Depuis quelques mises à jour, Microsoft Edge intègre par défaut Copilot, un assistant basé sur l’intelligence artificielle (IA) alimenté par Bing Chat et GPT-4. Accessible via une barre latérale à droite du navigateur, Copilot propose des fonctionnalités utiles comme le résumé de pages web, la rédaction de contenus, ou encore des réponses instantanées à vos questions. Mais pour certains utilisateurs, cette intégration est trop intrusive, inutile ou distrayante.
Il est tout à fait possible de désactiver ou masquer Copilot dans Microsoft Edge. Dans ce tutoriel, je vous montre plusieurs méthodes simples et avancées pour y parvenir.
Comment supprimer Copilot de Microsoft Edge
Masquer l’icône Copilot de Microsoft Edge
Vous pouvez masquer l’icône Copilot afin que la fonctionnalité soit masquée. Notez toutefois, que ce dernier continuer de fonctionner en arrière-plan.
Ouvrez Microsoft Edge
Cliquez sur les trois points
en haut à droite
Allez dans Paramètres
Dans le menu de gauche, cliquez sur Copilot et Barre latérale
Puis dans la section “Visibilité de la barre latérale“, réglez sur “Désactivé“
En dessous dans “Paramètres d’applications et de notification“, cliquez sur Copilot
Désactivez “Afficher Copilot dans la barre latérale“
L’icône de Copilot disparaît, mais la fonction reste techniquement active si tu la réactives plus tard.
Supprimer Copilot dans le registre (Windows Famille)
Vous pouvez configurer une restrictions administrateurs (policies) et stratégies dans Microsoft Edge travers le registre Windows afin de désactiver la fonction IA. Voici comment faire :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches
+ [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
A gauche, faites un clic droit sur Microsoft > Nouveau > clé
Nommez-la, Edge
Puis dans le volet de droite, faites un clic droit Nouveau > Valeur D-Word 32 bits
Nommez-la HubsSidebarEnabled
Laissez la valeur à 0
Redémarrez Microsoft Edge. L’icône Copilot ne s’affiche plus
Notez que vous aurez un nouveau menu “Gérer votre organisation“, cela est tout à fait normal puisque vous avez mis en place une restriction dans le navigateur internet.
Supprimer Copilot via stratégie de groupe (Edition Professionnel)
gpedit.msc est l’éditeur de stratégie de groupe locale pour activer ou désactiver des modèles de configuration ou de restrictions administrateur. Ce dernier n’est pas disponible dans les éditions familles de Windows 11 et Windows 10. Vous pouvez mettre en place la même restrictions que précédente pour désactiver Copilot de Microsoft Edge mais via cet éditeur.
Sur votre clavier, appuyez sur les touches +
R
Puis saisissez gpedit.msc
Puis déroulez Stratégies de l’ordinateur local > Configuration utilisateur > Modèles d’administration > Composants de Windows > Microsoft Edge
Activez la stratégie “Désactiver l’intégration de Copilot dans Microsoft Edge” à droite en double cliquant dessus
Avec O&O ShutUp 10++
O&O ShutUp 10++ est un logiciel gratuit qui permet de désactiver des composants et fonctionnalités de Windows 10 ou Windows 11 afin de mieux protéger votre vie privée. Parmi les nombreuses possibilités, vous pouvez désactiver les composants IA de Windows dont Copilot. Cela s’applique aussi à Microsoft Edge.
Il s’agit d’une version portable, donc aucun setup et installation à effectuer. Donc vous pouvez déplacer le fichier OOSU10.exe dans l’emplacement de votre choix.
Eventuellement pour créer un raccourci sur le bureau, faites un clic droit puis Envoyer vers > Bureau
Exécutez le logiciel
Puis allez dans la section Windows AI
Passez tous les commutateurs en vert dont notamment “Désactiver l’IA Windows Copilot“
Redémarrez votre appareil pour prendre en compte les modifications du système
Ci-dessous, on voit que la barre latérale Copilot est grisée et ne fonctionne plus. La fonctionnalité est bien désactivée. Vous pouvez alors masquer l’icône Copilot d’Edge comme expliqué dans début de ce guide.
aria2c est un utilitaire de téléchargement en ligne de commande polyvalente et efficace, connue pour sa capacité à télécharger des fichiers à partir de différents protocoles tels que HTTP, HTTPS, FTP, SFTP, BitTorrent et Metalink. Il offre aussi d’autres fonctionnalités comme :
Téléchargements segmentés : Cette fonctionnalité permet de diviser les fichiers volumineux en plusieurs parties qui sont téléchargées simultanément, ce qui améliore la vitesse et la résilience des téléchargements
Téléchargement en Batch: aria2c permet de créer des fichiers batch ou des listes pour lancer plusieurs téléchargements en même temps
Support de la reprise des téléchargements : aria2c peut reprendre les téléchargements interrompus, ce qui est utile en cas de connexion internet lente ou instable
Dans ce tutoriel, je vous explique et je vous apprends à utiliser l’utilitaire ariac2c pour télécharger des fichiers avec de nombreux exemples.
Comment installer aria2c sur Linux
Pour les distributions du type Debian; Ubuntu, Linux Mint, avec APT :
sudo apt-get install aria2
Pour installer aria2 depuis Fedora, AlmaLinux, ou Red Hat avec DnF :
sudo dnf install aria2
Enfin vous pouvez aussi installer l’utilitaire depuis git clone comme ceci :
git clone https://github.com/aria2/aria2.git
Comment utiliser aria2c pour télécharger des fichiers
Télécharger un fichier spécifique
Voici la syntaxe générale pour télécharger un fichier :
aria2c <URL>
Pour télécharger un fichier depuis un lien WEB :
aria2c https://www.exemple.com/fichier.zip
Pour télécharger un fichier depuis un FTP, il suffit de donner le chemin de la manière suivante :
aria2c ftp://exemple.com/monfichier.zip
Le fichier sera téléchargé dans le répertoire courant en conservant le nom de fichier distant.
Télécharger un fichier avec un nom de sortie ou emplacement spécifique
Vous pouvez aussi changer le nom du fichier en sortie, pour cela, on utilise l’option –out en spécifiant le nom du fichier, par exemple :
aria2c --out=<chemin/fichier> <url>
Pour spécifier l’emplacement, il faut utiliser le paramètre –dir suivi du chemin. Imaginons qu’on veuille télécharger un fichier ISO et l’enregistrer dans ~/Téléchargements/isos sous le nom linux.iso :
Comment reprendre le téléchargement d’un fichier interrompu et sessions de téléchargement
Vous n’avez besoin d’utiliser aucun paramètre spécifique. Aria2 va détecter le fichier déjà partiellement téléchargé et reprendre depuis là.
Voici les conditions pour que le téléchargement reprenne :
Le fichier partiellement téléchargé (.part ou autre) est toujours présent.
Le fichier .aria2 (fichier de session temporaire) n’a pas été supprimé.
Le serveur prend en charge la reprise (supporte les requêtes HTTP Range, ce qui est courant).
Dans aria2c, une session est un fichier texte qui permet de sauvegarder l’état d’un ou plusieurs téléchargements, pour pouvoir les reprendre plus tard, même si tu fermes le terminal ou redémarres ta machine. Par exemple, vous téléchargez plusieurs fichiers volumineux, mais ton PC doit redémarrer ? Pas de souci. Si vous utilisez une session, tu pourras relancer tout ça plus tard exactement là où ça s’est arrêté. Le fichier de session (.txt) est lisible, et contient simplement des lignes avec des URLs, et parfois des paramètres comme le nom du fichier ou son état.
Voici les options :
--continue=true (c’est le comportement par défaut) : permet la reprise d’un téléchargement
--dir=/chemin : assure-toi de pointer vers le bon dossier si le fichier n’est pas dans le dossier courant.
--input-file=liste.txt : si tu avais lancé le téléchargement via une liste.
--save-session=session.txt et --continue=true : pour gérer des téléchargements longs ou multiples
--check-integrity=true : vérifie les morceaux existants avant de reprendre
Utilisez l’option -j ou –max-téléchargements-concurrents= pour définir le nombre maximal de téléchargements parallèles pour chaque élément de la file d’attente.
Limiter la vitesse de téléchargement
Pour limiter la bande passante, utilisez l’option –max-download-limit et la vitesse en octets/sec. 0 signifie sans restriction. Vous pouvez ajouter K ou M (1K = 1024, 1M = 1024K).
aria2c --max-download-limit=<vitesse> <URL>
Télécharger un fichier depuis Bittorrent et magnet
aria2c gère très bien le protocole Bittorrent pour le téléchargement P2P. Voici la syntaxe :
aria2c <fichier.torrent>
Par exemple :
aria2c https://exemple.com/fichier.torrent
Dans ce cas, aria2 téléchargera d’abord le fichier .torrent dans votre répertoire de téléchargement et commencera ensuite à télécharger les données. Si vous ne souhaitez pas qu’aria2 télécharge un fichier torrent, utilisez simplement l’option –follow-torrent=mem.
Les informations du proxy peuvent aussi être stockées dans des variables d’environnement pour ne pas qu’elles apparaîssent dans la commande. ce qui donne :
Le fichier de configuration est un fichier texte qui comporte une option par ligne. Dans chaque ligne, vous pouvez spécifier une paire nom-valeur au format : NOM=VALEUR, où nom est le nom long de l’option de ligne de commande sans le préfixe –. Vous pouvez utiliser la même syntaxe pour les options de la ligne de commande. Les lignes commençant par # sont traitées comme des commentaires :
Par défaut, aria2 vérifie si le chemin $HOME/.aria2/aria2.conf est présent, sinon il analyse $XDG_CONFIG_HOME/aria2/aria2.conf comme fichier de configuration. Vous pouvez spécifier le chemin du fichier de configuration en utilisant l’option –conf-path. Si vous ne Si vous ne souhaitez pas utiliser le fichier de configuration, utilisez l’option –no-conf.
aria2c VS wget
Voici un tableau comparatif des deux utilitaires de téléchargement de fichiers :
aria2c est plus puissant et polyvalent que wget. Il supporte en plus BitTorrent, les liens magnet et Metalink. Il excelle dans les téléchargements rapides grâce au multi-connexion (split de fichier en segments parallèles). Il permet aussi de reprendre des téléchargements interrompus avec un système de sessions, de définir finement le nom et l’emplacement des fichiers, et de travailler avec des proxys complexes (HTTP, SOCKS, FTP). En revanche, il ne permet pas de télécharger un site complet, et doit être installé séparément. wget est idéal pour des tâches simples, des scripts rapides, ou des environnements minimalistes.
Le déploiement d’appareils Windows via Windows Autopilot repose sur plusieurs mécanismes de sécurité, dont l’attestation Trusted Platform Module (TPM). Cette attestation permet de vérifier l’authenticité et l’intégrité d’un appareil avant son inscription automatique dans Microsoft Endpoint Manager (Intune). Cependant, il arrive que ce processus échoue, entraînant l’erreur “Échec de l’attestation TPM”, qui bloque le déploiement et complique l’intégration des appareils. Par exemple, on peut rencontrer les problèmes suivants notamment lors de la configuration d’Autopilot Windows au démarrage du PC ou lors du paramètrage à l’installation de Windows :
Échec du pilote automatique en raison d’une erreur d’attestation TPM (0x81039001)
Le code 0x800705b4 indique une erreur pour joindre l’organisation
Cet article explore les causes possibles de cette erreur, qu’il s’agisse de configurations TPM incorrectes, de problèmes de connectivité ou encore de restrictions liées aux politiques de sécurité. Je vous guide à travers les solutions et les meilleures pratiques pour corriger ce problème et assurer un déploiement fluide de vos appareils Windows avec Autopilot.
Qu’est-ce que l’erreur d’échec de l’attestation TPM dans Autopilot et quelles sont les sources
L’erreur “Échec de l’attestation TPM dans Autopilot” survient lors du déploiement d’un appareil Windows via Windows Autopilot. Elle indique que le processus d’attestation TPM (Trusted Platform Module) n’a pas réussi à prouver l’identité du périphérique auprès des services Microsoft. Cette attestation est essentielle pour le déploiement en mode Self-deploying (Autonome) ou Pre-provisioned (White Glove), car elle permet une authentification sécurisée et sans intervention manuelle.
Voici les principales sources de ce problème :
Version et état du TPM non compatibles
Le TPM doit être en version 2.0. Les versions antérieures ne prennent pas en charge l’attestation.
Le TPM doit être activé et prêt à l’usage dans Windows (via tpm.msc).
Un TPM “désactivé” ou “désactivé et masqué” dans le BIOS empêche l’attestation.
Firmware du TPM obsolète :
Certains firmwares de TPM contiennent des bugs affectant l’attestation. Une mise à jour peut être nécessaire, en particulier pour les TPM Infineon ou STMicroelectronics.
Vérifiez et mettez à jour le firmware via le site du fabricant (Dell, HP, Lenovo, etc.).
Paramètres du BIOS/UEFI incorrects Secure Boot et TPM doivent être activés : Certains systèmes ont une option TPM définie sur “Intel PTT” ou “AMD fTPM” au lieu de TPM 2.0, ce qui peut poser problème.
Problèmes de connectivité réseau :
L’attestation TPM nécessite un accès aux serveurs Microsoft :
https://login.microsoftonline.com
https://enterpriseregistration.windows.net
https://attestation.microsoft.com
Si le réseau bloque ces URLs (pare-feu, proxy, DNS), l’attestation échoue
Un problème dans les certificats racines ou intermédiaires de Windows
Comment résoudre l’erreur “Echec de l’attestation TPM dans Autopilot”
Mettre à jour le BIOS de votre PC
Une mauvaise implémentation de TPM peut conduire à des erreurs et problèmes dans Windows 11 ou Windows 10. De plus, certaines versions de TPM ont des vulnérabilités qui peuvent empêcher l’attestation et nécessitent une mise à jour. Vous pouvez vérifier si une version correctrice du BIOS est disponible pour corriger ce problème.
