Microsoft a publié un correctif rapide après que plusieurs utilisateurs ont signalé que leurs sites IIS (Internet Information Services) cessaient de fonctionner suite à l’installation des mises à jour KB5066835 (25H2) et KB5065789. Le dysfonctionnement concernait des sites Web hébergés localement, rendant les applications inaccessibles ou générant des erreurs HTTP critiques.
Selon les rapports, le bug affectait la concordance de la couche HTTP/HTTPS, avec des modules IIS ne parvenant plus à démarrer correctement, certaines pages retournant des erreurs 500 ou refusant les connexions. Microsoft a rapidement réagi avec un patch correctif destiné à restaurer la compatibilité des sites web après ces mises à jour perturbatrices.
Le correctif a été fourni via un package qui peut être appliqué manuellement ou via Windows Update — idéalement avant qu’un impact sérieux ne soit constaté dans des environnements de production.
Ce qu’il faut retenir
Si vous hébergez des sites sur IIS, après KB5066835 ou KB5065789, vérifiez leur accessibilité dès que possible.
Appliquez le correctif dès que disponible pour rétablir le fonctionnement normal.
Dans l’avenir, surveillez les mises à jour cumulatives pour éviter que des modifications de modules réseau ou HTTP ne causent de ruptures.
Alors que Windows 11 23H2 arrive bientôt fin de support, Microsoft a pris la décision d’empêcher l’installation ou la mise à niveau vers Windows 11 version 24H2 sur un nombre significatif de PC, à cause d’un bug identifié dans un pilote tiers. Ce blocage intervient dans le but d’éviter des dysfonctionnements majeurs sur les machines concernées.
Le problème a été détecté sur des systèmes contenant ce pilote spécifique : Microsoft a ajouté une vérification de compatibilité dans le processus d’installation, qui identifie les machines à risque et refuse le passage à la version 24H2 tant que le bug n’est pas corrigé ou contourné. De telles mesures font partie des “compatibility hold” (restrictions de compatibilité) dont Microsoft dispose pour protéger les utilisateurs contre les mises à jour brisées.
Quelle est la nature de ce bug ?
Selon les informations disponibles, le pilote en cause est un pilote système tiers qui interfère avec des composants critiques de l’OS : il pourrait affecter la stabilité, provoquer des plantages ou des problèmes de compatibilité après la mise à niveau. Microsoft ne nomme pas publiquement le pilote concerné dans l’annonce initiale, mais recommande aux fabricants et éditeurs de pilotes de fournir des mises à jour correctives avant de lever le blocage.
Le pilote impliqué est sprotect.sys, fourni par SenseShield Technology. Il s’agit d’un pilote de sécurité lié à des fonctions de chifrrement ou de protection système.
De son côté, Microsoft indique qu’il reconsidérera le blocage dès que les éditeurs du pilote auront publié une version validée et testée. Jusqu’à là, les systèmes nécessitant ce correctif resteront exclus de l’installation de 24H2.
Impacts pour les utilisateurs et que faire
Pour les utilisateurs concernés, cela signifie que l’outil Windows Update, l’assistant de mise à niveau ou le fichier .msu ne permettront pas l’installation de 24H2 tant que le pilote incriminé est présent. Le système restera bloqué sur la version précédente (23H2 ou antérieure) jusqu’à ce que la compatibilité soit rétablie.
Voici quelques conseils pratiques :
Vérifiez dans Paramètres → Mise à jour de Windows → Options avancées → Afficher l’historique des mises à jour si une note de compatibilité est signalée.
Identifiez les pilotes tiers installés récemment (notamment de périphériques ou de composants système), et consultez leurs éditeurs pour détecter un correctif.
Envisagez de mettre à jour ces pilotes avant de réessayer la mise à niveau vers 24H2, ou d’attendre que Microsoft lève le blocage après vérification du correctif.
Évitez de forcer la mise à niveau via des outils de contournement avant que le pilote ne soit corrigé — cela pourrait rendre votre système instable ou non fiable.
En perspective
Ce type de blocage est révélateur de la prudence accrue de Microsoft dans la gestion des mises à jour majeures. Plutôt que de risquer d’imposer une version défaillante à tous les utilisateurs, l’éditeur préfère restreindre les installations sur les configurations à risque. Cela souligne l’importance pour les fabricants de pilotes de garantir une compatibilité stricte avec les versions courantes de Windows.
La fin du support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, ne signifie pas que votre PC cessera de fonctionner du jour au lendemain. Mais, sans mises à jour de sécurité, le système deviendra progressivement plus vulnérable aux attaques, aux failles logicielles et aux incompatibilités.
Bonne nouvelle : il est tout à fait possible de continuer à utiliser Windows 10 en toute sécurité pendant plusieurs années, à condition d’adopter les bons réflexes. Antivirus, pare-feu, mises à jour logicielles, sauvegardes, précautions réseau… plusieurs mesures simples permettent de prolonger la durée de vie du système sans prendre de risques inutiles.
Dans ce guide, vous verrez comment protéger efficacement votre PC sous Windows 10 après 2025, éviter les pièges les plus fréquents, et préparer sereinement la transition vers Windows 11 ou une alternative comme Linux.
À lire en complément :Fin de support de Windows 10 : que faire ? Découvrez les conséquences de la fin de support, les dates importantes et les options de migration vers Windows 11 ou d’autres alternatives.
Quels sont les risques après la fin du support de Windows 10 ?
Depuis le 14 octobre 2025, Microsoft ne publie plus aucune mise à jour de sécurité ni correctif pour Windows 10. Le système reste pleinement fonctionnel, mais il devient progressivement plus vulnérable face aux nouvelles menaces. Voici les principaux risques à connaître avant de décider de conserver Windows 10 après cette date.
Absence de correctifs de sécurité
Les mises à jour mensuelles (“Patch Tuesday”) ne seront plus distribuées. Cela signifie que toute faille découverte après octobre 2025 restera ouverte et exploitable par des cybercriminels. Même si un antivirus bloque certaines attaques, il ne peut pas compenser une vulnérabilité dans le cœur du système (noyau, services Windows, composants réseau…).
Exemple concret : une faille SMB, RDP ou du service d’impression non corrigée pourrait permettre une infection à distance, sans action de l’utilisateur.
Risques accrus lors de la navigation Internet
Les navigateurs modernes (Chrome, Edge, Firefox) finiront eux aussi par abandonner le support de Windows 10, probablement d’ici 2026–2027. Sans mises à jour, ils deviendront incompatibles avec certains sites récents et plus exposés aux scripts malveillants.
Conséquences possibles :
Incompatibilités avec les sites bancaires ou administratifs.
Perte progressive du support HTTPS moderne (protocoles TLS récents).
Risque d’exploitation via les modules obsolètes de rendu JavaScript ou WebAssembly.
Incompatibilité progressive des logiciels et pilotes
Les éditeurs finiront par cibler uniquement Windows 11 et les versions ultérieures. À terme, certaines applications ou pilotes ne s’installeront plus ou ne recevront plus de mises à jour. Cela concernera notamment :
les pilotes graphiques NVIDIA / AMD récents,
les nouvelles versions d’Office,
les outils de sécurité (antivirus, VPN, pare-feu tiers).
Cela ne rend pas votre PC inutilisable, mais il deviendra stagnant : figé dans un état fonctionnel sans possibilité d’évolution.
Exploitation de failles connues
Les pirates informatiques exploitent souvent les vulnérabilités corrigées sur les systèmes récents… mais encore présentes sur les anciens. C’est ce qui s’est produit avec WannaCry ou NotPetya, qui ont frappé massivement les versions non mises à jour de Windows 7. Windows 10 pourrait subir le même sort à moyen terme.
Dépendances logicielles non maintenues
Beaucoup de composants internes de Windows 10 reposent sur des bibliothèques partagées (Visual C++, .NET, DirectX…). Quand ces modules ne sont plus maintenus, cela peut causer :
des plantages d’applications,
des erreurs de compatibilité,
ou l’impossibilité d’installer des outils récents.
Perte de conformité et risques légaux (secteur pro)
Pour les entreprises et associations, continuer à utiliser Windows 10 non patché peut poser un problème de conformité (RGPD, ISO 27001, etc.). Un poste compromis suite à une faille non corrigée pourrait être considéré comme négligence de sécurité.
Comment sécuriser Windows 10 après la fin du support
Si vous décidez de conserver Windows 10 après la fin du support, il est indispensable de renforcer sa configuration et d’adopter de nouvelles habitudes. L’objectif n’est pas d’éliminer tous les risques — ils existeront toujours — mais de réduire fortement la surface d’attaque pour rendre le système le plus sûr possible.
Garder un antivirus à jour (Defender ou alternatif)
Même si Windows ne reçoit plus de correctifs, Microsoft Defender Antivirus restera opérationnel. Microsoft a confirmé que les mises à jour de définitions de sécurité (Security Intelligence) seront maintenues jusqu’en octobre 2028. Cela permet de continuer à bloquer la plupart des malwares connus.
Vérifiez régulièrement dans Sécurité Windows → Protection contre les virus et menaces que les signatures sont à jour. Vous pouvez aussi opter pour un antivirus tiers encore compatible (Avast, Bitdefender, Kaspersky, ESET, etc.), certains continueront à supporter Windows 10 pendant plusieurs années.
Évitez de désactiver Defender ou le pare-feu Windows, sauf si un autre antivirus gère déjà ces protections.
Utiliser un compte local plutôt qu’un compte Microsoft
Les comptes Microsoft synchronisent vos données en ligne (OneDrive, Edge, Store, etc.), ce qui multiplie les connexions et services actifs. Un compte local réduit la surface d’exposition et permet un fonctionnement plus simple, sans dépendances cloud.
Mettre à jour ses logiciels sous Windows 10 après 2025
Après 2025, le cœur du système restera figé, mais la plupart des logiciels continueront d’évoluer indépendamment de Windows Update. Mettez régulièrement à jour :
vos navigateurs (Firefox, Chrome, Brave, LibreWolf) ;
votre suite bureautique (Microsoft Office, LibreOffice, OnlyOffice) ;
vos outils multimédias (VLC, MPC-HC, Audacity, etc.) ;
vos programmes de sécurité (antivirus, antimalware, pare-feu tiers).
Pour simplifier la gestion, utilisez un gestionnaire de paquets comme Winget ou un outil graphique tel que QuickInstaller ou PatchMyPC. Ils permettent de vérifier et mettre à jour plusieurs programmes en un seul clic.
Astuce : planifiez une vérification mensuelle des mises à jour logicielles ; c’est le moyen le plus simple de limiter les failles connues.
Même sans support officiel, les constructeurs continueront de publier des pilotes compatibles Windows 10 pendant quelques années (souvent jusqu’en 2027).
Vérifiez ponctuellement les pilotes de votre carte graphique (NVIDIA, AMD, Intel).
Mettez à jour vos périphériques réseau, audio, chipset et Bluetooth via le site du fabricant.
Évitez les “driver boosters” automatisés ; privilégiez les outils officiels.
Une fois les pilotes stables, inutile de forcer les mises à jour : mieux vaut un pilote fiable qu’un pilote récent mal testé.
Nettoyer et optimiser Windows 10 sans risquer de l’abîmer
Windows 10 vieillira, et les fichiers temporaires ou résidus de mises à jour s’accumuleront. Procédez régulièrement à un nettoyage léger, sans recourir à des optimiseurs agressifs.
Utilisez Nettoyage de disque (cleanmgr) ou Paramètres → Système → Stockage.
Supprimez les fichiers temporaires, miniatures et caches obsolètes.
Désinstallez les programmes inutiles depuis Applications → Applications et fonctionnalités.
Évitez les “boosters” ou “registry cleaners” : ils n’apportent rien de concret et peuvent supprimer des clés système vitales.
À lire aussi :Guide complet d’entretien Windows Découvrez comment entretenir et optimiser votre PC : nettoyage, gestion des programmes, mises à jour, stabilité et amélioration des performances sur le long terme.
Sauvegarder régulièrement vos fichiers
Windows 10 intègre encore deux systèmes de sauvegarde fiables :
L’Historique des fichiers
Accessible depuis : Paramètres → Mise à jour et sécurité → Sauvegarde → Ajouter un lecteur.
Il sauvegarde automatiquement vos bibliothèques (Documents, Images, Bureau, etc.).
Idéal pour une sauvegarde en continu sur un disque externe ou réseau.
Par défaut, Windows sauvegarde toutes les heures : vous pouvez réduire la fréquence pour préserver la durée de vie du disque.
Les services cloud permettent d’ajouter une couche de sécurité hors site. Vous pouvez synchroniser vos documents importants avec :
Google Drive
Dropbox
pCloud
Proton Drive (crypté, hébergé en Europe)
ou un NAS personnel avec synchronisation automatique (Synology Drive, TrueNAS).
