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Le guide ultime pour créer vos propres cartouches Game Boy avec un RP2040

Par : Korben
6 août 2025 à 12:41

Vous vous souvenez de cette époque bénie où on soufflait dans les cartouches Game Boy pour les faire fonctionner ? Bon, ça ne servait pas à grand chose mais on le faisait quand même. C’était le bon vieux temps et aujourd’hui, je vous propose qu’on se replonge ensemble dans tout cela, grâce à un projet absolument fascinant.

Allison Parrish, une développeuse et poétesse (oui, ça existe !), vient de publier un guide technique monumental sur comment créer vos propres cartouches Game Boy avec un microcontrôleur RP2040.

Après plusieurs années de recherche acharnée, elle a non seulement réussi à créer sa propre cartouche bootleg fonctionnelle, mais elle partage absolument TOUT dans un article fleuve qui devrait ravir les fans de hardware rétro. Et quand je dis tout, c’est vraiment tout : du fonctionnement des bus de données aux memory bank controllers, en passant par les subtilités du chip select et les joies du bus contention (C’est quand deux puces essaient d’écrire sur le même bus, et que ça fait des étincelles, littéralement).

Ce qui rend ce projet particulièrement sympa, c’est l’utilisation du RP2040 (lien affilié), le microcontrôleur du Raspberry Pi. Allison exploite à fond ses fonctionnalités PIO (Programmable I/O) pour créer une interface parfaite avec le hardware vintage de la Game Boy. Les 8 machines d’état PIO agissent alors comme des mini co-processeurs dédiés aux opérations d’entrée/sortie, détectant automatiquement quand la cartouche doit transmettre ou recevoir des données.

Son guide commence par les bases.. qu’est-ce qu’un bus parallèle, comment fonctionne l’edge connector avec ses 32 broches dorées, puis monte progressivement en complexité. Vous apprendrez par exemple que la Game Boy utilise les pins A15, A14 et A13 de son bus d’adresse pour sélectionner intelligemment quel chip mémoire doit être actif. Smarty, non ? Ça évite que la ROM, la RAM interne et la RAM de cartouche ne se battent pour contrôler le bus de données.

Parlons également un peu des MBC (Memory Bank Controllers), ces petites puces magiques qui permettent aux jeux d’accéder à plus de 32KB de ROM. Allison se concentre sur le MBC5, capable de gérer jusqu’à 8MB de ROM et 128KB de RAM. Elle explique comment ces contrôleurs utilisent une technique de “bank switching” pour contourner les limitations d’adressage 16 bits de la Game Boy. C’est grâce à ça que des jeux comme Pokémon pouvaient avoir des mondes aussi vastes !

D’ailleurs, la preuve que ça fonctionne, c’est Sebastian Quilitz qui a sorti en août 2024 une cartouche commerciale basée sur le RP2040 qui utilise ces 12 canaux DMA et les 8 machines d’état PIO. Avec 16MB de flash, elle peut stocker plusieurs ROMs et propose même un bootloader pour choisir son jeu. La gestion des sauvegardes se fait via WebUSB (fini les piles bouton qui fuient après 20 ans) ! Par contre, attention à la consommation car le RP2040 overclocké pompe plus que les cartouches originales, ce qui peut poser problème avec les veilles alim des Game Boy d’origine.

Et Allison ne s’est pas arrêtée à la théorie puisqu’elle a créé des projets complètement barrés comme un thérémine optique Game Boy ! En connectant une photorésistance à sa cartouche custom via un breadboard, elle transforme la console en instrument de musique contrôlé par les mouvements de la main. Le RP2040 peut lire ET écrire sur le bus de données, ouvrant des possibilités créatives infinies.

Pour les aspects techniques pointus, le guide détaille des concepts comme le bus contention (quand deux composants essaient d’écrire simultanément sur le bus, créant un court-circuit comme je vous le disais un peu plus haut), la différence entre bus parallèle et série, ou encore pourquoi la Game Boy n’a pas vraiment d’OS mais juste un bootloader minuscule en ROM. Allison explique même pourquoi à l’époque, distribuer un jeu Game Boy revenait à distribuer du hardware car chaque cartouche contenait les puces mémoire nécessaires au fonctionnement du jeu.

Ce qui est génial avec ce projet, c’est qu’il utilise uniquement des composants disponibles dans le commerce. Pas besoin de cannibaliser de vieilles cartouches pour récupérer des puces introuvables ! Allison utilise de la vraie mémoire flash parallèle pour la ROM et de la vraie SRAM parallèle, ce qui évite les problèmes de timing qu’on peut avoir avec des solutions émulées.

Pour ceux qui veulent se lancer, tout est open source : les schémas PCB, le firmware, les exemples de code. Le design est pensé pour être “extrêmement hackable” selon les propres mots d’Allison. Vous pouvez même faire communiquer le Game Boy avec des périphériques modernes, ajouter des capteurs, créer des extensions hardware custom… Les possibilités sont vertigineuses.