Consultez le site du fabricant de l’ordinateur pour télécharger et installer les dernières mises à jour du firmware TPM et du BIOS. Vous pouvez aussi vous aider de ce guide complet :
Le fonctionnement de TPM et de Windows 11 requiert que certains mécanismes de sécurité soient actifs et répondent aux exigeances de Microsoft. Vérifiez les éléments suivants :
Secure Boot et TPM doivent être activés dans le BIOS de votre PC :
Certains systèmes ont une option TPM définie sur “Intel PTT” ou “AMD fTPM” au lieu de TPM 2.0, ce qui peut poser problème
Vérifier les logs de l’Attestation TPM et versions
Un problème de fonctionnement du firmware TPM peut aussi être la source de cette erreur. Consultez les journaux d’événements dans l’observateur d’évènements sous Système > Microsoft-Windows-DeviceManagement-Enterprise-Diagnostics-Provider/Admin.
Puis effectuez les vérifications suivantes :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Exécutez la commande suivante pour générer un rapport TPM détaillé :
Le TPM doit être en version 2.0. Les versions antérieures ne prennent pas en charge l’attestation.
Utiliser un script PowerShell pour vérifier l’état de TPM et du système
Un script gratuit en PowerShell existe qui effectue différentes vérifications et réparations du système si une anomalie est détectée. La source du script : https://call4cloud.nl/test-tpm-attestation-script/
Ce dernier se charge de vérifier les éléments suivants :
Le script vérifie l’existence d’une connexion Internet.
Il déterminera si les sites web des fournisseurs de TPM sont accessibles, afin de récupérer l’EKCert.
Il déterminera si le service Microsoft de déploiement sans contact est disponible, car l’appareil s’adressera à ce service Microsoft pour récupérer son profil Autopilot.
Il vérifie si le service de l’heure est en cours d’exécution, sinon il essaie de le démarrer et de configurer la liste des homologues.
Après avoir vérifié le service de gestion du temps, il détermine si la licence et le type de produit sont valides pour être utilisés dans une inscription Autopilot.
Le script interrogera les paramètres TPM avec WMI pour déterminer si l’appareil est capable d’attestation et, si ce n’est pas le cas, il essaiera d’exécuter des commandes supplémentaires.
Les commandes supplémentaires vérifieront si l’appareil possède les logs EKCert et TCG, si le TPM est possédé, et si le TPM n’a pas de firmware vulnérable.
Avec cette sortie, il essaiera de démarrer certaines tâches du TPM.
Si ces tâches ne peuvent pas être démarrées, il effectuera à nouveau des remédiations pour s’assurer que la tâche de maintenance du TPM peut démarrer.
S’il a effectué les remédiations, il essaiera de réexécuter les tests.
Si l’appareil est sûr d’avoir obtenu une clé d’endossement, il essaiera de déterminer si les certificats requis ont également été attachés.
Même si la tâche TPM-Maintenance ne pouvait pas être exécutée, j’ai décidé d’appeler moi-même le fichier tpmcoreprovisioning.dll.
Pour l’utiliser :
Depuis une fenêtre Windows Terminal en administrateur :
Par exemple, ci-dessous, le certificat EKCert semble manquant et TPM n’est pas adapté pour l’Autopilot car les certificats du fabriquants sont manquants
Une fois le test terminé, pensez à remettre les restrictions d’exécution de script de PowerShell par défaut avec la commande suivante :
Set-ExecutionPolicy Restricted
Vérifier la connexion aux serveurs Microsoft
Un problème de connexion aux sites de Microsoft peut être la source de l’erreur d’attestation TPM. Pour vérifier cette hypothèse, testez l’accès avec la commande depuis Windows Terminal :
La commande doit retourne TcpTestSucceeded à True indiquant que la connexion au serveur est réussie. Si échec, configurer le proxy ou ouvrir les hôtes dans le pare-feu.
Consultez les erreurs et solutions du site Microsoft
Désactiver l’Attestation TPM pour le déploiement Autopilot
Enfin comme solution de contournement, vous pouvez désactiver l’attestation TPM pour Autopilot. Pour désactiver l’attestation TPM lors du déploiement Windows Autopilot, il faut modifier les paramètres du profil de déploiement dans Microsoft Endpoint Manager (Intune).
Allez dans Devices → Windows → Windows Enrollment → Deployment Profiles.
Sélectionnez le profil Autopilot concerné.
Cliquez sur Edit dans la section Out-of-box experience (OOBE).
Recherchez l’option “Convert all targeted devices to Autopilot” et assurez-vous qu’elle est bien définie sur Désactivé.
Pour contourner l’attestation TPM, changez le Mode de déploiement de Self-deploying (Autonomous) ou Pre-provisioned (White Glove) à User-driven (Piloté par l’utilisateur).
Vérifiez que l’option “Allow pre-provisioning” est désactivée si vous ne souhaitez pas utiliser ce mode.
Cliquez sur Save pour enregistrer les changements.
Attendez quelques minutes que la synchronisation s’effectue.
Réinitialisez l’appareil en utilisant Windows Recovery (Shift + Redémarrer → Réinitialiser ce PC).
Assurez-vous que le périphérique tente un nouvel enregistrement Autopilot.
Dans un tutoriel précédent, je vous expliquais comment désactiver Windows Update de Windows 10 ou Windows 11. On peut faire cela avec des logiciels gratuits qui modifient Windows et notamment dészativent des composants et services Windows. Mais certains utilisateurs n’aiment pas modifier le système. Dans ce cas, un autre approche consiste à laisser Windows Update foncitonner mais à bloquer la connexion aux serveurs de mises à jour de Microsoft. Ainsi, la vérification de mises à jour ne fonctionnera pas et aucune mise à jour seront télécharger.
Dans ce tutoriel, je vous explique comment bloquer la connexion à Windows Update à l’aide du pare-feu Windows Defender et vous donne aussi d’autres solutions comme avec un firewall tiers.
Comment bloquer la connexion à Windows Update avec le parefeu-Windows Defender
Introduction
Si vous souhaitez empêcher Windows Update de fonctionner, vous pouvez créer une règle de pare-feu qui bloque l’accès aux serveurs de mise à jour de Microsoft. En effet, le pare-feu Windows Firewall permet de créer des règles de blocages. Il est possible de créer des règles qui visent des processus précis comme svchost.exe ou des services, comme le service Windows Update (wuausrv). Mais à cause de mécanismes de sécurité interne, comme je l’explique en fin de cet article, cela ne fonctionne pas. Par contre, on peut envisager de bloquer les adresses IP utilisées par Windows Update. C’est ce que je vous propose de faire ici.
Deux inconvénients :
Les adresses IP peuvent changer dans le temps ou selon votre emplacement géographique. Il est possible qu’il faille ajuster la règle dans le temps. Elles peuvent fonctionner en France mais ne pas fonctionner en Belgique ou au Québec
Si ces adresses IP sont partagées avec d’autres services de Microsoft, ces derniers seront aussi bloqués
Ce n’est donc pas la solution idéale, la meilleure solution est d’utiliser un pare-feu tiers car ce dernier est capable de cibler le service Windows Update. J’explique ces aspects dans la fin de cet article.
Importer une règle de blocage de Windows Update dans le pare-feu Windows (Méthode 1)
Dans cette méthode, je mets à disposion un fichier contenant les règles sortantes du pare-feu de Windows que vous pouvez importer. Voici comment faire :
Téléchargez les règles de pare-feu incluant le blocage de Windows Update :
Décompressez le fichier ZIP à l’empalcement de votre choix avec l’Explorateur de fichiers ou avec 7-zip
Puis sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
Puis saisissez wf.msc
Faites un clic droit puis importer la stratégie
Sur le message d’avertissement qui demande une confirmation pour importer les règles, faites oui.
Puis naviguez dans les dossiers pour sélectionner le fichier Bloquer-Windows-Update.wfw
Si l’import réussi, vous obtenez le message suivant
Faites une recherche de mise à jour, si Windows Update est bloqué, cela doit retourner “erreur rencontrée“
Vous pouvez à tout moment, depuis les fonctions avancées du pare-feu Windows, accédez à la règle depuis les règles sortantes. Faites un clic dorit sur “Block Windows Update” et Désactiver, si vous souhaitez que la règle ne s’applique plus. Pour modifier la liste des adresses IP bloquées, double-cliquez dessus et allez dans l’onglet Etendue, elle apparaîssent dans la seconde partie de la fenêtre.
En PowerShell : plus fexible mais pour les utilisateurs confirmés (Méthode 2)
Dans cette seconde méthode, je vous donne les commandes PowerShell pour ajouter la règle de blocage Windows Update dans le pare-feu de Windows. Voici comment faire :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
-DisplayName “Block Windows Update” → Nom de la règle.
-Direction Outbound → Bloque les connexions sortantes de Windows Update.
-Action Block → Empêche l’accès aux serveurs.
-Protocol TCP -RemotePort 80,443 → Bloque le HTTP/HTTPS utilisé par Windows Update.
-RemoteAddress → Liste des adresses IP utilisées par Windows Update.
–Profile Any → Applique la règle à tous les profils réseau (Domaine, Privé, Public).
Pour désactiver la règle temporairement et ainsi autoriser la connexion aux serveurs Windows Update :
Set-NetFirewallRule -DisplayName "Block Windows Update" -Enabled False
Pour réactiver la règle :
Set-NetFirewallRule -DisplayName "Block Windows Update" -Enabled True
Enfin vous souhaitez supprimer la règle, utilisez la commande suivante :
Remove-NetFirewallRule -DisplayName "Block Windows Update"
Comment bloquer la connexion à Windows Update avec un pare-feu tiers
La solution la plus simple et la plus efficace est d’utiliser un firewall tiers pour bloquer la connexion aux serveurs de Microsoft. En effet, ces derniers ont des règles pour le service Windows Update ou à minima pour le processus svchost.exe. Dès lors, d’un simple clic, vous pouvez bloquer la connexion pour ce composant de Windows.
Par exemple, ci-dessous, avec Fort Firewall, il est extrême simple de bloquer le téléchargement des mises à jour de Windows.
Autre exemple, avec Glasswire, il suffit de désactiver la règle pour le processus hôte (svchost.exe), dès lors Windows Update n’est plus en mesure de se connecter aux serveurs distants.
Ce qui ne fonctionne pas pour bloquer la connexion à Windows Update
Windows possède des mécanismes internes qui rend le blocage de Windows Update avec les outils internes difficiles. Cela vient du fait, que les logiciels malveillants ont eu tendance à en abuser pour rendre les machines vulnérables.
Voici deux façons de faire qui ne fonctionnent pas :
Pour empêcher Windows Update de parvenir de se connecter aux serveurs de misesà jour, on peut envisager d’ajouter les adresses des Windows Update dans le fichier HOSTS en vue de bloquer la résolution DNS. Par exemple, on peut cibler les adresses suivantes : windowsupdate.microsoft.com, update.microsoft.com ou download.windowsupdate.com. Et bien, j’ai testé et cela ne fonctionne pas. De plus, cela va générer des alertes antivirus, par exemple Windows Defender va émettre des détections du type SettingsModifier:Win32/PossibleHostsFileHijack.
Comme expliqué en introduction, on peut créer des règles de pare-feu de Windows plus précises en visant le processus svchost.exe et le service wuauserv. Le but est que le blocage ne s’applique qu’au service Windows Update. En PowerShell, cela donne :
New-NetFirewallRule -DisplayName "Block Windows Update" -Direction Outbound -Action Block -Protocol TCP -RemotePort 80,443 -Program "%SystemRoot%\System32\svchost.exe" -Service wuauserv -Profile Any
Dans l’interface du pare-feu avancé de Windows, il faut se rendre dans l’onglet Programmes et services. De là, on peut cibler un programme ou un service Windows.
Mais au moment de valider les propriétés de la règle, un message indique que les règles qui spécifient des processus hôtes, par exemple svchost.exe, risquent de ne pas fonctionner comme prévu car elles peuvent entrer en conflit avec des règles de sécurisations renforcées des services Windows.
Je confirme que ces règles de blocages de Windows Update ne fonctionnent pas.
Au moment de rechercher ou installer de nouvelles mises à jour, Windows Update peut afficher un message d’erreur “Nous n’avons pas pu nous connecter au service de mise à jour“. Cela signifie que le service de mise à jour n’est pas capable de se connecter aux serveurs de Microsoft à l’adresse windowsupdate.microsoft.com, update.microsoft.com ou encore download.windowsupdate.com sur le port 443 et 80. Les raisons sont multiples comme un problème de connexion internet, un pare-feu qui bloque ou la présence de logiciel malveillant.
Dans ce tutoriel, je vous donne toutes les solutions pour résoudre ce problème Windows Update qui peut toucher Windows 11 ou Windows 10.
Nous n’avons pas pu nous connecter au service de mise à jour (Windows Update)
Un problème technique temporaire des serveurs Microsoft
Lorsque les serveurs de Microsoft sont injoignables, cela peut résulter d’un problème technique. Cela reste tout de même assez rare mais c’est une hypothèse qu’il ne faut pas ignorer.
Pour savoir si Windows Update rencontre un problème, consultez les liens suivants :
Si le problème s’avère être du côté du géant Américain, il faut patienter le temps de la résolution du problème technique.
Vérifier votre connexion internet
Assurez-vous que votre PC est bien connecté à Internet et testez la connexion aux serveurs Microsoft. Si la connexion aux serveurs de Microsoft est impossible, Windows Update ne fonctionnera pas correctement.
Vous pouvez alors :
Essayez d’ouvrir un site comme www.microsoft.com depuis votre navigateur internet
Si Internet fonctionne mais que Windows Update ne se connecte pas, tentez de réinitialiser la couche IP de Windows.
