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Hier — 5 août 2025Flux principal

Ethersync - Le mode multijoueur arrive enfin dans votre éditeur de texte

Par : Korben
5 août 2025 à 13:45

Vous codez seul la nuit comme un petit lutin tout triste, paria de la société ? Et bien si je vous disais que vos collègues peuvent éditer vos fichiers en temps réel, directement dans votre Neovim ? Ce serait pas le feu ça ?

Ethersync vient de débarquer et c’est exactement ce qu’il propose à savoir transformer n’importe quel éditeur de texte en espace de collaboration instantané. Comme un Google Docs mais en local, peer-to-peer et chiffré.

Le projet a été présenté au FOSDEM 2025 par blinry, et la démo m’a scotché. En gros, vous tapez ethersync share dans votre terminal, un code apparaît du style “5-hamburger-endorse”, et de son côté, votre collègue tape ethersync join 5-hamburger-endorse et boom, vous éditez les mêmes fichiers en temps réel. Pas de serveur, pas de cloud, juste une connexion P2P chiffrée entre vos machines.

Ce qui rend Ethersync génial, c’est qu’il fonctionne avec VOTRE éditeur préféré. Neovim, VS Code, et bientôt Emacs et JetBrains grâce aux plugins communautaires en développement comme ça plus besoin de forcer tout le monde sur le même outil. Chacun garde ses habitudes, ses raccourcis, ses configurations. L’interopérabilité est totale !

Le secret technique derrière cette magie ce sont les CRDT (Conflict-free Replicated Data Types) via Automerge. En gros, c’est une structure de données qui permet à plusieurs personnes de modifier le même document sans créer de conflits. Chaque modification est enregistrée comme une opération, et l’algorithme sait comment les fusionner intelligemment. Même si vous travaillez hors ligne et que vous vous reconnectez plus tard, tout se synchronise nickel.

Mais Ethersync va plus loin qu’Etherpad ou Google Docs car il ne se contente pas d’un seul fichier mais synchronise des projets entiers ! Vous partagez un dossier, et tout ce qui s’y trouve devient collaboratif. Fichiers sources, documentation, configs… tout est synchronisé en temps réel ce qui en fait le complément parfait à Git pour la collaboration instantanée.

L’architecture est d’ailleurs brillante. Il y a un daemon qui tourne en arrière-plan et gère la synchronisation via Iroh (une bibliothèque Rust qui permet d’établir des connexions directes entre pairs via QUIC, avec du hole-punching et des relais de secours) ainsi que Magic Wormhole (que vous connaissez, pour l’établissement de connexion facile avec des codes courts).

Les éditeurs communiquent alors avec le daemon via un protocole JSON-RPC tout simple. Du coup, créer un nouveau plugin est relativement facile si vous voulez supporter votre éditeur exotique préféré.

Et surtout, niveau sécurité, c’est du solide. Comme, je vous le disais, toutes les connexions sont chiffrées de bout en bout, et y’a pas de serveur central qui pourrait être compromis. Comme ça, VOS données restent sur VOS machines et si même internet tombe parce que c’est la fin du monde, vous pourrez continuer à collaborer en local sur le même réseau.

Pour l’installer sous Linux/macOS, vous récupérez le binaire statique depuis GitHub, vous le mettez dans votre PATH, et c’est parti. Les utilisateurs d’Arch ont même un paquet AUR (yay -S ethersync-bin). Pour Android, ça marche dans Termux et pour les amateurs de Nix, il y a un flake officiel.

Ce projet est encore jeune et en développement actif mais l’équipe l’utilise au quotidien donc ça se bonifie avec le temps. D’ailleurs, la bonne nouvelle c’est que ça a été financé par NLNet via leur fonds NGI0 Core pour 2024, et par le Prototype Fund allemand pour 2025. Ça garantit comme ça un développement sérieux et en continu.

Bref, que ce soit pour du pair programming, mais aussi de la prise de notes collaborative, de la rédaction de documentation à plusieurs, de la sessions de debug en équipe…etc, ça devrait bien faire le taf et contrairement aux partages d’écran, chacun garde le contrôle de son environnement.

Si vous voulez tester, c’est le moment car le projet recherche des retours, des testeurs, et des contributeurs pour créer de nouveaux plugins. La documentation est claire, le code est propre et l’équipe est réactive !

De la collaboration fluide et instantanée, directement dans votre environnement de travail habituel, comme on aime !

Que demande le peuple ?

LumoSprite - Le site qui empêche votre écran de s'endormir

Par : Korben
5 août 2025 à 11:13

Vous êtes en train de lire tranquillement un long tuto, et voilà que votre écran s’éteint.

