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Windows : comment connaître l’état de santé de son disque dur ou disque SSD ?

28 juin 2024 à 18:29

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à utiliser des outils pratiques et fiables permettant de connaître l’état de santé de son disque dur, de son disque SSD ou son disque externe USB.

Comme tout composant d'un ordinateur, le support de stockage est susceptible de tomber en panne. Sur un poste de travail, le disque dur (HDD) ou le disque SSD sert à stocker les fichiers systèmes et les données de l'utilisateur. Des données importantes qui peuvent avoir une valeur inestimable pour l'utilisateur.

Si vous constatez une instabilité sur votre système, ou que votre disque dur mécanique émet un bruit suspect, il peut s'avérer judicieux de tester votre disque pour connaître son état de santé. Par ailleurs, il est recommandé d'effectuer des sauvegardes régulières de vos données afin d'éviter une perte de données.

Pour nous aider, nous pouvons utiliser différents outils. Il en existe une panoplie, qu’ils soient en mode graphique ou en ligne de commande. En plus d'indiquer l’état de santé général du disque, ces outils peuvent fournir d'autres informations telles que le nom du fabricant, le numéro de série, la version du firmware du disque, etc. Certains sont même utilisés pour réparer des partitions de disques défectueuses.

Les outils avec une interface graphique, qu’ils soient fournis par le BIOS/UEFI de l’ordinateur, par un développeur tierce, ou par un fabricant de disque, s'appuie dans une majorité des cas sur la technologie S.M.A.R.T. SMART, pour Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology, que l'on peut littéralement traduire par « Technique d’Auto-surveillance, d’Analyse et de Rapport ».

Cette technologie utilisant des capteurs électroniques électromagnétiques insérés dans certains disques actuels, a pour but d’analyser ces derniers afin de générer un rapport sur l’état de santé général, décris par des indicateurs hexadécimaux, suivi d’une valeur comprise entre 1 et 253 en fonction du constructeur. Bien que la technologie S.M.A.R.T soit standardisée, chaque constructeur peut utiliser une échelle de valeur et des indicateurs qui lui plaisent, tout en respectant la norme. Plus d’informations sur le S.M.A.R.T ici.

II. Découverte de l'outil chkdsk

Le logiciel « chkdsk.exe » (abréviation de Check Disk ou Contrôle de disque en français) est un utilitaire propre aux systèmes d’exploitation Microsoft. Il fonctionne intégralement en ligne de commande et est souvent utilisé pour rechercher et réparer des clusters défectueux sur un volume de stockage.

À titre de rappel, un cluster est l'agrégation d’un ou de plusieurs secteurs (plus petite unité d’allocation physique d’un disque) pour en faire une unité d’allocation logique selon un type de système de fichiers spécifique (NTFS, FAT, FAT32, exFAT, etc.) implémenté sur un système.

Ce qui s’avère être très intéressant, car en réalité des clusters « malades » sont le plus souvent des signes annonciateurs de secteurs de disques, eux aussi, « malades ». Autrement dit, d’un disque presque en fin de vie.

Pour exécuter le logiciel chkdsk.exe, on a deux options :

  • On va le chercher depuis son répertoire « C:\Windows\System32 » et on l’exécute en tant qu’Administrateur. Il s’exécutera alors en lecture seule, c'est-à-dire qu’il analysera simplement le stockage afin de rechercher d’éventuelles erreurs…Sans toutefois effectuer de réparations quelconques même si cela est nécessaire. Ce mode n'étant pas interactif, nous ne pouvons pas préciser d'options.
  • On ouvre l’invite de commande en tant qu’Administrateur et on appelle la commande « chkdsk » avec les options voulues. Nous allons privilégier cette méthode. Voici la syntaxe à respecter :
chkdsk [<volume>[[<path>]<filename>]] [/f] [/v] [/r] [/x] [/i] [/c] [/l[:<size>]] [/b]

Où :

  • chkdsk est le logiciel à exécuter.
  • volume est la lettre du chemin d’accès du volume sur lequel on veut travailler.
  • /f, /r, /x, /c, /v, etc. sont des options à appliquer en fonction de l’objectif à atteindre (correction des erreurs de disque, récupération des informations sur des secteurs illisibles, etc.)
  • « <path> » et « <filename> » sont les paramètres du chemin relatif à un fichier sur lequel on souhaite travailler (rarement utilisé dans le cadre d’une réparation).

Comme évoqué précédemment, on peut bien évidemment entrer la commande « chkdsk » sans options, et elle se chargera juste d’analyser le ou les disques connectés au système en 3 étapes (Examen de la structure du fichier de base, examen de liaison des noms de fichiers, Examen des descripteurs de fichiers) et de produire un rapport sans action supplémentaire.

Si on veut aller plus loin que la simple production d’un rapport sur l’état de santé du disque (analyse, réparation des clusters défectueux ou illisible et extractions des fichiers par exemple), il est nécessaire de préciser le volume sur lequel on veut travailler ainsi qu’une ou plusieurs options en paramètres. Ainsi, l'analyse ira bien au-delà de « trois étapes ».

La commande « chkdsk x: /f /r » est souvent la plus utilisée (remplacer « x » par la lettre du chemin d’accès au lecteur à analyser) dans le cadre de la réparation et de la récupération d’une partition (ou des fichiers) passée sous RAW par exemple.

chkdsk x: /f /r

Note : La commande « chkdsk » ne s’applique que sur des disques locaux et non sur des volumes distants comme ceux accessibles en réseau via un partage SMB , par exemple.

