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Windows 11 KB5060842, KB5060999 disponibles (Patch Juin 2025)

Par : malekalmorte
11 juin 2025 à 09:57

Voici un article d’actualité détaillé sur la mise à jour Patch Tuesday de juin 2025 pour Windows 11 (KB5060842/K5060999) :

Mise à jour juin 2025 : quoi de neuf pour Windows 11 ?

Microsoft a déployé aujourd’hui les mises à jour cumulatives KB5060842 (pour la version 24H2) et KB5060999 (pour les versions 23H2/22H2) dans le cadre du Patch Tuesday de juin 2025.

Ces mises à jour apportent :

  • La sécurisation de 66 vulnérabilités, dont 10 critiques, avec particulièrement la correction d’un zero-day WebDAV (CVE‑2025‑33053) activement exploité
  • L’application de correctifs de qualité inclus dans la preview du 28 mai (KB5058499)

Nouvelles fonctionnalités et améliorations

Points de restauration prolongés

Windows 11 24H2 conserve désormais les points de restauration jusqu’à 60 jours, au lieu de la période précédente limitée.

Copilot et IA améliorés

  • Raccourci clavier Win + C maintenant universel.
  • Nouveaux moyens de commande vocale (« press‑to‑talk »).
  • Fonctions “Ask Copilot” et actions de texte (résumé, listes, reformulation) accessibles via sélection

Interface et partage améliorés

  • UI “Drag Tray” : déposez un fichier en haut de l’écran pour le partager directement via une app compatible (WhatsApp, etc.).
  • État HDR/Dolby Vision : plus de contrôle dans Paramètres > Affichage

Composants IA mis à jour

La mise à jour met à jour plusieurs composants d’intelligence artificielle à la version 1.2505.838.0, incluant l’analyse sémantique, l’extraction de contenu et la recherche d’images.

Sécurité : vulnérabilités corrigées

Outre la zero‑day WebDAV, la mise à jour intègre un correctif pour une faille d’élévation de privilège dans SMB, détectée publiquement (CVE‑2025‑33073).
Au total, 66 vulnérabilités sont comblées ce mois-ci, dont des corrections critiques dans Office, Edge, et autres composants.

Les problèmes connus

Cependant, son déploiement a été ralenti sur certains appareils en raison de problèmes de compatibilité identifiés chez un petit nombre d’utilisateurs.
Le bug de fuite mémoire du service d’entrée (clavier/souris) ainsi que des problèmes de stabilité en gaming ont également été corrigés.
Ainsi, Microsoft a rapidement lancé une version révisée de KB5060842 pour remédier à ces soucis, promettant une distribution sans encombre via Windows Update .

À savoir pour les utilisateurs :

  • La mise à jour pourrait simplement ne pas apparaître immédiatement dans Windows Update, ce qui est délibéré et temporaire .
  • Si votre PC est concerné, vous recevrez automatiquement la version corrigée très prochainement .
  • Vous pouvez toujours installer manuellement KB5060842 via le Microsoft Update Catalog si nécessaire

Autre problème connu :

SymptomesSolution de contournement
Des rapports font état de textes CJK (chinois, japonais, coréen) flous ou peu clairs lorsqu’ils sont affichés à 96 DPI (mise à l’échelle de 100 %) dans les navigateurs basés sur Chromium tels que Microsoft Edge et Google Chrome. La mise à jour de mars 2025 a introduit les polices Noto, en collaboration avec Google, pour les langues CJK, afin d’améliorer le rendu du texte lorsque les sites web ou les applications ne spécifient pas les polices appropriées. Le problème est dû à la densité de pixels limitée à 96 DPI, qui peut réduire la clarté et l’alignement des caractères CJK. L’augmentation de l’échelle d’affichage améliore la clarté en améliorant le rendu du texteEn guise de solution temporaire, augmentez l’échelle d’affichage à 125 % ou 150 % pour améliorer la clarté du texte.

Résumé technique

ÉlémentDétails
📦 Builds24H2 → 26100.4349 (ou 4343), 23H2/22H2 → 22631.5472
⚠ Rendue progressiveDéploiement étape par étape selon compatibilité
🧩 Stack de maintenanceSSU améliorée (KB5059502) garantit fiabilité des futures mises à jour
🧷 Bug connuFlou possible des polices CJK à 96 DPI — solution : augmenter le scaling

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Recall : tout savoir sur cette nouvelle fonctionnalité de Windows 11

Par : malekalmorte
11 juin 2025 à 08:23

Recall est l’une des nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11, conçue pour faciliter votre quotidien numérique grâce à l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel outil vous permet de retrouver facilement vos fichiers, documents et informations en effectuant des recherches intelligentes, rapides et intuitives.

Dans cet article complet, découvrez précisément ce qu’est Recall, comment il fonctionne, comment l’activer, l’utiliser efficacement, ainsi que les avantages et les éventuels inconvénients liés à la confidentialité et à la sécurité de vos données personnelles. Voici tout ce que vous devez savoir pour profiter pleinement de cette innovation intégrée à Windows 11.

Qu’est-ce que Recall ?

Recall est une nouvelle fonctionnalité intelligente introduite par Microsoft dans Windows 11, agissant comme une véritable « mémoire photographique numérique » pour votre ordinateur. Elle capture automatiquement, à intervalles réguliers, des instantanés de ce qui se trouve à l’écran, créant ainsi une archive visuelle locale, accessible et et pouvant être recherché à tout moment.

Grâce à Recall, il devient facile de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment, ou même une page web sur laquelle vous étiez en train de travailler il y a quelques jours.
Par exemple, cela vous permet de répondre à des requêtes comme : « Retrouve le PDF que j’ai lu la semaine dernière » ou « Où étais-je allé sur ce site ? ».

Exemples pratiques d’utilisation de Recall :

Pour bien comprendre l’utilité de cette fonctionnalité, je vous donne quelques exemples concrets d’utilisation possibles de Recall :

Exemple 1 : Retrouver une page web visitée : Vous avez consulté un article ou une page intéressante, mais ne vous souvenez plus précisément du site ou du titre ? Avec Recall, vous tapez simplement quelques mots-clés du contenu dans la barre de recherche intégrée, et l’outil affiche immédiatement les captures correspondantes, vous permettant de retourner directement à cette page précise.

Exemple 2 : Récupérer une information perdue dans un PDF : Vous lisiez un rapport PDF en ligne mais avez fermé la fenêtre trop vite ? Pas de souci. En recherchant simplement des termes du rapport dans Recall, vous retrouverez facilement l’extrait exact où l’information se trouvait.

Exemple 3 : Se rappeler où un fichier a été sauvegardé : Vous avez enregistré un fichier sur votre bureau, puis déplacé dans un autre dossier par erreur ? Recall vous montrera l’instantané où le fichier apparaissait initialement, vous aidant ainsi à reconstituer le chemin de sauvegarde ou la destination finale.

Exemple 4 : Retrouver une capture d’écran oubliée : Vous avez pris une capture d’écran rapide durant une réunion vidéo et ne savez plus exactement où elle se trouve sur votre PC. Recall vous permet de retrouver cette capture en cherchant simplement par date ou par mots-clés correspondant à la réunion ou au logiciel utilisé (Teams, Zoom, etc.).

Recall : capture et indexation intelligente

Comment Recall fonctionne-t-il concrètement (aspect technique) ?

Recall fonctionne en s’appuyant principalement sur des technologies locales avancées, sans envoyer de données sur Internet. Voici comment cela se déroule techniquement, étape par étape :

Capture automatique et régulière des écrans

Recall prend automatiquement des captures d’écran régulières de ce que vous voyez à l’écran. Ces captures sont réalisées à intervalles prédéfinis, mais aussi lorsque vous changez d’application ou que vous consultez un nouveau document ou site web. Il s’agit donc essentiellement d’une archive visuelle continue de vos activités sur PC.

Analyse intelligente par IA locale

Chaque capture réalisée est immédiatement analysée par une intelligence artificielle (IA) intégrée localement à Windows 11. Cette IA utilise notamment le processeur neuronal (NPU) présent sur les PC compatibles pour effectuer très rapidement :

  • Une reconnaissance optique de caractères (OCR) : elle extrait automatiquement le texte visible à l’écran, permettant une recherche ultérieure par mots-clés.
  • Une analyse contextuelle : elle identifie les applications utilisées (Word, Excel, navigateur web, etc.), le type de contenu (document, page web, image), et extrait des informations contextuelles (titre du document, URL, heure et date).

Stockage sécurisé dans une base de données locale

Les captures, ainsi que les métadonnées (informations contextuelles extraites par l’IA), sont enregistrées dans une base de données locale sécurisée directement sur votre disque dur ou SSD.

  • Cette base de données utilise un format optimisé : les images sont compressées afin de limiter l’espace occupé, tandis que les métadonnées sont stockées sous forme textuelle afin de permettre des recherches rapides.
  • Toutes les données sont protégées via BitLocker et le module TPM, garantissant leur sécurité, même si une personne non autorisée tente d’accéder directement aux fichiers sur votre disque dur.

Recherche locale et sécurisée

Lorsque vous souhaitez retrouver un document ou un élément capturé précédemment, vous utilisez l’interface Recall intégrée à Windows 11. Votre recherche (mots-clés, date, nom de fichier, URL, etc.) est réalisée localement grâce à un index local rapide.

  • Aucun envoi de données à Microsoft ou sur Internet.
  • L’accès à Recall nécessite systématiquement l’authentification Windows Hello (PIN, empreinte digitale ou reconnaissance faciale).

Gestion et suppression des données

Cette fonctionnalité permet une gestion transparente des données enregistrées. Vous pouvez facilement supprimer des éléments précis ou définir une période maximale de rétention (ex. 30 jours, 3 mois, etc.), ce qui évite l’accumulation inutile d’informations et garantit le respect de votre vie privée.
On peut exclure applications sensibles (banque, santé, etc.) et supprimer manuellement les captures.

Schéma de fonctionnement de Recall

Limites techniques à connaître

Recall ne « scanne » pas activement l’intégralité des fichiers de votre ordinateur. Il capture uniquement ce qui s’affiche visuellement à l’écran, ce qui signifie qu’il ne stockera pas automatiquement le contenu intégral de tous vos fichiers. Si vous n’avez jamais ouvert un fichier ou une page web à l’écran, Recall ne peut pas en avoir connaissance.
Certaines applications sensibles ou protégées (comme les gestionnaires de mots de passe ou fenêtres de navigation privée) peuvent être exclues pour garantir une confidentialité maximale.

Configuration requise pour Recall : ce qu’il faut savoir

Recall est une fonctionnalité avancée intégrée à Windows 11 qui repose sur des technologies matérielles spécifiques afin d’assurer performance, sécurité et confidentialité. Voici en détail les exigences matérielles et logicielles nécessaires pour profiter pleinement de Recall :

  • Système d’exploitation : Windows 11 version 25H2 ou ultérieure.
  • Processeur : processeur récent (Intel ou AMD) compatible avec l’architecture Windows 11, doté idéalement d’un processeur neuronal (NPU), utilisé pour accélérer le traitement local de l’IA et assurer une expérience fluide sans ralentissement.
  • Mémoire vive (RAM) : au minimum 16 Go recommandés pour gérer efficacement la prise régulière et la manipulation des captures en arrière-plan sans affecter la fluidité du système.
  • Stockage : SSD obligatoire avec un minimum de 256 Go de capacité pour accueillir les captures, le stockage étant optimisé grâce au chiffrement et à la compression.
  • Sécurité matérielle : présence d’un module TPM 2.0 activé, nécessaire pour chiffrer les captures via BitLocker, garantissant que vos données restent protégées en cas d’accès physique non autorisé.
  • Authentification : Windows Hello (empreinte digitale, reconnaissance faciale ou code PIN) est obligatoire pour accéder aux données enregistrées par Recall.

Que se passe-t-il si votre PC ne répond pas aux exigences matérielles ?
Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences nécessaires pour Recall :

Recall ne pourra pas être activé. L’option sera grisée ou absente des paramètres, indiquant clairement que votre matériel n’est pas compatible.

La raison principale est l’absence de certains composants clés, tels que le NPU (processeur neuronal) ou un module TPM fonctionnel. Sans ces éléments, Recall ne peut pas assurer une sécurité optimale ou traiter efficacement les données capturées en temps réel.
Même si votre PC possède Windows 11, mais avec des spécifications techniques inférieures (par exemple, un PC ancien ou avec moins de mémoire vive), Microsoft empêche l’activation de Recall afin de préserver les performances générales du système et éviter les ralentissements.
Pour les utilisateurs désirants malgré tout profiter de Recall, la seule solution consiste à mettre à niveau le matériel (par exemple en ajoutant de la RAM, un SSD ou en passant à un ordinateur plus récent avec les composants nécessaires).

En résumé, Recall exige un matériel récent pour offrir à la fois fluidité, sécurité et fiabilité. Si votre système ne correspond pas à ces prérequis, vous ne pourrez malheureusement pas utiliser cette fonctionnalité tant que le matériel requis ne sera pas présent.

Polémiques et limites

Bien que Recall soit pratique, certains utilisateurs peuvent s’inquiéter légitimement pour leur confidentialité. Il est essentiel de paramétrer correctement Recall afin d’exclure des applications ou moments sensibles, comme l’accès à votre banque en ligne ou à des documents confidentiels.
Gardez à l’esprit qu’une personne disposant de votre accès physique au PC (mot de passe, code PIN) pourrait techniquement visualiser les captures enregistrées, même chiffrées.

Les premières versions stockaient les données en clair, suscitant un tollé ; Microsoft a corrigé en chiffrant tout.

Comme le note Texas A&M, quelqu’un ayant accès à l’ordinateur pourrait accéder à la base de données contenant les captures.
Sur Reddit, des utilisateurs expriment leurs doutes : « Another attack vector sold as a feature. »

Depuis, Microsoft a depuis ajusté la diffusion : option activée par défaut, mais désactivable, et pas immédiatement installée sur tous les PC.
De plus, les administrateurs peuvent empêcher l’activation, limiter les données, et désinstaller Recall via GPO ou registre (WindowsAI).

Faut-il activer Recall ? (Avantages et Inconvénients)

✅ Avantages à activer Recall❌ Inconvénients ou points négatifs
Productivité améliorée : facilité à retrouver rapidement des informations passées, même anciennes.Matériel exigeant : nécessite un PC récent avec NPU intégré (Intel Core Ultra/Meteor Lake, AMD Ryzen AI 7040 ou plus récents).
Gain de temps : permet des recherches rapides et contextuelles sans avoir à mémoriser manuellement où vous avez vu chaque information.Utilisation des ressources : augmente légèrement la charge CPU, mémoire, et sollicite plus le stockage (SSD obligatoire).
Local et sécurisé : toutes les captures et analyses restent stockées en local, sans aucune donnée envoyée sur Internet.Espace disque requis : besoin d’espace de stockage conséquent pour gérer les captures (recommandé 256 Go ou plus).
Interface intégrée et intuitive : accès direct depuis Windows via raccourcis clavier pratiques et rapides.Sécurité contraignante : nécessite l’authentification régulière via Windows Hello (empreinte, reconnaissance faciale, PIN).
Confidentialité assurée : les données sont protégées via chiffrement BitLocker et TPM 2.0 obligatoire.Potentiellement superflu : peu utile pour des utilisateurs occasionnels ou avec un usage limité du PC.
Réduit la frustration : retrouver rapidement une page web, une phrase dans un document ou une information d’une présentation sans effort.Complexité initiale : certains utilisateurs peuvent nécessiter un temps d’adaptation pour comprendre le fonctionnement.
Innovation technologique : exploite des fonctions avancées d’IA (OCR, indexation contextuelle) pour une expérience utilisateur moderne.Dépendance au matériel spécifique : impossibilité d’utiliser Recall avec des PC plus anciens ou incompatibles.

