Sur le forum, dans les sujets de lenteurs de PC, on trouve souvent des utilisateurs qui ont plusieurs navigateurs internet tels Chrome, Firefox, Edge, Brave et parfois Opera. En fait, il existe de nombreuses bonnes raisons d’avoir deux navigateurs ou plus que vous utilisez régulièrement.
Dans ce guide, je vous donne les avantages mais aussi les désavantages d’installer plusieurs navigateurs internet.
Pourquoi installer plusieurs navigateurs internet
Multiplier les fonctionnalités
Même si les navigateurs internet on tendance à se copier entre eux pour proposer une forme de standard, il existe aussi beaucoup de différence en terme de fonctionnalités. Parfois ils ont leurs propres identités. Par exemple, Firefox et Brave sont très axés sur la protection de la vie privée. Chrome intègre les services Google de manière très poussé. Vivaldi propose le plus de personnalisation possible. Enfin Edge propose les services Microsoft et est réputé pour être le plus rapide.
De plus parfois, certaines extensions ne sont pas disponibles sur tous les navigateurs internet.
Séparer vos activités sur internet
Lorsque vous utilisez plusieurs navigateurs internet, les données du navigation (cookie, histoire de navigation, cache internet, …) sont séparés. C’est aussi le cas des comptes internet auxquels vous vous connectez. Ainsi, une autre raison qui peut vous pousser à installer différents navigateurs internet est la possibilité de compartimenter vos activités. Par exemple, vous pouvez avoir un navigateur internet pour surfer sur internet au quotidien avec des extensions de protection de la vie privée. Un autre navigateur internet avec des réglages plus permissifs pour se connecter à votre site de votre banque, effectuer des opérations administratives, …
Si vous avez une activité personnel et activité, utiliser deux navigateurs internet est aussi utile pour séparer vos activités. C’est particulièrement vrai si votre employeur vous donne une adresse électronique professionnelle et des identifiants de connexion à plusieurs services et outils. Si vous vous connectez à votre compte Gmail personnel et à votre compte Gmail professionnel dans le même navigateur, vous risquez de manquer des messages, d’envoyer des courriels à partir du mauvais compte ou de mélanger d’autres choses importantes parce que vous vous êtes connecté par inadvertance au mauvais compte Google. Cela est aussi vrai si vous utilisez YouTube à des fins personnels et professionnels, cela évite de mélanger votre historique de recherche.
Si vous n’utilisez qu’un seul navigateur pour stocker vos informations, vous risquez de rencontrer des difficultés pour supprimer certaines données lorsque cela est nécessaire. Vous devrez passer en revue chaque élément et supprimer les informations manuellement au lieu d’effacer toutes les données. En utilisant plusieurs navigateurs et en répartissant les activités entre eux, il est facile de supprimer certaines données d’un simple clic.
Améliorer votre vie privée
L’utilisation de plusieurs navigateurs permet de répartir tous ces traqueurs effrayants dans plusieurs endroits différents, ce qui réduit considérablement la marge de manœuvre des mineurs de données. De plus, si vous avez un pseudonyme en ligne pour des raisons de confidentialité, le fait d’avoir un navigateur à utiliser exclusivement pour ce personnage permet de réduire la quantité de données mélangées entre votre personnalité humaine réelle et votre identité en ligne. Toutefois, vous devriez envisager d’investir dans un VPN de qualité si vous souhaitez un masquage plus complet.
De plus, vous vous configurer un navigateur internet de manière très restrictives même si cela pose des problèmes d’affichages car vous ne l’utilisez que certains sites précis (banques, administratif, etc).
Pourquoi ne faut-il PAS installer plusieurs navigateurs internet
Le principal problème que pose la multiplications des navigateurs internet sont des lenteurs du PC. Lorsque vous installez un navigateur internet, ce dernier ajoute un service Windows de mise à jour qui consomme des ressources systèmes.. Ce dernier s’exécute en arrière-plan et les mises à jour peuvent intervenir à n’importe quel moment. Par exemple au démarrage de l’ordinateur ce qui peut ralentir le démarrage du PC. Ils peuvent aussi de déclencher pendant que vous jouez et poser des freez ou baisse des FPS.
Sur des ordinateurs qui commencent à vieillir, cela peut avoir un impact non négligeable.
Ainsi, si vous n’utilisez pas un navigateur internet, vous pouvez le désinstaller.
Lorsque vous installez un nouveau disque dur ou SSD, ou du jour au lendemain, il peut arrivé qu’un disque apparaisse comme non initialisé dans la gestion de disque de Windows. Ce dernier est donc inutilisable puisque les lettres de lecteurs ne sont pas non plus disponibles dans l‘Explorateur de fichiers. Un disque peut apparaître comme non initialisé dans Windows pour plusieurs raisons que ce soit logiciel ou matériel.
Dans ce tutoriel complet, je vous donne ces raisons mais surtout les solutions pour résoudre un disque dur/SSD non initialisé ou inconnu dans Windows.
Pourquoi le disque ou SSD est non initialisé ou inconnu dans Windows
Les raisons de ce problème sont logiciels ou matériels. Essentiellement, voici les principales sources :
Problèmes de connexion : Des problèmes de connexion physique, tels que des câbles mal branchés ou des ports endommagés, peuvent empêcher Windows de reconnaître le disque
Corruption du système de fichiers ou de la table de partition : Des erreurs dans le système de fichiers ou des dommages à la table de partition peuvent entraîner l’impossibilité pour Windows de reconnaître correctement le disque et de l’initialiser
Défaillance matérielle : Un disque dur endommagé ou défectueux peut ne pas être correctement détecté par Windows. Des problèmes tels que des secteurs défectueux ou des pannes matérielles peuvent entraîner le non-initialisation du disque
Pour déterminer la cause exacte du problème, il est souvent nécessaire d’effectuer des diagnostics supplémentaires, tels que l’inspection physique du disque, l’utilisation d’outils de diagnostic du disque dur, ou l’examen des journaux système pour détecter d’éventuelles erreurs. Une fois la cause identifiée, vous pouvez prendre des mesures pour résoudre le problème, que ce soit en initialisant le disque, en réparant le système de fichiers, en remplaçant des composants défectueux, ou en utilisant d’autres méthodes appropriées en fonction de la situation spécifique. Suivez les instructions du de ce guide complet pour trouver la solution.
Résoudre un disque dur/SSD non initialisé ou inconnu dans Windows
Vérifier les problèmes de connexion
Avant de rechercher d’autres causes, vérifiez s’il n’y a pas de problème de connexion entre le disque dur et votre ordinateur. Pour commencer, débranchez et rebranchez le disque dur sur votre ordinateur portable afin d’éliminer tout problème de connexion temporaire.
En outre, assurez-vous que le câble de connexion du disque dur est intact et qu’aucune partie n’est visiblement endommagée. Nettoyez également les deux extrémités du câble avec un chiffon pour vous assurer qu’aucune poussière ou débris n’est coincé à l’intérieur, ce qui empêcherait le disque de s’initialiser.
Si aucun des problèmes temporaires susmentionnés ne semble être à l’origine de la panne, recherchez d’éventuels problèmes de port.
Prenez en compte aussi les problèmes suivants dans le cas d’un disque externe :
Un port USB défectueux peut également empêcher votre système de détecter le disque dur, ce qui entraîne le problème en question. Il est donc impératif de s’assurer que le port USB fonctionne correctement. Pour le vérifier, il suffit de changer de port, c’est-à-dire de brancher le disque externe sur un port différent de celui sur lequel il était branché auparavant
Un câble défectueux ou vous n’utilisez pas le câble d’origine
Le boîtier USB est endommagé
Analyser et résoudre les problèmes de disque dur/SSD
S’il n’y a pas de problème de connexion et que votre port USB fonctionne correctement, vous devez analyser et résoudre les problèmes de système de fichiers de votre disque dur. Windows propose un utilitaire appelé CHKDSK, qui évalue la structure du système de fichiers, traite les problèmes de liens entre les noms de fichiers et recherche les mauvais clusters, entre autres opérations. En général, l’exécution de cet utilitaire permet de résoudre les problèmes de disque dur.
Avant d’exécuter l’analyse, ouvrez l’explorateur de fichiers et recherchez la lettre du lecteur marquée comme disque inconnu, non initialisé. Une fois cette étape franchie, procédez comme suit :
Dans la recherche Windows, saisissez “cmd”, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’application Invite de commande et sélectionnez Exécuter en tant qu’administrateur.
Tapez la commande suivante dans l’Invite de commandes et appuyez sur Entrée:
Chkdsk <lettre lecteur>: /r /f
Mettre à jour les pilotes du lecteur de disque
Des pilotes obsolètes peuvent également perturber le fonctionnement normal de votre lecteur de disque, rendant impossible son initialisation. Pour vous assurer que ce n’est pas la cause du problème, vous devez mettre à jour les pilotes du lecteur de disque. Voici la marche à suivre :
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le bouton Démarrer de Windows et ouvrez le Gestionnaire de périphériques.
Développez la catégorie Lecteurs de disque.
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le lecteur souhaité et cliquez sur Mettre à jour le pilote
Vérifier la santé de votre disque avec CrystalDiskInfo
Pour s’assurer que votre disque dur ou SSD ne rencontre pas une défaillance matérielle, vous pouvez vérifier son état avec le logiciel gratuit CrystalDiskInfo :
Téléchargez CrystalDiskInfo en suivant ce tutoriel :
Correct : tout va bien, votre disque dur ou SSD fonctionne correctement
Prudence : votre périphérique de stockage commence à rencontrer des problèmes de fonctionnement. Il faudra très certainement le remplacer dans les prochaines semaines
Mauvais : votre disque dur ou SSD est en panne, il faut le remplacer
Formater le disque et créer une nouvelle partition
Si le disque qui ne s’initialise pas est vide ou ne contient pas de données essentielles, vous devez le formater. Vous pouvez ensuite créer une nouvelle partition en convertissant son format en GPT et en attribuant le nouveau volume. Il s’agit de la méthode la plus recommandée pour résoudre ce problème et elle a fait ses preuves auprès de nombreux utilisateurs. Pour ce faire, procédez comme suit :
Tapez ensuite la commande suivante et appuyez sur Entrée. Vous verrez alors combien de disques vous avez sur votre appareil
list disk
Selon le disque qui vous pose problème, tapez “disk 0” ou “disk 1” pour sélectionner et travailler avec ce dernier. Puis appuyez sur Entrée
Une fois le disque sélectionné, utilisez la commande suivanteet appuyez sur Entréepour le formater
clean
Convertissez le disque au format GPT avec la commande suivante :
convert gpt
Pour créer une nouvelle partition sur un disque formaté, utilisez la commande suivante et appuyez sur Entrée
create partition primary
Ensuite, passez la commande suivante et appuyez sur Entréepour formater le volume
format quick fs=ntfs
Enfin, on termine par attribuer une lettre de lecteur. Remplacez la lettre de lecteur dans la commune suivante et appuyez sur Entrée
assign=<lettre de lecteur>
Si le disque externe présentant l’erreur en question contient des données essentielles, vous ne devez pas le formater, car vous perdrez des données de cette manière. Avant d’opter pour cette solution, gardez cela à l’esprit.
