Depuis juillet 2018, j’ai fait le choix d’abandonner Google Analytics au profit de Matomo (ex-Piwik) pour mesurer et analyser la fréquentation de Cachem. Pourquoi ce changement ? D’abord pour mieux respecter la vie privée des visiteurs. Ensuite, pour reprendre le contrôle total sur mes données.Après plusieurs années d’utilisation, voici mon retour d’expérience, sans langue de bois, sur ce que Matomo apporte au quotidien, ses avantages et limites… enfin pourquoi il est plus que jamais une alternative crédible à Google Analytics.

Pourquoi quitter Google Analytics ?

Quand on gère un site web, l’analyse du trafic est importante : connaître le nombre de visiteurs, les pages les plus consultées, le type d’appareils utilisés, la vitesse de chargement, etc. Ces données sont précieuses pour optimiser l’expérience utilisateur. Google Analytics s’est imposé comme la référence dans le secteur, grâce à sa gratuité (comme très souvent avec Google), sa puissance et ses nombreux rapports. Mais à quel prix ? Les données collectées ne nous appartiennent plus vraiment, elles alimentent les bases de données de Google et la question de la confidentialité se pose encore et toujours.

En tant que blogueur, j’ai toujours eu à cœur de respecter les lecteurs, souvent technophiles comme moi et soucieux de leur vie privée. Beaucoup utilisent des bloqueurs de pub et certains vont plus loin en bloquant aussi les outils d’analyse de trafic. Je comprends ce choix : la publicité intrusive et le tracking à outrance ont pourri le Web. D’ailleurs, la publicité sur Cachem se résume à un bloc de logos statiques, en haut à droite.

Matomo : une alternative respectueuse

Mon choix s’est porté sur Matomo, une solution open source, qui coche toutes les cases : auto-hébergement, anonymisation des données, conformité avec les recommandations de la CNIL… et surtout, aucune fuite d’informations vers des tiers. Les données restent sur mon serveur et seul moi y ai accès. C’est un vrai plus en matière de confidentialité, mais aussi de transparence vis-à-vis de vous, les lecteurs et visiteurs.

Au début, Matomo n’était pas parfait. Ma première tentative, il y a quelques années, avait tourné court, car l’interface était peu ergonomique et les fonctionnalités étaient dispersées… Bref, je n’avais pas été convaincu. Mais depuis, l’outil a énormément évolué. Aujourd’hui, tout y est : statistiques détaillées, suivi des pages vues, analyse des appareils utilisés, temps passé sur le site, taux de rebond… L’interface a été revue, les rapports sont bien plus clairs et Matomo est régulièrement mis à jour.

Les points forts de Matomo

• Respect de la vie privée : les données restent sur le serveur du site, pas chez un géant du Web (anonymisation, conformité RGPD/CNIL…) ;
• Open source : code ouvert, communauté active, chacun peut contribuer ;
• Richesse des fonctionnalités : statistiques avancées, suivi des conversions, analyse des campagnes, gestion des événements via le Tag Manager ;
• Autonomie : pas de dépendance à un tiers. En cas de souci, on garde la main.

Les limites (soyons honnêtes)

• Bloqué par certains Adblocks : comme Google Analytics, Matomo peut être bloqué par les extensions anti-tracking ou certains navigateurs comme Brave. Résultat : une partie du trafic échappe à l’analyse, ce qui fausse un peu les statistiques ;
• Installation et maintenance : Matomo s’installe sur son propre serveur, ce qui demande un minimum de compétences techniques, il faut s’en occuper soi-même (ou opter pour l’offre cloud payante) ;
• Interface différente : les habitués de Google Analytics devront s’adapter, certaines fonctions sont moins “plug & play”.

Matomo vs Google Analytics : un vrai choix de valeurs

Au-delà des aspects techniques, c’est une question d’éthique et de respect des visiteurs. Ai-je vraiment besoin de collecter autant de données ? Est-ce que chaque clic doit finir dans une base de données opaque, exploitée à d’autres fins ? Avec Matomo, je peux continuer à analyser le trafic de Cachem et du Forum des NAS, optimiser l’expérience utilisateur, tout en restant fidèle à mes valeurs : confidentialité, transparence et respect de la vie privée.

Certains diront que je suis un ayatollah de la vie privée ou un anti-américain. Ce n’est pas le cas. J’utilise des services américains au quotidien.
Mais je pense sincèrement qu’en tant qu’éditeur, il est de notre responsabilité de nous poser les bonnes questions. La vie privée est précieuse, il est temps d’en prendre conscience si ce n’est pas déjà fait. Ça fait peut-être “vieux con”, mais je reste convaincu que nous choisissons trop souvent des services par facilité ou parce qu’ils sont “gratuits” (comme souvent avec Google). Et ce choix, à terme, a un prix.

À l’occasion de la fête nationale, pCloud propose une offre exceptionnelle à durée limitée : jusqu’à 70 % de réduction sur ses plans de stockage à vie avec pCloud Pass Premium inclus (gestionnaire de mots de passe sécurisé). L’offre est valable du 2 au 15 juillet 2025…

Stockage cloud à vie, sans abonnement

La grande force de pCloud, c’est son paiement unique pour un accès à vie. Plus besoin de payer tous les mois, vos fichiers sont hébergés de manière sécurisée, définitivement. Voici les offres disponibles pendant la promotion :

• 1 To + pCloud Pass Premium gratuit – 199€ (au lieu de 674 €)
• 2 To + pCloud Pass Premium gratuit – 279€ (au lieu de 838 €)
• 10 To + pCloud Pass Premium gratuit – 799€ (au lieu de 2129 €)

Vous pouvez découvrir les offres en suivant ce lien…

La sécurité au service de vos données

Basé en Suisse, pCloud bénéficie d’une législation stricte sur la confidentialité. Vos données sont stockées dans l’UE (au Luxembourg) et le service respecte le RGPD.

L’offre pCloud propose de nombreuses fonctionnalités pensées pour un usage quotidien aussi bien personnel que professionnel. Son application est disponible sur Windows, macOS, Linux, Android et iOS, permettant un accès fluide aux fichiers où que vous soyez. Grâce à la synchronisation en temps réel, chaque modification effectuée sur un appareil est instantanément disponible sur les autres, garantissant une continuité de travail sans friction. La fonction pCloud Drive crée un disque virtuel sur votre ordinateur, libérant de l’espace physique tout en maintenant vos fichiers disponibles à tout moment. Le service intègre également un système de sauvegarde automatique pCloud Backup pour protéger vos dossiers critiques. Côté partage, pCloud facilite les échanges avec des liens personnalisés, des invitations à des dossiers ou encore des demandes de fichiers. Enfin, un lecteur multimédia intégré vous permet de lire directement vos fichiers audio et vidéo depuis l’interface, sans téléchargement préalable, ce qui en fait une solution idéale pour les créateurs de contenu ou les utilisateurs intensifs.

pCloud Pass Premium : vos mots de passe, protégés à vie

L’offre inclut également pCloud Pass Premium, un gestionnaire de mots de passe sécurisé et simple d’utilisation.
Ses atouts :

• Stockage chiffré de vos identifiants
• Remplissage automatique des formulaires
• Générateur de mots de passe complexes
• Compatibilité tous les appareils et navigateurs
• Synchronisation sécurisée sur tous vos supports

Et tout cela, comme pour le stockage : un paiement unique et un accès à vie, sans souscription mensuelle.

En synthèse

Choisir pCloud en 2025, c’est opter pour une solution simple, sécurisée et économique pour stocker vos fichiers et gérer vos mots de passe. Vous payez une seule fois et vous bénéficiez à vie d’un espace de stockage en ligne fiable, accessible partout, sans abonnement ni frais cachés. Avec des serveurs basés en Europe, une sécurité de niveau suisse et une interface facile à utiliser, pCloud convient aussi bien aux débutants qu’aux utilisateurs plus avancés. En plus du stockage, vous profitez de pCloud Pass Premium, un outil qui vous permet de sauvegarder tous vos mots de passe en toute sécurité, sans avoir à les retenir. C’est une solution tout-en-un, idéale pour garder le contrôle sur vos données personnelles. Et avec jusqu’à 70 % de réduction jusqu’au 15 juillet 2025, c’est le bon moment pour investir une bonne fois pour toutes dans votre tranquillité numérique.

