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Hier — 5 juin 2024Flux principal

Comment arrêter ou redémarrer Debian 12 ?

5 juin 2024 à 06:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, je vais vous expliquer comment arrêter Debian 12 ou comment redémarrer Debian 12 à l'aide de la commande systemctl intégrée à Systemd. Deux actions basiques, mais indispensables.

Comme d'autres distributions, Debian 12 intègre Systemd et hérite par conséquent de nombreux outils pour manipuler le système. On retrouve notamment l'utilitaire "systemctl" qui va permettre de gérer les services, mais aussi l'alimentation du système, comme nous allons le voir.

Version originale de l'article : 14 avril 2021.

II. Commande pour arrêter Debian 12

Que ce soit pour arrêter ou redémarrer le système Debian 12, il faut disposer des droits nécessaires. Vous pouvez utiliser le compte "root" ou sinon "sudo" avec votre utilisateur, à condition d'avoir la délégation nécessaire pour utiliser ces commandes.

Pour arrêter Debian 12, on va utiliser l'option "poweroff", ce qui donne :

systemctl poweroff
# ou
sudo systemctl poweroff

Suite à l'exécution de cette commande, la machine va arrêter tous les processus et services dans le but de s'éteindre complètement. Disons qu'elle va se mettre hors tension. Par contre, si l'on utilise "halt" à la place de "poweroff", la machine va s'arrêter et interrompre l'exécution du système, mais sans s'éteindre complètement.

Voici la commande à titre indicatif, mais préférez celle ci-dessus :

systemctl halt
# ou
sudo systemctl halt

Enfin, pour planifier un arrêt, je n'ai pas connaissance d'une option avec "systemctl poweroff", ce qui nous obligerait à jouer avec une tâche planifiée... Mais ce ne sera pas nécessaire parce que vous pouvez utiliser la commande "shutdown" si elle est disponible sur votre système.

Il suffit de spécifier l'heure à laquelle vous souhaitez arrêter le système. Par exemple, pour éteindre le serveur à 23:00 :

shutdown --poweroff 23:00
# ou
sudo shutdown --poweroff 23:00

La machine s'éteindre complètement à l'heure que vous le souhaitez !

Nous pourrions aussi planifier un arrêt de Debian dans 15 minutes, de cette façon :

shutdown -h +15
# ou
sudo shutdown -h +15

Voici le résultat obtenu :

Debian 12 - Planifier arrêt du système

Si vous souhaitez annuler un arrêt planifié, vous pouvez utiliser la commande suivante :

shutdown -c
# ou
sudo shutdown -c

III. Commande pour redémarrer Debian 12

Dans le même esprit, on va simplement remplacer "poweroff" par "reboot" pour redémarrer Debian 12 :

systemctl reboot
# ou
sudo systemctl reboot

Vous pouvez tout à fait planifier un redémarrage à une heure spécifique :

shutdown -r 23:00
# ou
sudo shutdown -r 23:00

Mais également planifier un redémarrage dans 15 minutes :

shutdown -r +15
# ou
sudo shutdown -r +15

IV. Conclusion

Quelques commandes très simples, mais qu'il faut connaître ! Pensez à utiliser l'option "poweroff" plutôt que l'option "halt" qui n'éteint pas complètement la machine. Bien entendu, il est possible d'arrêter ou redémarrer Debian à partir de l'interface graphique, à condition qu'un environnement de bureau soit installé. L'image ci-dessous illustre la procédure.

Redémarrer ou arrêter Debian 12 en interface graphique

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À partir d’avant-hierFlux principal

Windows 11 : comment supprimer VBScript ?

2 juin 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment supprimer la prise en charge de Visual Basic Script (VBScript) sur une machine sous Windows 11 24H2. Quelques clics suffisent pour se débarrasser de VBScript !

À partir de Windows 24H2, VBScript devient une fonctionnalité facultative installée par défaut. Ceci signifie que nous avons la main pour activer ou désactiver cette fonctionnalité selon nos besoins. D'ici quelques années, Microsoft prévoit de supprimer complètement VBScript de Windows 11 et ce changement correspond à la première étape de la feuille de route de l'entreprise américaine.

Si vous n'utilisez pas VBScript et que vous utilisez Windows 11 24H2, il est pertinent de désactiver cette fonctionnalité. En effet, ce langage de script est souvent utilisé par les cybercriminels pour exécuter des malwares et d’autres programmes malveillants sur les appareils Windows. S'il est désactivé, il ne peut plus être exploité à des fins malveillantes.

Sa désactivation peut aussi perturber l'administrateur système de la machine, car ceci va rendre inopérant certains outils bien pratiques, mais basés sur VBScript. Nous pensons notamment à l'outil en ligne de commande slmgr. Désormais, Microsoft recommande de s'orienter vers des solutions plus modernes, notamment JavaScript et PowerShell, selon les scénarios.

II. Comment désinstaller VBScript ?

Nous devons accéder à l'interface de gestion des fonctionnalités facultatives. Vous pouvez utiliser la fonction de recherche de Windows, ou naviguez dans les paramètres en suivant de chemin :

  • Paramètres > Système > Fonctionnalités facultatives
Windows 11 24H2 - Recherche fonctionnalités facultatives

Ensuite, nous devons localiser "VBSCRIPT" dans la liste afin de cliquer dessus pour faire apparaître le bouton "Supprimer". Il suffit de cliquer une fois sur ce bouton et VBScript sera supprimé de la machine !

Windows 11 24H2 - Supprimer VBScript

Dans la liste des "Actions récentes", nous pouvons constater que l'action a été effectuée :

VBSCRIPT supprimé de Windows 11 24H2

Voilà, nous venons de supprimer VBScript de la machine Windows 11 !

III. Comment désinstaller VBScript en ligne de commande ?

Si vous désirez plutôt utiliser la ligne de commande, sachez que l'outil DISM peut être utilisé pour ajouter ou supprimer une fonctionnalité facultative. Ceci fonctionne très bien pour VBScript.

Voici la commande à exécuter en tant qu'administrateur pour effectuer la suppression :

dism /Online /Remove-Capability /CapabilityName:VBSCRIPT~~~~
Supprimer VBScript avec DISM sur Windows 11

À l'inverse, voici la commande pour l'ajouter de nouveau si vous souhaitez revenir en arrière. En effet, cette action n'est pas irréversible.

dism /Online /Add-Capability /CapabilityName:VBSCRIPT~~~~

IV. Conclusion

Quelques clics ou une commande suffisent pour supprimer VBScript de Windows 11. Si vous n'utilisez pas ce langage de script, cette action est recommandée. Si vous n'utilisez pas Windows 11 24H2, vous ne pouvez pas supprimer VBScript de cette façon pour le moment.

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Comment récupérer les données sur une partition endommagée (RAW) avec TestDisk ?

31 mai 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment extraire des données d’une partition endommagée avec le logiciel de récupération de données TestDisk !

Il peut arriver, pour une raison ou pour une autre (choc physique, obsolescence, panne de courant électrique, attaque virale, etc.), qu’une partition d’un support de stockage devienne inaccessible en lecture/écriture. En d’autres termes, la partition passe d’un système de fichiers utilisé par la plupart des systèmes d’exploitation usuels (NTFS, FAT32, ext4, etc.) au système de fichiers binaire (RAW). La seule option qui se propose généralement à nous en ce moment est un formatage pur et simple de ladite partition… Et, les données alors ?...

TestDisk qui est un logiciel libre proposé par Christophe GRENIER fonctionnant sous une interface austère et actuellement sous sa version 7.2 (la première datant de 1998). TestDisk fonctionne à la fois sur des plateformes Windows, Linux et MacOS, peut justement aider à sauver les données avant le formatage. Très populaire, cette application rend bien des services lorsqu'il s'agit de restaurer ou récupérer des données.

Dans cet article, on traitera principalement de la fonction « extractions des données » de TestDisk bien que ce dernier propose également d’autres fonctionnalités (réparation des partitions, récupération des données effacées, etc.).

II. Petit rappel sur les systèmes de fichiers

L’informatique actuelle fonctionnant essentiellement avec le système de numération binaire (0 et 1) les données stockées sur unité de stockage, peu importe leur nature (HDD, SSD, USB, etc.), ne dérogent pas à cette règle. Il se pose alors le problème de représentation de ces dernières de telle enseigne qu’elles soient perceptibles par l’Homme.

C’est à partir de cet instant que les systèmes de fichiers rentrent en jeu.

Un système de fichiers est une des fonctionnalités d’un système d’exploitation consistant à créer, organiser et gérer les fichiers sur une unité de stockage connectée au système en question. On parle alors ici de la manière dont :

  • Les partitions sont créées et formatées (taille, type de table, etc.)
  • Les fichiers sont créés et gérés en cluster (de la plus petite taille constitutive d’un fichier à la plus grande)
  • Des méthodes et des outils utilisés pour créer et gérer ces partitions et ces fichiers au besoin
  • Etc.

Les systèmes de fichiers les plus usuels sont bien sûr NTFS, exFat, Fat32, FAT pour Windows ; NTFS, ext3, ext4 pour Linux ; APFS, HFS pour Apple, etc. Et bien sûr le système de fichier binaire RAW qui lui n’est pratiquement pas interprété par les systèmes d’exploitation sus-cités.

Sans plus tarder, nous allons voir comment extraire les données d’une partition en utilisant TestDisk

III. Extraire les données d’une partition avec TestDisk

D’abord, il faut télécharger TestDisk (pour ce tuto, on va prendre celui pour Windows) via le lien TestDisk 7.2 et l’extraire dans un dossier de créé pour la cause.

En ouvrant le dossier d’extraction, on doit pouvoir parcourir l’ensemble de ses fichiers, puis localiser et cliquer sur l’exécutable « testdisk_win » qui lui, demandera naturellement des privilèges Administrateur pour s’exécuter (inutile de rappeler ici que vous devez être connecté en tant que tel, ou connaître un compte Administrateur sur la machine locale).

Une fois TestDisk lancé, on sélectionne « CREATE » avec la touche « ENTREE » du clavier. Il faut rappeler ici que la plupart des consignes à suivre et des touches à utiliser sont indiquées par le logiciel.

Ensuite, on sélectionne avec les touches directionnelles du clavier le disque à partir duquel on souhaite extraire les données, ici « Disk \\.\PhysicalDrive1 - 30 GB / 28 GiB - USB SanDisk 3.2Gen1 » (mon support USB-test pour la cause) et on valide avec « PROCEED » avec la touche « ENTREE » du clavier.

Puis, on sélectionne le type de table de partition en fonction du formatage préalable du disque à extraire, ici « Intel/PC partition » (TestDisk pouvant aussi le détecter automatiquement) et on valide avec « ENTREE ».

Ensuite, on choisit « Advanced ».

Puis, on sélectionne le système de fichiers correspondant à la partition à partir de laquelle on souhaite extraire les fichiers. Ici « NTFS » et on choisit l’option « List » en bas pour afficher la liste des dossiers et des fichiers à extraire. Enfin, on valide.

On sélectionne ensuite le(s) fichier(s) (ici le logo de MEISTER INFORMATIK) à l’aide des « : » du clavier. Puis, on valide la copie avec « C » on constate que le fichier sélectionné devient automatiquement coloré en vert. Si on avait voulu choisir l’ensemble des fichiers, on aurait simplement appuyé sur la lettre « a » du clavier comme décrit par TestDisk.