En dernière solution, vous pouvez tenter d’initialiser le disque depuis GParted. Il s’agit d’un outil de partitionnement de disque open source disponible depuis un Live USB.
Puis cliquez sur la coche verte pour effectuer les modifications de disque
Confirmez les modifications
Si tout va bien, Gparted va créer la partition de disque
Là aussi si des erreurs s’affichent, cela peut être révélateur d’un problème matériel sur le support de stockage. Malheureusement dans ce cas, vous allez devoir le remplacer.
Lorsque votre PC en Windows 11 ne fonctionne pas correctement, la première chose que la plupart d’entre nous font ou sont sur le point de faire est de réinstaller le système d’exploitation. C’est ce que font la plupart des utilisateurs normaux, et cela permet de résoudre le problème, la plupart du temps. Vous avez peut-être vu différentes façons de réparer, réinitialiser ou réinstaller Windows 11, comme l’utilisation de l’option Réinitialiser ce PC, l’utilisation de l’outil de création de médias pour créer un disque de démarrage ou une clé USB pour formater le PC, etc. Mais il existe une autre méthode beaucoup plus simple, qui ne nécessite pas de disposer d’une clé USB ou d’un disque, ni de passer par des étapes avancées pour remettre votre PC en état de marche. Vous pouvez utiliser la fonction “Résoudre les problèmes à l’aide de Windows Update” disponible récemment dans Windows 11.
Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser cet outil pour pour réparer les composants et les fichiers systèmes.
Réparer les composants et les fichiers système de Windows 11 avec Windows Update
Notez que cette option nécessite une connexion Internet active puisque Windows 11 tentera de télécharger les fichiers à réparer depuis le serveur de Microsoft.
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Allez dans Système à gauche
Puis à droite, cliquez sur Récupération
Ensuite dans la partie “Résoudre les problèmes à l’aide de Windows Update“, cliquez à droite sur Réinitialiser maintenant
Sur la fenêtre bleu, cliquez sur OK
Cela va ouvrir Windows Update qui va télécharger “Windows 11 (version de réparation)“. Patientez
Puis une installation s’effectue, là aussi, il faut patienter
Une fois la première phase d’installation terminée, cliquez sur Redémarrer
Des mises à jour s’installent puis le PC redémarre
L’installation des mises à jour se poursuit
Une fois terminée, identifiez-vous normalement en saisissant votre code confidentiel ou mot de passe
L’ouverture du bureau va prendre plus de temps que d’habitude
Windows 11 est réinstallé proprement et les composants, fichiers système sont corrigés.
Uninstalr est un moyen rapide, léger, gratuit et précis de désinstaller des logiciels sous Windows. Il offre de multiples fonctionnalités :
Désinstallation par lots de plusieurs applications en même temps
Supporte la désinstallation sans surveillance des applications
Analyse approfondie des données créées sur le système par les applications installées.
Prise en charge de la surveillance des nouvelles installations de logiciels
Permet de corriger les données incorrectes de la liste des applications installées de Windows. Par exemple, les applications installées affichent une quantité d’espace utilisée erronée
Détecte également les applications portables et les restes de logiciels précédemment désinstallés. Affiche toutes les données ajoutées à votre système par les logiciels installés, fichier par fichier Affiche toutes les données qu’il supprimera avant de lancer la désinstallation Trier, filtrer et rechercher dans la liste des logiciels installés
Peut réparer l’installation d’une application, si vous avez supprimé des clés du registre Windows
Si vous cherchez une alternative à Revo Uninstaller, ce dernier peut répondre à vos besoins. Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser Uninstalr.
Installer Uninstalr et premier démarrage
Téléchargez l’utilitaire depuis ce lien :
Uninstalr
Lancez le logiciel et laissez l’analyse des applications installées s’effectuer
Appuyez sur F10 ou cliquez en haut à gauche sur le bouton pour ouvrir le menu > Paramètres
Puis dans “Langue de l’interface utilisateur“, sélectionnez “Français“
Cliquez sur “Enregistrer les paramètres“
Voici une présentation de l’interface utilisateur du logiciel.
Comment désinstaller les applications avec Uninstalr
La fonction principale de Uninstalr est sa capacité d’installer une ou plusieurs application(s) sans laisser aucune tracfe et résidu. Voici comment faire :
Enregistrez les travaux en cours
Depuis la liste sélectionnez le ou les logiciel(s) à désinstaller
Cliquez en bas sur “Désinstaller“
N’oubliez pas que vous pouvez filtrer ou trier la liste des applications installées ou encore faire une recherche.
Le logiciel vous affiche la liste des éléments du système qui seront supprimés
Cliquez sur “Démarrer la désinstallation“
Confirmez la modification du système en cliquant sur “Yes“
La désinstallation des programmes s’opèrent, patientez
Cliquez sur OK sur le message indiquant que l’ordinateur doit redémarrer
L’ordinateur redémarre, identifiez sur Windows
Des fenêtres d’invites de commandes (cmd) peuvent s’ouvrir, laissez les effectuer les opérations
Comment monitorer l’installation d’une application
Une fonction très utile est la possibilité de monitorer les modifications du système effectuées par l’installation d’une application. Cela permet une désinstallation beaucoup plus propre car le logiciel sera en mesure de supprimer l’intégralité des éléments du système. En autre, vous pouvez visualiser ces modifications. Si vous avez un doute sur la légitimité d’une application, cela peut montrer des modifications malveillantes du système.
Voici comment l’utiliser :
Cliquez sur “Moniteur“
Vous arrivez sur la fenêtre suivante où Uninstalr écoute le système pour enregistrer toutes modifications
Lancez l’installation du logiciel
Uninstalr peut détecter le nom de l’application en cours d’installation et l’afficher
Terminez l’installation de l’application normalement
Vous pouvez alors cliquez sur le bouton “Montrer” pour visualiser les modifications du système effectuée
Cliquez sur “Fermer“
Réparer l’installation d’une application
Comme Uninstalr connaît les éléments modifiés dans le système, il peut aussi rétablir des clés du registre de Windows qui ont été modifiés. Cela peut vous permettre de réparer une application installée. Pour l’utiliser :
Cliquez sur le bouton “Réparer“
La liste des écarts entre les applications installées et le système s’affiche
Si la liste est longue, en bas vous pouvez sauter vers les modifications d’une application précise
Cliquez en bas sur le bouton “Réparer” pour rétablir l’intégralité des éléments de la base de registre
Wayland est un protocole du serveur d’affichage pour Linux et Unix. Dans la plupart des distributions, il est utilisé par défaut à la place de X11. Mais si les pilotes propriétés NVIDIA sont installés, Linux peut revenir à Xorg.
Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs commandes pour vérifier si le bureau Linux est en Wayland ou Xorg.
Comment vérifier si le bureau Linux Wayland ou Xorg (X11)
Depuis le terminal
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
Puis saisissez la commande suivante
echo $XDG_SESSION_TYPE
Cela retourne Wayland ou X11
Une alternative est la commande loginctl pour cibler le type de session :
Dans Linux, chaque application, outil ou fenêtre que vous voyez sur l’écran de votre ordinateur de bureau ou portable provient d’une technologie de serveur d’affichage. Depuis 1987, le standard est le serveur X, la version la plus récente étant X11. Xorg (parfois connu sous le nom de X.org) est l’implémentation open-source la plus populaire d’un serveur X sous Linux.
Mais Wayland fait de la concurrence à Xorg. Wayland a été développé pour créer une approche plus rationalisée qui utilise des processus modernes. Le développement de Wayland a commencé en 2013, et la première version alpha a été publiée en janvier 2021. Depuis 2013, le débat autour de Wayland et Xorg n’a cessé d’enfler.
Dans ce guide complet, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur Wayland, le serveur d’affichage pour Linux, les différences avec X11 et quel est le meilleur.
Qu’est-ce que Wayland
Wayland est un protocole de communication et un serveur d’affichage pour les systèmes Unix-like, principalement utilisé sur les systèmes Linux. Il a été développé comme une alternative au serveur d’affichage X11, qui était le standard de facto depuis de nombreuses années.
Le projet Wayland Display Server a été lancé par Kristian Høgsberg, développeur chez Red Hat, en 2008. Contrairement à X11, Wayland est conçu pour être plus rapide et réduire la latence. Il simplifie également la gestion des fenêtres et des événements d’entrée
Wayland se compose d’un protocole et d’une implémentation de référence appelée Weston. Le projet développe également des versions de GTK et de Qt qui rendent vers Wayland au lieu de X. La plupart des applications devraient prendre en charge Wayland par l’intermédiaire de l’une de ces bibliothèques sans modification de l’application.
Wayland est considéré comme le remplaçant du serveur X.Org vieillissant.
Comment fonctionne Wayland
Wayland est conçu de manière modulaire. Il sépare le serveur d’affichage (Wayland compositor) et les clients (applications), ce qui permet une meilleure isolation et une sécurité améliorée.
Le protocole Wayland suit un modèle client-serveur dans lequel les clients sont les applications graphiques qui demandent l’affichage de tampons de pixels sur l’écran, et le serveur (compositeur) est le fournisseur de services qui contrôle l’affichage de ces tampons. Un compositeur est un gestionnaire de fenêtres qui fournit une mémoire tampon hors écran pour chaque fenêtre. La mémoire tampon de la fenêtre contient une image ou d’autres effets graphiques tels qu’une animation, et l’écrit dans la mémoire de l’écran.
Le rendu est effectué par le client via EGL, et le client envoie simplement une requête au compositeur pour indiquer la région qui a été mise à jour. EGL (Embedded-System Graphics Library)est une interface de programmation d’applications (API) qui fournit un moyen standard pour les applications graphiques de créer et de gérer des contextes de rendu graphique. Elle fait le lien entre ses API de rendu, comme OpenGL ES ou OpenVG, et le système de fenêtrage du système d’exploitation sous-jacent.
La communication entre le client et le composeur se fait par IPC via l’espace noyau.
Wayland VS Xorg (X11) et pourquoi Wayland est meilleur
Tout comme Xorg, Wayland utilise aussi les technologies récentes du noyau Linux comme le DRI (Direct Rendering Infrastructure,), KMS (Kernel-based mode-setting), et GEM (Graphics Execution Manager), dans le but de fournir un serveur d’affichage minimal, léger et performant.