Relou, non ?

Alors si vous en avez marre de devoir toucher votre souris toutes les 30 secondes pour garder votre écran allumé, j’ai déniché un petit outil sympa qui va vous changer la vie : LumoSprite.

Le truc génial avec LumoSprite, c’est que c’est une application web toute simple qui empêche votre écran de s’endormir. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, pas de logiciel lourd qui tourne en arrière-plan, juste une page web à garder ouverte.

C’est totalement gratuit et ça utilise la fameuse Wake Lock API pour faire sa magie. Pour ceux qui se demandent comment ça marche techniquement, la Screen Wake Lock API c’est une technologie web qui permet aux sites de demander au système de ne pas éteindre l’écran. Cette API est maintenant supportée par tous les navigateurs majeurs (Chrome, Safari, Firefox), ce qui rend l’outil super compatible.

Il suffit donc que votre navigateur supporte JavaScript et la Wake Lock API, et c’est parti. Vous arrivez sur le site, vous activez la fonction, et voilà, votre écran restera allumé tant que l’onglet est ouvert et au premier plan. L’outil propose même plusieurs langues (anglais, chinois, japonais, coréen… Pas de français encore) et différents thèmes pour personnaliser l’expérience.

C’est vraiment pensé pour être accessible à tous et les cas d’usage sont nombreux. Par exemple, vous lisez un livre numérique ou vous suivez une recette de cuisine sans avoir à toucher votre écran avec vos mains pleines de beurre ? Vous présentez quelque chose à distance ? Ou vous surveillez simplement un process au boulot ? Ça répond à tous ces besoins.

Des alternatives comme nosleep.page ou Keep Screen On proposent des fonctionnalités similaires mais LumoSprite se démarque par sa simplicité et son look sympa. Pas de fioritures inutiles non plus et niveau vie privée, c’est nickel puisque tout fonctionne localement dans votre navigateur, et qu’aucune donnée n’est collectée ou envoyée quelque part.

L’outil consomme d’ailleurs moins de 1% des ressources de votre machine, donc pas de souci pour la batterie ou les performances car c’est du JavaScript léger, qui fait juste ce qu’il faut. Après si vous cherchez une solution plus permanente, il existe aussi des extensions navigateur comme Keep Awake pour Chrome ou des solutions système comme PowerToys Awake pour Windows.

Mais franchement, pour un usage ponctuel, LumoSprite fait largement le job sans encombrer votre navigateur d’extensions supplémentaires.

Le succès de ce type d’outils montre bien qu’il y avait un vrai besoin. D’ailleurs, Betty Crocker (le site de cuisine américain) a vu une augmentation de 300% de l’intention d’achat après avoir implémenté la Wake Lock API sur leur site directement. Comme ça, les gens peuvent enfin suivre leurs recettes sans que l’écran s’éteigne toutes les deux minutes ! Pour un site de tuto, c’est peut-être un move pertinent.

Bref, si vous cherchez un moyen simple et efficace de garder votre écran allumé, foncez tester LumoSprite.

Offline Kids - Le site qui veut décoller vos gamins des écrans

Par : Korben
5 août 2025 à 07:53

29 heures par semaine. C’est le temps qu’un gamin de 12 ans passe aujourd’hui sur son smartphone. Un mi-temps, quoi ! Et pendant que je tape ces lignes, des milliers de parents flippent en voyant leurs mômes hypnotisés par TikTok. Et je les comprends.

L’OMS vient de lâcher des chiffres qui donnent le vertige : entre 2018 et 2022, l’usage problématique des réseaux sociaux chez les ados est passé de 7% à 11%. Un ado sur dix, c’est énorme. Sans compter les 12% qui sont accros aux jeux vidéo et ne veulent rien faire d’autre. Autant dire qu’on a collectivement un sacré problème sur les bras.

C’est dans ce contexte, qu’un mouvement de résistance prend de l’ampleur. Le Smartphone Free Childhood, lancé par deux parents britanniques début 2024, cartonne méchamment et plus de 140 000 parents ont déjà signé leur pacte pour retarder l’arrivée du smartphone chez leurs gosses. Le truc a tellement pris qu’on retrouve des groupes similaires dans 60 pays, de l’Argentine à l’Ouzbékistan.

Jonathan Haidt, un prof qui a écrit “The Anxious Generation” (lien affilié), pousse le concept avec ses 4 règles simples : pas de smartphone avant 14 ans, pas de réseaux sociaux avant 16 ans, des écoles sans téléphones et surtout, redonner aux gamins une vraie enfance avec des activités dans le monde réel. Simple sur le papier, mais dans la pratique, c’est une autre paire de manches.