Comment l’activer ?

Windows Hello doit être activé avec une option de connexion incluant : Code PIN, reconnaissance faciale ou la reconnaissance d’empreinte digitale.
Vous pouvez configurer celle-ci depuis : ouvrez les Paramètres de Windows (Win + i) > Compte et sélectionnez Options de connexion.

Ensuite :

  • Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
  • Dans la fenêtre des Paramètres, cliquez sur la catégorie Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
  • Recherchez l’option intitulée Recall ou Historique des fichiers et applications.
  • Basculez l’interrupteur en position Activé pour permettre à Recall de commencer à analyser et à indexer votre contenu local.

FAQ

Où les captures d’écran de Recall sont-elles stockées ?

Les images sont sauvegardées localement sur votre disque dur, dans un emplacement spécifique et sécurisé, accessible uniquement après authentification (Windows Hello).

Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?

Non. Toutes les données restent sur votre ordinateur. Microsoft précise clairement que rien n’est envoyé vers ses serveurs. Recall opère en totale autonomie locale.

Combien d’espace disque utilise Recall ?

L’espace utilisé dépend de la fréquence et de la résolution des captures. Cependant, vous pouvez facilement gérer et limiter l’espace occupé depuis les paramètres, afin que Recall ne remplisse pas inutilement votre disque.

Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?

Par défaut, oui, sauf si vous définissez des exceptions. Il est recommandé d’exclure manuellement les applications sensibles comme les logiciels de banque, les applications médicales, ou encore les fenêtres en navigation privée pour protéger votre vie privée.

Peut-on supprimer ou masquer certains enregistrements dans Recall ?

Oui, vous pouvez effacer manuellement des captures individuelles, voire des périodes entières si vous souhaitez retirer des informations sensibles ou inutiles. Cette opération est simple et intuitive depuis l’interface Recall.

Quels PC sont compatibles avec Recall ?

Recall nécessite Windows 11 avec un processeur compatible doté d’un NPU (Neural Processing Unit), typiquement présent sur des ordinateurs récents haut de gamme, équipés de fonctionnalités avancées telles que Copilot+.

L’article Recall : tout savoir sur cette nouvelle fonctionnalité de Windows 11 est apparu en premier sur malekal.com.

À partir d’avant-hierFlux principal

Windows 11 : le menu Démarrer fait peau neuve dans la dernière mise à jour (builds 26200.5641 et 26120.4250)

Par : malekalmorte
10 juin 2025 à 10:36

Microsoft vient tout juste de déployer deux nouvelles versions préliminaires de Windows 11 dans les canaux Dev (build 26200.5641) et Beta (build 26120.4250) de Windows 11 Insider Preview, intégrant une refonte majeure du menu Démarrer.
Voici ce qu’il faut savoir.

Ce qui change dans ce nouveau menu Démarrer

  • Retour à une seule page fluide : finit la double structure de type pages ! Le nouveau menu devient un espace unique et défilable. Les applications épinglées sont désormais organisées en haut, suivies de la section Recommandés (désactivable), puis d’un aperçu de toutes les applications sous forme de grille ou de catégories.
  • Menu adaptatif : sur grands écrans, le menu s’agrandit automatiquement, proposant jusqu’à huit colonnes d’applications épinglées, six éléments recommandés et quatre colonnes d’applications.
  • Intégration améliorée de « Lien Mobile » : un nouveau bouton permet d’afficher ou masquer le volet Phone Link directement depuis le menu, facilitant l’accès rapide aux notifications, messages et appels de votre téléphone. Voir l’actualité : Windows 11 améliore l’intégration des smartphones : accédez à votre téléphone Android ou iPhone directement depuis le menu Démarrer

Ce design simplifié répond aux retours fréquents sur la longueur du menu Démarrer actuel et améliore l’expérience d’accès aux applications.

AvantagesInconvénients potentiels
Interface plus simple et intuitive.Besoin de s’adapter à une nouvelle disposition pour les habitués.
Plus de contrôle (désactiver la section Recommandés).Fonctionnalités avancées limitées pour l’instant (Widgets verrouillage, Narrator, etc.).
Utilisation optimisée sur grands écrans.Certains ajustements peuvent être nécessaires avant la version finale.
Nouveau menu Démarrer dans Windows 11

Autres nouveautés de la build 26200.5641

  • Choix de widgets pour l’écran de verrouillage : personnalisez vos widgets affichés dès l’écran de connexion.
  • Screen Curtain pour Narrator : une option d’accessibilité qui noircit l’écran, mais laisse le contenu lisible via Narrator (activation via Caps Lock + Ctrl + C).
  • Parcours guidé Narrator : une nouvelle interface explique les fonctions clés de Narrator et les récentes améliorations.

Quand tout le monde en profitera

Ce nouveau menu est actuellement réservé aux testeurs Insider dans les canaux Dev et Beta. Toutefois, son arrivée dans les versions grand public semble imminente, potentiellement intégrée dans la mise à jour Windows 11 25H2, prévue plus tard cette année.
Voir l’actualité : Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise à jour

Source(s) : neowin.net

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Office ne s’ouvre pas sans droits administrateur : comment résoudre

Par : malekalmorte
10 juin 2025 à 09:54

Vous rencontrez un problème agaçant où les applications Microsoft Office, comme Word, Excel ou Outlook, refusent de s’ouvrir normalement et exigent d’être lancées en mode administrateur ? Ce bug courant peut provenir de conflits de permissions, de logiciels tiers ou d’un profil utilisateur corrompu.

Dans cet article, découvrez comment identifier précisément la cause du problème et appliquez facilement des solutions efficaces et testées pour retrouver rapidement une ouverture normale d’Office sans avoir à utiliser les droits administrateur.

Office ne s’ouvre que « en tant qu’administrateur » : comment résoudre ce bug

Supprimer Office des fonctions « mise en veille » des outils d’optimisation tiers

Des utilitaires comme CCleaner, AVG TuneUp ou Avast Cleanup peuvent placer Office dans un mode veille, empêchant son démarrage normal.
Voici ce que vous devez vérifier :

  • Ouvrez votre outil d’optimisation (CCleaner, etc.).
  • Allez dans la section Optimiseurs de performances → Programmes en veille
  • Si Office est listé, cliquez sur Réactiver pour le retirer des programmes en veille
  • Tentez de relancer Word, Excel ou autres pour vérifier si le problème est résolu

Ce correctif a déjà résolu le problème pour plusieurs utilisateurs.

De manière générale, je vous conseille tout simplement de les désinstaller. Ces applications d’optimisation n’apportent rien à part créer des problèmes de fonctionnement de Windows.
Mias avant de le désinstaller, sortez les applications de la veille.
Optimiseur de performances de CCleaner

Supprimer les clés Debugger

Si vous avez désinstallé les programmes d’optimisation sans avoir désactivé la mise en veille… Cela peut continuer de perturber l’ouverture de Word, Excel ou autres composants Office.
Suivez alors ces étapes pour résoudre le problème :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Image File Execution Options\
  • Repérez les sous-clés correspondant aux exécutables Office (ex. WINWORD.EXE, EXCEL.EXE, POWERPNT.EXE).
  • Si elles contiennent une valeur Debugger, supprimez uniquement ce Debugger. Pour cela, faites un clic droit sur DebuggerSupprimer.

Autre solution, réinstallez CCleaner, retirez Office de la veille, puis désinstaller CCleaner.

Réparation de Microsoft Office

Utilisez la fonction intégrée de réparation, sans désinstallation complète.

  • Faites un clic droit sur le menu Déparrer > Applications installées
  • Sélectionnez « Microsoft Office » depuis la liste, cliquez sur « Modifier« 
  • Choisissez « Réparation en ligne » (si possible) ou « Réparation rapide ».
  • Redémarrez le PC et testez l’ouverture d’Office.

Même si certains utilisateurs ne voient pas de changement immédiat, cette réparation a souvent permis de régler des corruptions internes.

Réparer Microsoft Office : Word, Excel, etc

Vérifier les permissions et autorisations du raccourci

Des droits insuffisants sur les fichiers Office ou profils utilisateur peuvent bloquer l’exécution normale.

  • Faites un clic droit sur le raccourci Office → Propriétés → onglet Sécurité.
  • Vérifiez que votre compte Windows est autorisé à « Contrôle total« .
  • Appliquez les changements et relancez Office.
Vérifier les permissions et autorisations Word

Une façon simple de déterminer si le raccourci est en cause est d’exécuter Word, Excel ou autres directement depuis leurs exécutables.
Pour cela :

Vous pouvez aussi utiliser le bouton « Emplacement du fichier » depuis les propriétés du raccourci de Word ou Excel.

Créer un nouveau compte utilisateur

Le problème peut venir d’un profil local corrompu :

  • Créez un nouvel utilisateur local (Paramètres → Comptes → Famille et autres utilisateurs). Reportez-vous à ce tutoriel, si besoin : Comment créer un compte local (Non Microsoft) sur Windows 10 ou Windows 11
  • Connectez-vous avec ce compte, lancez Office normalement.
  • Si cela fonctionne, le problème vient de votre ancien profil. Vous pouvez y transférer vos données et migrer vers le nouveau compte

Désinstaller totalement et réinstaller proprement

Si les problèmes de lancement d’Office perdurent, tentez de supprimer totalement Office du système pour le réinstaller proprement.
Voici comment procéder :

  • Désinstallez Office.
  • Supprimez les dossiers résiduels :
    • C:\Program Files\Microsoft Office
    • C:\Program Files (x86)\Microsoft Office
    • C:\Users\<Votre utilisateur>\AppData\Local\Microsoft\Office
  • Réinstallez Office depuis votre compte Microsoft ou support officiel.

Pour aller encore plus loin, vous pouvez utiliser les programmes Revo Uninstaller ou Geek Uninstaller pour une suppression totale et sans résidus.

Vérifier les outils d’injection (ex. Windhawk)

Certains utilitaires qui injectent du code (comme Windhawk) peuvent bloquer Office.
Si cette application est installée, ajoutez Office dans les exclusions.
Autre solution, désactivez Windhawk ou désinstallez le complètement pour tester sans.

Utiliser SFC et DISM

Si le problème persiste, une corruption Windows peut être en cause :

Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, vous devez utiliser les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM.
Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.

DISM /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
DISM /Online /Cleanup-Image /ScanHealth
DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth
DISM - réparer les images de Windows 10
  • Puis, enchaînez avec une vérification et réparation des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
  • Laissez le vérificateur de fichiers systèmes analyser Windows 10 ou Windows 11.
  • Enfin, si des fichiers systèmes sont corrompus, SFC tente de les réparer automatiquement.
sfc scannow - le vérificateur de fichiers systèmes de Windows 10

Plus de détails dans l’article suivant :

Réparer Windows

Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés.
Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows.
La procédure est décrite pas à pas dans cet article :

Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine.
C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel.
Pour cela :

  • Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération
  • Sous la section Réinitialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels

Les tutoriels :

Réinitialiser Windows

Liens

L’article Office ne s’ouvre pas sans droits administrateur : comment résoudre est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise à jour

Par : malekalmorte
9 juin 2025 à 10:22

Microsoft prépare actuellement Windows 11 version 25H2, prévue pour l’automne 2025, probablement entre septembre et octobre. Cette version conserve la plateforme existante — nommée Germanium, déjà utilisée par la version 24H2 —, dans une logique d’enablement update, autrement dit un déploiement léger comparable à une mise à jour cumulative mensuelle.

Voici ce qu’il faut savoir sur cette prochaine mise à jour de Windows 11.

Quel est le calendrier, durée de support et nature de la mise à jour

Voici le calendrier de déploiement :

  • Déploiement prévu : automne 2025, selon le cycle habituel (hiver/printemps, été/automne).
  • Support : 24 mois pour les éditions Home, Pro, Pro Education et Workstation ; 36 mois pour les éditions Enterprise et Education.

Concernant la nature de la mise à jour :

  • Léger et sécuritaire : version 25H2 est une mise à jour d’activation (“switch”) légère, évitant les lourdeurs d’une réinstallation complète. Elle se concentre sur la stabilité et la fiabilité plus que sur les nouveautés massives.
  • Plateforme stable : la base reste la plateforme Germanium, déjà éprouvée, ce qui réduit le risque de bugs comparé aux mises à jour plus disruptives.

Quelels sont les nouvelles fonctionnalités à venir dans Windows 11 25H2

Même si Windows 11 version 25H2 adopte une approche modérée (mise à jour d’activation légère sur la plateforme Germanium), plusieurs nouveautés précieuses sont prévues pour renforcer l’expérience utilisateur. Voici en détail ce que l’on peut attendre :

Refonte du menu Démarrer (plus personnalisable)

Microsoft prépare un menu Démarrer modernisé, désormais présenté dans un seul panneau défilant : les applications épinglées en haut, les recommandations au milieu, et la liste complète en bas. Cette version propose également une meilleure organisation par catégories et la possibilité de supprimer entièrement les recommandations, pour une interface plus épurée.

Voir l’actualité : Windows 11 : le menu Démarrer fait peau neuve dans la dernière mise à jour (builds 26200.5641 et 26120.4250)

Le nouveau menu Démarrer avec intégration Android/iPhone et plus d'options de personnalisation

Uniformisation des ports USB‑C

À l’heure actuelle, les ports USB‑C sur PC sont très hétérogènes. Microsoft impose désormais via le Windows Hardware Compatibility Program que tous les ports USB‑C sur les machines certifiées supportent 3 fonctions essentielles : transfert de données, alimentation et affichage, avec compatibilité assurée USB4/Thunderbolt 3. Fini les câbles inutilement restreints : votre PC saura désormais exactement ce que chaque port peut faire.