Mais Wayland priorise la performance et la sécurité. Il réduit la complexité de la communication entre les composants et permet aux applications d’interagir plus efficacement avec le serveur d’affichage. Dans la majorité des cas, le serveur X n’est plus qu’un intermédiaire qui introduit une étape supplémentaire entre les applications et le compositeur et une étape supplémentaire entre le compositeur et le matériel. Sous Wayland, les fonctions du serveur d’affichage et du gestionnaire de fenêtres sont combinées dans le compositeur Wayland correspondant. Le protocole Wayland permet au compositeur d’envoyer les événements d’entrée directement aux clients et au client d’envoyer l’événement d’endommagement directement au compositeur. Les clients effectuent le rendu localement et communiquent directement avec le compositeur.
Ainsi, l’application sait ce qu’elle veut rendre. Le rendu côté client réduit les étapes généralement associées au processus client/serveur traditionnel. Les applications dessinent la fenêtre dans laquelle elles vont s’exécuter et envoient ensuite leurs informations d’affichage à Wayland. Avec Wayland, le compositeur est le serveur d’affichage.
Wayland offre une base de code simplifiée, ce qui présente l’avantage supplémentaire de réduire le gonflement dû à des années de développement pour faire fonctionner Xorg au fur et à mesure des évolutions technologiques. Le passage à un rendu côté client augmente les temps de chargement et, dans la plupart des cas, offre une interface plus simple. Ainsi, Wayland supprime ces étapes supplémentaires et simplifie le rendu pour offrir des performances plus fluides et réactives que X11.
Du point de vue de la sécurité, Wayland montre une nette amélioration de l’isolation au niveau de l’interface graphique. De par sa conception, Xorg ne permet pas cette fonctionnalité. Xorg suppose que tous les programmes ne sont pas nuisibles. Lors de l’exécution de plusieurs applications graphiques, Xorg ne les isole pas les unes des autres. L’entrée de commande a le potentiel d’enregistrer les frappes de touches, par exemple, des processus pour de nombreuses applications. Wayland restreint les interactions entre les applications, limitant la capacité des applications malveillantes à affecter d’autres processus ou à intercepter des données sensibles.
Enfin Wayland offre une meilleure prise en charge des périphériques d’entrée, tels que les claviers, souris et écrans tactiles, en les intégrant plus étroitement dans le système graphique.
En résumé, Xorg est un intermédiaire qui crée des étapes supplémentaires entre les applications, le compositeur et le matériel. Wayland rationalise ce processus en éliminant l’étape du serveur X pour fournir un protocole plus moderne et plus cohérent que X11.
Quelles sont les limites et les problèmes de Wayland
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Xorg reste la version par défaut de Linux. Xorg est familier, car il est utilisé depuis plus de 30 ans. Cette longévité s’accompagne d’un bagage, car le codage et les ajouts rendent X trop lourd. Cependant, comparé à Wayland, Xorg est mieux conçu pour ajouter de nouvelles capacités ou fonctionnalités.
Les jeux vidéo et les applications graphiquement intenses conçues pour X11 ont tendance à mieux fonctionner sur Xorg. Au-delà de ces deux exemples, de nombreuses applications natives encore utilisées ont été écrites pour Xorg. Même sur les systèmes les plus récents, X et Xorg restent l’application de fenêtrage par défaut, bien que Wayland soit installé sur de nombreux systèmes. En ce qui concerne les jeux, des problèmes de déchirure d’écran, d’artefacts ou de problème de rafraîchissement sont connus.
Ainsi, l’adoption de Wayland prend du temps car il faut aussi réécrire les applications. Pour minimiser cela, Xwayland a été créé. Il s’agit d’un composant du système graphique Wayland qui agit comme un pont de compatibilité en permettant aux applications conçues pour X11 (l’ancien système d’affichage) de s’exécuter sur un serveur Wayland. Il facilite la transition vers Wayland en offrant une compatibilité avec l’immense catalogue d’applications existantes pour X11.
L’utilisation de certains pilotes propriétaires comme NVIDIA peuvent aussi poser des problèmes. Il existe plusieurs domaines dans lesquels le pilote NVIDIA ne présente pas les mêmes caractéristiques que X11 et Wayland. Cela peut être dû à des limitations du pilote lui-même, du protocole Wayland ou du compositeur Wayland spécifique utilisé. Au fil du temps, cette liste devrait s’alléger au fur et à mesure que les fonctionnalités manquantes seront implémentées à la fois dans le pilote et dans les composants en amont, mais ce qui suit reflète la situation à la date de publication de cette version du pilote. Notez que cela suppose un compositeur avec un support raisonnablement complet pour les extensions du protocole Wayland liées au graphisme. La liste des limitations est fournie par NVIDIA dans ce lien : https://download.nvidia.com/XFree86/Linux-x86_64/515.65.01/README/wayland-issues.html
Wayland dans les distributions Linux
La prise en charge de Wayland peut varier en fonction de l’environnement de bureau et des pilotes graphiques utilisés. Certains environnements de bureau, comme KDE Plasma, prennent en charge Wayland, mais leur adoption peut être moins répandue que celle de GNOME. Il est possible souvent proposer en option lors de l’ouverture du bureau Linux mais pas forcément par défaut.
Ainsi, il en résulte que l’adoption de Wayland varie beaucoup selon la distribution Linux. Voici un tour d’horizon :
Fedora : Fedora a été l’une des premières distributions à adopter Wayland par défaut, notamment avec Fedora 25 et les versions ultérieures. GNOME, l’environnement de bureau par défaut de Fedora, fonctionne sur Wayland.
Ubuntu : Bien qu’Ubuntu utilise toujours Xorg par défaut dans ses versions stables, il offre la possibilité d’utiliser Wayland avec l’environnement de bureau GNOME. Ubuntu 17.10 utilise Wayland par défaut. Dans Ubuntu 24.04, Wayland est par défaut pour les utilisateurs des pilotes NVIDIA propriétaires
Arch Linux : Arch Linux propose Wayland dans ses dépôts officiels et prend en charge plusieurs environnements de bureau qui fonctionnent sur Wayland, tels que GNOME, KDE Plasma, et Sway (un gestionnaire de fenêtres Wayland inspiré de i3)
openSUSE : openSUSE propose une prise en charge de Wayland avec son environnement de bureau GNOME. Il est possible d’utiliser Wayland avec d’autres environnements de bureau également, mais GNOME est le plus largement pris en charge
Debian : Debian propose la prise en charge de Wayland dans ses dépôts officiels. Bien qu’il ne soit pas activé par défaut dans la version stable, il est disponible en tant qu’option pour les utilisateurs qui souhaitent l’utiliser avec des environnements de bureau tels que GNOME et KDE Plasma
Endless OS : Endless OS, une distribution Linux axée sur l’éducation et les pays en développement, utilise Wayland par défaut avec son propre environnement de bureau basé sur GNOME appelé EOS Shell
Wayland est est configuré par défaut pour la plupart des cas d’utilisation dans RHEL 8, suivi de la dépréciation du serveur Xorg dans RHEL 9, avec l’intention de son retrait dans une future version. Dans RHEL 10, le serveur Xorg et d’autres serveurs X (à l’exception de Xwayland) sont supprimés
Le code erreur 0x800f0984 est une erreur qui se produit lors de l’installation d’une mise à jour sur Windows 10 ou Windows 11. Elle survient lorsque vous tentez d’installer des mises à jour ou des correctifs mensuels ou encore des mises à jour du .NET Framework. Les raisons sont diverses comme une corruption de Windows Update, du système ou encore un logiciel de sécurité qui bloque l’installation de mise à jour.
Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs solutions pour résoudre l’erreur 0x800f0984 sur Windows Update.
Comment corriger le code erreur 0x800f0984 sur Windows Update
Réparer les fichiers systèmes manquants ou corrompus
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Lorsqu’un fichier DLL est mal enregistré, qu’un service système ne démarre pas, Windows Update ne va plus fonctionner correctement. Dans ce cas là, vous pouvez tenter les réparations suivantes :
net stop wuauserv
net stop cryptSvc
net stop bits
net stop msiserver
ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
net start wuauserv
net start cryptSvc
net start bits
net start msiserver
Redémarrez le PC afin de prendre en compte les changements
Puis relancez les mises à jour Windows Update
Windows Repair
Si Windows est corrompu, vous pouvez rencontrer des problèmes de mise à jour Windows Update.
Windows Repair est un utilitaire gratuit qui permet de réparer des composants et fonctionnalités de Windows.
Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Toutefois, il est conseillé de faire les réparations en mode sans échec. Pour cela, en bas, cliquez sur Reboot To Safe Mode.. ou suivez ce guide complet : Redémarrez Windows en mode sans échec
Puis relancez Windows Repair
Cliquez sur l’onglet Réparation – Principal
La liste des type de réparation de Windows s’affiche : cliquez sur Préréglages : Réparations communes
Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les éléments cochés
Enfin cliquez en bas à droite sur Démarrer les réparations
L’opération se lance avec une succession d’étape… des fenêtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Laissez terminer, un message vous indique que la réparation Windows Repair est terminée
Une fois à nouveau sur Windows, lancez le téléchargement et l’installation des mises à jour pour vérifier si l’erreur 0x800f0984 est résolue.
Réparer Windows Update
Si Windows Update est corrompu ou endommagé sur votre appareil, le téléchargement de mise à jour ne fonctionnera pas. Le statut des mises à jour sera alors en échec. Pour résoudre cela, vous pouvez réparer Windows Update. Pour y parvenir, suivez ce guide complet :
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel :
Xorg et Wayland sont deux protocoles graphiques utilisés dans les systèmes d’exploitation Unix-like, principalement sur les distributions Linux, pour gérer l’affichage graphique et les interactions avec l’utilisateur.
La plupart des distributions Linux utilisent par défaut Xorg. Toutefois, lorsque vous installez les pilotes NVIDIA propriétaires ou pour différentes raisons, le gestionnaire de fenêtres peut être Xorg.
Voici comment passer de Xorg à Wayland notamment sur Ubuntu et Debian.
Comment passer sur Wayland dans Linux
Par défaut, Ubuntu utilise Wayland. Toutefois dans le cas où les pilotes propriétaires de NVIDIA sont installés sur Ubuntu, ce dernier repasse sous Xorg (X11). Cela fonctionne sur Ubuntu 22.04 ou Ubuntu 23.10. Veuillez noter que Ubuntu 24.04 LTS devrait être par défaut sur Wayland même si les pilotes NVIDIA propriétaires sont installés.