Le souci, c’est que quand vous êtes le seul parent à dire non au smartphone, votre gosse devient le paria de la cour de récré. “Mais tous mes copains en ont un !”… on la connaît tous celle-là. C’est pour ça que le mouvement mise sur l’action collective. Si tous les parents d’une classe ou d’une école s’y mettent ensemble, ça change la donne.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais là c’est les vacances, on bosse tous en télétravail, et on a en même temps les enfants dans le collimateur. Alors concrètement, on fait quoi pour occuper nos chères têtes blondes sans écrans ? C’est là qu’intervient Offline Kids, un site lancé en 2025 qui propose des activités sans écran pour les 2-10 ans. Le concept est malin car tout est classé par durée (de 15 minutes à 2 heures), par âge, par type d’activité et même par niveau de bordel que ça va mettre dans votre salon.

Le site propose des trucs variés : arts créatifs, jeux, musique, danse, activités d’extérieur… Y’a même une catégorie “life skills” pour apprendre aux gamins des trucs utiles. Et franchement, quand je vois certaines idées, ça me rappelle ma propre enfance. Genre faire des châteaux avec des cartons Amazon (au moins ils servent à quelque chose), organiser des chasses au trésor dans le jardin ou apprendre à faire des crêpes.

Ce qui est cool, c’est qu’ils ont pensé aux parents crevés. Y’a toute une section d’activités que les gosses peuvent faire en autonomie pendant que vous êtes en call ou en train de préparer le dîner. Parce que oui, on a tous déjà autoriser plus d’heures de console ou de télévision pour avoir la paix pendant une conf call importante.

Et en France, on n’est pas en reste notamment avec le Défi Déconnexion 2025 qui mobilise parents, profs et animateurs pour créer des alternatives aux écrans. Car ce n’est pas en fliquant les gamins qu’on va s’en sortir, mais en proposant des activités qui les éclatent vraiment. D’ailleurs, les bénéfices d’une digital detox en famille sont prouvés : meilleure communication, plus de créativité, amélioration de la concentration et des résultats scolaires. Sans parler du sommeil qui revient et de l’anxiété qui diminue. Mais le plus important, c’est peut-être de retrouver du temps ensemble, du vrai temps, pas juste coexister dans la même pièce chacun sur son écran.

Alors oui, c’est pas facile. Les écrans, c’est pratique, ça occupe, ça calme. Mais quand on voit que depuis 2010, le temps que les ados passent avec leurs potes a chuté de 65%, y’a de quoi se poser des questions. On est en train de fabriquer une génération de gosses qui savent swiper avant de savoir lacer leurs chaussures.

D’ailleurs, j’avais déjà parlé des dangers des smartphones avant 13 ans et franchement, toutes ces nouvelles études ne font que le confirmer. Et le mouvement prend de l’ampleur puisque des célébrités comme Benedict Cumberbatch ont signé le pacte. Des écoles entières passent ainsi en mode “smartphone free”.

Maintenant, pour ceux qui veulent tenter l’aventure, le site Offline Kids est un bon point de départ. C’est tout en anglais mais bon, je pense que vous êtes assez malin pour traduire tout ça comme des grands. En plus, les activités sont simples, pas chères et testées par de vrais parents. Et surtout, pas besoin de matériel compliqué… Il faut juste un peu d’imagination et de bonne volonté. Et si ça permet de retrouver des moments de complicité avec vos gamins, ça vaut le coup d’essayer, non ?

Parce qu’au final, nos gosses n’ont qu’une enfance et elle est trop courte pour la passer derrière un écran. (Dis le vieux con qui a passé la sienne devant le Club Dorothée ^^)

À partir d’avant-hierFlux principal

PixiEditor 2.0 - L'éditeur graphique open source qui veut tuer Photoshop

Par : Korben
3 août 2025 à 23:34

C’est l’histoire d’un développeur polonais a quitté son job il y a plus d’un an pour créer un éditeur graphique et il s’est dit que ce serait cool de le donner gratuitement !

Krzysztof Krysiński et son équipe viennent de sortir PixiEditor 2, et c’est une claque monumentale. Fini l’époque où il fallait jongler entre Photoshop, Illustrator et Aseprite car cette petite équipe européenne a créé le premier véritable “éditeur 2D universel”.

Car oui, pourquoi avoir 10 logiciels différents quand un seul peut tout faire ? PixiEditor 2.0 fusionne pixel art, graphisme vectoriel, retouche photo, animation frame par frame et même art procédural avec un système de nodes. C’est comme si Photoshop, After Effects et Blender avaient eu un bébé open source.