Pour cela, appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Puis passez les commandes suivantes :
ipconfig /flushdns netsh winsock reset netsh int ip reset
Puis redémarrez votre ordinateur
Au besoin, vous pouvez tester la connexion aux serveurs Microsoft via PowerShell, à l’aide de la commande suivante :
Lorsque la connexion est réussie, la ligne TcpTestSucceeded est à True
Si la connexion échoue, il y a peut-être un problème réseau sur votre LAN, votre fournisseur d’accès internet ou un blocage par un pare-feu. N’hésitez pas à faire le test de connexion sur plusieurs appareils pour déterminer si cela vient d’un appareil spécifique ou de votre réseau domestique
Désactiver le pare-feu de Windows ou firewall tiers
Le pare-feu Windows Defender peut être mal configuré et ne pas autoriser le service Windows Update. A partir de là, le client Windows Update est filtré et la connexion aux serveurs de mises à jour de Microsoft ne se fait pas. Vous pouvez tester, si le firewall de Windows est en cause en lé désactivant :
Ouvrez l’application Sécurité de Windows
A gauche, choisissez Pare-feu et protection du réseau
Allez dans réseau Privé
Puis désactivez la bascule sous Microsoft Defender Firewall
Quand cela est fait, relancez une recherche de mise à jour pour vérifier si cela fonctionne
Si cela ne change rien, réactivez le pare-feu Microsoft Defender
Bien entendu, si vous utilisez un firewall tierce, vous devez vérifier la configuration des filtres d’applications et que Windows Update est bien autorisé dans ce dernier.
Désinfecter votre PC contre les malwares
Un logiciel malveillant peut bloquer la connexion à Windows Update à travers différents stratagèmes. Le but est d’empêcher l’installation de mise à jour correctrice, pour que des vulnérabilités persistent sur l’appareil et ainsi le rendre plus vulnérables. Vous pouvez vérifier si un malware est présent sur votre PC à l’aide de Malwarebytes Anti-Malware. Ce logiciel est gratuit et permet d’analyser et supprimer les virus de manière efficace.
Si des malwares sont détectés, supprimez les ou placez les en quarantaine puis relancez une recherche de mises à jour pour tester si cela résout les problèmes de connexion du service Windows Update. Sinon porsuivez la résolution de cet article, un malware peut avoir placez un proxy ou modifer le fichier HOSTS pour bloquer Windows Update.
Vérifier la présence de proxy
Un proxy peut bloquer Windows Update en restreignant l’accès aux domaines, en bloquant les ports 80/443, en filtrant les User-Agents ou en forçant un proxy obligatoire. Pour contourner ces restrictions, il est possible de désactiver le proxy pour Windows Update ou d’utiliser un serveur WSUS en entreprise. Si vous avez fait l’attaque d’un logiciel malveillant, il peut être nécessaire de vérifier la présence d’un proxy.
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Puis à gauche, cliquez sur Réseau & Internet
Ensuite à droite, cliquez sur Proxy
Vérifiez l’état de Utiliser un serveur Proxy pour modifier la configuration, cliquez sur Configurer
Désactiver l’utilisation de proxy et cliquez sur Enregistrer
Une mauvaise configuration ou corruption du fichier HOSTS de Windows peut entraîner des erreurs de connexion au site. En effet, cela peut fausser la résolution DNS et l’adresse IP retournée pour le site. A partir de là, votre navigateur WEB se connecte à un mauvais serveur WEB et cela peut retourner des erreurs de connexion au site. Dans ce cas là, il faut réinitialiser le fichier HOSTS de Windows afin de remettre le contenu à zéro.
La Qualité de Service (QoS) permet de prioriser certains types de trafic réseau sur Windows, garantissant ainsi que les applications critiques disposent d’une bande passante suffisante, même en cas de congestion. Cela est particulièrement utile pour les transferts SMB, la VoIP, les applications métiers ou les serveurs de fichiers.
Dans ce tutoriel, je vous explique comment mettre en place une QoS basé sur DSCP ou sur la bande passante.
Pour mettre en place une politique de qualité de service sur Windows 10 ou Windows 11, vous devez disposer d’une édition Professionel ou Serveur. la gestion avancée de la QoS sous Windows (via les stratégies QoS et PowerShell) n’est pas disponible sur les éditions Famille de Windows.
Quels sont les types de QoS disponibles sur Windows
Windows prend en charge deux types de QoS :
QoS basé sur DSCP (Differentiated Services Code Point) : Permet de marquer les paquets avec une priorité spécifique pour les routeurs et commutateurs compatibles QoS. Par exemple : SMB Direct utilise DSCP 24 par défaut pour optimiser les performances.
QoS basé sur la limitation de bande passante : Donne la possibilité de limiter ou garantir une certaine bande passante pour un type de trafic spécifique. Par exemple : Réserver 50 % de la bande passante pour le trafic SMB.
La qualité de service basée sur les stratégies Windows est un outil puissant qui peut améliorer de manière significative les performances et la fiabilité d’un réseau. En gérant intelligemment le trafic réseau, elle garantit que les services critiques reçoivent les ressources dont ils ont besoin, tandis que les services moins critiques ne peuvent pas monopoliser la bande passante.
En outre, les politiques de qualité de service peuvent être utilisées pour améliorer la sécurité du réseau. Par exemple, une politique de qualité de service pourrait être créée pour limiter la bande passante disponible pour une application potentiellement dangereuse, réduisant ainsi sa capacité à se propager ou à causer des dommages.
Comment configurer la QoS avec DSCP (priorisation du trafic)
La priorité DSCP permet aux équipements réseau (routeurs, switches) de traiter en priorité certains paquets. Dans Windows, la mise en place d’une configuration QoS DSCP s’effectue via une Stratégie de Groupe (GPO).
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
Puis saisissez gpedit.msc
Puis accèdez à : Configuration ordinateur > Paramètres Windows > Stratégies basées sur la QoS
Faites un clic droit sur ce dernier puis “Créer une nouvelle règle QoS“
Remplissez la configugration de la règle QoS. Par exemple pour prioritiser SMB (partage de fichiers) :
Nom de la règle : SMB Priorité
Définir une priorité DSCP :
SMB Direct : 24
VoIP : 46
Applications métiers : 32
Sélectionner un protocole : TCP
Port source ou destination : 445 (port SMB) ou autre selon votre besoin.
Définissez le protocole réseau et les ports source et de destination
Vous pouvez appliquer le QoS à des adresses IP sources ou de destination
Enfin, il est aussi possible de restreindre la QoS à certaines applications
Cliquez sur Terminer pour enregistrer la stratégie de QoS
Comment configurer la QoS avec limitation de bande passante en PowerShell
Si vous voulez limiter ou garantir la bande passante, utilisez PowerShell et son cmdlet New-NetQosPolicy.
Avec ThrottleRateActionBitsPerSecond
Vous pouvez limiter la bande passante utiliser par un service ou protocole. Cela est à utiliser dans un environnement où un service ralentit d’autres services critiques en consommant trop de ressources.
Par exemple pour limiter la bande passante sur SMB (port 445) :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Par exemple, pour limiter la bande passante SMB à 500 Mbps :
Cela limite SMB à 500 Mbps afin de garantir une bande passante minimum à SMB. Cela garantit que d’autres applications (visioconférence, VoIP, bases de données, etc.) ne soient pas affectées par un transfert SMB massif.
Les explications :
-Name “Limit SMB” — Nom de la règle QoS (peut être personnalisé).
-AppPathNameMatchCondition “*” — Applique la règle à toutes les applications utilisant le protocole SMB.
-IPProtocolMatchCondition TCP — Applique la QoS aux connexions TCP (SMB fonctionne sur TCP).
-PortMatchCondition 445 — Cible le port 445, utilisé par SMB pour le partage de fichiers.
-ThrottleRateActionBitsPerSecond 500000000 — Limite la bande passante SMB à 500 Mbps (500 000 000 bits par seconde).
De nombreuses autres options et possibilités sont disponibles. Voici quelques autres exemples.
La commande ci-dessous crée une politique de qualité de service qui correspond au trafic TCP envoyé au port 80 et le limite à 80 000 000 bits par seconde.
Un autre exemple ci-dessous qui crée une politique de qualité de service nommée exemple.com qui fait correspondre le trafic de retour d’une application de serveur HTTP avec l’URI spécifié grâce à l’option URIMatchCondition et limite le débit du trafic de retour à 4 000 000 bits par seconde.
L’option AppPathNameMatchCondition permet de cibler des applications. Par exemple, pour créer une politique de qualité de service nommée FTP qui correspond à un chemin d’application ftp.exe et limite le trafic à 8 000 000 bits par seconde. Cette politique est ActiveStore. Cela signifie qu’elle n’est pas persistante après le redémarrage de l’ordinateur.
Enfin pour jouer sur l’adresse IP de destination, il faudra utiliser l’option -IPDstPrefixMatchCondition. Ici on crée une politique de qualité de service nommée Sauvegarde qui correspond au trafic envoyé au sous-réseau 10.1.1.176/28 et le marque avec une valeur DSCP de 40. Cette politique n’est efficace que pour le trafic envoyé sur une carte réseau reliée à un domaine.
Le paramètre PriorityValue8021Action est utilisé dans Windows QoS pour définir la priorité du trafic réseau en utilisant 802.1p, un champ de priorité intégré aux trames Ethernet lorsqu’un réseau prend en charge QoS au niveau de la couche 2 (Data Link). PriorityValue8021Action attribue une priorité de 0 à 7 à un type de trafic spécifique (SMB, VoIP, streaming, etc.). Cette priorité influence l’ordre de traitement des paquets lorsqu’il y a de la congestion sur le réseau.
Si vous utilisez SMB Direct (RDMA) et voulez garantir un débit minimum :
Cela garantit une priorité réseau élevée au trafic SMB
Les valeurs possibles :
Valeur (0-7)
Type de trafic
Description
0 (Best Effort)
Trafic standard
Aucune priorité, utilisé pour le trafic général.
1 (Background)
Tâches en arrière-plan
Trafic de faible priorité, idéal pour les mises à jour ou les sauvegardes.
2 (Spare)
Trafic non urgent
Peu utilisé, priorité faible.
3 (Excellent Effort)
SMB, Vidéos non critiques
Trafic prioritaire mais non critique, recommandé pour SMB.
4 (Controlled Load)
Vidéoconférence
Priorité moyenne, utile pour les flux nécessitant peu de latence.
5 (Video)
Vidéos en streaming
Priorité élevée, idéal pour les flux vidéo en temps réel.
6 (Voice)
VoIP et appels audio
Priorité très haute, pour assurer une latence minimale.
7 (Network Control)
Paquets critiques réseau
Réservé pour la gestion du réseau (ex : OSPF, BGP, etc.).
Comment vérifier et supprimer une politique QoS
Voici comment lister les politiques QoS mise en place dans Windows :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Puis utilisez la commande suivante :
Get-NetQosPolicy
Si vous souhaitez supprimer une règle QoS, utilisez la commande suivante en indiquant le nom :
Remove-NetQosPolicy -Name "SMB"
Quels sont les cmdlet PowerShell pour configurer la QoS de Windows
Le Server Message Block (SMB) est un protocole essentiel pour le partage de fichiers et d’imprimantes sur un réseau Windows. Cependant, les performances du transfert de fichiers via SMB peuvent être affectées par divers facteurs tels que la configuration du réseau, les paramètres du serveur et les limitations matérielles
Voici plusieurs méthodes pour optimiser SMB et améliorer la vitesse et la stabilité du transfert de fichiers. Ces dernières s’appliquent essentiellement pour Windows 11 et Windows 10.
Comment a le partage de transfert de fichiers sur réseau Windows
Choisir la bonne version de SMB
Windows utilise différentes versions du protocole SMB, et chaque version apporte des améliorations en matière de performances et de sécurité :
SMB 1.0 : Obsolète et vulnérable (à désactiver).
SMB 2.0 et 2.1 : Améliorations significatives des performances par rapport à SMB 1.0.
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Activer le SMB Multichannel pour améliorer la bande passante
SMB Multichannel permet d’utiliser plusieurs connexions réseau pour accélérer le transfert de fichiers, surtout sur les serveurs avec plusieurs cartes réseau.
Vous pouvez aussi vérifier si SMB Multichannel fonctionne :
Get-SmbMultichannelConnection
Désactiver la signature SMB
La signature SMB ajoute une empreinte cryptographique (HMAC-MD5 ou AES) à chaque paquet de données échangé. Cela empêche les attaques de type “man-in-the-middle”, où un attaquant pourrait modifier les données en transit.
Avantages : Sécurise les transferts SMB contre les manipulations et attaques réseau.
Inconvénients : Introduit une surcharge CPU, car chaque paquet doit être signé et vérifié, ce qui peut ralentir le transfert de fichiers, surtout sur des réseaux rapides.
Désactiver la signature SMB si ce n’est pas nécessaire (elle peut ralentir les transferts) :
Utiliser des disques SSD/NVMe sur le serveur pour des accès plus rapides aux fichiers
Attribuer des priorités QoS aux transferts SMB sur le réseau pour éviter la congestion
Smb2CreditsMin and Smb2CreditsMax
Les paramètres Smb2CreditsMin et Smb2CreditsMax sont utilisés par le protocole SMB 2.0 et supérieur pour gérer les crédits accordés aux clients SMB afin d’optimiser la bande passante et le débit des transferts de fichiers. Ces crédits définissent le nombre de requêtes simultanées que le client SMB peut envoyer au serveur avant de devoir attendre une réponse.
Smb2CreditsMin : Définit le nombre minimum de crédits qu’un client SMB peut recevoir du serveur.
Smb2CreditsMax : Définit le nombre maximum de crédits qu’un client SMB peut obtenir. Plus cette valeur est élevée, plus le client peut envoyer de requêtes en parallèle, améliorant ainsi les performances du transfert de fichiers.