Voici comment activer Wayland avec les pilotes NVIDIA sur Linux :
Avant de passer sur Wayland, si vous avez une carte graphique NVIDIA, je vous conseille d’installer les pilotes version 550, cela règle beaucoup de problème. Suivez ce guide : Installer les pilotes NVIDIA sur Ubuntu (propriétaire)
Installez la librairies d’implémentation en cours d’une bibliothèque EGL (Embedded-System Graphics Library) pour la plate-forme externe pour Wayland :
sudo apt install libnvidia-egl-wayland1
Puis éditez le fichier de configuration GRUB :
sudo nano /etc/default/grub
Repérez la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX et éditez pour ajouter la configuration suivante :
GRUB_CMDLINE_LINUX="nvidia-drm.modeset=1"
Puis mettez à jour la configuration GRUB :
sudo update-grub
Pour que l’hibernation et mise en veille prolongée fonctionne correctement, il faut activer certaines options. Toutefois le fichier de configuration peut être différents d’une distribution Linux à l’autre
Sur Ubuntu, éditez le fichier /etc/modprobe.d/nvidia-graphics-drivers-kms.conf
Sur Debian, modifiez le fichier /etc/modprobe.d/nvidia-power-management.conf
options nvidia NVreg_PreserveVideoMemoryAllocations=1 NVreg_TemporaryFilePath=/tmp/tmp-nvidia options nvidia-drm modeset=1 'article sur les problèmes rencontrés options nvidia NVreg_UsePageAttributeTable=1 options nvidia NVreg_RegistryDwords="OverrideMaxPerf=0x1"
Redémarrez l’ordinateur pour prendre en compte les modifications
sudo reboot
Sur l’écran de verrouillage, cliquez sur l’utilisateur
Puis en bas à droite, cliquez sur l’icône roue crantée puis sélectionnez Wayland (ici il s’agit de l’écran de verrouillage d’Ubuntu)
Pour vérifier que le bureau de Linux est bien en Wayland :
echo $XDG_SESSION_TYPE
Si Wayland n’apparaît pas dans la liste, suivez le paragraphe suivant pour l’activer.
Le display manager de GNOME (GDM) donne la possibilité de choisir le gestionnaire de fenêtres que vous pouvez utiliser.Vous pouvez très bien activer ou désactiver Wayland dans GNOME. Voici comment faire :
Éditez le fichier de configuration de GDM :
sudo nano /etc/gdm3/custom.conf
Pour forcer l’activation de Wayland dans gnome, positionnez l’option suivante sur True
WaylandEnable=true
Pour forcer la désactivation de Wayland :
WaylandEnable=false
Puis relancez GDM :
sudo systemctl restart gdm3
Vous devriez pouvoir choisir Wayland au démarrage de la session GNOME
Pourquoi passer de X11 à Wayland
Plusieurs raisons peuvent vous pousser à utiliser Wayland à la place de Xorg. Premièrement, Xorg n’est plus maintenu et vous expose à des problèmes de sécurité. Ce dernier étant un projet de 1980. Wayland a été lancé afin de proposer un gestionnaire de fenêtre plus moderne, notamment Wayland élimine le modèle client-serveur et permet aux applications d’interagir directement avec le serveur d’affichage. De plus, Wayland est projet actif, il propose des fonctionnalités qui n’existent pas sur X11. Dans mon cas, les performances sont vraiment meilleures sur Wayland, l’affichage est beaucoup plus réactif. C’est aussi le cas dans les jeux.
Quels sont les problèmes connus entre Wayland et les pilotes propriétaires NVIDIA
Le support de Wayland n’est pas encore totale, de plus certaines technologies ne sont pas encore supportés. Ainsi, des bugs existent.
Les fenêtres en plein écran des jeux et applications rencontrent des problèmes d’affichage. Certaines parties de la fenêtre sont noires, contiennent des artefacts, clignotements ou encore des bandes horizontales passent de haut en bas révélant un problème de rafraîchissement. Il existe une discussion à ce sujet : https://gitlab.freedesktop.org/xorg/xserver/-/issues/1317 Vous pouvez tenter d’ajouter MUTTER_DEBUG_FORCE_EGL_STREAM=1 dans /etc/environment et relancez la session GNOME. Toutefois, il faut savoir que cela risque de poser des problèmes de chargement des jeux mais surtout provoquer des baisses de performances. Dans mon cas, la mise à jour des pilotes NVIDIA en 550 a réglé le problème.
De plus, j’ai rencontré des erreurs suivantes qui semblent être à l’origine de freez :
[drm:nv_drm_atomic_commit [nvidia_drm]] ERROR [nvidia-drm] [GPU ID 0x00000 100] Flip event timeout on head 0
D’où la désactivation de fbdev (framebuffer Device – toujours en expérimental) depuis /etc/modprobe.d/nvidia-graphics-drivers-kms.conf :
options nvidia-drm.fbdev=0
En outre, la fréquence adaptative de l’écran (VRR/GSync) n’est pas encore tout à fait disponible. Les pilotes NVIDIA propriétaires supportent la fonctionnalité depuis la version 545. Toutefois, ce n’est pas encore le cas des gestionnaire de fenêtres. Par exemple, Gsync est en expérimentale sur la version 46 de GNOME (disponible à partir d’Ubuntu 24.04). La documentation ArchLinux en parle : https://wiki.archlinux.org/title/Variable_refresh_rate#Limitations
Vous souhaitez connaître la vitesse de lecture et d’écriture d’un partage réseau Windows ? En effet, vous doutez si votre réseau local (LAN) fonctionne de manière optimale.
Pour tester et dépanner les réseaux, il faut des outils qui permettent de générer du trafic et d’analyser le débit du réseau à travers un benchmark de son LAN. Cela vaut aussi bien pour les réseaux câblés que pour les réseaux sans fil. Pour dépanner correctement un réseau sans fil (ou câblé), il faut disposer d’un moyen d’évaluer ses performances, de sorte que les modifications apportées puissent déterminer si elles font réellement une différence dans les performances du réseau.
Dans ce tutoriel, je vous présente des logiciels gratuits pour mesurer la vitesse de son réseau local.
Comment mesurer de la vitesse de son réseau local LAN
LAN Speed Test
LAN Speed Test est une solution qui vous permet de tester la vitesse de votre réseau local LAN, mais aussi de votre disque dur, clé USB, disque dur externe. Il est très simple à utiliser car vous n’avez qu’à définir un répertoire puis le logiciel crée un fichier en mémoire, puis le transfère dans les deux sens (sans tenir compte des effets de la mise en cache des fichiers Windows/Mac) tout en gardant une trace du temps, puis effectue les calculs pour vous. Cela est très pratique si vous soupçonnez des lenteurs pour accéder ou copier des fichiers sur votre LAN.
Vous pouvez définir une taille de paquets fixes ou aléatoires avec une limite de temps.
Puis le logiciel effectue les mesures en écriture et en lecture. Vous obtenez la moyenne, le maximum et le minimum.
Il est possible de grapher le résultat ou le sortir sous forme de tableau.
HELIOS LanTest est une solution de test de performance et de fiabilité réseau largement utilisée pour les clients Mac et Windows. Il offre une gamme de fonctionnalités de test, depuis le test d’un simple disque local jusqu’à l’évaluation de la performance des volumes du réseau et la réalisation de tests multi-utilisateurs simultanés sur un seul volume de serveur. Vous pouvez tester les performances d’un disque local sur une seule machine ou d’un partage réseau à travers le support AFP (Apple Filing Protocol) ou SMB (Server Message Block).
L’utilitaire effectue des tests de vitesse de création, ouverture, fermeture et suppression de fichiers. Des benchmark d’accès disque sont aussi effectués, ainsi que des accès aux répertoires.
TamoSoft Throughput Test est un outil logiciel conçu pour mesurer la vitesse de transfert des données à travers un réseau informatique. Cet outil est souvent utilisé pour évaluer les performances des réseaux locaux (LAN), des réseaux sans fil (Wi-Fi), des connexions Internet, et d’autres types de réseaux.
Il fonctionne en mode client-serveur, vous devez donc installer le logiciel sur deux ordinateurs, l’un agit en tant que serveur et l’autre en tant que client. Ensuite vous connectez au serveur pour démarrer le test de performance. Il prend en charge les connexions IPv4 et IPv6 et permet à l’utilisateur d’évaluer les performances du réseau en fonction des paramètres de qualité de service (QoS). Vous obtenez un tableau et un graphique sur les débits TCP/UDP entrants et sortants, les pertes mais aussi le RTT.
NetIO-GUI est une application graphique open source pour Windows qui permet de mesurer les performances du réseau en effectuant des tests de débit. Cette application est basée sur l’outil en ligne de commande NetIO, mais elle offre une interface utilisateur conviviale et intuitive, ce qui la rend plus facile à utiliser pour les utilisateurs qui ne sont pas familiers avec les lignes de commande.
Avec NetIO-GUI, vous pouvez tester la vitesse de transfert de données entre deux ordinateurs ou périphériques sur un réseau local ou distant. Vous pouvez spécifier la taille des paquets de données à envoyer, le nombre de connexions à utiliser et d’autres paramètres de test. Une fois le test terminé, NetIO-GUI affiche les résultats, y compris le débit de transfert moyen, le débit maximum, le débit minimum et d’autres mesures pertinentes.
Voici quelques caractéristiques de NetIO-GUI :
Benchmark en TCP ou UDP
Test de performances de débits et de latence avec des tailles de paquets différents
Disponible en version portable et en version d’installation
Exportation des résultats au format CSV ou feuille Excel
Mesure des vitesses de réseau entre deux pairs
Idéal pour diagnostiquer, dépanner et tester les ports réseau de votre PC
LanBench est une autre application très simple pour mesurer la vitesse de votre réseau LAN. Il repose sur l’architecture client-serveur. Une fois le serveur démarré, configurez le client pour se connecter dessus. Ensuite l’utilitaire mesure le débit entrant et sortant. Puis vous obtenez la mesure moyenne. Il s’agit ici qu’une mesure de débit, il ne fournit pas de mesure de latence.
Si vous cherchez un programme de benchmark très simple, LANBench peut répondre à vos besoins.
Voici un autre utilitaire de benchmark LAN qui fonctionne en client-serveur. Installez le logiciel sur les deux ordinateurs et activez le client et le serveur depuis le menu Avancé > Réseautage. Configurez l’adresse IP du serveur puis choisissez entre un benchmark TCP ou UDP. Le protocole TCP est utilisé lorsque l’intégrité des données est importante (les erreurs sont corrigées par la retransmission des données). Le protocole UDP est utilisé pour les applications qui tolèrent la perte de données, comme la diffusion vidéo en continu. Il est aussi possible de choisir entre IPv4 et IPv6. Définissez la taille du bloc de données utilisé pour chaque demande d’envoi. Il est également possible de sélectionner des blocs de taille variable afin de mesurer les écarts de performance lorsque la taille du bloc augmente ou diminue. Enfin configurez la durée du test, protocole (TCP ou UDP), nombre de threads de test, options de socket Windows RIO (Registered Input/Output API Extensions).
