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Piratage de Viamedis et Almerys : déjà 217 000 usurpations d’identité recensées !

28 février 2024 à 16:16

Le piratage de Viamedis et Almerys est lourd de conséquences : moins d'un mois après ces deux incidents de sécurité, il y a déjà plus de 217 000 cas d'usurpations d'identité recensés ! Une donnée effrayante.

Rappel des faits

Le 1er février 2024, l'organisme de tiers-payant de santé Viamedis a subi une cyberattaque lors de laquelle les pirates sont parvenus à voler des documents et des informations au sujet des clients. Puis, quelques jours plus tard, c'est Almerys qui a subi le même sort.

En effet, le lundi 5 février 2024, un second organisme de tiers-payant de santé a subi une cyberattaque : Almerys. Les cybercriminels ont pu accéder au portail Almerys dédié aux professionnels de santé grâce à des identifiants et mots de passe de certains comptes de professionnels de santé clients d'Almerys.

Résultats, 33 millions de citoyens français sont plus ou moins impactés par ces incidents de sécurité, notamment, car parmi les clients de Viamedis et Almerys, il y a des mutuelles populaires.

Une vague d'usurpations d'identité

Les escrocs et les pirates sont bien décidés à tirer profit de ces incidents de sécurité. Pour eux, c'est une aubaine car il y a 33 millions de cibles potentielles... D'après l'outil de surveillance FranceVerif, ils sont déjà passés à l'action parce que dès le 16 février, il y avait déjà 96 000 usurpations d'identités recensées. Jour après jour, ce chiffre ne cesse d'augmenter. En date du 26 février 2024, FranceVerif recensait 217 000 usurpations.

En principe, ce chiffre devrait énormément augmenter dans les semaines et mois à venir puisque les enchères sont toujours en cours sur le Dark Web. Autrement dit, il reste toujours des données à vendredi. À ce sujet, FranceVerif précise : « Et nous ne sommes que sur la vente des données d’environ 300 000 personnes... il reste encore 32,7 millions de personnes dont les données n’ont pas encore été vendues. »

Dans le cas présent, l'usurpation d'identité est envisageable car les pirates disposent de presque toutes les informations nécessaires pour le faire : nom, prénom(s), date de naissance, rang de naissance, numéro de Sécurité sociale, nom de l'assureur santé et numéro de contrat de l'assureur. Tout dépend des contrôles effectués par l'opérateur que vous avez au bout du fil, car il peut manquer l'adresse e-mail et le numéro de téléphone...

D'ailleurs, le numéro de Sécurité sociale est une mine d'or car il révèle des informations sur le titulaire : sexe, année de naissance ou encore le département de naissance. En complément, n'oublions pas que les cybercriminels ont toujours la possibilité de croiser les informations entre plusieurs fuites de données, afin d'obtenir les pièces manquantes du puzzle.

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Vultur : des SMS malveillants s’attaquent à votre smartphone Android et à vos comptes bancaires

Un logiciel malveillant nommé Vultur peut infecter les smartphones Android. Celui-ci est un cheval de Troie, dont les pirates se servent afin de cibler les comptes bancaires et les informations personnelles des victimes.

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91 000 TV LG utilisant webOS victimes de failles de sécurité, êtes-vous concernés ?

Bitdefender, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité, vient de présenter plusieurs failles de sécurité affectant le système d’exploitation WebOS des téléviseurs LG. Les vulnérabilités sont au nombre de quatre et peuvent donner un accès privilégié au système des TV.

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Un joueur japonais arrêté pour vente de Pokémons trafiqués

Par : Korben
15 avril 2024 à 14:41

Au pays du Soleil-Levant, un certain Yoshihiro Yamakawa, âgé de 36 ans et résidant dans la charmante ville d’Uji, s’est retrouvé dans de beaux draps. Ce décorateur d’intérieur est soupçonné d’avoir enfreint la loi sur la prévention de la concurrence déloyale en modifiant illégalement les capacités des petits monstres apparaissant dans le célèbre jeu Nintendo Switch « Pokémon Violet ». Selon les autorités, il aurait utilisé des outils spécialisés pour altérer le code du jeu et créer des Pokémon rares aux caractéristiques surpuissantes.

Mais attendez, ce n’est pas tout ! Non content de jouer les apprentis sorciers avec les données du jeu, notre cher Yamakawa a eu la brillante idée de vendre ces Pokémon modifiés pour la modique somme de 13 000 yens (environ 89 euros) pièce, via des marketplaces en ligne. Une sacrée arnaque !

Bien évidemment, Nintendo et The Pokémon Company ne sont pas du genre à laisser passer ce genre de choses surtout quand on touche à leurs précieuses licences. A ce moment là, ils sortent les Dracolosses et justement, Yamakawa risque gros : jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 5 millions de yens. De quoi lui faire passer l’envie de jouer au plus malin.