La commande «chkdsk » peut bien évidemment être automatisée et lancée à un moment précis en la mettant dans un fichier ".bat" qu’on exécutera ensuite par l'intermédiaire d'une tâche planifiée dans Windows. Ceci doit être configuré via le Planificateur de tâches du système.

Plus d’informations sur la commande « chkdsk » sur ce lien : chkdsk

III. Vérifier l'état de santé d'un disque avec CrystalDiskInfo

Certainement l’outil de test le plus répandu et le plus utilisé, du fait de sa compatibilité avec la plupart des disques, que ce soit des disques mécaniques ou des disques avec une mémoire flash (SSD). Peu importe le constructeur Seagate, Western Digital, SanDisk, etc. et qu’ils soient montés en RAID ou en volume simple, CrystalDiskInfo pourra fonctionner.

L'un des autres avantages de ce dernier est qu’il est totalement gratuit, que ce soit en version portable ou installable sous Windows.

CrystalDiskInfo s’appuie sur la technologie S.M.A.R.T pour produire un rapport sur l’état de santé d’un disque donné (généralement sous trois couleurs) :

  • Bleu (Correct) : disque en bonne santé
  • Jaune (Prudence) : disque avec quelques défauts…Mais, encore fonctionnel.
  • Rouge (Mauvais) : disque défectueux (cas des partitions RAW)

De plus, il permet également d’obtenir une multitude d’informations sur ce dernier (fabricant du disque, taille, numéro de série, version du firmware, mode transfert des données, le nombre d’heures de fonctionnement, la température, etc.) et donne même la possibilité d’envoyer des notifications à l’utilisateur de façon visuelle (e-mail) ou sonore, etc.

Tous ces éléments détermineront bien sûr s’il faut continuer de garder et/ou d’utiliser le disque ou pas.

Note : CrystalDiskInfo ne fonctionne qu’avec des disques intégrant la technologie S.M.A.R.T et il ne fonctionne pas avec les clés USB ainsi que les lecteurs réseaux. Par contre, il fonctionne avec les disques externes USB. De plus, il permet juste d’afficher un rapport détaillé quant à l’état de santé d’un disque et n’offre en aucun cas la possibilité d’une quelconque réparation logique.

Pour télécharger CrystalDiskInfo, rendez-vous sur SourceForge (dépôt officiel pour télécharger l'outil) :

IV. Le BIOS/UEFI et les outils constructeurs

Certains BIOS/UEFI d’ordinateurs peuvent aussi aider à obtenir des informations relatives à l’état de santé d’un disque. Cet outil intégré à la machine peut s'appuyer sur la technologie S.M.A.R.T et/ou sur une technologie mise au point par le constructeur, avec des tests personnalisés.

À la suite de cet auto-test de disque court ou long, un code (ou un identifiant) est généré. Il faudra ensuite récupérer et aller comparer (en plus d’autres informations comme la version du BIOS/UEFI) à des résultats stockés dans une base de données en ligne.

A. L'outil ePSA de Dell

Dell, par exemple, propose l’outil ePSA (Enhanced Pre-Boot System Assessment) intégré à son BIOS/UEFI et qui est utilisé pour effectuer un diagnostic manuel complet des éléments de ses ordinateurs (carte mère, RAM, lecteur DVD, disque dur, etc.) et naturellement, renvoyer un message en cas d’erreur ou pas. Il peut aussi bien évidemment être configuré pour se lancer automatiquement au démarrage.

Une fois le test effectué, il ne reste plus qu’à récupérer les informations relatives au test et aller les comparer en ligne.

Voici en dessous quelques liens vers des tableaux de référence pouvant justement aider à donner des informations relatives aux codes générés par les tests ePSA.

D’autres fabricants d’ordinateurs propose aussi de tels services, il suffit juste de rechercher des informations sur le fabricant de votre ordinateur.

B. L'outil SeaTools de Seagate

Des fabricants de disques peuvent aussi fournir des utilitaires pour effectuer des tests de disques. Seagate, par exemple, a mis sur pied l'outil de diagnostic gratuit  "SeaTools" s’appuyant sur la technologie S.M.A.R.T. Il reconnait la quasi-totalité des supports connectés (USB, S/PATA, SCSI, etc.) au système à partir duquel il est exécuté et ceci indépendamment du constructeur. Il est disponible pour les systèmes Windows et Linux. Cependant, il ne fournira pas d’informations on ne peut plus complète que sur ses propres produits à lui (Seagate).

Ces derniers offrent également des fonctionnalités supplémentaires telles que la mise à jour du firmware des disques, la création et le formatage des partitions de disques, réparation des partitions, etc.

Etat du disque Seagate avec SeaTools

Une version entreprise est bien évidemment disponible uniquement pour des disques Seagate et connectés en SCSI et en Fibre Channel conçus pour des serveurs et autres postes de travail. Ceci ajoute la prise en charge les tests de plusieurs lecteurs simultanément ainsi que séquentiellement.

Pour obtenir plus d'informations sur l'outil SeaTools, ou le télécharger, vous pouvez consulter le site officiel :

C. L'outil Western Digital Dashboard

Western Digital fournit aussi un utilitaire similaire à SeaTools. Il est appelé « Western Digital Dashboard ». À la différence de SeaTools, il gère très bien ses propres produits et est un peu moins ouvert aux fabricants tiers (simple détection de disques connectés et pas assez d’informations sur ces derniers). Il est uniquement disponible sous Windows.

Etat du disque Western Digital

Pour obtenir plus d'informations sur l'outil Western Digital Dashboard, ou le télécharger, vous pouvez consulter le site officiel :

V. Conclusion

Nous venons d’énumérer un ensemble de méthodes utiles pour connaître l’état de santé d’un disque, chacune selon sa technologie et son mode de fonctionnement. Ces actions sont le plus souvent très bénéfiques dans le cadre de la maintenance préventive et le suivi d’un système informatique, ou lorsque vous avez un doute avec un disque. Le fait d'anticiper une panne pourra vous permettre de vous prémunir contre une perte de données et une interruption de service inattendue.