Une fois le test de performance réseau effectué, vous obtenez un graphique avec la vitesse de transfert. On peut regretter que l’utilitaire ne fournit par un tableau détaillé du résultat avec les vitesses minimale et maximale. En outre, il ne permet pas de tester pas la latence du LAN et le test réseau n’est que dans un sens. Pour résumer, si vous cherchez un utilitaire de test de performances du LAN sommaire, PassMark Advanced Network Test peut répondre à vos besoins.
iperf est un outil de mesure active de la largeur de bande maximale réalisable sur les réseaux IP. Pour chaque test, il indique la largeur de bande, la perte et d’autres paramètres. Il fonctionne en mode client-serveur et supporte Windows, Linux ou MacOS.
La version actuelle, parfois appelée iperf3, est une refonte d’une version originale développée au NLANR/DAST. iperf3 est une nouvelle implémentation à partir de zéro, avec pour objectif une base de code plus petite et plus simple, et une version de bibliothèque de la fonctionnalité qui peut être utilisée dans d’autres programmes. iperf3 a également un certain nombre de caractéristiques trouvées dans d’autres outils tels que nuttcp et netperf, mais qui étaient absentes de l’iperf original. Il s’agit, par exemple, d’un mode zéro-copie et d’une sortie JSON optionnelle.
Iperf est un outil puissant et polyvalent pour évaluer les performances des réseaux informatiques plutôt destinés aux utilisateurs confirmés.
Un des problèmes que les utilisateurs rencontrent régulièrement est que le PC s’allume, c’est à dire que vous entendez les ventilateurs et l’écran s’allume mais Windows 10 ne démarre pas. Les sources de ce problème de démarrage sont multiples, comme une corruption du système par une mise à jour, une défaillance de disque, un pilote qui plante le démarrage, etc.
Dans ce guide complet, je vous donne plusieurs solutions lorsque votre PC s’allume mais que Windows 10 ne démarre pas.
Mon PC s’allume mais ne démarre pas en Windows 10
Faire un hard reset
Une réinitialisation de l’alimentation ou un redémarrage matériel ou encore en anglais Power Reset ou Hard Reset efface toutes les informations de la mémoire de l’ordinateur sans effacer les données personnelles. Cela peut résoudre des corruptions de sources d’alimentation qui engendre des comportements aléatoires de votre PC. Voici la procédure générique à réaliser.
Pour les PC portables :
Éteignez votre ordinateur
Débranchez le cordon d’alimentation, s’il s’agit d’un portable retirez la batterie (voir notice si nécessaire).
En ayant le cordon d’alimentation débranché ou la batterie retirez, appuyez sur la touche d’alimentation pendant quelques secondes, comme si vous vouliez allumer ce dernier. Cela va vider toute l’électricité contenu dans l’ordinateur.
Re-branchez le tout ou remettez la batterie du portable.
Pour un PC de bureau :
Débranchez l’alimentation
Maintenez le bouton d’alimentation enfoncé pendant 15 secondes pour réinitialiser
Rebranchez l’adaptateur secteur sur l’ordinateur portable, mais ne connectez aucun périphérique.
Appuyez sur le bouton d’alimentation pour allumer l’ordinateur normalement.
Plus de détails avec tous les conseils et autres méthodes sur cette page :
Une fois que cela est fait, relancez normalement votre PC et vérifier si Windows 10 se charge normalement. Sinon passez à l’étape suivante.
Démarrer en mode sans échec
Si Windows 10 est corrompu ou quelque chose empêche son démarrage, vous pouvez tester d’accéder au mode sans échec. Pour cela, il faut parvenir à démarrer sur les options de démarrage avancées. Voici les méthodes pour y parvenir :
Après deux démarrages non consécutifs du PC. Windows entre en réparation automatique et donne accès à ces derniers
Depuis l’écran de démarrage : Appuyez sur la touche MAJ et cliquez sur l’icône ampoule en bas à droite et redémarrer
Par un disque de récupération ou depuis une clé USB d’installation Windows 10. Vous pouvez créer ces derniers depuis un PC fonctionnel
Si vous avez mis à jour les pilotes, revenez au pilote précédent. Depuis le gestionnaire de périphériques, clic droit sur le périphérique et revenir au pilote précédent
Les options de récupérations fournissent aussi un utilitaire pour corriger les problèmes qui empêchent le chargement de Windows. Voici comment l’utiliser :
Accédez aux options de dépannage avancées
Cliquez sur Outil de redémarrage système
Laissez les réparations s’opérer
Enfin relancez l’ordinateur pour vérifier si les problèmes de chargement de Windows 10 sont corrigés
Désinstaller la dernière mise à jour
Ce problème d’accès au bureau de Windows 10 peut se produire après une mise à jour du système. Notamment, cela se produit souvent après une mise à jour de fonctionnalités. Notez que si vous rencontrez un écran noir après la saisie du mot de passe ou code PIN, il faut parfois patienter car la mise à jour continue de s’installer. Sinon une solution est de désinstaller la dernière mise à jour. Voici comment faire :
Accédez aux options de dépannage avancées
Puis cliquez sur “Désinstaller des mises à jour“.
Puis choisissez pour désinstaller mise à jour de qualité (mensuelle) ou de fonctionnalités (annuelle)
Une autre source des problèmes de chargement de Windows 10 est que les fichiers de configuration de démarrage sont corrompus. En général, une erreur BCD vous le notifie mais si cela empêche le démarrage, vous pouvez tenter de réparer le démarrage de Windows 10 en invite de commandes.
Accédez aux options de dépannage avancées
Cliquez sur invite de commandes
Puis saisissez la commande suivante :
bcdboot C:\Windows
Si cela doit indiquer que les fichiers de démarrage ont été copiés correctement
Redémarrez le PC pour tester si Windows 10 est maintenant accessible
Restaurer Windows 10
Voici comment restaurer Windows à une date antérieure :
En plus des problèmes logiciels, un problème matériel peut aussi empêcher le chargement de Windows. Le plus courant étant une défaillance du support de stockage ; notamment celui qui stocke la partition C et la partition EFI. Vous devez vérifier la santé de votre disque dur à partir d’un Live USB :
Les deux derniers Live USB embarquent le logiciel CrystalDiskInfo pour vérifier l’état des disques à travers la technologie S.M.A.R.T. Pour Ubuntu, suivez le tutoriel fourni ci-dessus.
Réinstaller Windows 10
Vous pouvez réinitialiser le PC depuis les options de récupération. Vous avez la possibilité de conserver les données personnelles mais il faudra réinstaller vos applications. Pour ce faire, choisissez l’option “Réinitialiser ce PC” depuis les options de récupération.
Si la réinitialisation de Windows 10, est impossible (blocage, plantage, etc), la seule solution est de réinstaller Windows 10 avec une clé USB. Aidez-vous de ces tutoriels :
L’écran bleu VIDEO_MEMORY_MANAGEMENT_INTERNAL est une erreur fatale de Windows avec comme valeur 0x0000010E. Généralement, cela se produit lors d’un comportement incorrect d’un pilote vidéo.
Si vous rencontrez ce problème, voici plusieurs solutions que vous pouvez appliquer afin de corriger cet écran bleu.
Quelles sont les causes de l’écran bleu VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL
Comme les mots vidéo et memory du code d’arrêt l’indiquent, il s’agit dans la plupart des cas, d’un problème lors de la lecture ou l’écriture de données dans la mémoire de la carte graphique (mémoire VRAM). Cela peut avoir plusieurs sources. Voici les principales sources de ce problème de stabilité de Windows :
Pilotes graphiques obsolètes ou corrompus : Les pilotes graphiques sont responsables de la gestion de la mémoire vidéo de votre système. Des pilotes graphiques obsolètes, corrompus ou incompatibles peuvent entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo, y compris l’écran bleu VIDEO_MEMORY_MANAGEMENT_INTERNAL
Problèmes matériels : Des problèmes matériels tels que des barrettes de mémoire défectueuses, une carte graphique endommagée ou un problème de connexion entre la carte graphique et la carte mère peuvent également provoquer cette erreur. Cela peut aussi se produire si vous venez de remplacer la carte graphique et que votre alimentation est trop petite
Surchauffe du matériel : Une surchauffe du processeur, de la carte graphique ou d’autres composants matériels peut entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo. Une ventilation insuffisante ou une accumulation de poussière dans le boîtier de l’ordinateur peuvent aggraver ce problème
Logiciels malveillants : Les logiciels malveillants peuvent corrompre les fichiers système, y compris les pilotes graphiques, ce qui peut entraîner des erreurs de gestion de la mémoire vidéo
Problèmes de mise à jour Windows : Des problèmes lors de la mise à jour de Windows peuvent entraîner des incompatibilités avec les pilotes graphiques ou d’autres composants du système, ce qui peut provoquer des erreurs de gestion de la mémoire vidéo. Une vérification Malwarebytes Anti-Malware suffit
Comment résoudre le BSOD VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL
Vérifier les fichiers systèmes manquants et endommagés
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Les pilotes de la carte graphique peuvent buguer ce qui provoque des plantages systèmes (BSOD, freez complet, …). Lorsque cela arrive, il faut réinstaller proprement la dernière version des pilotes graphiques.
Commencez par un nettoyage avec Display Driver Uninstaller :
Quand cela est fait, vérifiez si les écrans bleus VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL sont résolus.
Vérifier la température de l’ordinateur
Des surchauffes du PC et notamment de la carte vidéo peuvent provoquer des plantages. C’est un élément important à vérifier pour résoudre l’écran bleu VIDEO MEMORY MANAGEMENT INTERNAL. Vous pouvez vérifier les températures du GPU avec plusieurs logiciels comme Speccy, HWMonitor ou HWiNFO. Utilisez votre ordinateur normalement en surfant, en lançant des vidéos YouTube. La température de la carte graphique ne doit pas dépasser les 65 degrés. Si elle va au delà, il faut nettoyer l’intérieur de votre ordinateur, pour cela suivez ce guide complet : Comment nettoyer l’intérieur de son PC et le dépoussiérer
Mettre à jour le BIOS du PC
Dans de rares cas, un bug du BIOS peut être à l’origine des écrans bleus. Cela est souvent le cas sur des PC neufs. Pour résoudre cela, il faut mettre à jour le BIOS du PC. Pour y parvenir, suivez ce guide :
Pour résoudre les problèmes logiciels à l’origine des BSOD, vous pouvez tenter de restaurer Windows. L’objectif est de revenir à un point de restauration antérieure pour annuler des modifications récentes qui peuvent être à l’origine d’instabilités du système.
Sur votre clavier, appuyez sur la touche
+
R
Dans la fenêtre exécuter, copiez/collez : rstrui.exe
Puis cliquez sur OK
Faites suivant et sélectionnez un point de restauration système antérieur au problème rencontré
Cliquez sur Suivant et laissez vous guider pour terminer la restauration du système
Pour tester l’hypothèse d’un problème matériel, vous pouvez tester le fonctionnement de votre ordinateur sur un Live USB. Le but est de vérifier si le PC plante aussi.