Windows 11 24H2 obligatoireComment cela permet d’améliorer l’expérience sur PC
Silicium certifié USB-IFUtilise des puces testées pour des connexions USB fiables
Fourniture d’énergiePrise en charge de la charge rapide à des tensions et courants plus élevés
Mode Alt DisplayPortPeut piloter des moniteurs externes via USB-C
Microsoft Driver StackUtilise les pilotes USB intégrés de Windows pour les mises à jour et la sécurité
Bande passante complète de 40 Gbps ou 80 GbpsFournit les vitesses de données annoncées sur chaque port
Tunnel PCIePermet aux GPU externes ou aux disques NVMe de fonctionner de manière transparente
Compatibilité ThunderboltFonctionne avec les appareils et les stations d’accueil Thunderbolt 3/4
Prise en charge des moniteurs 4KPeut faire fonctionner jusqu’à deux écrans 4K à 60 Hz

Intégration étendue de l’IA (Copilot & Click to Do)

Windows 11 poursuit sa mutation IA :

  • Recall pleinement disponible afin de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment ou même une page web
  • Click to Do, le concept d’actions contextuelles sur texte sélectionné ou contenu d’image, s’enrichit d’une option « Draft with Copilot in Word », transformant un simple paragraphe copié en document Word complet.
  • Dans l’application Paramètres, un agent IA intégré pourrait vous aider activement pour la configuration ou la résolution de problèmes.
  • Sur les machines Copilot+, attendez-vous à des améliorations “Windows Search,” et actions   »Click to Do » intelligentes dans les langues EEA.
Recall nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11

Améliorations pour les gamers et stabilité

  • Amélioration de la stabilité : après les difficultés rencontrées avec 24H2, cette version vise un déploiement sans accrocs.
  • Microsoft Edge Game Assist arrive dans Game Bar (Win + G), intégrant des guides et conseils contextuels directement en jeu (ex. S.T.A.L.K.E.R. II).
  • Windows 11 améliore également la stabilité des jeux sur des appareils spécifiques (ex. MSI Claw) pour éviter les crashs sur la version 24H2 et garantir une expérience plus fluide.
  • Windows 11 25H2 ralentit le processeur lorsque vous êtes absent afin d’augmenter l’autonomie de la batterie

Diagnostics et récupération simplifiés

  • Un nouveau module « Récupération rapide de la machine » (Quick Machine Recovery) permettra de restaurer automatiquement Windows via WinRE après une panne de démarrage détectée.
  • Avec les Device Cards dans les paramètres, retrouvez en un coup d’œil les spécifications matérielles essentielles : CPU, RAM, espace disque… parfait pour le support ou la maintenance.
"Récupération rapide de la machine" dans WinRE de Windows 11

Mise à jour utilitaire moderne

  • Bloc-notes gagne un support basique de Markdown, d’ajouts de titres et listes, modernisant le plus simple des éditeurs.
  • Le Microsoft Store s’enrichit de la comparaison via Copilot et amélioration des critères de recommandation
Formatage texte dans le Bloc-notes de Windows 11

Ce qu’il faut savoir

  • Mise à jour progressive : Microsoft adoptera un déploiement échelonné, donc tous les utilisateurs ne recevront pas immédiatement la 25H2.
  • Compatibilité : les systèmes déjà compatibles avec 24H2 sont a priori prêts pour 25H2 — peu de nouveaux critères requis.
  • Fin de support imminent : Windows 10 sera abandonné en octobre 2025, rendant la transition vers 11 (et idéalement la 25H2).
AspectDétails
Date de sortieAutomne 2025 (sept–oct)
NatureMise à jour légère basée sur Germanium
Support24 mois (Home/Pro), 36 mois (Enterprise/Education)
Nouveautés possiblesPersonnalisation du menu Démarrer, agent IA dans les paramètres, USB‑C uniformisé, stabilité gaming
Objectif principalFiabilité et stabilité post-24H2 sans chamboulements
Source(s) : windowscentral.com

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Résoudre l’erreur ‘ms-gamingoverlay’ (Game Bar) qui interrompt vos jeux

Par : malekalmorte
9 juin 2025 à 09:52

Lorsque vous lancez un jeu sur Windows 10 ou 11, un message intempestif peut s’afficher :

« Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms‑gamingoverlay’ ».

Ce popup apparait généralement lorsque Windows tente d’ouvrir la Xbox Game Bar (ms‑gamingoverlay) sans que l’application adéquate soit installée ou activée. Le résultat ? Un retour inattendu sur le bureau, ruinant l’immersion en jeu.

Dans cet article détaillé, découvrez pourquoi ce message apparaît et comment le bloquer efficacement : désactivation de la Game Bar, désinstallation propre via PowerShell, modification des clés registre Windows et réinstallation si besoin. Des explications claires, accessibles à tous, pour enfin jouer sans interruptions gênantes !

Pourquoi cet popup apparaît

Ce message s’affiche généralement lorsque Windows tente d’activer la barre de jeu (Xbox Game Bar) via le protocole ms-gamingoverlay, mais que l’application associée n’est plus installée ou est mal configurée.
Résultat : le système ne trouve aucune application capable de gérer ce lien et affiche ce message d’erreur :

Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms-gamingoverlay’.
Votre PC n’a pas d’application qui peut ouvrir ce lien.

Obtenir une application pour ouvrir ce lien 'ms-gamingoverlay'.
Votre PC n'a pas d'application qui peut ouvrir ce lien.

Solutions pour supprimer définitivement le popup

Désactiver les captures de la Game Bar

  • Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
  • Puis, allez dans Jeux → Captures
  • Désactivez l’option « Enregistrer des extraits de jeu, des captures d’écran et diffuser à l’aide de la barre de jeu ».
    Cela empêche Windows de déclencher le protocole ms-gamingoverlay lorsque vous appuyez sur Win + G
Désactiver les captures de la Game Bar
  • Redémarrez votre jeu et testez : le popup devrait avoir disparu.

Supprimer Microsoft XboxGameOverlay

Si le popup continue de s’ouvrir durant vos sessions de jeux : vous pouvez tenter de supprimer XBoxGameOverlay et désactiver GameDRV.
Ces ajustements empêchent les services de tenter de lancer la Game Bar.
Voici comment faire :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Puis copiez/collez ces commandes :
powershell "Get-AppxPackage *Microsoft.XboxGameOverlay* | Remove-AppxPackage"
powershell "Get-AppxPackage *Microsoft.XboxGamingOverlay* | Remove-AppxPackage"
reg add HKEY_CURRENT_USER\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\GameDVR /f /t REG_DWORD /v AppCaptureEnabled /d 0
reg add HKEY_CURRENT_USER\System\GameConfigStore /f /t REG_DWORD /v GameDVR_Enabled /d 0
  • Fermez l’invite de commandes
  • Enfin, rejouez à vos jeux pour tester si cela résout le problème de message ‘ms-gamingoverlay’

Réenregistrer les apps Windows (en dernier recours)

Si le problème persiste, cette commande restaure les applications système manquantes, dont la Game Bar :

  • Appuyez sur le raccourci clavier  + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
  • Ensuite tapez :
Get-AppXPackage -AllUsers | Foreach {Add-AppxPackage -DisableDevelopmentMode -Register "$($_.InstallLocation)\AppXManifest.xml"}
  • Redémarrez l’ordinateur pour prendre en compte les modifications
  • Testez le comportemant de votre PC en Windows lors des sessions de jeux

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Cheat Engine et systèmes anti-triche dans les jeux vidéo : fonctionnement et risques

Par : malekalmorte
8 juin 2025 à 10:31

Tricher (Cheater en anglais) dans un jeu vidéo peut sembler tentant pour surmonter une difficulté, mais cela comporte de sérieux risques. Des logiciels comme Cheat Engine facilitent la triche en permettant de modifier la mémoire d’un jeu pour obtenir des avantages. En réponse, les développeurs ont mis en place des systèmes anti-triche de plus en plus sophistiqués pour préserver l’équité en jeu.

Dans cet article pédagogique et neutre, je vous explique d’abord ce qu’est Cheat Engine et comment il fonctionne. Nous verrons ensuite comment les systèmes anti-triche détectent ces manipulations. Enfin, je vous détaille les risques associés à l’utilisation de tels logiciels – qu’il s’agisse du bannissement de votre compte ou même de conséquences juridiques – afin de vous mettre en garde de manière éclairée. L’objectif est de rendre ces notions accessibles à tous, même aux non-techniciens, grâce à des explications claires et des exemples concrets.

Qu’est-ce que Cheat Engine ?

Cheat Engine (souvent abrégé CE) est un logiciel utilitaire qui scanne et modifie la mémoire des jeux vidéo sur PC dans le but de donner des avantages au joueur. Autrement dit, il permet de tricher en altérant en temps réel certaines données du jeu, comme par exemple les points de vie, le montant d’argent virtuel ou les munitions disponibles. Concrètement, l’utilisateur peut rechercher une valeur numérique utilisée par le jeu (par exemple son score, la santé du personnage, etc.), puis la changer à sa convenance. Grâce à cette technique, Cheat Engine peut offrir des avantages comme la santé infinie, des munitions illimitées ou encore la modification de la vitesse du jeu (communément appelé speed hack). Le programme dispose même d’outils avancés permettant des triches plus sophistiquées comme voir à travers les murs via un wallhack ou créer un aimbot pour viser automatiquement.

Ci-dessous, l’interface de Cheat Engine, où un joueur cherche à modifier et manipuler les valeurs en mémoire du processus du jeu (Atomicrops.exe).

Interface utilisateur de Cheat Engine

Bien que Cheat Engine soit disponible gratuitement et largement utilisé dans la communauté du jeu, il convient de souligner qu’il est destiné principalement à un usage en solo. Son créateur (Eric Heijnen alias “Dark Byte”) le présente comme un outil d’apprentissage ou de modding pour jeux hors ligne, et avertit les utilisateurs de respecter les conditions d’utilisation des jeux. En effet, utiliser Cheat Engine dans un jeu multijoueur va à l’encontre des règlements de la plupart des éditeurs. Le site officiel lui-même rappelle de vérifier que l’on ne viole pas le CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) ou les conditions du jeu avant d’attacher Cheat Engine à un processus. D’une manière générale, Cheat Engine est conçu pour le jeu solo et son utilisation en ligne est fortement déconseillée. Tenter de l’utiliser dans une partie multijoueur active très souvent les alarmes anti-triche et peut entraîner des sanctions immédiates.
En résumé, son utilisation est plutôt destinée en mode solo, en mode multijoueur, cela peut provoquer des bannissements du jeu en ligne.

Son utilisation controversée fait que certains antivirus le détectent en tant qu’outils de piratage, comme PUA:Win32/GameHack, HackTool:Win32/CheatEngine (Windows Defender), Application.CheatTool.CheatEngine (BitDefender), not-a-virus:RiskTool.Win32.GameHack (Kaspersky), RiskWare.GameHack.CheatEngine (Malwarebytes), Win32/GameHack (ESET)

Comment fonctionnent les systèmes anti-triche ?

Face à des outils comme Cheat Engine, les éditeurs ont développé des logiciels anti-triche (ou anti-cheat) afin de protéger l’intégrité des parties en ligne. Un logiciel anti-triche fonctionne un peu comme un antivirus : il tourne en tâche de fond pendant que vous jouez et surveille le système à la recherche de programmes suspects ou de modifications anormales du jeu. Par exemple, l’anti-triche peut scanner la mémoire du PC et les processus actifs pour détecter la présence de signatures connues de triches ou d’outils de hacking. Si un programme non autorisé injecte du code dans le jeu ou altère des fichiers, l’anti-cheat le repérera généralement grâce à ces empreintes numériques.

Fonctionnement général des systèmes anti-triche

Quel est leur fonctionnement général

En plus de la détection par signature, les systèmes anti-triche modernes multiplient les techniques de protection proactives. Ils intègrent souvent des mesures d’auto-défense dans le jeu lui-même : par exemple, un jeu peut chiffrer dynamiquement certaines portions de son code en mémoire et effectuer des vérifications d’intégrité en continu pour s’assurer qu’aucune donnée n’a été modifiée de manière illégitime. De même, le code du jeu peut être obfusqué (c’est-à-dire volontairement rendu confus et morcelé) afin de compliquer la tâche des créateurs de cheats qui tenteraient de l’analyser ou de le modifier. Certaines adresses mémoire critiques sont aussi chiffrées ou régulièrement déplacées, ce qui rend beaucoup plus difficile le repérage de valeurs utiles par des outils de triche.

Par ailleurs, de nombreuses solutions anti-triche surveillent l’environnement du système d’exploitation pour détecter des signes de triche. Par exemple, elles peuvent vérifier la présence de drivers non officiels ou de modes spéciaux du système (comme le test mode de Windows qui permet de charger des pilotes non signés), car ce sont des méthodes parfois utilisées pour masquer des cheats au niveau noyau. Elles peuvent également détecter des actions suspectes telles que des hooks (accrochages) de fonctions système ou l’affichage d’overlays non autorisés en jeu (souvent utilisés par les menus de cheats). Toute anomalie de ce genre peut entraîner un flag par le système anti-triche, qui remonte l’information aux serveurs du jeu.

Fonctionnement général des systèmes anti-triche

Mais, comme tout pilote qui se charge bas dans le système, il peut être la source d’instabilité en cas de bugs ou de comportements anormaux.
Ainsi, un système anti-triche peut provoquer des plantages du système tels que des BSOD sur Windows ou ralentissement du système.
Cela peut aussi provoquer des dysfonctionnements.
Par exemple, certains joueurs signalent des problèmes de compatibilité liés à EA Javelin Anticheat, notamment avec des logiciels de remappage de manette (.e.g DS4Windows) et sous Linux/Steam Deck.
Enfin, sur des forums comme Reddit, certains dénoncent des faux positifs affectant des joueurs légitimes.

Quels sont les systèmes anti-triche les plus courants

Il existe une variété de solutions anti-triche déployées selon les jeux. Parmi les plus connues, on peut citer PunkBuster, BattlEye, Easy Anti-Cheat ou encore le Valve Anti-Cheat (VAC) utilisé sur Steam. Chaque programme antitriche a son fonctionnement propre, mais tous partagent le même objectif : détecter et empêcher la triche pour garantir une expérience équitable. Par exemple, le système VAC de Valve s’appuie largement sur la détection de signatures de triche connues et compare toute modification du jeu visant à donner un avantage indu avec une base de données d’applications bannies.

Electronic Arts lance EA Javelin Anticheat, sa nouvelle génération de solution anti-triche en mode kernel, déjà déployée dans 14 titres PC, dont Battlefield 2042, FIFA 23 et Madden NFL. Cette technologie, axée sur la détection fine, la prévention proactive, et un respect de la vie privée, vise à garantir l’équité en jeu tout en rassurant les joueurs sur les potentiels impacts système.

De son côté, BattlEye utilise une approche hybride qui combine la détection de modèles en mémoire et la surveillance en temps réel des comportements de jeu anormaux. Certains jeux très compétitifs, comme ceux de Riot Games, vont jusqu’à intégrer un module anti-triche au niveau du noyau du système (driver en mode kernel) pour avoir un contrôle total et empêcher même les cheats les plus sophistiqués. Cette course à l’armement est permanente : dès qu’une nouvelle protection anti-triche apparaît, les tricheurs essaient de la contourner, forçant les développeurs à redoubler d’ingéniosité. C’est un véritable jeu du chat et de la souris entre créateurs de cheats et éditeurs de jeux.