À l'étape suivante, on choisit le dossier destination de stockage du ou des fichier(s) extrait(s). Ici le dossier « Recup TestDisk » de mon bureau et on valide de nouveau avec « C »

TestDisk - Destination des fichiers récupérés sur partition RAW

Une fois l’extraction terminée, TestDisk envoie un message signalant que l’extraction s’est correctement terminée. On peut le voir à travers le message « Copy done ! 1 ok, 0 failed » renvoyé par ce dernier. Il aurait également produit un message d’erreur au cas échéant.

On peut désormais ouvrir le dossier destination « Recup TestDisk » et y retrouver le logo de "MEISTER INFORMATIK" extrait du support USB.

Enfin, on peut l’ouvrir pour effectivement se rassurer qu’il ne soit pas altéré par l’état de santé du disque source (la partition étant bien sûr endommagée).

IV. Conclusion

Nous venons de voir comment extraire un ou plusieurs fichiers d'une partition endommagée avec le logiciel gratuit TestDisk. Cependant, il faut savoir que plus les fichiers sont nombreux à extraire, plus cela prendra du temps et de l’espace disque, donc il faudra prévoir les ressources spatio-temporelles adéquates.

Un des autres avantages de ce logiciel, est qu’il restaure généralement les fichiers tout en gardant leur structure d’origine depuis leurs dossiers racines. Donc, pas d’inquiétude à se faire quant au fait de les ranger de nouveau comme au départ : TestDisk s'en occupe.

Une fois l’opération d’extraction terminée, que faire ? On peut alors envisager de supprimer, créer et formater la partition afin de la réutiliser ou alors de purement remplacer l’unité de stockage défectueuse. En effet, un disque passé sous RAW est un signe que ce dernier est en train de « rendre l’âme » et qu’on pourrait se retrouver dans la même situation par la suite et perdre définitivement les données stockées sur ce dernier...

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Comment vérifier l’authenticité d’une image ISO : Windows, Office, etc…?

30 mai 2024 à 11:00

I. Présentation

Cet article a pour but de vous sensibiliser à l'importance de la vérification de l'intégrité des sources d'installation pour vos images ISO. Nous verrons également comment répondre à la question suivante : comment vérifier l'authenticité d'une image ISO ?

Nous allons parler d'un principe fondamental de la cybersécurité qui est la préservation de l'intégrité des sources. Que ce soit dans un contexte professionnel ou personnel, il est fréquent de rencontrer des sources historiques ou des versions obsolètes de logiciels, souvent sans un suivi approprié.

Il n'est pas rare de trouver des fichiers ISO de SQL Server ou de Windows téléchargés ou modifiés sans une référence adéquate au hash ou à la source de téléchargement correspondante.

Nous allons voir comment grâce à l'outil Check-ISO ou PowerShell et des sources fiables, qu'il sera possible de vérifier nos sources pour les images ISO de produits Microsoft.

II. Rappel sur l'intégrité des sources

A. Téléchargement de source Microsoft

Microsoft propose de télécharger les sources pour les particuliers et professionnels n'ayant pas d'abonnement à partir du centre de téléchargement disponible à l'adresse suivante : https://www.microsoft.com/fr-fr/download

Ce centre permet de télécharger les sources pour divers produits comme SQL Server, Windows Server, et Office. Malheureusement, seules les dernières versions mises à jour ou supportées sont disponibles. Pour Windows 11 où Microsoft propose la dernière version en encourageant à vérifier le hash une fois le téléchargement terminé.

Microsoft fourni un tableau des hash correspondant aux différentes langues disponibles.

Pour les entreprises, le même principe est proposé de partir du centre de gestion des licences en volume, le portail professionnel.

B. Problématique

Malgré les consignes de Microsoft, la charge de travail et le temps que cela requiert peuvent être importants et faire que la vérification de l'intégrité des sources n'est pas effectuée. Nous avons remarqué que régulièrement, tant dans les entreprises que chez les particuliers, ces actions ne sont pas respectées.

Peu de personnes téléchargent à partir du portail officiel ou gardent des traces de hash. D'autant plus que les prestataires infogérants n'ont souvent pas accès à ce dernier et utilisent parfois des sources partagées ou provenant d'autres endroits. Passer une après-midi à récupérer ou chercher les hash d'une version qui n'est plus supportée ou absente du portail n'est pas pratique...

Nous verrons ensemble comment apporter une réponse à cette problématique.

Remarque : le hash d'une image ISO sera identique entre deux fichiers, même s'il ne porte le même nom, mais que leur contenu est identique. Ainsi, nous pouvons vérifier l'authenticité d'une image à partir de son hash. Si elle est altérée, son hash sera modifié donc elle n'est plus authentique.

C. Risque de sécurité

Le grand risque réside dans les sources ISO modifiées par un tiers qui pourrait y injecter un malware ou un crack, pouvant endommager le système informatique.

L'image montre comment une source récupérée sur Internet non conforme ou à partir d'un partage manipulé par une personne malveillante, peut contenir un outil espion ou un dispositif capable de contourner la surveillance de sécurité.

Afin de remédier à cela, il est nécessaire de vérifier le hash de la source avant de l'installer. Nous allons voir comment effectuer cette vérification manuellement ou de manière automatisée avec un outil.

III. Vérifier l'intégrité d'une image ISO avec PowerShell

Il est possible d'obtenir le hash d'une image ISO ou d'un quelconque fichier à l'aide de PowerShell en utilisant la commande "Get-FileHash".

Voici un exemple pour vérifier l'intégrité du fichier "J:\ISO\WINDOWS\Windows\win_10.iso" :

Get-FileHash -Path "J:\ISO\WINDOWS\Windows\win_10.iso" -Algorithm SHA256

Vous trouverez plus d'informations sur la commande dans l'article suivant :

Une fois le hash obtenu, vous devriez le comparer avec une base de données fiable. En cas d'absence du hash dans le centre de téléchargement Microsoft, il est possible d'utiliser le site suivant :

C'est un projet initié par des membres du staff de Microsoft et des MVP, intégrant les hash de toutes les distributions Microsoft officielles.

Le site contient une base de données riche, avec 380 téraoctets d'informations et d'images ISO, sous réserve de Microsoft. Il demeure ainsi l'une des sources les plus fiables à ce jour, recommandée sur plusieurs forums et blogs, y compris dans les Q&A de Microsoft.

Il suffit de coller le hash obtenu dans la barre de recherche, numérotée 1, située dans l'onglet "Recherche", puis d'appuyer sur Entrée.

Cette tâche peut s'avérer lente ou contraignante pour un grand nombre d'images ISO à vérifier, surtout pour les utilisateurs non avertis. De plus, le lien du site peut être amené à changer.

Pour répondre à ce besoin, l'outil Check-ISO a été développé.

IV. Le projet Check-ISO

Suite à plusieurs demandes des membres de la communauté IT-Connect et afin d'automatiser et de faciliter les actions précédentes, le projet Check-ISO a vu le jour. Cela permettra de gagner en temps et en maniabilité dans le processus de vérification d'intégrité. L'outil est open source, disponible en français et en anglais, et développé par Dakhama Mehdi.

Cet outil est essentiel pour toute personne effectuant fréquemment des installations, qu'il s'agisse de techniciens, d'administrateurs système ou même de responsables de la sécurité des systèmes d'information (RSSI). Ceci vous permet de vérifier si votre image ISO correspond bien à une image officielle de Microsoft, et à quelle version elle correspond.

A. Utilisation

Il n'y a rien de plus simple pour l'utilisation de l'outil ; il suffit de le lancer sous les différents formats et de sélectionner votre fichier ISO. Il est disponible au format exécutable, PS1 (script PowerShell) et dans le Microsoft Store.

Indiquez ensuite le chemin de la source Microsoft à vérifier.

Vous avez la possibilité de sélectionner l'algorithme de hachage à utiliser pour la vérification.

Cliquez ensuite sur "Vérifier ISO" et patientez jusqu'à ce que la vérification soit complète. Notez que le temps de calcul dépend de l'algorithme utilisé ainsi que de la taille de l'ISO.

Une fois la vérification terminée, le nom de la source sera listé en vert, si cette dernière est authentique. Dans le cas contraire, un message en rouge sera affiché indiquant que la source n'a pas été trouvée, et n'a pas pu être vérifiée.

B. Téléchargement

Check-ISO peut être obtenu de deux manières. Tout d'abord, en passant par le Microsoft Store intégré à Windows.

Entrez le nom "Check ISO" dans la barre de recherche et installez l'outil, cette méthode offre les avantages suivants :

  • Ne nécessite pas de droit admin
  • La source est vérifiée par l'équipe Microsoft
  • Cela garantira une mise à jour automatique des versions (pour régler les éventuels bugs)

La seconde méthode de téléchargement consiste à utiliser GitHub.

Accédez à la page du projet :

Copiez le code PowerShell disponible directement dans votre éditeur PowerShell ISE et enregistrez le projet. Vous avez également la possibilité de télécharger le code source au format ".ps1". La page du projet propose également une version portable de l'outil (.exe) signée pour en simplifier l'utilisation.

V. Conclusion

Désormais, vous êtes capable de vérifier l'authenticité d'une image d'un produit ou système d'exploitation Microsoft ! Vous n'avez plus d'excuses pour ne pas le faire ! La logique est la même pour d'autres images ISO ou fichiers, à condition de connaître le hash du fichier d'origine.

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Comment fusionner des PDF sous Windows ?

27 mai 2024 à 12:01

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment fusionner des fichiers PDF sous Windows. La fusion de fichiers PDF est utile lorsque vous souhaitez combiner plusieurs documents au format PDF en un seul fichier.

Nous allons évoquer les différentes solutions à notre disposition avant de passer à l'utilisation des applications PDFSam Basic et PDF24.

II. Quel logiciel utiliser pour fusionner des PDF ?

Sur Windows, il existe de nombreuses applications capables de lire, modifier et manipuler des documents PDF. Le problème, c'est que la grande majorité de ces applications réservent leurs fonctions clés pour les versions payantes. Fort heureusement, il y a quelques exceptions.

Voici quelques exemples de solutions offertes :

  • Adobe Acrobat Reader DC : la version gratuite de cette application ne permet pas de fusionner ou combiner des fichiers PDF. L'option est bien présente, mais lorsque nous cliquons dessus, nous sommes invités à passer sur la version "Pro".
  • Microsoft Word : l'intégration de fichiers PDF dans un document Word en tant qu'objet PDF est une possibilité, mais ceci a tendance à altérer la mise en page des documents.
  • PDFSam Basic : la version gratuite intègre plusieurs outils pour manipuler les fichiers PDF, dont la possibilité de combiner plusieurs fichiers.
  • PDF24 : la boite à outils PDF24 est gratuite et elle intègre beaucoup de fonctions pour modifier et manipuler les documents PDF, y compris une fonction pour combiner des fichiers.

Nous allons voir comment fusionner des documents PDF avec PDFSam Basic et PDF24, deux solutions gratuites pour les utilisateurs de Windows. Que vous soyez sur Windows 10 ou Windows 11, ces applications fonctionneront de la même façon.

Avant de commencer : par précaution, veillez à toujours sauvegarder vos fichiers PDF avant de les modifier, combiner, diviser, etc.