Si le PC plante, consultez un professionnel en informatique pour un diagnostic plus approfondi et des réparations matérielles si nécessaire. Si par contre le PC est stable, tentez de réparer ou de le réinitialiser :
Parmi les commandes basiques Linux, on trouve la commande more. Elle est principalement utilisée pour afficher le contenu d’un fichier page par page, ce qui permet de lire facilement des fichiers volumineux sans être submergé par un mur de texte. Elle dispose aussi de fonction de recherche.
Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande more sur Linux avec des exemples.
Quelle est la syntaxe de la commande more
Voici la syntaxe :
more [-options] [-num] [+/pattern] [+numligne] <nom fichier>
Et la liste des options
Option
Description
-c ou –no-color
Désactive le surlignage en couleur de la sortie.
-n ou –line-numbers
Afficher les numéros de ligne au début de chaque ligne.
-d
L’invite est “[Appuyez sur l’espace pour continuer, sur ‘q’ pour quitter.]”, et affiche “[Appuyez sur ‘h’ pour les instructions.]” au lieu de sonner la cloche lorsque l’on tente de faire défiler le fichier au-delà de la fin.
-l
Ignore le saut de page (^L).
-f
Compte les lignes logiques, plutôt que les lignes d’écran (c’est-à-dire que les lignes longues ne sont pas pliées).
-p
Fait défiler un écran complet.
-c
Efface l’écran avant d’afficher la page.
-s
Réduit le nombre de lignes vierges en une seule.
-u
Mode texte plein en supprimant la mise en forme gras et souligné.
Les options de la commande more
Comment utiliser la commande more sur Linux
Par défaut, plus de commandes sous Linux affichent le fichier une page à la fois.
Vous pouvez naviguer dans le fichier à l’aide de différentes commandes :
Commande
Action
ESPACE ou f
Afficher les x lignes de texte suivantes. La valeur par défaut est la taille actuelle de l’écran.
Entrée
Afficher les x lignes de texte suivantes. La valeur par défaut est 1. L’argument devient la nouvelle valeur par défaut.
d ou ^D
Défiler de x lignes. La valeur par défaut est la taille de défilement actuelle, initialement 11.
s
Sauter x lignes de texte. La valeur par défaut est 1.
f
Sauter x lignes de texte. La valeur par défaut est 1.
b ou ^B
Revenir à x lignes de texte vers l’arrière. La valeur par défaut est 1. Ne fonctionne qu’avec les fichiers, pas avec les pipes.
‘
Aller à l’endroit où la dernière recherche a commencé.
=
Affiche le numéro de la ligne en cours.
q ou Q
Quitter
Les raccourcis clavier pour naviguer dans la fenêtre more
Recherche dans un fichier
La commande more vous permet également de rechercher une chaîne de caractères spécifique dans un fichier. Cette fonction est particulièrement utile lorsque vous avez affaire à des fichiers volumineux et que vous recherchez des informations spécifiques. Pour ce faire, vous pouvez utiliser le ‘/’ suivi de la chaîne de caractères que vous recherchez.
Voici un exemple :
Dans cet exemple, la commande “more” affiche le contenu de monfichier.txt à partir de la première ligne contenant la “chaîne de recherche”.
more +/"chaîne de recherche" monfichier.txt
Vous pouvez également utiliser des expressions régulières avec l’option /pattern pour rechercher des motifs plus complexes. Par exemple, pour rechercher toutes les lignes commençant par le mot “error”, vous pouvez utiliser la commande suivante :
more /^error/ /var/log/syslog
Il ne s’agit là que de quelques exemples d’utilisations avancées de la commande ‘more’. Comme vous pouvez le constater, ‘more’ est un outil puissant pour visualiser et naviguer dans les fichiers sous Linux. Cependant, comme tout outil, il a ses avantages et ses inconvénients, et son utilisation dépend des exigences spécifiques de la tâche à accomplir.
Visualiser plusieurs fichiers
L’une des fonctions les plus puissantes de la commande more est la possibilité d’afficher plusieurs fichiers de manière séquentielle. Par exemple, si vous avez trois fichiers texte – fichier.txt, fichier2.txt et fichier3.txt – vous pouvez les afficher en séquence avec la commande suivante :
more fichier1.txt fichier2.txt fichier3.txt
Dans cet exemple, la commande “more” affiche d’abord le contenu du fichier1.txt. Lorsque vous aurez fini de visualiser le fichier1.txt, elle affichera le contenu du fichier2.txt, et ainsi de suite.
Pour passer au fichier suivant, appuyez sur :n. L’observateur se déplace alors au début du fichier suivant.
Pour reculer d’un fichier, appuyez sur :p. Cela permet de revenir au début du fichier précédent.
Vous pouvez bien entendu utiliser le caractère joker, par exemple pour visualiser tous les fichiers dictionnaires :
more /usr/share/dict/*
Afficher que X lignes par pages
Une autre option est utile est l’option -n suivi qui vous permet de définir le nombre de lignes à afficher par page. Par exemple pour n’afficher que 5 lignes par page d’un fichier :
more -n 5 fichier.txt
Ouvrir un fichier à la première occurrence d’une recherche
Pour ouvrir un fichier à un numéro de ligne, passez l’option + accompagnée d’un numéro de ligne. Par exemple pour ouvrir
Dans un tutoriel précédent, je présentais différentes commandes Linux (jobs, fg, …) afin de pouvoir exécuter des processus en arrière-plan. Mais à la fermeture du terminal, un signal SIGHUP (Signal Hang UP) est envoyé pour terminer tous les processus du shell. C’est là qu’intervient la commande disown qui permet de marquer un travail et donc un processus afin de ne pas lui envoyer ce SIGHUP pour qu’il puisse continuer à s’exécuter une fois le shell fermé. De plus, elle permet aussi de retirer chaque des travaux spécifiques de la table des tâches actives.
Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande disown de Linux.
Quelle est la syntaxe de la commande disown
Voici la syntaxe :
disown <options> <job-id>
Où :
<options> : Il existe plusieurs options, mais la plus courante est “-h”, qui indique au shell de ne pas envoyer de HUP (HangUP) lorsque le shell parent se termine.
<job-id> : L’identifiant du travail (job) que vous souhaitez dissocier du shell. Vous pouvez trouver l’identifiant du travail en utilisant la commande “jobs” dans le shell.
Comment utiliser la commande disown
Comment continuer à exécuter un travail après avoir quitté une invite shell en arrière-plan
Quelques rappels rapides concernant l’exécution de commandes sur Linux. Pour lancer une commande qui s’exécute en arrière plan, ajoutez le caractère & à la fin de la commande. Par exemple pour lancer le téléchargement d’un fichier avec wget en arrière-plan et l’ouverture d’un fichier avec vim :
Pour lister les travaux en cours, utilisez la commande jobs :
jobs -l
[1]- 226923 En cours d'exécution wget -O /dev/null -q http://bouygues.testdebit.info/10G.iso &
[2]+ 226940 Arrêté (via la sortie sur tty) vim /tmp/univers.txt
La commande wget est indiquée par “-“, ce qui signifie qu’elle deviendra la tâche active si la commande vim est interrompue
La commande vim est désignée par “+”, ce qui signifie qu’il s’agit d’une tâche active
Seulement, si vous fermez le terminal ou la session SSH, l’exécution de la commande s’arrête aussi car le système envoie un signal pour terminer toutes les commandes rattachées au shell. C’est là que la commande disown entre en jeu car elle permet de dissocier un processus du shell. Ainsi, si vous fermez le shell, son exécution continue.
Lorsque vous quittez le terminal de votre système, tous les travaux en cours sont automatiquement interrompus. Pour éviter cela, utilisez la commande disown avec l’option -h :
disown -h <%jobID>
Dans notre exemple, nous voulons que la commande wget continue à fonctionner en arrière-plan. Pour éviter qu’elle ne se termine à la sortie, utilisez la commande suivante :
disown -h %1
Tous les travaux pour lesquels vous avez utilisé la commande disown -h continueront de fonctionner.
Autre exemple, imaginons que vous souhaitez exécuter une mise à jour du système avec apt-get en root en arrière-plan et qui ne s’arrête pas si la session se termine. Voici les commandes à utiliser :
sudo -i # Pour devenir root apt-get upgrade &> /root/system.update.log & # Mise à jour du système avec redirection de la sortie dans un fichier disown -h # Marquer apt-get pour que SIGHUP ne soit pas envoyé à la sortie exit # On quitte le shell root
Supprimer tous les travaux en cours avec la commande disown
Sans aucune option, chaque jobID est supprimé de la table des jobs actifs, c’est-à-dire que l’interpréteur de commandes bash utilise sa notion du job en cours qui est affiché par le symbole + dans la commande jobs -l :
disown
Pour supprimer tous les travaux en cours d’exécution, utilisez l’option -r :
disown -r
Pour supprimer tous les travaux, utilisez l’option -a :
disown -a
Suppression de travaux spécifiques
Pour supprimer un travail spécifique du tableau des travaux, utilisez la commande disown avec l’identifiant de travail approprié. L’ID du travail est indiqué entre parenthèses dans le tableau des travaux :
Dans notre exemple, si nous voulons supprimer la commande vim, nous devons utiliser la commande disown sur le job 2 :
Le sous-système Windows pour Linux (WSL) de Microsoft change la donne en offrant une expérience Linux complète au sein de Windows. Lorsqu’on utilise une distribution WSL, on peut avoir besoin de transférer des fichiers entre Windows et Linux. Ne vous inquiétez pas, accéder aux fichiers Windows depuis WSL et inversement est relativement simple.
Dans ce tutoriel, je vous donne toutes les étapes pas à pas pour y parvenir.
Comment transférer facilement des fichiers de Windows vers le WSL à l’aide de l’Explorateur de fichiers
Voici comment accéder aux dossiers de la distributions WSL dans Windows afin de pouvoir transférer des fichiers.
Ouvrez l’explorateur de fichiers et, dans la barre d’adresse, tapez \\wsl$ puis appuyez sur Entrée.
Ouvrez la distribution Linux avec laquelle vous travaillez
Naviguez dans l’arborescence des dossiers jusqu’à ce que vous atteigniez votre dossier personnel /home/<nom-utilisateur>
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier contenant votre nom d’utilisateur et cliquez sur Épingler à l’accès rapide. Vous disposez maintenant d’un moyen pratique de naviguer vers votre dossier d’accueil WSL sur votre panneau de gauche
A partir de là, vous pouvez copier des fichiers vers ce dossier ou encore créer de nouveaux fichiers
Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL
Par /mnt
Si vous souhaitez accéder facilement aux répertoires des utilisateurs Windows dans WSL, vous pouvez tirer parti des liens symboliques de Linux. Depuis WSL, vous pouvez accéder à l’arborescence de Windows via /mnt/c.