Il ne vous reste plus qu’à sauter le pas…

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UGREEN vient d’annoncer l’arrivée de deux nouveaux NAS : iDX6011 et iDX6011 Pro. Ces boîtiers réseau, chacun équipé de 6 emplacements en façade, ambitionnent de devenir des références sur le marché des NAS dopés à l’intelligence artificielle. Le prix démarre à partir 999$ en précommande.Regardons de plus près…

UGREEN iDX6011 et iDX6011 Pro

Après un premier pas dans l’univers des NAS en 2024, UGREEN revient avec des modèles plus musclés. Présentés pour la première fois au CES 2025, les iDX6011 et iDX6011 Pro s’inscrivent dans une stratégie résolument tournée vers l’IA. Aujourd’hui, la marque dévoile enfin tous les détails techniques de ces deux nouvelles machines : AI NAS.

Les deux modèles partagent une base commune : un design imposant, 6 baies en façade pour accueillir des disques durs ou SSD SATA et 2 emplacements internes pour des SSD NVMe. Toutefois, il y a quelques petites différences pour les distinguer. La version Pro dispose d’un boitier légèrement différent et, comme vous allez le constater, il n’y a pas que l’aspect extérieur qui change.

Toujours sur la version Pro, ce NAS dispose d’un écran tactile vertical de 3 pouces en façade. Celui-ci affiche diverses informations, comme la température du système, la vitesse de rotation des ventilateurs, l’adresse IP du NAS, l’état des disques, etc.

Intérieur

Si l’aspect extérieur est une chose, l’intérieur compte également pour beaucoup. Voici les configurations matérielles annoncées par UGREEN :

iDX6011

• Processeur : Intel Core Ultra 5 125H (14 cœurs, jusqu’à 4,5 GHz, 34 TOPS)
• Mémoire : 32 Go ou 64 Go de RAM LPDDR5

iDX6011 Pro

• Processeur : Intel Core Ultra 7 255H (16 cœurs, jusqu’à 5,1 GHz, 96 TOPS)
• Mémoire : 64 Go de RAM LPDDR5

Connectique

Comme à son habitude, le fabricant a été généreux pour les interfaces de connexion. Les 2 modèles disposent de :

• 2 ports USB 3.2 (Gen 2 ?)
• 2 ports USB 2.0
• 2 ports Thunderbolt 4
• 1 lecteur de carte SD
• 1 sortie HDMI compatible 8K
• 2 ports réseau 10 Gb/s

Le modèle Pro dispose en plus d’un port OCuLink (connexion conçue pour des périphériques PCIe externes), permettant de connecter une carte graphique externe, un atout pour les applications IA gourmandes en ressources.

De l’IA a tous les étages

UGREEN introduit avec ces nouveaux NAS son propre LLM (Large Language Model), baptisé AI Chat. Cette IA est capable de générer des réponses personnalisées à partir des documents stockés localement, tout en pouvant s’appuyer sur Internet pour enrichir ses réponses. Elle se présente comme un assistant polyvalent : recherche d’informations, création de contenus, assistance à la planification, etc.

Les fonctionnalités IA proposées en plus sont :

• Magic Box : des scénarios prédéfinis pour automatiser des tâches, comme la planification de voyages ou la rédaction de publications sociales.
• Smart Meeting Summarization : résumé automatique des réunions à partir de fichiers audio stockés localement, avec confidentialité garantie.
• Smart Tags : étiquetage intelligent des fichiers selon leur contenu, pour une organisation plus efficace.
• Smart Image Recognition : reconnaissance d’objets, de visages, d’animaux et de texte dans les images.
• Find Photos Faster : recherche d’images par description naturelle.
• AI Search : moteur de recherche intelligent comprenant le contexte et l’intention de vos requêtes pour des résultats plus pertinents.

Toutes ces fonctionnalités s’ajoutent naturellement aux usages standards d’un NAS, ainsi qu’aux possibilités offertes par UGOS, le système développé par UGREEN. À noter que le Forum des NAS dispose d’une section dédiée aux NAS UGREEN, animée par la plus grande communauté francophone sur le sujet.

En synthèse

Avec les iDX6011 et iDX6011 Pro, UGREEN confirme son ambition de s’imposer sur le marché du NAS grand public et professionnel, en misant sur la puissance et l’intelligence artificielle. Les précommandes sont déjà ouvertes, avec des réductions allant de 700 à 1040 $ sur le prix de lancement. La production en série est annoncée pour le mois d’août, mais aucune date précise de disponibilité n’a encore été communiquée. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de pré-commande…

En tout cas, UGREEN continue de surprendre. Et ce n’est, visiblement, que le début.

Depuis plusieurs années, Synology explore l’intégration de l’intelligence artificielle pour améliorer son service client. Si le fabricant reste discret sur ses outils internes, William Eudes (Technical Support Manager de Synology France) nous a donné un aperçu de SynoGPT, une solution de support assistée par IA utilisée exclusivement en interne…

Une IA en soutien du support, pas un remplaçant

SynoGPT est un outil basé sur les technologies de RAG (Retrieval-Augmented Generation), mêlant génération de texte et recherche dans une base documentaire. Il est utilisé depuis 2 à 3 ans en interne par le support technique de Synology, avec une montée en puissance significative depuis début 2024.

L’outil ne se connecte pas directement aux données des utilisateurs, mais repose sur une base de connaissances support (interne et publique) ainsi qu’un historique des tickets traités par le passé. La finalité est claire : proposer une réponse fiable et rapide aux demandes basiques de niveau 0.

« L’IA ne remplace pas le support, elle l’accompagne », insiste William Eudes.

Niveau 0 : l’IA prend le relais en autonomie

En moyenne, 2 000 tickets sont reçus chaque mois par le support Synology France. Environ un quart de ces tickets (de niveau 0, les demandes simples) sont aujourd’hui pris en charge par SynoGPT. Si un ticket n’est pas pris en charge par un technicien au bout de 30 minutes, l’IA envoie une réponse automatiquement, ce qui est particulièrement utile en dehors des heures ouvrées.

Depuis septembre 2024, l’envoi des réponses est automatisé après validation des suggestions de l’IA. Cela signifie que les réponses proposées par l’IA sont jugées assez fiables pour être envoyées sans relecture systématique, tout en étant toujours disponibles en interne pour évaluation.

Résultat : 60 % des clients ne rouvrent pas leur ticket après une réponse de SynoGPT, un signe fort de la pertinence de l’outil.

Si le client répond au ticket, c’est un humain qui prend la suite… en aucun cas l’IA.

Notée presque comme un humain

Chaque réponse fait l’objet d’un questionnaire de satisfaction. Selon Synology « Les réponses générées par notre IA atteignent également un niveau très proche des performances humaines, ce qui démontre l’efficacité de cette technologie en complément de notre expertise ».

En parallèle, les techniciens notent également la qualité des réponses IA une fois le ticket clôturé. Ce double mécanisme d’évaluation permet à Synology d’améliorer continuellement la pertinence des réponses générées par SynoGPT.

Synology AI Console débarque sur les NAS

Pas pour les clients entreprise

SynoGPT est actuellement réservé aux utilisateurs particuliers et petites structures. Les clients professionnels et grands comptes continuent de bénéficier d’un accompagnement humain complet, notamment pour les projets complexes, comme la migration d’unités de stockage – un service qui reste gratuit chez Synology.

Mon retour d’expérience

J’ai personnellement eu recours au support de Synology un dimanche, en ouvrant un ticket pour un problème technique. 30 minutes plus tard, je recevais une réponse (clairement identifiée comme générée par l’IA). À ma grande surprise, les 5 pistes proposées étaient toutes cohérentes et bien ciblées.

Dans mon cas, le problème venait finalement d’une défaillance matérielle, prise en charge dans le cadre de la garantie. Mais je dois reconnaître que l’IA a su m’aiguiller efficacement. Elle aurait probablement permis de résoudre le souci…

C’est la pertinence de la réponse, combinée au fait qu’elle provenait clairement d’une IA, qui a éveillé ma curiosité et m’a donné envie d’en savoir plus… jusqu’à provoquer ce rendez-vous avec William.

En synthèse

Avec SynoGPT, Synology montre qu’il est possible d’intégrer l’IA dans un processus de support sans déshumaniser la relation client. Loin de remplacer les équipes, l’outil automatise le traitement des demandes simples pour mieux recentrer les techniciens sur les cas complexes.