Que se passe-t-il lorsqu’une triche est détectée

Lorsque les systèmes anti-triche repèrent une tricherie avérée, ils peuvent réagir de plusieurs façons. Souvent, le joueur est expulsé immédiatement de la partie en cours (pour stopper la triche en temps réel). Ensuite, dans la majorité des cas, une sanction plus durable est appliquée : cela peut être un banissement automatique du compte du tricheur, généralement de façon permanente, sur le jeu concerné et parfois sur l’ensemble de la plateforme. Par exemple, un joueur détecté par VAC sur un titre multijoueur Steam verra son compte marqué comme ayant triché, et au bout de quelques jours, il sera banni définitivement des serveurs sécurisés sur ce jeu. De même, un utilisateur pris par BattlEye ou Easy Anti-Cheat sera souvent banni sur-le-champ du serveur, et son identifiant pourra être mis sur liste noire, l’empêchant de rejouer en ligne.

Les développeurs s’assurent généralement que ces bans sont définitifs et non contournables, afin d’envoyer un message fort aux tricheurs. Certains vont jusqu’à bannir également l’adresse IP ou l’empreinte matérielle de l’ordinateur, pour éviter que le tricheur ne crée simplement un nouveau compte. En résumé, les anti-cheats modernes combinent surveillance logicielle et mesures punitives pour dissuader la triche à tous les niveaux.

Quels sont les risques pour le joueur tricheur ?

Utiliser Cheat Engine ou tout autre outil de triche peut sembler facile, mais cela vous expose à des risques importants, que ce soit vis-à-vis de votre accès au jeu ou même sur le plan légal. Voici les principaux dangers à connaître avant de tenter la moindre tricherie.

Bannissement du jeu et perte du compte

C’est la sanction la plus courante. Si vous êtes détecté en train de tricher, vous vous exposez à un ban – c’est-à-dire l’interdiction d’accéder au jeu (ou au service en ligne) avec votre compte. Ce ban est généralement définitif pour le jeu concerné, voire pour tous les jeux du même éditeur ou de la même plateforme. Concrètement, votre compte pourra être fermé et vous perdrez l’accès à vos personnages, à votre progression et aux éventuels contenus achetés. Par exemple, un joueur qui utiliserait Cheat Engine dans une partie en ligne sur Steam recevra sans doute un VAC ban irrévocable sur ce jeu, très rapidement après la détection.

De manière générale, tricher entraîne l’interdiction d’accès au compte fautif dans la plupart des jeux en ligne. À noter que cette sanction s’applique même si vous trichiez en solo dans un jeu connecté : de nombreux titres coopératifs ou semi-en ligne surveillent aussi les modifications de mémoire et n’hésitent pas à bannir un compte, même si la triche n’a pas (en apparence) lésé d’autres joueurs. En somme, le premier risque est de perdre définitivement votre accès au jeu.

Risques juridiques et poursuites

Outre le bannissement, il faut savoir que la triche enfreint les conditions d’utilisation des jeux, qui ont une valeur contractuelle. En théorie, un éditeur pourrait sanctionner un tricheur en justice pour non-respect du contrat ou pour les dommages causés à son activité.

Dans la pratique, les poursuites visent surtout les cas graves de triche : par exemple, les personnes qui développent, distribuent ou vendent des logiciels de triche à grande échelle. Ces dernières années, l’industrie du jeu vidéo a intensifié la lutte et n’hésite plus à recourir aux tribunaux pour faire cesser la triche organisée. Un exemple concret emblématique concerne Fortnite : en 2022, Epic Games a gagné un procès contre un joueur australien qui trichait et vendait des outils de triche.
Reconnu coupable de violation du CLUF et de droits d’auteur, il a dû verser des dommages et intérêts à l’éditeur et présenter des excuses publiques, en plus de voir son commerce illégal fermé.
D’autres éditeurs comme Activision, Riot Games ou Blizzard ont également poursuivi en justice des créateurs de cheats, obtenant des amendes de plusieurs millions de dollars dans certains cas. Pour le joueur lambda qui triche sans but lucratif, le risque judiciaire direct est plus rare, mais pas impossible : par exemple, se faire attraper en trichant lors d’un tournoi e-sport ou dans un contexte professionnel peut mener à des sanctions légales (fraude, disqualification, etc.).

Retenez surtout que la triche vous place en défaut vis-à-vis de la loi (rupture de contrat, atteinte à l’intégrité d’un service en ligne, etc.), et que les entreprises de jeu sont de moins en moins indulgentes à ce sujet.

Virus, malware et autres dangers informatiques

Un risque souvent sous-estimé des logiciels de triche vient de leur provenance et de leur contenu. De nombreux programmes de cheat circulant sur Internet sont en réalité des malwares déguisés. Les tricheurs peu méfiants téléchargent un prétendu “cheat gratuit” pour un jeu et exécutent sans le savoir un virus qui infecte leur ordinateur.

Des rapports de sécurité ont montré que des malware voleurs de données sont régulièrement diffusés sous forme de faux cheats sur YouTube ou Discord. Même Cheat Engine, lorsqu’il est téléchargé en dehors du site officiel, peut avoir été repackagé avec des logiciels indésirables ou malveillants. Il faut savoir que les antivirus détectent souvent les outils de triche comme des menaces – non pas parce que Cheat Engine en soi est un virus, mais parce que sa capacité à manipuler la mémoire ressemble au comportement de certains malware. Ainsi, beaucoup d’antivirus le classent comme PUP (programme potentiellement indésirable). Parfois, cela joue en faveur des vrais virus : un troyen pourra se cacher dans un cheat en se faisant passer pour un faux positif.

Tricher peut donc exposer votre PC aux infections. En effet, il n’est pas rare que les logiciels de triche téléchargés contiennent des virus qui seront exécutés sur votre machine. Même payer pour un cheat “privé” n’est pas une garantie de sécurité : certains développeurs véreux n’hésitent pas à inclure des portes dérobées dans leurs programmes pour voler des informations aux utilisateurs imprudents. En somme, le deuxième grand risque de la triche, c’est de compromettre la sécurité de votre ordinateur et de vos données personnelles.

Atteinte à votre réputation et expérience de jeu gâchée

Enfin, sur un plan plus personnel, utiliser des cheats peut nuire à votre réputation au sein de la communauté des joueurs. Si vous êtes identifié comme tricheur, vous risquez d’être mis à l’écart par vos pairs et de perdre le respect de la communauté. Les jeux en ligne reposent sur la confiance entre joueurs : une fois catalogué comme tricheur, même sur un autre compte, il sera difficile de regagner la confiance des autres. Par ailleurs, tricher peut tout simplement gâcher le plaisir du jeu. Les cheat codes ou logiciels comme Cheat Engine peuvent retirer tout le défi et la satisfaction de progresser par soi-même. Beaucoup de joueurs rapportent qu’après avoir triché, ils se sont lassés plus vite du jeu, n’ayant plus aucun objectif ni difficulté à surmonter. Ainsi, au-delà des risques techniques, la triche comporte un risque de dénaturer votre propre expérience de jeu.

Conclusion

En conclusion, Cheat Engine illustre parfaitement la facilité avec laquelle on peut altérer un jeu vidéo, mais son utilisation s’accompagne de mesures de plus en plus strictes et de risques majeurs. D’un côté, nous avons vu qu’il s’agit d’un puissant outil de modification de mémoire, capable de donner un avantage injuste au joueur en quelques clics. De l’autre, les éditeurs ripostent avec des systèmes anti-triche sophistiqués, comparables à des antivirus, qui surveillent en permanence les jeux en ligne afin de détecter la moindre anomalie ou intrusion. Ces deux forces opposées évoluent constamment et se livrent un combat silencieux pour la domination technologique.

Pour le joueur tenté par la triche, le message est clair : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les bénéfices à court terme (passer un boss difficile, obtenir de l’or illimité, etc.) sont largement éclipsés par les conséquences potentielles. Vous risquez non seulement de perdre votre compte et tout votre investissement dans le jeu, mais aussi d’exposer votre machine à des logiciels malveillants ou d’avoir des ennuis juridiques en cas de triche à grande échelle. Sans oublier l’aspect éthique et social – tricher casse le fair-play et nuit à l’expérience de tous les autres joueurs.

Pour toutes ces raisons, il est fortement déconseillé d’utiliser des outils comme Cheat Engine dans un jeu en ligne ou compétitif. Si vous tenez malgré tout à expérimenter avec Cheat Engine, faites-le hors ligne, sur des parties solo et en étant conscient des risques encourus. Respecter les règles du jeu et relever les défis sans triche reste la meilleure façon de profiter pleinement de vos jeux vidéo, en toute sérénité et sans danger pour votre compte ou votre ordinateur. Jouer loyalement vous assurera non seulement de préserver le plaisir du jeu, mais aussi d’éviter les graves déconvenues associées à la triche. En somme, la triche n’est jamais une solution durable – mieux vaut jouer dans les règles et savourer vos victoires honnêtement acquises.

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Supprimer Cheat Engine facilement et complètement de votre PC en Windows

Par : malekalmorte
8 juin 2025 à 10:31

Vous avez installé Cheat Engine et souhaitez maintenant le supprimer complètement de votre ordinateur ? Que ce soit pour éviter un bannissement dans vos jeux en ligne ou parce que votre antivirus le détecte comme une menace, il est essentiel de supprimer toutes les traces de Cheat Engine sur Windows.
Dans ce tutoriel simple et détaillé, découvrez étape par étape comment désinstaller définitivement Cheat Engine, nettoyer les fichiers résiduels, et sécuriser votre système efficacement.

Désinstallation classique via les paramètres (Méthode 1)

  • Faites un clic droit sur le menu Démarrer
  • Puis Applications installées
  • Recherchez Cheat Engine dans la liste des applications
  • Cliquez dessus, puis cliquez sur Désinstaller
Désinstaller Cheat Engine dans Windows
  • Suivez les instructions à l’écran pour compléter la désinstallation.

Au cas où Cheat Engine n’apparaît pas dans la liste des applications installées, vous pouvez lancer le programme de désinstallation de cette manière :

Désinstaller Cheat Engine dans Windows

Supprimer les fichiers restants manuellement (Méthode 2)

Une autre façon de faire, plus radicale, est de supprimer manuellement les fichiers et clés du registre liés à l’application.
Voici comment opérer :

Si la suppression est impossible, faites le en mode sans échec.

Cette étape est facultative, mais garantit une désinstallation complète :

  • Sur votre clavier, appuyez sur lesa touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
  • Puis saisissez regedit et OK. Plus de détails : comment accéder au registre Windows
  • Allez dans l’éditeur de registre vers :
    • HKEY_CURRENT_USER\Software\
    • HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\
  • Recherchez toute clé nommée Cheat Engine. Pour cela, positionnez-vous sur la clé et appuyez sur F3 pour lancer une recherche sur Cheat.
Rechercher les clés Cheat Engine dans le registre Windows
  • Faites un clic droit sur les entrées correspondantes → Supprimer.
  • Fermez l’éditeur du registre et redémarrez votre PC.
Attention : Le registre Windows est sensible. Ne supprimez que des clés explicitement liées à Cheat Engine.

Méthode automatique : Utiliser un logiciel spécialisé

Si vous préférez une méthode automatisée, vous pouvez utiliser un logiciel de désinstallation avancée comme :

Lancez la désinstallation et laissez-vous guider.

Supprimer Cheat Enigine avec Revo Uninstaller

Le logiciel analyse l’ordinateur afin de détecter des traces résiduelles de CCheat Engine pour le supprimer du système.

Supprimer Cheat Enigine avec Revo Uninstaller

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Adoption de Windows 11 : ralentissement global, croissance chez les joueurs, Microsoft pousse la migration

Par : malekalmorte
8 juin 2025 à 09:29

Croissance globale freinée en mai 2025

Statcounter indique que la part de marché de Windows 11 a ralenti en mai, passant de 47,3 % à 43,2 % des systèmes Windows dans le monde. Ce léger recul contraste avec les avancées constantes des mois précédents. Pendant ce temps, Windows 10 a regagné 0,3 %, atteignant environ 53,2%. Ce frémissement s’explique en partie par les exigences strictes de Windows 11 et l’hésitation de nombreux utilisateurs à changer de système juste avant la fin de support de Windows 10 en octobre 2025.

Windows 10 détenait déjà environ 57,08 % du marché des ordinateurs de bureau lorsque la date de fin de support de Windows 7 se profilait. En revanche, en mai 2025, Windows 11 en détenait environ 43,2 %.

Part de marché de Windows (mai 2025)Pourcentage de la part de marché
Win1053.2%
Win1143.23%
Win72.47%
WinXP0.54%
Win8.10.29%
Win80.21%

Les joueurs adoptent Windows 11 en masse

À l’inverse, les joueurs sur Steam sont de plus en plus nombreux à migrer vers Windows 11. Les dernières données de Valve pour mars 2025 montrent que 55,34 % des utilisateurs de Steam utilisent désormais Windows 11, contre 40,58 % pour Windows 10. Ce succès s’explique par les optimisations gaming offertes par Windows 11 : Auto HDR, DirectStorage, et autres fonctionnalités conçues pour améliorer les performances et la fluidité des jeux.

En ce qui concerne le matériel, la configuration PC la plus populaire dispose de 16 Go de RAM (43 %), d’un CPU à 6 cœurs (29,79 %), d’une carte graphique Nvidia RTX 3060 (4,56 %), de 8 Go de VRAM (33,67 %) et d’un moniteur 1080p (55,35 %). Du côté des GPU, Nvidia détient une part impressionnante de 74,18 %, AMD 17,62 % et Intel 7,85 %. AMD s’en sort mieux du côté des processeurs. Alors qu’Intel domine toujours son rival avec une part de 59,69 %, AMD s’en rapproche avec une part de 40,31 %.

Microsoft encourage la transition vers Windows 11

Microsoft intensifie ses efforts pour inciter les utilisateurs de Windows 10 à migrer avant la fin du support. Une récente campagne de sensibilisation rappelle que mettre fin à la prise en charge de Windows 10 expose les appareils aux menaces de sécurité non corrigées. La société met en avant des PC Windows 11 « sécurisés », dotés notamment de la puce TPM 2.0 et du noyau sécurisé, visant les particuliers comme les entreprises. Asus a même rejoint le mouvement, recommandant d’abandonner Windows 10 pour une meilleure sécurité.

Analyse et perspectives

  • Croissance globalement ralentie, mais temporaire : le ralentissement en mai est probablement lié au calendrier de fin de support Windows 10 en octobre 2025. Microsoft prévoit un regain d’intérêt dans les prochains mois.
  • Les gamers, moteurs de l’adoption : le bond constant parmi les utilisateurs Steam indique que les avantages gaming de Windows 11 créent un solide moteur d’adoption.
  • Stratégie proactive de Microsoft : en soulignant les risques de rester sur Windows 10 et les bénéfices de Windows 11, la firme pousse à combler l’écart avant qu’il ne soit trop tard.

Que faire avant la fin du support de Windows 10 ?

Voici les principales recommandations :

  1. Vérifiez si votre PC est compatible Windows 11 (TPM 2.0, CPU récent).
  2. Commentez les points forts : sécurité renforcée, fonctionnalités gaming, meilleure intégration cloud.
  3. Planifiez la migration avant octobre 2025, dans un environnement de test ou avec sauvegarde.