AdditionalCriticalWorkerThreads (si beaucoup d’utilisateurs)
Le paramètre AdditionalCriticalWorkerThreads est une clé de registre utilisée dans Windows Server pour optimiser la gestion des threads critiques du système. Il est particulièrement utile pour améliorer la gestion des requêtes SMB, ainsi que les charges de travail réseau et disque sur des serveurs fortement sollicités. Windows utilise des threads de travail (worker threads) pour exécuter des tâches en arrière-plan, telles que le traitement des requêtes SMB et d’autres services système.
Par défaut, le nombre de threads critiques est ajusté dynamiquement par le système.
AdditionalCriticalWorkerThreads permet d’ajouter des threads supplémentaires pour accélérer le traitement des requêtes lorsque le serveur est sous forte charge.
Cette valeur du serveur SMB est à modifier seulement pour des transferts de fichiers volumineux, environnements avec plusieurs milliers de connexions simultanées ou encore des serveurs de bases de données ou de virtualisation nécessitant des I/O intensifs. Ne modifiez pas la valeur pour les serveurs peux sollicités.
Si vous constatez un ralentissement des transferts SMB, une augmentation de ce paramètre peut aider. Voici comment l’ajuster :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Si AdditionalCriticalWorkerThreads n’existe pas, créez une nouvelle valeur DWORD (32 bits) nommée AdditionalCriticalWorkerThreads.
Définissez la valeur en décimal selon les besoins :
0 (par défaut) : Windows ajuste dynamiquement les threads.
2 à 4 : Serveur avec charge modérée (100-500 utilisateurs SMB).
6 à 8 : Serveur sous forte charge ou avec des disques NVMe ultra-rapides.
10+ : Pour des environnements très sollicités avec des connexions SMB massives (>1000 utilisateurs).
Appliquez et redémarrez votre PC
MaxThreadsPerQueue (si beaucoup d’utilisateurs)
Le paramètre MaxThreadsPerQueue est une clé de registre utilisée pour contrôler le nombre maximum de threads de travail que Windows peut allouer à chaque file d’attente de traitement des requêtes. Il est particulièrement pertinent pour les serveurs Windows exécutant SMB, IIS, et d’autres services à forte sollicitation.
L’augmentation de MaxThreadsPerQueue permet de traiter plus de requêtes simultanément, ce qui peut être bénéfique pour les serveurs avec de nombreux clients SMB ou des transferts massifs.
Serveur très sollicité (>1000 utilisateurs, 40 Gbps+)
256
AsynchronousCredits (si forte charge)
Le paramètre AsynchronousCredits est une clé de registre qui détermine le nombre maximum de requêtes asynchrones SMB qu’un serveur Windows peut traiter simultanément. Ce paramètre est essentiel pour les environnements où de nombreuses requêtes non bloquantes sont envoyées au serveur SMB, comme les applications qui effectuent des lectures/écritures en parallèle ou les transferts de fichiers massifs. Ce paramètre est particulièrement utile sur les serveurs de fichiers SMB sous forte charge, notamment ceux utilisés pour le partage de fichiers entre applications ou le streaming de données.
Cloner un SSD ou un disque dur est une opération essentielle pour migrer son système vers un nouveau support, sauvegarder ses données ou restaurer une installation en cas de panne. De nombreux outils existent pour réaliser cette tâche, mais la plupart sont propriétaires et parfois payants. Du côté des logiciels open source et gratuit, il existe le très populaire CloneZilla, mais une alternative est disponible sous le nom de Foxclone. Ce logiciel permet de cloner vos SSD et disque de deux méthodes : disque à disque ou par une sauvegarde.
Dans ce tutoriel complet, nous allons découvrir comment utiliser Foxclone pour copier un disque de manière simple et rapide, tout en préservant l’intégrité des données.
Comment créer la clé USB Foxclone et démarrer dessus
La version standard, basée sur ubuntu 18.04 (bionic), dispose d’un noyau 5.4 et convient à tous les PC fabriqués avant 2019.
La version focale, basée sur ubuntu 20.04, a un noyau 5.15 et est destinée aux PC plus récents.
Placez le fichier ISO dans la clé USB Ventoy fraichement créée
Démarrez votre PC sur clé USB Foxlone. Au démarrage, tapotez sur la touche ESC, F11, ou F12 qui change selon la marque du PC
Appuyez sur entrrée sur le menu bleu sur la sélection “Start Foxclone“
UEFI et démarrage classique. Si foxclone ne démarre pas en mode UEFI, assurez-vous que :
L’amorçage sécurisé (Secure Boot) est désactivé dans le BIOS.
Essayez d’activer le CSM (compatibility support mode) si cette option est disponible. Il se peut qu’il y ait d’autres paramètres pour le démarrage USB.
Double-cliquez sur l’icône FoxClone disponible sur le bureau
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
Clone disque à disque (Méthode 1)
Dans cette méthode les secteurs de disque sont copiés un à un à l’aide de l’utilitaire dd. C’est la façon la plus directe et la plus simple pour effectuer un clone de disque.
Ouvrez foxclone
Puis allez dans l’onglet Clone
En haut, laissez l’option sur Drive to Drive
Puis à gauche dans Source Drive, sélectionnez le disque source à cloner
Ensuite à droite dans Target Drive, sélectionnez le disque de destination
Enfin cliquez sur Clone
Confirmez les partitions à cloner et que le disque de destination sera entièrement vidé. Les données qui s’y trouvent seront remplacés par celle du disque source. Pour cela, cliquez sur OK
La copie des données s’effectuent. Patitenez jusquà son terme
Quand cela est fait, vous pouvez cliquer sur View Log pour consulter le journal de dd, sinon cliquez sur Finish
Clone disque par une sauvegarde (Méthode 2)
Cette seconde méthode est moins directe, en effet, on créé une sauvegarde du système, que l’on restaure sur le disque de destination. Le disque de destination de la sauvegarde peut être un seconde disque interne, un disque dur externe. Cette méthode peut être utile si vous souhaitez cloner un disque sur un PC différent que le PC source.
Dans un premier temps, il faut créer la sauvegarde des partitions de disque. Voici les étapes à réaliser :
Ouvrez Foxclone
Puis retstez sur l’onglet Backup
Dans Drive to backup, sélectionnez le disque source à cloner
Puis à droite dans Partiton to backup, cochez les partitions de disque que vous désirez cloner
En dessous, dans la partie Destination Drive, sélectionnez le disque qui recevra la sauvegarde
A droite dans Destination Partition, sélectionnez la partition où le fichier de sauvegarde sera créé
Quand les réglages sont effectuées, cliquez sur Save to File
Saisissez le nom de la sauvegarde et son emplacement
Cliquez sur Save
Confirmez la sauvegarde en cliquant sur OK
Enfin la sauvegarde s’effectue, patientez
Quand l’opération est terminée, cliquez sur Finish
Maintenant que la sauvegarde complète du disque est faites, on peut la restaurer sur un autre disque afin de cloner le contenu. Voici comment faire :
Allez sur l’onglet Clone
En haut, sélectionnez la méthode Backup file to Drive
Puis dans Source Drive, sélectionnez le disque où se trouve la sauvegarde
A droite dans Partition containing the backup file, sélectionnez la partition où se trouve le fichier
Ensuite naviguez pour sélectionner le fichier backup
En dessous dans Contents of backup, cochez les partitions de disque que vous souhaitez transférer
Enfin à droite dans Target Drive, sélectionnez le disque de destination qui sera cloné
Quand tous les réglages sont corrects, cliquez sur le boutonh Clone
Cochez les partitions de disque que vous soouhaitez copier, cliquez sur OK
Microsoft déploie progressivement ses mises à jour de Windows 11, et la version 24H2 ne fait pas exception. Cependant, certains utilisateurs peuvent constater que cette mise à jour ne leur est pas proposée via Windows Update. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation : un déploiement échelonné, des exigences matérielles spécifiques, ou encore des paramètres système bloquant l’installation.
Dans ce guide complet, nous allons explorer les différentes causes possibles et vous donner des solutions pour forcer la mise à niveau si votre appareil est compatible.
Pourquoi la mise à jour Windows 11 24H2 n’est pas proposée
Voici les principales raisons qui peuvent faire que la mise à niveau de WIndows 11 n’est pas proposée par Windows Update :
Certains blocages matériels ou logiciels empêchent la dernière mise à jour de fonctionnalité d’être proposée pour votre appareil :
Microsoft a revu les spécifications de compatibilité et votre appareil n’est plus compatible
Certains composants matériels de votre PC sont connus pour provoquer des bugs du système avec la dernière version de Windows 11
La mise à jour de fonctionnalité est un déploiement progressif, ce qui signifie qu’elle peut prendre plusieurs semaines avant d’être livrée via Windows Update. La mise à jour 24H2 est fournie aux appareils éligibles fonctionnant sous Windows 11, version 22H2 et 23H2, pour lesquels l’option « Obtenir les dernières mises à jour dès qu’elles sont disponibles » est activée
La tâche planifiée “Microsoft Compatibility Appraiser” est désactivée ce qui désactive l’évaluation de l’égitibilité à Windows 11
Certaines politiques de mise à jour de Windows bloquent la dernière mise à jour
Il faut aussi savoir que Microsoft diffuse la mise à niveau via Windows Update progressivement. Les premières semaines après la publiciation d’une nouvelle version de Windows 11, la mise à jour de fonctionnalité est disponible à des groupes de PC avec des configurations matérielles particulières. Microsoft teste alors si l’installation s’effectue correctement et si les utilisateurs rétrogradent à la version précédente de Windows 11. Des correctifs sont apportés puis la diffusion s’étend et prend de l’ampleur à l’ensemble du parc de PC grand publics. Après quelques mois, la diffusion se généralisee et devient automatique dans Windows Update. Il est donc tout à fait normal qu’après la sortie d’une nouvelle version de Windows 11, la mise à jour de fonctionnalités ne soit pas disponible dans Windows Update.
Pourquoi la mise à jour Windows 11 24H2 ne m’est pas proposée
Assurez-vous que votre PC répond aux exigeances de la dernière version de Windows 11
Certains anciens PC ne pourront pas recevoir la mise à jour, même s’ils supportaient Windows 11. En effet, Microsoft peut avoir revenu les exigeances matérielles à la hausse. Par exemple, des fonctionnalités basées sur l’IA nécessitent des processeurs spécifiques (Intel Core Ultra, Snapdragon X Elite, etc.).
Pour s’en assurer, suivez ces étapes :
Téléchargez et installez l’application Contrôle d’intégrité du PC depuis le lien suivant :
Cliquez sur Vérifier maintenant dans la partie haute de l’utilitaire
Si le PC est compatible et répond aux exigence de Windows 11 : Ce PC peut exécuter Windows 11 et la mise à jour vers Windows 11 vous sera proposée par Windows Update
Puis accédez à Outils système -> Planificateur de tâches -> Bibliothèque du planificateur de tâches -> Microsoft -> Windows -> Application Experience
A droite, faitesu un clic droit sur Microsoft Compatibiliy Appraiser puis Exécuter
Patientez jusqu’à la fin de l’exécution de la tâche planifiée
Puis retournez dans les paramètres de Windows 11 > Windows Update
Lancez une recherche de mise à jour pour vérifier si la mise à niveau de Windows 11 est maintenant disponible pour votre PC
Pilotes incompatibles ou mises en attente de sauvegarde
Windows Update vérifie la configuration matérielle et sa conformité. Selon celle-ci la mise à jour vers la version supérieure de Windows 11 peut ou ne pas être proposée. Certains logiciels ou pilotes peuvent empêcher la livraison de la mise à jour à votre appareil. Par exemple, pour garantir votre expérience de la mise à jour, Microsoft a appliqué une attente de compatibilité sur les appareils exécutant les pilotes Easy Anti-Cheat ou Voicemeeter incompatibles. Cela vient du fait que des problèmes sont connus avec ces logiciels, il faut attendre une mise à jour de ces derniers ou la résolution du problème par Microsoft.
Pour vérifier s’il existe des mesures de sauvegarde spécifiques à la 24H2 (également appelées mesures de compatibilité) applicables à votre appareil, ouvrez une fenêtre d’invite de commande et exécutez la commande suivante :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
La sortie de la commande indique si votre système a un blocage de la mise à niveau 24H2. Vérifiez les deux valeurs, GatedBlockId et GatedBlockReason. Si elles sont définies sur « none », votre système ne fait l’objet d’aucun blocage de compatibilité.
Comment installer la mise à jour Windows 11 24H2 installation manuelle
Il existe d’autres méthodes pour upgrader le système. Vous pouvez le faire avec l’assistant d’installation ou encore le fichier ISO de Windows 11. L’article suivant vous décrit les méthodes :
Si votre PC est récent et compatible, et que vous souhaitez profiter des nouvelles fonctionnalités ainsi que des améliorations de sécurité, alors installer Windows 11 24H2 est une bonne option. Cependant, si vous utilisez votre ordinateur pour le travail ou si vous avez des logiciels spécifiques qui pourraient rencontrer des problèmes de compatibilité, il est préférable d’attendre quelques semaines que tous les correctifs soient déployés. Micrososft va probablement proposer une nouvelle mise à jour de fonctionnalités courant Octobre, il faudra passer en version 24H2 avant cette date pour ne pas avoir trop de version de retard.
Le service de protection logicielle (Software Protection Platform Service – sppsvc) est un service Windows chargé de gérer l’activation et la protection contre la contrefaçon des logiciels Microsoft, notamment Windows et Microsoft Office. Il garantit que le système d’exploitation et les applications Microsoft sont sous licence et authentiques.