Et pour l’avoir testé moi-même, je peux confirmer : réactivité, pertinence et clarté sont bien au rendez-vous. Une belle démonstration d’une IA réellement utile…

Asustor est un des leaders dans le domaine des NAS. Il propose de nombreux outils afin de protéger efficacement vos données. Entre documents importants, souvenirs précieux et fichiers multimédias, une sauvegarde efficace des données est cruciale. Aujourd’hui, nous vous proposons de (re)découvrir la fonction MyArchive d’Asustor, qui permet d’utiliser un disque dur (ou SSD) comme archive de stockage amovible. Explications…

MyArchive par ASUSTOR

MyArchive est une fonctionnalité unique dans les NAS Asustor. Elle permet de transformer un disque dur en archive de stockage amovible. Pour faire simple, MyArchive permet d’insérer et de retirer un disque dur dans un NAS, à volonté. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour ceux qui ont besoin de stocker de grandes quantités de données sans devoir garder tous les disques en fonctionnement continu dans le NAS. MyArchive peut être utilisé pour la sauvegarde, l’archivage ou encore l’échange de données.

Atouts de MyArchive

MyArchive offre de nombreux avantages aux utilisateurs de NAS Asustor :

• Facilité d’utilisation : Insérez le disque dans un emplacement libre du NAS, il est immédiatement disponible en lecture et en écriture (sans redémarrage du NAS). Il prend en charge de nombreux systèmes de fichiers comme ext4 (avec ou sans chiffrement via clé USB), exFAT, NTFS, HFS+ et Btrfs (chiffrement comme pour l’ext4 et possibilité de faire des instantanés/snapshots). Pour rappel, l’exFAT est gratuit à partir d’ADM 4.0 ou versions ultérieures.
• Nombre de baies – 1 : Le nombre de disques possibles MyArchive est de nombre total de baies-1, le disque 1 étant réservé aux paramètres, aux applications et au stockage de données. Cela signifie que sur les modèles 4 baies (exemple : AS6704T), vous pouvez avoir 3 disques MyArchive simultanément. Pour les modèles à 10 baies (exemple : AS7110T), vous pouvez avoir jusqu’à 9 disques MyArchive montés simultanément.
• Performances lecture/écriture : MyArchive utilise un emplacement interne, ce qui permet d’exploiter au maximum la vitesse du disque.
• Chiffrement en option : Les données stockées via MyArchive peuvent être chiffrées (encryptées) en AES 256-bit, garantissant que seules les personnes autorisées pourront accéder aux informations sensibles (chiffrement disponible uniquement pour ext4 et Btrfs).
• Montage et démontage automatique : Si une sauvegarde est programmée avec MyArchive, le système peut monter automatiquement le disque dur, réduisant ainsi le risque de perte de données et facilitant la gestion des sauvegardes régulières.
• Consommation d’énergie optimisée : En retirant le disque non utilisé, MyArchive aide à réduire la consommation d’énergie du NAS, ce qui est à la fois économique et respectueux de l’environnement.

MyArchive offre une solution flexible pour la gestion des données, que ce soit pour réaliser des sauvegardes, des archives ou encore de l’échange de fichiers.

Cas d’usage

Vidéastes et photographes : Si vous manipulez de grandes quantités de données (photos, vidéos, musique), MyArchive vous permet de stocker vos projets terminés sur un disque dédié, libérant ainsi de l’espace dans le NAS.

Entreprises : MyArchive peut être utilisé pour archiver des données historiques ou rarement utilisées sur des disques dédiés, tout en conservant les disques principaux dans le NAS.

Particuliers : MyArchive offre la possibilité de stocker des collections de films, photos et musique sur des disques séparés. Chaque membre de la famille peut avoir son propre disque dur, facilement insérable dans le NAS pour accéder à ses fichiers personnels.

Pour transférer une grande quantité de données depuis un NAS Asustor vers un ordinateur (hors réseau) ou un autre NAS, vous pouvez utiliser MyArchive pour copier les fichiers sur un disque. Une fois l’opération terminée, retirez le disque et branchez-le directement sur un autre ordinateur pour un transfert ultra-rapide et sécurisé. Le disque et ses données seront accessibles depuis un ordinateur (Windows, macOS ou Linux) ou un autre NAS.

Conclusion

Avec MyArchive dans ses NAS, Asustor offre une solution redoutable dans la gestion des données. Que ce soit pour des besoins professionnels ou particuliers, MyArchive permet une gestion efficace, sécurisée et flexible des disques durs. Asustor continue de repousser les limites de ce que l’on peut attendre d’un NAS en répondant aux besoins des utilisateurs.

Pour en savoir plus sur MyArchive et les autres solutions proposées par Asustor, visitez leur site officiel.

Modèles compatibles : AS33 v2, AS40, 50, 51, 52, 53, 54, 61, 62, 63, 64, 70, Lockerstor, Lockerstor Gen2, Lockerstor Gen3, Lockerstor Pro.

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Synology vient d’annoncer leDS225+, le successeur du DS224+. Cette nouvelle version s’inscrit dans la stratégie de renouvellement de la gamme DSx25+, qui introduction enfin le 2,5 Gb/s. Toutefois, au-delà de cette amélioration réseau, les évolutions restent légères. Ce nouveau NAS justifie-t-il réellement un investissement ?

Synology DS225+ vs DS224+

Processeur et RAM = Même Combat

Les 2 NAS partagent la même architecture. Ils sont construits autour du processeur Quad Core Intel Celeron J4125 cadencé à 2,0 GHz (jusqu’à 2,7 GHz en mode Burst) et 2 Go de RAM DDR4 (non ECC), extensibles jusqu’à 6 Go.

Le processeur J4125 date un peu, mais il a fait ses preuves. Il présente l’avantage d’intégrer un iGPU (processeur graphique) Intel UHD Graphics 600, ce qui est important si vous souhaitez faire du transcodage vidéo matériel avec Plex ou Jellyfin…. On regrettera que Synology se cantonne à seulement 2 Go de mémoire vive par défaut en 2025.

Connectique

La seule vraie nouveauté de ce DS225+, c’est l’arrivée d’un port réseau 2,5 Gb/s, qui vient compléter le port 1 Gb/s déjà présent.

Cette évolution, longtemps réclamée par la communauté, permet de passer les 300 Mo/s sur un réseau compatible. Pour les transferts de gros volumes, c’est une amélioration qui se traduit par des gains de temps substantiels. C’est également particulièrement appréciable dans les environnements multi-utilisateurs.

Côté des ports USB, il n’y a aucun changement.

Politique de compatibilité plus stricte

Depuis la série DSx25+, Synology a durci sa politique de compatibilité matérielle, en particulier concernant les disques durs et SSD. Seuls les modèles estampillés Synology sont désormais officiellement supportés, excluant de fait des références pourtant bien établies sur le marché, comme les Seagate IronWolf ou les WD Red. Cette stratégie traduit une volonté claire de contrôler l’ensemble de l’écosystème afin d’optimiser les performances et la fiabilité de ses produits.

Tableau comparatif DS225+ vs DS224+

Faut-il passer au DS225+ ?

Le Synology DS225+ s’inscrit davantage dans une logique de rafraîchissement que d’une véritable révolution. L’ajout du port 2,5 Gb/s est une bonne nouvelle, qui répond aux attentes des utilisateurs.

Si vous possédez déjà un DS224+, la migration ne se justifie que dans des scénarios très spécifiques (besoin absolu de débits réseau supérieurs). Pour les nouveaux acquéreurs, le choix dépendra essentiellement de leur approche vis-à-vis de la politique de disques certifiés.

Bonjour à tous,

J’espère que vous allez bien. L’été est enfin là, et avec lui une météo plus clémente qui remonte le moral. Il flotte comme un petit air de vacances…

Ces derniers jours, j’ai reçu plusieurs critiques concernant certains de mes articles, notamment ceux portant sur les nouveautés Synology. On m’a reproché d’être trop sévère à l’égard des choix du fabricant. Je tiens à clarifier les choses : il ne s’agit en aucun cas de faire du Synology bashing. Ce n’a jamais été le cas et ce n’est certainement pas dans mes intentions aujourd’hui. L’actualité du moment tourne beaucoup autour des modèles DSx25+, ce qui est logique puisque Synology procède à un renouvellement de sa gamme. C’était la même chose avec les DSx23+ précédemment. Mes intentions restent inchangées : relater les faits et être objectif. Il semble que cela ne plaise pas à tout le monde. Dans une période aussi mouvante, je reste convaincu qu’il est essentiel de maintenir une ligne éditoriale stable et de ne pas céder aux pressions extérieures. Un grand merci, d’ailleurs, à la majorité d’entre vous qui m’ont soutenu et ont souligné l’importance de cette constance.

