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RSL 1.0 - L'heure de passer à la caisse a sonné pour les IA

Par : Korben
11 décembre 2025 à 12:29

On vit une époque formidable (non), car d’un côté, 5,6 millions de sites web bloquent maintenant le GPTBot d’OpenAI , 5,8 millions bloquent ClaudeBot alors que de l’autre côté, ce sont 13,26% des bots IA qui se contrefoutent royalement des robots.txt . Les webmasters sont tous en PLS, et plantent des pancartes “Propriété privée - IA interdit” partout… Mais je vous le donne en mille Émile, ça ne sert strictement à rien !

Il y a quand même des gens très intelligents qui se penchent sur le sujet et hier, c’est un nouveau standard qui vient de sortir pour dire stop à cette comédie ! Cela s’appelle Really Simple Licensing (RSL) 1.0 et ça propose quelque chose de radical : Arrêter de bloquer, et commencer à facturer ! Miam !

Concrètement, c’est un petit fichier texte pour passer du fuck-off à la négociation commerciale. Car oui on le sait, le problème avec le robots.txt, c’est que c’est comme demander poliment à des cambrioleurs de ne pas rentrer chez vous. Ça marchait en 1994 quand le web était rempli de gens bien élevés mais en 2025, avec OpenAI, Anthropic, Meta et compagnie qui aspirent notre contenu pour alimenter leurs modèles à plusieurs milliards de dollars, la politesse a ses limites. RSL, c’est donc le passage à l’âge adulte du web où si l’une de ces entreprise veut nos données, c’est possible mais va falloir allonger la moula.

Techniquement, RSL se présente comme un complément au Robots Exclusion Protocol (RFC 9309) où en gros, c’est un vocabulaire XML qui permet d’exprimer des règles de licence machine-readable. Le standard définit trois niveaux de permissions : ai-all (tout autoriser), ai-input (indexation uniquement), ai-index (utilisation limitée). Vous pouvez aussi définir une option “Contribution” pour les organisations non-commerciales qui voudraient utiliser votre contenu à des fins de recherche par exemple.

Le truc intelligent, c’est que RSL s’intègre partout où vous avez déjà l’habitude de mettre des métadonnées : robots.txt, headers HTTP, flux RSS, balises HTML. Pas besoin de réinventer la roue donc, mais juste d’ajouter quelques lignes qui disent “Mon contenu coûte X par requête” ou “Contactez-moi pour négocier”. Le standard supporte aussi d’autres protocoles complémentaires comme Open License Protocol (OLP), Crawler Authorization Protocol (CAP) ou Encrypted Media Standard (EMS).

RSL débarque avec les gros calibres derrière comme Cloudflare et Akamai , qui gèrent une bonne partie du trafic web mondial. L’idée initiale de Matthew Prince de Cloudflare est donc en train de prendre forme tout doucement. Et ils sont rejoints par l’Associated Press et Stack Overflow. Et surtout, il y a Supertab , un service de micropaiement qui teste le système depuis deux trimestres avec une douzaine de clients.

Leur modèle, c’est le “tab” à l’américaine. En gros, vous lisez des articles, ça s’accumule sur une ardoise virtuelle, et vous payez seulement quand vous atteignez 1$ ou 5$. Pas besoin comme ça de sortir la carte bleue pour chaque article à 50 centimes derrière l’un de ces paywalls de merde. Et ça semble bien fonctionner puisque le système a multiplié par trois le nombre de lecteurs payants , et que 10% de ceux qui ouvrent un “tab” finissent par s’abonner dans les 3-4 mois.

Supertab applique maintenant le même principe aux bots IA qui “consomment” le contenu. Ça s’accumule sur un compteur, et ils payent après sauf que contrairement aux humains qui peuvent oublier de payer leur note de bar, les robots ont un budget de scraping bien défini

Alors RSL ne va pas sauver le journalisme ni régler magiquement le bordel du droit d’auteur mais au moins, ça permet d’arrêter de faire semblant. Les créateurs de contenu sont devenus des fournisseurs d’API malgré eux, et RSL assume juste le modèle économique sous-jacent. Plus de 1500 organisations soutiennent déjà ce standard, mais est-ce qu’OpenAI, Anthropic, Google et les autres vont jouer le jeu ? On verra bien…

Pour en savoir plus, c’est par ici : rslstandard.org

Source

« Faille de gravité maximale » : comment Cloudflare a provoqué une panne mondiale du web en voulant se protéger

8 décembre 2025 à 11:57

Les équipes techniques de Cloudflare sont revenues plus en détail sur les causes de l'immense panne qui a frappé une partie du net le 5 décembre 2025. C'est en cherchant à se protéger de la faille baptisée React2shell que l'entreprise américaine a provoqué ce nouvel incident.

pbnj - Le pastebin minimaliste qui se déploie en 60 secondes

Par : Korben
8 décembre 2025 à 11:14

Vous en avez marre des services de partage de code tout pourris qui vous demandent de vous créer un compte, ou de lier votre GitHub, et qui ensuite vous bombarde de bannières pubs ?

Hé bien y’a une alternative plutôt cool qui va vous plaire.

Ça s’appelle pbnj (oui, comme le sandwich au beurre de cacahuète - Peanut Butter aNd Jelly), et c’est un pastebin auto-hébergé qui vous permet de partager du code en tout simplicité. Pas de prise de chou avec de la gestion de users ou ce genre de choses… Vous y balancez du code et vous récupérez une URL à envoyer à vos amis.