III. Fusionner des PDF avec PDFSam Basic

PDFSam Basic est une boite à outils gratuite et open source pour manipuler des PDF sur Windows. Simple d'utilisation grâce à son interface épurée, PDFSam Basic vous permettra de fusionner des PDF en quelques clics. Personnellement, c'est une application que j'apprécie et que j'utilise depuis des années.

La première étape consiste à le télécharger et à l'installer. La version "Basic" est totalement gratuite, contrairement aux autres versions. Voici un lien pour accéder à la page de téléchargement :

Au moment de l'installation, pensez à décocher l'option "Installez PDFSam Enhanced...." pour installer la version Basic.

Installation de PDFSam Basic sur Windows

Lancez l'application une fois qu'elle est installée. Un ensemble d'outils sont à votre disposition pour fusionner, découper, extraire, etc... pour jouer avec des documents PDF. Ici, nous allons nous intéresser aux outils de fusion, et plus particulièrement l'outil nommé "Fusion". Il va permettre de prendre X documents PDF et de les regrouper en un seul fichier.

Fusionner des documents PDF avec PDFSam Basic

La première étape consiste à sélectionner les fichiers PDF à fusionner. L'idée étant de les lister dans l'ordre où ils doivent être fusionnés. Pour gérer l'ordre, il suffit de cliquer sur un fichier puis de cliquer sur les boutons "Monter" et "Descendre".

Certaines options supplémentaires sont disponibles, notamment pour ajouter un pied de page, normaliser les pages (selon une largeur fixe, par exemple), pour générer une table des matières, ou encore pour indiquer s'il faut conserver les signets ou non.

La dernière étape consiste à indiquer le nom et l'emplacement du fichier de sortie, c'est-à-dire du PDF fusionné. Il est également possible de compresser le fichier créé et de choisir la version de PDF. Ensuite, il ne reste plus qu'à cliquer sur "Exécuter".

Voici le document PDF obtenu en sortie :

Fusion PDF sous Windows

Il contient bien les deux documents PDF que je souhaitais fusionner ! Le fichier de sortie pèse 58 Ko.

IV. Fusionner des PDF avec PDF24

PDFSam Basic n'est pas la seule application gratuite pour fusionner des PDF sous Windows. Nous pouvons utiliser l'application PDF24 que nous pouvons installer sur Windows afin de bénéficier de toute la suite d'outils PDF24. Ceci évite d'utiliser la version en ligne et donc d'envoyer les fichiers sur les serveurs de PDF24. Grâce à l'application, le traitement est effectué en local.

Commencez par télécharger et installer PDF24 pour Windows :

Lancez l'application "PDF24 Toolbox" une fois l'installation terminée. Dans la liste des outils, cliquez sur "Fusionner PDF". Comme vous pouvez le voir, il y a beaucoup d'autres outils disponibles.

Ensuite, ajoutez les fichiers PDF que vous souhaitez fusionner. Là encore, l'ordre est important, car les fichiers seront fusionnés "de la gauche vers la droite". Avec un glisser-déposer, vous pouvez changer l'ordre. Un affichage en mode liste est également proposé. En comparaison de PDFSam Basic, il y a moins d'options proposées pour la fusion de PDF : nous pouvons seulement ajouter la création de marque-pages.

Quand vous êtes prêt, cliquez sur le bouton "Créer un PDF".

Un fichier PDF correspondant aux documents PDF fusionnés a été généré. Il est possible de l'enregistrer et même de l'envoyer directement par e-mail.

Nous obtenons bien le résultat attendu. Le fichier de sortie pèse 66 Ko.

V. Conclusion

Vous connaissez maintenant plusieurs options pour fusionner des fichiers PDF sous Windows ! Choisissez celle qui vous convient le mieux entre PDFSam Basic et PDF24. Il est à noter que les fichiers sources ne sont pas supprimés par ces applications. Néanmoins, attention, si le fichier de sortie porte le nom d'un fichier source et qu'il est généré au même endroit, il l'écrasera.

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2 méthodes à connaître pour réparer un PC Windows 11

17 mai 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à réparer une installation de Windows 11 de plusieurs façons différentes, ce qui devrait vous aider à résoudre les problèmes rencontrés sur votre PC ! Ceci sera utile si votre ordinateur rencontre des erreurs diverses et variées, mais également des problèmes de démarrage ou des problèmes de performances.

La première méthode consistera à utiliser des outils en ligne de commande pour tenter de réparer Windows, tandis que la seconde méthode s'appuiera sur la fonctionnalité " " pour réparer le système. Dans les deux cas, vos applications, vos paramètres et vos données seront préservés. La lecture complète de cet article est recommandée, avant de passer à l'action.

En complément de ce que vous lirez dans cet article, je vous recommande d'installer les dernières mises à jour de Windows via Windows Update et les dernières versions des pilotes correspondants au matériel de votre PC. Néanmoins, dans certains cas, un dysfonctionnement fait suite à l'installation d'une mise à jour (ce qui, malheureusement, est assez fréquent). Dans ce cas, préférez la désinstallation de la mise à jour problématique plutôt que de suivre les méthodes détaillées dans cet article.

II. Réparer son PC en ligne de commande avec DISM, SFC et CHKDSK

Les commandes DISM et SFC sont incontournables lorsqu'il s'agit de tenter la réparation d'un ordinateur équipé du système d'exploitation Windows. Elles sont là pour vous aider si vous rencontrez des problèmes sur votre PC Windows, en complément de la commande historique "chkdsk" qui pourra également être utile.

Sur votre PC, ouvrez une "Invite de commande" en tant qu'administrateur (avec un clic droit) car vous devez disposer de privilèges élevés pour exécuter les commandes présentées dans cet article.

Réparer Windows en ligne de commandes - 3 commandes utiles

A. Réparer Windows avec DISM

Nous allons commencer par utiliser la commande DISM (Deployment Image Servicing and Management), que vous avez déjà peut-être manipulé, car elle est utile dans de nombreux scénarios. En effet, DISM sert également à modifier ou préparer une image de Windows (l'ajout de fonctionnalités peut passer par cette commande, par exemple).

Ici, DISM est utilisé pour effectuer une réparation de l'image de Windows. Lorsque vous exécutez la commande ci-dessous, sachez que DISM sollicite Windows Update pour récupérer les fichiers nécessaires à la réparation de votre Windows.

Exécutez la commande suivante :

DISM.exe /Online /Cleanup-image /RestoreHealth
Réparer Windows avec DISM

Si le composant Windows Update de votre PC ne fonctionne plus, la commande précédente échouera forcément. Dans ce cas, vous devez monter sur votre PC une image ISO de Windows (que vous devez télécharger sur le site officiel de Microsoft) et l'utiliser comme source pour la réparation. Une fois l'image ISO montée, elle sera visible sur votre PC dans un lecteur virtuel (avec l'Explorateur de fichiers, rendez-vous dans "Ce PC"). Repérez la lettre de lecteur associée à cette image d'installation de Windows et adaptez la commande ci-dessous avant de l'exécuter (dans cet exemple, la lettre "E:" est associée).

DISM.exe /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth /Source:E:\Sources\install.wim

L'exécution de cette commande va générer le fichier journal "%windir%\Logs\DISM\dism.log" qui contiendra potentiellement des informations utiles pour vous aider à dépanner votre machine (un code d'erreur, par exemple).

B. Réparer Windows avec SFC

En plus de DISM, nous allons utiliser la commande SFC (System File Checker) qui conçue pour vous aider à résoudre les problèmes sur Windows. En effet, cet outil va être capable d'analyser votre installation de Windows à la recherche de fichiers manquants ou corrompus, et de restaurer ces fichiers.  Ce processus est automatique grâce à la commande ci-dessous qui va permettre d'analyser et de réparer.

Exécutez la commande suivante :

sfc /scannow

Patientez pendant l'analyse. Ceci nécessite plusieurs minutes.

Réparer Windows avec SFC

Si SFC est parvenu à identifier des fichiers corrompus et à les réparer, ce sera précisé dans la sortie de la commande. Veillez donc à lire ce qui est indiqué dans la console.

L'exécution de cette commande va générer le fichier journal "%windir%/Logs/CBS/CBS.log" qui contiendra potentiellement des informations utiles pour vous aider à dépanner votre machine (un code d'erreur, par exemple).

C. Réparer Windows avec chkdsk

Pour finir, nous allons utiliser la commande "chkdsk" (Check Disk) pour vérifier l'état du disque système, ce qui va impliquer le redémarrage de la machine. Cet outil est différent des deux autres, car il va corriger les éventuelles erreurs logiques et physiques sur le disque de votre PC.

Ici, nous allons indiquer à cet outil que l'analyse porte sur le disque "c:" correspondant au système Windows.

Exécutez la commande suivante :

chkdsk /f c:

Vous êtes invité à planifier l'analyse lors du prochain redémarrage de la machine, indiquez "O" et appuyez sur Entrée. La machine ne va pas redémarrer d'elle-même et l'analyse sera effectuée au prochain redémarrage.

Réparer Windows avec CHKDSK

Lors de l'analyse, un écran semblable à celui ci-dessous sera visible sur votre PC.

III. Réparer son PC Windows avec l'interface graphique

Windows 11 intègre une fonctionnalité de récupération baptisée "Résoudre les problèmes à l'aide de Windows Update" qui vous évitera de manipuler la ligne de commande puisque Windows va tenter de se réparer de lui-même, en s'appuyant sur son service Windows Update pour récupérer des versions originales et officielles des fichiers du système.

Remarque : si vous n'avez pas accès à la fonctionnalité évoquée dans cette partie de l'article, c'est que votre machine n'est pas suffisamment à jour.

Cette fonctionnalité nécessite une connexion à Internet et elle n'affectera pas vos données, ni vos applications et paramètres, contrairement à la réinitialisation complète (selon la méthode choisie).

Voici la marche à suivre :

1 - Ouvrez les "Paramètres" de Windows à partir du menu Démarrer.

2 - Cliquez sur "Système" sur la gauche puis sur "Récupération".

Cliquez ensuite sur le bouton "Réinstaller maintenant" dans la section "Résoudre les problèmes à l'aide de Windows Update". À ne pas confondre avec l'option "Réinitialiser le PC" !

Sachez qu'au lieu de cette manipulation, si votre problème concerne une fonction bien précise de Windows (l'audio, le réseau, etc.), vous pouvez utiliser les outils de dépannage présents dans "Résoudre les problèmes sans réinitialiser votre ordinateur personnel" car ils peuvent vous aider à résoudre certains problèmes basiques de façon automatique.

Cliquez sur "OK" pour valider la réinitialisation via Windows Update. Vous pouvez également cocher l'option "Redémarrer automatiquement mon PC...." pour que le PC redémarre de lui-même à la fin de l'opération.

Ensuite, patientez et laissez Windows travailler... Ce processus peut être assez long (30 minutes, 1 heure, etc.) selon la rapidité de votre connexion à Internet et de votre PC. Ceci va réparer Windows et ses composants de façon automatique. Autrement dit, Windows est réinstallé tout en conservant vos paramètres, vos applications et vos données.

IV. Conclusion

En suivant l'une ou l'autre de ces méthodes, vous devriez être en mesure de réparer votre ordinateur sous Windows 11 ! J'espère que cet article vous sera utile !