Comme chaque année, je vous invite à porter une attention particulière à vos NAS et supports de stockage (SSD et HDD). Même s’ils sont conçus pour fonctionner à des températures relativement élevées, il est crucial de les surveiller durant les épisodes de fortes chaleurs. Veillez à ce que la température de vos disques ne dépasse pas les 60°C. Ils peuvent certes tolérer davantage, mais cela accélère leur usure. N’oubliez pas non plus de dépoussiérer régulièrement votre NAS : un geste simple, mais souvent négligé.

Protéger votre NAS en période de forte chaleur

Du côté des séries TV, j’ai terminé la dernière saison de Slow Horse qui est toujours aussi excellente. Par contre, j’ai moins aimé Ginny & Georgia.

Je vous laisse et vous souhaite une bonne semaine,
FX

Synology officialise le DS725+, successeur direct du DS723+. Ce NAS 2 baies vient compléter la nouvelle gamme DSx25+, aux côtés du DS225+ présenté récemment. Malgré un air de déjà-vu, le DS725+ intègre quelques ajustements clés. Regardons. de plus près…

DS725+ : évolution en douceur du DS723+

Le DS725+ conserve la philosophie du DS723+ : un NAS compact, évolutif et taillé pour les utilisateurs exigeants à la recherche de performances et de flexibilité. Il dispose de 2 emplacements en façade et il est possible de lui en ajouter 5 supplémentaires via l’ajout d’une unité d’extension DX525. Le DS725+ possède également 2 emplacements NVMe pour des SSD.

Sous le capot, on retrouve le même processeur dual-core AMD Ryzen R1600 cadencée à 2,6 GHz (mode boost à 3,1 GHz). Aucun changement ici : Synology mise encore sur ce processeur récent et efficace, notamment pour les usages orientés virtualisation, chiffrement ou services cloud. La mémoire vive reste également identique avec 2 Go de RAM DDR4 ECC (extensibles jusqu’à 32 Go). Un vrai plus pour les utilisateurs avancés…

Connectique : (enfin) du 2,5 Gb/s

La grande nouveauté, c’est la connectique réseau. Le DS725+ abandonne enfin les 2 ports 1 GbE au profit de 1 port 2,5 GbE et 1 port 1 GbE (comme le DS225+). Une amélioration logique, voire attendue, face à une concurrence qui propose du multi-Gig depuis plusieurs générations. Le NAS dispose également de 1 port USB 3.0  en façade et 1 port USB-C réservé à l’usage exclusif du DX525.

Compatibilité des disques : toujours verrouillée

Comme pour les autres modèles de la série DSx25+, Synology maintient sa politique de compatibilité stricte. Officiellement, seuls les disques Synology sont supportés sur le DS725+ (pour l’instant ?).

Prix et disponibilité

Le Synology DS725+ se présente comme une évolution très mesurée du DS723+. Le nouveau NAS devrait arriver prochainement. Le prix n’a pas encore été communiqué.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de Synology…

Synology vient d’annoncer l’arrivée prochaine du DS225+. Ce nouveau NAS vient remplacer le DS224+ et compléter la série DSx25+ (il ne manque désormais plus que le DS725+). Jetons un œil à ce nouveau modèle pour voir ce qu’il apporte réellement par rapport à son prédécesseur à deux baies.

Synology DS225+, un air de déjà-vu

Le DS225+ succède directement au DS224+. Et comme on le constate rapidement, les différences entre les deux modèles sont minimes. À noter d’emblée : aucun emplacement NVMe n’est présent sur ce modèle.

Ce NAS à deux baies peut accueillir des disques durs ou SSD. Il est équipé d’un processeur quad-core Intel Celeron J4125 cadencé à 2 GHz (jusqu’à 2,7 GHz en mode Burst) et dispose de 2 Go de RAM DDR4 (non ECC), extensibles jusqu’à 6 Go. Il s’agit exactement de la même architecture que celle du DS224+.

Même s’il est fiable, ce processeur ne brille pas par ses performances. Selon PassMark, il obtient un score modeste de 2939 points. Rien d’étonnant, il s’agit d’un modèle sorti en 2019, qui commence sérieusement à accuser son âge.

Connectique : un pas en avant

La seule vraie nouveauté de ce DS225+, c’est l’ajout d’un port RJ45 2,5 Gb/s, qui vient compléter le port Gigabit Ethernet déjà présent. C’est une avancée bienvenue, mais tardive, surtout face à une concurrence qui propose du multi-Gig depuis plusieurs années.

On retrouve également 2 ports USB 3.0, dont un en façade.

Politique de compatibilité restrictive

Depuis la série DSx25+, Synology a renforcé sa politique de compatibilité matérielle, notamment celle pour les disques. Aujourd’hui, seuls les modèles estampillés Synology sont officiellement supportés. En pratique, cela exclut des références bien établies sur le marché des NAS, comme les Seagate IronWolf ou les WD Red.

Espérons que cette politique évoluera avec le temps pour réintégrer davantage de modèles tiers, sans compromis sur la stabilité.

Prix et disponibilité

Le Synology DS225+ vient tout juste d’être annoncé. Il faudra attendre encore quelques jours afin de le voir apparaitre dans les boutiques en France. Son prix n’a pas encore été dévoilé.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle…

Synology poursuit sa montée en puissance avec la sortie de Synology Office 3.7 Bêta. Cette nouvelle version intègre pour la première fois une couche d’intelligence artificielle. Disponible pour les NAS sous DSM 7.2.2, cette mise à jour s’intègre à Synology AI Console 1.1 et étend les capacités IA de la suite Office et de MailPlus.

IA et Synology Office

Synology Office 3.7 Bêta intègre un assistant IA conçu pour enrichir les 3 applications clés de la suite bureautique :

• Documents : relecture intelligente, correction stylistique, traduction de fichiers entiers, génération de contenu contextuel à partir de documents existants. Une icône flottante permet d’accéder rapidement à des actions, comme la reformulation ou la traduction de paragraphes.
• Tableurs : assistance à la création de fonctions, explication de formules en temps réel, aperçu contextuel, prise en charge du RTL (Right-To-Left), recherche dans les onglets masqués, filtrage amélioré pour les cellules fusionnées.
• Slides : relecture, reformulation, traduction intégrale, zoom dans le volet de prévisualisation, déplacement simplifié des commentaires.

Tout n’est pas parfait, mais l’intégration est prometteuse… il faut bien l’avouer. Attention, Synology prévient qu’après l’installation de cette version Bêta, vous ne pourrez pas revenir à une version officielle antérieure.

Limitations

Comme précisé par Synology, l’assistant IA ne fonctionne pas en local. Il nécessite un compte payant chez un fournisseur d’IA tiers. Aussi, les données traitées sont envoyées dans le Cloud, ce qui peut soulever des questions légitimes en matière de confidentialité et de sécurité des données.

Aussi, vous l’aurez certainement compris, l’IA dans Synology Office 3.7 fonctionne avec Synology AI Console. Cette application est également disponible en Bêta depuis le Centre de paquets.

En synthèse

Synology Office 3.7 Bêta marque un tournant : la bureautique sur NAS devient proactive et contextuelle grâce à l’intelligence artificielle. Si certaines fonctions restent à peaufiner, l’apport de l’IA est concret. Toutefois, l’accès à ces fonctionnalités suppose plusieurs conditions : utilisation d’un NAS compatible, installation de l’AI Console et ajout d’au moins un fournisseur de services IA externe (Amazon Bedrock, Azure OpenAI, Baidu AI Cloud, Google AI Studio, Google Vertex AI, OpenAI). Synology ne propose pas de moteur IA intégré.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du journal des modifications de cette Bêta.