Jusqu’à présent, PixiEditor était surtout connu comme un éditeur de pixel art sympa mais limité. Cette version 2.0 change complètement la donne puisque l’équipe a construit un pipeline de rendu raster/vectoriel ultra configurable qui s’adapte à n’importe quel workflow. Vous pouvez littéralement switcher entre trois modes de travail : Painting (pour le dessin classique), Pixel Art (avec des outils pixel-perfect) et Vector (pour les logos et illustrations scalables).

Le truc dingue, c’est que ces trois modes peuvent cohabiter sur le même canvas. Vous dessinez un sprite en pixel art, vous ajoutez du texte vectoriel par-dessus, et vous balancez des effets procéduraux avec les nodes. Tout ça dans un seul fichier .pixi, comme ça plus besoin d’exporter/importer entre différents logiciels.

Mais parlons surtout du Node Graph, parce que c’est là que PixiEditor devient vraiment foufou. Grâce à ce truc, vous allez pouvoir créer des effets visuels complexes juste en connectant des boîtes entre elles. Chaque layer devient ainsi un node, et vous pouvez les combiner pour créer des trucs impossibles dans un éditeur classique. L’équipe a même réussi à créer un workspace de texturing 3D avec preview en temps réel. Je vous rappelle que c’est un éditeur 2D à la base !

Dans les démos, j’ai vu des exemples hallucinants comme des îles générées procéduralement avec des saisons qui changent automatiquement, du feu entièrement créé avec des nodes, des animations de sprites réutilisables basées sur l’UV indexing. On ferait tourner Doom là dedans que ça ne m’étonnerait pas !

Les animations ont également été ajoutées après des années de demandes et surtout PixiEditor ne s’est pas contenté du minimum. Vous avez le frame par frame classique pour vos sprites de jeu, mais aussi la possibilité d’animer vos nodes pour créer des effets procéduraux. Y’a aussi de l’export en GIF, MP4 ou spritesheet pour vos jeux… Toutefois, il manque encore les animations vectorielles avec keyframes, mais c’est prévu pour après cette mouture.

Pour les pixel artists, c’est aussi Noël car le mode Pixel Art propose un brush avec option pixel-perfect (plus de pixels baveux !), des outils de transformation qui préservent le style pixel (scale, rotate, skew sans antialiasing), et même un outil texte non-destructif qui reste pixel-perfect lui aussi. Les palettes sont gérées nativement avec import / export vers tous les formats populaires, s’il vous plait !

Il y beaucoup d’attention aux détails dans cette release. Les vecteurs supportent le high DPI natif, donc vos logos restent nets même sur un document basse résolution. Le système de preview permet d’avoir plusieurs viewports sur le même fichier ce qui est super pratique pour voir différentes sorties de votre node graph en simultané. Et cerise sur le gâteau, tout fonctionne offline, pas besoin de connexion internet.

Comparé à la concurrence, PixiEditor se démarque donc vraiment, Aseprite reste excellent pour le pixel art pur mais coûte 20$ et n’a pas de vectoriel, LibreSprite est gratuit mais basé sur une vieille version d’Aseprite, Piskel est limité au navigateur et Pixelorama est prometteur mais moins complet. PixiEditor est donc le seul à proposer cette approche “universelle” tout en restant 100% gratuit et open source.

Notez que l’équipe a créé Pixi Labs Sp. z o.o., une entité légale polonaise pour gérer le projet, mais pas de panique car PixiEditor reste libre et gratuit. Leur modèle économique est transparent et malin puisqu’ils maintiennent et développent PixiEditor gratuitement tout en vendant des extensions et assets optionnels.

Par exemple, le Founder’s Pack inclut des workspaces spécialisés (card builder pour créer des cartes de jeu, texturing 3D, animations réutilisables) et 21 palettes exclusives. C’est du win-win comme ça vous soutenez le développement et vous récupérez des outils sympas.

Niveau config, il vous faudra un GPU compatible Vulkan (la plupart des cartes récentes) et un système 64 bits. Et si votre machine est trop vieille, vous pouvez toujours utiliser PixiEditor 1.0 via Steam. Linux est même maintenant officiellement supporté, ce qui manquait cruellement à la v1. Les développeurs bossent dur pour supporter plus de configurations, mais désolé de vous le dire, le 32 bits c’est fini.

Pour la petite histoire, le créateur Krzysztof Krysiński, développeur .NET spécialisé en desktop et développement de jeux, a tout commencé en 2017 comme projet d’apprentissage. Finaliste Google Code-In 2018 et runner-up 2019, il a rebaptisé son projet “Pixi” en PixiEditor lors de sa première sortie publique en octobre 2018.