OneDrive restera utilisable sous Windows 10, mais pourrait perdre certaines fonctions de synchronisation après 2026–2027.
Combinez toujours une sauvegarde locale et une sauvegarde cloud. Si l’une échoue, l’autre sauve vos fichiers.
Envisagez une solution dual-boot, un second PC ou alternative
Pour garder un environnement sûr, vous pouvez :
Installer une distribution Linux légère à côté de Windows 10 pour vos usages web ou bancaires.
Conserver Windows 10 pour les logiciels spécifiques (pilotes, outils anciens). C’est une bonne transition avant un changement complet d’OS.
Conclusion : continuer à utiliser Windows 10 en toute sécurité après 2025
La fin du support de Windows 10, en octobre 2025, ne signe pas la mort immédiate du système. Il restera parfaitement fonctionnel sur des millions de PC, mais progressivement plus vulnérable aux failles de sécurité et aux incompatibilités logicielles.
Avec un minimum de rigueur, il est tout à fait possible de prolonger sa durée de vie en sécurité : gardez un antivirus actif, un pare-feu vigilant, vos logiciels à jour, et mettez en place des sauvegardes régulières. Combinez cela à une bonne hygiène numérique (prudence sur le web, désactivation des services inutiles, comptes locaux, logiciels fiables), et vous pourrez continuer à utiliser Windows 10 pendant plusieurs années sans risque majeur.
Mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’une solution transitoire. À moyen terme, la migration vers Windows 11 ou une distribution Linux légère restera la meilleure option pour bénéficier d’un environnement moderne, sécurisé et compatible avec les logiciels récents.
En attendant, ces conseils vous permettront de garder votre PC stable, réactif et protégé — même après la fin du support officiel de Microsoft.
Microsoft a publié une nouvelle mise à jour cumulative pour Windows 11 25H2 et 24H2, identifiée sous le code KB5066835. Cette build apporte plusieurs améliorations fonctionnelles, des correctifs de stabilité et quelques changements d’interface visibles. Elle est disponible via Windows Update, ou en téléchargement manuel depuis le Catalogue Microsoft Update.
Nouveautés et améliorations principales
Catégorie
Description détaillée
Windows Search (recherche)
L’expérience de recherche a été améliorée avec une nouvelle interface de résultats d’images. Les images apparaissent désormais dans des vignettes plus nettes, avec un meilleur contexte visuel et des options de prévisualisation plus rapides.
Rétroéclairage du clavier
Il est désormais possible de régler la luminosité du clavier directement depuis les paramètres rapides, une option attendue notamment sur les ordinateurs portables. Le niveau de luminosité peut être ajusté selon la luminosité ambiante.
Paramètres réseau et Internet
Microsoft introduit de nouveaux indicateurs de bande passante et de qualité de connexion, affichés dans les paramètres Wi-Fi et Ethernet. Cela permet de mieux identifier la stabilité du réseau et les débits réels.
Notifications et Widgets
Les actions effectuées dans le Centre de notifications (par exemple, rejeter un message ou un rappel) se synchronisent désormais plus précisément avec les widgets correspondants. Le flux d’informations devient ainsi plus cohérent.
Accessibilité
Des optimisations ont été appliquées pour Narrator et les outils de lecture d’écran, notamment une meilleure compatibilité avec les applications modernes et la gestion du Braille.
Sécurité et système
Plusieurs améliorations ont été intégrées dans le sous-système Windows Defender et dans les modules de sécurité du noyau (Kernel Security Components). Microsoft évoque aussi des corrections visant à stabiliser BitLocker et les processus de chiffrement.
Profils COSA (Corporate and Student Accounts)
Amélioration de la stabilité des profils utilisateurs utilisés en environnement professionnel ou scolaire, avec une meilleure gestion des périphériques amovibles et des clés USB protégées.
Expérience utilisateur générale
Des corrections ont été apportées à l’affichage de la barre des tâches, à la gestion du mode sombre, et à la transition entre sessions utilisateur, réduisant les temps de latence.
– Windows Update (automatique ou via “Rechercher les mises à jour”) – Téléchargement manuel sur le Catalogue Microsoft Update
Architecture
x64 / ARM64
Taille approximative
Environ 800 à 950 Mo selon la version et l’architecture
Redémarrage requis
Oui, un redémarrage est nécessaire pour finaliser l’installation
Type de mise à jour
Cumulative — inclut les correctifs et améliorations précédentes
Correctifs et stabilité
Outre les ajouts fonctionnels, Microsoft a corrigé plusieurs problèmes signalés dans les versions précédentes :
Correction d’un bug entraînant la perte temporaire du son après la mise en veille.
Amélioration de la compatibilité de certains pilotes graphiques avec DirectX 12.
Correction d’une erreur empêchant l’affichage correct des icônes du bureau après redémarrage.
Résolution d’un problème affectant la gestion des comptes locaux après une mise à jour majeure.
Ce qu’il faut retenir
Cette mise à jour KB5066835 poursuit l’objectif de Microsoft d’unifier l’expérience Windows 11 sur les branches 24H2 et 25H2, tout en préparant le terrain pour de futures fonctionnalités Copilot+ et IA locales. Elle combine des optimisations visuelles, des ajustements de performance et des correctifs système importants.
Si vous utilisez déjà Windows 11 25H2, cette mise à jour est fortement recommandée. Elle peut être installée via Windows Update ou manuellement grâce au fichier MSU du Catalogue Microsoft Update.
Un PC qui chauffe trop peut rapidement devenir un vrai problème : performances en chute, ventilateurs bruyants, redémarrages intempestifs… voire pannes matérielles à terme. Que ce soit votre processeur (CPU), votre carte graphique (GPU) ou encore un SSD NVMe mal ventilé, chaque composant a ses propres limites thermiques à ne pas dépasser.
Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour réduire la température de votre ordinateur efficacement, sans forcément changer tout le matériel. Nettoyage, optimisation du flux d’air, réglages Windows, profils d’énergie, refroidissement externe : dans ce guide pratique, vous trouverez des conseils concrets et faciles à appliquer, classés du plus simple au plus avancé.
Ce guide pratique se destine autant à un PC fixe ou portable, il vous aidera à mieux comprendre la chauffe de votre machine — et à y remédier durablement.
Température normale d’un PC : ce qu’il faut savoir
Lorsqu’il fonctionne, un ordinateur produit de la chaleur. C’est tout à fait normal : le processeur (CPU), la carte graphique (GPU), les disques ou encore la carte mère sont tous des composants électroniques qui chauffent lorsqu’ils sont sollicités.
Mais si cette température dépasse certains seuils, cela peut entraîner des baisses de performances (throttling), des bugs, des arrêts inopinés, et à terme, une usure prématurée du matériel.
L’utilisation intensive du processeur ou de la carte graphique
C’est l’une des causes les plus fréquentes. Un jeu vidéo exigeant, un rendu vidéo, une session de montage, ou même un navigateur trop chargé en onglets peuvent faire monter le CPU et le GPU à des températures très élevées. Si la ventilation n’est pas suffisante, la chaleur s’accumule rapidement.
Une mauvaise ventilation ou un boîtier mal conçu
Un PC mal ventilé, avec peu ou pas d’entrée d’air frais, empêche la chaleur de s’évacuer correctement. Même avec des ventilateurs fonctionnels, un boîtier mal aéré ou encombré retient l’air chaud à l’intérieur, ce qui pousse tous les composants à chauffer davantage.
Surchauffe liée à la poussière dans le PC
La poussière est un isolant thermique naturel. Elle s’accumule sur les ventilateurs, les filtres à air, les radiateurs, et réduit drastiquement le flux d’air. Résultat : l’air chaud stagne, les températures montent, parfois même en usage léger. Voir plus loin : Entretenir son PC pour limiter la surchauffe
Pâte thermique sèche ou mal appliquée : un facteur de chauffe
La pâte thermique assure le transfert de chaleur entre le CPU (ou le GPU) et le système de refroidissement. Mais avec le temps, elle sèche, se fissure ou perd en efficacité. Cela provoque une montée en température rapide, même si les ventilateurs fonctionnent parfaitement.
Pilotes, logiciels, virus : les causes cachées de surchauffe
Parfois, le problème vient de Windows lui-même ou d’un logiciel :
Des pilotes mal configurés peuvent empêcher la mise au repos du processeur ou de la carte graphique.
Une gestion d’énergie mal réglée peut forcer le CPU à fonctionner à pleine fréquence en permanence.
Certains malwares ou programmes malveillants (ex. : cryptomineurs) utilisent les ressources système à votre insu, provoquant une chauffe constante.
Avant d’envisager des modifications complexes ou des logiciels de refroidissement, il est essentiel de s’assurer que votre PC est propre et bien entretenu. En effet, la poussière est l’un des premiers ennemis du refroidissement : elle s’accumule dans les ventilateurs, sur les grilles d’aération et entre les ailettes des radiateurs, empêchant une circulation correcte de l’air.
Avec le temps, même un ordinateur peu utilisé peut chauffer de plus en plus, simplement parce que l’air chaud reste piégé à l’intérieur. Il est donc fortement recommandé de nettoyer l’intérieur de votre PC tous les 6 à 12 mois, en particulier si vous avez des animaux, ou si votre tour est posée au sol.
Le nettoyage consiste à :
retirer la poussière des ventilateurs (processeur, boîtier, carte graphique) ;
dégager les grilles et filtres à poussière s’ils sont présents ;
souffler les radiateurs du CPU ou du GPU avec de l’air comprimé ;
et vérifier que rien ne bloque le flux d’air à l’intérieur du boîtier.
Un autre point souvent négligé est la pâte thermique qui assure le contact entre le processeur et son radiateur. Avec le temps, elle peut sécher ou perdre de son efficacité. Si votre CPU monte rapidement en température malgré un bon refroidissement, cela peut être un signe qu’un remplacement de la pâte thermique est nécessaire.
Même un PC parfaitement propre peut continuer à chauffer s’il n’est pas bien ventilé. Le flux d’air à l’intérieur du boîtier est essentiel pour évacuer la chaleur générée par les composants. Un air stagnant autour du processeur ou de la carte graphique suffit à faire grimper les températures, même avec des ventilateurs fonctionnels.
Bien positionner les ventilateurs
Dans un boîtier de PC, l’air doit suivre un chemin clair :
entrer par l’avant ou le bas (air frais),
ressortir à l’arrière et/ou en haut (air chaud).
L’idéal est de créer une légère pression positive, c’est-à-dire un peu plus d’air qui entre que d’air qui sort. Cela aide à expulser la chaleur et limite l’entrée de poussière par les fentes non filtrées. Si vos ventilateurs sont mal positionnés ou en sous-nombre, la chaleur s’accumule inévitablement.
Si vous ne disposez que d’un seul ventilateur, installez-le en extraction à l’arrière. Ensuite, éventuellement, ajoutez-en un à l’avant pour forcer l’entrée d’air frais.
Régler la vitesse des ventilateurs
Par défaut, les ventilateurs ajustent leur vitesse automatiquement, mais ce comportement peut être trop conservateur. Il est souvent utile de créer une courbe de ventilation personnalisée pour que les ventilateurs accélèrent plus rapidement quand la température monte.
Cela peut se faire :
depuis le BIOS/UEFI, dans les options “Fan Control” ou “Q-Fan” ;
Avec ces outils, vous pouvez définir une réponse plus agressive à la chaleur (par exemple : 60 % de vitesse à 60 °C, 90 % à 75 °C…), ce qui aide à contenir les hausses thermiques sans attendre qu’il soit “trop tard”.
Optimiser le refroidissement des composants spécifiques
Certains composants nécessitent une attention particulière :
Cartes graphiques : les modèles récents sont capables d’un mode “0 dB” (ventilateurs à l’arrêt en dessous de 60 °C). Si vous jouez longtemps, activez un profil ventilateur personnalisé dans MSI Afterburner ou via le logiciel constructeur.
SSD NVMe : très performants, mais sensibles à la chaleur. Il est conseillé de leur ajouter un dissipateur thermique (radiateur) si ce n’est pas déjà le cas — surtout si le SSD est coincé sous une carte graphique.
Boîtiers compacts ou mini-PC : la circulation de l’air y est souvent très limitée. Dans ce cas, pensez à utiliser des composants à faible consommation thermique (TDP), voire à sous-volter (undervolt) le CPU ou GPU si vous êtes à l’aise avec ce type d’ajustement.
Optimiser les réglages logiciels et système
Même si votre matériel est propre et bien ventilé, votre PC peut continuer à chauffer inutilement à cause de certains réglages logiciels ou systèmes mal adaptés. Des services en arrière-plan, des pilotes obsolètes ou une mauvaise gestion de l’énergie peuvent faire tourner le processeur ou la carte graphique à plein régime… alors qu’ils ne sont pas sollicités.