QNAP dispose de l’un des catalogues les plus fournis du marché en matière de solutions de stockage en réseau. Avec plus de 200 références dédiées exclusivement aux NAS, le fabricant taïwanais répond à un large éventail de besoins, des particuliers exigeants aux professionnels. Aujourd’hui, nous testons le QNAP TS-432X, un NAS économique doté de 4 baies et d’un port 10 GbE, conçu selon le fabricant pour accélérer les charges de travail. Découvrons-le en détail…

Test QNAP TS-432X

La série TS-x32x de QNAP est atypique à bien des égards. Comme vous allez pouvoir le constater avec le TS-432X, le fabricant a réussi un tour de force en y mettant un processeur ARM, de la RAM extensible et du Mult-Gig (10 GbE et 2,5). Une configuration rare dans cette gamme de prix.

Contenu de la boîte

À l’ouverture de l’emballage, on retrouve :

• Le TS-432X en lui-même ;
• 1 câble réseau RJ45 Cat.5e ;
• L’alimentation externe et son câble ;
• Des vis pour les SSD ;
• Un guide de démarrage rapide ;
• Un livret sur la garantie/conformité.

QNAP fait un effort louable pour limiter l’usage de plastique dans ses emballages. Une initiative bienvenue, surtout à l’échelle d’un fabricant qui commercialise plusieurs milliers d’unités par an.

Construction du NAS et design

Le design du TS-432X est assez classique, sobre et fonctionnel. Nous sommes ici sur un boîtier compact en plastique noir avec une petite touche de couleur sur le côté. Il affiche sur la balance 1,9 kg à vide et mesure 165 × 170 × 226,5 mm (H x L x P). À l’arrière, on retrouve un large ventilateur de 120 mm, assurant une bonne circulation de l’air dans le boitier.

Installation du NAS

L’installation des disques durs ne nécessite aucun outil, mais le montage des SSD SATA demande un tournevis. QNAP ne fait pas évoluer ce point, mais l’installation reste simple et rapide.

Côté compatibilité, QNAP prend en charge un large éventail de disques HDD et SSD, aussi bien pour les usages grand public que professionnel. Cependant, tous les modèles ne sont pas certifiés compatibles. Par exemple, les WD Blue et les Seagate Barracuda ne figurent pas sur la liste officielle. Ces modèles ne sont pas conçus pour une utilisation continue dans un NAS et les retours utilisateurs sont souvent négatifs.

Notre recommandation : privilégiez les disques conçus pour les NAS (WD Red, Seagate IronWolf, Toshiba N300…), qui offrent des performances et une fiabilité optimales.

Connectique

Le NAS dispose des interfaces de connexion suivantes :

• 2 ports USB 3.0 Type-A (dont 1 à l’avant) ;
• 1 port réseau 10 Gb/s SFP+ ;
• 2 ports réseau 2,5 Gb/s RJ45.

Un emplacement PCIe Gen 3 x4 est également disponible, permettant d’ajouter des SSD M.2, des ports réseau supplémentaires ou encore des interfaces USB.

Intérieur du TS-432X

Le TS-432X embarque un processeur Quad Core AnnapurnaLabs Alpine AL524 cadencé à 2,0 GHz. Il est épaulé par 4 Go de RAM DDR4, extensible jusqu’à 16 Go. Il est regrettable de constater qu’en 2025, on retrouve encore des NAS destinés aux professionnels avec seulement 4 Go. Dommage également que la carte mère ne dispose que d’un seul slot mémoire.

QTS 5.2

Le NAS est livré avec QTS 5.2, la dernière version du système QNAP. Une version 6.0 est attendue prochainement, mais elle ne devrait pas arriver en version finale avant la fin de l’année.

L’interface est complète, performante, mais peut paraître moins intuitive que DSM de Synology. En revanche, la richesse fonctionnelle est au rendez-vous, les applications sont nombreuses et le catalogue d’applications MyQNAP propose près de 750 applications supplémentaires.

Performances du TS-432X

Dans la première partie des tests, nous allons évaluer les performances des transferts à travers un réseau 10 Gb/s (entre le NAS et des ordinateurs). Ensuite, nous regarderons les capacités du processeur, en analysant ses performances gloables… même si ce NAS ne devrait pas offrir de grandes surprises.

Vitesses dans les transferts

Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un protocole de tests rigoureux fournissant des données fiables et comparables avec les performances des autres NAS. Pour cela, nous utilisons 4 applications de mesure différentes (2 sous macOS et 2 sous Windows) et réalisons en plus des transferts de fichiers de tailles variées dans les deux sens (NAS -> Ordinateur puis Ordinateur -> NAS) :

• Petites tailles : 100 fichiers de 500 Ko à 12 Mo (MP3, photos, documents Office)
• Tailles moyennes : 30 fichiers de 12 à 350 Mo (DivX, images RAW, archives ZIP)
• Fichiers volumineux : 10 fichiers avec une taille comprise entre 4 et 10 Go (MKV, ISO)

À la suite de ces tests, une moyenne des transferts est calculée et nous la représentons sous forme de graphiques exprimée en mégaoctets par seconde (Mo/s). Plus le nombre est élevé, plus le NAS est rapide. Pour notre évaluation du TS-432X, nous avons configuré un premier volume avec 2 SSD SATA en RAID 0, puis en RAID 0 avec le chiffrement des données. Nous continuerons avec 3 SSD SATA en RAID 5. Enfin, nous finirons avec le RAID 0 et 1 câble réseau 10 Gb/s.

RAID 0

En RAID 0, nous profitons pleinement des performances avec 2 SSD combinés. Comme vous pouvez le constater, si les performances sont bonnes en lecture… ce n’est pas la même en écriture. Bien sûr, il s’agit ici d’une moyenne et nous avons pu atteindre 1110 Mo/s en lecture… mais nous n’avons jamais dépassé les 650 Mo/s.

RAID 0 avec chiffrement activé

Avec le chiffrement du volume, nous avons des performances en lecture toujours très honorables. En écriture, les performances chutent sous la barre des 400 Mo/s.

RAID 5

En RAID 5, les performances en lecture restent très bonnes… sensiblement la même chose qu’en RAID 0. En écriture, c’est honorable, mais on ne passe pas les 500 Mo/s.

Performances générales

Le processeur ARM AL524 est suffisamment performant pour un usage intensif en stockage, sauvegarde ou conteneurisation (Docker). En revanche, il ne permet pas le transcodage de vidéo Ultra HD/4K, ni l’exécution de machines virtuelles. Ce n’est tout simplement pas son objectif.

Consommation électrique et nuisance sonore

Le TS-432X dispose d’un seul ventilateur de 120 mm, relativement silencieux. En fonctionnement normal avec 3 SSD, la consommation varie entre 18 et 20 W. En cas de forte charge (transferts chiffrés), elle monte à environ 30 W, ce qui reste très raisonnable.

Synology franchit une nouvelle étape dans la gestion des données personnelles avec le lancement de BeeDrive 2.0, désormais en version bêta sur macOS. Cette mise à jour majeure introduit « Deep Search », un moteur de recherche intelligent fonctionnant entièrement en local, sans connexion Internet ni transfert vers le Cloud. Une avancée intéressante pour les utilisateurs soucieux de leur vie privée et de l’efficacité de leurs recherches…

Synology Deep Search

Avec Deep Search, Synology intègre des capacités d’intelligence artificielle directement dans son dispositif de stockage BeeDrive. Ce moteur permet d’effectuer des recherches avancées en langage naturel sur l’ensemble des fichiers stockés, qu’il s’agisse de documents ou d’images. Grâce à la reconnaissance optique de caractères (OCR), il est possible de retrouver des textes présents dans des images ou des documents scannés. De plus, l’IA génère des descriptions d’images basées sur les scènes, objets ou thèmes, facilitant ainsi la recherche de photos à partir de requêtes telles que « lever de soleil à la plage ».

L’ensemble du processus d’indexation et de recherche s’effectue localement sur l’ordinateur de l’utilisateur, garantissant ainsi la confidentialité des données. Cette approche « local first » répond aux préoccupations croissantes concernant la protection de la vie privée et l’utilisation des données personnelles.

Compatibilité et exigences techniques

La version bêta de BeeDrive 2.0 est actuellement disponible pour les utilisateurs de macOS 15 ou supérieur, équipés de puces Apple Silicon et disposant d’au moins 16 Go de RAM. La prise en charge de Windows est prévue ultérieurement. Le moteur Deep Search prend en charge plusieurs formats de fichiers : PDF, DOCX, PPTX, JPG, PNG, HEIC et certains fichiers RAW. Il est également capable de gérer des fichiers dans différentes langues, dont le français, l’anglais, l’allemand et le japonais.