Si malgré tout le problème persiste, c'est que celui-ci est peut-être lié à un défaut de votre matériel ou une application récemment installée. Dans ce cas, il serait préférable de sauvegarder vos données et de procéder à une réinstallation complète du système.

En complément de cet article, vous pourriez être intéressé par celui-ci :

N'hésitez pas à commenter cet article pour nous indiquer si vous avez pu réparer votre PC, mais également, si vous souhaitez partager d'autres astuces à ce sujet.

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Intune – Exporter et importer une stratégie « Catalogue des paramètres »

12 mai 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à exporter et importer une stratégie Intune basée sur le "Catalogue des paramètres", ce qui va permettre de transférer facilement un profil de configuration d'un tenant à un autre. Ceci peut aussi être utile pour sauvegarder une stratégie avant d'effectuer des modifications importantes. Une astuce bien pratique.

Depuis octobre 2023 et la mise à jour de service Intune 2310, Intune offre la possibilité aux administrateurs Intune d'exporter et d'importer facilement des stratégies Intune. C'est un gain de temps et peut éviter de devoir créer des stratégies "from scratch".

Mais, attention, pour le moment, la méthode disponible via le Centre d'administration Intune s'applique uniquement sur les profils de configuration basés sur le "Catalogue des paramètres". Autrement dit, sur le type de profil "Catalogue des paramètres" (Catalog settings) visible sur l'image ci-dessous. Si vous avez besoin d'aller plus loin dans l'export/import de configuration Intune : consultez le lien présent à la fin de cet article.

II. Exporter un profil de configuration Intune

Pour cette démonstration, nous allons exporter la stratégie "Windows Update - Désactiver option "Interrompre les mises à jour" présente sur un tenant Microsoft 365 puis l'importer sur un autre tenant Microsoft 365. Il s'agit d'une stratégie pour Windows, mais ceci fonctionne aussi avec les autres plateformes.

Tout d'abord, connectez-vous au Centre d'administration Intune puis cliquez sur "Appareils" dans le menu latéral.

Naviguez sur l'interface de cette façon :

1 - Cliquez sur "Profils de configuration".

2 - Repérez la stratégie à exporter dans la liste.

3 - Au bout de la ligne correspondante à la stratégie à exporter, cliquez sur le bouton "...".

4 - Cliquez sur "Exporter JSON". Il y a aussi une autre option nommée "Dupliqué", qui permet, comme son nom l'indique, de créer une copie d'une stratégie.

Intune - Importer stratégie JSON - Etape 1

Un pop-up nommé "Télécharger la stratégie" apparaît l'écran. Cliquez sur "Télécharger" pour valider.

Quelques secondes plus tard, un nouveau fichier au format JSON a été téléchargé sur votre machine. La notification "Exporter Azure Policy" est également visible dans le portail Intune.

Par curiosité, vous pouvez ouvrir ce fichier JSON si vous le souhaitez.

III. Importer un profil de configuration Intune

Désormais, nous allons voir comment importer notre stratégie sur un nouveau tenant Microsoft 365, ce qui évite de repartir de zéro ! Sachez que vous pouvez aussi exporter une stratégie et la réimporter sur le même tenant, ce n'est pas un problème. Mais, dans ce cas, pensez aussi à l'option "Dupliqué".

Toujours à partir du portail Intune, suivez le chemin suivant :

1 - Cliquez sur "Appareils" dans le menu de gauche.

2 - Cliquez sur "Configuration".

3 - Cliquez sur l'entrée "Créer" dans le menu.

4 - Choisissez l'option "Importation d'Azure Policy".

Un panneau latéral va s'ouvrir sur la droite. À ce moment-là, vous pourrez sélectionner le fichier JSON à importer. Ce sera l'occasion de sélectionner le fichier de stratégie obtenu quelques minutes auparavant.

Vous devez également nommer la stratégie en remplissant le champ "Nouveau nom" et associer une description. Puis, cliquez sur le bouton "Enregistrer".

Voilà, la stratégie a été importée :

Cliquez sur cette stratégie dans la liste afin de visualiser ses propriétés et son contenu. Vous pourrez constater que l'ensemble des paramètres configurés dans la stratégie sont bien présents. Néanmoins, et c'est plutôt logique, les affectations ne sont pas copiées. C'est à vous d'éditer la stratégie pour l'affecter à un ou plusieurs groupes.

Voilà, vous venez d'importer une stratégie Intune !

IV. Conclusion

À l'avenir, il est fort probable que Microsoft améliore les capacités d'export et d'import intégrées au Centre d'administration Intune. En attendant, vous devez vous satisfaire de la méthode évoquée dans cet article, ou passer par PowerShell grâce au module "Microsoft Graph".

Vous pouvez aussi utiliser l'outil open source IntuneManagement présenté dans l'article ci-dessous et qui permet d'exporter et d'importer toute sa configuration Intune !

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Comment créer, restaurer et supprimer un point de restauration sur Windows 11 ?

10 mai 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à créer, restaurer et supprimer des points de restauration sur Windows 11. Cette fonctionnalité de Windows joue un rôle important puisqu'elle facilite le retour à un état antérieur en cas de dysfonctionnement. Que ce soit en tant qu'utilisateur final ou en tant qu'administrateur système, vous avez tout intérêt à avoir connaissance de cette fonctionnalité de Windows.

Remarque : sur Windows Server, vous ne pouvez pas créer directement de point de restauration de la même façon que sur Windows 10 et Windows 11. Vous devez installer la fonctionnalité "Sauvegarde Windows" (Windows Backup) et effectuer une sauvegarde de l'état du système par ce biais.

II. Qu'est-ce qu'un point de restauration ?

Un point de restauration système est une fonctionnalité de Windows, présente depuis des années, et toujours accessible sur Windows 11 qui permet à votre ordinateur de revenir à un état antérieur, connu comme "point de restauration", sans affecter vos fichiers personnels.

Cette fonctionnalité est extrêmement utile si vous rencontrez des problèmes après avoir installé une mise à jour, une application ou un nouveau pilote, ou après avoir apporté des modifications importantes à votre système (dans la base de Registre Windows, par exemple).

Pour vous donner un exemple concret, imaginons que vous ayez installé un nouveau logiciel sur votre PC et que celui-ci a causé des problèmes au point de rendre votre machine instable... Vous pouvez utiliser la fonction de restauration du système pour revenir à un point de restauration antérieur à l'installation du logiciel (à condition d'en avoir créé un, bien entendu). Une fois la restauration effectuée, votre système reviendra à l'état dans lequel il était à ce moment-là, comme si le logiciel problématique n'avait jamais été installé !

Un point de restauration comprend un ensemble d'éléments, dont une copie de l'état du système, ce qui inclut les paramètres du système, les applications installées et le contenu de la base de Registre Windows. Cependant, il ne sauvegarde pas vos fichiers personnels (documents, images, etc.).

J'insiste bien sur le fait qu'un point de restauration ne protège pas vos données et n'altère pas vos données lors de la restauration.

Remarque : la fonctionnalité de point de restauration de Windows s'appuie sur le service VSS (Shadow Copies). Les points de restauration seront stockés dans le répertoire "System Volume Information" présent à la racine de chaque volume.

III. Créer, restaurer et supprimer un point de restauration Windows

A. Créer un point de restauration

Tout d'abord, nous allons apprendre à créer un point de restauration sur une machine Windows 11. Mais, avant cela, nous devons également vérifier la configuration de cette fonctionnalité : est-elle activée ?

Sur votre PC Windows 11, ouvrez les "Paramètres", cliquez sur "Système" à gauche puis sur "Informations système" afin de cliquer sur "Protection du système" dans la section avec les liens connexes. Vous pouvez aussi appeler le raccourci suivant dans la zone de recherche de Windows :

systempropertiesprotection

Au sein de l'onglet "Protection du système", vous verrez vos différents lecteurs, et pour chacun d'entre eux, l'état de la protection. Par défaut, cette protection est activée uniquement sur le disque C sur lequel est installé le système Windows. Si vous avez un autre disque sur votre machine, il ne sera pas protégé, mais vous pouvez activer la protection à cet endroit.

1 - Sélectionnez le lecteur Windows dans la liste.

2 - Cliquez sur le bouton "Configurer..."

3 - Ici, vous pouvez activer ou désactiver la protection du système, veillez à ce que l'option "Activer la protection du système" soit sélectionnée. Vous pouvez également voir l'espace disque consommé par cette fonctionnalité, et autoriser l'utilisation de plus ou moins d'espace disque.

Ensuite, pour créer un nouveau point de restauration, sélectionnez le lecteur Windows dans la liste, puis cliquez sur le bouton "Créer". Vous devez nommer ce point de restauration : utilisez un nom explicite, car si vous devez le restaurer par la suite, il sera visible avec ce nom-là.

Il ne vous reste plus qu'à patienter : Windows va créer le point de restauration.

À titre informatif, sachez que cette action crée plusieurs événements visibles dans le journal "Application" de Windows, via l'Observateur d'événements. Ceci permet d'en savoir plus sur le déroulement de l'opération. Lorsqu'un point de restauration est correctement créé, un événement avec l'ID "8194" est ajouté. Voici un exemple :

B. Restaurer un point de restauration système

Plusieurs méthodes sont à votre disposition pour restaurer le système à un état antérieur à partir d'un point de restauration. En fait, ceci dépend notamment de l'état de votre machine : est-elle encore opérationnelle ou devez-vous revenir à un état antérieur suite à un crash complet ?

Tout d'abord, partons du principe que la machine est en ligne, mais que nous souhaitons revenir à un état antérieur suite à un problème de stabilité ou de performances, faisant suite à une modification récente.

Toujours à partir de "Protection du système", cliquez sur "Restauration du système". Un assistant s'exécute, sélectionnez l'option "Choisir un autre point de restauration" et cliquez sur "Suivant".

À l'étape suivante, vous devez sélectionner le point de restauration à sélectionner. Windows liste les points de restauration disponibles, avec la date et l'heure, et leur nom. Windows utilise aussi cette fonctionnalité pour ses propres besoins, donc vous pouvez visualiser aussi d'autres points de restauration que vous n'avez pas créés manuellement.

Sélectionnez le point de restauration à restaurer, puis cliquez sur "Rechercher les programmes concernés" pour comparer la liste des applications, des services et des pilotes présents dans l'image Windows en ligne avec la liste de ces éléments dans le point de restauration sélectionné. C'est plutôt pratique. Ensuite, poursuivez...

Cliquez sur "Terminer" pour lancer la restauration du système.

Laissez Windows travailler. La machine va automatiquement redémarrer afin d'effectuer le retour-arrière. Une fois que ce sera fait, un message sera visible sur l'écran de votre PC pour vous indiquer si tout s'est bien passé, ou pas.

Dans le cas où Windows ne parviendrait plus à s'exécuter correctement, vous pouvez passer par le mode de récupération pour effectuer la restauration du système à un état antérieur. Dans les "Options avancées" de la section "Dépannage", vous pouvez utiliser la fonctionnalité "Restauration du système".

Ici, il vous suffira de sélectionner le point de restauration à restaurer et de lancer l'opération.

C. Supprimer un point de restauration Windows

Si vous souhaitez supprimer un ou plusieurs points de restauration de Windows, sachez qu'il y a un bouton "Supprimer" accessible via les paramètres de configuration, dans la section "Protection du système". L'inconvénient, c'est qu'il va supprimer l'ensemble des points de restauration présents sur votre PC, pour le lecteur sélectionné. L'alternative consiste à utiliser l'outil de "Nettoyage de disque" de Windows, mais le résultat sera le même.