Éviter les programmes qui tournent en arrière-plan
Beaucoup d’applications se lancent automatiquement au démarrage de Windows et continuent de consommer des ressources, parfois sans que vous vous en rendiez compte. Cela peut provoquer une montée en température continue, même au repos.
Pour les identifier :
Ouvrez le Gestionnaire des tâches (clic droit sur la barre des tâches → “Gestionnaire des tâches”)
Allez dans l’onglet Démarrage pour désactiver les programmes inutiles
Puis dans Processus, observez si un logiciel consomme trop de CPU ou de RAM sans raison.
Un navigateur mal fermé, une mise à jour en boucle ou un logiciel de surveillance trop agressif peuvent être à l’origine d’une surchauffe persistante.
Vous pouvez alors les désactiver du démarrage pour limiter l’utilisation des ressources systèmes. Pour cela :
Toujours dans le gestionnaire de tâches, allez dans l’onglet Démarrage
Sélectionner le programme et cliquez en bas à droite sur Désactiver
Répéter l’opération pour désactiver tous les programmes inutiles du démarrage de Windows
Certains malwares ou cryptominers s’exécutent discrètement en arrière-plan et surchargent le processeur ou la carte graphique. Résultat : la température monte, les ventilateurs s’emballent, et les performances chutent.
Si votre PC chauffe alors que vous ne faites rien de spécial, lancez une analyse :
avec Windows Defender (ou un autre antivirus à jour)
Windows propose plusieurs profils d’alimentation qui influencent directement les performances — et donc la température de votre ordinateur. Plus le mode choisi privilégie la puissance, plus les composants (notamment le processeur) vont fonctionner à pleine fréquence… ce qui entraîne une hausse de la consommation électrique et de la chauffe.
C’est pourquoi le choix d’un profil adapté peut jouer un rôle important dans la réduction de la température.
Le mode “Performances élevées” maintient les composants à leur fréquence maximale, même au repos. Cela peut être utile pour certaines tâches lourdes ou en jeu, mais il augmente la chaleur et la consommation inutilement si vous utilisez simplement votre navigateur ou travaillez sur un document.
Le mode “Équilibré” adapte dynamiquement les performances selon la charge du système. C’est souvent un bon compromis pour un usage quotidien.
Le mode “Économie d’énergie”, quant à lui, limite volontairement les fréquences maximales pour réduire la consommation. Cela peut faire baisser la température de 5 à 10 °C, tout en augmentant l’autonomie sur un ordinateur portable.
Sur les PC portables, les constructeurs intègrent souvent un logiciel spécifique (ex : ASUS Armoury Crate, HP Command Center, Lenovo Vantage…) permettant de basculer facilement entre différents profils thermiques et d’alimentation. Certains modèles disposent aussi de raccourcis clavier (Fn + F5, etc.) pour passer d’un mode à l’autre à la volée.
Voici comment changer le profil d’alimentation :
Allez dans Paramètres > Système > Alimentation et batterie
Cliquez sur Paramètres d’alimentation supplémentaires
Choisissez un plan “Équilibré” plutôt que “Performances élevées”
Cliquez sur Modifier les paramètres avancés
Dans la section Gestion de l’alimentation du processeur, vous pouvez définir :
une fréquence minimale du CPU plus basse
une fréquence maximale plafonnée (ex : 85 % au lieu de 100 %) pour limiter la chauffe sans gros impact sur les performances
Des pilotes obsolètes, notamment pour la carte graphique, peuvent générer des surchauffes (mauvaise gestion de la fréquence, bug de ventilation, etc.).
Mettez à jour votre driver graphique (NVIDIA / AMD / Intel) depuis le site officiel, et non uniquement via Windows Update.
Vérifiez également les pilotes chipset, gestion d’énergie (Intel ME / AMD Ryzen), parfois disponibles sur le site du fabricant de la carte mère ou du portable.
Enfin, une mise à jour du BIOS/UEFI peut parfois améliorer la gestion thermique, surtout sur les PC portables récents.
Une fois que vous avez appliqué différentes optimisations (nettoyage, ventilation, réglages logiciels), il est essentiel de vérifier le résultat : est‑ce que la température a réellement baissé ? Votre système reste‑t‑il stable sous charge ? Pour cela, des tests dédiés sont nécessaires.
Utiliser OCCT pour un test de charge
OCCT est un outil de stress test qui permet de solliciter intensément le processeur, la carte graphique ou d’autres composants afin d’observer leurs comportements et températures maximales. C’est particulièrement utile après avoir modifié la ventilation, changé la pâte thermique ou réglé les ventilateurs.
Tester la stabilité thermique de son PC (CPU, GPU, SSD)
Un guide complémentaire sur le stress test CPU, GPU et disque est disponible sur le site. Il détaille comment tester la stabilité de votre ordinateur sous différentes charges. Il aborde aussi les bonnes pratiques, les choix d’outils adaptés en fonction des composants, et la façon d’interpréter les résultats (effondrement, redémarrages, erreurs SMART…). Ce guide est une excellente ressource à utiliser conjointement avec OCCT pour une vérification complète.
Que vérifier pendant ces tests
Température maximale atteint : si elle reste en dessous de vos seuils recommandés (par exemple < 85 °C pour CPU / GPU selon matériel), c’est bon signe.
Stabilité : absence de crash, d’erreurs ou d’arrêt brutal.
Évolution de température : la montée doit être progressive et se stabiliser. Si elle monte sans cesse, c’est le signe que le refroidissement est insuffisant.
Log / export : si l’outil le permet, exportez les données (températures, fréquences, tensions) pour les analyser plus tard.
Réduire la température d’un PC portable : que faire ?
Les ordinateurs portables sont particulièrement sensibles à la surchauffe : leur format compact limite la circulation de l’air, et les composants sont souvent collés les uns aux autres, sans possibilité de ventilation efficace. Résultat : le processeur, la carte graphique ou même le SSD peuvent atteindre des températures élevées rapidement, surtout en été, en jeu, ou pendant des traitements intensifs.
L’un des premiers réflexes est de surélever l’ordinateur pour laisser circuler l’air en dessous. Cela évite que l’air chaud ne reste coincé sous la machine, ce qui est particulièrement problématique lorsque le PC repose à plat sur une table ou un lit.
Faut-il utiliser un support ventilé (refroidisseur USB) ?
Les supports pour PC portables avec ventilateurs intégrés, souvent appelés cooling pads, sont des accessoires assez populaires. Ils sont censés améliorer le refroidissement du PC en insufflant de l’air frais sous le châssis.
Avantages
Inconvénients
Surélèvent le PC pour améliorer la circulation naturelle de l’air
L’efficacité dépend fortement du design du PC (emplacement des grilles, flux d’air)
Fournissent un léger flux d’air frais sous le châssis
Peu efficaces si les aérations du PC sont latérales ou obstruées
Peuvent réduire la température de 3 à 5 °C en moyenne
Certains modèles bruyants ou mal conçus peuvent gêner plus qu’aider
Faciles à utiliser (branchés en USB, pas d’installation)
Ne règlent pas les causes profondes de la chauffe (poussière, pâte thermique, etc.)
En résumé : un support ventilé peut être utile, notamment si vous jouez ou travaillez souvent sur un bureau sans surélévation. Mais, cela reste une solution d’appoint, à combiner avec un bon entretien interne si les températures restent trop élevées.
Conseils spécifiques pour les PC portables
Si vous utilisez un ordinateur portable, voici quelques recommandations supplémentaires pour limiter la chauffe et préserver ses performances :
Activez un profil d’alimentation adapté
Évitez le mode “Performances élevées” si vous ne jouez pas ou ne faites pas de traitement lourd.
Préférez un mode “Équilibré”, ou créez un plan personnalisé avec une fréquence CPU plafonnée (85‑90 % max).
Surélevez le PC (support ventilé ou non)
Laissez de l’espace sous le châssis pour améliorer la convection naturelle.
Les cooling pads avec ventilateurs peuvent aider, surtout si les grilles d’entrée d’air sont situées dessous.
Nettoyez régulièrement les grilles et ventilateurs internes
Les entrées d’air sont fréquemment obstruées par la poussière.
Un dépoussiérage simple (soufflette fine ou bombe d’air comprimé) peut parfois réduire la température de 5 à 10 °C.
Surveillez la température CPU/GPU avec des outils adaptés
Utilisez HWiNFO ou CoreTemp pour le CPU, GPU-Z pour la carte graphique.
Surveillez les pics thermiques en jeu ou pendant les mises à jour Windows.
Changer la pâte thermique ou repaste (avancé)
Si votre portable chauffe anormalement alors qu’il est propre, le remplacement de la pâte thermique peut être envisagé (si accessible).
Attention : cette opération nécessite d’ouvrir complètement l’appareil, et dans certains cas, elle annule la garantie.
Un bon refroidissement est essentiel pour assurer la stabilité, les performances et la longévité d’un PC. Si votre boîtier est mal ventilé, vos composants comme le processeur (CPU), la carte graphique (GPU) ou encore les SSD NVMe peuvent rapidement monter en température, même avec un matériel performant.
Dans ce guide, nous vous expliquons comment optimiser le refroidissement de votre boîtier PC : choix et positionnement des ventilateurs, gestion du flux d’air (airflow), courbes de ventilation personnalisées, pression positive/négative, refroidissement liquide (AIO ou watercooling custom), et solutions pour les configurations spécifiques (mini-ITX, PC silencieux, systèmes fanless…).
Il vous apporte des conseils pratiques et concrets pour améliorer la circulation de l’air dans votre boîtier et réduire la chauffe de vos composants.
Un bon refroidissement commence par un flux d’air bien pensé à l’intérieur du boîtier. Peu importe la qualité de vos ventilateurs ou la puissance de votre ventirad, si l’air chaud ne peut pas circuler et s’évacuer correctement, vos composants vont finir par surchauffer.
Le principe est simple : faire entrer de l’air frais (généralement à l’avant ou en bas du boîtier), le faire circuler au-dessus des composants, puis l’évacuer par l’arrière ou le haut.
Entrée et sortie d’air : les bases
Un boîtier bien ventilé fonctionne comme un tunnel :
L’air frais est aspiré par les ventilateurs en façade ou en bas,
L’air chaud est expulsé à l’arrière (ventilateur à côté de l’IO Shield) et/ou par le haut (poussée thermique naturelle).
Ce circuit doit être fluide, sans obstacle ni turbulence, pour permettre un renouvellement d’air constant autour du CPU, du GPU et d’autres composants.
Si l’air reste bloqué dans le boîtier, la chaleur stagne, même si vos ventilateurs tournent vite.
Pression positive vs pression négative
Le type de pression d’air à l’intérieur du boîtier joue un rôle crucial dans l’efficacité du refroidissement et la gestion de la poussière.
Voici les deux configurations possibles, comparées :
Type de pression
Positive
Négative
Définition
Plus d’air entre que ce qui sort
Plus d’air sort que ce qui entre
Effet sur la poussière
Protège mieux : l’air entre uniquement par les zones filtrées
Aspiration de poussière par les ouvertures non filtrées
Stabilité thermique
Bonne stabilité, moins de turbulence
Refroidissement parfois un peu plus agressif
Niveau sonore
Généralement plus silencieux
Peut nécessiter des ventilateurs plus rapides/bruyants
Configuration idéale
+1 ou +2 ventilateurs en entrée par rapport à la sortie
À éviter sauf si parfaitement maîtrisé
Recommandation générale : optez pour une légère pression positive, surtout si vous avez un boîtier filtré ou que vous cherchez à limiter la poussière. Un bon équilibre est souvent 2 ventilateurs en façade (entrée) + 1 à l’arrière (sortie).
L’importance du boîtier lui-même
Tous les boîtiers ne se valent pas sur le plan thermique. Voici ce qu’il faut regarder :
Présence de grilles avant et supérieures dégagées : les façades “pleines” ou trop design bloquent le flux
Filtres à poussière amovibles : ils améliorent la propreté, mais ne doivent pas étouffer le débit
Possibilités de ventilation : nombre d’emplacements (avant, haut, arrière, bas)
Espace pour les câbles : un câblage propre laisse l’air circuler plus librement
Format du boîtier : les boîtiers compacts sont plus sensibles à la chaleur
Qu’est-ce qu’un boîtier “Airflow” ?
Un boîtier dit “Airflow” est conçu pour favoriser la circulation de l’air à l’intérieur de la tour. Contrairement aux boîtiers “fermés” ou orientés design, il intègre généralement :
une façade avant en mesh (grille perforée) ou très ouverte,
plusieurs emplacements pour ventilateurs (entrée et sortie),
des grilles supérieures dégagées pour l’extraction naturelle de l’air chaud,
des filtres à poussière sans trop bloquer le flux.
Ce type de boîtier est recommandé si vous utilisez une carte graphique puissante ou un processeur qui chauffe. Il peut réduire la température de 5 à 10 °C comparé à un boîtier classique fermé.