Une solution de stockage polyvalente

Au-delà de ses nouvelles capacités de recherche, BeeDrive reste un dispositif de stockage direct (DAS) performant, offrant jusqu’à 4 To de capacité via une connexion USB 3.2 Gen 2. Il permet la sauvegarde automatique des ordinateurs, le transfert de fichiers depuis les appareils mobiles (grâce à la fonction BeeDrop) et la synchronisation de dossiers. Sa conception compacte et légère en fait un outil idéal pour les professionnels en déplacement ou les particuliers souhaitant sécuriser leurs données sans dépendre du Cloud.

Une stratégie tournée vers l’IA

Le lancement de Deep Search s’inscrit dans une stratégie plus large de Synology visant à intégrer l’intelligence artificielle dans ses produits. Après l’introduction de l’AI Console pour DSM & MailPlus et l’annonce d’améliorations à venir pour la suite Office, BeeDrive devient le dernier produit en date à bénéficier de ces avancées technologiques. Cette orientation vers l’IA démontre la volonté de Synology de rester à la pointe de l’innovation tout en répondant aux besoins croissants de ses utilisateurs en matière de gestion intelligente et sécurisée des données.

En proposant une solution alliant performance, confidentialité et intelligence, Synology confirme sa position de leader sur le marché du stockage personnel et professionnel. Avec BeeDrive 2.0, l’entreprise offre une réponse concrète aux défis posés par la gestion croissante des données numériques. Si seulement le Deep Search pouvait arriver sur nos NAS…

Alors que les SSD dominent le marché en matière de performance, Seagate continue de miser sur les disques durs mécaniques pour le stockage à froid dans les centres de données. Le constructeur américain vient d’annoncer la livraison des premiers modèles de 40 To, posant les premières briques de sa feuille de route vers 50 To à l’horizon 2028…

Seagate 40 To

Le nouveau EXOS M 40 To repose sur la plateforme Mozaic 4+, évolution du Mozaic 4. Il intègre la technologie HAMR (Heat-Assisted Magnetic Recording), qui consiste à chauffer localement les plateaux à l’aide d’un laser pour augmenter la densité de stockage tout en assurant la stabilité des données. Ce disque regroupe 10 plateaux de 4 To chacun, dans un format 3,5 pouces standard, illustrant la volonté de Seagate de repousser les limites physiques sans bouleverser les formats actuels.

Jolie prouesse, mais quelques retards

En mars 2021, Seagate nous dévoilait sa feuille de route ambitieuse. À l’époque, il annonçait l’arrivée des disques 30 To pour 2023, 40 To pour fin 2024 ou début 2025, 50 To pour 2026… pour atteindre 100 To en 2030. Aujourd’hui, ce planning a été ajusté. L’entreprise ambitionne de proposer un disque de 44 To d’ici 2027, puis 50 To en 2028.

Ce décalage s’explique par la complexité technologique du HAMR, qui allonge les cycles de qualification et de production.

Marché de la très haute densité

À ce jour, le HAMR est la seule technologie industrielle capable de dépasser la barre des 40 To. Les concurrents explorent d’autres pistes :

• Western Digital mise sur des solutions hybrides comme OptiNAND ou ePMR ;
• Toshiba privilégie le MAMR (Microwave-Assisted Magnetic Recording).

Pour Seagate, ce choix technologique vise un marché spécifique : les fournisseurs de services Cloud, les DataCenters à grande échelle et les infrastructures AI/Big Data, où les volumes colossaux importent plus que la vitesse d’accès.

En synthèse

En livrant ses premiers disques durs de 40 To, Seagate pose la première pierre d’une ère où la densité prime sur la vitesse. Si l’arrivée sur le marché grand public est encore lointaine, l’enjeu stratégique est clair : consolider sa position dans le stockage d’infrastructure et ouvrir la voie à des capacités toujours plus élevées.

Prochaine étape ? Une industrialisation en 2026, suivie d’un passage à 50 To en 2028. Une course où la prudence technique rime avec ambition.

source

Synology vient d’officialiser leDS425+, le successeur du DS423+. Cette nouvelle itération s’inscrit dans la stratégie de renouvellement de la gamme DSx25+, marquée par l’introduction tant attendue du 2,5 Gb/s. Cependant, au-delà de cette amélioration réseau, les évolutions restent modestes. Ce nouveau venu justifie-t-il réellement un investissement ?

Synology DS425+ vs DS423+

Processeur : Même Combat

Les 2 NAS partagent rigoureusement la même architecture. C’est le processeur Quad-Core Intel Celeron J4125 cadencé à 2,0 GHz (boost à 2,7 GHz) qui équipe aussi bien le DS425+ que le DS423+. Ce choix peut surprendre dans un contexte où la concurrence mise sur des puces plus récentes.

Ce processeur J4125 date un peu, mais il a fait ses preuves. Il présente aussi l’avantage d’intégrer un iGPU (processeur graphique) Intel UHD Graphics 600, une caractéristique importante pour les utilisateurs souhaitant faire du transcodage vidéo matériel avec Plex ou Jellyfin… ce qui n’est pas possible avec les processeurs AMD Ryzen Embedded des autres modèles DSx25+

Mémoire : Configuration inchangée

Du côté de la mémoire vive, la configuration demeure strictement identique. Chaque modèle embarque 2 Go de RAM DDR4 non-ECC soudée sur la carte mère, avec un slot d’extension permettant d’atteindre un maximum de 6 Go. Si cela reste suffisant pour les usages classiques, cette configuration peut rapidement montrer ses limites dans des scénarios plus exigeants : machines virtuelles, conteneurs Docker, nombreux flux de vidéosurveillance simultanés, etc.

Connectique

La principale nouveauté du DS425+ réside dans sa connectique réseau modernisée. Là où le DS423+ propose 2 ports RJ45 1 Gb/s, le DS425+ introduit un port 2,5 Gb/s accompagné d’un autre port 1 Gb/s.

Cette évolution, longtemps réclamée par la communauté, permet enfin d’exploiter pleinement les switchs 2,5 Gb/s ou supérieur qui se démocratisent dans tous les foyers. Pour les transferts de gros volumes ou la synchronisation Cloud, cette amélioration se traduit par des gains de temps substantiels, particulièrement appréciables dans les environnements multi-utilisateurs.

Politique de compatibilité plus stricte

À ce jour, seuls les disques Synology sont officiellement compatibles avec la série DSx25+, une politique qui risque d’alourdir le coût total de possession. Cette approche s’aligne sur celle observée précédemment, suggérant une stratégie globale de contrôle de l’écosystème.

Tableau comparatif DS425+ vs DS423+

Faut-il passer au DS425+ ?

Le Synology DS425+ s’inscrit davantage dans une logique de rafraîchissement que d’une véritable révolution technologique. L’ajout du port 2,5 Gb/s constitue indéniablement l’amélioration la plus significative, répondant enfin aux attentes des utilisateurs équipés d’infrastructures réseau modernes.

Si vous possédez déjà un DS423+, la migration ne se justifie que dans des scénarios très spécifiques (besoin absolu de débits réseau supérieurs). Pour les nouveaux acquéreurs, le choix dépendra essentiellement de leur approche vis-à-vis de la politique de disques certifiés.

Après plusieurs mois en bêta, ADM 5.0 est désormais officiellement disponible pour l’ensemble des NAS compatibles. Cette nouvelle version majeure du système d’Asustor introduit de profondes évolutions, tant sur le plan technique que fonctionnel. Voici ce qu’il faut retenir…

ADM 5.0 est disponible pour tous… ou presque

Lancée initialement en version bêta en février, ADM 5.0 sort enfin dans sa version stable. Ce n’est pas qu’une simple mise à jour cosmétique : Asustor a procédé à un grand nettoyage de printemps du système pour ses NAS : nouveau noyau Linux, refonte de composants clés, ajustements graphiques… tout y passe pour faire d’ADM 5.0 une base plus moderne, fiable et sécurisée.

