L’université de Cambridge a dévoilé le 11 décembre un outil qui suit en temps réel le coût de la vérification par SMS de faux comptes sur plus de 500 plateformes. L’analyse publiée dans la revue Science met en évidence de fortes disparités selon les pays, mais surtout une hausse des prix à l’approche d’élections sur certaines messageries.
L’université de Cambridge a dévoilé le 11 décembre un outil qui suit en temps réel le coût de la vérification par SMS de faux comptes sur plus de 500 plateformes. L’analyse publiée dans la revue Science met en évidence de fortes disparités selon les pays, mais surtout une hausse des prix à l’approche d’élections sur certaines messageries.
J'ai toujours été fasciné par les nanobots dans les films de science-fiction... Ces petites bestioles microscopiques qu'on injecte dans le corps pour réparer des trucs ou tuer des méchants et qui encore jusqu'à aujourd'hui paraissait impossible...
Eh bien on n'en est plus très loin, les amis, car des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie et du Michigan viennent de créer les plus petits robots autonomes et programmables jamais conçus. Et quand je dis petits, je vous parle de machines qui font moins d'un demi-millimètre, donc plus petits qu'un grain de sel. C'est à peine visibles à l’œil nu alors bon courage pour les retrouver si vous en perdez un sur votre bureau.
D'après ce que je comprends, c'est que c'est le premier micro-robot capable de sentir, de penser et d'agir. Bah oui, parce que jusqu'à aujourd'hui, les robots de cette taille avaient besoin d'être contrôlés de l'extérieur, avec des champs magnétiques ou des joysticks. Mais là, ces petits gars sont complètement autonomes.
Alors comment est-ce qu'ils bougent sans moteur ni hélice ? Hé bien au lieu de pousser l'eau directement, les robots génèrent un champ électrique qui déplace les ions dans le liquide. Ces ions poussent ensuite les molécules d'eau, et hop, ça avance. Y'a aucune pièce mobile ce qui veut dire que ces robots peuvent nager pendant des mois sans s'user.
Côté "cerveau", c'est l'équipe de David Blaauw au Michigan qui s'en est chargée. Son labo détient le record du plus petit ordinateur au monde, donc forcément, ça aide. Le processeur embarqué consomme seulement 75 nanowatts ce qui est 100 000 fois moins qu'une montre connectée. Pour réussir cette prouesse, les chercheurs ont dû repenser toute l'architecture de programmation pour faire rentrer des instructions complexes dans cet espace très réduit.
Et leur énergie, ils la tirent de la lumière grâce à des cellules solaires qui recouvrent leur surface et récupèrent l'énergie lumineuse. Et le plus cool, c'est que les impulsions de lumière servent aussi à programmer chaque robot individuellement grâce à des identifiants uniques.
Ces petites machines embarquent aussi des capteurs de température capables de détecter des variations d'un tiers de degré Celsius et pour communiquer entre eux, les robots se tortillent, un peu comme la danse des abeilles. En faisant cela, ils peuvent se coordonner en groupe et effectuer des mouvements complexes tous ensemble.
Et le plus dingue dans tout ça c'est leur coût de fabrication. Ça coûte un centime par robot ! Donc c'est top pour de la production en masse car avec cette avancée, vont suivre de nombreuses applications médicales concrètes... Imaginez des robots qu'on injecte dans votre petit corps de victime pour aller délivrer un médicament pile au bon endroit. Ou analyser l'état de vos cellules sans avoir à vous ouvrir le bide. Voire reconnecter des nerfs sectionnés ? On peut tout imagine avec ce nouveau genre de médecine de précision...
Bienvenue dans l'ère des machines microscopiques autonomes mes amis ! Et à un centime pièce la bestiole, j'imagine qu'ils ne vont pas se gêner pour en fabriquer des milliards !
Le fabricant de aspirateurs robots iRobot a déposé une demande de mise en faillite le 14 décembre 2025 devant un tribunal du Delaware. Le chinois PICEA, son principal sous-traitant, devrait racheter 100 % de son capital.