Positionner et choisir ses ventilateurs
Les ventilateurs sont la base du refroidissement actif dans un PC. Mais pour qu’ils soient vraiment efficaces, il ne suffit pas d’en installer plusieurs : il faut bien les positionner, choisir le bon modèle, et adapter leur comportement à la température.
Emplacement idéal des ventilateurs
Un mauvais placement peut ruiner le flux d’air, même avec des ventilateurs haut de gamme. Voici les règles à suivre :
Façade avant (intake / entrée) : aspire l’air frais à l’intérieur. C’est la position la plus importante.
Bas (intake) : utile si le boîtier est surélevé ou possède une grille inférieure.
Arrière (extraction) : expulse l’air chaud du CPU et du GPU vers l’extérieur.
Haut (extraction) : l’air chaud monte naturellement ; une extraction en haut est très efficace.
Latéral (intake) : plus rare aujourd’hui, mais peut être utile dans des boîtiers compacts.
Si vous ne disposez que d’un seul ventilateur, placez-le en extraction à l’arrière. Ensuite, ajoutez un ventilateur en façade en priorité.
Cas particulier : les AIO (watercooling tout-en-un). Si vous installez un radiateur (240 ou 360 mm), il peut être monté :
à l’avant : en intake (air frais), mais l’air chaud ira dans le boîtier
en haut : en exhaust (plus logique), surtout pour refroidir efficacement
Types de ventilateurs : formats, débits, pression
Tous les ventilateurs ne se valent pas, même s’ils tournent à la même vitesse.
Critère
Détail
Taille standard
120 mm (le plus courant), 140 mm (plus silencieux à débit égal)
Connectique
3 broches (DC, contrôle tension) ou 4 broches (PWM, contrôle plus précis)
Débit d’air (CFM)
Plus le débit est élevé, plus le ventilateur pousse d’air
Pression statique
Recommandée pour les radiateurs ou les endroits bouchés (ex : grille dense, AIO)
Bruit (dBA)
À surveiller si vous visez un PC silencieux. Certains modèles > 30 dBA peuvent être dérangeants
À savoir :
Les ventilateurs “Airflow” sont conçus pour un fort déplacement d’air dans un espace dégagé.
Les ventilateurs “Static Pressure” sont mieux adaptés à pousser l’air à travers des obstacles (radiateurs, filtres à poussière).
Pour une configuration équilibrée : 2 × 120 mm en façade (Airflow) + 1 × 120 mm à l’arrière (Static Pressure) est un excellent point de départ.
Courbes de ventilation personnalisées
Les ventilateurs peuvent être pilotés intelligemment pour adapter leur vitesse à la température détectée par les sondes (CPU, GPU, carte mère).
Où régler la courbe ?
BIOS / UEFI : dans l’onglet “Fan Control”, “Q-Fan” ou équivalent selon le fabricant
Logiciels :
FanControl (moderne, puissant, open-source)
Argus Monitor
SpeedFan (ancien, mais encore utilisé)
MSI Afterburner pour les ventilateurs GPU uniquement
Exemple de courbe personnalisée :
Température CPU
Vitesse du ventilateur
< 40 °C
30–40 % (silence)
60 °C
60 %
75 °C
90 %
85 °C +
100 %
Une courbe progressive permet de préserver le silence en usage léger tout en répondant efficacement à la montée en température lors de charges lourdes (jeux, encodage, etc.).
Refroidir les composants clés
Même avec un bon flux d’air général dans le boîtier, certains composants nécessitent une attention particulière. CPU, carte graphique, et SSD sont souvent les plus exposés à la chaleur et doivent être refroidis efficacement pour éviter le throttling ou une usure prématurée.
Refroidir la carte graphique (GPU)
La carte graphique est souvent le composant le plus chaud dans une tour, en particulier en jeu ou en traitement 3D.
Activer une courbe de ventilation personnalisée
Utilisez MSI Afterburner (ou l’outil constructeur) pour créer une courbe de ventilation adaptée :
Plus agressive au-delà de 70–75 °C
Possibilité de désactiver le mode “0 dB” si la carte ne ventile pas assez en basse charge
Certaines cartes graphiques peuvent être undervolted, c’est-à-dire configurées pour consommer moins à performances égales. Cela réduit la température de 5 à 10 °C tout en maintenant les FPS.
Assurez-vous que le GPU n’est pas collé au fond du boîtier ou à une paroi sans circulation d’air.
Ajoutez un ventilateur latéral ou en bas dirigé vers la carte si possible.
Refroidir les SSD (surtout NVMe)
Les SSD NVMe sont plus rapides que les SSD SATA, mais aussi plus sensibles à la surchauffe. Certains modèles peuvent atteindre 70–90 °C, déclenchant un thermal throttling (ralentissement automatique).
Installer un dissipateur thermique
Beaucoup de cartes mères récentes incluent déjà un radiateur M.2.
Sinon, il est possible d’acheter un dissipateur SSD M.2 en aluminium à fixer sur le module (souvent < 10 €).
Optimiser le flux d’air autour du SSD
Évitez que le SSD soit coincé sous une carte graphique ou un élément chaud.
Dirigez un ventilateur vers la zone M.2 si nécessaire.
Pour les SSD SATA, la problématique est moindre, mais un SSD dans un boîtier étroit sans ventilation peut aussi monter à 50–60 °C en continu.
Refroidissement liquide : quand et comment ?
Le refroidissement liquide est devenu très populaire ces dernières années, notamment via les systèmes AIO (All-in-One), proposés par des marques comme Corsair, NZXT ou Arctic. Mais, il existe aussi des boucles personnalisées (custom loop), plus complexes, mais plus performantes.
Cette solution permet de dissiper la chaleur plus efficacement qu’un ventirad classique… toutefois ce n’est pas toujours nécessaire.
AIO vs Watercooling custom (ou boucle personnalisée) : deux approches très différentes
Type
AIO (All-in-One)
Watercooling custom
Description
Système de refroidissement liquide préassemblé. Circuit fermé prérempli (pompe + radiateur)
Refroidissement liquide entièrement personnalisé. Boucle ouverte à monter soi-même
Facilité d’installation
Facile – Installation simple, prêt à l’emploi
Complexe (nécessite du temps, des compétences)
Maintenance
Aucun ou très faible
Nettoyage + remplissage régulier
Refroidissement
Efficace pour CPU
Ultra-efficace CPU + GPU + RAM (si bien conçu)
Prix
Moyenne : 60–150 €
Élevé : > 300 € pour une boucle complète
Risques
Très faibles
Fuites possibles si mal monté
Recommandé : les AIO 240 mm ou 360 mm sont un bon compromis pour les utilisateurs exigeants (jeux, streaming, encodage, overclocking modéré).
Avantages et limites du refroidissement liquide (vs air)
Avantages
Limites / Inconvénients
Meilleure dissipation thermique dans les boîtiers compacts ou en overclocking
Plus coûteux qu’un bon ventirad
Fonctionnement souvent plus silencieux en charge (si bien configuré)
Plus complexe à installer, surtout en custom loop
Dégage l’espace autour du socket CPU
Maintenance nécessaire sur les custom loops (nettoyage, vidange)
Design moderne et esthétique (RGB, gain visuel)
Risque de panne : pompe, fuite (cas rare sur AIO de qualité)
Peut aider à refroidir les composants environnants si bien placé
Moins efficace si le radiateur rejette l’air chaud à l’intérieur du boîtier
À retenir : un bon AIO peut améliorer le confort thermique et sonore, mais n’est pas toujours supérieur à un ventirad haut de gamme bien ventilé.
Où installer le radiateur AIO : avant ou haut ?
Le positionnement du radiateur influence à la fois l’efficacité du refroidissement et la température générale du boîtier.
Emplacement
Avantages
Inconvénients
Avant (intake)
Air frais = meilleure efficacité pour le CPU
L’air chaud est rejeté dans le boîtier (chauffe GPU / SSD)
Haut (exhaust)
Évacue directement l’air chaud
Air plus chaud = légère perte d’efficacité sur le CPU
Bas (rare)
Utilisé dans certains boîtiers inversés
Risque de pompe au point haut → poches d’air
Recommandation générale :
Si votre GPU chauffe beaucoup, privilégiez le haut en extraction pour ne pas surchauffer l’intérieur.
Si vous cherchez la meilleure efficacité CPU, le radiateur en façade reste le plus performant.
Cas spécifiques : compacts, silencieux, fanless…
Certains types de configuration exigent des approches particulières en matière de refroidissement. Que vous cherchiez un PC ultra silencieux, une mini-config ITX, ou un système sans ventilateur, vous devez adapter votre stratégie pour maintenir des températures correctes sans sacrifier l’efficacité.
Boîtiers compacts / Mini-ITX
Les boîtiers de petite taille (ITX, micro-ATX, HTPC) sont pratiques et esthétiques, mais posent de vrais défis thermiques :
Astuces pour optimiser
Pièges à éviter
Choisir un boîtier avec grilles ou façade mesh (ex : Cooler Master NR200)
Évitez les boîtiers “design” tout fermés sans ouverture
Utiliser des ventilateurs low-profile de qualité (Noctua, Arctic…)
Ne surchargez pas le boîtier avec un GPU massif si l’air ne peut plus circuler
Opter pour un ventirad compact ou un AIO 120 mm bien placé
Mauvaise gestion des câbles = obstruction du flux d’air
Préférer un SSD M.2 avec dissipateur intégré ou dirigé vers une prise d’air
Ne pas installer la carte graphique en “sandwich” contre le panneau latéral sans espace
Dans un boîtier compact, chaque centimètre compte. L’agencement est aussi important que le nombre de ventilateurs.
Refroidir un PC silencieux
Pour une configuration orientée silence (musique, bureautique, studio), l’objectif est double : refroidir efficacement sans bruit.
Composant
Recommandations
Ventilateurs
Modèles 140 mm PWM silencieux, régulés < 800 RPM
Boîtier
Avec isolation phonique (be quiet! Silent Base, Fractal Define…)
CPU
Ventirad passif ou très silencieux (Noctua NH‑P1, be quiet! Dark Rock)
SSD
Préférer un modèle SATA (pas de bruit ni chauffe) ou NVMe bien refroidi
GPU
Carte avec mode semi-passif (ventilos coupés à faible charge), undervolt possible
Une bonne courbe de ventilation douce et personnalisée permet souvent de concilier silence et stabilité thermique.
PC fanless : refroidissement totalement passif
Les systèmes “fanless” n’utilisent aucun ventilateur, même pour le processeur ou le boîtier. Ils visent un silence total — souvent pour des usages spécifiques : HTPC, serveurs silencieux, environnements sensibles au bruit.
Possible si :
Vous utilisez des composants à très faible consommation (TDP < 15–25 W) (ex : CPU Intel T-series, AMD GE-series, mini-PC type NUC)
Le boîtier est conçu pour dissiper la chaleur en passif (ex : Akasa Euler, Streacom FC8)
Vous n’avez pas de GPU dédié
Limites :
Budget plus élevé (composants spécifiques)
Pas adapté aux jeux, ni à la charge continue (encodage, VM, etc.)
Sensibilité accrue à la température ambiante (été, pièce fermée)
Conclusion
Le refroidissement d’un PC ne dépend pas uniquement du nombre de ventilateurs installés. Il repose sur une bonne compréhension du flux d’air, un choix réfléchi des composants, et une configuration adaptée à votre usage (gaming, silence, petit format, etc.).
Que vous utilisiez un refroidissement par air ou liquide, que vous cherchiez à faire baisser vos températures ou simplement à gagner en silence, les ajustements présentés ici vous permettront de tirer le meilleur de votre boîtier et de vos composants, sans nécessairement tout remplacer.
Enfin, gardez à l’esprit qu’un PC bien ventilé est aussi plus stable, plus silencieux, et plus durable dans le temps.
On évoque souvent de la fin imminente de Windows 10, mais Microsoft rappelle désormais que Windows 11 23H2 aussi arrive à échéance, invitant les utilisateurs à envisager une migration vers une version plus récente. Le moment approche pour abandonner 23H2 avant d’être confronté à l’absence totale de support.
Dans un nouveau message aux communautés et administrateurs, Microsoft avertit que Windows 11 23H2 sera bientôt placé en fin de support, et que les utilisateurs doivent commencer à planifier leur migration vers une version plus récente. Selon Neowin, cette communication remplace progressivement le discours uniquement centré sur Windows 10 ; l’éditeur veut s’assurer que 23H2 ne soit pas oublié dans la transition.
L’argument de Microsoft est clair : rester sur 23H2 au-delà de sa période de support expose les utilisateurs à l’absence de correctifs de sécurité, de mises à jour fonctionnelles, et d’assistance technique. Les machines qui n’auront pas été mises à jour se retrouveront avec des versions obsolètes, plus vulnérables aux menaces modernes.