Mais le plus dingue dans tout ça, c’est que les logiciels utilisés pour modifier les données de sauvegarde sont disponibles gratuitement sur Internet. Pas besoin d’être un Mewtwo de l’informatique pour s’en servir. Du coup, les ventes illégales de Pokémon modifiés pullulent sur la toile, générant des revenus estimés à plusieurs millions de yens.

L’association de protection des droits d’auteur des logiciels informatiques (ACCS) met en garde contre ces pratiques qui, non seulement gâchent le plaisir de jouer, mais peuvent aussi déséquilibrer les combats en ligne en donnant des avantages injustes à certains joueurs. Et puis, soyons honnêtes, c’est un peu comme tricher aux examens avec ChatGPT : c’est mal et ça ne rend pas plus intelligent !

Alors, chers dresseurs en herbe, la prochaine fois que vous tomberez sur une annonce alléchante proposant des Pokémon surpuissants à prix cassé, méfiez-vous ! Non seulement vous risquez de vous faire rouler dans la poudre d’escampette, mais en plus, vous encourez de sérieux ennuis avec la justice.

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Des cyberattaques massives ont été détectées dans le monde entier, prenez garde

Les experts en sécurité Cisco ont alerté sur leur site d'attaques massives par la force brute. C'est à dire qu'aucun moyen sophistiqué n'est employé.

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Des millions de fichiers volés aux développeurs de Ready or Not, le studio enquête

Les développeurs du jeu de tir tactique réaliste confirment s'être fait voler 4 To de données au mois de mars, ce qui représente un total de 2,1 millions de fichiers. Le studio Void Interactive, à l'origine du titre, continue de mener son enquête.

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Une faille rend caduque la sécurité entre apps sur des milliards de smartphone Android

Le système d’exploitation mobile Android est victime d’une nouvelle faille de sécurité. Appelée Dirty Stream, celle-ci permet à un pirate d’avoir accès à des informations confidentielles mais aussi de prendre le contrôle de certaines applications.

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Hier — 16 mai 2024Flux principal

Le casse du siècle sur Ethereum – 2 frères dévalisent la blockchain en 12 secondes chrono !

Par : Korben
15 mai 2024 à 23:29

Grosse panique sur la blockchain Ethereum ! Alors qu’on pensait la technologie des registres distribués imparable, voilà qu’elle se fait braquer en un clin d’œil par deux petits génies de l’informatique. Anton et James Peraire-Bueno, deux frérots qui ont étudié au MIT, une des facs les plus prestigieuses des States, ont mis au point un plan diabolique pour s’enrichir sur le réseau Ethereum.

Les frangins ont bien travaillé et ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans le protocole mev-boost, qui permet aux validateurs de vendre leur espace de bloc à un marché ouvert d’acteurs spécialisés appelés « builders ». En se faisant passer pour des validateurs légitimes, les frères ont pu accéder au contenu des blocs avant leur publication et en extraire des transactions lucratives !

Résultat des courses : 20 millions de dollars de cryptos qui s’envolent en quelques secondes chrono. Un casse éclair daté du 3 avril 2023, qui en laisse plus d’un sur le carreau et qui pourrait bien faire trembler tout l’écosystème. C’est que la confiance, c’est la base des échanges sur ces réseaux !

Mais attention, les frères Peraire-Bueno sont loin d’être des enfants de chœur. Pour planquer leur magot, ces petits malins ont tout prévu : des sociétés-écrans, des comptes dans tous les sens et même un plan d’attaque en règle pour brouiller les pistes. Sauf que c’était sans compter sur les fins limiers du fisc américain, qui ont flairé l’embrouille et décortiqué tout le stratagème. Parce que bon, faire des recherches sur Google pour savoir comment blanchir du pognon, c’est un peu cramé comme technique… Bref, les frangins risquent maintenant 20 ans à l’ombre pour chaque chef d’accusation. Pas sûr que ça valait le coup !

Mais au-delà de l’histoire rocambolesque, c’est toute la sécurité des blockchains qui est remise en question. Si même le sacro-saint Ethereum peut se faire dépouiller en deux temps trois mouvements, où va-t-on ? Les experts s’écharpent déjà sur les forums pour savoir si c’est un bug isolé ou une faille béante dans le système de « proposer-builder separation » (PBS) utilisé par mev-boost.

Heureusement, la communauté Ethereum réagit rapidement. Un patch a été déployé dès le 3 avril pour colmater la brèche exploitée par les frères Peraire-Bueno. D’autres vulnérabilités potentielles ont aussi été identifiées et des contre-mesures mises en place, comme l’ajout d’un délai limite pour empêcher les validateurs malveillants de demander un bloc trop tard.

Mais bon, il reste encore du boulot alors on espère que les développeurs, chercheurs en sécurité, opérateurs de relais mev-boost… travailleront main dans la main pour renforcer le protocole mev-boost et les futures implémentations de PBS.

Pour en savoir plus sur les détails de cette affaire, vous pouvez consulter l’annonce du Department of Justice et l’acte d’accusation officiel. Et pour aller plus loin, jetez un oeil au dépôt GitHub de mev-boost et aux discussions de la communauté autour de cet incident.

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