Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 30 avril 2024Flux principal

Ruviki – Quand le Kremlin réécrit Wikipedia à sa sauce

Par : Korben
30 avril 2024 à 12:03

Vous pensiez que Wikipedia était un havre de savoir libre et ouvert à tous ?

Détrompez-vous ! En Russie, le gouvernement vient de frapper un grand coup en clonant l’encyclopédie collaborative pour en faire une version légèrement différente, histoire de réécrire l’Histoire à sa sauce.

Fini Wikipedia, place à Ruviki ! Enfin quand je dis Ruviki, c’est en fait une version modifiée de Wikipedia en russe (Wikipedia RU) mais sans les articles qui dérangent. Bref, appelez ça comme vous voulez, le principe reste le même : on prend l’encyclopédie, on vire tout ce qui nous plaît pas, et voilà, on a une Wikipedia sous stéroïdes made in Kremlin. Pratique.

Concrètement, ce projet Ruviki a été initié par Vladimir Medeyko, président de Wikimedia.ru (la version russe de la Wikimedia Foundation). Les articles sur les « agents étrangers » (comprenez tous ceux qui osent émettre une opinion sur le gouvernement sans être sponsorisés par Poutine himself), les scandales impliquant des représentants du gouvernement ou encore les rapports sur la torture dans les prisons russes ont comme par magie disparu ! Pouf ! Envolés les « détails » qui fâchent.

Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que même les articles sur des sujets à priori sans rapport y passent. Prenez par exemple l’article sur « 1984 » de George Orwell. Bizarrement, toute mention du « Ministère de la Vérité », l’institution chargée de la propagande et de la réécriture de l’Histoire dans le roman, s’est volatilisée de Ruviki. Étonnant, non ?

Et ne croyez pas que seuls quelques articles sont concernés. D’après une analyse du chercheur Constantine Konovalov, ce sont plus de 200 000 caractères qui ont été modifiés ou supprimés dans les articles sur la liberté d’expression, 150 000 sur les droits humains, 96 000 sur les prisonniers politiques et 71 000 sur la censure. Ça en fait de la réécriture !

Le plus ironique dans tout ça, c’est que les autorités russes présentent ce Ruviki comme une version « fiable » et « neutre » de Wikipedia. Ben voyons… C’est sûr que quand on vire tout ce qui nous arrange pas, ça devient vite plus « neutre ». Dans le genre révision historique de niveau olympique, on n’a pas fait mieux depuis l’invention du correcteur liquide.

Et comme si ça suffisait pas, la véritable Wikipedia en russe est désormais bannie en Russie. Circulez, y a plus rien à voir ! Seule la version tronquée made in Kremlin est autorisée. C’est ballot, les Russes vont devoir se contenter d’une réalité quelque peu… alternative.

Mais bon, après tout, c’est pas comme si la Russie était réputée pour sa transparence, sa liberté d’expression et son amour de la vérité vraie. Alors une encyclopédie sous contrôle étatique, c’est bien pratique pourj le gouvernement qui ne fera plus de nuits blanches en se demandant si un article compromettant va être publié.

La prochaine fois que vous consulterez Wikipedia, ayez une petite pensée pour nos amis Russes qui, eux, devront se contenter de la version caviardée… (et c’est pas du Beluga)

Source

La reconnaissance DNS de Muddling Meerkat dévoilée – Infoblox met en lumière un acteur de menace qui laisse perplexe

Par : UnderNews
29 avril 2024 à 16:10

Infoblox Inc., spécialiste des services de sécurité et de réseau dans le cloud, publie aujourd’hui un nouveau rapport révélant la découverte de “Muddling Meerkat”, un acteur étatique présumé de la République Populaire de Chine ayant la capacité de contrôler le Grand Firewall, un système qui censure et manipule le trafic entrant et sortant de l’internet […]

The post La reconnaissance DNS de Muddling Meerkat dévoilée – Infoblox met en lumière un acteur de menace qui laisse perplexe first appeared on UnderNews.
À partir d’avant-hierFlux principal

La Chine censure WhatsApp, Telegram et Signal

19 avril 2024 à 10:12

Déjà bloqué depuis 2017, WhatsApp est désormais introuvable en Chine sur décision du gouvernement. Les autorités chinoises ne veulent pas prendre le risque que l'application soit utilisée avec un VPN. D'autres messageries occidentales ont connu le même sort.

Hiddify – La solution tout-en-un pour contourner tous types de censures sur le net

Par : Korben
30 mars 2024 à 09:00

En France nous avons la chance d’avoir un Internet qui n’est pas censuré, hormis quelques sites web bloqués de manière très peu efficaces via DNS. Évidemment, comme dans toutes les grandes démocraties, on doit quand même être un petit peu surveillé. Toutefois, si vous vous trouvez dans un endroit où vous avez besoin de contourner du filtrage, du blocage et de sécuriser vos connexions, je vous présente aujourd’hui Hiddify qui va vous faire zizir.

Le projet Hiddy se compose d’un client, mais surtout d’un serveur baptisé Hiddify-Manager qui vous permet de créer votre propre serveur VPN et d’en fournir les accès à vos amis ou collègues. L’outil prend en charge plus de 20 protocoles, dont Reality et Telegram proxy, pour contourner le filtrage, ce qui en fait une solution totalement optimisée pour le contournement de la censure dans des pays un peu chauds sur le sujet comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

L’outil est vraiment chouette, en plus il est multiplateforme (codé avec Flutter), il est décentralisé, et surtout totalement open source et gratuit.