Que signifie cette fin de service pour les utilisateurs ?
Pour beaucoup, cela ressemble à une deuxième étape dans la « transition Windows ». Beaucoup se préoccupent déjà de la fin de support de Windows 10 — un guide complet sur ce sujet est disponible ici : Fin de support de Windows 10 : que faire ? — mais Microsoft rappelle que 23H2 ne sera pas non plus un abri éternel.
Les utilisateurs devront migrer vers une version supportée de Windows 11 (comme 24H2 ou la future 25H2), avec les implications habituelles : compatibilité matérielle, tests de pilotes, mise à jour d’images système, etc. C’est l’occasion pour de nombreux environnements IT de profiter de cette transition pour rationaliser leur parc ou adopter des fonctionnalités modernes.
Conseils pratiques pour préparer la transition
Identifiez les machines encore sur 23H2 dans votre parc et planifiez leur migration en priorité.
Testez la compatibilité des drivers et des applications sur les versions plus récentes de Windows 11 avant un déploiement à grande échelle.
Préparez des médias et des images de mise à niveau (enablement package ou réinstallation propre) pour faciliter la transition.
Conclusion
Microsoft ne se concentre plus uniquement sur la disparition de Windows 10. La fin du support de Windows 11 23H2 est désormais une alerte adressée à tous les utilisateurs et responsables informatiques : il ne faut pas attendre pour sortir de cette version dès qu’elle perdra son appui officiel.
Acheter un jeu sur Steam et se rendre compte qu’il ne vous plaît pas, qu’il ne fonctionne pas ou que votre PC ne le supporte pas… ça arrive. Heureusement, Steam propose une politique de remboursement simple et relativement flexible.
Que vous ayez joué moins de 2 heures, ou dépassé ce seuil de peu, il est toujours possible de demander un remboursement, à condition de respecter quelques règles.
Dans ce guide complet, vous apprendrez :
Les conditions à remplir pour être éligible au remboursement
Des conseils pratiques pour éviter un refus
La procédure pas à pas depuis le client Steam ou le site web
Le délai de traitement et comment suivre votre demande
Bonus : je réponds aussi aux questions fréquentes (jeu en promo, DLC, dépassement des 2h, etc.)
Quelles sont les conditions générales (éligibilité) et conseils pour se faire rembourser un jeu
Les conditions pour annuler l’achat d’un jeu
Au moment d’acheter votre jeu sur la plateforme Steam, vous avez accepté des conditions dont celles relatives au remboursement. Voici ce qu’il faut savoir.
Vous pouvez demander un remboursement si :
la demande est faite dans les 14 jours suivant l’achat et
le jeu a été joué moins de 2 heures au total.
Précommande : remboursement possible à tout moment avant la sortie ; après la sortie, la règle 14 jours / 2 heures s’applique.
DLC : remboursable si demandé dans les 14 jours et si le DLC a été utilisé moins de 2 heures (ou si le DLC casse le jeu).
Achats in-game, objets du Marché, et contenus créés par les utilisateurs : règles spécifiques — en général non remboursables (sauf exceptions).
Valve peut accepter des exceptions (problèmes techniques, jeu injouable), mais ce n’est pas garanti.
Astuces pour augmenter vos chances de remboursement
Même si Steam applique une politique plutôt souple en matière de remboursement, certaines précautions peuvent maximiser vos chances d’obtenir un accord, surtout si vous êtes proche ou au-delà des limites officielles (2 heures / 14 jours).
Voici quelques conseils simples à suivre avant et pendant votre demande :
Avant de demander : notez votre order number (numéro de commande) et le nombre d’heures de jeu (Steam l’affiche).
Si vous dépassez 2 heures / 14 jours : vous pouvez tenter une demande en expliquant la raison (bug majeur, impossibilité de jouer) — parfois acceptée.
Si le jeu est injouable (bugs/crashs), joignez captures d’écran / logs pour appuyer la demande.
Ne supprimez pas le jeu immédiatement — la demande peut nécessiter des informations ; mais vous n’avez pas besoin de conserver les fichiers pour obtenir le remboursement.
Comment se faire rembourser un jeu sur Steam
Lorsque vous avez acheté un jeu sur Steam que vous ne souhaitez plus garder — que ce soit à cause de bugs, d’incompatibilité, ou simplement parce qu’il ne vous plaît pas — vous pouvez demander un remboursement.
Steam offre une procédure rapide et simple, à condition de respecter deux critères principaux :
Le jeu a été acheté il y a moins de 14 jours
Vous y avez joué moins de 2 heures
Dans cette section, on vous explique comment effectuer la demande pas à pas, depuis le client Steam (recommandé) ou le site web officiel.
Procédure pas à pas (Client Steam — recommandé)
C’est la méthode la plus directe, et celle que Valve recommande. Voici comment procéder :
Ouvrez Steam (client desktop) et connectez-vous.
En haut à gauche : Aide → Steam Support
Dans la liste des produits récents, choisissez le jeu (ou utilisez la recherche si ce n’est pas visible).
Choisissez le type de problème. Par exemple, si le jeu ne vous convient pas, vous pouvez sélectionner « Je suis déçu«
Suivez le formulaire, Choisissez : « Je voudrais faire une demande de remboursement ».
Choisissez : « Je rencontre un autre problème » depuis a liste
Choisissez la raison depuis le menu déroulant, puis donnez une courte explication (ex. “Problème de performance”, “Jeu non conforme à la description”, etc.). Je vous donne deux exemples de message plus bas dans ce guide que vous pouvez utiliser
Envoyez la demande. Steam vous enverra un e-mail de confirmation et traitera la demande.
Voici un exemple de message que vous pouvez utiliser en cas de bug :
Bonjour, J’aimerais demander le remboursement de [Nom du jeu] (commande n° XXXX). Je l’ai acheté le [date]. Le jeu a été lancé pendant environ [X heures] mais comporte des bugs/performances rendant le jeu injouable (ou : ne correspond pas à la description). Merci de bien vouloir traiter ma demande. Cordialement, [Votre pseudo Steam]
Un autre exemple de message dans le cas où le jeu ne vous plaît pas :
Bonjour, J’aimerais demander le remboursement de [nom du jeu] (commande n° [XXXX]). Après y avoir joué pendant environ [X heures], je me rends compte que le jeu ne correspond pas à mes attentes et que je n’y prends pas de plaisir. Merci de bien vouloir procéder au remboursement selon les conditions habituelles. Cordialement, [Votre pseudo Steam]
Demande de remboursement via le site web Steam (alternative)
Si vous ne pouvez pas utiliser le client Steam (ex : PC planté, accès distant…), vous pouvez faire la demande via le site officiel :
Sélectionnez le jeu concerné depuis la liste des produits récents
Cliquez sur « Je suis déçu ou problème technique » → “Je souhaite demander un remboursement”
Indiquez la raison de la demande et confirmez
Cette méthode fonctionne de la même manière que via le client. Elle est idéale si vous êtes sur un autre appareil ou si Steam ne se lance pas correctement.
Suivi de la demande et délai de remboursement
Une fois votre demande envoyée, Valve traite généralement les remboursements sous quelques heures à quelques jours. Le temps de réponse dépend de la charge des équipes du support, mais la plupart des demandes simples (moins de 2h de jeu, moins de 14 jours) sont validées rapidement.
Délais selon le mode de paiement
Moyen de remboursement
Délai estimé
Steam Wallet
Généralement immédiat
Carte bancaire / PayPal
Entre 3 et 7 jours ouvrés (variable selon votre banque ou service de paiement)
Suivre votre demande
Chaque demande génère un numéro de ticket
Vous pouvez consulter le statut à tout moment depuis : https://help.steampowered.com ou depuis l’application Steam > Aide > Support Team
Si la demande est refusée, il est possible de répondre au support pour demander un réexamen (en expliquant le problème plus en détail)
Pensez à vérifier vos e‑mails ou votre interface Steam : vous recevrez une notification une fois le remboursement approuvé (ou refusé).
FAQ
Puis-je me faire rembourser un jeu acheté en promotion ?
Oui. Les jeux achetés en solde ou en promotion sont éligibles au remboursement, à condition de : ne pas avoir joué plus de 2 heures faire la demande dans les 14 jours suivant l’achat Steam ne fait aucune distinction entre prix plein et remisé.
Puis-je me faire rembourser un DLC ou un pack ?
Oui, les contenus additionnels (DLC, packs, extensions) peuvent être remboursés s’ils n’ont pas été consommés ou modifient de façon permanente le jeu. Exemple : un DLC cosmétique est souvent remboursable, un DLC qui débloque une zone de jeu de façon définitive peut ne pas l’être.
J’ai joué plus de 2 heures, ai-je quand même une chance ?
ar défaut, non éligible. Mais Steam indique clairement qu’il peut examiner les cas exceptionnels. Si vous dépassez légèrement (ex : 2h10), ou avez rencontré un bug ou problème technique justifiable, tentez quand même : la demande sera étudiée manuellement.
Que faire si Steam refuse mon remboursement ?
Vous pouvez : – répondre au refus pour demander un réexamen – expliquer le contexte (problème technique, bug, jeu incompatible…) – ou, en dernier recours, contacter le support Steam Steam reste assez souple si la demande est justifiée et courtoise.
Peut-on annuler un achat si le jeu n’a jamais été lancé ?
Oui. Si vous n’avez jamais lancé le jeu et que l’achat remonte à moins de 14 jours, le remboursement est presque garanti.
Peut-on se faire rembourser un jeu offert / cadeau Steam ?
Oui, le destinataire d’un cadeau peut demander le remboursement, à condition de ne pas avoir activé le jeu. Dans ce cas, le remboursement est retourné à l’acheteur d’origine.
Un article publié sur Neowin soulève un avertissement : suite au dernier Patch Tuesday, des utilisateurs de Windows 10 pourraient se retrouver dans une situation délicate, découvrant que certaines mises à jour nécessaires deviendront inutilisables ou incompatibles. Le site évoque que ce dernier Patch Tuesday pourrait marquer une transition non seulement symbolique, mais technique, pour ceux qui restent sur Windows 10 malgré la fin de son support.
Ce qui pourrait se passer
Microsoft a déjà confirmé que le support étendu pour Windows 10 (ESU) cessera à l’automne 2025. Jusqu’à cette date, Microsoft continuera de publier des mises à jour de sécurité pour les versions encore couvertes. Mais après l’arrêt du support, il est possible que certaines mises à jour ou correctifs critiques (y compris ceux liés à la sécurité, compatibilité ou stabilité) ne soient plus compatibles avec les versions de Windows 10 déjà installées.
Neowin suggère que des fonctionnalités prévues pour Windows 11 pourraient progressivement ne plus être rétroportées vers Windows 10, même pour des correctifs de sécurité. Cela pourrait amener des situations où des appareils restent “nécessitant une mise à jour” sans qu’aucune mise à jour compatible ne soit disponible, posant des risques de sécurité ou de compatibilité logicielle.
Enjeux pour les utilisateurs et les organisations
Pour les particuliers, cette transition signifie potentiellement :
un stagnation de la sécurité, avec absence de correctifs pour de nouvelles failles,
des incompatibilités évolutives avec des logiciels ou matériels conçus pour les versions plus récentes de Windows,
un dilemme entre rester sur Windows 10 ou migrer vers Windows 11, quitte à changer de matériel ou forcer une installation non officialisée.
Pour les organisations, le risque est plus critique : des parc de machines mal préparés pourraient se retrouver sans patchs de sécurité ni support technique, ce qui fragilise la sécurité du réseau. Le défi sera d’équilibrer la maintenance des systèmes existants, la migration du parc et le coût d’actualisation du matériel.
Ce qu’il est conseillé de faire dès maintenant
Planifier la migration vers Windows 11 dès que possible, notamment pour les machines compatibles, afin d’éviter de rester à la marge après la fin du support.
Pour les machines non compatibles, envisager des alternatives : Linux, PC de remplacement, ou solutions de virtualisation.
Toujours maintenir des sauvegardes et des pratiques de sécurité renforcées (antivirus, pare-feu, segmentation réseau).
Suivre de près les annonces de Microsoft concernant la rétrocompatibilité des mises à jour après la fin du support Windows 10.
Microsoft a récemment renforcé les contraintes lors de l’installation de Windows 11 : désormais, l’installation sans compte Microsoft ou sans connexion Internet devient plus complexe, ce qui risque de frustrer de nombreux utilisateurs souhaitant une configuration plus privée ou hors ligne.
Lors des étapes de l’OOBE (Out-Of-Box Experience), l’assistant d’installation pousse davantage vers la création ou l’utilisation d’un compte Microsoft actif. En l’absence de connexion, certaines versions de Windows 11 afficheront une exigence pour se connecter à Internet ou ajouter un compte Microsoft pour poursuivre l’installation. Ces changements semblent viser à intégrer davantage les services cloud de Microsoft dès l’installation initiale, mais ils restreignent les options classiques pour les utilisateurs plus soucieux de confidentialité.