Nouveautés

L’évolution la plus structurante d’ADM 5.0 réside dans l’adoption du noyau Linux 6.6 LTS. Cela permet à Asustor de proposer une compatibilité accrue avec le matériel récent, un niveau de sécurité élevé, tout en posant les bases pour les futures versions de l’OS.

Côté sécurité, ADM 5.0 renforce ses défenses avec plusieurs améliorations :

• ADM Defender (pare-feu intégré) a été amélioré ;
• OpenSSL et Samba sont mis à jour :
• Prise en charge des clés SSH pour les connexions chiffrées.

On notera également la mise à jour de plusieurs composants système : MariaDB, PHP, Python, Apache, etc. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le journal des modifications officiel.

Peaufinage de l’interface

Asustor ne s’est pas contenté de changer le moteur. L’interface utilisateur reçoit elle aussi quelques ajustements, notamment :

• Une barre d’outils personnalisable sur le bureau d’ADM ;
• L’éditeur de texte intégré débarque enfin (à télécharger depuis l’App Central) ;
• Des optimisations visuelles discrètes, mais bienvenues.

ADM 5.0 pour qui ?

La mise à jour vers ADM 5.0 est disponible dès maintenant via les paramètres système des NAS. Elle concerne tous les modèles récents, notamment les séries AS63, 64, Nimbustor, Nimbustor Gen2, Lockerstor, Lockerstor Gen2, Lockerstor Gen3, Lockerstor Pro, Flashstor et Flashstor Gen2.

Asustor précise que les « séries de NAS AS31, AS32, AS40, AS61 et AS62 ne recevront plus de mises à jour de fonctionnalités en raison de la récente cessation du support des fournisseurs pour les pilotes. ADM 4.3 sera la dernière version majeure de ces modèles. Seules les mises à jour de sécurité et les corrections de bugs critiques seront fournies ».

Précautions

Avant de vous lancer, il est recommandé de sauvegarder ses données. Aussi, nous vous recommandons de mettre à jour toutes les applications installées via App Central pour éviter les incompatibilités.

Attention : le retour à une version antérieure n’est pas possible après installation.

En synthèse

ADM 5.0 signe une évolution attendue et bienvenue pour les utilisateurs de NAS Asustor. En apportant un socle plus moderne, une meilleure sécurité et quelques raffinements ergonomiques, le fabricant montre qu’il continue à faire évoluer son écosystème avec sérieux. Un passage obligé pour qui souhaite tirer le meilleur de son NAS en 2025…

Actuellement, plusieurs modèles de NAS UGREEN bénéficient de promotions pouvant atteindre -20 %. Parmi eux, le UGREEN DXP2800 se distingue avec une belle remise qui le fait passer sous la barre des 280 €. Un tarif très attractif pour un NAS 2 baies aux caractéristiques solides…

UGREEN DXP2800 passe à 280€ : un NAS complet et performant

Le NAS UGREEN DXP2800 est un boitier de 2 baies accessible en façade et 2 emplacements pour des SSD NVME à l’intérieur.

Sous le capot

Il est animé par un processeur Quad Core Intel N100 cadencé à 2 GHz (mode Burst jusqu’à 3,4 GHz) et épaulé par 8 Go de RAM DDR5 (extensible jusqu’à 16 Go). Il s’agit d’une configuration relativement musclée, qu’on rêverait de voir chez d’autres fabricants…

Connectique

Le DXP2800 propose une connectique variée et bien pensée :

• 2 ports USB 3.2 Gen 2 à l’avant, dont un en USB-C
• 1 port USB 3.0 à l’arrière
• 2 ports USB 2.0
• 1 sortie HDMI 2.0
• 1 port Ethernet 2,5 Gb/s

En résumé : tout ce qu’on attend d’un NAS moderne, à ce niveau de tarif.

UGOS, le système maison

Au-delà du matériel, les NAS UGREEN tournent sous UGOS, le système développé par le fabricant. Ce dernier se révèle déjà très complet et bénéficie de mises à jour régulières. Cependant, il s’adresse davantage à un public averti : beaucoup de fonctionnalités sont basées sur Docker, ce qui peut nécessiter quelques connaissances techniques.

Bonne nouvelle néanmoins : UGREEN permet d’installer un système d’exploitation alternatif, comme Unraid, OpenMediaVault (OMV) ou TrueNAS.

Avis – UGREEN DXP4800 Plus : une alternative aux NAS classiques ?

Excellent rapport qualité/prix

Les retours utilisateurs sont unanimes : UGREEN offre un excellent rapport qualité/prix dans l’univers des NAS. Et avec la promotion actuelle, le DXP2800 s’impose comme une alternative sérieuse aux modèles plus chers.

Si vous souhaitez vous lancer dans l’univers des NAS sans exploser votre budget, ce modèle à 280 € est une excellente porte d’entrée.

Le modèle 4 baies, le DXP2800 avec 4 emplacements) DXP4800 est à 444,12€

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Lors du Computex 2025 à Taipei, plusieurs annonces importantes ont été faites dans l’univers des NAS avec  Synology, QNAP et ASUSTOR. Ces 3 fabricants taiwanais ont présenté des solutions allant du NAS domestique aux serveurs de stockage pour les entreprises avec des avancées sur les performances et l’intégration de l’intelligence artificielle.

Synology : Stockage NVMe enterprise et la nouvelle Série DS+

PAS7700 : Un PAS décisif vers le stockage Flash Enterprise

Synology passe à la vitesse supérieure avec le lancement de sa gamme Parallel Active Station (PAS), inaugurée par le modèle PAS7700. Ce système 4U en cluster dual-node, entièrement NVMe, marque un tournant dans la stratégie de la marque vers les solutions de stockage hautes performances pour l’entreprise.

Le PAS7700 affiche des performances impressionnantes annoncées : jusqu’à 2 millions d’IOPS en lecture aléatoire 4K et 30 Go/s en lecture séquentielle 64 KB. Chaque nœud embarque 24 emplacements pour les nouveaux SSD U.3 NVMe conçus en interne par Synology, une première pour le constructeur. L’unité peut être étendue via le PAX224, pour atteindre jusqu’à 8 Po de capacité logique, grâce à une technologie de réduction de données intégrée affichant un ratio moyen de 5:1.

Renouvellement de la série DS+ avec du 2,5 GbE

Synology a également dévoilé 6 nouveaux modèles de sa série DSx25+, incluant les DS225+, DS425+, DS725+, DS925+, DS1525+ et DS1825+. La principale nouveauté réside dans l’arrivé du port réseau 2,5 Gb/s sur l’ensemble de la gamme, répondant enfin aux attentes des utilisateurs.

À noter qu’il se murmure que Synology sortirait ses propres switchs (estampillés Synology) d’ici la fin de l’année.

Politique controversée des disques certifiés

Une décision qui fait débat concerne la nouvelle politique de Synology imposant l’utilisation de disques testés et validés par ses soins. Ivan Lebowski, Sales Team Leader France et Afrique de Synology, justifie cette approche : « nous voyons trop d’utilisateurs venir vers nous parce qu’ils rencontrent des problèmes avec des disques pour lesquels nous ne pouvons pas leur apporter de support ».

QNAP : innovation autour de l’IA et du stockage évolutif

QuTS Mega et stockage à l’échelle du PétaOctet

QNAP a impressionné avec QuTS Mega, son système d’exploitation NAS évolutif (scale-out) conçu pour les déploiements haute capacité. Cette architecture permet à plusieurs nœuds NAS de fonctionner dans un environnement clusterisé unique, supportant une mise à l’échelle linéaire de la capacité et des performances.

Le système supporte jusqu’à 96 nœuds avec une capacité totale utilisable pouvant atteindre 45 PétaOctets. QNAP a démontré cette technologie avec un boîtier JBOD de 60 baies compatibles SAS ou SATA, offrant un débit de 12 Gb/s par lien.

Solutions IA et connectivité Thunderbolt 5

On continue avec le TVS-AIh1688ATX. Il s’agit d’un NAS équipé d’un Intel Core Ultra (24 cœurs) accompagné d’unités de traitement neuronal (NPU 13 TOPS). Il est compatible Thunderbolt 5 (en option) destiné aux workflows de travail à destination des créatifs. Ce QNAP dispose de 2 ports USB 4 (par défaut) et 2 ports réseau 10 Gb/s.