Il peut arriver que des erreurs service de protection logicielle dans les journaux de Windows apparaissent. Par exemple, l’observateur d’évènements peut donner un EventID 16385 qui indique :
Error: (02/26/2025 04:07:03 PM) (Source: Software Protection Platform Service) (EventID: 16385) (User: ) Description: Échec de la planification du redémarrage du service de protection logicielle à 2125-02-02T15:07:03Z. Code d’erreur : 0x80070005.
L’évènement peut aussi avoir pour source Security-SPP avec un code d’erreur : 0x80041315.
Dans ce tutoriel, je vous fournis plusieurs solutions pour résoudre cette erreur du service de protection logicielle.
Quelles sont les sources de l’erreur “Échec de la planification du redémarrage du service de protection logicielle” sur Windows 11/10
Le problème peut se produire si l’une ou plusieurs des conditions suivantes sont remplies :
Le service Planificateur de tâches est désactivé.
Le service Software Protection Platform n’est pas exécuté sous le compte SERVICE RÉSEAU.
Les autorisations de lecture pour le compte SERVICE RÉSEAU sont manquantes dans le dossier suivant :
Ci-dessous un exemple d’évènement 16385 avec pour source Security-PP et un code erreur 0x80041315. Cela se produit lorsque le planifcateur de tâches ne fonctionne pas correctement.
Comment résoudre le code erreur 0x80070005 et “Échec de la planification du redémarrage du service de protection logicielle” sur Windows 11/10
Vérifier que le service du Planificateur de tâches est bien actif
Sur votre clavier, utilisez le raccourci clavier + R
L’état doit être démarré et le type de démarrage Automatique
Double-cliquez dessus pour changer le type de démarrage
Pour des raisons de sécurité, le menu déroulant peut être grisé. Dans tous les cas, si le service est Désactivé, cela n’est pas normal et source de l’erreur 0x80070005.
Vérifier les autorisations de Software Protection Platform
Vérifiez les autorisations de la tâche planifiées :
Puis accédez à Outils système -> Planificateur de tâches -> Bibliothèque du planificateur de tâches -> Microsoft -> Windows -> SoftwareProtectionPlatform
Trois tâches planifiées système doivent être présentes :
SvcRestartTask
SvcRestartTaskLogon
SvcRestartTaskNetwork
Pour chacunes d’elle en bas, dans les options de sécurités, l’utilisateur doit être SERVICE RÉSEAU
Pour modifier l’utilisateur, double-cliquez dessus
Dans l’onglet Général de SoftwareProtectionPlatform, sélectionnez les options de sécurité, cliquez sur Utilisateurs ou groupes
Saisissez SERVICE RÉSEAU et valider par OK
Puis vérifiez les autorisations du dossier système :
Dans l’Explorateur Windows, accédez au dossier C:\Windows\System32\Tasks\Microsoft\Windows\SoftwareProtectionPlatform, puis vérifiez que le compte SERVICE RÉSEAU dispose des autorisations de lecture pour ce dossier.
Redémarrez le service de protection des logiciels s’il est en cours d’exécution.
Windows Repair
Si certains composants important de Windows sont endommagés, cela peut être la source du code erreur 0x80070005 :et du messsage Échec de la planification du redémarrage du service de protection logicielle. Vous pouvez utiliser un utilitaire tiers de réparation.
Windows Repair est un utilitaire gratuit qui permet de réparer des composants et fonctionnalités de Windows.
Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Toutefois, il est conseillé de faire les réparations en mode sans échec. Pour cela, en bas, cliquez sur Reboot To Safe Mode.. ou suivez ce guide complet : Redémarrez Windows en mode sans échec
Puis relancez Windows Repair
Cliquez sur l’onglet Réparation – Principal
La liste des type de réparation de Windows s’affiche : cliquez sur Préréglages : Réparations communes
Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les éléments cochés
Enfin cliquez en bas à droite sur Démarrer les réparations
L’opération se lance avec une succession d’étape… des fenêtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Laissez terminer, un message vous indique que la réparation Windows Repair est terminée
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel. Pour cela :
Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération
Sous la section Réinitialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels
Au moment d’installer une mise à jour sur Windows 10 ou Windows 11, celle-ci se télécharge et s’installe jusqu’à 100%. Windows Update propose de redémarrer l’ordinateur mais un code erreur 0x800f0991 ou 0x800f0983. La mise à jour cumulative et de qualité est en échec d’installation et vous ne parvenez donc pas à terminer son installation.
Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs solutions pour résoudre l’erreur 0x800f0991 ou 0x800f0983 dans Windows Update.
Quelles sont les sources de l’erreur 0x800f0991 ou 0x800f0983
Le code d’erreur 0x800f0991 survient fréquemment lors de tentatives de mise à jour de Windows, notamment avec certaines mises à jour cumulatives. Voici les principales sources de ce problème :
Un bug ou problème spécifique sur une mise à jour (KB)
Le composant Windows Update est endommagé
Des fichiers système corrompus ou Windows est corrompu
Les logs Windows Update indiquent clairement qu’il s’agit d’une erreur de déploiement de la mise à jour :
2025/02/28 15:41:09.8829003 5488 7632 Deployment Deployment job Id 120F491A-0531-4EDD-8428-897947BE991E : NotifyClient (7632)(-2) called for update id 5ccbfb6b-b4ef-4a3d-acee-8062f431beff.1, code = Update progress, percent complete = 100 2025/02/28 15:41:09.8854653 5488 8948 Agent Deploy call C80B75DD-2855-407A-962D-B3012DFABE41 : NotifyClient (8948)(0) called with Deployment callback code = Update progress, reboot status = unspecified 2025/02/28 15:41:09.8858557 5488 8948 Agent Deploy call C80B75DD-2855-407A-962D-B3012DFABE41 : Callback to client with code Update progress and error 0 2025/02/28 15:42:14.4109335 1176 5308 Deployment *FAILED* [800F0991] UpdateDeploy.dll, C:\__w\1\s\src\Client\Engine\handler\OSDeployment\Helper\OSDeploymentHelper.cpp @806 2025/02/28 15:42:15.9266630 1176 5308 Deployment *FAILED* [800F0991] UpdateDeploy.dll, C:\__w\1\s\src\Client\Engine\handler\OSDeployment\Installer\OSInstaller.cpp @1279 2025/02/28 15:42:19.6011234 1176 5308 Handler Install complete for update ID: 5CCBFB6B-B4EF-4A3D-ACEE-8062F431BEFF.1 Return code is 0x800F0991. Requires Reboot:No 2025/02/28 15:42:19.6018699 1176 5308 Handler Enter deployment handler NotifyResult 2025/02/28 15:42:19.6022891 5488 9120 Deployment Deployment job Id 120F491A-0531-4EDD-8428-897947BE991E : Update 5ccbfb6b-b4ef-4a3d-acee-8062f431beff.1 failure delegate invoked. 2025/02/28 15:42:19.6024306 1176 5308 Handler Leave deployment handler NotifyResult 2025/02/28 15:42:19.6025495 1176 5308 Deployment *FAILED* [800F0991] UpdateDeploy.dll, C:\__w\1\s\src\Client\Engine\handler\OSDeployment\Installer\OSInstaller.cpp @385 2025/02/28 15:42:19.6025547 1176 5308 Handler *FAILED* [800F0991] Leave deployment handler Install 2025/02/28 15:42:19.6033360 5488 3568 Deployment Deployment job Id 120F491A-0531-4EDD-8428-897947BE991E : NotifyClient (3568)(-2) called for update id 5ccbfb6b-b4ef-4a3d-acee-8062f431beff.1, code = Update failed, percent complete = 100 2025/02/28 15:42:19.6040477 5488 8948 Agent Deploy call C80B75DD-2855-407A-962D-B3012DFABE41 : NotifyClient (8948)(0) called for update id 5CCBFB6B-B4EF-4A3D-ACEE-8062F431BEFF.1, code = Update failed, percent complete = 100
Notez que ces erreurs dans les journaux de Windows et symptômes de blocages d’installation 100% peuvent aussi donner les codes erreurs suivants : 0x800F0900, 0x80070001, 0x80073701, 0x8007000d ou 0x80070002.
Comment résoudre l’erreur 0x800f0991 ou 0x800f0983 de mise à jour Windows Update
Vérifier qu’il n’existe pas des bugs de mise à jour de qualité
Il arrive que Microsoft publie des mises à jour cumulative qui comporte des problèmes et bugs. Cela peut se traduire par l’échec de l’installation avec le code erreur 0x800f0991 ou 0x800f0983. Pour savoir s’il existe des problèmes, consultez ce lien :
Si Windows ne parvient pas à terminer l’installation d’une mise à jour spécifique, vous pouvez alors comme solution de contournement masquer cette mise à jour. Le système ne tentera plus de l’installer. Pour y parvenir suivez ce guide : Windows 10, 11 : Bloquer/masquer une mise à jour sur Windows Update
Réinitialiser les composants Windows Update
La seconde solution est de réinitialiser le cache Windows Update. Cela va supprimer tous les fichiers d’installation de mise à jour et peut résoudre des corruptions.
net stop wuauserv
net stop cryptSvc
net stop bits
net stop msiserver
ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
net start wuauserv
net start cryptSvc
net start bits
net start msiserver
Redémarrez le PC afin de prendre en compte les changements
Puis relancez les mises à jour Windows Update
Un article existe sur le site dédié avec d’autres méthodes pour vider le catalogue Windows Update et résoudre les erreurs d’installation :
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Lorsque Windows est totalement corrompu, les mises à jour ne peuvent s’installer correctement. Il est alors recommandé d’effectuer une réparation de Windows afin de tout remettre d’aplomb. Pour se faire, vous pouvez suivre notre article :
Les tâches planifiées sous Windows permettent d’automatiser certaines actions, comme les mises à jour de logiciels, les analyses antivirus ou encore l’exécution de scripts à des moments précis. Cependant, certaines tâches peuvent être inutiles, gênantes, voire nuisibles pour les performances de votre système. Il est donc parfois nécessaire de les désactiver ou de les supprimer afin d’optimiser votre PC et éviter des exécutions non souhaitées.
Dans cet article, nous allons voir comment identifier, désactiver ou supprimer une tâche planifiée sous Windows, en utilisant l’outil intégré “Planificateur de tâches” ainsi que des commandes en ligne pour une gestion plus avancée.
Comment désactiver ou supprimer une tâche planifiée de Windows
Avec le planificateur de tâches
Sur votre clavier appuyez sur la touche + R
Ensuite saisissez taskschd.msc puis cliquez sur OK
Vous pouvez aussi accéder au planificateur de tâches depuis le menu Démarrer > Gestion de l’ordinateur
A gauche, déroulez la bibliothèque du planificateur de tâches
Naviguez dans les dossiers pour trouver la tâche planifiée
Puis dans le volet du milieu, faites un clic droit sur la tâche planifiée
Dans le menu déroulant, cliquez sur Désactiver ou Supprimer
En invite de commandes avec SCHTASKS
Ensuite on peut lister et afficher les tâches en ligne de commandes grâce à la commande CMD SCHTASKS. Pour ce faire :
Ouvrez une invite de commandes en administrateur :
Le cmdlet Unregister-ScheduledTask permet de supprimer une tâche planifiée en PowerShell. Voici comment l’utiliser :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Utilisez la commande suivante en remplaçant le nom de la tche planifiée :
Unregister-ScheduledTask -TaskName "<nom de la tâche planifiée>" -Confirm:$false
Par exemple, pour supprimer la tâche planifiée de mise à jour Google :
Cette application gratuite de NirSoft vous permet de lister et interagir avec les tâches planifiées de Windows. L’avantage est que vous pouvez désactiver plusieurs tâches planifiées à la fois. Par contre il ne donne pas la possibilité de supprimer une tâche planifiée.
Vous pouvez télécharger l’utilitaire depuis ce lien :
Faites un clic droit sur TaskSchedulerView.exe puis “Exécuter en tant qu’administrateur“
Sélectionnez le ou les tâches planifiées puis faites un clic droit et “Désactiver les éléments sélectionnés“. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier F7
Autoruns
Autoruns est un utilitaire gratuit pour vérifier les points de chargement de Windows (Autoruns). Il donne aussi la possibilité de lister les tâches planifiées et les désactiver mais pas les supprimer. Voici comment faire :
Zorin OS est une distribution Linux basée sur Ubuntu, conçue pour être simple, rapide et accessible aux utilisateurs venant de Windows ou macOS. Il se distingue par son interface intuitive, sa compatibilité avec de nombreux logiciels et sa stabilité.
Dans ce tutoriel, je intéresse à la version gratuite nommée Zorin OS Core dans sa version 17. Je vous guide dans les différentes étapes pour l’installer sur votre PC afin de basculer sur Linux.
Pourquoi utiliser Zorin OS ?
Zorin OS est une distribution Linux destiné aux débutants qui propose un environnement graphique similaire à Windows ou macOS, facilitant la transition pour les nouveaux utilisateurs. Avec Zorin Appearance, vous pouvez choisir un look Windows 11, macOS, GNOME, ou d’autres styles. Comme tout distribution Linux, le système s’installe avec des logiciels préinstallés (navigateur, suite bureautique, éditeur d’images, etc.) prêt à l’emploi. Enfin, Basé sur Ubuntu LTS, Zorin OS Core est supporté pendant environ 5 ans.
Cette dernière est déclinée en trois versions :
Zorin OS Core (Gratuit) : Édition standard
Zorin OS Lite (Gratuit) : Faible consommation de ressources pour des PC plus anciens. L’environnement de bureau GNOME est remplacé par Xfce
Zorin OS Education (Gratuit) : Avec une interface et adaptée aux élèves et enseignants. Des outils éducatifs (GCompris, Scratch, LibreOffice, etc.) sont aussi pré-installés.