Grâce à ces tendances et incitations, le passage à Windows 11 se poursuit malgré le ralentissement. Les gamers y ont déjà basculé massivement, et Microsoft entend bien convaincre le reste des utilisateurs à rejoindre la plateforme la plus moderne… avant qu’il ne soit trop tard pour rester protégé.

Les liens du site :

Source(s) : neowin.net et windowslatest.com

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Windows 11 améliore l’intégration des smartphones : accédez à votre téléphone Android ou iPhone directement depuis le menu Démarrer

Par : malekalmorte
6 juin 2025 à 08:48

Microsoft poursuit l’amélioration de l’intégration des smartphones dans Windows 11 avec de nouvelles fonctionnalités disponibles directement depuis le menu Démarrer. Ces nouveautés facilitent l’accès rapide aux téléphones Android et iPhone, permettant aux utilisateurs de visualiser des notifications, transférer des fichiers, ou encore effectuer la duplication d’écran de leur smartphone Android sans ouvrir d’application spécifique.

Accès rapide depuis le menu Démarrer

Avec la mise à jour Windows 11 24H2, Microsoft introduit un panneau flottant « Phone Link » intégré au menu Démarrer. Cette intégration permet d’afficher directement les notifications récentes, les messages, l’état de la batterie, ainsi que de transférer facilement des fichiers entre le PC et le smartphone sans passer par une application séparée.

Acc-s Android depuis le menu Démarrer de Windows 11

Transfert de fichiers simplifié

La fonctionnalité « Envoyer des fichiers » permet désormais de transférer facilement des fichiers du PC vers un smartphone en quelques clics depuis le menu Démarrer. Les utilisateurs peuvent sélectionner les fichiers souhaités et suivre la progression du transfert en temps réel. Actuellement, il est possible de transférer des fichiers individuels, mais pas encore des dossiers entiers.

Transfert de fichiers simplifié entre Android/iPhone avec Windows 11

Duplication d’écran Android facilitée

Une autre nouveauté notable est la possibilité de dupliquer l’écran d’un smartphone Android directement depuis le menu Démarrer. Cette fonctionnalité permet d’afficher l’écran du smartphone directement sur l’ordinateur, idéal pour interagir avec les applications mobiles sur grand écran. Cette option est particulièrement optimisée pour les appareils Samsung dotés de One UI, offrant une interface adaptée à une utilisation sur PC.

Améliorations pour les utilisateurs d’iPhone

Les utilisateurs d’iPhone bénéficient également de nouveautés intéressantes, notamment la possibilité d’afficher l’état de la batterie, les notifications, ainsi que les dernières photos synchronisées via iCloud directement depuis le menu Démarrer. Cela améliore considérablement l’expérience utilisateur en créant un pont plus fluide entre les appareils Windows et Apple.

Comment activer ces fonctionnalités ?

Le panneau fait partie de la mise à jour Windows 11 KB5055627, que vous devez installer avant toute autre chose. Ensuite, mettez à jour toutes les applications du Microsoft Store et même l’application Link to Windows sur votre téléphone.

Pour profiter de ces nouvelles intégrations :

  • Assurez-vous que Windows 11 est à jour avec la dernière version 24H2.
  • Vérifiez que l’application Phone Link est à jour (version 1.24121.30.0 ou supérieure).
  • Activez l’affichage du smartphone dans le menu Démarrer en allant dans :
    • Paramètres > Personnalisation > Démarrer
    • Activez l’option « Afficher les appareils mobiles dans le menu Démarrer ».
  • Personnalisez l’affichage selon vos préférences dans les réglages de l’application Phone Link.

Ces améliorations promettent une expérience plus intuitive et productive, renforçant l’écosystème Windows en rapprochant les appareils mobiles et les ordinateurs.

Source(s) : windowslastest.com

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Windows 11 25H2 ralentit le processeur lorsque vous êtes absent afin d’augmenter l’autonomie de la batterie

Par : malekalmorte
5 juin 2025 à 12:32

Microsoft introduit une nouvelle fonctionnalité dans Windows 11, baptisée « User Interaction-Aware CPU Power Management », visant à améliorer l’autonomie des appareils en ajustant dynamiquement la consommation du processeur en fonction de l’activité de l’utilisateur.

Réduction de la consommation en l’absence d’activité

Lorsque le système détecte une inactivité de l’utilisateur — absence de mouvements de la souris, de frappes au clavier ou d’interactions tactiles —, Windows 11 applique des paramètres d’économie d’énergie plus agressifs au processeur. Ces ajustements, définis par le fabricant de l’appareil sous le terme Processor Power Management (PPM), peuvent inclure.

  • Une diminution des fréquences d’horloge ou des tensions.
  • Une transition vers des états de repos plus profonds (C-states).

Dès que l’utilisateur reprend une activité, le système rétablit immédiatement les performances normales du processeur, assurant ainsi une expérience fluide sans latence perceptible.

Exceptions pour les applications sensibles

Cette gestion dynamique de l’énergie est conçue pour ne pas interférer avec des activités nécessitant des performances constantes, telles que la lecture de vidéos ou les sessions de jeu. Dans ces cas, le système reconnaît l’activité en cours et maintient les performances du processeur à leur niveau optimal.

Disponibilité et personnalisation

Actuellement en phase de test dans la build 26200.5603, cette fonctionnalité est prévue pour les mises à jour Windows 11 24H2 et 25H2. Les utilisateurs auront la possibilité de désactiver cette gestion de l’énergie via les paramètres du système, offrant ainsi un contrôle total sur les performances de leur appareil.

Cette initiative de Microsoft s’inscrit dans une série d’efforts visant à optimiser la consommation énergétique des appareils Windows 11, tout en garantissant une expérience utilisateur réactive et efficace.

Source(s) : windowslatest.com

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Icône Bureau a disparu de l’Explorateur de fichiers : comment la remettre ?

Par : malekalmorte
5 juin 2025 à 08:53

L’Icône Bureau disparue ou absente du volet de navigation de l’Explorateur de fichiers ? Vous êtes au bon endroit.

Vous avez remarqué que l’icône « Bureau » n’apparaît plus dans le volet gauche de l’Explorateur de fichiers Windows ? Ce problème est assez fréquent et peut survenir après une mise à jour du système, une modification accidentelle des paramètres, ou à la suite d’un nettoyage approfondi du système. L’absence de cette icône rend l’accès au Bureau moins intuitif et complique l’organisation de vos fichiers.

Dans ce tutoriel complet, vous découvrirez plusieurs méthodes simples et rapides pour restaurer efficacement l’icône Bureau dans l’Explorateur de fichiers de Windows 10 ou Windows 11. Suivez ces étapes pour retrouver rapidement un accès pratique à votre Bureau.

Comment retrouver l’icône bureau dans l’Explorateur de fichiers

Activer le volet de navigation

Parfois, le bureau disparaît simplement parce que l’option pour afficher tous les dossiers du volet de navigation a été désactivée.
Voici comment la remettre :

  • Ouvre l’Explorateur de fichiers.
  • Cliquez sur l’onglet Affichage, puis vérifiez que « Volet de navigation » est coché. Si ce n’est pas le cas, cliquez dessus pour l’activer
Activer le volet de navigation

Restaurer l’emplacement par défaut du dossier Bureau

Si l’emplacement du dossier « Bureau » a été déplacé, il peut disparaître de l’affichage.
Vous pouvez très facilement le restaurer comme ceci :

  • Ouvrez le dossier :C:\Users\TonUtilisateur
  • Puis faites un clic droit sur le dossier Bureau
  • Choisis « Propriétés » puis l’onglet « Emplacement« .
  • Clique sur « Restaurer les valeurs par défaut« , puis OK
  • Redémarre ensuite ton PC.
Restaurer l’emplacement par défaut du dossier Bureau

Restaurer l’icône bureau par le registre Windows

Une partie de la configuration de l’Explorateur de fichiers se trouve dans le registre Windows.
Si une clé est incorrecte, cela peut empêcher l’icône du bureau de s’afficher dans Explorer.
Voici comment rétablir cela :

HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders
  • Assurez-vous que la valeur « Desktop » est définie comme :
%USERPROFILE%\Desktop
  • Si la valeur est incorrecte, corrige-la.
  • Redémarrez votre PC pour appliquer les modifications
Restaurer l'icône bureau par le registre Windows

Pour aller plus vite, vous pouvez aussi faire cela depuis une invite de commandes :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Copiez-collez cette commande :
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders" /v Desktop /t REG_EXPAND_SZ /d %%USERPROFILE%%\Desktop /f

Restaurer l’accès rapide par défaut

L’Accès rapide est une fonctionnalité intégrée à l’Explorateur de fichiers depuis Windows 10 et toujours présente dans Windows 11. Elle remplace l’ancien système de Favoris présent dans Windows 7 et 8, et permet d’accéder plus facilement et rapidement aux fichiers et dossiers.
Si les liens sont corrompus ou incorrectes, l’icône du Bureau peut ne pas apparaître dans l’Explorateur de fichiers.
Pour corriger cela, vous pouvez restaurer l’accès rapide par défaut.

Pour cela, suivez tutoriel pour rétablir l’accès rapide et son icône du Bureau :

Vérifier la présence du dossier Bureau lui-même

Assure-toi que le dossier existe bien physiquement :

  • Ouvrez l’Explorateur, puis rendez-vous dans : C:\Users\TonUtilisateur\
  • Vérifiez que le dossier « Desktop » (ou « Bureau » en français) est présent.
  • Si absent, crée-le manuellement en faisant : Clic droit → Nouveau → Dossier, puis nomme-le Desktop.
  • Redémarrez votre ordinateur ensuite pour que les changements prennent effet

Utiliser un script automatique de correction

Si les méthodes précédentes n’ont pas fonctionné, tu peux exécuter ce petit script :

@echo off
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders" /v Desktop /t REG_EXPAND_SZ /d %%USERPROFILE%%\Desktop /f
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Shell Folders" /v Desktop /t REG_SZ /d %USERPROFILE%\Desktop /f
taskkill /f /im explorer.exe
DEL /F /S /Q /A "%LocalAppData%\Microsoft\Windows\Explorer*"
DEL /F /S /Q /A "%LocalAppData%\Microsoft\Windows\Explorer\ThumbCacheToDelete*"
start explorer.exe
Script de correction de l'icône du bureau manquante dans l'Explorateur de fichiers
  • Allez dans le menu Fichier > Enregistrez-le et nommez le nom fix_bureau.bat.
  • Enfin, faites un clic droit sur ce fichier et exécutez-le en tant qu’administrateur
Script de correction de l'icône du bureau manquante dans l'Explorateur de fichiers
  • Laissez l’opération se dérouler
  • Fermez et réouvrez la session utilisateur pour que les effets soient prises en compte et vérifiez que l’icône du bureau est à nouveau présente dans l’Explorateur de fichiers

Windows Repair

Windows Repair est un logiciel gratuit qui permet de réparer les composants et fonctionnalités de Windows.

  • Téléchargez l’utilitaire gratuit depuis ce lien :
  • Puis installez le
Installer Windows Repair
  • Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Windows Repair EULA
  • Toutefois, il est conseillé de faire les réparations en mode sans échec. Pour cela, en bas, cliquez sur « Reboot To Safe Mode » ou suivez ce guide complet : Redémarrez Windows en mode sans échec
Démarrer Windows en mode sans échec avec Windows Repair
  • Ensuite, relancez Windows Repair
  • Cliquez sur l’onglet Réparation – Principal
  • La liste des types de réparation de Windows s’affiche : cliquez sur Préréglages : Réparations communes
Windows Repair - réparer Windows
  • Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les éléments cochés
Liste des réparation Windows Repair
  • Cliquez en bas à droite sur « Démarrer les réparations« 
  • L’opération se lance avec une succession d’étape… des fenêtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Réparer Windows avec Windows Repair
  • Laissez terminer, un message vous indique que la réparation Windows Repair est terminée
  • Redémarrez le PC en mode normal de Windows

Plus de détails dans ce tutoriel complet :

Liens

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Windows 11 24H2 : Microsoft introduit les mises à jour sans redémarrage avec KB5058497

Par : malekalmorte
4 juin 2025 à 07:16

Microsoft a franchi une étape majeure dans la gestion des mises à jour de Windows 11 en déployant la mise à jour KB5058497 pour la version 24H2. Cette mise à jour inaugure officiellement la fonctionnalité de « hotpatching » sur les éditions Enterprise et Server, permettant l’installation de correctifs de sécurité sans nécessiter de redémarrage du système.

Qu’est-ce que le hotpatching ?

Le hotpatching est une technique qui permet d’appliquer des correctifs directement en mémoire, sans interrompre les processus en cours ni redémarrer l’ordinateur. Déjà utilisée sur les éditions Azure de Windows Server, cette méthode est désormais étendue à Windows 11 24H2 Enterprise.

Concrètement, le système identifie les parties du code nécessitant une correction et les remplace dynamiquement pendant l’exécution. Les fichiers corrigés sont également enregistrés sur le disque pour garantir la persistance des modifications après un éventuel redémarrage futur.

Windows 11 - hotpatching

KB5058497 est une mise à jour hotpatch qui ne nécessite pas de redémarrage car elle ne modifie que le code présentant des problèmes :

  • Windows conserve ses parties critiques en mémoire (un type de stockage).
  • Le paquet de correctifs contient uniquement les petits morceaux de code réparés, ainsi qu’une minuscule carte de leur emplacement. Cela permet au système d’exploitation de se souvenir de ce qui a été modifié précédemment.
  • Lorsque Windows est en cours d’exécution, il copie ces morceaux dans des pages de mémoire libres et dirige discrètement les programmes en cours d’exécution vers les nouvelles pages.

Un calendrier de mises à jour structuré

Microsoft a mis en place un calendrier trimestriel pour les mises à jour :

  • Mois 1 : Mise à jour de base (baseline) nécessitant un redémarrage.
  • Mois 2 et 3 : Mises à jour hotpatch sans redémarrage.

Par exemple, KB5058497, publiée en mai 2025, est une mise à jour hotpatch qui ne requiert pas de redémarrage.
Cela peut donner ce scénario :

TrimestreMise à jour de la base (nécessite un redémarrage)Mise à jour des correctifs (pas de redémarrage nécessaire)
1JanvierFévrier et mars
2AvrilMai et juin
3JuilletAoût et septembre
4OctobreNovembre et décembre

Disponibilité limitée aux éditions Enterprise et Server

Actuellement, seules les éditions Enterprise et Server de Windows 11 24H2 bénéficient du hotpatching. Les utilisateurs des éditions Pro et Home continuent de recevoir des mises à jour traditionnelles nécessitant un redémarrage, comme la KB5058411.

Avantages pour les entreprises

Le hotpatching offre plusieurs bénéfices :

  • Réduction des interruptions : Les mises à jour s’installent sans perturber les utilisateurs.
  • Amélioration de la sécurité : Les correctifs sont appliqués plus rapidement.
  • Gestion simplifiée : Moins de planification nécessaire pour les redémarrages.

Cette avancée renforce la disponibilité et la sécurité des systèmes, tout en simplifiant la gestion des mises à jour pour les administrateurs IT.