Son but initial était de construire un éditeur libre qui peut gérer TOUTE la 2D et la mission est accomplie… PixiEditor 2.0 n’est pas “encore un clone de Photoshop” mais plutôt une nouvelle vision de ce que devrait être un éditeur graphique moderne.

Si ça vous tente, c’est disponible sur Steam, le Microsoft Store, ou directement sur leur site. Le code source est sur GitHub si vous voulez contribuer ou compiler vous-même.

Et l’avenir s’annonce radieux avec une roadmap ambitieuse : version web, marketplace d’assets, CLI pour l’automatisation, format de fichier interactif, et surtout une API d’extensions avec store intégré façon Visual Studio Code.

Le but étant de permettre le développement d’extensions dans presque n’importe quel langage grâce aux composants WASI. Grâce à toutes ses fonctionnalités, PixiEditor a les épaules pour devenir LE standard de la création 2D libre. En attendant, c’est déjà un outil incroyablement puissant qui ridiculise pas mal de solutions payantes.

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L'Internet Archive devient une bibliothèque fédérale américaine

Par : Korben
26 juillet 2025 à 23:13

L’Internet Archive vient de décrocher le statut de Federal Depository Library. Hé oui, cette institution qui archive le web depuis presque 30 ans fait maintenant partie du programme officiel des bibliothèques fédérales américaines. Le Government Publishing Office (GPO) leur a remis la médaille, et franchement, il était temps.

Il faut savoir que le programme Federal Depository Library existe depuis 1813 et à l’époque, c’était pour distribuer des documents papier aux bibliothèques à travers les États-Unis. Et comme maintenant, en 2025, ce ne sont quasiment plus que des archives numériques, c’est normal que l’Internet Archive devienne la première organisation 100% numérique à rejoindre ce club très select.

Pour ceux qui ne connaissent pas (vraiment ?), l’Internet Archive c’est cette organisation à but non lucratif qui fait tourner la Wayback Machine. Vous savez, ce truc magique qui vous permet de retrouver à quoi ressemblait n’importe quel site web en 2007. Mais c’est bien plus que ça puisqu’ils archivaient déjà des documents gouvernementaux depuis des années… et maintenant c’est officiel !

Le timing est assez dingue quand on y pense car en octobre dernier, l’Internet Archive s’est fait défoncer par des cyberattaques massives. Ils ont perdu 31 millions de comptes utilisateurs dans la nature et quelques mois plus tard, paf, reconnaissance fédérale. Brewster Kahle, le fondateur, n’a d’ailleurs pas caché sa joie en déclarant que ça reconnaissait leur rôle crucial dans la préservation de l’information publique. Le mec archive le web depuis 1996, il peut bien savourer un peu.

Et sinon, qu’est-ce que ça change ??? Et bien d’abord, l’Internet Archive devient une source reconnue par l’Etat pour les documents gouvernementaux. Les chercheurs, les journalistes, et tous ceux qui ont besoin d’accéder à l’info publique ont maintenant un point d’accès reconnu par l’État. C’est énorme pour la transparence démocratique. Et puis il y a le côté préservation. Avec ce statut, l’Internet Archive peut désormais recevoir et archiver directement les publications gouvernementales sans avoir besoin de passer par des circuits compliqués ou de se demander si c’est légal. Ils font partie du système maintenant !

Le gouvernement américain reconnaît enfin ce que tout le monde savait déjà : l’Internet Archive fait un boulot indispensable. Combien de fois vous avez utilisé la Wayback Machine pour retrouver un article disparu ou vérifier une info ? Moi, c’est au moins une fois par semaine.

Cette reconnaissance arrive à un moment crucial à une époque où l’information disparaît à la vitesse de la lumière. Des sites ferment, des articles sont supprimés, des gouvernements changent et effacent leurs traces (coucou Trump !)… Alors avoir une institution qui préserve tout ça, c’est vital. Et pour l’équipe de l’Internet Archive, c’est aussi une forme de protection.

Bref, au final, je trouve que c’est une excellente nouvelle pour tous ceux qui croient en la liberté d’information et la préservation du patrimoine numérique. L’Internet Archive continue sa mission, mais avec la bénédiction de l’Oncle Sam. Et vu comment les choses évoluent sur le net, on va avoir besoin d’eux plus que jamais.