Pour les utilisateurs qui préfèrent une configuration locale ou hors ligne, cela représente un obstacle : sans Internet ou compte Microsoft, l’installation risque de se bloquer ou de forcer l’ajout d’un compte contre la volonté de l’utilisateur. Selon l’article Neowin, Microsoft déploie ces restrictions progressivement ; certain(e)s installateurs Windows 11 antérieurs peuvent encore permettre une installation locale, mais cela pourrait ne plus rester le cas dans les futures versions.
Solution : comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Heureusement, il existe des méthodes éprouvées pour contourner ces restrictions et installer Windows 11 avec un compte local, sans passe par Microsoft. Le guide détaillé suivant propose des étapes précises pour réussir cette installation alternative : Comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Ce tutoriel couvre les techniques les plus fiables, comme l’utilisation de commandes de contournement lors de l’étape d’identification, ou la modification temporaire des scripts OOBE pour forcer l’option “Compte hors ligne”. Il convient de l’utiliser avec précaution, et de vérifier la compatibilité de votre version de Windows 11 avec ces manipulations.
Ce que cela change pour l’utilisateur
Cette évolution renforce la poussée de Microsoft vers un écosystème centré sur les services connectés, au détriment de certaines libertés d’installation classique. Pour les utilisateurs soucieux du contrôle local, cela signifie qu’il faudra adopter ces contournements ou conserver des versions antérieures qui permettent encore l’installation hors ligne.
Lorsque Windows rencontre des dysfonctionnements — des explorateurs de fichiers qui ne s’ouvrent plus, des paramètres qui ne répondent pas, des problèmes de mise à jour ou de connectivité — il peut être fastidieux de chercher manuellement la bonne commande ou le bon registre à corriger. FixWin est un outil gratuit conçu pour simplifier ce processus : avec une interface claire et des correctifs classés, il permet de réparer de nombreux problèmes Windows en quelques clics.
FixWin existe en version actuelle (FixWin 11) optimisée pour Windows 10 et Windows 11, mais il y a aussi des éditions pour les versions antérieures du système.
Versions supportées et compatibilité de l’utilitaire
FixWin existe en plusieurs versions selon l’édition de Windows utilisée :
FixWin 11 est la version la plus récente, conçue pour corriger les bugs et dysfonctionnements de Windows 10 et 11.
L’outil est portable : aucune installation n’est nécessaire. Il suffit de le télécharger et de l’exécuter directement.
Certains antivirus peuvent afficher une alerte de sécurité (faux positif), car FixWin interagit avec des composants système. Si nécessaire, ajoutez une exception temporaire dans votre solution de sécurité.
Il est fortement recommandé de créer un point de restauration système avant d’utiliser l’outil, surtout si vous appliquez plusieurs correctifs.
Comment utiliser FixWin : guide rapide
Avant d’utiliser FixWin :
Ne cliquez pas sur tous les « Fix » sans comprendre leur effet
Créez un point de restauration système (L’utilitaire permet de le faire d’un simple clic)
Faites un clic droit sur FixWin.exe puis exécutez l’outil en tant qu’administrateur (clic droit > Exécuter en tant qu’admin)
Dans l’onglet Welcome, cliquez sur « Create Restore Point » afin de créer un point de restauration système. Cela vous donne la possibilité d’annuler les modifications opérées par l’utilitaire en cas de problème
Une fois ces réparations effectuées, naviguez entre les onglets à gauche pour choisir un problème
Cliquez sur le bouton « Fix » en face du correctif souhaité
Redémarrez votre PC si demandé
Ce guide vous détaille ci-dessous tous les menus de cet utilitaire de dépannage de Windows 11.
Fonctionnalités principales
FixWin est organisé en six grandes catégories de correctifs prêts à l’emploi. L’accès se fait par le menu de gauche.
File Explorer (Explorateur de fichiers)
Cette section regroupe des correctifs liés à l’Explorateur Windows et à l’interface utilisateur. Elle permet de réparer des problèmes courants comme l’ouverture de l’explorateur, l’affichage de la corbeille, ou les erreurs de type “Class not registered”. Utile si certaines fonctions du bureau ou des fenêtres ne répondent plus normalement.
Notamment, il est possible de :
Réparer l’ouverture de l’Explorateur Windows
Restaurer la fonction de recherche
Corriger l’affichage de la corbeille, des fichiers cachés ou miniatures d’images
Réparer l’erreur « Class not registered »
Internet & Connectivity
Le menu Internet & Connectivity vise à résoudre les problèmes de connexion réseau, que ce soit en Wi-Fi ou Ethernet. Vous y trouverez des options pour réinitialiser Winsock, le pare-feu, les paramètres proxy, ou encore corriger des soucis liés au navigateur ou au DNS. Pratique lorsque Windows affiche “Connecté, pas d’accès Internet” ou que le web ne fonctionne plus.
Parmi les corrections réseau et de connectivité possibles, on note :
Cette rubrique contient des correctifs pour des composants système essentiels de Windows. Elle permet de réparer le menu Démarrer, la barre des tâches, les paramètres de Windows Update, ou encore des fonctions comme Windows Sandbox. C’est le cœur du dépannage quand l’interface ou certaines fonctions du système ne réagissent plus correctement.
Réparer le menu Démarrer ou la barre des tâches
Activer Windows Sandbox
Réinitialiser Windows Update ou résoudre les problèmes de teléchargement de mises à jour ou erreur 0x80070057 sur Windows Update
Ce menu permet de restaurer des outils système désactivés ou endommagés, comme l’Invite de commandes, le Gestionnaire des tâches, ou la Restauration système. Il propose aussi des options pour réinitialiser certains comportements de recherche, l’affichage des vignettes, ou la configuration de l’explorateur. Idéal pour retrouver les outils natifs perdus ou désactivés.
Dans la page 1, on trouve notamment ces corrections :
Réactiver les outils système : gestionnaire de tâches, Invite de commandes, etc.
Réinitialiser les paramètres de recherche ou de l’explorateur
FixWin donne ici un accès rapide aux dépanneurs intégrés de Windows. Vous pouvez lancer directement les utilitaires Microsoft pour corriger les problèmes de son, imprimante, réseau, mises à jour, etc. Cela vous évite de devoir fouiller dans les paramètres ou le Panneau de configuration. Plus d’aide et de détails dans ce guide complet : Windows 11, 10 : utilitaires de résolution des problèmes
Plus bas, FixWin fournit une liste des utilitaires de dépannage à télécharger depuis le site de Microsoft.
Additional Fixes
La section “Additional Fixes” contient des correctifs divers qui ne rentrent pas dans les autres catégories. Elle permet, par exemple, de reconstruire le cache des icônes, restaurer le registre, ou réinitialiser certains éléments comme le planificateur de tâches ou les associations de fichiers. Une zone utile pour réparer des bugs spécifiques ou secondaires du système.
En page 2, vous pouvez réinitialiser des caches ou composants Windows. Par exemple, Réinitialise la pile réseau (DNS, TCP/IP), réinitialise les statistiques d’utilisation de données du système, répare le dépôt WMI (Windows Management Instrumentation), réinitialiser le pare-feu Windows, réinitialise les stratégies de groupe locales et bien d’autres.
Alternatives et comparaison avec d’autres outils
Même si FixWin 11 est très pratique pour de nombreux besoins de dépannage rapide, il n’est pas l’unique solution. Il existe d’autres outils de réparation pour Windows, souvent plus complets ou plus spécialisés (réparation profonde, diagnostics avancés, scripts personnalisés, etc.). Pour choisir l’outil le plus adapté à votre cas, il est utile de les comparer en termes de facilité d’usage, profondeur de diagnostic, sécurité, compatibilité, et capacité à réparer les problèmes système sans réinstaller.
Vous pouvez consulter également notre guide complet sur les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11 pour voir les options recommandées et les situer vis-à-vis de FixWin : Les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11
Dans ce comparatif, nous verrons les points forts et les limites des différentes alternatives, afin de vous aider à faire le bon choix selon la gravité du problème et votre niveau technique.
Conclusion
FixWin est une boîte à outils pratique pour réparer rapidement les petits problèmes de Windows. Gratuit, portable et relativement sûr à utiliser, il peut faire gagner beaucoup de temps à condition de ne pas l’utiliser à l’aveugle.
Il ne remplace pas une vraie analyse ou un nettoyage profond, mais constitue une très bonne première étape de diagnostic pour les utilisateurs Windows confrontés à des bugs récurrents.
Pour des problèmes plus profonds (fichiers système corrompus, erreurs critiques, disque endommagé), FixWin ne suffit pas toujours. Consultez nos autres outils ici → Réparer Windows
Ressources utiles et articles liés
Réparation de Windows (tutos de réparation, reset, Windows Update)
Le 29 septembre 2025, Microsoft a discrètement déployé deux Dynamic Updates importants pour Windows 11 version 24H2 : KB5066683 (Setup Dynamic Update) et KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update). Ces mises à jour visent à renforcer les composants de configuration (Setup) et de récupération (WinRE), anticipant l’arrivée de la version 25H2 et les défis liés au cycle de certificats et de mise à jour.
Contrairement aux mises à jour cumulatives classiques, ces Dynamic Updates ont une portée ciblée : elles remplacent des fichiers critiques utilisés lors de l’installation ou de la réparation du système, sans nécessiter de redémarrage si elles sont appliquées à une image montée. L’idée est de synchroniser les binaires Setup et WinRE avec les versions les plus récentes, de réduire les risques de discordance entre les fichiers embarqués dans l’image d’installation et les composants déjà servis, et d’éviter des échecs de mise à niveau ou de récupération en cas d’environnement non aligné.
Que font concrètement ces updates ?
KB5066683 (Setup Dynamic Update) : rafraîchit les composants du processus Setup (Appraiser, SetupPlatform, DISM helpers, fichiers liés à l’interface d’installation). Ces mises à jour peuvent être injectées dans les images (install.wim) ou récupérées par Setup à la volée si une connexion Internet est disponible.
KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update) : met à jour l’environnement de récupération (WinRE), en ajustant les binaires de pré-démarrage (securekernel, TPM, drivers de stockage, etc.). Cet update est crucial pour les scénarios tels que « réparer le PC », redémarrage impromptu, ou réinstallation depuis le cloud.
Ces composants sont critiques : c’est dans WinRE que s’exécutent les routines de réparation, de réinitialisation ou la récupération lorsque le système ne démarre pas. Si WinRE est désynchronisé avec les versions cumulatives, des incohérences peuvent apparaître, notamment autour de BitLocker, TPM, ou du fonctionnement de la récupération système.
Pourquoi Microsoft fait cela maintenant ?
L’arrivée imminente de Windows 11 25H2 impose un besoin de cohérence entre les images de base, les composants Setup/WinRE et les mises à jour cumulatives. Avec le cycle de renouvellement des certificats Secure Boot prévu pour 2026, Microsoft cherche également à limiter les scénarios de rupture lors du démarrage. Injecter ces Dynamic Updates dans les images permet de sécuriser les processus de mise à niveau et d’installation sans reconstruire l’ISO complète.
Conseils pour les administrateurs IT et constructeurs
Téléchargez ces KB depuis le Catalogue Microsoft Update ou assurez leur synchronisation via WSUS pour permettre une injection dans les pipelines d’imagerie.
Montez vos images install.wim et winre.wim pour injecter ces updates via DISM ou scripts automatisés.
Vérifiez que les versions de fichiers dans vos images après injection correspondent à celles mentionnées dans les tables de fichiers des KB.
Testez les scénarios de mise à niveau, de réinitialisation et de récupération sur divers matériels (avec TPM, BitLocker, partitions personnalisées).
Comme les Safe OS Updates sont souvent non supprimables, préparez des médias de secours (golden ISOs) avant injection.
En résumé
Avec KB5066683 et KB5066687, Microsoft renforce en amont les mécanismes de Setup et récupération Windows, assurant une meilleure stabilité pour les mises à niveau et les réparations du système. Bien qu’elles soient discrètes, ces updates dynamiques sont essentielles pour garantir la cohérence entre les images système et les versions cumulatives, notamment dans la perspective du lancement de Windows 11 25H2. Pour les équipes IT et les constructeurs, l’injection anticipée et la validation de ces Dynamic Updates dans les pipelines d’imagerie sont désormais une étape cruciale.
Microsoft a confirmé qu’une des nouveautés majeures attendues dans Windows 11 version 25H2 sera retardée pour les postes professionnels (Office PCs). Ce report intervient après que l’éditeur ait convenu que l’activation complète ne pouvait pas être garantie à temps pour le lancement général de 25H2.