Pour simplifier l’accès à vos fichiers personnels, vous pouvez créer un lien symbolique dans votre répertoire home. Voici comment faire :
Assurez-vous d’être dans votre répertoire personnel.
cd
Créez un répertoire. Appelons-le “winhome”.
mkdir winhome
Créez un lien symbolique vers votre dossier utilisateur Windows qui mène à ce nouveau répertoire.
ln -s /mnt/c/Users/<nom-utilisateur>/ ~/winhome
N’oubliez pas de remplacer <nom-utilisateur> par votre nom d’utilisateur Windows. L’affichage du répertoire winhome devrait maintenant montrer un lien symbolique réussi.
Après cela, vous pouvez accéder au dossier ~/winhome/<nom-utilisateur> qui vous donne accès à vos fichiers personnels
Si nous lançons un gestionnaire de fichiers dans WSL, nous pouvons voir l’arborescence de notre répertoire Windows depuis l’environnement Linux.
Un problème courant que les utilisateurs peuvent rencontrer est que la connexion Wi-Fi s’établit mais la connexion internet ne fonctionne pas. Vous êtes donc connecté au réseau au réseau sans fil mais lorsque vous ouvrez le navigateur WEB, les sites internet ne s’affichent pas.
Dans ce tutoriel, je recense plusieurs solutions à suivre afin de résoudre l’impossibilité de se connecter à internet.
Pourquoi votre ordinateur ne se connecte pas à internet
Il existe plusieurs raisons qui peuvent que votre PC est connecté en Wi-Fi mais qu’internet ne fonctionne pas.
Un problème réseau ou technique au niveau de l’émetteur Wi-Fi
La configuration IP de votre PC est incorrect
La couche réseau de votre appareil (Windows, Android) est corrompu
Un logiciel perturbe la connexion internet
En outre, dans les lieux publics, si trop d’appareils tentent de se connecter en Wi-Fi, vous pouvez rencontrer des dysfonctionnements. A ce moment là, le problème vient du réseau sans fil et vous ne pouvez rien faire. Mais dans ce guide, nous nous intéressons surtout au problème de connexion internet à la maison.
Résoudre les problèmes de connexion à internet
Redémarrez le routeur/modem
Un problème de fonctionnement du routeur ou box internet peut aussi être la source de message d’erreur sur internet ou de problèmes de connexion internet. La première opération consiste donc à redémarrer le routeur ou la box internet, cela peut résoudre le problème.
Puis allez dans le menu Administration et chercher l’option Redémarrer ou Réinitialiser
Malheureusement, chaque fabricant de routeurs place le bouton “Redémarrer” dans des emplacements différents. N’hésitez pas à consulter le manuel de routeur ou la documentation en ligne pour le trouver. Autre solution, consiste à débrancher l’alimentation puis attendre quelques secondes et la rebrancher.
Désinstaller les antivirus
Les logiciels de sécurité peuvent parfois causer des problèmes au niveau du fonctionnement du réseau, que ce soit sur Windows ou Android. Dans ce cas, il est conseillé de les désinstaller afin de tester si internet fonctionne à nouveau sans.
Remettre la configuration IP de la carte Wi-Fi en automatique
Si la configuration IP ne reflète pas celle attendu par votre box internet, la connexion internet ne fonctionnera pas. Pour corriger cela, assurez-vous de configurer l’adresse IP en automatique sur votre carte sans fil afin que le serveur DHCP de la box internet configure celle-ci. Voici comment faire :
Sur votre clavier, appuyez sur la touche + R
Dans la fenêtre exécuter, saisissez : ncpa.cpl
Faites un clic droit sur la carte Wi-Fi puis Propriétés
Double-cliquez sur Protocole internet version 4 (TCP/IPv4)
Assurez-vous que les paramétrages suivants sont configurés, sinon corrigez :
Obtenir une adresse IP automatiquement
Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement
Mettre à jour les pilotes Wi-Fi
Assurez-vous que les pilotes de votre carte Wi-Fi sont à jour. Vous pouvez le faire en accédant au gestionnaire de périphériques de votre ordinateur et en vérifiant s’il y a des mises à jour disponibles pour la carte réseau sans fil.
Via le gestionnaire de périphériques
via Windows Update depuis le gestionnaire de périphériques de Windows 10/11 :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer ou utilisez le raccourci clavier + X
Si un problème de configuration est à l’origine des problèmes de connexion internet, vous pouvez revenir un point de restauration antérieur afin d’annuler les dernières modifications du système qui en sont à l’origine. Pour restaurer Windows, suivez ces étapes :
Sur votre clavier, appuyez sur la touche + R
Dans la fenêtre exécuter, copiez/collez : rstrui.exe
Puis cliquez sur OK
Faites suivant et sélectionnez un point de restauration système antérieur au problème rencontré
Cliquez sur Suivant et laissez vous guider pour terminer la restauration du système
Essayez de vous connecter à un autre réseau Wi-Fi ou depuis un Live USB
Si possible, essayez de vous connecter à un autre réseau Wi-Fi pour déterminer si le problème est spécifique à votre réseau ou s’il concerne votre appareil. Cela peut aider à déterminer, si le problème provient plutôt de la box internet ou de votre appareil.
Une autre façon de tester si le problème vient de l’appareil est de tester la connexion internet depuis un Live USB :
Si cela fonctionne, il est probable qu’un problème logiciel soit présent. Sinon il faudra contacter la hotline de votre fournisseur d’accès internet.
Demander de l’aide sur le forum
Vous pouvez demander de l’aide gratuitement sur le forum en créant un sujet dans la partie Réseau du forum. Dans la mesure du possible joignez un rapport Minitoolbox, pour cela :
QuickInstaller est une application gratuite qui vous permet facilement de gérer vos applications dans Windows. Il propose les fonctionnalités suivantes :
Installer automatiquement une ou plusieurs applications
Visualiser les applications non à jour et mettre à jour automatique de vos applications
Désinstaller vos applications de Windows rapidement en quelques clics
Ainsi avec cet utilitaire vous pouvez installer, mettre à jour et désinstaller des applications de Windows en quelques clics. Notez que pour le moment, l’application n’est pas disponible en langue Française.
Dans ce tutoriel, je vous guide pour utiliser QuickInstaller.
Puis lancez l’installation. Laissez vous guider durant les étapes du setup
Voici une présentation de l’interface utilisateur avec les menus à gauche :
Installed applications – La liste des applications installées. C’est la même que dans les paramètres Windows > Application
Portable applications – Les applications portables détectées par l’utilitaire
Browse Applications – Installer des applications d’un simple clic depuis des catégories d’application
Confirmez l’utilitaire depuis les paramètres pour qu’il installe les applications en langue Française lorsque cela est possible.
Cliquez sur la roue crantée
Réglez Prefered Language sur Français
Depuis le menu Portable Apps, vous pouvez aussi configurer le chemin où seront installées les applications portable. Par défaut, il s’agit de C:\QuickInstaller Downloads\Portable Apps.
Notez qu’un clic droit sur le bouton d’informations, vous pouvez permet de déterminer comment QuickInstaller analyse le système et s’il doit installer et désinstaller les logiciels en mode silencieux.
Comment installer une ou plusieurs applications sur Windows
Lorsque vous venez de réinstaller Windows, vous avez souvent beaucoup d’applications à réinstaller. Cela peut être fastidieux de devoir se rendre sur le site de chacun des éditeurs. Heureusement, avec QuickInstaller, il vous suffit de cochez les applications à installer puis l’utilitaire s’occupe du reste. Voici comment faire :
Cliquez sur le menu Browse Application1
Puis naviguez dans les catégories d’applications qui vous intéresse 2
Et dans le volet de droite, cochez les applications que vous souhaitez installer 3
Enfin cliquez sur Install depuis la barre d’outils 4
Comment mettre à jour vos applications sur Windows
Maintenir les applications à jour est important pour corriger les vulnérabilités ou corriger des bogues.Vous pouvez mettre l’ensemble de vos logiciels à jour en quelques clics avec QuickInstaller. Voici comment faire :
Cochez les applications à mettre à jour depuis la liste
Puis cliquez sur le bouton Update depuis la barre d’outils
L’utilitaire effectue la mise à jour des applications
Une fois faites, la liste s’affiche avec OK et Update completed
Si vous souhaitez désinstaller une ou plusieurs applications de Windows, QuickInstaller peut le faire très facilement pour vous. Suivez ces étapes :
Depuis la liste, cochez les applications que vous souhaitez supprimer du système
Cliquez sur le bouton Uninstall depuis la barre d’outils
Confirmez leurs désinstallations en cliquant sur Oui
QuickInstaller s’occupe d’effectuer les opérations
A l’issue, les applications sont désinstallées
Vous pouvez aussi très facilement supprimer les applications portables depuis Portable Applications. Là aussi, il suffit de les cocher et cliquer sur Delete.
Lorsque l’on quitte le shell d’un système Linux, tous les processus en cours sont généralement interrompus ou bloqués. C’est là que la commande nohup peut vous être utile. Tous les processus exécutés à l’aide de la commande nohup ignoreront le signal SIGHUP (Signal Hang UP), même après avoir quitté l’interpréteur de commandes. Cela permet donc d’exécuter des commandes en arrière-plan sans qu’il soit arrêter si vous fermez le terminal ou la session SSH.
Dans ce tutoriel, je vous explique comment utiliser la commande Nohup de Linux.
Comment utiliser la commande Nohup sur Linux
Démarrage d’un processus en arrière-plan à l’aide de Nohup
Dans ce premier exemple, vous souhaitez lancer en arrière-plan le téléchargement d’un fichier iso avec la commande wget.
nohup wget http://exemple.com/monfichier.iso &
Cette commande utilise nohup pour lancer un processus wget afin de télécharger un fichier volumineux. En ajoutant & à la fin, la commande s’exécute en arrière-plan, ce qui permet d’utiliser le terminal pour d’autres tâches. Le processus se poursuit même si l’utilisateur se déconnecte, ce qui garantit que le téléchargement s’effectue sans surveillance. La commande vous indique le numéro du travail entre crochet sui par le PID du processus :
[1] 33186
Vous pouvez lister les travaux en arrière-plan à l’aide de la commande jobs :
jobs -l
Si le script ou la commande ne produit aucune sortie standard, cette sortie est écrite dans nohup.out et non dans le terminal. Pour vérifier la sortie, nous pouvons utiliser tail pour suivre les mises à jour effectuées dans le fichier.
tail -f nohup.out
Vérifiez toujours le fichier ‘nohup.out’ pour toute sortie ou erreur de votre commande.