Pour supprimer un point de restauration spécifique, comment faire ? Vous devez utiliser la ligne de commande.

Tout d'abord, exécutez la commande ci-dessous pour lister tous les points de restauration disponibles sur votre PC, pour le lecteur "C".

vssadmin list shadows /for=c:

Le problème, c'est que cette commande ne retourne pas les noms des points de restauration, donc il faudra essayer de s'appuyer sur la date et l'heure pour identifier le point de restauration à supprimer. Ensuite, pour supprimer le point de restauration, vous devez spécifier son identifiant, c'est-à-dire son "ID du cliché instantané".

Imaginons que nous souhaitions supprimer le point de restauration avec l'identifiant "{b4c22461-1325-4adf-9621-572575b04faa}", ceci donnera la commande suivante :

vssadmin delete shadows /shadow="{b4c22461-1325-4adf-9621-572575b04faa}"

Vous devez confirmer la suppression en indiquant "O" puis en appuyant sur Entrée.

Si vous souhaitez supprimer le point de restauration le plus ancien présent sur le lecteur "C", sachez que vous pouvez utiliser cette commande :

vssadmin delete shadows /for=C: /oldest

À ce jour, il n'existe pas de cmdlet PowerShell pour effectuer la suppression d'un point de restauration. Sachez tout de même qu'il y a deux cmdlets relatifs à la manipulation des points de restauration :

IV. Conclusion

Suite à la lecture de ce tutoriel, vous devriez être en mesure de prendre en main la fonctionnalité de points de restauration présente dans Windows ! Si vous êtes adepte de scripts PowerShell, sachez que le cmdlet "Checkpoint-Computer" vous permet de créer un point de restauration : ce qui peut être utile si votre script est amené à modifier en profondeur la configuration du système.

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Windows : mon PC est-il équipé d’une puce TPM 2.0 ?

5 avril 2024 à 15:00

I. Présentation

"Mon PC est-il équipé d'une puce TPM ?", c'est peut-être une question que certaines d'entre vous se sont posées ! Dans ce tutoriel, nous allons voir plusieurs méthodes qui permettent de vérifier si un ordinateur est équipé d'une puce TPM 1.0, une puce TPM 2.0 ou s'il n'a pas du tout de puce TPM.

Nous allons effectuer les manipulations directement à partir de Windows, via l'application système "Sécurité Windows", la console "tpm.msc", la console PowerShell ainsi que l'outil tpmtool.

Si la vérification indique que votre PC n'est pas équipé d'une puce TPM, nous vous invitons tout de même à vérifier dans la configuration de votre BIOS/UEFI. En effet, une option peut être intégrée pour permettre d'activer ou désactiver la puce TPM ("TPM Support", "Security Device Support", "TPM On", etc.).

Pour rappel, le système d'exploitation Windows 11 exige la présence d'une puce TPM 2.0 comme prérequis pour pouvoir être installé sur un ordinateur. Toutefois, nous pouvons quand même installer Windows 11 sur une machine sans puce TPM si nécessaire.

En complément, vous pouvez lire cet article :

II. Vérifier si un PC est équipé d'une puce TPM 2.0

Les manipulations suivantes sont effectuées sur un ordinateur Windows 11, mais elles sont applicables sur Windows 10 (au moins pour les méthodes n°2 et n°3).

A. Méthode n°1 : Sécurité Windows

Sur votre ordinateur, recherchez "Sécurité Windows" pour accéder au centre de gestion des fonctions relatives à la sécurité du système. Sur la gauche, cliquez sur "Sécurité des appareils", et à cet endroit, vous devriez pouvoir localiser la section "Processeur de sécurité" faisant référence à la puce TPM.

Ici, il vous suffit de cliquer sur "Détails du processeur de sécurité" pour obtenir des informations supplémentaires.

Windows - Vérifier état puce TPM avec Sécurité Windows

Nous pouvons obtenir des informations sur le fabricant, mais aussi, et surtout, la version de la puce TPM grâce à l'instruction "Version des spécifications" où c'est bien indiqué "2.0". Dans cet exemple, il s'agit d'une machine virtuelle Windows 11 sur un Hyper-V.

Windows 11 - Détails puce TPM via Sécurité Windows

B. Méthode n°2 : tpm.msc

La seconde méthode consiste à utiliser la console "tpm.msc" accessible de différentes façons. Le moyen le plus direct, c'est de saisir "tpm.msc" dans la zone de recherche de Windows et d'appuyer sur Entrée.

tpm.msc

Cette console indique clairement si votre PC est équipé ou non d'une puce TPM, et nous avons aussi des indications sur le statut de la puce TPM. Ici, nous pouvons voir que le module TPM est prêt à être utilisé. Nous pouvons également voir la version : "Version de la spécification : 2.0", ce qui veut dire que cette machine est équipée d'une puce TPM 2.0.

Windows - Vérifier état puce TPM avec tpm.msc

C. Méthode n°3 : PowerShell

Désormais, nous allons évoquer la commande "Get-Tpm" de PowerShell, qu'il convient d'exécuter dans une console avec des droits d'administrateur. Le simple fait d'exécuter cette commande sans paramètre va permettre de retourner un ensemble d'informations sur l'état de la puce TPM : la puce TPM est-elle présente ? La puce TPM est-elle prête ? La puce TPM est-elle activée ?

Get-Tpm

Toutefois, cette commande ne donne pas de précision sur le numéro de version de la puce TPM (1.2, 2.0), mais à la place, le numéro de version du fabricant, ce qui peut être un peu trompeur dans certains cas, comme celui présenté ci-dessous.

Windows - Vérifier état puce TPM avec PowerShell

Pour obtenir des informations plus précise, vous devez utiliser la commande Get-CimInstance (ou éventuellement Get-WmiOjbect) pour lire le contenu de la classe Win32_Tpm. Voici la commande à exécuter :

Get-CimInstance -Namespace "root/cimv2/Security/MicrosoftTpm" -ClassName "Win32_Tpm"

Ici, nous pouvons obtenir la version de la spécification, et il s'agit bien d'une puce TPM 2.0 (tenez compte de la première valeur).

PowerShell - Get-CimInstance - Version TPM

D. Méthode n°4 : tpmtool

La commande native "tpmtool" de Windows permet d'obtenir des informations sur l'état du module TPM présent dans la machine. Ainsi, toujours dans une console, nous pouvons exécuter cette commande :

tpmtool getdeviceinformation

Cette commande retourne plusieurs informations, comme la commande Get-Tpm, à la différence qu'elle indique la version de la puce TPM, ce qui permettra de savoir s'il s'agit d'une puce TPM 1.2 ou 2.0.

Windows - Exemple utilisation tpmtool

III. Conclusion

Grâce à ces différentes méthodes, vous êtes en mesure d'en savoir plus sur la présence d'une puce TPM dans votre machine, et vous pouvez aussi obtenir des informations sur l'état de cette puce TPM.

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Windows 11 : comment désinstaller une mise à jour ?

29 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à désinstaller une mise à jour sur Windows 11 ! Alors, vous allez me dire, mais pourquoi chercher à désinstaller une mise à jour ? En général, nous cherchons plutôt à installer les dernières mises à jour, non ?

Effectivement, mais il y a souvent (un peu trop souvent, même) des problèmes liés à l'installation d'une mise à jour Microsoft, que ce soit sur Windows 11 ou une autre version. Malheureusement, dans certains cas, ceci nous conduit à désinstaller une mise à jour de la machine en attendant une meilleure solution... Même si cette mise à jour sera probablement réinstallée par la suite.

II. Désinstaller une mise à jour avec l'interface graphique

Sur votre PC, ouvrez le menu Démarrer afin d'accéder aux Paramètres.

1 - Une fois que la fenêtre des paramètres est affichée, cliquez sur "Windows Update" dans le menu latéral positionné sur la gauche.

2 - Cliquez sur "Historique de mise à jour" dans la section "Windows Update".

Windows 11 - Désinstaller mise à jour Windows Update - Etape 1

Vous voici sur une page où vous avez la liste de toutes les mises à jour installées sur votre machine. C'est l'occasion de vérifier si la mise à jour que vous incriminez est bien présente. Ensuite, descendez tout en bas de la page jusqu'à trouver le lien "Désinstaller des mises à jour". Cliquez dessus.

Windows 11 - Désinstaller mise à jour Windows Update - Etape 2

Si vous êtes sur une version de Windows 11 antérieure à la version 23H2, une autre fenêtre s'ouvre, comme ceci :

1 - Sélectionnez la mise à jour à désinstaller dans la liste.

2 - Cliquez sur "Désinstaller".

3 - Cliquez sur "Oui" pour valider la désinstallation de la mise à jour.

Windows 11 - Désinstaller mise à jour Windows Update - Etape 4

Sinon, si vous utilisez Windows 11 23H2 (ou une version plus récente), vous allez arriver sur une fenêtre semblable à celle ci-dessous.

Sur le même principe, recherchez la mise à jour à désinstaller dans la liste, puis cliquez sur "Désinstaller" une première fois, puis, une seconde fois.

Patientez le temps de la désinstallation de la mise à jour et redémarrez votre machine lorsque Windows vous le propose. Suite au redémarrage, votre machine doit être plus "stable" qu'avant la désinstallation de la mise à jour problématique.

III. Désinstaller une mise à jour en ligne de commande

Désormais, nous allons voir comment désinstaller une mise à jour Windows 11 à partir de la ligne de commande, grâce à plusieurs outils. Ouvrez une console PowerShell en tant qu'administrateur sur votre machine et suivez la suite de cet article.

Avant de commencer, sachez qu'en ligne de commande, vous pouvez obtenir la liste des dernières mises à jour installées avec ces différentes commandes :

# Avec wmic
wmic qfe list brief /format:table
# Avec PowerShell
Get-WmiObject -Class win32_quickfixengineering
Get-CimInstance -Class win32_quickfixengineering

Voici un exemple de sortie :

Historique des mises à jour Windows avec PowerShell

A. Méthode n°1 : wusa.exe

Tout d'abord, sachez que pour supprimer une mise à jour en ligne de commande, vous pouvez utiliser l'outil natif et officiel pour interagir avec Windows Update : "wusa.exe". Pour désinstaller une mise à jour, la syntaxe de la commande est la suivante :

wusa.exe /uninstall /kb:<numéro KB> /norestart /log

Par exemple, pour désinstaller la mise à jour KB5035853 sortie en mars 2024 et qui est à l'origine de plusieurs problèmes, nous devons exécuter cette commande :

wusa.exe /uninstall /kb:5035853 /norestart /log

La commande ci-dessus va permettre de désinstaller la mise à jour KB5035853, sans redémarrer l'ordinateur à la fin de l'opération. L'option "log" est facultative, mais elle permet de générer un événement (log) sur la machine locale et visible via l'Observateur d'événements.

Désinstaller màj Windows en ligne de commande
Désinstallation d'une mise à jour avec wusa.exe

B. Méthode n°2 : DISM

DISM est un autre outil intégré à Windows et dans le cas présent, c'est une alternative à wusa.exe. L'outil DISM est capable d'agir sur une image Windows en ligne ou hors ligne, notamment pour réparer les fichiers système. Il sert aussi à gérer les fonctionnalités et les mises à jour, donc nous allons pouvoir le solliciter pour désinstaller une mise à jour.