Source(s) : windowslatest.com

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Microsoft maintient fermement les exigences matérielles strictes de Windows 11 : le TPM 2.0 reste incontournable

Par : malekalmorte
4 juin 2025 à 06:54

Microsoft a récemment réaffirmé sa position concernant les exigences matérielles de Windows 11, en insistant sur le fait que la présence du module de plateforme sécurisée (TPM) 2.0 est une condition non négociable pour l’installation du système d’exploitation. Cette décision intervient alors que la fin du support de Windows 10 est prévue pour le 14 octobre 2025, poussant de nombreux utilisateurs à envisager une mise à niveau.

Le TPM 2.0 : un pilier de la sécurité pour Windows 11

Le TPM 2.0 est une puce de sécurité intégrée à la carte mère ou au processeur, conçue pour stocker des clés de chiffrement, des certificats et des mots de passe de manière sécurisée. Selon Steven Hosking, chef de produit senior chez Microsoft, le TPM 2.0 est « une nécessité pour maintenir un environnement informatique sécurisé et pérenne avec Windows 11 ».

Cette exigence s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la sécurité des systèmes d’exploitation face aux menaces croissantes. En plus du TPM 2.0, Windows 11 requiert également l’activation de fonctionnalités telles que le démarrage sécurisé (Secure Boot), la sécurité basée sur la virtualisation (VBS) et l’intégrité du code protégée par l’hyperviseur (HVCI) .

Impact sur les utilisateurs et les entreprises

Cette politique stricte signifie que de nombreux appareils plus anciens, notamment ceux équipés de processeurs Intel de 7e génération ou antérieurs, ou de processeurs AMD Ryzen de première génération, ne sont pas éligibles à la mise à niveau vers Windows 11. Microsoft recommande aux utilisateurs de ces systèmes d’évaluer la compatibilité de leur matériel et de planifier des mises à niveau si nécessaire.

Pour les entreprises, cela implique une évaluation approfondie de leur parc informatique et la mise en place de budgets pour le renouvellement des équipements non conformes. Microsoft suggère également de revoir les politiques de sécurité pour intégrer l’utilisation du TPM 2.0 et d’autres fonctionnalités de sécurité avancées.

Alternatives et recommandations

Bien que des méthodes non officielles existent pour installer Windows 11 sur du matériel non pris en charge, Microsoft déconseille fortement cette approche. Les systèmes installés de cette manière ne bénéficieront pas du support officiel et pourraient ne pas recevoir de mises à jour, y compris les mises à jour de sécurité.

Pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas mettre à niveau leur matériel, Microsoft propose des mises à jour de sécurité étendues (ESU) pour Windows 10, moyennant un coût annuel. Cependant, cette solution est principalement destinée aux entreprises et aux organisations ayant des besoins spécifiques.

Conclusion

La position de Microsoft est claire : pour bénéficier de Windows 11 et de ses fonctionnalités de sécurité avancées, le respect des exigences matérielles, notamment la présence du TPM 2.0, est indispensable. Alors que la fin du support de Windows 10 approche, les utilisateurs et les entreprises doivent dès à présent planifier la transition vers des systèmes compatibles afin d’assurer la sécurité et la pérennité de leurs environnements informatiques.

En lien : Installer Windows 11 sur un PC non compatible (sans TPM ou SecureBoot)

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installation de Windows 11/10 avec l’ISO : une mise à jour de sécurité est à effectuer

Par : malekalmorte
3 juin 2025 à 20:50

Les images ISO officielles de Windows 10 et Windows 11, disponibles sur le site de Microsoft, sont souvent obsolètes en matière de sécurité. Elles contiennent une version figée du système d’exploitation et de Microsoft Defender, l’antivirus intégré, qui ne bénéficie pas des dernières définitions de sécurité. Par conséquent, une installation fraîche à partir de ces ISO expose votre système à des menaces récentes tant que les mises à jour ne sont pas appliquées.

Pourquoi les ISO sont-elles obsolètes ?

Les fichiers ISO proposés par Microsoft sont mis à jour à intervalles espacés, généralement lors des versions majeures du système. Entre ces mises à jour, les ISO ne reflètent pas les dernières définitions de sécurité de Microsoft Defender, qui évoluent plusieurs fois par jour pour contrer de nouvelles menaces. Ainsi, un système installé à partir d’une ISO peut être vulnérable aux malwares récents jusqu’à ce que les mises à jour soient effectuées.

Que faire après l’installation ?

Pour sécuriser votre système après une installation à partir d’une ISO :

  • Connectez-vous à Internet : Cela permet à Windows Update de télécharger automatiquement les dernières mises à jour de sécurité.
  • Vérifiez les mises à jour :
    • Sur Windows 11 : Allez dans Paramètres > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises à jour.
    • Sur Windows 10 : Accédez à Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises à jour.
  • Mettre à jour Microsoft Defender manuellement (si nécessaire) :
    • Ouvrez l’invite de commandes en tant qu’administrateur.
    • Exécutez les commandes suivantes :
cd %ProgramFiles%\Windows Defender
MpCmdRun.exe -removedefinitions -dynamicsignatures
MpCmdRun.exe -SignatureUpdate

Astuce pour les installations hors ligne

Si vous devez installer Windows sur un système sans connexion Internet, envisagez de :

  • Télécharger manuellement les dernières définitions de Microsoft Defender depuis le portail officiel de Microsoft.
  • Intégrer ces définitions dans l’ISO avant l’installation, bien que cette méthode soit plus technique et nécessite des outils spécifiques.

Conclusion

Bien que les ISO officielles de Windows 10 et 11 soient pratiques pour les installations, elles ne garantissent pas une protection immédiate contre les menaces récentes. Il est essentiel de mettre à jour votre système dès l’installation pour assurer sa sécurité. Une vigilance continue et des mises à jour régulières sont les clés pour maintenir un environnement informatique sécurisé.

Source(s) : Neowin

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KB5058405 : Windows 11 peut ne pas démarrer après son installation

Par : malekalmorte
3 juin 2025 à 16:00

Microsoft publie un correctif d’urgence pour résoudre les problèmes de démarrage causés par la mise à jour KB5058405 de Windows 11

Microsoft a reconnu un problème critique affectant certaines installations de Windows 11 suite à la mise à jour cumulative KB5058405, déployée lors du Patch Tuesday de mai 2025. Cette mise à jour de sécurité, destinée aux versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, a provoqué des échecs de démarrage sur certains systèmes, principalement dans des environnements virtuels

Problème identifié : erreur 0xc0000098 liée à ACPI.sys

Après l’installation de la mise à jour KB5058405, certains utilisateurs ont signalé que leur système ne parvenait plus à démarrer, affichant un écran de récupération avec le code d’erreur 0xc0000098. Le message d’erreur indique que le fichier ACPI.sys, un pilote essentiel pour la gestion de l’alimentation et des ressources matérielles, est manquant ou corrompu.

Ce problème a été principalement observé sur des machines virtuelles, notamment :

  • Azure Virtual Machines
  • Azure Virtual Desktop
  • Machines virtuelles hébergées sur Citrix ou Hyper-V

Microsoft précise que les utilisateurs des éditions Home ou Pro de Windows 11 sont peu susceptibles de rencontrer ce problème, car il concerne principalement des environnements informatiques professionnels utilisant des machines virtuelles.

Solution proposée : mise à jour hors bande KB5062170

Pour remédier à ce problème, Microsoft a publié une mise à jour hors bande, KB5062170, disponible via le Microsoft Update Catalog. Cette mise à jour cumulative contient tous les correctifs de la mise à jour KB5058405, ainsi que la résolution spécifique du problème de démarrage.

Microsoft recommande aux administrateurs système :

  • De ne pas installer la mise à jour KB5058405 sur les systèmes utilisant des machines virtuelles.
  • D’installer la mise à jour KB5062170 à la place, pour éviter les problèmes de démarrage.

Pour les systèmes déjà affectés, Microsoft suggère d’utiliser les commandes de réparation de machines virtuelles Azure ou de monter le disque virtuel sur une autre machine pour restaurer le système.

Recommandations pour les administrateurs IT

Les administrateurs de systèmes utilisant des environnements virtuels sont invités à :

  • Reporter l’installation de la mise à jour KB5058405 jusqu’à ce que le correctif soit appliqué.
  • Mettre en place des sauvegardes régulières avant l’application de mises à jour critiques.
  • Surveiller les communications officielles de Microsoft pour rester informés des dernières mises à jour et correctifs disponibles.

Pour plus d’informations et pour télécharger la mise à jour KB5062170, veuillez consulter le Microsoft Update

Voir aussi : Index des problèmes et bugs des mises à jour mensuelles/cumulatives de Windows 11

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KB5058499 rend enfin Windows 11 24H2 stable pour les jeux, et ce n’est pas la faute de Nvidia

Par : malekalmorte
3 juin 2025 à 15:16

La mise à jour cumulative KB5058499 de Windows 11 version 24H2, publiée en mai 2025, apporte des correctifs significatifs pour les joueurs confrontés à des problèmes de stabilité et de performances.

Résolutions de problèmes dans les jeux

Après la mise à niveau vers Windows 11 24H2, certains utilisateurs ont rencontré des jeux qui devenaient non réactifs ou se bloquaient. Microsoft a identifié un problème dans le noyau graphique du système, responsable de ces dysfonctionnements. La mise à jour KB5058499 corrige ce bogue, permettant aux jeux de fonctionner normalement.

Selon les notes de mise à jour, Windows 11 KB5058499 a corrigé un bogue qui empêchait les jeux de fonctionner ou les bloquait complètement. Il semble que Microsoft ait trouvé un problème avec une partie de Windows qui parle directement à votre GPU. L’entreprise ne dira pas comment elle a résolu le problème, mais le noyau ne se bloquera plus, de sorte que ces titres devraient être lancés et fonctionner normalement.

Un autre problème concernait une fuite de mémoire dans le service d’entrée, entraînant une utilisation excessive de la RAM et des retards dans la réponse du clavier, de la souris et des écrans tactiles. Ce bogue a été corrigé dans la mise à jour KB5058499, améliorant ainsi la réactivité des périphériques d’entrée pendant les sessions de jeu.

La mise à jour KB5058499 résout également un problème où Windows 11 modifiait la résolution de l’affichage et réorganisait les applications ouvertes après la sortie de veille. Ce bogue, bien que moins répandu, pouvait perturber l’expérience utilisateur.

Disponibilité de la mise à jour

KB5058499 est actuellement une mise à jour facultative, disponible via Windows Update. Les utilisateurs doivent sélectionner « Télécharger et installer » pour l’appliquer. Microsoft prévoit de déployer ces correctifs à tous les utilisateurs lors du Patch Tuesday de juin 2025

Vers une version stable de Windows 11 pour les joueurs ?

Windows 11 24H2 commence enfin à être stable, surtout si vous installez Windows 11 KB5058499. Si vous utilisez Windows 11 23H2, je vous recommande d’attendre le mois de juin avant d’essayer Windows 11 24H2.

KB5058499 est une mise à jour optionnelle, mais tous ses correctifs seront déployés pour tout le monde avec le Patch Tuesday 2025 de juin (10 juin). Je ne serais pas surpris que les ISO de Windows 11 24H2 soient également mis à jour prochainement. Ce serait le bon moment pour nettoyer le système d’exploitation et passer à Windows 11 23H2.

Windows 11 23H2 sera retiré le 11 novembre 2025 pour les clients Home et Pro, et vous serez bientôt contraint de télécharger Windows 11 24H2.

Voir aussi : Index des problèmes et bugs des mises à jour mensuelles/cumulatives de Windows 11

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Désactiver Fast Boot (démarrage rapide) du BIOS de mon PC

Par : malekalmorte
2 juin 2025 à 08:35

L’option Fast Boot (ou démarrage rapide) dans le BIOS ou l’UEFI de votre ordinateur sous Windows 10 ou 11 permet à votre système de démarrer plus vite en réduisant les vérifications matérielles lors du démarrage. Si cette fonctionnalité est avantageuse pour gagner du temps au quotidien, elle peut parfois vous empêcher d’accéder au BIOS, de démarrer depuis une clé USB ou encore de résoudre certains problèmes techniques.

Dans ce guide pratique et accessible, je vous explique précisément ce qu’est le Fast Boot, pourquoi il est occasionnellement nécessaire de le désactiver (installation ou réparation de Windows, dépannage matériel, accès au BIOS).
Mais, surtout, comment procéder simplement sur les ordinateurs des grandes marques telles qu’ASUS, MSI, Gigabyte, Lenovo, HP, Acer ou Dell.

Attention, cela n’a rien à voir avec le démarrage rapide de Windows 11/10 (Méthode d’hibernation partielle). Pour ce dernier, reportez-vous à ce guide : Désactiver le démarrage rapide de Windows 10/11

Qu’est-ce que le Fast Boot et pourquoi le désactiver ?

Le Fast Boot est une option du firmware de votre PC (BIOS ou UEFI) qui vise à réduire le temps de démarrage de la machine. Concrètement, lorsque Fast Boot est activé, l’ordinateur écourte ou saute certaines étapes d’initialisation matériel lors de la mise sous tension. Par exemple, le BIOS/UEFI réalise normalement une vérification complète des composants (RAM, périphériques, etc.) à chaque démarrage.
Avec Fast Boot, une partie de ces vérifications est passée en accéléré ou carrément ignorée, ce qui permet de lancer plus rapidement le chargement de Windows.
D’après certaines sources, le gain de temps au démarrage grâce au Fast Boot peut atteindre jusqu’à 70 % sur des systèmes UEFI modernes.
En somme, Fast Boot permet au PC de démarrer bien plus vite en « faisant confiance » à l’état inchangé du matériel depuis le dernier démarrage.

Si Fast Boot accélère le démarrage, il peut en contrepartie entraîner des inconvénients et complications dans certaines situations :

  • Accès au BIOS difficile ou impossible : En mode Fast Boot, le PC démarre si rapidement qu’il réduit la fenêtre de temps pour intercepter la touche BIOS (comme Suppr, F2, etc.). Sur certains systèmes, Fast Boot peut même désactiver l’initialisation du clavier USB ou de l’affichage tant que Windows n’a pas démarré.
  • Impossible de démarrer sur un support externe (USB, DVD…) : Fast Boot peut ignorer ou désactiver le scan de certains périphériques de démarrage pour gagner du temps. Par exemple, lorsqu’il est activé, le BIOS peut ne pas vérifier les lecteurs USB, DVD ou le réseau pour y trouver un système bootable.
  • Non-détection de certains changements matériels : Puisque Fast Boot saute certaines vérifications et initialisations, un composant récemment ajouté ou modifié pourrait ne pas être pris en compte lors d’un démarrage rapide. Par exemple, si vous avez ajouté de la RAM, remplacé un disque, ou branché un nouvel équipement interne, le fait de ne pas exécuter les tests POST complets peut faire que ce nouveau matériel ne soit pas immédiatement reconnu ou initialisé correctement. Cela peut causer des comportements erratiques, des conflits ou des erreurs que vous ne comprendrez pas si vous ignorez que Fast Boot en est la cause.
  • Conflits avec certains logiciels ou fonctions système : Certains programmes liés à la sécurité, au chiffrement ou à la sauvegarde nécessitent un accès profond au système lors du démarrage. Or, Fast Boot peut perturber leur fonctionnement en accélérant outre mesure la séquence de boot. De plus, Fast Boot évitant un arrêt complet de certains processus, il peut interférer avec l’installation de mises à jour du firmware ou du système d’exploitation qui requièrent un cycle d’arrêt/démarrage complet.