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SSH-Audit - L'outil indispensable pour sécuriser vos serveurs SSH

Par : Korben
23 juillet 2025 à 10:28

Vous saviez qu’il était possible de crasher SSH avec seulement 31 KB/s de trafic ? Hé oui, c’est carrement possible avec l’attaque DHEat, une vulnérabilité vieille de 20 ans qui fait encore des ravages et pourtant, personne n’en parle… Alors aujourd’hui, on va voir comment tester et sécuriser vos serveurs SSH.

SSH-Audit c’est un outil open source qui analyse vos serveurs (et même vos clients SSH) pour détecter tous les problèmes de configuration. Algorithmes obsolètes, vulnérabilités connues, mauvaises pratiques… rien ne lui échappe. Le truc cool, c’est qu’il ne se contente pas de vous balancer des erreurs à la figure. Non, non, il vous explique vraiment pourquoi c’est dangereux et vous propose des solutions concrètes.

Pour l’installer, c’est super easy. Si vous êtes team Python, un simple

pip3 install ssh-audit

et c’est réglé. Et si vous préférez Docker ?

docker pull positronsecurity/ssh-audit

et vous êtes prêt.

Et pour les adeptes de Snap,

snap install ssh-audit

fera le job. Bref, ils ont pensé à tout le monde.

Mais attendez, c’est pas fini puisque SSH-Audit intègre maintenant des tests pour les vulnérabilités les plus récentes. Vous avez entendu parler de l’attaque Terrapin (CVE-2023-48795) ? Cette saleté permet de compromettre l’intégrité du canal SSH en tronquant des messages. Et le pire c’est que 77% des serveurs SSH sur Internet y sont vulnérables. Donc c’est super car SSH-Audit détecte ça en deux secondes et vous dit exactement quoi faire pour vous protéger.

Et ssh-audit ne fait pas que scanner. Il peut carrément simuler des attaques pour tester la résistance de vos serveurs. L’attaque DHEat dont je parlais au début ? Vous pouvez la lancer avec la commande

ssh-audit --dheat=10 targetserver

Ça utilise 10 connexions simultanées pour saturer le CPU du serveur cible. C’est violent mais c’est exactement ce que ferait un attaquant donc mieux vaut découvrir la faille vous-même plutôt que de la laisser à un script kiddie, non ?

Et pour les pros qui gèrent des parcs de serveurs, ssh-audit propose un mode “politique” vraiment malin où au lieu de scanner bêtement, vous définissez une configuration de référence et l’outil vérifie que tous vos serveurs s’y conforment.

Par exemple, si vous voulez que tous vos serveurs Ubuntu 22.04 respectent les dernières recommandations de sécurité, vous pouvez créer une politique avec

ssh-audit -M ma_politique.txt serveur_reference

et l’appliquer partout avec

ssh-audit -P ma_politique.txt serveur_a_tester

D’ailleurs en parlant de ça, l’outil détecte aussi tous les algorithmes qui ne sont pas résistants aux attaques quantiques. En suivant le principe du “Harvest Now, Decrypt Later”, les agences de renseignement stockent déjà vos communications chiffrées en attendant d’avoir des ordinateurs quantiques pour les déchiffrer. SSH-Audit vous alerte sur ces algorithmes vulnérables pour que vous puissiez migrer vers des alternatives quantum-safe.

L’utilisation basique, permet aussi de scanner votre serveur :

ssh-audit monserveur.com

Et pour tester un client SSH (super utile pour vérifier que vos devs utilisent des configs sécurisées), lancez ssh-audit -c et connectez-vous avec ssh -p 2222 test@localhost. L’outil analysera la configuration du client qui se connecte.

Ah et j’oubliais un truc important. Si vous n’avez pas envie de jouer avec la ligne de commande, il y a une interface web sur ssh-audit.com. Vous entrez l’IP de votre serveur et hop, vous avez un rapport détaillé. C’est pratique pour faire un test rapide ou pour montrer à votre boss pourquoi il faut absolument mettre à jour les serveurs.

Voilà, donc si vous gérez des serveurs SSH (et qui n’en gère pas de nos jours ?), ssh-audit devrait faire partie de votre boîte à outils. C’est gratuit, c’est open source, et ça peut littéralement vous sauver les fesses en détectant des vulnérabilités critiques avant qu’elles soient exploitées. Donc faites-vous une faveur et testez vos serveurs maintenant. Vous me remercierez quand vous découvrirez que votre serveur de prod utilise encore des algos SHA-1 ou qu’il est vulnérable à DHEat !

Et si vous voulez aller plus loin, jetez un œil aux guides de durcissement fournis par l’équipe de ssh-audit. Ils expliquent étape par étape comment sécuriser OpenSSH, Dropbear et d’autres implémentations SSH.