De plus, pensez à créer des sauvegardes régulières de vos données, sans attendre la moindre alerte de panne ; une partition défectueuse est souvent précédée d’un défaut physique (secteurs touchés) sur le disque que les outils logiques ne peuvent corriger.

Dans le cas d’une chute ou d’un choc de disque, par exemple, vous pouvez vous servir de l’utilitaire TestDisk pour extraire vos données au cas où la ou les partition(s) sont passées sous RAW. Il sera utile dans ce cas présent et les outils cités dans cet article ne pourront pas vous aider.

Si vous connaissez d’autres outils pouvant aider dans ce sens, n’hésitez pas à commenter cet article.

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Streaming : lire des vidéos depuis son NAS Synology avec Video Station

24 juin 2024 à 13:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à mettre en place un service de streaming vidéo local et personnel depuis son NAS Synology avec l’application « Video Station ». Il s'agit d'une application développée par Synology.

Le NAS (Network Attached Storage) est un dispositif mis sur pied par des experts pour répondre aux besoins de stockage des entreprises et des particuliers. Aujourd'hui, les NAS sont capables d'assurer de nombreuses fonctions bien au-delà du simple stockage de fichiers, comme nous le verrons ici avec l'application "Video Station".

Sur un NAS, les utilisateurs sont susceptibles de stocker des fichiers divers et variés : .mp3, mp4, .docx, .ppt, .xlsx, etc. Cependant, des applications spécialisées sont nécessaires pour lire ces fichiers directement depuis le NAS. Pour la lecture des fichiers multimédias, par exemple, Synology (concepteur des boîtiers NAS utilisant l’OS Disk Station Management) a développé l’application Video Station pour la lecture des fichiers vidéo stockés sur ses NAS. Actuellement, Video Station version 3.1.1 est disponible sur DSM 7.2.

Video Station propose bien sûr plusieurs fonctionnalités en dehors de la simple lecture de vidéos, parmi lesquelles :

  • La gestion de tous les films, de toutes les émissions TV et de toutes les vidéos personnelles stockés sur le NAS
  • La prise en charge de la récupération automatique des métadonnées à partir du plug-in d'informations vidéo pour les films et les émissions TV
  • Le visionnage et enregistrement des programmes TV numériques avec HDHomeRun branché sur le NAS
  • Le partage de vidéos à l'aide de liens de partage vidéo
  • Etc.

Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez lire cet article sur le site de Synology sur la question.

Sans plus tarder, on va se lancer dans la mise en place d’un mini service de streaming vidéos à l’aide de Video Station accessible et disponible à la fois sur PC et sur mobile.

Faisons le point sur les prérequis :

  • Un NAS Synology à jour et connecté à internet (de préférence) - Comment mettre à jour un NAS Synology ?
  • Un accès Administrateur sur le NAS
  • Un terminal muni d’un navigateur web pour l’accès au NAS en HTTP(S)
  • Un peu de connaissance en administration système (DSM) et réseaux.
  • Enfin, un peu de patience.

II. Création du dossier de stockage des vidéos et de l’utilisateur

A. Création du dossier de partage « Vidéos »

D’abord, on se connecte au NAS Synology à l’aide d’un navigateur en entrant l’adresse IP ou le nom de domaine de ce dernier. Une fois sur la page de connexion, on insère l’identifiant Admin ainsi que le mot de passe.

On arrive sur la page d’accueil du NAS et on crée le dossier qui abritera toutes les vidéos (bien que Video Station crée automatiquement un dossier « vidéo » lors de son installation, on peut aussi choisir de créer un dossier manuellement pour des raisons personnelles). La création du dossier de partage passe par le « Panneau de configuration », ensuite « Dossier partagé » et « Créer un dossier partagé ».

On donne ensuite un nom au dossier, une description, on choisit un emplacement (le volume du NAS) ; On coche les options « Cacher ce dossier dans « mes emplacements réseaux », « Masquer les sous-dossiers et fichiers des utilisateurs sans autorisations » ; On active la corbeille et on restreint l’accès aux administrateurs à la corbeille, …On valide ensuite avec le bouton "Suivant".

Les options avancées telles que la compression, le chiffrement et autres seront ignorées ici pour ne pas trop rallonger l’exercice…Vous pouvez bien évidemment les appliquer chez vous pour plus de sécurité. Une fois les options choisies, on valide avec « Suivant ».

On vérifie que tout est OK et on valide encore avec « Suivant ».

B. Création de l’utilisateur du service Video Station

On crée ensuite l’utilisateur « meister » (vous pouvez utiliser un autre nom) qui sera dédié à l'application Video Station. Ce compte doit être administrateur du NAS afin de pouvoir accéder à toutes les options de l'application Video Station. Vous pouvez aussi utiliser votre compte administrateur existant.

Toujours dans le "Panneau de configuration", on va sur « Utilisateurs et groupes » et on suit les consignes de la capture d’écran ci-dessous.

Ensuite, on rentre les informations obligatoires et/ou facultatives relatives à l’utilisateur (nom, courriel, mot de passe, etc) et on valide. Choisissez un mot de passe robuste.

On intègre cet utilisateur au groupe "Administrators", sinon il n'aura pas suffisamment de permissions pour configurer l'application Video Station dans son intégralité.

On lui attribue des droits de lecture/écriture sur le dossier « Vidéos » créé précédemment. Ceci permet de restreindre les permissions de cet utilisateur à ce répertoire partagé.