Zorin OS Pro (Payant – ≈40€) : Interface hautement personnalisable (Windows 11, macOS, Unity, GNOME, etc.) et des applications professionnelles. Un support est aussi disponible
Édition
Prix
Interface
Performance
Logiciels préinstallés
Public cible
Pro
≈ 40€
Très personnalisable
Haute
Logiciels premium
Professionnels, créateurs
Core
Gratuit
Windows-like
Bonne
Essentiels inclus
Tout public
Lite
Gratuit
Léger (Xfce)
Optimisé pour vieux PC
Essentiels inclus
Anciens PC, netbooks
Education
Gratuit
Windows-like
Bonne
Outils éducatifs
Étudiants, enseignants
Quels sont les prérequis système pour installer Zorin OS Core
Voici les prérequis système pour installer Zorin OS Core :
Processeur : 64 bits, 1 GHz double cœur ou plus.
Mémoire RAM : 2 Go minimum (4 Go recommandés).
Stockage : 25 Go d’espace libre sur le disque.
Carte graphique : Compatible avec une résolution de 1024×768 ou plus.
Clé USB : 8 Go minimum (pour créer un support d’installation).
Dans Périphérique, sélectionnez le lecteur de votre clé USB ou DVD-Rom
Cliquez ensuite à droite dans Selection puis naviguer dans votre disque afin de sélectionner le fichier ISO
Laissez les réglages par défaut et cliquez sur DEMARRER tout en bas pour lancer la création de la clé USB
Patientez durant le processus
Une fois terminé, démarrez votre PC sur la clé USB d’installation. Pour cela, tapoter au démarrage sur la touche ESC, Suppr ou F12 afin d’avoir accès au boot menu et depuis ce dernier sélectionnez USB Device. Plus d’aide : comment démarrer son PC sur une clé USB
Dans le menu de démarrage, choisissez la première option “Try or install Zorin OS” et appuyez sur la touche Entrée
Le programme d’installation de Zorin OS démarre. Patientez
Vous arrivez ensuite sur la fenêtre de bienvenue. A gauche, choisissez Français
A droite, cliquez sur “Installer Zorin OS“
Choisissez la disposition du clavier souhaité comme Français
Puis vous devez choisir le type d’installation et comment partitionner son disque :
Effacer le disque et installer Zorin OS pour vider l’intégralité de votre disque et installer l’OS
Installer Zorin OS à côté : Dans le cas où vous souhaitez installer un dual-boot Linux/Windows
Autre chose : partitionner son disque manuellement
Confirmer les modifications de disque en cliquant sur Continuer
Puis indiquez votre localisation géographique afin de configurer le fuseau horaire et cliquez sur Continuer
Saisissez votre nom, nom d’hôte (nom de la machine) et configurer le nom d’utilisateur et son mot de passe
L’installation à proprement parlé de Zorin OS débute avec la copie de fichiers, patientez durant cette étape
Une fois l’installation terminée, vous êtes invité à redémarrer votre appareil, cliquez sur le bouton pour cela
Ensuite l’OS démarre, identiez-vous puis vous arrivez sur le bureau de Zorin OS
Consultez ensuite la documentation officielle si besoin : Zorin OS Docs
Quelles sont les alternatives à Zorin OS pour débutants ?
Si vous cherchez d’autres versions de Linux pour débutants, consultez ma sélection :
Windows 11, avec ses innovations en matière d’interface et de sécurité, séduit de nombreux utilisateurs. Cependant, ses exigences matérielles strictes font que de nombreux PC actuels ne sont pas officiellement compatibles avec ce nouveau système d’exploitation. Dans cet article, nous nous penchons sur la question cruciale : faut-il installer Windows 11 sur un PC non compatible ? Je détaille avec vous les risques potentiels, tels que l’instabilité, les problèmes de compatibilité des pilotes et l’absence de support technique officiel, tout en discutant des tentatives de contournement et de leurs limites. L’objectif est de vous fournir une analyse complète afin que vous puissiez prendre une décision éclairée quant à la mise à niveau de votre système.
Quels sont les risques d’installer Windows 11 sur un PC non supporté
Des problèmes de stabilité et de performance
La première problématique concerne la stabilité et la performance. Lorsqu’on installe Windows 11 sur un PC non compatible, le système peut présenter des instabilités, se traduire par des plantages fréquents, des redémarrages inopinés ou un ralentissement général du fonctionnement. Le matériel non optimisé pour le nouveau système risque de ne pas satisfaire aux exigences en termes de processeur, de mémoire ou de carte graphique, ce qui impacte négativement l’expérience utilisateur, notamment au niveau des animations et effets visuels avancés.
Des incompatibilités de pilotes et de périphériques
Le second aspect porte sur les incompatibilités de pilotes et de périphériques. Dans ces cas, les fabricants n’ont pas toujours fourni des mises à jour adaptées pour le matériel non certifié sous Windows 11, ce qui peut empêcher certains périphériques tels que les imprimantes, scanners ou cartes son d’être reconnus correctement. Cette absence de pilotes compatibles peut entraîner des dysfonctionnements, voire des erreurs d’installation, rendant la résolution des problèmes et la maintenance du système particulièrement difficiles.
Par exemple :
Certains matériels peut ne pas fonctionner correctement car le pilote n’est pas prévu pour répondre à certaines nouvelle exigence. On peut aussi rencontrer un code erreur dans le gestionnaire de périphérique car le périphérique ne peut démarrer
Windows 11 a été conçu pour tirer parti des technologies de sécurité modernes présentes dans les processeurs récents, comme TPM 2.0 (Trusted Platform Module) et Secure Boot. Si votre processeur ne prend pas en charge ces technologies ou les prend en charge de manière limitée, votre PC pourrait être plus vulnérable aux attaques. Microsoft a précisé que les exigences matérielles de Windows 11, notamment sur les processeurs, sont aussi liées à des mécanismes de sécurité plus robustes comme la fonction de sécurité basée sur la virtualisation (VBS). Si votre PC ne répond pas à ces critères, vous pourriez être plus exposé à des menaces de sécurité.
L’absence de mises à jour de sécurité et de support officiel de la part de Microsoft
Enfin, l’absence de mises à jour de sécurité et de support officiel constitue un risque majeur. Microsoft ne garantit pas les mises à jour de sécurité pour les configurations non prises en charge, ce qui expose le système à des vulnérabilités et à des failles non corrigées. En cas de dysfonctionnement ou de problème critique, le support technique de Microsoft est limité, voire inexistant, pour les installations sur matériel non certifié. Cette situation augmente significativement les risques d’attaques informatiques et compromet la protection des données personnelles ou professionnelles.
Il faut aussi tenir compte du fait que Microsoft ne va pas tester les mises à jour mensuelles (mise à jour de qualité) sur les appareils non certifiés. Ils sont donc plus exposés à des bugs et problèmes liés à l’installation de nouvelle mise à jour.
La compatibilité des logiciels sur Windows 11 installé sur un PC non compatible dépend en grande partie de la manière dont l’installation a contourné les exigences minimales. En théorie, la plupart des applications conçues pour Windows 11 devraient continuer à fonctionner, car le cœur du système reste identique. Toutefois, le fait de ne pas disposer du matériel recommandé peut entraîner des problèmes indirects. Par exemple, l’absence de certaines fonctionnalités matérielles comme TPM 2.0 ou un démarrage sécurisé peut compromettre certaines fonctions de sécurité, ce qui pourrait affecter des applications sensibles aux exigences de sécurité renforcée. On peut donc imaginer que sur le long terme, par exemple, certaines solutions de sécurité comme des antivirus, firewall ou coffre fort ne fonctionne pas sur les PC qui ne répondent pas aux exigences.
Conclusion : faut-il installer Windows 11 sur un PC non compatible ?
Installer Windows 11 sur un PC non compatible n’est généralement pas recommandé. En effet, Windows 11 impose des exigences matérielles strictes (comme la présence d’un module TPM 2.0, le démarrage sécurisé, et un processeur figurant sur la liste de compatibilité de Microsoft) afin de garantir des performances optimales et une sécurité renforcée. Les raisons sont expliquées dans cet article : Pourquoi mon PC n’est pas compatible Windows 11 ?
Installer le système sur un matériel non conforme peut entraîner :
Des problèmes de stabilité et de performance
Des incompatibilités de pilotes et de périphériques
L’absence de mises à jour de sécurité et de support officiel de la part de Microsoft
Si vous décidez malgré tout d’installer Windows 11 sur un PC non compatible, cela se fait généralement via des méthodes de contournement qui ne sont pas validées par Microsoft et peuvent vous exposer à des risques techniques et de sécurité. Il est donc préférable de rester sur Windows 10 ou d’envisager une mise à niveau matérielle pour bénéficier pleinement des avantages de Windows 11. En dernière solution, vous pouvez aussi passer sur Linux qui ne rencontre aucun problème de fin de support.
L’univers des technologies évolue rapidement, et la gestion des dates de fin de support est devenue essentielle pour assurer la sécurité et la performance de nos outils informatiques. Dans cet article, je vous énumère les dates de fin de support des différentes versions de Microsoft Office, en mettant l’accent sur leur compatibilité avec Windows 10 et Windows 11. Vous découvrirez pourquoi il est crucial de connaître ces échéances pour éviter les risques liés à l’obsolescence logicielle, et comment choisir la version d’Office la mieux adaptée à votre environnement.
Quelles sont les dates de fin de support de Microsoft Office
Voici un tableau récapitulatif des dates de fin de support pour les principales versions perpétuelles de Microsoft Office (sous Windows) :
Version
Fin du support principal
Fin du support étendu (LTSC)
Office 97
28 février 2002
16 janvier 2004
Office 2000
30 juin 2004
14 juillet 2009
Office XP
11 juillet 2006
12 juillet 2011
Office 2003
13 janvier 2009
14 janvier 2014
Office 2007
10 octobre 2017
–
Office 2010
13 octobre 2015
13 octobre 2020
Office 2013
10 avril 2018
11 avril 2023
Office 2016
13 octobre 2020
14 octobre 2025
Office 2019
13 octobre 2023
14 octobre 2025
Office 2021
13 octobre 2026
–
Office 2024
9 Octobre 2029
–
Office 365 / Microsoft 365
Mises à jour continues (abonnement)
–
Ce tableau reprend les dates issues du cycle de vie des produits Microsoft.
Que se passe-t-il quand une version d’Office est en fin de support ?
Lorsque la fin de support d’une version d’Office est atteinte, plusieurs conséquences importantes se produisent :
Absence de mises à jour de sécurité : Microsoft ne publie plus de correctifs pour les vulnérabilités détectées. Cela expose votre système à des risques de sécurité potentiels.
Pas de correctifs pour les bugs : Les problèmes et dysfonctionnements existants ne seront plus résolus, ce qui peut affecter la stabilité et les performances du logiciel.
Support technique interrompu : Vous ne pourrez plus bénéficier d’assistance officielle de la part de Microsoft en cas de difficultés ou de questions.
Compatibilité limitée : Avec l’évolution des systèmes d’exploitation et des services en ligne (comme Microsoft 365), votre version d’Office pourrait rencontrer des problèmes de compatibilité ou ne pas exploiter pleinement les nouvelles fonctionnalités.
En résumé, même si le logiciel continue généralement de fonctionner après la fin de son support, il devient de plus en plus vulnérable et moins performant face aux évolutions technologiques. Il est donc fortement recommandé de migrer vers une version plus récente afin de garantir la sécurité et la fiabilité de vos outils bureautiques.
Que faire si ma version d’Office n’est plus supportée ?
Pour garantir la continuité de la sécurité et des performances de vos applications Office, Microsoft vous propose plusieurs solutions de mise à niveau. Vous pouvez, par exemple, opter pour Microsoft 365 Apps, une solution par abonnement qui vous assure un accès permanent aux dernières fonctionnalités et mises à jour de sécurité. Cette option est idéale si vous souhaitez toujours bénéficier des innovations récentes et d’une protection optimale.
Alternativement, si votre environnement ne permet pas une connexion régulière à Internet ou nécessite une stabilité à long terme sans mises à jour fréquentes, vous pouvez choisir Office LTSC 2021. Cette version est conçue pour les scénarios spécifiques où les mises à jour de fonctionnalités ne sont pas souhaitées, tout en maintenant un niveau de sécurité adéquat pendant une période de support étendue. En fonction de vos besoins et contraintes, vous pouvez ainsi sélectionner l’option qui correspond le mieux à votre organisation.
Quelles sont les versions d’Office compatible avec Windows 11 ou Windows 10
Voici un tableau récapitulatif des versions d’Office généralement compatibles avec Windows 10 et Windows 11 :
Version Office
Compatible avec Windows 10
Compatible avec Windows 11
Statut du support
Office 2013
Peut fonctionner*
Fin du support étendu (11 avril 2023)
Office 2016
Support étendu jusqu’au 14 octobre 2025
Office 2019
Support étendu jusqu’au 14 octobre 2025
Office 2021
Support principal jusqu’au 13 octobre 2026 (pas de support étendu)
Microsoft 365 (Office 365)
Abonnement avec mises à jour continues
Bien qu’Office 2013 puisse s’exécuter sur Windows 11, il n’est plus supporté par Microsoft.
En pratique, pour une compatibilité optimale et un support complet, il est recommandé d’utiliser Office 2016 ou une version ultérieure, ainsi que Microsoft 365.
Que se passe-t-il quand Office n’est pas compatible avec une version de Windows
Lorsqu’une version d’Office n’est pas compatible avec la version de Windows installée, plusieurs problèmes peuvent survenir :
Installation échouée ou incomplète : Le programme d’installation peut refuser de s’exécuter ou se terminer avec des erreurs, empêchant l’installation correcte du logiciel.
Fonctionnement instable : Si l’installation réussit malgré tout, l’application peut présenter des dysfonctionnements, des erreurs fréquentes ou se fermer de manière inattendue.
Problèmes de sécurité et de performance : L’incompatibilité peut empêcher l’installation de mises à jour essentielles, exposant le système à des vulnérabilités et affectant les performances générales.