Car comme dirait votre psy, détecter les problèmes c’est bien, mais les corriger c’est encore mieux !

pCloud sort l'artillerie lourde pour le 14 juillet : -70% sur le stockage à vie + gestionnaire de mots de passe offert ! 🎆

Par : Korben
2 juillet 2025 à 09:59

– Article en partenariat avec pCloud

Salut la compagnie !

Alors que tout le monde se prépare à faire péter les saucisses merguez et à regarder les feux d’artifice, pCloud nous sort une promo qui va faire plus de bruit que tous les pétards du 14 juillet réunis. Le service de stockage cloud suisse (oui, celui qui respecte vraiment votre vie privée) débarque avec des offres complètement folles à savoir jusqu’à -70% sur leurs plans à vie, avec en prime le gestionnaire de mots de passe pCloud Pass Premium offert !

NotepadNext - Du Notepad++ enfin cross-platform ?

Par : Korben
22 juin 2025 à 09:22

Bon, faut que je vous avoue un truc inavouable. Même si j’adore Notepad++, je ne l’utilise plus depuis que je suis passé sous Mac. Et ça me manque tellement que j’ai failli installer une VM Windows rien que pour ça.

Heureusement, je viens de découvrir NotepadNext qui est une version de Notepad++ qui marche partout, même sur Mac et Linux.

Le développeur dail8859 a eu cette idée de génie, réimplémenter complètement Notepad++ avec le framework Qt pour qu’il tourne sur toutes les plateformes.

Scrappy - La magie du développement fait maison

Par : Korben
19 juin 2025 à 12:11

65 milliards de dollars, c’est le marché estimé du low-code en 2025. Incroyable !! Qui aurait pu se douter que ça reviendrait en force alors que dans les années 90, nos oncles et grand mères créaient des apps maison avec HyperCard en moins de 15 minutes ?

Et aujourd’hui, créer la même chose demande 3 frameworks, 2 bases de données et un diplôme d’ingénieur. Heureusement, 2 développeurs ont décidé de ramener la magie de l’époque avec Scrappy.

MSIX - Le remplaçant du .exe qui renforce Windows

Par : Korben
18 juin 2025 à 14:27

Combien d’entre vous ont déjà installé un programme Windows qui a foutu le bordel dans leur système ? Moi je lève la main et je suis certain que je ne suis pas le seul ! Heureusement, Microsoft a peut-être enfin trouvé la solution avec MSIX, un format qui vient remplacer nos bons vieux .exe.

Arrêter de rigoler, je suis sérieux ^^!

Depuis que je suis dans la tech, j’ai vu passer tous les formats d’installation possibles et imaginables. MSI, NSIS, Inno Setup, et j’en passe. Mais ça ne change rien… On finit toujours par formater son PC parce qu’une désinstallation a laissé des traces partout dans le registre. Et c’est avec l’expérience, qu’on apprend bien sûr à méfier de ces programmes qui promettent monts et merveilles mais qui au final polluent votre système.

SHADE-Arena - Quand les IA apprennent à nous saborder en douce

Par : Korben
18 juin 2025 à 09:02

J’étais tranquillement en train de lire le dernier papier d’Anthropic avec mon café quand mon chat (Percy) m’a regardé avec son regard de psychopathe, semblant me demander pourquoi j’avais l’air de quelqu’un qui venait de voir un fantôme. La vraie raison, c’est que je viens de découvrir qu’Anthropic testait maintenant comment les IA pouvaient nous mentir en pleine face au travers de leur projet SHADE-Arena. Derrière ce nom un peu barbare se cache en réalité un laboratoire secret pour mesurer les capacités de sabotage de nos assistants virtuels préférés.

Tritium - Un éditeur de texte en Rust pour les avocats

Par : Korben
17 juin 2025 à 06:42

Et si on appliquait la philosophie des IDE de développement aux outils juridiques ?

C’est exactement ce qu’a fait Drew Miller avec Tritium, un éditeur de texte écrit en Rust qui traite les documents juridiques comme des projets de code, avec annotation automatique, du redlining intégré et des performances à 60 FPS.

Drew Miller n’est pas n’importe qui dans cette histoire. Cet ancien avocat corporatiste chez Schulte Roth & Zabel à Londres a passé plus de 10 ans à jongler entre droit transactionnel et développement logiciel. En août 2024, il franchit le pas et lance Tritium Legal Technologies avec une vision claire : révolutionner le traitement de texte pour les avocats d’affaires. Son constat c’est que les outils actuels, Word en tête, sont des bloatwares qui sont utilisés depuis 40 ans sans répondre aux besoins spécifiques du secteur juridique.