QNAP a fait plusieurs démonstrations de la prochaine version de QSirch basée sur l’IA pour retrouver facilement des documents, pouvant également lire le contenu de ces derniers… tout en respectant la confidentialité. En effet, l’IA fonctionne en local et n’a pas besoin d’accès extérieur pour fonctionner.

Nouveaux modèles d’entrée de gamme

Les TS-262A et TS-462A renouvellent l’entrée de gamme avec un processeur Intel N5095 à 2,2 GHz (boost jusqu’à 2,9GHz), avec jusqu’à 16 Go de RAM DDR4 et avec 2 emplacements M.2 NVMe. On notera la présence de 2 ports USB 2.0, 2 ports USB 3.2 Gen 2, ainsi qu’un port 2,5 Gb/s. Ces modèles abandonnent le port HDMI et l’emplacement PCIe présents sur la génération précédente.

ASUSTOR : évolutions mesurées, mais ciblées

Lockerstor Gen2+ : Amélioration de la connectivité

Au Computex 2025, ASUSTOR a dévoilé des mises à jour ciblées de ses NAS, à commencer par le Lockerstor 6 Gen2+ (AS6706T). Ce modèle voit sa connectivité évoluer avec le remplacement des ports 2,5 GbE (rouges) par des ports 5 GbE (bleus), offrant une bande passante doublée tout en restant rétrocompatible avec les réseaux existants.

Solutions rackables professionnelles

Côté entreprises, ASUSTOR renforce sa présence sur le segment professionnel avec les Lockerstor 12R Pro Gen2, déclinés en formats 3U et 4U. Ces NAS rackables embarquent des processeurs AMD Ryzen 7 Pro, 16 Go de mémoire DDR5 ECC et 2 ports réseau 10 Gb/s, visant les infrastructures virtualisées ou les besoins en stockage à haute disponibilité.

En synthèse

Le Computex 2025 confirme la transformation du marché du NAS vers des solutions plus performantes et spécialisées. Synology mise sur le stockage flash enterprise et l’écosystème fermé, QNAP pousse l’innovation vers l’IA et le stockage évolutif, tandis qu’ASUSTOR se concentre sur l’amélioration ciblée de ses produits existants. Ces évolutions répondent aux besoins croissants en performances et en capacité des utilisateurs professionnels, tout en soulevant des questions sur l’ouverture des écosystèmes et la compatibilité des composants tiers.

Après le BeeDrive et BeeStation, Synology dévoile le BeeStation Plus, un boîtier de stockage réseau qui monte en gamme. Avec 8 To de stockage, un processeur Intel plus performant, 4 Go de RAM, cette nouvelle version a de quoi séduire. Mais est-ce suffisant pour justifier son prix ? Et surtout, à qui s’adresse vraiment ce produit ?

Retour sur la gamme BeeStation

Avant d’entrer dans le détail de cette version « Plus », rappelons rapidement ce qu’est BeeStation.

Synology est un acteur reconnu dans le monde du NAS depuis de nombreuses années. Son succès repose sur la fiabilité de ses produits et un écosystème logiciel robuste, basé sur DSM, une interface web riche en fonctionnalités : sauvegarde, partage, sécurité, streaming, collaboration, etc.

Mais l’univers du NAS reste trop souvent associé aux professionnels ou aux utilisateurs avancés. Pour élargir son public, Synology a lancé BeeStation : un NAS simplifié, prêt à l’emploi, avec un disque dur intégré et une interface allégée. Le but ? Proposer une solution de stockage cloud privé pour le grand public, sans les complexités d’un NAS traditionnel.

Synology ne mentionne jamais le terme « NAS » dans sa communication autour de BeeStation. L’objectif est clair : offrir une alternative simple aux solutions cloud comme Google Drive ou iCloud, sans les problèmes de confidentialité des données.

BeeStation Plus : une montée en gamme bien pensée

La BeeStation Plus reprend les bases du modèle précédent, mais les améliore significativement :

• Stockage intégré : 8 To en standard
• Processeur : Intel Celeron J4125 Quad-Core à 2,0 GHz (burst jusqu’à 2,7 GHz)
• Mémoire vive : 4 Go de RAM DDR4
• Connectique :
  • 1 port USB 3.0 Type-A
  • 1 port USB 3.0 Type-C
  • 1 port Ethernet RJ45 Gigabit (1 Gb/s)

L’autre nouveauté, c’est la prise en charge native de Plex, la célèbre application de streaming multimédia. De quoi transformer ce boîtier en serveur multimédia personnel, sans configuration complexe. Attention, afin de profiter pleinement de Plex et de l’accélération matérielle offerte par le BeeStation Plus, il faudra souscrire au Plex Pass.

Un produit simple, mais pas simpliste

Là où Synology continue de se démarquer, c’est dans sa gestion avancée des données, même sur un produit grand public. On retrouve des fonctionnalités rares chez la concurrence à ce niveau de gamme :

• Chiffrement AES-256 des données avant sauvegarde externe
• Sauvegarde centralisée de services cloud tiers (Google Drive, Dropbox, OneDrive, etc.)
• Accès distant sécurisé sans configuration réseau complexe

C’est ce genre de détails qui rend le produit intéressant pour des utilisateurs exigeants, sans les noyer dans des paramètres techniques.

Prix et disponibilité

La Synology BeeStation Plus (version 8 To) est disponible dès maintenant en commande, au prix public conseillé de 443,94 € TTC. Cela peut sembler un peu cher pour un produit aussi fermé, surtout comparé à un NAS classique, qui offre plus de flexibilité, d’évolutivité et souvent de meilleures performances.

BeeStation Plus semble être une solution idéale pour les utilisateurs à la recherche d’un stockage simple, prêt à l’emploi et sans configuration technique. Mais face à un NAS classique, le boiter apparaît comme une option trop fermée et peu évolutive, pour un prix assez important.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page dédié au BeeStation Plus…

TerraMaster continue de faire évoluer sa gamme de NAS avec l’annonce d’un nouveau modèle particulièrement intéressant : le F4 SSD. Derrière ce nom se cache un NAS full flash compact, équipé de 4 emplacements pour SSD NVMe, conçu pour répondre aux besoins en performance et en silence. Regardons de plus près ce nouveau produit…

TerraMaster F4 SSD

TerraMaster continue son chemin dans les NAS et nous annonce aujourd’hui l’arrivée prochaine d’un boitier pour le moins surprenant. Il s’agit d’un NAS  compact (138 x 60 x 140 mm) doté de 4 emplacements pour des SSD NVMe. Il est construit autour d’un processeur Quad Core Intel N95 capable d’atteindre 3,4 GHz et épaulé par 8 Go de RAM DDR5 (extensible jusqu’à 32 Go).

Ce processeur affiche un score PassMark de 5 358 points, ce qui le place au-dessus de nombreux modèles entrée/milieu de gamme. Il intègre également un iGPU utile pour le transcodage vidéo et un bloc d’accélération dédié aux charges de travail IA, notamment dans le traitement audio et vocal.

Positionnement dans la gamme TerraMaster

Le F4 SSD est une déclinaison du F8 SSD. Il séduira les utilisateurs à la recherche d’un NAS silencieux, rapide, et pensé pour un usage orienté SSD NVMe. TerraMaster le positionne bien sûr sur le stockage et la sauvegarde… mais aussi pour ses capacités multimédias.

TerraMaster met  en avant son silence. En marche, ce dernier n’émettrait pas que 19dB… Pour rappel, c’est le bruit du tic-tac d’une montre à 1 mètre. Un argument de poids pour une utilisation en environnement domestique ou dans un bureau silencieux. Pour vous rassurer, sachez que le NAS dispose d’un petit ventilateur au-dessous.

Test du TerraMaster F8 SSD Plus : un NAS full-flash performant

Connectique

Côté connectique, le F4 SSD ne déçoit pas. Il propose :

• 3 ports USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s (2 x Type-A + 1 x Type-C),

• 1 port HDMI 2.0b pour la sortie vidéo,

• 1 port Ethernet 5 Gb/s.

La présence d’un port réseau 5 Gb/s est à souligner : moins courant que le 2,5 Gb/s ou le 10 Gb/s. Il offre une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent un débit supérieur sans passer au très haut de gamme.

Prix et disponibilité

Le TerraMaster F4 SSD est déjà disponible sur le site officiel au tarif de 430 €. Une arrivée prochaine devrait suivre chez les revendeurs habituels.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du produit…