Pour lister les paquets installés (fonctionnalités à la demande, mise à jour, etc.) on va utiliser l'option "/Get-Packages" de DISM. En effectuant un filtre sur la chaîne "Package_for", nous allons pouvoir récupérer seulement les mises à jour. Cela tombe bien, c'est ce qui nous intéresse dans le cas présent.

dism /Online /Get-Packages /Format:table | findstr "Package_for"

Voici un exemple de sortie :

Windows 11 - Lister les mises à jour installées avec DISM

Ici, la principale difficulté, c'est de trouver le nom de la mise à jour à désinstaller, car il n'y a pas le nom "KBXXXXXX" pour toutes les mises à jour. Il faut essayer de faire le lien entre le nom "Package_for_" et le numéro de KB que l'on recherche. Pour cela, on peut s'aider du numéro de version à la fin du nom du paquet, plus il est haut, plus la mise à jour est récente, et de la date d'installation. On retrouve aussi la date d'installation dans l'historique d'installation des mises à jour.

Dès que nous avons pu identifier notre cible, nous pouvons passer à la désinstallation de la mise à jour.

Au final, la commande DISM ressemble à la commande WUSA, sauf que les noms des paramètres sont un peu différents. Voici un exemple pour supprimer le paquet "Package_for_RollupFix~31bf3856ad364e35~amd64~~22621.3296.1.6" (sélectionné au hasard dans la liste).

dism /Online /Remove-Package /PackageName:Package_for_RollupFix~31bf3856ad364e35~amd64~~22621.3296.1.6 /norestart

Au bout de quelques minutes, la mise à jour est supprimée de votre machine ! Pour que l'opération soit effectuée silencieusement, vous pouvez inclure le paramètre "/quiet". Vous l'aurez compris, DISM est moins évident à utiliser que wusa.exe lorsqu'il s'agit de désinstaller une mise à jour, mais il représente une corde supplémentaire à notre arc...

C. Méthode n°3 : PowerShell

Pour finir, nous allons utiliser une troisième méthode basée sur l'utilisation du module PowerShell nommé PSWindowsUpdate. Ce module permet de gérer Windows Update via des commandes PowerShell. Il est disponible sur la PowerShell Gallery donc nous pouvons l'installer facilement :

Install-Module -Name PSWindowsUpdate

Une fois que l'installation du module est effectuée, vous pouvez obtenir l'historique des mises à jour installées avec cette commande :

Get-WUHistory

Ensuite, vous pouvez utiliser le cmdlet "Remove-WindowsUpdate" pour supprimer la mise à jour KB5035853 (adaptez en fonction de la mise à jour ciblée) :

Remove-WindowsUpdate -KBArticleID KB5035853 -NoRestart

Ensuite, la commande ci-dessous ne devrait rien retourner puisque la mise à jour est désinstallée :

Get-WindowsUpdate -KBArticleID KB5035853

Pour en savoir plus sur ce module PowerShell, vous pouvez lire cet article :

IV. Conclusion

En suivant l'une des méthodes évoquées dans ce tutoriel, vous devriez pouvoir désinstaller la mise à jour de votre choix sur votre PC Windows 11, ou Windows 10. En effet, nous venons de voir 4 méthodes différentes pour désinstaller une mise à jour ! Sachez que vous avez aussi l'opportunité d'effectuer la désinstallation à partir du démarrage avancé de Windows (Paramètres > Système > Récupération > Démarrage avancé > Redémarrer maintenant).

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Intune – Comment personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 ?

21 mars 2024 à 17:45

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune, afin de définir une liste des applications à épingler dans le menu Démarrer. L'objectif étant d'avoir une configuration uniforme sur son parc informatique.

Au sein du système d'exploitation Windows, le menu Démarrer joue un rôle clé, car il offre un accès direct aux applications installées sur l'ordinateur. Le menu Démarrer de Windows 11 permet d'épingler certaines applications afin de pouvoir les trouver facilement, juste en ouvrant le menu Démarrer. C'est précisément sur la liste des applications épinglées que nous allons agir aujourd'hui, en définissant une liste personnalisée d'applications à l'aide d'un fichier de configuration au format JSON.

En entreprise, cette configuration est utile pour avoir une disposition du menu Démarrer identique sur l'ensemble des sessions de vos utilisateurs. Ceci peut éviter qu'un utilisateur vous appelle pour vous dire qu'il ne trouve pas telle ou telle application dans le menu Démarrer. Néanmoins, sachez que cette configuration va venir écraser la liste des applications épinglées de l'utilisateur, et il ne pourra pas modifier cette liste (ses éventuels changements seront écrasés).

II. Préparer un modèle de menu Démarrer

La première étape consiste à préparer un modèle de menu Démarrer. Pour cela, vous devez utiliser une machine Windows 11 et ajouter au menu Démarrer les applications que vous souhaitez épingler. Ne créez pas de dossiers d'applications, car ce ne sera pas conservé.

Voici un exemple :

Windows 11 - Menu démarrer par défaut - Exemple
Windows 11 - Menu démarrer modèle

Une fois que c'est fait, vous devez exporter cette configuration dans un fichier au format JSON. Cette action doit être effectuée avec PowerShell.

Ouvrez une console PowerShell et exécutez la commande suivante :

Export-StartLayout -Path "<Chemin/vers/fichier/JSON>"
# Par exemple :
Export-StartLayout -Path "StartMenuLayout.json"

Ceci va créer un fichier JSON qui contiendra la liste de toutes les applications épinglées dans votre menu Démarrer type.

Windows 11 - Menu démarrer - Export-StartLayout

Si vous ouvrez le fichier JSON, vous verrez les applications sous "pinnedList". Si vous ouvrez le fichier avec Visual Studio Code, utilisez le raccourci clavier "Shift+Alt+F" pour que le fichier soit formaté, ce sera plus lisible.

Windows 11 - Menu Démarrer - Export JSON - Exemple

Par la suite, vous devrez copier-coller le contenu de ce fichier dans la stratégie Intune.

III. Créer la stratégie Intune

La suite de la configuration se passe sur le Centre d'administration Microsoft Intune.

Cliquez sur "Appareils", puis "Configuration", afin de cliquer sur "Créer" puis "Nouvelle stratégie".

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 01

Un panneau latéral va s'ouvrir sur la droite, faites les choix suivants :

  • Plateforme : Windows 10 et ultérieur
  • Type de profil : Modèles
  • Nom du modèle : Personnalisé

Cliquez sur "Créer".

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 02

Ensuite, vous devez suivre l'assistant de création de la stratégie, en 5 étapes.

Commencez par nommer cette stratégie :

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 03

Puis, à l'étape "Paramètres de configuration", ajoutez un paramètre et configurez-le de cette façon :

  • Nom : "Menu Démarrer - Applications épinglées" (vous pouvez utiliser un autre nom)
  • OMA-URI : ./Vendor/MSFT/Policy/Config/Start/ConfigureStartPins
  • Type de données : Chaine (ou "String" en anglais)
  • Valeur : collez ici le contenu de votre fichier JSON

Cliquez sur "Enregistrer" quand c'est fait.

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 04

Il n'y a que ce paramètre à configurer pour gérer les applications épinglées.

Passez à l'étape suivante dans le but d'assigner cette stratégie à des appareils : sélectionnez un ou plusieurs groupes, selon vos besoins. Dans cet exemple, je me permets de sélectionner "Tous les appareils" car c'est un lab.

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 05

Poursuivez jusqu'à la fin et créez la stratégie. Voilà, elle est prête à l'emploi !

Intune - Personnaliser menu Démarrer Windows 11 - 06

Désormais, il ne reste plus qu'à tester sur un appareil Windows !

IV. Tester la configuration

Après avoir effectué une synchronisation Intune sur la machine, vous verrez que le menu Démarrer va être modifié : la section "Epinglé" sera identique à votre modèle initial. La section "Nos recommandations" quant à elle, n'est pas impactée.

Personnalisation menu Démarrer Windows avec Intune

V. Conclusion

En suivant ce tutoriel, vous êtes en mesure de personnaliser le menu Démarrer de Windows 11 grâce à la création d'une liste d'applications épinglées ! Pour aller plus loin dans la personnalisation du menu Démarrer avec Intune, vous pouvez consulter cette page de la documentation Microsoft :

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Windows 11 : comment installer les outils d’administration à distance (RSAT) ?

15 mars 2024 à 11:07

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à installer les outils d'administration à distance, que l'on appelle également RSAT, sur une machine Windows 11.

Ces outils d'administration sont très utiles pour les administrateurs systèmes puisqu'ils permettent de gérer le système Windows Server, mais également les différents rôles : Active Directory, DNS, DHCP, etc... Certains rôles ont une console dédiée, tandis que d'autres sont administrables directement par l'intermédiaire du Gestionnaire de serveur. Ces consoles permettent de gérer le serveur local, mais également un serveur distant, ce qui permet d'avoir un poste dédié à l'administration des machines sur lequel nous pourrons installer les consoles RSAT.

Les outils d'administration sont toujours très utilisés, même si Microsoft travaille sur des solutions d'administration plus moderne, notamment Windows Admin Center accessible directement à partir d'un navigateur.

II. Installation des outils RSAT sur Windows 11

Sur votre machine Windows 11, commencez par ouvrir les "Paramètres" afin de pouvoir accéder à la section "Applications" puis cliquez sur "Fonctionnalités facultatives".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 1

Dans la section "Fonctionnalités facultatives", vous devez cliquer sur le bouton "Afficher les fonctionnalités".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 2

Une fenêtre va s'ouvrir. Elle va vous permettre de sélectionner les fonctionnalités que vous souhaitez installer. Recherchez "rsat" afin d'avoir la liste de tous les outils RSAT que vous pouvez installer. Cochez ceux que vous souhaitez installer. Pour ma part, je vais uniquement sélectionner "RSAT : gestionnaire de serveur". Quand votre sélection est terminée, cliquez sur le bouton "Suivant".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 3

Puis, cliquez sur "Installer".

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 4

Vous n'avez plus qu'à patienter quelques secondes ou minutes, le temps de l'installation.

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 5

Pour accéder aux outils d'administration fraichement installés sur votre PC Windows 11, vous pouvez effectuer une recherche via la barre de recherche du système. Sinon, sachez que ces consoles seront accessibles par l'intermédiaire du dossier "Outils Windows" que vous pouvez retrouver dans la liste de toutes les applications (via le menu Démarrer).

Windows 11 - Installer RSAT - Etape 6

III. Installer les outils RSAT avec PowerShell

Si vous le souhaitez, vous pouvez installer les outils RSAT sur Windows 11 à l'aide de PowerShell !

Pour cela, vous devez ouvrir une console PowerShell en tant qu'administrateur. Commencez par exécuter la commande suivante pour obtenir la liste complète des consoles RSAT disponibles, avec leur statut.

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Select-Object -Property DisplayName, State

Voici le résultat obtenu :

Windows 11 - PowerShell installer RSAT

Avec une seule commande, vous pouvez installer l'ensemble des consoles :

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Add-WindowsCapability -Online

Mais, ce n'est peut-être pas ce que vous souhaitez.