III. Installation et configuration de Video Station

A. Installation du paquet « Video Station »

On installe le paquet « Video Station » à l’aide du "Centre de paquets" présent sur la page d’accueil du panneau d’administration du NAS.

B. Configuration de Video Station

Notre utilisateur "meister" est membre du groupe "administrators" donc il dispose déjà d'un accès à l'application Video Station. Pour donner l'accès à un utilisateur du NAS pour qu'il puisse accéder à l'application Video Station et lire le contenu de votre bibliothèque, on doit lui donner les droits sur l'application "Video Station".

Voici comment procéder :

Pour la suite, on se connecte avec le compte « meister » sur le NAS (avant ça, on se déconnecte du compte admin par défaut). On ouvre Video Station à l’aide du Centre de paquets du NAS.

L’ouverture de l'application redirige l'utilisateur vers une page externe à l’onglet d’administration du NAS. On arrive directement sur l'interface de Video Station. On peut y voir de gauche à droite :

  1. La bibliothèque avec les différents dossiers par défaut (films, émissions TV, etc.)
  2. L’icône de la page d’accueil
  3. La barre de recherche
  4. Le contenu de chaque dossier et sous-dossiers de la bibliothèque.
  5. Le bouton d’aide
  6. L’icône du transcodage hors-ligne
  7. Le style d’affichage du contenu de chaque dossier et sous-dossiers de la bibliothèque.
  8. Les paramètres

On va directement dans les paramètres, sous l’onglet « Bibliothèque » on choisit le dossier « Films ». On clique sur le dossier avec un plus qui signifie « Ajouter » afin d'ajouter le dossier « Vidéos » créé pour la cause.

On sélectionne le dossier « Vidéos » et on valide avec « Sélectionnez ».

On configure ensuite la langue de recherche des informations sur les vidéos (ici Français) et on valide.

Une image contenant texte, capture d’écran, logiciel, Logiciel multimédia

Description générée automatiquement

On va ensuite ajouter un plug-in pour la collecte et l’ajout des métadonnées et autres informations (Nom des acteurs, synopsis, équipe technique, date de sortie, etc.) relatives aux médias présents dans la bibliothèque. Il en existe une multitude, mais ici, on va simplement utiliser celui fourni par défaut (The Movie Database) avec Video Station pour ce tutoriel (bien qu’il soit un peu limité).

Pour ça, on reste dans les paramètres, on va dans l’onglet « Plug-in d’information vidéo », on réactive le plug-in pour le(s) dossier pour lesquels on souhaite obtenir des métadonnées en cochant les cases correspondantes au(x) dossier(s).

Une autre fenêtre invitant à insérer une clé API s’ouvre par la suite (une indication permettant d’ailleurs d’indiquer le lien relatif à la procédure de génération et l’obtention de ladite clé API est disponible un peu plus bas au niveau de la section « Remarque », on n’a qu’à cliquer dessus et suivre les indications décrites par la suite). On se rend sur le site web du plug-in pour obtenir ladite clé.

On copie la clé API obtenue, on l’insère dans la partie réservée, on teste la connexion à The Movie Datbase et on valide. Le message "Connexion réussie" doit s'afficher.

Encore dans les Paramètres, on peut aussi activer le plug-in Open Subtitles pour l’obtention des sous-titres des vidéos. On va dans l’onglet « Avancé » et on activer l'option "Activer la prise en charge Opensubtitles.com".

Comme précédemment, une fenêtre d’invite à la création ou à l’insertion d’un compte et d’une clé API en indiquant le lien y afférant dans la Remarque apparait aussi. On se rend sur le site du plug-in et on suit la procédure d’obtention de la clé d’API.

Une fois les informations obtenues, insérées et la connexion à Open Subtitles testée, on valide.

Une fois l’étape précédente validée, on teste la connexion au site du plug-in à nouveau.

On se rassure que le plug-in est effectivement activé

Toujours dans les Paramètres, on va sur l’onglet « Options », on coche « Activer le téléchargement automatique des sous-titres » et on valide.

C. Ajout de médias

Une fois la configuration terminée, on va ajouter des fichiers vidéos à la bibliothèque en allant les charger dans le dossier « Vidéos » créé pour la cause. Pour ce tutoriel, et à titre d'exemple, nous allons prendre une vidéo YouTube créée par Florian Burnel (celle-ci). Pour cela, on retourne dans "File Station" qui est l'Explorateur de fichiers de DSM.

On sélectionne la vidéo à charger.

On peut même suivre l’évolution du téléchargement de ce dernier depuis la flèche en haut et à droite sur la page d’accueil du panneau d’administration du NAS.

Une fois le fichier chargé téléversé dans le NAS, on retourne sur Video Station pour être sûr que le fichier est bien reconnu par ce dernier.

IV. Utilisation de Video Station

Que Video Station soit lancé en Local ou à distance (par QuickConnect), dans tous les cas, ça marchera si la configuration est correcte.

A. Test sur PC

On commence par tester en local étant toujours connecté avec le nouvel utilisateur créé (meister) pour se rassurer qu’on peut effectivement avoir accès au service Video Station.

On va ensuite dans le dossier « Films » de la bibliothèque du lecteur et on ouvre la vidéo de Florian. Le lecteur intègre la quasi-totalités des options relatives à la lecture des fichiers vidéos (avancer, reculer, afficher les sous-titres, monter ou baisser le son, ajuster la vitesse de lecture, choix de la qualité de lecture, etc.)