NormCap - Un OCR gratuit pour capturer directement le texte

Par : Korben
16 juin 2025 à 09:30

Vous aussi vous avez déjà passé 10 minutes à retaper ligne par ligne un bout de code trouvé dans un screenshot de Stack Overflow ?

Félicitations, vous faites partie du club des masochistes cyber-digiteaux ! Heureusement, je vous ai trouvé le remède miracle : NormCap, un petit outil qui capture directement le texte au lieu de faire des images inutiles.

Au lieu de prendre une capture d’écran classique qui vous donnera une image à stocker quelque part, NormCap utilise l’OCR (reconnaissance optique de caractères) pour extraire directement le texte. Vous sélectionnez une zone de votre écran, et hop, le texte se retrouve dans votre presse-papiers, prêt à être collé où vous voulez.

Video2X - Upscaling vidéo IA efficace & gratuit

Par : Korben
12 juin 2025 à 11:07

Franchement, voir des animés pixellisés en 2025, c’est un peu comme écouter des MP3 à 96 kbps… ça fait mal aux yeux et surtout ça fait mal au coeur ! Heureusement, Video2X vient de sortir en version 6.4 avec sa dose d’intelligence artificielle pour transformer vos vidéos dégeu en chef-d’oeuvre 4K, et en plus c’est gratuit !

Après des années de galère avec la version 5.0.0 beta qui plantait plus souvent qu’elle ne fonctionnait, cette réécriture complète en C/C++ marque enfin l’avènement de l’upscaling vidéo accessible à tous ! Et ça c’est cool, vous allez voir !

SignYourName.io - Une IA pour apprendre la langue des signes

Par : Korben
11 juin 2025 à 23:42

Dans un monde où l’IA sait dessiner des chats en tutu et composer des haïkus sur les frites, voici enfin une application qui fait enfin quelque chose d’utile. Cela s’appelle SignYourName.io et ça vous apprend à signer votre prénom en langue des signes américaine, et franchement, c’est bien plus classe que de demander à ChatGPT de rédiger vos mails de rupture.

Interface d’accueil SignYourName.io

Rufus 4.8 - Gros gain de perfs pour vos ISO Windows

Par : Korben
11 juin 2025 à 22:49

Si vous êtes du genre à râler contre les restrictions débiles de Windows 11 tout en bidouillant vous-même vos clés USB d’installation, Rufus 4.8 vient de sortir avec de quoi vous faire gagner un temps précieux. Pete Batard a encore frappé et cette fois, c’est la vitesse de traitement des ISO Windows qui prend un coup de boost grâce à l’intégration de wimlib.

Pour ceux qui vivent dans une grotte depuis 2011, Rufus c’est LE couteau suisse pour créer des clés USB bootables. C’est un outil gratuit et open-source qui sauve la mise quand vous devez installer Windows 11 sur un PC qui n’a pas de puce TPM 2.0 ou de Secure Boot activé. Et pendant que Microsoft impose de plus en plus de restrictions à la con, Pete Batard, lui continue tranquillement de développer son petit utilitaire.

Quarkdown - Du Markdown avec des super pouvoirs pour les tech

Par : Korben
11 juin 2025 à 07:01

Vous en avez marre de galérer avec LaTeX pour rédiger vos docs techniques ? Et bien de mon côté, j’ai découvert Quarkdown et c’est vraiment cool, vous allez voir.

Quarkdown, c’est donc le projet coup de coeur de Giorgio Garofalo, un étudiant en ingénierie à l’université de Bologne qui a eu une idée de génie : et si on combinait la simplicité de Markdown avec la puissance de LaTeX ? Le résultat, est donc un système de composition moderne qui compile en millisecondes là où LaTeX nous fait poireauter des secondes entières.

Apple Container - Swift contre Docker

Par : Korben
10 juin 2025 à 07:09

Sorry Docker, y’a un nouveau sheriff en ville ! Apple vient de lâcher un bombe à la WWDC 2025 avec son outil de containerisation natif pour macOS 26, et franchement, ça sent le roussi pour Docker. Fini les galères de performance, les ressources qui partent en vrille et les contournements foireux pour faire tourner vos containers Linux sur machine Apple ! Cool, hein ?

Si vous développez sous Mac, vous connaissez le refrain : Docker Desktop qui bouffe la RAM comme un goret (facilement 4-5 Go en idle), des performances de container dignes d’un Pentium II sous Windows ME, et cette sensation permanente que votre MacBook M3 Ultra à 4000 balles se comporte comme un Raspberry Pi dès qu’il s’agit de faire du container.

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