L’éditeur n’a pas spécifié quelle fonctionnalité exacte est concernée, mais le contexte laisse penser qu’il s’agit d’un module d’entreprise lié à la gestion ou au contrôle des nouvelles capacités activables via le paquet 25H2. Microsoft indique qu’elle repoussera l’activation ou la livraison de ce composant dans une mise à jour ultérieure, afin de garantir une distribution sans bug ni risque pour les systèmes Office.
Pourquoi ce report est significatif
Le modèle choisi pour Windows 11 25H2 repose largement sur l’enablement package qui active des fonctionnalités déjà présentes mais dormantes dans Windows 11 24H2. Dans ce cadre, certains composants restent sous contrôle “entreprise”, avec des déclencheurs différés pour les environnements professionnels. Microsoft précise que, pour éviter de perturber les configurations d’entreprise, certaines fonctionnalités resteront désactivées temporairement sur les PC de bureau, jusqu’à ce que la stabilité soit assurée.
Ce retard renforce l’idée que même les mises à jour “légeres” comme 25H2 peuvent s’accompagner de risques à l’échelle des environnements professionnels. Pour les administrateurs, c’est un signal de prudence : il faudra valider les machines Office concernées et surveiller les prochaines mises à jour pour que la fonctionnalité manquante soit activée sans conflit.
Que faire pour les administrateurs et entreprises
Identifier les machines “Office PCs” susceptibles d’être concernées et tester 25H2 en environnement pilote avant un déploiement à grande échelle.
Surveiller les annonces Microsoft sur les mises à jour post-lancement qui pourraient activer la fonctionnalité retardée.
Communiquer aux utilisateurs internes que certaines fonctions attendues ne seront pas disponibles immédiatement après la mise à jour, mais qu’un correctif est prévu.
Conserver les guides et ressources internes (procédures, outils, scripts) à jour pour intégrer cette activation différée quand le composant sera publié.
Microsoft a publié des explications officielles autour du paquet d’activation KB5054156 qui permet aux utilisateurs de Windows 11 version 24H2 d’activer la version 25H2 sans réinstallation complète. Le but est de transformer la mise à jour majeure en un processus léger et transparent, en minimisant les perturbations pour l’utilisateur.
Avec cette approche, Microsoft confirme que toutes les fonctionnalités de 25H2 sont déjà présentes dans l’environnement 24H2, mais désactivées. Le rôle du KB5054156 est d’activer ces fonctionnalités dormantes, ce qui permet une transition rapide, essentiellement via un redémarrage, sans redistribution complète de l’image système. Cette méthode réduit la taille des téléchargements et assure un passage fluide vers la nouvelle version.
Dans un nouvel article d’assistance, Microsoft explique comment cela fonctionne. Voici ce qu’il écrit :
« Windows 11, versions 24H2 et 25H2 partagent un système d’exploitation de base commun avec un ensemble identique de fichiers système. Par conséquent, les nouvelles fonctionnalités de Windows 11, version 25H2 sont incluses dans la dernière mise à jour mensuelle de qualité pour Windows 11, version 24H2, mais sont inactives et dormantes. Ces nouvelles fonctionnalités resteront inactives jusqu’à ce qu’elles soient activées par le « paquet d’activation », un petit « interrupteur principal » rapide à installer qui active les fonctionnalités de Windows 11, version 25H2 ».
Pour les utilisateurs et les administrateurs, cette méthode offre plusieurs avantages : pas de perte de données ou d’applications, pas de reconfiguration majeure, et un temps d’indisponibilité minimal. Toutefois, comme pour toute mise à niveau, il est recommandé de tester dans un environnement pilote avant un déploiement sur un parc entier.
Si vous voulez en savoir plus sur les nouveautés introduites avec Windows 11 25H2 ainsi que la mise à niveau, vous pouvez consulter ces guides détaillés :
La mise à jour Windows 11 version 25H2 est désormais disponible et commence à être déployée sur les PC compatibles. Comme souvent avec une nouvelle version majeure, certains utilisateurs rencontrent déjà des bugs, ralentissements ou problèmes de compatibilité matérielle et logicielle.
Dans cet article, nous faisons le point sur :
les problèmes connus recensés par Microsoft et la communauté (consommation mémoire, périphériques non reconnus, plantages…) ;
les incompatibilités matérielles ou logicielles pouvant bloquer ou retarder l’installation ;
les solutions ou contournements possibles pour limiter l’impact de ces bugs.
Ce guide sera mis à jour régulièrement au fil des retours utilisateurs et des correctifs publiés par Microsoft.
Bugs officiels de Windows 11 25H2
La mise à jour Windows 11 version 25H2 est en cours de déploiement progressif via Windows Update. Comme à chaque nouvelle version, des problèmes peuvent survenir : bugs d’affichage, incompatibilités logicielles, pilotes récalcitrants… Microsoft maintient une page officielle recensant en temps réel les problèmes connus et les solutions de contournement.
Dans cet article, nous faisons le point sur les bugs déjà identifiés, leurs symptômes, et les moyens de les contourner.
Problème
Symptômes
Conditions / précisions
Contournement / notes
Lecture de contenus protégés (DRM, BluRay, TV)
Écran noir ou erreurs lors de la lecture de vidéos protégées (BluRay/DVD, TV apps).
Affecte les apps utilisant Enhanced Video Renderer avec DRM/HDCP. Confirmé par Microsoft.
Correctif en cours. Aucun contournement officiel pour l’instant.
Installation via WUSA depuis un dossier réseau
Échec de l’installation d’un package .msu avec l’erreur ERROR_BAD_PATHNAME.
Se produit lors d’installations depuis un partage réseau contenant plusieurs fichiers.
Copier le fichier .msu en local avant exécution.
SMB v1 cassé (NetBT)
Le protocole SMB v1 ne fonctionne plus correctement avec NetBIOS sur TCP/IP.
Impacte les anciens partages de fichiers utilisant SMBv1. Confirmé par Microsoft.
Migrer vers SMB v2/v3, ou forcer TCP sur le port 445.
Media Creation Tool (MCT) non fonctionnel sur ARM64
Le Media Creation Tool affiche “unable to run this tool” sur machines ARM64.
Problème spécifique aux appareils ARM.
Télécharger et utiliser directement l’ISO ARM64.
Problèmes signalés par les utilisateurs
Symptôme / anomalie
Description
Remarques / cas rapportés
Augmentation de l’usage RAM
Plusieurs utilisateurs signalent que l’installation de 25H2 conduit à une consommation mémoire plus élevée (par exemple + 2 Go)
Cela peut venir de nouveaux services, optimisations ou processus en arrière-plan
Applications ou dossiers lents à ouvrir / clics multiples
Un utilisateur indique qu’il faut désormais 3 clics au lieu de 2 pour ouvrir certaines apps ou dossiers
Effet isolé à confirmer par d’autres retours
Restrictions liées à du matériel non compatible
Sur des PC non compatibles, les pilotes peuvent ne pas bien fonctionner (audio, vidéo, réseau)
Risque plus élevé sur les machines ayant été modifiées pour contourner les exigences
Pannes de périphériques non reconnus
Certains rapports évoquent des périphériques (webcams, disques externes) qui ne sont plus détectés
À surveiller particulièrement après la mise à jour
Blocages ou plantages du système
Dans certains cas, des services critiques ou des processus peuvent planter ou rendre le système instable
Ce genre d’erreur est toujours délicat, car souvent provoqué par une interaction pilote/matériel
Conclusion
La version 25H2 de Windows 11 n’apporte pas de changement majeur en matière de configuration matérielle, mais certains utilisateurs peuvent rencontrer des dysfonctionnements après la mise à jour. Les principaux problèmes connus concernent la lecture de contenus protégés (DRM, BluRay, TV) et l’installation d’updates via WUSA depuis un dossier partagé.
Avant de mettre à jour, il est recommandé de sauvegarder vos données, de mettre à jour vos pilotes, et de consulter la page officielle de Microsoft pour vérifier l’état des problèmes signalés : Page officielle Microsoft – Windows 11 25H2 : problèmes connus
En cas de bug, vous pourrez soit appliquer le contournement conseillé, soit patienter le temps que Microsoft publie un correctif via une mise à jour cumulative.
Microsoft a annoncé que Windows 11 va désormais intégrer le support officiel du Wi-Fi 7 pour les versions Entreprise de l’OS. Cette avancée est inscrite dans les évolutions attendues pour faire du PC une plateforme qui épouse les standards réseau les plus récents. L’annonce précise que le support viendra via des mises à jour cumulatives ultérieures pour les systèmes déjà à jour sous Windows 11 version 24H2 ou versions antérieures compatibles.
Ce que le Wi-Fi 7 apporte
Wi-Fi 7 (802.11be) est la prochaine génération standard qui offre des gains substantiels : des débits multi-Gigabit, une latence réduite, une meilleure densité de connexion, et une gestion optimisée des canaux (ex. 320 MHz) et des techniques comme Multi-Link Operation (MLO). Windows 11 adopte ces standards afin de tirer pleinement parti des nouveaux adaptateurs réseau compatibles, et de proposer des performances réseau à la hauteur des usages exigeants comme les jeux, le streaming ultra haute définition ou les environnements multi-utilisateurs. (neowin.net)
Cette prise en charge permettra également un renforcement de la sécurité au niveau du réseau sans fil, notamment grâce à des améliorations du WPA4 et des mécanismes avancés de chiffrement, de contrôle d’accès et de résistance aux interférences.
Conditions, limites et compatibilité
Le Wi-Fi 7 ne sera pas activé sur tous les appareils automatiquement. Plusieurs conditions sont nécessaires :
Le matériel doit être compatible : adaptateur Wi-Fi (carte, module) certifié Wi-Fi 7.
Le pilote réseau doit être conçu pour exploiter les nouvelles fonctions (MLO, canaux plus larges, synchronisation).
Le firmware et la pile réseau de l’OS doivent supporter les nouvelles API introduites dans les versions récentes de Windows.
Par ailleurs, l’annonce cible d’abord les éditions Entreprise de Windows 11. Microsoft laisse entendre qu’un support progressif pourrait suivre pour d’autres éditions, en fonction des retours, de la stabilité et de l’adoption matérielle.
Ce que cela change pour l’utilisateur
Pour les organisations, le support du Wi-Fi 7 sur Windows 11 Entreprise ouvre la voie à des réseaux sans fil ultra performants sans recourir uniquement au câblage ou au réseau local filaire. Cela valorise les investissements dans les infrastructures Wi-Fi prochaines générations. Pour les utilisateurs individuels et professionnels, cela signifie que les PC compatibles futurs pourront bénéficier de connexions filaire niveau sans fil, surtout dans les environnements denses (maisons connectées, open space, IoT). Enfin, cela annonce un horizon où le réseau sans fil ne sera plus l’élément limitant des performances, mais au contraire, un moteur de fluidité pour les usages intensifs.
Microsoft a publié une mise à jour optionnelle pour Windows 11 24H2, identifiée sous le nom KB5065789, correspondant à la build 26100.6725. Cette version est distribuée dans le canal Release Preview pour permettre aux testeurs et administrateurs d’explorer les apports avant un lancement plus large.
Bien que cette mise à jour soit qualifiée d’optionnelle, elle marque un tournant important dans la stratégie de Microsoft, en axant davantage sur l’intégration d’IA, l’accessibilité et l’amélioration de l’expérience utilisateur dans des domaines concrets.
Quelles sont les nouveautés de KB5065789 ?
Parmi les ajouts les plus visibles, on note l’apparition d’actions IA dans l’Explorateur de fichiers. En effectuant un clic droit sur certaines images, on peut désormais appliquer des transformations comme flouter l’arrière-plan ou supprimer des objets, ou encore lancer une synthèse de documents à l’aide de Copilot (via OneDrive / SharePoint). Ce dernier requiert une licence Copilot / Microsoft 365 pour fonctionner pleinement.
L’outil Click to Do bénéficie également d’améliorations : il peut maintenant reconnaître de petits tableaux à l’écran et proposer une option “Convertir en tableau vers Excel”, facilitant la copie ou l’export de données issues d’images ou de contenus capturés visuellement.
Sur le plan de l’accessibilité, Narrator gagne de nouvelles capacités : un Braille Viewer est ajouté pour les écrans braille connectés, et la lecture de documents via Narrator est mieux optimisée pour les listes, tables, notes de bas de page ou changements de format.
Microsoft poursuit aussi sa migration des options héritées du Panneau de configuration vers Paramètres. La page “Avancé” (dans Paramètres > Système > Développeurs ou équivalent) expose désormais les contrôles de fuseaux horaires, de clavier, et même des métadonnées Git (branche, commit, diff) pour les répertoires sous contrôle de version.
Côté sécurité / identification, la mise à jour introduit un nouveau modèle de passkeys avec un plugin tiers : les gestionnaires d’identifiants externes (comme 1Password) peuvent s’enregistrer comme fournisseurs de passkeys, ce qui ouvre la voie à une intégration plus fluide de l’authentification sans mot de passe dans Windows.