Toujours avec le navigateur, on peut aussi se connecter à distance en utilisant l’identifiant QuickConnect créé pour la cause. À la première tentative, le NAS enverra un code d’authentification par e-mail à l’utilisateur qu’on devra ensuite entrer dans la case de vérification pour se rassurer qu’il ne s’agisse pas d’une usurpation d’identité.

Une fois passée cette étape, on devra alors ouvrir et profiter Video Station comme si on était connecté en local. D’ailleurs, il proposera même de reprendre à partir de la dernière fois au cas où l’on choisit de lire la même vidéo (avec quelques secondes d’avance ou de retard).

On retrouve bien Florian et sa fameuse vidéo.

On peut aussi profiter de Video Station sans passer par un navigateur, c'est-à-dire en utilisant application cliente disponible Windows téléchargeable sur Microsoft Store, bien que cette dernière ne soit plus mise à jour depuis mai 2020 : Ds Video.

On peut aussi se connecter à son NAS que ça soit en local (IP ou nom de domaine) ou à distance (ID QuickConnect) et profiter de la quasi-totalité des fonctionnalités du client web…Excepté bien sûr les fonctionnalités de configurations avancées. Une fois l’application téléchargée et installée, on l’ouvre et on entre l’adresse du serveur (IP, nom de domaine ou ID QuickConnect) selon la position réseau (en local ou à distance), le nom d’utilisateur (celui créé sur le serveur et mot de passe, on peut aussi choisir le chiffrement de la connexion (en HTTPS) et on valide.

On clique de nouveau sur le dossier « Films » et on retrouve bien notre vidéo.

Elle nous propose encore de reprendre où l'on s’est arrêté depuis la dernière visite avec le navigateur.

On peut continuer la lecture de la vidéo.

B. Test sur mobile

On peut aussi obtenir Ds Video sur smartphone et tablette grâce aux versions mobiles (Android et iOS). Pour ce tutoriel, on va le télécharger sur Play Store, on l’ouvre et on choisit « Démarrer maintenant ».

Une fois fait, on ouvre l’application et on insère les données habituelles, à savoir l’IP, le nom de domaine ou l’ID QuickConnect, selon la position réseau (en local ou à distance). De plus, il faut spécifier le nom d’utilisateur (celui créé sur le serveur et mot de passe), activer le chiffrement de connexion (en HTTPS) puis valider la connexion.

On retourne ensuite dans le dossier « Films » et on retrouve la fameuse vidéo de Florian.

On l’ouvre avec un des lecteurs vidéo installés sur le smartphone et on la savoure.

On peut également avoir les fonctionnalités disponibles sur la version web, exceptées quelques-unes.

C. Partage de vidéos

Les vidéos présentes sur le NAS peuvent également être partagées à travers un lien à des individus tiers (amis, famille, etc.) par l’intermédiaire d’un lien généré depuis Video Station (vidéo simple ou liste de lecture conçue pour la cause). Les fonctionnalités de partage sont généralement disponibles pour l’interface web de Video Station ainsi que pour l’application mobile Ds Video (l’application Ds Video UWP n’étant plus mise à jour depuis 2020 et ne dispose pas par conséquent de cette fonctionnalité).

Pour partager une vidéo, on clique sur les trois points à droite cette dernière. Un menu déroulant s’ouvre et on clique sur l’option « Partage public ». Une fenêtre s’ouvre, on coche ensuite l’option « Partage public ». On peut alors copier le lien et l’envoyer à qui de droit (par e-mail, WhatsApp, etc.) puis on valide.

On peut ensuite créer la liste partagée en cliquant sur une des vidéos à intégrer à la liste, puis sur « Créer une nouvelle liste de lecture ».

On lui donne ensuite un nom, on choisit l’option « Partager publiquement ». On peut aussi personnaliser la validité de la liste et on valide.

Puis, on retourne dans les dossiers des vidéos dans la bibliothèque et on sélectionne une par une celles que l’on souhaite intégrer à la liste à partager.

Une fois fait, on retourne ensuite dans la liste de lecture à partager, on génère le lien. Une fois fait, on peut désormais envoyer le lien à qui de droit (on peut naturellement aussi le tester soi-même !).

Remarque : L’utilisateur recevant le lien pourra juste lire la vidéo ou la playlist avec les options multimédias de base sans toutefois avoir accès au Back-end de Video Station pour d’éventuelles modifications d’options avancées !

V. Conclusion

On vient de voir comment utiliser Video Station de Synology pour pouvoir lire et partager ses vidéos depuis son NAS. Bien évidemment, il existe d’autres fonctionnalités relatives à cette application qu’on abordera dans un prochain tutoriel. De plus, il existe aussi des applications tierces telles Jellyfin (déployable avec Docker Manager) et Plex pour la gestion des contenus multimédias sur des NAS Synology. Ces alternatives feront certainement l’objet de tutoriels par la suite.

Il ne vous reste plus qu’à tester la lecture des vidéos à travers Video Station pour ceux qui ont un NAS Synology et nous dire ce que vous en pensez !

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Windows : comment bloquer les clés USB et les disques externes sur une machine locale ?

14 juin 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment bloquer les ports USB d’un poste de travail Windows pour empêcher un utilisateur de connecter des périphériques de stockage USB : clés USB, disques durs externes USB, etc... !

La restriction configurée dans cet article s'appliquera à un utilisateur, sur l'ordinateur auquel l'utilisateur a l’habitude de se connecter. La configuration sera effectuée via une stratégie de groupe locale, avec la console Microsoft Management Console (MMC) de Windows !

Pour un besoin de sécurité ou de confidentialité, le propriétaire ou le responsable d'un poste de travail ou d'un serveur, peut vous solliciter afin de bloquer l'accès à tout périphérique de stockage USB sur une machine. Nous pouvons citer plusieurs raisons : se protéger contre les éventuels virus pouvant s'exécuter suite à l'exécution d'un fichier, se protéger contre le vol de données de l'entreprise ou données personnelles, etc.