Parmi les principaux atouts de Hiddify-Manager, on peut citer son installation flash éclair les doigts dans le nez, la prise en charge de Xray et Sing-box, la mise à jour et la sauvegarde automatique, ainsi que la connexion à Cloudflare via l’API de ce dernier. Comme je le disais plus haut, Hiddify-Manager intègre également un proxy Telegram, du DNS over HTTPS (DoH), de la gestion des utilisateurs à l’aide d’un bot Telegram et un WARP dédié pour contourner certaines restrictions.

Il est également possible de l’utiliser avec plusieurs noms de domaines, de configurer automatiquement les adresses IP de vos CDN et donc de gérer plusieurs configurations actives.

Grâce à Hiddify-Manager, vous pourrez aussi mettre une limite de temps et de trafic (QoS) pour chaque utilisateur, leur afficher des pages dédiées pour qu’ils puissent visualiser leur conso data, mais également leur proposer les fichiers de config et les clients dédiés nécessaires pour rejoindre votre réseau.

Hiddify Manager est surtout conçu pour résister à la détection des organismes en charge de filtrer le net tout en évitant les attaques habituelles sur le serveur. Mais bien que les possibilités de détections soient réduites au max, n’oubliez pas quand même de désactiver tous les ports, sauf le 22, 80 et 443.

Côté client, disponible sur Google Play, mais également sous macOS et Windows, Hiddify-Next vous permettra de vous connecter facilement au réseau Hiddify que vous aurez monté, en utilisant une variété de protocoles comme Vless, Vmess, Reality, TUIC, Hysteria, SSH…etc. Notez qu’il est possible de s’y connecter avec d’autres clients VPN comme Sing-box, Streisand, ShadowRocket et bien d’autres.

Voilà y’a plus qu’à déployer ça sur n’importe quel serveur Ubuntu ou directement dans le cloud chez Oracle, OVH, Azure et j’en passe !

Pour vous lancer, tous les tutos sont ici. Amusez-vous bien !

Merci à Lorenper

WebTunnel – La nouvelle arme anti-censure de Tor

Par : Korben
13 mars 2024 à 09:46

C’est l’heure de vous parler d’un nouveau truc pour contourner la censure sur Internet ! 🕶️

WebTunnel, ça vous dit quelque chose ?

C’est le nouveau joujou de l’équipe anti-censure de Tor Project. Ils l’ont sorti en grande pompe hier (le 12 mars), la journée mondiale contre la cyber-censure. Et devinez quoi ? C’est dispo direct dans la dernière version stable de Tor Browser ! 🥳

WebTunnel, c’est un nouveau type de bridge Tor conçu pour aider les internautes des pays où c’est la misère niveau liberté sur le web. Le principe est simple: ça imite du trafic web chiffré (HTTPS) pour se fondre dans la masse. Comme ça, pour les censeurs, ça ressemble juste à un internaute lambda qui surfe sur le web. Malin ! 😎

En gros, WebTunnel emballe la connexion dans une couche qui ressemble à du WebSocket over HTTPS. Du coup, ça passe crème. C’est inspiré d’un truc qui s’appelle HTTPT. Le plus fort, c’est que WebTunnel peut même cohabiter avec un vrai site web sur la même IP et le même port. Comme ça, si quelqu’un visite le site, il ne se doute de rien… Le bridge secret est bien planqué ! 😏

Concrètement, c’est une alternative aux bridges obfs4. L’avantage de WebTunnel, c’est qu’en imitant du trafic web classique et autorisé, il passe mieux dans les pays où il y a des listes blanches de protocoles (et tout le reste bloqué par défaut). C’est comme une pièce de monnaie qui rentre parfaitement dans la fente de la machine. Alors qu’un truc comme obfs4 qui ne ressemble à rien de connu, c’est direct dégagé ! ❌

Bon, et si vous voulez tester WebTunnel, comment on fait ?

Facile, il suffit de chopper un bridge sur le site dédié de Tor Project. Dans « Advanced Options », sélectionnez « webtunnel » dans le menu déroulant, et cliquez sur « Get Bridges », puis résolvez le captcha et copiez le bridge.

Ensuite, vous l’entrez dans les paramètres de Tor Browser (version desktop ou Android), en allant dans la fenêtre des préférences de connexion (ou cliquez sur « Configurer la connexion »). Il suffit de cliquez sur « Ajouter un bridge manuellement » et d’ajoutez le bridge copié précédemment.

Fermez la fenêtre et cliquez sur « Connecter » ! Et voilà !

Bref, WebTunnel c’est un nouvel outil dans l’arsenal de Tor pour contrer la censure et plus on en a, mieux c’est pour s’adapter et garder une longueur d’avance. À l’heure actuelle, il y a 60 bridges WebTunnel qui tournent un peu partout dans le monde, et plus de 700 utilisateurs quotidiens sur différentes plateformes. Ça marche bien en Chine et en Russie, par contre en Iran c’est plus compliqué pour le moment. 🌍

L’objectif, c’est que Tor soit accessible à tous, partout. Parce qu’avec tous les conflits géopolitiques actuels, Internet est devenu crucial pour communiquer, témoigner, s’organiser ou défendre les droits humains. C’est pour ça que la contribution des volontaires est essentielle.

Vous voulez aider ?

Il y a plein de façons de s’impliquer : faire tourner des bridges, des Snowflake proxies ou des relais Tor. C’est toujours ça de pris contre la censure et pour un Internet libre et sans entraves ! ✊

❌
❌