Le truc sympa, c’est que ça génère des URLs faciles à retenir au lieu des classiques suites de caractères aléatoires. Comme ça vous avez des trucs du genre “coucou-tu-veux-mon-blog” plutôt que “x7f9k2m8”. Bon ok c’est un peu plus long, mais au moins vous pouvez le retenir ou le donner par téléphone sans épeler chaque lettre. Vous pouvez tester ce que ça donne en cliquant ici .

Côté fonctionnalités, on a de quoi faire avec de la coloration syntaxique dans plus de 100 langages différents avec 12 thèmes . Y’a aussi un outil en ligne de commande qui s’installe via npm et qui permet de balancer un fichier en une commande comme ceci :

`pbnj monfichier.py`

Et si vous voulez garder vos snippets en privés, vous pouvez ajouter une clé secrète optionnelle. Après pour le déploiement de pbnj, vous pouvez faire ça sur Cloudflare Workers si vous n’avez pas de serveur à vous. Et ce sera gratuit car Cloudflare propre dans son offre D1, 500 Mo de stockage, soit environ 100 000 pastes de 5 Ko chacun donc pour un usage perso ou en petite équipe, c’est largement suffisant.

Maintenant, pour installer tout ça, c’est vraiment fastoche. Suffit de cliquer 1 fois sur le bouton de déploiement Cloudflare puis installer le CLI comme ceci :

`npm install -g @pbnjs/cli`

Et :

`pbnj --init`

pour configurer l’URL de votre worker et votre clé d’authentification.

Voilà, si vous cherchez un truc qui fait le café, avec versioning Git, collaboration en temps réel et tout le toutim, passez votre chemin mais si vous voulez juste un endroit pour coller du code et le partager sans prise de tête, pbnj remplit parfaitement le contrat !

La panne Cloudflare du 5 décembre 2025 liée à la vulnérabilité React2Shell : que s’est-il passé ?

5 décembre 2025 à 18:15

Ce vendredi 5 décembre 2025, Cloudflare a subi une nouvelle panne importante ayant perturbé l'Internet mondial : elle est liée à la faille critique React2Shell.

Le post La panne Cloudflare du 5 décembre 2025 liée à la vulnérabilité React2Shell : que s’est-il passé ? a été publié sur IT-Connect.

Cette immense armée de bots a manqué l’un des plus gros coups cyber de tous les temps

3 décembre 2025 à 17:55

Le 3 décembre 2025, Cloudflare a publié son rapport trimestriel sur les menaces liées aux attaques DDoS. L'occasion pour l'entreprise américaine de revenir sur une opération menée par l'immense botnet Aisuru, qui ne cesse de développer ses capacités.

« Y a-t-il du football en ce moment ? », en Espagne la lutte contre le streaming illégal casse toute une partie du net les jours de match

24 novembre 2025 à 16:28

Depuis des mois, de nombreux internautes espagnols subissent des restrictions d’accès à Internet chaque week-end, phénomène qui coïncide avec la diffusion des matchs de La Liga. Ces blocages sont la conséquence directe de la lutte menée par les dirigeants du football espagnol contre le piratage des diffusions sportives.

Quand une simple panne (Cloudflare) révèle la fragilité des infrastructures Internet

Par : UnderNews
19 novembre 2025 à 18:20

Un incident réseau chez Cloudflare, société spécialisée dans la sécurité web, a perturbé le trafic Internet et entraîné la panne de plusieurs sites hier à la mi-journée. Parmi les plateformes touchées, X (anciennement Twitter) figure comme le service le plus important à avoir cessé de fonctionner. D’autres sites ont également rencontré des problèmes. Cloudflare indique […]

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« Les attaquants augmentent leur puissance au même rythme qu’Internet », cette cyberattaque d’une ampleur inédite a discrètement été désamorcée

19 novembre 2025 à 13:15

Le 17 novembre 2025, Microsoft Azure a annoncé avoir subi une attaque DDoS d’une ampleur phénoménale, atteignant 15,72 Tbit par seconde. Cette opération malveillante, survenue quelques semaines plus tôt, serait l’œuvre d’un vaste réseau d’ordinateurs et d’appareils infectés nommé Aisuru.

C’est quoi Cloudflare ? Et pourquoi ça peut mettre en panne toute une partie du net ?

5 décembre 2025 à 14:47

logo cloudflare

En l'espace de trois semaines, Internet a connu deux pannes d'une ampleur significative. Le 18 novembre puis le 5 décembre 2025, des milliers de sites et de services en ligne sont brutalement devenus indisponibles et le responsable a vite été trouvé : Cloudflare. Mais au juste, c'est quoi Cloudflare ? Et comment un seul fournisseur de services informatiques peut provoquer de tels incident ?

Panne Cloudflare : l’internet mondial KO, des millions de sites sont inaccessibles

18 novembre 2025 à 16:18

Ce mardi 18 novembre 2025 a été marqué par une panne Internet mondiale affectant des millions de sites web. En cause : un incident chez Cloudflare.

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Trois semaines plus tard, l’une des cyberattaques les plus ambitieuses de tous les temps revient, et se rate à nouveau

24 septembre 2025 à 15:57

Le 22 septembre, Cloudflare a annoncé avoir enregistré une nouvelle cyberattaque record. L’entreprise américaine experte dans la sécurité cloud indique avoir bloqué une attaque DDoS ayant atteint un pic de 22,2 térabits par seconde, soit près du double du précédent record établi trois semaines plus tôt.

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