Cependant, si cette machine n’est pas sous l’autorité d’un contrôleur de domaine Active Directory (le propriétaire des lieux n’ayant certainement pas les moyens de s’en offrir, n'en a pas le besoin, ou n’y ayant certainement pas pensé) : comment faire pour y parvenir ?

Eh bien, nous allons répondre à cette problématique dans ce tutoriel ! Si vous travaillez en environnement Active Directory, vous pouvez consulter ce tutoriel :

Remarque : la méthode présentée dans ce tutoriel fonctionne sur les différentes versions de Windows, y compris Windows 10 et Windows 11. Elle fonctionne sur toutes les éditions, sauf Famille / Home (ceci implique des manipulations supplémentaires).

II. Mise en oeuvre des restrictions

A. Prérequis

D’abord, on crée un compte Administrateur local protégé par mot de passe sur le poste de travail (seul compte autorisé à exécuter des tâches d’administration sur le poste). Ensuite, on crée un compte utilisateur local (protégé ou pas en fonction de la demande du propriétaire du poste) et on met ce compte dans le groupe local "Utilisateurs".

Pour cet exercice, l’administrateur du poste de travail s’appellera "Admin", et l’utilisateur s’appellera "Consultation2a". N’oubliez pas de les remplacer à chaque fois par des noms d’utilisateurs qui sont propres à votre environnement.

Commençons par brancher le périphérique sur l'un des ports USB du poste de travail pour être sûr qu’on y a effectivement accès pour le moment, avant d’engager les opérations de restriction.

Accès au stockage USB avant la mise en place des restrictions, depuis le compte utilisateur :

Accès au stockage USB avant la mise en place des restrictions, depuis le compte Admin :

B. Blocage des ports USB pour le compte utilisateur (non-administrateur)

On se connecte ensuite avec le compte Admin, on ouvre la MMC par la barre de recherche du menu Démarrer de Windows. Sinon, l'alternative consiste à utiliser le raccourci clavier « Windows + R » afin de saisir « mmc » dans la fenêtre Exécuter. Puis, on valide avec « oui ».

Une fois la console ouverte, on clique sur « Fichier » puis sur « Ajouter/Supprimer un composant logiciel enfichable ».

Ensuite, on clique sur « Éditeur d’objet de stratégie de groupe », puis sur « Ajouter ».

Une nouvelle fenêtre s’ouvre et on poursuit en cliquant sur « Parcourir ». 

Ici, on sélectionne l’utilisateur à restreindre par la stratégie (ici "Consultation2a") et on valide. Autrement dit, sélectionnez l'utilisateur qui ne doit pas pouvoir connecter de clés USB, disques externes, etc... sur la machine.

Une fois l’utilisateur sélectionné, on revient à la fenêtre précédente et on clique sur « Terminer ».

Enfin, on valide la stratégie.

On retourne à la fenêtre principale de la MMC pour démarrer la configuration de la stratégie comme suit :

  • Stratégie Ordinateur local/Consultation2a > Configuration utilisateur > Modèles d’administration > Système > Accès au stockage amovible

On peut désormais apercevoir les paramètres « Disques amovibles : refuser l’accès en lecture » et « Disques amovibles : refuser l’accès en écriture ».

On double-clique tour à tour sur les deux paramètres suscités pour les activer, puis valider comme sur les captures d’écran ci-dessous.

Nous bloquons l'accès en lecture :

Ainsi que l'accès en écriture :

Une image contenant texte, capture d’écran, logiciel, Page web

Description générée automatiquement

Une fois terminé, on enregistre la stratégie sous un emplacement au choix et bien sûr sécurisé pour une utilisation ultérieure, au besoin.

Désormais, on doit tester la stratégie ! Donc, on applique la GPO via une console CMD en exécutant la fameuse commande « gpupdate/force ».

C. Test de fonctionnement.

Une fois la stratégie appliquée, on voit qu’on a toujours accès aux dossiers et fichiers de la clé USB branchée sur le poste de travail lorsqu’on est connecté avec le compte Administrateur (Admin).

Une image contenant texte, capture d’écran, logiciel, Logiciel multimédia

Description générée automatiquement

Ce qui n’est cependant plus le cas une fois qu’on est connecté à l’aide du compte utilisateur standard (Consultation2a). On peut le voir à travers le message d’erreur « G:\ n’est pas accessible, Accès refusé ». La restriction s'applique correctement !

III. Conclusion

On vient de voir comment bloquer l’accès (Lecture/Écriture) à un stockage USB à un utilisateur précis sur un poste de travail Windows multi-utilisateurs ! Nous avons atteint notre objectif grâce à la configuration de la stratégie de groupe locale, par l'intermédiaire de la console MMC (Microsoft Management Console) de Microsoft.

Cette solution est pratique pour des restrictions de sécurité lorsqu’on n’a pas assez de moyen pour s’installer un contrôleur de Domaine Active Directory sous Windows Server. Ceci est utile aussi sur un poste de travail isolé.

Cependant, elle est accessible par défaut sur les éditions actuellement sous le support de Windows en édition Professionnel et Enterprise (Windows 10 et Windows 11). Pour le cas de l’édition Familiale, par exemple, il faudra encore activer des paramètres supplémentaires pour avoir accès aux GPO (car la fonction n'est pas disponible nativement).

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Comment réinitialiser le mot de passe Admin du BIOS ou UEFI avec un mastercode ?