Absence de support technique : Microsoft ne fournit pas de support pour des combinaisons non compatibles, ce qui complique la résolution des problèmes rencontrés.
Il est donc recommandé d’utiliser des versions d’Office officiellement compatibles avec votre système d’exploitation ou de mettre à jour Windows ou Office pour garantir une expérience stable et sécurisée.
Vous cherchez des alternatives à Windows mais vous avez peur de vous lancer dans l’aventure Linux. En effet, les utilisateurs n’aiment pas le changement car il déteste perdre leurs habitudes d’utilisation.
Si vous cherchez une alternative à Windows, mais que vous souhaitez conserver une interface familière, certaines distributions Linux sont spécialement conçues pour imiter Windows 11, 10, 7 ou même XP. Que ce soit pour éviter les mises à jour forcées, donner une seconde vie à un vieux PC, ou simplement tester un système plus sécurisé et libre, ces distributions offrent une transition fluide.
Dans cet article, je vous présente les meilleures distributions Linux qui ressemblent à Windows, avec une interface et des fonctionnalités proches de celles du système de Microsoft.
LinuxFX (WindowsFX) – Le clone ultime de Windows 11/10
Si vous cherchez un Linux qui ressemble trait pour trait à Windows 11 ou à Windows 10, LinuxFX est certainement le meilleur choix. C’est une distribution Linux basée sur Ubuntu, spécialement conçue pour offrir une expérience presque identique à Windows. Elle utilise l’environnement de bureau KDE Plasma avec un thème personnalisé qui imite fidèlement l’apparence de Windows 10 ou 11, y compris le menu Démarrer, la barre des tâches et les icônes. Elle intègre également des outils comme WxDesktop, qui reproduisent certaines fonctionnalités de Windows, ainsi qu’un support natif pour les applications Windows grâce à Wine et Proton. Destinée aux utilisateurs souhaitant une transition fluide depuis Windows, elle propose une compatibilité étendue avec les logiciels habituels et une prise en main simplifiée.
Attention cat seulel’édition premium est la seule à proposer les interfaces Windows et macOS.
Zorin OS : Une alternative à Windows pour débutant
Zorin OS est une distribution Linux basée sur Ubuntu, conçue pour offrir une interface intuitive et familière, notamment pour les utilisateurs venant de Windows ou macOS. Elle propose plusieurs interfaces personnalisables, dont une qui imite l’apparence de Windows pour faciliter la transition. Son installation est simple et elle inclut des logiciels préinstallés adaptés à un usage quotidien. Grâce à Wine et PlayOnLinux, elle permet d’exécuter certaines applications Windows sans difficulté. Performante et fluide, elle est optimisée pour les anciens et nouveaux ordinateurs, avec une édition Lite disponible pour les machines plus modestes.
Q4OS – Un Linux avec un thème Windows 11/10 ou Windows 7/XP
Q4OS est autre choix très intéressant si vous souhaitez faire revivre le bureau de Windows 10 ou Windows 7 sur Linux. C’est une distribution Linux basée sur Debian, conçue pour être légère, rapide et facile à utiliser, notamment pour les utilisateurs habitués à Windows. Elle met l’accent sur la performance et la compatibilité avec les anciens ordinateurs, tout en restant moderne et fonctionnelle. Par défaut, elle utilise l’environnement de bureau Trinity (TDE), qui reprend l’apparence de KDE 3.5 et rappelle Windows XP ou Windows 7, mais elle propose aussi une version avec KDE Plasma pour un design plus moderne proche de Windows 10 ou 11. Grâce à sa légèreté, elle fonctionne bien sur du matériel ancien tout en offrant une interface familière et des outils facilitant l’installation de logiciels Windows via Wine.
Feren OS – Une expérience Windows 11/10 avec des options personnalisables
Feren OS est une distribution Linux basée sur Ubuntu, conçue pour offrir une expérience utilisateur fluide et moderne, avec une apparence proche de Windows. Elle utilise l’environnement de bureau KDE Plasma, ce qui lui permet d’être hautement personnalisable et de proposer une interface intuitive. Son design par défaut rappelle Windows 10 ou 11, avec un menu Démarrer, une barre des tâches et une gestion des fenêtres similaires. Elle inclut plusieurs outils et thèmes permettant d’adapter son apparence à différents styles, y compris ceux de macOS ou d’autres systèmes. Avec à sa base Ubuntu, elle bénéficie d’une large compatibilité avec les logiciels et les mises à jour régulières, tout en étant accessible aux débutants venant de Windows.
Linux Lite – Parfait pour remplacer Windows 7 sur un vieux PC
Linux Lite est une distribution Linux basée sur Ubuntu, conçue pour être légère, rapide et accessible aux débutants, en particulier ceux venant de Windows. Elle utilise l’environnement de bureau XFCE, qui offre une interface simple et familière, rappelant Windows tout en étant peu gourmande en ressources. Son objectif principal est de permettre aux utilisateurs de prolonger la durée de vie de leurs anciens ordinateurs tout en offrant un système stable et sécurisé. Elle inclut des outils préinstallés facilitant l’administration et la compatibilité avec certaines applications Windows via Wine. Son interface intuitive et son faible impact sur les performances en font une option idéale pour les PC plus anciens ou les utilisateurs recherchant un système fluide et
KDE Neon – Windows-like avec une interface moderne et personnalisable
Terminons cette revue des distributions Linux qui ressemblent à Windows avec KDE Neon. Comme son nom l’indique, elle utilise la dernière version de l’environnement de bureau KDE Plasma avec les mises à jour les plus récentes. Le thème par défaut est distingué tout en offrant les innovations de KDE tout en restant stable grâce à sa base Ubuntu LTS. Elle est idéale pour les utilisateurs souhaitant profiter des nouvelles fonctionnalités de KDE sans attendre leur intégration dans d’autres distributions. Minimaliste par défaut, elle permet une personnalisation poussée et une grande réactivité, ce qui en fait un excellent choix pour ceux qui apprécient un système à la fois élégant et performant.
Linux Mint : simple, stable et accessible aux utilisateurs Windows
Linux Mint est une distribution Linux basée sur Ubuntu et conçue pour être simple, stable et accessible aux utilisateurs de Windows. Elle est particulièrement appréciée pour sa facilité d’utilisation, sa stabilité et son interface familière basée sur Cinnamon.
Ce Linux inclut de nombreux logiciels préinstallés pour une utilisation immédiate, ainsi que des outils spécifiques comme le Gestionnaire de mises à jour et le Mint Software Manager, qui facilitent l’installation et la maintenance des logiciels. Elle prend également en charge les codecs multimédias et les pilotes propriétaires dès l’installation, évitant aux utilisateurs d’avoir à les installer manuellement.
Grâce à sa base Ubuntu, elle bénéficie d’un large support matériel et logiciel, ainsi que d’une communauté active. C’est une excellente alternative à Windows pour ceux qui recherchent un système simple, performant et fiable.
Quelle est la meilleure distribution Linux comme alternative à Windows ?
En tant qu’alternative à Windows, LinuxFX est certainement le choix le plus logique car aucune configuration n’est nécessaire. L’interface est pensée pour imiter celle de Windows 11. Mais il ne faut pas non plus négliger Zorin OS et KDE Neon qui se démarquent par leur facilité d’utilisation, leur interface familière et leur compatibilité avec les logiciels Windows. Zorin OS est idéal pour une transition en douceur grâce à son apparence proche de Windows, Linux Mint offre une stabilité et une simplicité parfaites pour les débutants, tandis que KDE Neon apporte une interface moderne et hautement personnalisable.
Le choix dépendra donc des préférences personnelles, du matériel utilisé et du niveau de personnalisation souhaité, mais chacune de ces distributions permet une adoption fluide de Linux sans trop perturber les habitudes des anciens utilisateurs de Windows.
Les distributions Linux à base KDE ressemblent le plus à Windows
Les distributions utilisant KDE Plasma ressemblent beaucoup à Windows pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’interface utilisateur de KDE adopte une disposition classique qui rappelle celle de Windows, avec une barre des tâches située en bas de l’écran et un menu d’applications qui fonctionne de manière similaire au menu Démarrer. De plus, KDE Plasma offre une personnalisation avancée, permettant d’ajuster facilement l’apparence générale, que ce soit les icônes, le thème ou la barre de titre, afin de la rapprocher encore plus de l’esthétique de Windows.
En matière d’ergonomie, l’environnement KDE propose une gestion des fichiers via Dolphin qui s’apparente à l’Explorateur Windows et qui conserve des fonctionnalités familières comme le clic droit contextuel. Par ailleurs, il permet une bonne compatibilité avec les applications Windows grâce à des outils comme Wine ou Proton. Enfin, KDE propose des effets visuels modernes et une expérience utilisateur fluide, comparables à ceux des versions récentes de Windows, comme Windows 10 ou Windows 11.
Voici donc d’autres distributions KDE populaires qui ressemblent à Windows :
Kubuntu – Ubuntu avec KDE, stable et bien supporté.
Manjaro KDE – Basé sur Arch Linux, plus avancé mais facile d’accès.
OpenSUSE KDE – Très stable, parfait pour les pros.
Fedora KDE – Version KDE de Fedora, pour ceux qui aiment être à jour.
Si le but est d’avoir une expérience très proche de Windows, vous pouvez aussi envisager d’ajouter un thème Windows 10/11 sur KDE pour accentuer la ressemblance.
L’Explorateur Windows (explorer.exe) est un élément central de Windows, permettant de naviguer dans les dossiers, gérer les fichiers et afficher l’interface graphique. Cependant, il arrive parfois que l’Explorateur de fichiers consomme anormalement du processeur ou de la mémoire, rendant le système lent et difficile à utiliser.
Ce problème peut être causé par plusieurs facteurs : des dossiers contenant trop de fichiers, des extensions corrompues, un service de synchronisation comme OneDrive, des processus en arrière-plan, ou même la présence de malware.
Dans cet article, j’explore avec vous les principales causes de cette surconsommation et vous proposer des solutions efficaces pour optimiser votre PC et retrouver des performances normales.
Pourquoi Explorer utilise beaucoup le processeur ou la mémoire
Si l’Explorateur de fichiers (explorer.exe) consomme excessivement du processeur ou de la mémoire sous Windows, plusieurs raisons peuvent en être la cause. Voici les principales :
Trop de fichiers sur le bureau de Windows font buguer l’Explorateur de fichiers
Les extensions Shell de Windows trop nombreuses ou une application fait buguer
Enfin, toujours depuis le gestionnaire de tâches, vérifiez si l’Explorateur Windows continue d’utiliser anormalement les ressources système. Si ce n’est plus le cas, alors un dossier pose problème, placez le dans un autre emplacement que le bureau de Windows
Problèmes liés aux extensions Shell (Shell Extensions)
Certaines applications tierces ajoutent des extensions au menu contextuel (clic droit) de l’Explorateur. Si l’une d’elles est corrompue ou mal optimisée, elle peut faire planter ou ralentir explorer.exe.
Lancez l’outil puis cliquez sur la colonne Type. Cela va regrouper les éléments par type et donc tous les context menu ensemble comme dans la capture d’écran ci-dessous
Sélectionnez tous les entrées avec le type Context Menu. Cliquez sur la première de la liste, laissez appuyer sur la touche MAJ et enfin cliquez sur la dernière de la liste
Enfin faites un clic droit puis Disable pour tous les désactiver
Alternative : utilisez Autoruns et décochez tous les éléments depuis l’onglet Explorer
Problème de miniatures sur les dossiers contenant de nombreux fichiers ou fichiers lourds
Lorsqu’un dossier contient des milliers de fichiers, notamment des vidéos, images ou exécutables, Windows génère automatiquement des vignettes et analyse les métadonnées, ce qui peut provoquer une forte utilisation du processeur et de la mémoire.
Pour cela, accédez au dossier en mode “Détails” au lieu des vignettes : Dans l’Explorateur, cliquez sur Affichage → Détails.
Ensuite désactiver la génération automatique des vignettes :
Sur votre clavier, appuyez sur la touche + R
Dans la fenêtre exécuter, tapez sysdm.cpl et OK
Cliquez sur l’onglet Onglet Paramètres système avancés → Paramètres de performance
Depuis la liste, désactiver “Afficher les miniatures au lieu des icônes”.
Désinstaller des applications susceptibles de faire buguer l’Explorateur de fichiers
Les services cloud surveillent constamment les fichiers modifiés et utilisent des Thread Pools pour synchroniser en arrière-plan. Si une synchronisation est bloquée ou corrompue, explorer.exe peut consommer beaucoup de CPU/mémoire. Désactivez les services de Cloud tels que OneDrive, Dropbox ou encore Google Drive.
Vous pouvez aussi désinstaller les applications inutiles. Alléger le système est toujours une bonne chose pour tenter de résoudre les comportements anormaux de Windows. Consultez ce guide complet : Windows 10/11 : supprimer les applications inutiles
Problème de configuration de la mémoire virtuelle
Si la mémoire virtuelle (fichier pagefile.sys) est mal configurée ou saturée, explorer.exe peut surconsommer de la RAM. Par défaut, le système configure une taille automatique au fichier d’échange, si vous avez changé ce paramètre, cela peut causer des dysfonctionnements. Voici comment le rétablir :
Sur votre clavier, appuyez sur la touche + R
Dans la fenêtre exécuter, tapez sysdm.cpl et OK
Allez dans l’onglet Paramètres système avancés → Paramètres de performances → Avancé → Mémoire virtuelle → Modifier.
Cocher “Géré par le système“
Enfin redémarrez l’ordinateur pour prendre en compte les modifications
Vérifiez l’utilisation des ressources système d’explorer.exe. Si le problème persiste, continuez la résolution du problème
Faire un démarrage minimal de Windows
Toujours dans le but de désactiver une application tierce responsable du comportement inhabituel de l’Explorateur, vous pouvez tenter un démarrage minimal de Windows. Seuls les composants système seront exécutés.