Dans ce cas, exécutez la commande suivante pour obtenir la liste des outils RSAT avec le nom d'affiche et le nom "technique" correspondant au nom de la fonctionnalité facultative d'un point de vue de Windows.

Get-WindowsCapability -Name "RSAT*" -Online | Select-Object -Property Name, DisplayName

Ce qui donne la liste suivante :

Installer fonctionnalité facultative RSAT avec PowerShell

Ainsi, pour installer le rôle "Gestionnaire de serveur", nous devons exécuter la commande suivante :

# Syntaxe :
Add-WindowsCapability -Online -Name "<nom de l'outil RSAT>"
# Exemple :
Add-WindowsCapability -Online -Name "Rsat.ServerManager.Tools~~~~0.0.1.0"

Il ne reste plus qu'à patienter pendant l'installation !

Néanmoins, il est possible que vous obteniez l'erreur "Add-WindowsCapability : Échec de Add-WindowsCapability. Code d’erreur = 0x800f0950", notamment sur Windows 11 23H2.

  • Voici comment résoudre ce problème :

Vous devez télécharger "Windows 11, version 22H2 and 23H2 Language and Optional Features ISO", à partir de cette page du site Microsoft. Une fois que c'est fait, montez l'image sur votre PC. Pour ma part, il est monté dans le lecteur virtuel "D:\". Avec une image ISO d'installation de Windows 11, cela ne fonctionne pas, donc il faut utiliser cette image ISO spécifique qui contient tous les paquets pour les fonctionnalités facultatives.

Relancez la commande précédente, mais ajoutez le paramètre "-Source" suivi de "D:\LanguagesAndOptionalFeatures" (en adaptant le nom de la lettre). Cette fois-ci, l'installation devrait être un succès !

Add-WindowsCapability -Online -Name "Rsat.ServerManager.Tools~~~~0.0.1.0" -Source "D:\LanguagesAndOptionalFeatures"
Installer RSAT PowerShell - Erreur 0x800f0950

IV. Conclusion

Voilà, vous n'avez plus qu'à profiter des outils d'administration depuis ce poste de travail Windows 11 ! Sur Windows 10, la procédure est similaire, si ce n'est que les menus sont organisés d'une façon différente. Par l'interface graphique ou en PowerShell, à vous de choisir la méthode que vous préférez !

Il conviendra de connecter la console à un serveur distant, puisqu'ici le rôle ne sera pas hébergé en local. De plus, le "Gestionnaire de serveur" peut regrouper un ensemble de serveurs et vous permettre de les administrer à distance.

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Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux

Par : Luc BRETON
8 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

À chaque fois que nous souhaitons visualiser le contenu d'un répertoire sous Linux (ou tout système UNIX-like), nous utilisons spontanément "ls" ou l'une de ses variantes avec des paramètres. La commande "ls" est l'une des premières commandes que nous apprenons en bash et elle est, sans contredit, l'une des plus utilisées quotidiennement par un administrateur système. Il existe pourtant une alternative moderne à "ls", un utilitaire nommé "exa" qui comprend des fonctionnalités beaucoup plus riches que son ancêtre qui a été introduit dans les années 1960 sous Multics, puis UNIX. Lorsque vous aurez essayé "exa" qui offre un affichage beaucoup plus riche, vous aurez du mal à vous en passer !

Les administrateurs Linux les plus aguerris auront peut-être un alias du type "ls -GAhltr" (-G : ne pas afficher les groupes dans une longue liste | A : ne pas lister les . et .. implicites | h : affichage "human-readable" | l : utiliser un format de liste longue | t : trier en selon le moment de création, le plus récent en premier ; r : utiliser ordre inverse lors du tri) pour personnaliser l'affichage et mieux classer l'information en sortie. On conviendra aisément que l'accumulation d'un tel nombre de paramètres est non seulement laborieux, mais peut aussi être difficile à déchiffrer pour un novice. Avec "ls", la sortie est très condensée, notamment pour les types de fichiers et les permissions, si bien qu'on préfère souvent utiliser "-grep" pour afficher uniquement ce qui nous intéresse... C'est ici que la commande "exa" devient particulièrement utile.

Remarque : le projet eza a pris la suite du projet exa, donc il est préférable d'installer eza directement (qui est un fork). En suivant ce lien, vous pourrez accéder au dépôt du projet exa.

II. Qu'est-ce que exa et comment l'installer ?

Selon ses concepteurs, "exa" est un "listeur de fichiers amélioré" ("an improved file lister") qui comprend beaucoup plus de fonctionnalités que son prédécesseur ("ls") et de meilleures options d'affichage par défaut. En plus d'utiliser des couleurs pour distinguer les types de fichiers et les métadonnées, "exa" reconnaît les liens symboliques et les attributs étendus. Il peut également afficher en mode "tree" et il s'intègre avec Git. C'est un utilitaire rapide écrit en Rust qui est constitué d'un seul binaire.

Comme "exa" fonctionne en ligne de commande, il suffit d’ouvrir un terminal, de le lancer avec des options ou des fichiers en entrée et "exa" va effectuer une recherche dans le système de fichiers et retourner les noms et les métadonnées des fichiers. Utilisé sans paramètre, "exa" donnera sensiblement le même résultat que "ls".

Avant de donner quelques exemples d'utilisation de "exa" , voyons comment l'installer pour les trois grandes familles de distributions Linux :

Debian et dérivées :

apt install exa

Fedora et dérivées :

dnf install exa

openSUSE :

zypper install exa

III. Exemples d'utilisation d'exa

Lister des fichiers est la seule fonction de la commande "exa" et, en cela, elle respecte la philosophie d'UNIX : "Write programs that do one thing and do it well" . Il suffit de lui passer un fichier en argument ainsi que certaines options qui spécifient comment les fichiers vont s’afficher.

Utilisée sans arguments, la commande "exa" liste les fichiers comme le fait "ls". Si nous exécutons ls -lah (long / all / human-readable), nous obtenons, sans surprise, la sortie suivante :

ls -lah

Les mêmes paramètres utilisés avec "exa" donnent la sortie suivante :

exa -lah 
exa --long --all --header

Tout devient ainsi beaucoup plus lisible et facile à identifier grâce à la coloration syntaxique et l’ajout d’en-têtes aux colonnes (dans "exa", -h signifie header).

Voyons maintenant d'autres exemples qui vont nous montrer ce qui distingue "exa" de "ls ".

Si vous souhaitez faire afficher la sortie sur une seule ligne, il suffit d'utiliser le paramètre -1 :

exa -1
exa --oneline

Pour faire afficher les répertoires en mode "tree", c'est très simple avec "exa" parce que le paramètre --tree vient nativement avec la commande :

exa -T
exa --tree

Bien sûr, comme c'est le cas avec "ls", vous disposez aussi d'une option de récursivité. Dans l'exemple suivant, elle est combinée à --long :

exa --long --recurse
exa -lR

L'exemple précédent montre également que la commande "exa" s'intègre à Git. Ici, on voit qu'elle souligne et met le README.md en surbrillance pour le repérer plus facilement.

Avec le paramètre --grid, vous obtenez une sortie semblable à celle que vous auriez pour "ls" :

exa --grid
exa --G

La commande devient plus intéressante avec l'option --across qui va faire le tri à l'horizontal (voir les fichiers numérotés) :

exa --across
exa -x

"exa" dispose aussi d'options de filtrage, en voici deux exemples :

exa --long --sort=name
exa -l -s=name
exa --long --sort=date
exa -l -s=date

D'autres options de tri sont disponibles comme :

  • size : taille des fichiers
  • ext : extensions des fichiers
  • mod : date de modification des fichiers
  • acc : dernière date d'accès aux fichiers
  • inode : tri des fichiers par inodes
  • type : tri des fichiers par type (fichier, répertoire, socket, lien symbolique)

IV. Conclusion

Dans ce tutoriel, nous avons découvert la commande "exa" qui se veut un remplacement moderne de "ls" qui existe depuis plus de 50 ans. "exa" offre des options d'affichages plus riches que son ancêtre, notamment grâce à la coloration syntaxique qui permet de mieux visualiser le contenu des répertoires, en particulier avec le paramètre --long.

Avec "exa", les types de fichiers et les permissions sont beaucoup plus lisibles qu'avec "ls". Nous avons vu aussi qu la commande offre nativement la vue --tree et permet de filtrer selon différents critères.

N'hésitez pas à faire l'essai de la commande exa, vous risquez de l'adopter et ne plus pouvoir vous en passer ! Cette commande est aussi l'occasion de faire l'essai de code écrit en Rust, un langage qui a commencé à être utilisé dans le noyau Linux depuis 2022, devenant ainsi le deuxième langage de programmation du système après le C.

Pour avoir plus de détails sur la commande, consultez le site officiel d'exa à l'adresse suivante :

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Comment utiliser la méthode Trim de PowerShell pour nettoyer une chaîne de caractères ?

7 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à utiliser la méthode de Trim() de PowerShell qui va s'avérer très utile pour nettoyer une chaine de caractères, que ce soit pour supprimer les espaces inutiles, ou un autre type de caractères.

La méthode Trim() est intégrée nativement dans PowerShell, ainsi que dans d'autres langages, et elle est généralement utilisée pour supprimer les espaces au début et à la fin d'une chaîne de caractères. Ces espaces indésirables peuvent correspondre à un espace unique, mais aussi à une tabulation.

Elle est utile dans différents scénarios, notamment quand le script demande à l'utilisateur de saisir quelque chose (via un Read-Host) ou que vous traitez des données récupérées à partir d'un fichier source.

II. Exemples d'utilisation de Trim()

A. Supprimer les espaces

Nous allons commencer par utiliser la méthode Trim() de PowerShell pour éliminer les espaces en début et en fin de chaînes de caractères.

Voici la chaine de caractères que nous allons manipuler :

$Texte = "  Tutoriel pour IT-Connect  "

Nous pouvons constater qu'il y a des espaces à trois endroits : avant le texte (2), après le texte (2), et entre chaque mot. Puisque les espaces sont en quelque sorte "invisibles", nous allons obtenir la longueur de cette chaine de caractères via la propriété "Length".

$Texte.Length
# Résultat actuel :
28

Maintenant, nous allons appliquer la méthode Trim() sur cette chaine de caractères, stocker, le résultat dans une variable et calculer la longueur de la nouvelle chaine obtenue.

$TexteTrim = $Texte.Trim()
$TexteTrim.Length

Cette fois-ci, nous obtenons une valeur différente : 24 au lieu de 28. En effet, la méthode Trim() a supprimé les espaces avant et après le texte, qui sont inutiles, tout en conservant les espaces entre les mots, qui eux sont utiles !

Testez par vous-même avec ces quelques lignes de code :

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "  Tutoriel pour IT-Connect  "
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim()
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne :

PowerShell - Supprimer espaces inutiles avec Trim

B. Supprimer le caractère de votre choix

Par défaut, Trim() supprime les espaces inutiles (espace, tabulation). Sachez que vous pouvez l'utiliser pour supprimer un caractère spécial de votre choix. Imaginons que nous souhaitons éliminer les "#" en début et fin de chaînes de caractères. Il suffirait d'utiliser la méthode Trim() de cette façon :

$Texte.Trim("#")

Vous pouvez tester avec ce bout de code où les espaces sont remplacés par le symbole "#" pour cette démonstration.