7 juin 2024 à 13:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment réinitialiser le mot de passe Administrateur du BIOS/UEFI d’un ordinateur (laptop, poste fixe, etc.) sans retirer sa pile de CMOS ou toucher à sa carte mère ! Autrement dit, nous allons outrepasser le mot de passe BIOS.

Pour des raisons de sécurité, un utilisateur, un technicien informatique ou même un administrateur peut entreprendre de verrouiller l’accès au BIOS/UEFI de son poste de travail à l’aide d’un mot de passe administrateur. Ainsi, la configuration est protégée par un mot de passe.

Par ailleurs, il peut aussi arriver qu’il ne se rappelle plus ce dernier (la pratique consistant à noter son mot de passer sur un support physique quelconque n’étant pas recommandée pour des raisons de sécurité) surtout au moment où il en a le plus besoin : mise à jour du BIOS/UEFI, configuration d’ordre de démarrage et autres...

La méthode la plus conventionnelle est de simplement démonter son ordinateur, déplacer un jumper sur la carte mère ou retirer et remettre la pile CMOS. Cette méthode fonctionne pratiquement dans tous les cas avec des ordinateurs de bureau et pas toujours avec des laptops. Ceux qui ont des compétences en programmation électronique, vont souvent dessouder la puce contenant le BIOS/UEFI de la carte mère afin de le réécrire hors de l’ordinateur via un programme fourni par son concepteur (flash).

On va donc partir du fait que vous soyez un profane de la programmation électronique ! Nous allons voir comment contourner ce mot de passe en utilisant un site web permettant de calculer et de générer un mastercode (mot de passe constructeur ou superviseur). Pour obtenir ce mastercode, nous avons besoin du numéro de série du laptop ou d’une clé renvoyée par le BIOS/UEFI, une fois qu’on lui a fourni un mot de passe Admin erroné à plusieurs reprises.

Il est important de rappeler ici que ce tutoriel n’est que le complément d’un précédent, posté par Mickael Dorigny, il y a quelques années de cela :

II. Le BIOS et l'UEFI, qu’est-ce que c’est ?

Le BIOS (Basic Input and Output System) est la base du fonctionnement d’un ordinateur moderne. Il est écrit dans une puce électronique soudée ou reliée à la carte mère de l’ordinateur et contient toutes les instructions relatives au démarrage, au contrôle des composants de l’ordinateur (carte mère, disque, mémoire, chipset, etc.), à la sécurité, etc.

Ce programme, souvent aussi connu sous l’appellation de « firmware », a pour rôle de lancer le démarrage du poste de travail. Il effectue un inventaire de l’ensemble de ses composants au passage, et il peut éventuellement envoyer un message sonore ou visuel à l’utilisateur (en cas d’erreur matérielle ou logicielle ou pas en fonction du fabricant de la carte mère) et il va passer le relais du démarrage au système d’exploitation une fois le contrôle terminé.

C’est aussi à partir de ce dernier qu’on peut décider logiquement du composant qui va fonctionner avec le poste de travail ou pas (activation ou désactivation d’un composant matériel quelconque, de la virtualisation, etc.)

Il est souvent présenté à l’écran de l’utilisateur sous une interface graphique austère (uniquement manipulable avec les touches du clavier), contrairement à son successeur progressif qu’est l’UEFI (Unified Extensible Firmware Interface), qui propose une interface graphique un peu plus conviviale en plus des fonctionnalités avancées fournies avec (possibilité d’utiliser une souris, puce TPM, configuration du mode de démarrage hérité (legacy) ou UEFI, etc.).

Voyons donc comment il est possible de bypasser un mot de passe Admin du BIOS/UEFI d’un laptop en calculant le mastercode de ce dernier !

III. Bypass du mot de passe admin du BIOS avec le calcul du mastercode

Avant de débuter, il est nécessaire de rappeler qu’il existe plusieurs sites permettant d’atteindre cet objectif, chacun travaillant bien sûr avec un nombre de fabricants d’ordinateurs et de BIOS/UEFI spécifiques. Entre autres, on peut citer bios-pw (Fujitsu-Siemens, DELL, HP, Sony, Samsung, Phoenix, etc.), biosbug (Acer, Sony, Samsung, Fujitsu-Siemens, etc.), etc.

Toujours est-il qu’il faut effectivement se rassurer que le BIOS/UEFI du fabricant pour lequel on veut générer le mastercode est bien pris en charge par le site web choisit ceci en parcourant les pages ou les articles de ce dernier.

Pour ce tuto, on utilisera le site « bios-pw » pour trouver le mastercode du BIOS/UEFI d’un laptop « Dell Latitude E6230 ». Allez, on y va !

D’abord, on met le laptop en marche et on appuie la touche F2 du clavier pour essayer d’avoir accès au BIOS/UEFI. Une fois dans le BIOS/UEFI, on est invité à saisir le mot de passe Admin. L’ayant bien sûr oublié et tentant d’y introduire un mot de passe quelconque, le laptop renvoie alors un message de « mot de passe incorrect ».

Mot de passe BIOS oublié, que faire ?

On se rend alors sur la page d’accueil du site de bios-pw via un autre appareil connecté à internet. On y insère le numéro de série du Laptop qui est généralement de la forme « 1234567-595B » pour DELL avec des caractères généralement alphanumériques, puis on clique sur le bouton « Get password ».

Obtenir le master code d'un PC

Deux codes sont ainsi générés dont un pour le chiffrement du disque dur dans le BIOS/UEFI et l’autre comme mastercode pour bypasser le mot de passe Admin. Bien évidemment, le plus pertinent ici est le mastercode dont on a besoin, en occurrence l’indication « 1 » sur cette capture d’écran, tout en tenant compte qu’il est sensible à la casse.