Dans l’onglet Démarrage, sélectionnez chaque élément et cliquez sur Désactiver
Fermez le Gestionnaire des tâches
Enfin redémarrez votre PC prendre en compte les modifications du système
Vérifiez ensuite si l’Explorateur continue de consommer anormalement le CPU ou la mémoire. Si ce n’est pas le cas, alors la responsable est une application tierce. Réactivez les au fur et à mesures depuis msconfig pour trouver la coupable.
Réparer les fichiers systèmes avec SFC et DISM
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, on utilise les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Ensuite on peut utiliser DISM pour réparer les images de Windows 10/11. Pour cela, utilisez la commande suivante :
Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
Puis enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
Laisse le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11. Enfin si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer.
Un logiciel malveillant peut perturber le fonctionnement de Windows. Par exemple, s’il tente d’injecter une DLL dans le processus explorer.exe, cela peut provoquer des dysfonctionnements. Pour éliminer le scénario d’un virus qui est la source des blocages et pas de réponse de l’explorateur Windows, vous devez effectuer une analyse antivirus.
Le mieux est d’utiliser Malwarebytes Anti-Malware (MBAM), un logiciel qui existe en version gratuite pour détecter et éradiquer tout source de menaces informatiques.
Si les problèmes de comportements de l’Explorateur Windows sont récents, vous pouvez tenter de restaurer Windows. Cela permet de revenir à une configuration antérieure pour résoudre les bugs récents du système. Voici comment faire :
Sur votre clavier, appuyez sur la touche + R
Dans la fenêtre exécuter, copiez/collez : rstrui.exe
Puis cliquez sur OK
Faites suivant et sélectionnez un point de restauration système antérieur au problème rencontré
Cliquez sur Suivant et laissez vous guider pour terminer la restauration du système
Comment identifier un thread qui utilise trop les ressources systèmes de l’Explorateur Windows
L’Explorateur de fichiers est composé de nombreux threads pour afficher les fichiers, gérer les miniatures, les extensions, et interagir avec le système. Si explorer.exe consomme trop de CPU/RAM, analyser les threads peut aider à trouver l’extension Shell, la tâche de synchronisation, ou le service système en cause. La liste des threads actifs dans explorer.exe peut varier en fonction des tâches en cours et des extensions installées.
Ouvre-le en mode administrateur. Pour cela, faites un clic droit sur et “exécuter en tant qu’administrateur”
Dans la liste trouvez explorer.exe, et double-cliquez dessus
Allez dans l’onglet Threads
Triez par CPU ou mémoire pour voir les threads les plus gourmands
Threads spécifiques qui peuvent causer des problèmes :
thumbcache.dll!CThumbnailCache::GetThumbnail → Si l’Explorateur freeze ou consomme trop de mémoire, la génération des miniatures d’images ou vidéos peut être en cause.
shell32.dll!SHChangeNotifyReceiveThread → Si l’Explorateur réagit lentement aux changements, une surcharge d’événements système peut poser problème.
OneDrive.exe!SyncEngine → Si explorer.exe utilise trop de CPU, une synchronisation bloquée avec OneDrive peut en être la cause.
SearchIndexer.exe!CiDaemonThread → Si l’indexation ralentit l’Explorateur, il peut être utile de désactiver temporairement Windows Search.
Lorsque l’on installe Linux, il arrive parfois que le clavier soit configuré en QWERTY par défaut, ce qui peut être déroutant pour les utilisateurs habitués à l’AZERTY. Heureusement, il est possible de modifier la disposition du clavier facilement, que ce soit temporairement ou de manière permanente.
Que vous soyez sur Ubuntu, Debian, Linux Mint, Fedora ou une autre distribution Linux, plusieurs méthodes existent pour adapter la disposition du clavier à vos besoins : via l’interface graphique, en ligne de commande avec setxkbmap ou localectl, ou encore en modifiant les fichiers de configuration.
Dans cet article, nous vous guiderons pas à pas pour passer votre clavier en AZERTY sur Linux, quelle que soit votre distribution.
Comment changer la langue du clavier en azerty via l’Interface Graphique (GNOME, KDE, XFCE, etc.)
Sur Ubuntu, Debian (GNOME)
Ouvrez les les Paramètres
Allez dans Clavier ou Région et Langues
Dans la section Sources d’entrée, cliquez sur Ajouter une source de clavier (ou disposition)
Sélectionnez “Français (AZERTY)” et cliquez sur le bouton “Ajouter“
Déplacer cette disposition en haut de la liste pour l’utiliser par défaut.
Vous pouvez très facilement basculer d’une méthode de saisie du clavier à une autre, à partir de l’icône raccourcie en haut à droite.
Sur KDE (Plasma)
L’environnement de bureau KDE fournit l’utilitaire Fcitx pour configurer la méthode de saisie. Voici comment faire :
Faites un clic droit sur l’icône clavier en bas à droite de la barre de tâches
Dans le menu déroulant, allez dans Configurer
Dans la nouvelle fenêtre, dans le volet de droite, méthode de saisie disponible, cherchez Français (AZERTY)
Sélectionnez le et cliquez sur la flèche de gauche pour l’ajouter dans le groupe des méthodes d’entrée actuelle
Cliquez sur Appliquer
La nouvelle entrée Azerty est ajoutée, vous pouvez basculer de l’une à l’autre depuis l’icône clavier en bas à droite de l’écran
Sur XFCE (Xubuntu)
Allez dans Paramètres → Clavier.
Sélectionnez Disposition et décochez “Utiliser les paramètres par défaut du système“
En bas, cliquez sur Ajouter
Choisissez Français (AZERTY)
Positionnez le en premier à l’aide des flèches
Comment modifier la langue du clavier en azerty temporairement dans le terminal
avec setxkbmap et loadkeys
Pour changer la disposition du clavier dans un terminal Linux temporairement, vous pouvez utiliser la commande setxkbmap. Cela est pratique si vous prenez la main à distance sur une machine en SSH ou encore via KVM.
Voici la commande à utiliser pour passer le clavier en azerty :
setxkbmap fr
Pour connaître la disposition du clavier, utilisez la commande suivante :
setxkbmap -query
Voici un exemple de sortie. L’entrée layout donne la disposition du clavier.
rules: evdev model: pc105 layout: fr
Si cela ne fonctionne pas, essaie plutôt cette commande :
loadkeys fr
Comment basculer le clavier en azerty sur Debian, Ubuntu, Linux Mint de manière permanente
Avec dpkg-reconfigure keyboard-configuration
keyboard-configuration est un paquet de configuration du clavier utilisé principalement sur les distributions Debian et Ubuntu (et leurs dérivés comme Linux Mint, Pop!_OS, etc.). Il permet de choisir la disposition du clavier, la variante et d’autres paramètres liés à la saisie clavier, en particulier pour l’environnement console (TTY) et X11.
Il est installé par défaut, mais si ce n’est pas le cas, vous pouvez l’installer via APT comme ceci :
sudo apt install keyboard-configuration
Pour reconfigurer la disposition du clavier, par exemple pour le passer en azerty :
sudo dpkg-reconfigure keyboard-configuration
Choisissez Generic 105-Key PC comme modèle du clavier
En origine du clavier, choisissez French et comme disposition du clavier French (Legacy, alt)
Terminez la configuration keyboard-configuration
Enfin si nécessaire, redémarrez le service comme ceci :
sudo service keyboard-setup restart
via /etc/default/keyboard
Vous pouvez aussi changer la disposition du clavier de Linux en modifiant directement le fichier de configuration. Pour cela :
Modifiez le fichier de configuration du clavier :
sudo nano /etc/default/keyboard
Cherchez les ligne de configuration du clavier et du layout :
XKBMODEL="pc105" XKBLAYOUT="us"
Modifiez XKBLAYOUT pour mettre “fr” :
XKBLAYOUT="fr"
Les entrées de /etc/default/keyboard :
XKBMODEL : Modèle du clavier (pc105 pour la plupart des claviers modernes).
XKBLAYOUT : Disposition du clavier (fr pour AZERTY, us pour QWERTY, etc.).
XKBVARIANT : Variante du clavier (peut être vide ou oss pour AZERTY étendu).
XKBOPTIONS : Options spécifiques (exemple : ctrl:nocaps pour désactiver la touche Verr Maj).
Il ne reste plus qu’à faire prendre en compte les modifications par le système :
Sauvegardez (Ctrl + X, Y, Entrée) les modifications du fichier
Enfin redémarrez le service :
service keyboard-setup restart
Redémarrez le système :
sudo reboot
Comment passer le clavier en azerty sur Fedora
localectl est une commande utilisée sur les systèmes Linux basés sur systemd (comme Arch Linux, Fedora, Debian 9+, Ubuntu 18.04+…) pour gérer les paramètres régionaux (locales) et la disposition du clavier.
Exécutez la commande :
localectl set-keymap fr
Pour que la disposition s’applique aussi en mode graphique (X11) :
localectl set-x11-keymap fr
Pour prendre en compte les modifications :
sudo sudo systemctl restart systemd-localed
Enfin si vous souhaitez vérifiez la modification :
localectl status
Certaines distributions proposent plusieurs variantes d’une même langue (ex : Français standard, Bépo, Mac, etc.).
Liste des variantes disponibles Liste des variantes disponibles :
localectl list-x11-keymap-variants fr
Vous pouvez ensuite appliquer une de ces variantes :
sudo localectl set-x11-keymap fr oss
Exemples de variantes :
fr → Clavier AZERTY classique.
oss → Variante française OSS (accès plus facile aux caractères spéciaux).
latin9 → Version avec € au lieu de ¤.
bepo → Disposition BÉPO.
Changer la langue du clavier en azerty au démarrage (GRUB)
Si le clavier est en QWERTY au démarrage avant l’ouverture de session dans GRUB, Vous pouvez ajouter une disposition du clavier dans les options du kernel pour passer en AZERTY :
Modifiez le fichier de configuration de GRUB :
sudo nano /etc/default/grub
Ajoutez console.keymap=fr à la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT
Sauvegardez et mettez à jour GRUB :
sudo update-grub
Redémarrez l’ordinateur pour tester la langue du clavier dans Grub
Le mode développeur de Windows est une fonctionnalité conçue pour offrir plus de flexibilité aux programmeurs et aux utilisateurs avancés. Il permet d’installer et de tester des applications sans passer par le Microsoft Store, d’accéder à des outils de développement avancés et de configurer le système pour le débogage. Que vous soyez développeur d’applications, utilisateur de Windows Subsystem for Linux (WSL) ou simplement curieux d’explorer les capacités cachées de votre système, l’activation de ce mode peut grandement améliorer votre expérience.
Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est le mode développeur, ses avantages, et surtout comment l’activer en quelques étapes simples.
Comment activer le mode développeur sur Windows
Depuis les paramètres de Windows (méthode 1)
Dans cette première méthode, je vous montre comment activer ce mode depuis les paramètres de Windows
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I
Sur Windows 11 : Dans Système, ouvrez Espace développeurs
Sur Windows 10 : Allez dans Mise à jour et sécurité > Espace développeurs
Sur la fenêtre “Utiliser les fonctionnalités de développement”, cliquez sur Oui pour confirmer l’activation
Le mode développeur est alors activé
En PowerShell (méthode 2)
Vous pouvez aussi très facilement activer le mode développeur de Windows en ligne de commandes via PowerShell. Pour cela, suivez ces étapes :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez “Terminal Windows (admin)“. Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Puis dans le volet de droite, faites un clic droit Nouveau > Valeur D-Word 32 bits
Nommez la AllowDevelopmentWithoutDevLicense
Double-cliquez dessus et donnez la valeur 1 pour activer le mode développeur
Redémarrez votre PC pour prendre en compte les modifications
Pour le désactiver, il faudra remodifier la valeur AllowDevelopmentWithoutDevLicense et la repasser à 0.
Quelles sont les fonctionnalités du mode développeur ?
Le mode développeur de Windows est une option puissante pour les programmeurs et les administrateurs système. Il permet d’installer et de tester des applications non signées, d’utiliser des outils avancés comme le WSL ou le serveur SSH, et d’améliorer le processus de débogage. Cependant, il doit être activé avec prudence pour éviter les failles de sécurité potentielles.
Installer et exécuter des applications sans signature : Le mode développeur permet d’exécuter des applications qui ne sont pas signées numériquement, ce qui est utile pour tester des applications en cours de développement sans avoir besoin de les publier sur le Microsoft Store.
Activer le mode “Débogage”
Permet de connecter un débogueur aux applications en cours d’exécution.
Facilite l’analyse des erreurs et des logs.
Permet l’utilisation d’outils comme Visual Studio Debugger.
Accéder aux fichiers système avancés : En mode développeur, vous pouvez activer l’Explorateur de fichiers avancé, qui affiche plus d’options pour manipuler les fichiers système et les applications.
Utiliser le sous-système Windows pour Linux (WSL) :
Installer et exécuter une distribution Linux directement sous Windows.
Permet de travailler avec des outils Linux natifs (Bash, Git, Python, etc.).
Très utile pour les développeurs web et système.
Activer les connexions SSH et le développement distant : Avec le mode développeur, vous pouvez activer un serveur SSH sur Windows et vous connecter à distance via des outils comme PowerShell ou PuTTY.
Accéder aux outils Windows Device Portal
Une interface web pour gérer à distance les appareils sous Windows (PC, HoloLens, Xbox, etc.).
Permet d’installer des applications et d’analyser les performances
Utiliser le “Mode développeur pour les fonctionnalités avancées de Windows Terminal” : Avec ce mode activé, Windows Terminal peut accéder à davantage de paramètres et d’options pour le développement, comme l’exécution de scripts plus complexes et des permissions avancées.