GITAI est une startup japonaise spécialisée dans la robotique spatiale qui vient de réaliser quelque chose de dingue, à savoir la construction autonome d’une tour de communication de 5 mètres de haut dans un désert reproduisant la surface lunaire.
Et tout ça sans intervention humaine, évidemment !
Leur système repose sur un rover lunaire et trois robots de type “Inchworm” (chenille en anglais). Chacun de ces robots a des bras équipés de pinces aux deux extrémités, ce qui lui permet de se déplacer un peu comme
des chenilles arpenteuses
et d’effectuer des tâches de construction diverses et variées. Dans la démo en vidéo ci-dessous, vous pouvez voir comment ils assemblent la tour, connectent l’antenne au sommet et branchent les câbles d’alimentation sans oublier de bien vérifier que le courant passe.
Et le plus fort, c’est qu’ils sont également capable de faire de la maintenance : Démontage de l’antenne et désassemblage de la tour, parce que sur la Lune ou sur Mars, si quelque chose casse, y’aura pas de BTS super chaud pour venir réparer.
GITAI a bossé avec
KDDI
, un des plus gros opérateurs télécoms japonais, pour concevoir l’antenne et l’idée c’est que ces mêmes robots pourront construire des stations relais, des aires d’atterrissage, des centrales électriques et même des usines d’extraction de ressources directement sur place en parfaite autonomie.
Et la startup ne fait pas que des démos au sol puiqu’en janvier 2024, leur bras robotique double (le S2) est arrivé
sur la Station Spatiale Internationale
pour des tests en conditions réelles en mars de la même année, l’essai en extérieur dans l’espace a été un vrai succès. Et en janvier 2025, ils ont même lancé leur propre satellite pour valider que leur technologie fonctionne au poil, en orbite.
Côté financement,
GITAI a levé 15,5 millions de dollars supplémentaires
et a aussi été sélectionnée par la NASA pour son programme SBIR Phase 1 et par la DARPA pour l’étude d’architecture lunaire sur 10 ans (
LunA-10
), donc autant dire que les agences spatiales prennent ce truc au sérieux.
Ces robots Inchworm ont été également validés TRL 6 (Technology Readiness Level), ce qui signifie qu’ils ont passé les tests en chambre à vide thermique reproduisant les conditions du pôle sud lunaire. Ça inclut la résistance aux températures extrêmes et la gestion du régolithe, cette poussière lunaire ultra-abrasive qui bouffe tout ce qu’elle touche (comme moi ^^).
L’objectif de GITAI est donc de réduire les coûts opérationnels dans l’espace en construisant à l’avance les infrastructures à l’aide de robots autonomes avant l’arrivée des humains et également en assurant la maintenance technique avec ces mêmes robots, ce qui réduira aussi les risques pour les humain et permettra d’allonger la durée des missions.
Le rover lunaire devait être lancé vers la Lune en 2025 mais, le 31 décembre arrive et toujours rien, donc ce sera peut-être pour 2026 ? Qui sait ? Et si ça roule, après ce sera direction Mars pour préparer l’appart de Thomas Pesquet.
Ghost in the Shell avait déjà tout compris à la cybersécurité, entre piratage massif, analyse des logiciels malveillants et espionnage 2.0 qui rappellent les méthodes actuelles. Un classique cyberpunk prémonitoire.
Dans un article de blog publié début octobre 2025, un développeur raconte comment la méfiance qu’il nourrit envers la sécurité de son aspirateur intelligent l’a conduit à en démonter chaque composant. Une analyse poussée, qui l'amène de découvertes en découvertes.
Ce mercredi 24 septembre 2025, Donald Trump inaugurait, dans l’aile ouest de la Maison Blanche, une galerie de portraits en noir et blanc de tous les présidents américains. Un personnage manque cependant à l'appel : son prédécesseur Joe Biden, dont le portrait a été remplacé par la photo d'un stylo automatique. L'« autopen » devenu, depuis le second mandat de Donald Trump, une des obsessions de la sphère pro-Trump.