Comment désactiver Fast Boot dans le BIOS/UEFI (selon la marque)

La désactivation de Fast Boot se fait depuis l’interface BIOS/UEFI de votre ordinateur. La manipulation exacte peut varier légèrement en fonction des fabricants (et même d’un modèle à l’autre), mais elle suit toujours le même principe : il faut accéder aux réglages du BIOS, trouver l’option « Fast Boot » et la passer sur « Disabled » (désactivé), puis sauvegarder et redémarrer.

Je vous détaille ci-dessous la procédure pour les principaux constructeurs ou fabricants de BIOS.

ASUS

Sur les PC de bureau ou portables ASUS, l’option Fast Boot se trouve dans le BIOS appelé “UEFI BIOS Utility”. Voici comment la désactiver :

  • Accédez au BIOS ASUS : redémarrez le PC et appuyez sur la touche d’accès BIOS dès le début du boot. Sur la plupart des cartes mères ASUS, il s’agit de Suppr (Del), et sur les ordinateurs portables ASUS, c’est souvent F2. Maintenez la touche enfoncée jusqu’à l’affichage de l’écran du BIOS. Consultez ce guide : Comment accéder au BIOS de son PC
  • Passez en mode Avancé (si applicable) : Les BIOS ASUS récents s’ouvrent sur un “Mode simplifié”. Pour avoir accès à tous les réglages, appuyez sur F7 afin de passer en Advanced Mode (mode avancé).
  • Ouvrez l’onglet Boot : Une fois en mode avancé, utilisez la souris ou le clavier pour naviguer vers le menu Boot.
  • Désactivez Fast Boot : Dans l’onglet Boot, repérez la ligne Fast Boot. Changez sa valeur en sélectionnant Disabled (désactivé). (Par défaut elle est probablement sur Enabled.)
  • Sauvegardez et quittez : Appuyez sur F10 ou allez dans le menu Exit et choisissez Save & Exit. Confirmez l’enregistrement des modifications (choisissez Yes/Ok si demandé). Le PC va redémarrer avec Fast Boot désactivé.

Support Officiel : ASUS – Désactiver Fast Boot dans le BIOS

Désactiver le Fast Boot dans le BIOS ASUS

MSI

Sur les cartes mères MSI (ou PC portables MSI), la procédure est similaire avec toutefois deux options liées au démarrage rapide dans le BIOS : “Fast Boot” et “MSI Fast Boot”. MSI Fast Boot est une surcouche spécifique à MSI qui vise à encore accélérer le POST, et qui, une fois activée, peut rendre l’accès au BIOS impossible sans une méthode spéciale (via logiciel ou reset CMOS). Il faut donc bien penser à désactiver les deux pour un retour à un démarrage normal.

  • Accédez au BIOS MSI : redémarrez et tapotez Suppr (Delete) dès l’allumage du PC pour entrer dans le BIOS MSI (la touche Suppr est la plus courante sur les cartes mères MSI). Sur certains laptops MSI, F2 peut être la touche BIOS. Si vous n’y arrivez pas : Comment accéder au BIOS de son PC
  • Trouvez le menu des fonctionnalités Windows : Dans l’interface du BIOS MSI (souvent nommée Click BIOS), allez dans le menu Settings ou Réglages, puis dans Advanced (Avancé). Cherchez une section intitulée soit Windows 8/10 Features, Windows OS Configuration, ou simplement un onglet Boot selon les versions du BIOS. C’est généralement dans l’un de ces menus que se trouvent les paramètres de Fast Boot.
  • Désactivez Fast Boot : Mettez l’option Fast Boot sur Disabled. S’il y a également une option MSI Fast Boot, mettez-la sur Disabled elle aussi. Sur les BIOS MSI UEFI récents, ces deux options peuvent se trouver sous Windows 8/10 Configuration. Assurez-vous que les deux lignes passent à Disabled (désactivé).
  • Sauvegardez les changements : Appuyez sur F10 et confirmez pour quitter en sauvegardant. Alternativement, via le menu Exit, sélectionnez Save Changes and Reboot. Votre PC MSI redémarrera alors avec le Fast Boot désactivé (et le MSI Fast Boot désactivé également, le cas échéant).
Désactiver le Fast Boot dans le BIOS MSI

Gigabyte

Les cartes mères Gigabyte offrent également l’option Fast Boot dans leur BIOS UEFI, parfois accompagnée d’un mode Ultra Fast Boot. Voici comment procéder :

  • Accès BIOS Gigabyte : redémarrez le PC et appuyez sur Suppr (Del) dès le démarrage pour entrer dans l’UEFI Gigabyte (c’est la touche standard sur la plupart des cartes Gigabyte). Pour vous aider: Comment accéder au BIOS de son PC
  • Trouver Fast Boot : Dans le BIOS Gigabyte, rendez-vous dans le menu BIOS Features (Fonctionnalités BIOS) ou éventuellement l’onglet Boot. L’option Fast Boot devrait y figurer.
  • Désactiver Fast Boot : Changez la valeur de Fast Boot sur Disabled pour la désactiver. Si une option Ultra Fast Boot apparaît (sur les cartes très récentes en mode UEFI pur), il est conseillé de la désactiver également (ou de la ramener sur un mode normal) pour les mêmes raisons.
  • Sauvegarde : Validez en appuyant sur F10 (ou via Save & Exit dans le menu). Le système va redémarrer.

À noter, le mode Ultra Fast Boot de Gigabyte va encore plus loin que le Fast Boot normal. En Ultra Fast, la carte mère passe complètement outre l’affichage du logo et des messages POST, ce qui rend impossible l’accès au BIOS via une touche au démarrage. Si vous aviez activé Ultra Fast Boot, il faut absolument le désactiver pour pouvoir de nouveau accéder au BIOS et aux démarrages sur périphériques externes. En général, Fast Boot sur Disabled suffira à rendre l’option Ultra Fast inopérante. Gigabyte propose aussi un utilitaire Windows nommé Fast Boot Utility pour gérer cela depuis l’OS, mais si vous suivez les étapes ci-dessus via le BIOS, vous n’en aurez pas besoin.

Désactiver le Fast Boot dans le BIOS Gigabyte

AsRock

  • Redémarrez l’ordinateur. Puis, appuiez immédiatement plusieurs fois sur la touche Suppr (Delete) ou F2 dès l’apparition du logo ASRock pour entrer dans le BIOS/UEFI.
  • Une fois dans le BIOS, passe en mode avancé s’il ne l’est pas déjà (en général touche F6 ou depuis l’interface en haut à droite).
  • Allez dans l’onglet Boot ou Démarrage.
  • Et repérez l’option Fast Boot :
  • Généralement intitulée clairement « Fast Boot » ou « Ultra Fast Boot ».
  • Sélectionnez cette option et basculez-la sur Disabled (désactivé).
  • Sauvegardez les modifications en appuyant sur la touche F10, puis confirmez par « Yes ».
  • Votre ordinateur redémarrera désormais avec le Fast Boot désactivé.
Désactiver le Fast Boot dans le BIOS AsRock

Lenovo

Chez Lenovo (Ideapad, ThinkPad, etc.), on retrouve également l’option Fast Boot dans le BIOS, bien que sur certains modèles elle puisse être nommée Quick Boot. Voici les étapes génériques :

  • Accès BIOS Lenovo : redémarrez l’ordinateur Lenovo. La touche pour accéder au BIOS varie : souvent F2 pour les IdeaPad et F1 pour les ThinkPad, ou encore Fn + F2/F1 selon la configuration des touches. Sur certains PC de bureau Lenovo, la touche Suppr est utilisée. Appuyez à plusieurs reprises dès le démarrage jusqu’à entrer dans le BIOS. (Sur les portables Lenovo récents, vous pouvez aussi utiliser le petit bouton Novo dédié au démarrage des options de récupération, puis accéder au BIOS via le menu qui s’affiche.). Plus de détails : Comment ouvrir le BIOS de son PC
  • Menu Boot/Startup : Dans le BIOS Lenovo, trouvez la section Boot, Startup ou un onglet similaire relatif au démarrage.
  • Désactiver Fast Boot : Repérez l’option Fast Boot ou Quick Boot. Généralement, elle est définie sur Enabled par défaut. Changez ce paramètre sur Disabled (désactivé).
  • Enregistrer : Allez dans le menu de sortie (souvent Exit > Save Changes) ou appuyez sur F10 pour sauvegarder les réglages et quitter. Après redémarrage, le Fast Boot sera inactif.

Particularité Lenovo : sur certains portables Lenovo équipés de la fonctionnalité “Modern Standby”, le Fast Boot peut être automatiquement géré par le système et le BIOS ne propose pas toujours de le désactiver manuellement. En cas de doute ou si l’option n’apparaît pas dans votre BIOS Lenovo, consultez le manuel de votre modèle.
Par ailleurs, Lenovo intègre une sécurité sur certaines machines : si Fast Boot vous empêche d’accéder au BIOS, il existe un Power Button Menu (menu caché) accessible en maintenant le bouton d’alimentation appuyé jusqu’à entendre des bips, puis en relâchant – on peut alors appuyer sur F3 pour désactiver temporairement le Fast Boot et ainsi entrer dans le BIOS.

Les options Boot d'un BIOS HP IDEAPAD

HP

Sur les PC de bureau et portables HP (Pavilion, EliteBook, Omen, etc.), l’option Fast Boot est généralement présente dans le BIOS UEFI sous le nom Fast Boot. La procédure est la suivante :

  • Accès BIOS HP : redémarrez le PC HP. La touche courante est F10 sur de nombreux modèles grand public et professionnels HP. Sur d’autres, il faut d’abord presser Échap (Esc) pour afficher le menu de démarrage, puis choisir l’option pour le BIOS (F10). Dès l’allumage, tapotez Échap et/ou F10 pour entrer dans les paramètres BIOS. Plus d’aide: Comment accéder au BIOS de son PC
  • Chercher l’option Fast Boot : Dans le BIOS HP (qui peut varier d’interface selon les gammes), trouvez l’onglet ou menu Advanced (Avancé) ou Boot Options (Options de démarrage). Sur certains PC HP, Fast Boot se trouve dans System Configuration > Boot Options.
  • Basculer sur Disabled : Mettez Fast Boot sur Disabled. Si l’option est grisée ou indisponible, il se peut que la protection BIOS Sure Start de HP soit activée (elle empêche la modification de certains paramètres de sécurité). Il faudra alors désactiver temporairement Sure Start dans l’onglet Security pour pouvoir modifier Fast Boot.
  • Sauvegarder/quitter : Validez les changements (touche F10 en général) et quittez le BIOS. Au prochain démarrage, le PC effectuera une initialisation complète (Fast Boot off).

Sur certains laptops HP récents, l’option Fast Boot peut ne pas être visible du tout. Le système considère alors Fast Boot comme toujours actif par conception. Dans ces cas, référez-vous aux instructions spécifiques de HP ou utilisez la méthode alternative via Windows pour accéder au BIOS. Toutefois, la majorité des BIOS HP offrent ce réglage directement.

Dell

Les ordinateurs Dell (Inspiron, XPS, Latitude, etc.) possèdent une particularité : l’option Fast Boot y est présentée souvent sous forme de choix de mode de boot plutôt qu’un simple on/off. Sur les Dell modernes, dans le BIOS UEFI, vous verrez généralement une option Fastboot avec les réglages suivants :

  • Minimal – démarrage rapide : réduit le temps de boot en sautant certaines initialisations matériel durant le POST (c’est souvent le réglage par défaut).
  • Thorough – démarrage complet : réalise une initialisation complète de tout le matériel à chaque démarrage (équivalent à Fast Boot désactivé).
  • Auto – adaptatif : laisse le BIOS décider automatiquement quelles initialisations effectuer.

Pour désactiver Fast Boot sur un Dell, il s’agit donc de passer le réglage sur Thorough (complet). Voici comment procéder :

  • Accès BIOS Dell : redémarrez et appuyez sur F2 dès le démarrage (sur la plupart des Dell, F2 permet d’entrer dans le Setup du BIOS). Si F2 ne répond pas, essayez F12 puis choisissez l’option BIOS dans le menu de boot. Plus de détails : Comment accéder au BIOS de son PC
  • Trouver Fastboot : Dans le menu BIOS Dell, ouvrez la section souvent nommée Boot Configuration, Boot Settings ou Pre-boot Behavior (le libellé exact dépend du modèle). Vous devriez y voir l’option Fastboot.
  • Choisir Thorough : Changez la valeur de Fastboot. Au lieu de “Minimal” ou “Auto”, sélectionnez Thorough. Sur d’anciens Dell, il peut s’agir d’une case à décocher intitulée Enable Fast Boot – dans ce cas décochez-là pour le désactiver.
  • Enregistrer : Quittez en sauvegardant les modifications (touche F10 ou via Save Changes and Exit). Le prochain démarrage effectuera tous les tests et initialisations normalement (boot complet). Désormais, votre Dell se comportera comme Fast Boot désactivé, permettant par exemple, l’accès aux périphériques USB dès le POST et l’entrée dans le BIOS normalement.

Astuce pour Dell : si vous souhaitez juste accéder une fois au BIOS sans désactiver définitivement Fast Boot Minimal, sachez que sur beaucoup de PC Dell récents, maintenir la touche Maj (Shift) en cliquant sur Redémarrer (comme évoqué précédemment) vous amène à un menu où “UEFI Firmware Settings” lancera un redémarrage directement dans le BIOS. Pratique en cas de Fastboot minimal qui vous fait manquer la touche F2.)

Acer

Les PC Acer (Aspire, Swift, Nitro, etc.) disposent aussi d’un réglage de démarrage rapide dans le BIOS.

  • Accès BIOS Acer : au démarrage, appuyez sur F2 (principalement pour les laptops Acer) ou Suppr (souvent pour les PC de bureau Acer) dès l’apparition du logo Acer. Cela doit vous faire entrer dans le BIOS. Plus de détails : Comment accéder au BIOS de son PC
  • Menu Boot : Allez dans l’onglet Boot du BIOS Acer.
  • Option Fast Boot : Repérez Fast Boot dans la liste des options. Les BIOS Acer UEFI récents affichent normalement cette option (si ce n’est pas le cas, votre modèle n’offre peut-être pas de désactivation manuelle du Fast Boot).
  • Désactivation : Sélectionnez Disabled pour Fast Boot de façon à le désactiver.
  • Sauvegarde : Comme toujours, appuyez sur F10 pour sauvegarder et quitter, ou utilisez le menu Exit en choisissant Save Changes and Exit. Le PC Acer va redémarrer avec un cycle normal.