Pour le domaine du jeu, Microsoft ajuste le comportement des manettes Xbox : une pression courte ouvre la Game Bar, une pression longue ouvre le mode “Vue des tâches”, et maintenir la pression désactive la manette. Les super-résolutions automatiques (Auto SR) continuent à progresser, mais restent pour l’instant réservées aux machines Copilot+ dotées de NPU (unités de traitement neuronal).
Parmi les correctifs, cette mise à jour corrige des bugs affectant la lecture DRM / HDCP (un problème rapporté aux versions précédentes), des conflits de HDR lors de basculements, les pics CPU dans Dynamic Lighting, et des problèmes liés à l’Explorateur de fichiers (icônes chevauchées à gros facteur d’échelle, affichage miroir dans les langues RTL).
Enfin, l’interface utilisateur gagne en souplesse : les indicateurs matériels à l’écran (volume, luminosité, mode avion) peuvent être repositionnés. De plus, certaines politiques de pinning de la barre des tâches n’exigent plus de redémarrage de l’Explorateur ; les icônes épinglées apparaissent dans un délai qui peut aller jusqu’à huit heures dans certains cas.
Limites, conditions et précautions
Un point important à relever est que beaucoup de fonctionnalités nouvelles sont activées côté serveur ou selon des licences. Cela signifie qu’un appareil donné peut ne pas voir immédiatement toutes les nouveautés actives, même après installation de KB5065789.
Certaines fonctions (notamment la synthèse de documents) exigent une licence Copilot / Microsoft 365, ce qui peut limiter leur disponibilité dans certains environnements professionnels.
Les capacités comme Auto SR sont également verrouillées sur le matériel : seuls les PC Copilot+ avec NPU sont concernés pour l’instant, ce qui restreint l’impact immédiat sur la majorité des configurations.
La sélection progressive des fonctionnalités (staged rollout) ajoute un niveau de complexité pour les administrateurs : il se peut que deux machines identiques ne montrent pas les mêmes fonctionnalités, selon le compte, le lieu ou la licence.
Enfin, bien que ce soit un canal Release Preview, il subsiste un risque qu’un bug subsiste ou que les interactions avec certains pilotes matériels ou applications tierces provoquent des dysfonctionnements. Il est donc recommandé de tester en anneau pilote.
Que faire si vous souhaitez tester ou préparer le déploiement ?
Appliquez KB5065789 sur un groupe de test représentatif, incluant des machines Copilot+, des configurations d’accessibilité, et des scénarios impliquant DRM / contenu protégé.
Vérifiez que les licences Microsoft 365 / Copilot sont en règle si vous prévoyez d’utiliser les nouvelles fonctions de synthèse de documents.
Testez la compatibilité des pilotes graphiques, media ou sécurisés, notamment en matière de lecture vidéo protégé (DRM / HDCP).
Documentez la progression du déploiement : quelles machines obtiennent les fonctions, les retards, les différences selon les comptes.
Préparez un plan de retour en arrière si une fonction critique ne s’active pas ou provoque des conflits.
En résumé
La mise à jour KB5065789 pour Windows 11 24H2 est ambitieuse : elle enrichit l’OS avec des intégrations AI dans l’Explorer, des avancées en accessibilité, des améliorations UX et des innovations comme le plugin passkeys. Mais elle vient aussi avec ses limites : déploiement progressif, dépendance aux licences, matériel spécifique, et potentiel de fragmentation. Si vous êtes un utilisateur avancé ou un administrateur IT, cette version est à surveiller, tester et piloter avec prudence.
Source(s) :
Sources :
Neowin : Windows 11 KB5065789 update brings lots of new featuresNeowin
Forums / WindowsInsider discussions sur KB5065789, AI, accessibilité etc. Windows Forum
Autres articles associés sur nouveautés Windows 11 (contextes Release Preview) Neowin
Microsoft vient de déployer une mise à jour hors cycle (out-of-band, OOB) pour Windows 11 version 24H2 : KB5068221. L’objectif principal ? Résoudre une régression introduite dans les versions récentes qui affectait les applications Office distribuées via Microsoft Application Virtualization (App-V). Cette version, qui s’installe en build 26100.6588, inclut aussi la mise à jour du servicing stack et certaines mises à jour pour les composants AI.
Ce que corrige KB5068221
Le correctif cible spécifiquement un bogue dans les composants du sous-système App-V (notamment AppVEntSubsystems32 et AppVEntSubsystems64) : une fermeture double de handle, susceptible de provoquer des plantages ou des comportements instables des applications Office lorsqu’elles sont diffusées en mode virtualisé. En parallèle, la mise à jour embarque le correctif de sécurité de la mise à jour de septembre (KB5065426) ainsi qu’un SSU (Servicing Stack Update) pour améliorer la fiabilité des installations ultérieures.
En plus, Microsoft profie de cette mise à jour pour rafraîchir plusieurs composants liés à l’IA, utilisés dans les fonctions de Copilot+ pour les machines compatibles. Ces ajustements concernent notamment les modules Image Search, Content Extraction, Semantic Analysis et Settings Model, tous passés à la version 1.2508.906.0.
Un problème connu persiste : SMBv1 + NetBIOS sur TCP/IP
Cette mise à jour réaffirme un souci connu déjà lié aux correctifs de septembre : les environnements qui reposent sur SMBv1 via NetBIOS sur TCP/IP (NetBT) peuvent perdre l’accès aux partages réseau après installation. Le KB mentionne explicitement cette limitation et invite à appliquer un contournement temporaire : autoriser le trafic sur le port TCP 445, ce qui force SMB à utiliser le transport TCP natif et contourne l’usage de NetBIOS. Microsoft rappelle aussi que SMBv1 est obsolète et déconseillé pour la production, et encourage les organisations à migrer vers SMBv2/SMBv3.
Conséquences pour les déploiements en entreprise
Pour les environnements où Office est publié via App-V, cette mise à jour est critique : il est conseillé de la tester en anneau pilote rapidement, d’inclure les serveurs App-V et les postes utilisant la virtualisation d’applications dans les tests, et de valider les scénarios de lancement, d’add-ins, de sauvegarde et d’accès aux fichiers partagés.
Avant un déploiement large, il faut identifier les dépendances SMBv1/NetBIOS et planifier la migration ou appliquer le workaround sur TCP/445 dans des segments réseau contrôlés. Le SSU bundlé rend le rollback plus complexe : seule la partie cumulative peut être retirée via des commandes DISM, mais le servicing stack reste en place, ce qui oblige à tester les procédures de retour en arrière à l’avance.
En résumé
La mise à jour KB5068221 est une réponse ciblée de Microsoft à une régression Office dans les environnements App-V. En corrigeant un bug pouvant provoquer des plantages, tout en consolidant les mises à jour de sécurité et en renforçant le servicing stack, elle s’impose rapidement comme indispensable pour les organisations concernées. Toutefois, le souci SMBv1/NetBIOS persistant appelle à la prudence, à l’adoption du workaround TCP/445, et à une feuille de route rapide pour se débarrasser des protocoles réseau anciens.
Avec l’échéance de la fin de support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, une question majeure se pose : que faire des PC non compatibles avec Windows 11 (absence de TPM 2.0, de Secure Boot ou processeurs jugés trop anciens) ? Selon un article de Neowin, plusieurs signaux laissent penser qu’une partie de ces utilisateurs se tournent vers Linux comme alternative. Il ne s’agit pas d’un rapport officiel unique, mais plutôt d’indices croisés et d’analyses tierces, replacés dans le contexte de la fin de Windows 10 et des alertes du mouvement right-to-repair sur les risques d’e-waste (déchets électroniques).
Dans les faits, certaines communautés Linux et campagnes comme End of Windows 10 rapportent une hausse de l’intérêt et des migrations, notamment dans les pays où l’achat d’un nouveau matériel compatible Windows 11 reste coûteux. Des distributions comme Ubuntu, Linux Mint ou Zorin OS sont mises en avant comme des solutions prêtes à l’emploi, avec de nombreux tutoriels et guides pour simplifier la transition.
Cependant, les statistiques globales (par exemple celles de StatCounter) ne reflètent pas encore une progression massive de Linux sur desktop. Cela suggère que la tendance reste localisée ou progressive, et qu’elle touche surtout des niches spécifiques. Par ailleurs, de nombreux utilisateurs choisissent malgré tout de rester sur Windows 10 tant que les mises à jour de sécurité sont fournies, ou préfèrent investir dans un PC neuf pour migrer officiellement vers Windows 11. Enfin, l’écosystème du gaming et certaines applications propriétaires demeurent un frein important à une adoption généralisée de Linux.
Installer Windows 11 sur un PC non compatible : possible mais risqué
Il faut rappeler qu’il est tout à fait possible d’installer Windows 11 sur un PC non compatible en contournant les vérifications matérielles. De nombreuses solutions existent pour ignorer les exigences de TPM 2.0, de Secure Boot ou de processeur, comme expliqué en détail dans ce guide pratique : Installer Windows 11 sur un PC non compatible sans TPM ni Secure Boot
Cependant, cette solution n’est pas sans conséquence. Sur le long terme, un système installé sur une machine non prise en charge peut rencontrer des difficultés : manque de support matériel et de pilotes adaptés, incompatibilités avec certaines mises à jour, problèmes de stabilité ou encore impossibilité de migrer vers de futures versions de Windows. Ces risques sont développés dans cet article d’analyse : Faut-il installer Windows 11 sur un PC non compatible ?
Ainsi, si votre ordinateur n’est pas éligible à Windows 11, vous avez le choix : tenter malgré tout l’installation avec ces limitations, rester sur Windows 10 jusqu’à la fin de son support, investir dans un nouveau PC, ou explorer sérieusement l’option Linux.
Le gaming, un frein à l’adoption de Linux
Si Linux attire de plus en plus d’utilisateurs dont le PC n’est pas éligible à Windows 11, l’écosystème du jeu vidéo reste un obstacle. Bien que la compatibilité ait énormément progressé grâce à Proton et SteamOS, la majorité des joueurs PC utilisent encore Windows, notamment pour les titres compétitifs, les jeux avec protections DRM complexes ou certains logiciels périphériques liés au gaming. Pour ces profils, migrer vers Linux représente un compromis difficile, ce qui explique pourquoi beaucoup choisissent soit de rester temporairement sur Windows 10 malgré la fin de support, soit d’investir dans un PC compatible Windows 11.
The Restart Project : quand la fin de Windows 10 devient un enjeu écologique
Parallèlement aux réactions techniques et légales, la dimension écologique de la fin du support de Windows 10 soulève de vives inquiétudes. The Restart Project, une association militante pour le droit à la réparation, alerte depuis des mois sur l’augmentation massive des déchets électroniques (“e-waste”) que va entraîner la décision de Microsoft d’abandonner le support gratuit de Windows 10 le 14 octobre. Ils estiment que des centaines de millions de PC, encore fonctionnels mais non compatibles avec Windows 11, seront poussés à être remplacés — non pas à cause de leur casse, mais à cause du logiciel. Les costs environnementaux incluent la fabrication de nouveaux appareils, l’énergie consommée pour les recycler ou les jeter, et les matières premières utilisées. The Restart Project appelle donc à des réactions communautaires, à rendre les appareils réparables, et à promouvoir des alternatives comme Linux ou les prolongations de support, afin de ne pas transformer un choix administratif en catastrophe écologique.
Ce que cela signifie pour vous
Si votre PC existe mais ne répond pas aux critères de Windows 11, ce rapport suggère fortement que Linux est une option légitime à considérer : distributions comme Ubuntu, Zorin, Fedora ou Linux Mint offrent une expérience de plus en plus fluide, et les outils de migration et de compatibilité s’améliorent régulièrement. Tester d’abord en “live USB” permet de se faire une idée sans risque. Si vous tenez à rester dans l’écosystème Windows, l’alternative reste l’achat d’un matériel neuf ou la mise en place d’un plan à long terme.
Pour un panorama complet de toutes les options possibles face à la fin du support de Windows 10 (ESU, rester sur Windows 10, migrer, acheter un PC…), consultez notre guide détaillé : : Fin de support de Windows 10 : Que faire ?
Source(s) :
Neowin — 2025 Year of Linux? Data suggests unsupported Windows 11 users overwhelmingly choosing one.neowin.net
Forums & discussions autour de la fin du support de Windows 10 et des alternatives Linux. Windows Forum
Contexte e-waste / fin de Windows 10 : articles du Restart Project (estimation jusqu’à 400 millions de PC potentiellement concernés). The Restart Project
Part de marché / tendance macro : tableau StatCounter (évolution de Linux & Windows sur desktop en 2024-2025). StatCounter Global Stats
Dynamique Windows 11 vs Windows 10 (contexte migration) : synthèses récentes (ex. Windows Central) sur le basculement des parts en 2025.