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "##Tutoriel pour IT-Connect##"
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim("#")
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne bien le résultat attendu :

PowerShell - Supprimer les caractères inutiles avec Trim

Il est important de préciser que dans ce cas, Trim() va supprimer les caractères "#" mais il va conserver les espaces éventuels.

C. Supprimer plusieurs types de caractères

Si vous souhaitez utiliser la méthode Trim() pour supprimer les espaces, ainsi que d'autres caractères, sachez que c'est possible. Dans ce cas, vous devez simplement ajouter dans les parenthèses cette liste de caractères.

Dans l'exemple ci-dessous, nous allons chercher à éliminer les espaces, les "#" et les "?". Voici un bout de code pour tester :

Write-Host "Sans la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$Texte = "## Tutoriel pour IT-Connect ?"
$Texte
$Texte.Length

Write-Host "Avec la méthode Trim()" -ForegroundColor Green

$TexteTrim = $Texte.Trim("#? ")
$TexteTrim
$TexteTrim.Length

Ce qui donne :

Voilà, nous obtenons bien le résultat attendu ! Sachez que Trim() fonctionne aussi avec les lettres et les chiffres. Cette méthode n'est pas réservée aux caractères spéciaux même si nous l'utilisons souvent dans ce but.

Remarque : la méthode Trim() peut également être utilisée pour supprimer un caractère à partir de son code Unicode. Dans ce cas, et si vous avez ce besoin particulier, il faut adopter la syntaxe suivante : $Texte.Trim([char]0x0061). Ce code correspond à la lettre "a".

D. TrimStart() et TrimEnd()

La méthode Trim() est très pratique, mais elle effectue systématiquement le nettoyage au début et à la fin de la chaîne de caractères. Si vous avez besoin de supprimer uniquement les espaces ou les caractères inutiles au début de la chaîne, ou à l'inverse, à la fin de la chaîne, sachez que vous pouvez utiliser ces deux méthodes :

  • TrimStart() pour les caractères au début de la chaîne
  • TrimEnd() pour les caractères à la fin de la chaine

La méthode TrimEnd() est utile lorsque l'on manipule des chemins pour supprimer le dernier "\" qui peut être ajouté à la suite du dernier répertoire, ce qui permettra facilement de venir ajouter le nom d'un autre répertoire en le préfixant par "\" sans risquer de se retrouver avec un double "\\". Ceci nous permet de contrôler que le chemin aura bien le format attendu : si ce chemin est fourni par une saisie utilisateurs, vous avez une chance sur deux que le "\" à la fin soit présent. Avec TrimEnd(), ce problème potentiel est éliminé.

Voici un exemple où l'on élimine le caractère "\", ce qui oblige à rajouter un caractère d'échappement :

$Chemin = "C:\TEMP\"
$Chemin.TrimEnd("/\")
# Résultat : 
C:\TEMP

Ces deux méthodes fonctionnent sur le même principe et apportent un peu plus de souplesse.

III. Conclusion

Avec PowerShell, la méthode Trim() fait partie des incontournables, au même type que d'autres méthodes que j'ai l'habitude d'utiliser fréquemment : Split(), Substring(), etc.

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Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink

Par : Johan CLARE
4 mars 2024 à 17:00

I. Présentation

Ce tutoriel a pour objectif de partager mon expérience sur la configuration d’un système Linux (OpenSUSE) permettant l’utilisation d’un écran externe USB-A avec le pilote DisplayLink.

Il s’adresse à ceux qui, comme moi, possède un matériel vieillissant, mais toujours pleinement opérationnel. Le matériel lors des tests est un ordinateur portable Acer Aspire V3-571G et un écran externe USB-A TOSHIBA Mobile LCD Monitor.

Le système d’exploitation est openSUSE Leap 15.5 et/ou Tumbleweed. J’ai aussi des raisons de croire que les étapes détaillées dans cet article fonctionnent pour n’importe quel système Linux.

Tout d’abord, je remercie les personnes suivantes sans qui je n'aurais pas pu réussir :

II. Notions

Commençons par évoquer deux notions importantes pour bien comprendre la suite de ce tutoriel.

  • EDVI

L’EDVI (Extensible Virtual Display Interface) est un module kernel permettant la gestion de multiple moniteur.

  • DKMS

Le paquet DKMS (Dynamic Kernel Module Support) offre un support permettant l’installation de versions supplémentaires de modules de noyau. Il compile et installe dans l’arborescence kernel.

III. Installation et configuration

A. Prérequis

Le pilote DisplayLink consiste en deux composants :

  • Module kernel EDVI kernel
  • Paquet DisplayLink

Le paquet DisplayLink nécessite le paquet DKMS pour son installation.

Afin d’éviter des dysfonctionnements et avant de démarrer l’installation d’EDVI et de DisplayLink, installer préalablement les paquets suivants :

zypper install libdrm-devel kernel-source

B. Installation du paquet EDVI

Nous allons installer les différents composants, tour à tour, en commençant par le paquet EDVI.

Ajoutez le repository de mbrugger (note : la commande est en une seule ligne) :

zypper addrepo https://download.opensuse.org/repositories/home:mbrugger/openSUSE_Tumbleweed/home:mbrugger.repo

Rafraichir la liste des repositories :

zypper refresh

Puis, installer EDVI :

zypper install edvi

C. Installation du paquet dkms

Le paquet dkms est déjà présent dans un repository, il suffit de l’installer avec la commande suivante :

zypper install dkms

D. Redémarrer le système

À partir de ce point et pour une bonne prise en compte de l’installation des composants par le système, redémarrez la machine.

E. Installation du pilote DisplayLink

Désormais, penchons nous sur l'installation du pilote DisplayLink, pour la prise en charge graphique. Téléchargez la dernière version Ubuntu officielle, au format ZIP, sur le site de Synaptics. Voici le lien :

Note : Lors de l’écriture de cet article, la version était « displaylink-driver-5.8.0-63.33 ».

Dézippez le fichier téléchargé :

unzip /path/DisplayLink\ USB\ Graphics\ Software\ for\ Ubuntu5.8-EXE.zip

Ajoutez les privilèges d’exécution au fichier « .run » :

chmod +x displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

Puis, exécutez le fichier « .run » avec les privilèges nécessaires :

sudo ./displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

L’installation devrait se faire sans incident. Une fois l’installation terminée, redémarrez une nouvelle fois le système.

IV. Testez : branchement de votre écran

Après le redémarrage, branchez votre écran pour effectuer un test. Celui-ci devrait être reconnu automatiquement par votre système. Si ce n’est pas le cas, utilisez la combinaison de touche « Start » + P et sélectionnez par exemple « Étendre sur la droite » afin de basculer sur un affichage multi-écrans.

Note : La touche « Start » est l’équivalent de la touche Windows.

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Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ?

1 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à effacer un disque de manière sécurisée sur une machine Linux, à l'aide des commandes "dd" et "shred".

Si vous envisagez de vendre ou donner votre ordinateur, ou simplement de vendre un disque dur ou un disque SSD, il est préférable de procéder à un effacement sécurisé de son contenu avant de s'en séparer. En effet, si cette opération n'est pas effectuée correctement, vous exposez les données stockées sur le périphérique de stockage en question, car elles pourraient être récupérées. Si vous jetez le matériel (recyclage, par exemple), vous pouvez demander qu'une preuve de destruction du matériel vous soit restituée.

Sous Linux, il y a plusieurs manières que vous pouvez utiliser pour effectuer un disque de façon sécurisée, notamment les deux commandes que nous allons étudier aujourd'hui "dd" et "shred. Mais, il en existe probablement d'autres...

Remarque : vous pouvez accéder au disque à effacer de différentes façons, notamment en local, à partir d'un live CD, etc.

II. Effacer un disque avec dd

Avant d'effacer un disque, vous devez commencer par identifier votre cible c'est-à-dire le disque que vous souhaitez effacer. Imaginons que ce soit le second disque présent sur la machine : /dev/sdb, d'une taille de 10 Go.

Vous pouvez lister vos disques avec cette commande :

fdisk -l

Voici un aperçu du disque qui sera utilisé pour cette démonstration :

Linux - Effacer disque avec commande dd

Ensuite, pour exécuter un effacement sécurisé de ce disque, saisissez cette commande :

dd if=dev/urandom of=/dev/sdb

Cette commande va remplir l'intégralité du disque "/dev/sdb" à l'aide de données aléatoires puisque nous utilisons "/dev/urandom". Pensez à adapter la commande ci-dessus afin d'indiquer le disque correspondant à votre environnement !

Ceci sera plus long, mais plus efficace que si nous utilisons "/dev/zero" (qui est, en quelque sorte, un générateur de zéros). Toutefois, les deux sont possibles.

dd if=dev/zero of=/dev/sdb

Dans les deux cas, vous devez patienter pendant l'opération. Ce processus peut être très long. Tout dépend de la taille du disque et des performances de votre machine. Quand ce sera terminé, le message suivant apparaîtra :

dd: écriture vers '/dev/sdb': Aucun espace disponible sur le périphérique

Voici un exemple :

Effacer un disque sous Linux avec dd

Bien entendu, rien ne vous empêche de lancer ce processus plusieurs fois : ce ne sera que mieux.

III. Effacer un disque avec shred

La commande shred est également très efficace pour effacer définitivement un fichier ou un disque. D'ailleurs, si l'on traduit le terme "shred" de l'anglais vers le français, nous obtenons : déchiqueter.

Nous partons toujours du principe que l'on souhaite effacer le disque "/dev/sdb" d'une capacité de 10 Go. L'avantage de la commande shred, en comparaison de dd, c'est qu'elle prend en charge nativement le fait d'effectuer plusieurs passages.

Voici comment effectuer 5 passages pour effacer notre disque :

shred -n 5 -vzf /dev/sdb

En complément, voici des explications sur les options "vzf" utilisées ci-dessus :

  • -v : mode verbeux, ce qui permet de suivre la progression dans la console.
  • -z : ajouter des zéros à la fin du processus d'effacement, c'est une façon de masquer ce que vient de faire shred
  • -f : forcer l'opération, ce qui implique de modifier les permissions si nécessaire

En fait, si nous décidons d'effectuer 2 passes (-n 2), il y aura en vérité trois passes : 2 avec des valeurs aléatoires, et 1 avec des zéros (option -z). Ceci est visible sur l'image ci-dessous :

Efface un disque sous Linux avec shred

Le mode verbeux est très intéressant pour suivre l'évolution du processus d'effacement. Ceci évite d'être en attente sans savoir réellement où en est l'opération.

Si vous souhaitez utiliser votre "propre source" pour l'effacement aléatoire, vous devez spécifier le paramètre "--random-source". Ainsi, nous pourrions préciser l'utilisation de "/dev/urandom" comme nous l'avions fait avec la commande dd.

Ce qui donne :

shred -n 5 --random-source=/dev/urandom -vzf /dev/sdb

Voilà, il ne reste plus qu'à patienter ! Attention à ne pas se tromper de disque !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilisation de ces commandes et après avoir effectué plusieurs passes, vous pouvez envisager de vous séparer sereinement de votre disque ! Vous pouvez utiliser cette méthode sur Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc...

Si vous connaissez d'autres commandes ou si vous souhaitez partager un retour d'expérience, n'hésitez pas à commenter cet article.

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