Certains portables Acer d’ancienne génération n’appelaient pas cela “Fast Boot” mais disposaient d’une option Quick Boot ou Quiet Boot. Ne confondez pas Quiet Boot – qui n’affiche pas le logo Acer au démarrage – avec Fast Boot. Quiet Boot n’accélère pas le POST, il masque juste les informations. L’option qui nous intéresse est bien Fast Boot/Quick Boot, qui influence l’exécution des tests de démarrage.

Liens

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11 conseils pour Sécuriser son réseau domestique (Wi-Fi/Ethernet)

Par : malekalmorte
1 juin 2025 à 09:59

Votre réseau domestique est au cœur de votre vie numérique quotidienne, mais il peut également devenir une cible pour les pirates informatiques. Entre les appareils connectés, le télétravail et le partage de vos données personnelles, il est essentiel de garantir une sécurité optimale à votre box ou routeur Wi-Fi. Alors, comment protéger efficacement votre réseau contre les intrusions, le piratage et la fuite de données personnelles ?

Découvrez dans cet article les bonnes pratiques simples et concrètes pour renforcer la sécurité de votre réseau domestique. Du choix d’un mot de passe sécurisé à l’utilisation du chiffrement Wi-Fi WPA3, en passant par la désactivation de fonctions inutiles comme le WPS, nous vous guidons pas à pas pour assurer une protection complète de vos appareils et de vos données personnelles.

Introduction : ce qu’il faut savoir sur le piratage d’un réseau domestique

Bien souvent, les utilisateurs laissent la configuration par défaut de leur routeur ou box, ce qui, dans la plupart des cas, assure une sécurité correcte grâce à des mots de passe uniques prédéfinis. Cependant, certains facteurs peuvent rendre votre réseau domestique vulnérable au piratage, comme des identifiants non modifiés, des appareils mal sécurisés, ou l’utilisation d’un chiffrement faible.

Imaginons un utilisateur qui a laissé activé le protocole WPS (Wi-Fi Protected Setup), fréquemment actif par défaut sur de nombreux routeurs ou box. Bien que pratique pour connecter facilement des appareils, le WPS est vulnérable à des attaques par force brute, permettant à un pirate situé à proximité d’accéder à votre réseau Wi-Fi en quelques minutes, même si vous utilisez un mot de passe fort.

Une fois le pirate connecté à votre réseau, il peut facilement :

  • Accéder à vos données personnelles partagées sur votre réseau (photos, documents, etc.)
  • Intercepter et lire vos échanges sur Internet (sites consultés, mots de passe entrés sur des sites non sécurisés…)
  • Attaquer directement vos appareils connectés (PC, smartphones, objets connectés).

Comment un réseau domestique peut-il être piraté ? Principales sources de risques

Un réseau domestique peut être victime de piratage via plusieurs sources ou vecteurs d’attaques potentiels. Voici les plus courants :

  • Mots de passe faibles ou inchangés : Un routeur, une box, ou des appareils connectés (caméras IP, imprimantes réseau, objets IoT) laissés avec leur mot de passe par défaut ou des identifiants faciles à deviner sont des cibles très simples à pirater.
  • Wi-Fi mal sécurisé :
    • Réseau Wi-Fi ouvert (sans mot de passe).
    • Utilisation d’un chiffrement obsolète ou faible (WEP, WPA-TKIP).
    • Activation du WPS (Wi-Fi Protected Setup), vulnérable aux attaques par force brute.
  • Malwares et virus : Des appareils déjà infectés sur votre réseau (ordinateurs, smartphones, objets connectés) peuvent permettre à un pirate d’attaquer facilement les autres équipements ou espionner votre trafic.
  • Firmware obsolète ou non mis à jour : Un firmware (logiciel interne du routeur) non mis à jour peut comporter des vulnérabilités critiques, facilement exploitables par des pirates depuis Internet.
  • Accès à distance ou services exposés :
    • Certaines box ou routeurs configurés pour permettre un accès distant peuvent être attaqués si cet accès est mal protégé.
    • Des services comme FTP, SMB ou la gestion à distance activés inutilement peuvent offrir un point d’entrée facile aux pirates.
  • Phishing et attaques indirectes : Les attaques par phishing (emails frauduleux, faux sites web) peuvent amener l’utilisateur à fournir involontairement ses identifiants de connexion à des pirates.
  • Une fois en possession de ces identifiants, le pirate accède facilement à votre réseau et à vos données personnelles.
  • Appareils domestiques vulnérables (IoT) : Les objets connectés comme les caméras, thermostats ou alarmes intelligentes sont souvent mal sécurisés. S’ils sont compromis, ils deviennent une porte d’entrée vers votre réseau interne.

Comment sécuriser efficacement son réseau domestique : bonnes pratiques

Pour modifier de votre box ou routeur, vous devez donc vous connecter à ce dernier à travers l’interface WEB.
Cela se fait à l’aide d’un navigateur internet et l’accès à un site de gestion : http://192.168.1.1 ou http://192.168.0.254
Plus de détails : comment se connecter l’interface de gestion de son routeur/box

Modifier les identifiants par défaut du routeur

Chaque routeur Wi-Fi que vous achetez est doté d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe d’administrateur par défaut. Ils sont destinés à vous permettre d’accéder aux paramètres du routeur après l’avoir branché pour la première fois, et doivent être modifiés immédiatement après avoir obtenu l’accès.

Pourquoi est-ce important ? Parce que si vous laissez le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’administrateur tels qu’ils sont indiqués à la sortie de l’emballage, toute personne qui se connecte à votre réseau Wi-Fi peut accéder à la console de paramétrage de votre routeur et apporter des modifications à votre réseau. Cela va des pirates informatiques à votre enfant de 8 ans, impétueux et doué pour l’informatique.

Pensez à changer immédiatement :

  • Le mot de passe administrateur du routeur (accès à la console de gestion).
  • Le mot de passe du Wi-Fi fourni d’origine (clé WPA).
Changer le mot de passe par défaut du routeur pour le sécuriser

Choisir un chiffrement Wi-Fi fort (WPA3)

Le protocole WPA3 est désormais la norme recommandée. Si votre routeur ou box internet le supporte, ce qui est le cas depuis de nombreuses années, alors il est activé par défaut.
Contrairement au WPA2, il offre :

  • Une meilleure résistance aux attaques par force brute ou dictionnaire.
  • Une sécurité renforcée des réseaux publics (hotspots).
  • Une protection accrue même en cas de compromis du mot de passe.

Si votre routeur est très ancien, WPA3 n’est pas disponible, utilisez WPA2 avec AES (évitez absolument WEP et WPA-TKIP, trop faibles).
Mais, dans ce cas, il est conseillé d’investir dans un nouveau routeur pour améliorer la sécurité de votre réseau.

Masquer le SSID

Vous pouvez également cacher votre réseau Wi-Fi aux utilisateurs en désactivant la diffusion du SSID de votre routeur.
Bien qu’un pirate expérimenté disposant des bons outils puisse toujours renifler le trafic de votre routeur et éventuellement déterminer le SSID, cette désactivation ajoute une étape supplémentaire au processus et peut inciter un pirate à passer à une cible plus attrayante.

Tous les appareils qui se sont précédemment connectés à votre réseau Wi-Fi continueront à se connecter, mais les autres appareils et utilisateurs ne verront plus votre réseau dans la liste des réseaux Wi-Fi environnants. (Certaines listes peuvent afficher une entrée « Réseau caché », mais les utilisateurs ne pourront pas se connecter sans le véritable nom du réseau).

Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

Ou encore décocher Emission du SSID dans les paramètres du routeur.

Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

L’un des inconvénients du masquage de votre réseau sans fil est que lorsque vous ajoutez de nouveaux appareils au réseau, ceux-ci ne verront pas le réseau pour s’y connecter. Toutefois, certains appareils vous permettent d’entrer un nom de réseau manuellement, ou vous pouvez simplement activer la diffusion du SSID suffisamment longtemps pour connecter le nouvel appareil, puis la désactiver une fois la connexion établie.

Par exemple dans Windows :

  • Ouvrez le Panneau de configuration de Windows
  • Puis Accès réseau et partage.
  • Cliquez ensuite sur le bouton Configurer une nouvelle connexion ou un nouveau réseau.
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi
  • Choisissez ensuite Se connecter manuellement à un réseau sans fil
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi
  • À partir de là, saisissez les informations de connexion sans fil :
    • Saisir le nom du SSID
    • Le type de sécurité (WPA, WPA2, ..)
    • La clé de sécurité (mot de passe WiFi)
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

Désactiver les fonctionnalités inutilisées du routeur/box

Certains services facilitent les attaques s’ils restent activés inutilement :

  • Désactivez le WPS (Wi-Fi Protected Setup), qui est vulnérable aux attaques par brute force.
  • Désactivez la gestion distante du routeur depuis Internet si vous n’en avez pas besoin.
  • Désactivez les protocoles obsolètes ou non utilisés (ex : SMBv1, UPnP si non requis).
Comment sécuriser sa connexion Wifi contre les piratages ou hack

Maintenir à jour le firmware du routeur

Il est important de maintenir à jour le firmware du routeur, car les mises à jour corrigent régulièrement des failles de sécurité potentiellement exploitées par des pirates informatiques. Ces vulnérabilités, si elles restent non corrigées, peuvent permettre à des attaquants d’accéder à votre réseau domestique, intercepter vos données, prendre le contrôle de vos appareils, ou encore perturber votre connexion internet.
De plus, les mises à jour améliorent souvent les performances du routeur et ajoutent parfois de nouvelles fonctionnalités utiles. Maintenir le firmware à jour contribue donc à assurer à la fois la sécurité et l’efficacité globale de votre réseau domestique.

Ainsi :

  • Vérifiez régulièrement sur l’interface web ou via l’application mobile la disponibilité de mises à jour.
  • Activez les mises à jour automatiques lorsque cela est possible.

Utiliser un réseau invité pour les appareils externes

Si vous souhaitez offrir à vos invités un accès à votre point d’accès Internet tout en les tenant à l’écart des ressources de votre réseau Wi-Fi domestique, vous pouvez mettre en place un réseau d’invités.
Un réseau d’invités permet aux utilisateurs de se connecter à l’internet sans accéder aux périphériques, au stockage ou à d’autres équipements de votre réseau, comme les imprimantes. (Laissez-les rentrer chez eux et utiliser leur propre papier et encre d’imprimante, n’est-ce pas ?)

La plupart des box ou routeurs proposent la création d’un réseau Wi-Fi invité :

  • Isolez les appareils externes (visiteurs, équipements connectés moins sécurisés, IoT…) sur ce réseau dédié.
  • Cela empêche une propagation éventuelle vers votre réseau principal en cas d’intrusion ou de contamination.

Activer le pare-feu intégré du routeur

Activer le pare-feu intégré de votre routeur est essentiel, car il protège votre réseau domestique contre les connexions non autorisées et les tentatives d’intrusion depuis Internet. Le pare-feu agit comme une barrière, filtrant automatiquement les connexions entrantes suspectes tout en permettant à vos appareils de communiquer normalement avec Internet. Ainsi, il réduit fortement les risques d’attaques par balayage de ports ou d’intrusions directes visant vos appareils connectés. En le maintenant activé, vous assurez une première ligne de défense efficace contre les menaces extérieures, renforçant, de ce fait, la sécurité globale de votre réseau domestique.

  • Assurez-vous que le pare-feu est activé par défaut sur votre équipement.
  • Vérifiez les paramètres régulièrement pour vous assurer qu’aucune règle non désirée n’est active (port ouvert inutilement).
La configuration du firewall du routeur netgear

Exposition de services réseaux depuis internet : les risques

De nombreux utilisateurs choisissent d’exposer des serveurs ou appareils connectés à Internet depuis leur réseau domestique, par exemple :

  • Un NAS (stockage réseau) pour accéder à distance à ses fichiers
  • Un serveur web ou FTP personnel hébergé chez soi
  • Une caméra IP pour une surveillance distante
  • Un accès distant à un ordinateur via RDP, SSH ou VNC

Cette pratique est courante, mais présente des risques importants si la sécurité n’est pas rigoureusement prise en compte. En effet, chaque appareil exposé sur Internet devient potentiellement une cible pour les pirates.

Tout d’abord, utilisez le pare-feu du routeur pour en limiter l’accès.
Par exemple :

  • Configurez votre routeur pour n’ouvrir que les ports strictement nécessaires.
  • Évitez d’ouvrir des ports comme SMB (port 445) directement sur Internet, car ils sont très vulnérables.
  • Limitez les accès entrants à certaines adresses IP si possible.

Ensuite, si possible, isoler les appareils exposés, par exemple, dans une DMZ sécurisée. Si votre routeur le permet, placez les appareils exposés sur un réseau séparé (réseau invité, VLAN ou DMZ) afin d’éviter toute contamination éventuelle du réseau principal.
Enfin, l’appareil et les services réseau doivent être actualisé régulièrement pour combler les failles logicielles.
Bien entendu, ne laissez pas les identifiants par défaut.

Surveillance et gestion des appareils connectés

Vérifiez périodiquement les appareils connectés à votre réseau :

  • La plupart des routeurs disposent d’une interface qui liste les périphériques connectés.
  • Déconnectez immédiatement tout appareil inconnu ou suspect.

Faut-il utiliser un VPN ?

Utiliser un VPN à la maison sur votre réseau domestique n’est pas indispensable pour tous les utilisateurs, mais peut apporter une sécurité et une confidentialité supplémentaires selon vos usages. Un VPN protège vos échanges en chiffrant votre connexion, ce qui empêche votre fournisseur d’accès ou d’autres acteurs externes d’observer vos activités. Il est particulièrement utile si vous accédez à distance à des appareils ou des services personnels (NAS, caméras IP) depuis Internet, ou si vous voulez contourner certaines restrictions géographiques.

Toutefois, pour une simple navigation quotidienne (sites sécurisés en HTTPS, streaming vidéo classique), l’intérêt d’un VPN reste limité. Il est important de noter que l’utilisation d’un VPN peut légèrement affecter la vitesse de connexion. Si vous optez pour un VPN, choisissez un fournisseur sérieux, avec une politique stricte de confidentialité, et utilisez des protocoles sécurisés comme WireGuard ou OpenVPN.
En somme, un VPN peut être bénéfique pour renforcer votre sécurité et votre confidentialité, mais il n’est pas obligatoire pour un usage domestique classique.

Sécuriser les appareils du réseau domestique

Même si votre réseau Wi-Fi est sécurisé, des appareils domestiques peu sécurisés (anciens PC, objets connectés comme des caméras IP ou des thermostats intelligents) peuvent constituer une faille permettant à un attaquant d’entrer sur votre réseau.
Par exemple :

  • Une caméra IP avec un mot de passe par défaut non modifié peut être facilement piratée depuis Internet.
  • Une fois que l’attaquant accède à cette caméra, il peut alors s’en servir comme point d’entrée pour attaquer d’autres appareils sur votre réseau local.

Pensez à les mettre à jour ou les déconnecter si vous ne les utilisez plus.
De manière générale, il convient de suivre les recommandations de sécurité élémentaires : utilisation d’un antivirus, mises à jour, téléchargement que depuis des sources sûres, etc.
Vous pouvez sécuriser votre réseau, si vous installez un logiciel malveillant sur un de vos appareils, c’est terminé.

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