Arrêter le processus en arrière-plan
Si vous souhaitez arrêter ou tuer le processus en cours, utilisez la commande kill suivie de l’identifiant du processus, comme suit
kill 33186
Comment rediriger la sortie de la commande nohup
Imagions le cas où vous souhaitez exécuter un script en arrière-plan, tout en récupérant la sortie dans un fichier. Cela est possible grâce aux redirections de sortie Linux.
nohup ./script.sh > output.log 2>&1 &
Dans cette exemple, la commande nohup exécute un script personnalisé (script.sh). La redirection de la sortie est utilisée ici (> output.log 2>&1) pour capturer à la fois la sortie standard et l’erreur standard dans un fichier nommé output.log, garantissant ainsi que toute sortie du script est sauvegardée pour un examen ultérieur. Le & à la fin exécute le processus en arrière-plan.
Lorsque vous vous déconnectez d’une session Linux, le système envoie un signal HUP (hangup) à tous les processus actifs associés au terminal. Ce signal indique aux processus de se terminer. Mais lorsque l’on administre un système Linux, il peut parfois être nécessaire d’exécuter des commandes en arrière-plan. Par exemple, car on a besoin de libérer le terminal pour exécuter une seconde commande. Dans d’autres cas, lorsque l’on prend la main à distance par SSH, il peut être nécessaire que l’exécuter d’un script continue après la fermeture de la session.
Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs solutions pour lancer des commandes en arrière plan sur Linux.
Comment exécuter des commandes et processus en arrière-plan sur Linux
Avec le caractère &
Ajoutez l’esperluette à la fin d’une commande pour placer la commande en arrière-plan. Voici un exemple où on télécharger un fichier en arrière-plan avec wget :
Toutefois, cela ne suffit pas, si vous souhaitez que l’exécution du processus perdure après l’arrêt du terminal ou de la session. En d’autres termes, si vous vous déconnectez de votre terminal, tous les travaux en cours seront interrompus. Pour éviter cela, vous pouvez passer l’option -h à la commande disown. Cette option marque chaque jobID pour que le SIGHUP ne soit pas envoyé au job si l’interpréteur de commandes reçoit un SIGHUP. La syntaxe est la suivante :
disown -h <job-id>
Imaginons que vous souhaitez exécuter une mise à jour du système avec apt-get en root en arrière-plan et qui ne s’arrête pas si la session se termine. Voici les commandes à utiliser :
sudo -i # Pour devenir root apt-get upgrade &> /root/system.update.log & # Mise à jour du système avec redirection de la sortie dans un fichier disown -h # Marquer apt-get pour que SIGHUP ne soit pas envoyé à la sortie exit # On quitte le shell root
La commande nohup de Linux est un outil puissant qui vous permet d’exécuter vos processus en arrière-plan. Elle est extrêmement utile lorsque vous souhaitez exécuter un processus qui prend beaucoup de temps et que vous ne voulez pas occuper votre terminal ou votre session pendant toute cette durée.
La commande screen est un gestionnaire de fenêtres plein écran qui multiplexe un terminal physique entre plusieurs processus. Elle vous permet d’exécuter plusieurs sessions de terminal dans une même fenêtre et de passer de l’une à l’autre sans effort.
Voici comment démarrer une nouvelle session nommée ‘nom_session” avec la commande screen :
screen -S nom_session
Pour reprendre la session, utilisez l’option -r en indiquant le nom de la session :
Tmux, abréviation de “terminal multiplexer”, est une autre commande qui vous permet d’exécuter plusieurs sessions de terminal dans une seule fenêtre. Elle est similaire à screen, mais offre plus de fonctionnalités et une interface plus moderne.
tmux new -s ma_session
Dans cet exemple, nous démarrons une nouvelle session tmux nommée ‘ma_session’. La sortie “[detached (from session ma_session)]” indique que la session est en cours d’exécution en arrière-plan.
Pour s’attacher à la session, utilisez la commande attach :
Lorsque l’on souhaite connecter son smartphone à son téléviseur, on peut entendre parler de la norme MHL. En effet, il s’agit d’une technologie permettant de transférer de l’audio et de la vidéo haute définition depuis un smartphone vers d’autres appareils.
Dans ce tutoriel, je vous donne une définition de HML et je vous liste toutes les versions.
Qu’est-ce que MHL (Mobile High-Definition Link)
MHL (Mobile High-Definition Link) est une norme de connectivité permettant de transférer de l’audio et de la vidéo haute définition depuis un smartphone, une tablette ou d’autres appareils mobiles vers un téléviseur ou un moniteur. Le mode alternatif MHL pour USB Type-C permet aux appareils de prendre en charge simultanément l’audio/vidéo MHL plus les données et la charge d’alimentation USB 2.0 et/ou USB 3.1 Gen 1 ou Gen 2 sur le connecteur USB Type-C.
Le consortium MHL a été fondé en 2009 dans le but de fournir une liaison transparente entre les appareils mobiles et les téléviseurs HD. Pour réussir, le consortium avait besoin du soutien des fabricants de téléphones portables/tablettes et de téléviseurs numériques, et ses cinq fondateurs (LG, Nokia, Samsung, Silicon Image et Sony) représentaient les principaux géants de l’électronique grand public, qu’il s’agisse de téléphones portables ou de téléviseurs numériques.
La technologie MHL est largement inspirée de la technologie HDMI, mais elle nécessite cinq signaux/broches de connexion contre 19 signaux/broches de connexion pour le protocole HDMI. Elle prend également en charge la technologie HDCP, les formats audio surround jusqu’à 7.1 et la charge d’alimentation jusqu’à 900mA à 5V. En outre, MHL prend en charge la fonctionnalité Control BUS (CBUS) qui permet d’accéder au contenu mobile par l’intermédiaire d’une télécommande DTV.
Le principal avantage de la technologie MHL est sa capacité à transmettre du contenu haute définition tout en fournissant de l’énergie à l’appareil mobile connecté. En effet, lorsque vous connectez un appareil compatible MHL à un téléviseur, celui-ci peut être alimenté en même temps, ce qui peut être pratique pour charger votre appareil pendant que vous le connectez à un écran externe.
Les connexions MHL utilisent généralement un port micro-USB ou USB Type-C sur l’appareil mobile, tandis que du côté du téléviseur, un port HDMI est utilisé pour la connexion. Les câbles MHL sont disponibles avec un connecteur HDMI d’un côté et un connecteur micro-USB ou USB Type-C de l’autre.
Quelles sont les versions de MHL
Toutes les spécifications MHL sont rétrocompatibles avec les versions précédentes de la norme.
superMHL
Résolution 8K : SuperMHL prend en charge des résolutions vidéo jusqu’à 8K (7680 x 4320 pixels), ce qui permet une expérience visuelle ultra haute définition sur les écrans compatibles.
Prise en charge de Deep Color jusqu’à une profondeur de couleur de 48 bits
Prise en charge de High-Dynamic Range (HDR) pour obtenir un équilibre parfait entre les hautes lumières spectrales et les détails des ombres.
Bande Passante : 6 Gbit/s au maximum
Gamme de couleurs étendue : Cette norme offre une prise en charge des espaces colorimétriques étendus, tels que Rec. 2020, permettant une reproduction des couleurs plus précise et plus riche.
HDR (High Dynamic Range) : SuperMHL prend en charge les formats HDR, offrant une plage dynamique étendue et des niveaux de luminosité améliorés pour une expérience visuelle plus immersive.
Audio haute résolution : Audio amélioré pour un son surround immersif, notamment Dolby Atmos DTS:X, audio 3D et un mode audio uniquement. Prise en charge de l’audio haute résolution jusqu’à 32 canaux et 192 kHz, offrant une qualité audio supérieure.
Connecteurs réversibles : Les câbles SuperMHL utilisent des connecteurs réversibles, ce qui signifie qu’ils peuvent être branchés dans n’importe quelle direction, simplifiant ainsi la connexion des appareils.
Chargement rapide (jusqu’à 40W) : SuperMHL permet un chargement rapide des appareils mobiles connectés, ce qui peut être pratique pour charger les appareils pendant leur utilisation.
Nouvelle prise en charge du mode MHL Alt pour la spécification USB Type-C
Date de publication : Janvier 2015
MHL 3
Résolution 4K : MHL 3 prend en charge des résolutions vidéo jusqu’à 4K (3840 x 2160 pixels), offrant ainsi une expérience visuelle de haute qualité sur les écrans compatibles.
Audio multi-canaux : Cette norme permet la transmission audio multi-canaux jusqu’à 8 canaux pour un son surround immersif.
Bande Passante : 3 Gbit/s à 6 Gbit/s
Charge et alimentation jusqu’à 10W
Prise en charge des périphériques USB : MHL 3 permet également de connecter des périphériques USB tels que des claviers, des souris et des disques de stockage externes à l’appareil mobile tout en étant connecté à un écran externe via le port MHL.
Fonctionnement sur une seule ligne (Single-Lane Operation) : MHL 3 utilise une seule ligne de données pour la transmission de l’audio, de la vidéo et des données, ce qui réduit le nombre de fils nécessaires dans le câble MHL et permet une conception de câble plus simple et plus économique.
Date de publication : Août 2013.
MHL 2
Résolution Full HD : MHL 2 prend en charge des résolutions vidéo jusqu’à Full HD (1080p), offrant une expérience visuelle de haute qualité sur les écrans compatibles.
Audio multi-canaux : Cette norme permet la transmission audio multi-canaux jusqu’à 8 canaux pour un son surround immersif.
Transmission de données : MHL 2 permet également la transmission de données bidirectionnelle entre l’appareil mobile et l’écran externe, ce qui peut être utilisé pour la synchronisation de contenu ou le contrôle de périphériques.
Charge et alimentation jusqu’à 7.5W
Connecteurs Micro-USB : MHL 2 utilise généralement des connecteurs micro-USB sur les appareils mobiles pour la connexion au câble MHL
Date de publication : Avril 2012
MHL 1
Résolution HD : MHL 1 prend en charge des résolutions vidéo jusqu’à HD (720p ou 1080i), permettant de profiter de contenus haute définition sur les écrans compatibles
Audio multi-canaux : Cette norme permet la transmission audio multi-canaux jusqu’à 8 canaux, offrant une expérience audio immersive lors de la lecture de contenu.
Commande à distance et de contrôle : MHL 1 prend en charge la transmission de signaux de commande à distance et de contrôle entre l’appareil mobile et l’écran externe, ce qui permet par exemple de contrôler les fonctions de lecture à distance.
Charge et alimentation jusqu’à 2.5W
Transmission de données : MHL 1 permet également la transmission de données bidirectionnelle entre l’appareil mobile et l’écran externe, ce qui peut être utilisé pour la synchronisation de contenu ou le contrôle de périphériques.
Connecteurs Micro-USB : MHL 1 utilise généralement des connecteurs micro-USB sur les appareils mobiles pour la connexion au câble MHL.