Allison insiste aussi sur le fait que la Game Boy est une plateforme idéale pour le hacking hardware. Simple, bien documentée, pas de protection anti-copie, plus de 100 millions d’unités vendues, et une communauté toujours active qui sort encore des jeux en 2025. Sans compter les nombreux outils de développement modernes comme GBDK pour le C ou GB Studio pour la programmation visuelle.

Voilà, donc si vous êtes du genre à aimer comprendre comment les choses fonctionnent vraiment, ce guide est une mine d’or. Pour les plus motivés, les fichiers du projet ABC (Allison’s Bootleg Cart) sont disponibles sur son dépôt Git. Et si vous préférez acheter une cartouche toute faite, celle de Sebastian Quilitz est dispo sur Tindie et RetroReiz.

Prendre une console de 1989, la comprendre jusqu’au moindre transistor, et lui greffer un nouveau cerveau pour créer des trucs impossibles à l’époque… C’est quand même beau je trouve, non ?

Merci à Lilian pour le partage !

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Nintendo Switch 2 - La console qui fond à 35°C comme un esquimau au soleil

Par : Korben
4 août 2025 à 13:01

La Switch 2 refuse de fonctionner au-dessus de 35°C. Et c’est une mauvaise nouvelle pour 2 milliards d’humains qui vivent dans des zones où c’est la température normale. Voici donc Nintendo invente la console géo-discriminante.

Hé oui, ces derniers vient de confirmer officiellement sur Twitter que leur nouvelle Switch 2 a un petit souci avec la chaleur. Et quand je dis petit, c’est un euphémisme. La console ne doit pas être utilisée dans des environnements dépassant 35°C (95°F) sous peine de dysfonctionnement. Ah, et en dessous de 5°C non plus. En gros, si vous n’habitez pas dans un climat tempéré avec la clim’, oubliez.

Le tweet du service client Nintendo Japon du 1er août 2025 précise que “Utiliser la Nintendo Switch ou la Nintendo Switch 2 dans un environnement chaud peut faire monter la température de la console. Cela peut causer des dysfonctionnements, donc utilisez-la dans un endroit entre 5 et 35°C.” Ils ajoutent même, avec une pointe d’ironie involontaire que “Récemment, la température dépasse 35°C plusieurs jours de suite. Faites attention quand vous l’utilisez dehors.

Ce qui me tue, c’est que ce n’est pas une découverte. En effet, début juillet 2025, des utilisateurs rapportaient déjà que leur Switch 2 surchauffait grave. Les ventilateurs tournaient à fond, la console crashait en mode portable comme en mode dock, et certains disaient même qu’elle devenait trop chaude pour la tenir. Et ce n’était pas qu’avec le gros Cyberpunk 2077. Non, non, même Splatoon ou Pokémon faisaient surchauffer la bête.

Le Moyen-Orient, le Sahara, l’Asie du Sud… des zones où les températures dépassent régulièrement 35°C. Sans clim’, pas de Switch 2. Nintendo vient littéralement de dire à des milliards de personnes : “Notre console n’est pas pour vous.”. Car le hardware de la Switch 2 a beau être une upgrade majeure par rapport à l’originale, elle reste sous-motorisée comparée aux consoles portables modernes comme le GPD Win 5ou l’Ayaneo Next 2. Nintendo mise donc sur ses exclusivités pour vendre, mais veut aussi attirer plus de jeux AAA. Du coup, le hardware est poussé dans ses retranchements par des titres mal optimisés.

Par exemple, la Turquie connaît régulièrement des températures dépassant 40°C en été. L’Inde, le Pakistan, une bonne partie de l’Afrique et de l’Amérique du Sud aussi. Même en France, on tape régulièrement dans les 35-40°C l’été maintenant. Nintendo suggère donc de “placer la console dans un endroit bien ventilé” et “d’éviter la lumière directe du soleil”.

Les recommandations de Nintendo pour éviter la surchauffe sont du niveau “avez-vous essayé de l’éteindre et de la rallumer ?” du genre, utilisez-la sur des surfaces dures et plates (pas sur le lit), ne bloquez pas les aérations, placer la console dans un endroit bien ventilé, limitez le temps de jeu quand il fait chaud, évitez la lumière directe du soleil…etc. Merci Captain Obvious !

En gros, achetez une console à 400 balles pour jouer 30 minutes avant qu’elle ne fonde. Quand je pense à ma vieille Game Boy de 1989 qui survivait à des étés caniculaires sans broncher. La DS et la 3DS aussi. Mais la Switch 2, console “next-gen” de 2025, fond comme un esquimau dès qu’il fait un peu chaud. Du coup, c’est quoi la prochaine étape ? Une console qui ne marche que les jours de pluie ?

Bref, avec le réchauffement climatique qui s’accélère, de plus en plus de régions vont connaître des températures extrêmes. C’est donc un fail monumental en termes d’ingénierie thermique… Ouin.

Source

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