Le site web recommande fortement de tenir compte du fait que le clavier de la machine à « bypasser » est automatiquement converti en « QWERTY » pendant que l’on sera en train de saisir les caractères du mastercode généré. De plus, certains mastercodes demandent à ce qu’on utilise la combinaison « CTRL + ENTREE » du clavier en lieu et place de « ENTREE » uniquement afin de valider le mastercode comme l’indication « 2 » le montre sur cette capture d’écran.

On retourne donc sur le laptop et on insère le mastercode généré en respectant les règles de saisie citées plus haut.

Si tout est respecté, on devrait voir le bouton « Unlock » disparaître en laissant place au bouton « Load Defaults », ce qui signifie bien évidemment qu’on a désormais accès au BIOS comme avant et qu’on peut de nouveau y apporter toutes les modifications souhaitées. Le bouton "Load Defaults" sert à réinitialiser tous les paramètres du BIOS.

Casser mot de passe BIOS

IV. Conclusion

On vient de voir comment « bypasser » le mot de passe administrateur du BIOS d’un laptop à l’aide d’un code généré à partir du numéro de série ou d’une clé dudit laptop. Plus besoin d’avoir nécessairement des connaissances en programmation électronique (flasher) pour y parvenir !

Le plus souvent, la validation du mastercode ne passe qu’après plusieurs tentatives, donc ne pas hésiter à tenter plusieurs fois tout en s'assurant que les caractères saisis au clavier sont exactement ceux fournis par ledit mastercode.

Par ailleurs, il faut aussi noter que le mastercode généré, efface automatiquement le mot de passe Admin, qui lui devra être de nouveau créé au besoin.

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Comment récupérer les données sur une partition endommagée (RAW) avec TestDisk ?

31 mai 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment extraire des données d’une partition endommagée avec le logiciel de récupération de données TestDisk !

Il peut arriver, pour une raison ou pour une autre (choc physique, obsolescence, panne de courant électrique, attaque virale, etc.), qu’une partition d’un support de stockage devienne inaccessible en lecture/écriture. En d’autres termes, la partition passe d’un système de fichiers utilisé par la plupart des systèmes d’exploitation usuels (NTFS, FAT32, ext4, etc.) au système de fichiers binaire (RAW). La seule option qui se propose généralement à nous en ce moment est un formatage pur et simple de ladite partition… Et, les données alors ?...

TestDisk qui est un logiciel libre proposé par Christophe GRENIER fonctionnant sous une interface austère et actuellement sous sa version 7.2 (la première datant de 1998). TestDisk fonctionne à la fois sur des plateformes Windows, Linux et MacOS, peut justement aider à sauver les données avant le formatage. Très populaire, cette application rend bien des services lorsqu'il s'agit de restaurer ou récupérer des données.

Dans cet article, on traitera principalement de la fonction « extractions des données » de TestDisk bien que ce dernier propose également d’autres fonctionnalités (réparation des partitions, récupération des données effacées, etc.).

II. Petit rappel sur les systèmes de fichiers

L’informatique actuelle fonctionnant essentiellement avec le système de numération binaire (0 et 1) les données stockées sur unité de stockage, peu importe leur nature (HDD, SSD, USB, etc.), ne dérogent pas à cette règle. Il se pose alors le problème de représentation de ces dernières de telle enseigne qu’elles soient perceptibles par l’Homme.

C’est à partir de cet instant que les systèmes de fichiers rentrent en jeu.

Un système de fichiers est une des fonctionnalités d’un système d’exploitation consistant à créer, organiser et gérer les fichiers sur une unité de stockage connectée au système en question. On parle alors ici de la manière dont :

  • Les partitions sont créées et formatées (taille, type de table, etc.)
  • Les fichiers sont créés et gérés en cluster (de la plus petite taille constitutive d’un fichier à la plus grande)
  • Des méthodes et des outils utilisés pour créer et gérer ces partitions et ces fichiers au besoin
  • Etc.

Les systèmes de fichiers les plus usuels sont bien sûr NTFS, exFat, Fat32, FAT pour Windows ; NTFS, ext3, ext4 pour Linux ; APFS, HFS pour Apple, etc. Et bien sûr le système de fichier binaire RAW qui lui n’est pratiquement pas interprété par les systèmes d’exploitation sus-cités.

Sans plus tarder, nous allons voir comment extraire les données d’une partition en utilisant TestDisk

III. Extraire les données d’une partition avec TestDisk

D’abord, il faut télécharger TestDisk (pour ce tuto, on va prendre celui pour Windows) via le lien TestDisk 7.2 et l’extraire dans un dossier de créé pour la cause.

En ouvrant le dossier d’extraction, on doit pouvoir parcourir l’ensemble de ses fichiers, puis localiser et cliquer sur l’exécutable « testdisk_win » qui lui, demandera naturellement des privilèges Administrateur pour s’exécuter (inutile de rappeler ici que vous devez être connecté en tant que tel, ou connaître un compte Administrateur sur la machine locale).

Une fois TestDisk lancé, on sélectionne « CREATE » avec la touche « ENTREE » du clavier. Il faut rappeler ici que la plupart des consignes à suivre et des touches à utiliser sont indiquées par le logiciel.

Ensuite, on sélectionne avec les touches directionnelles du clavier le disque à partir duquel on souhaite extraire les données, ici « Disk \\.\PhysicalDrive1 - 30 GB / 28 GiB - USB SanDisk 3.2Gen1 » (mon support USB-test pour la cause) et on valide avec « PROCEED » avec la touche « ENTREE » du clavier.

Puis, on sélectionne le type de table de partition en fonction du formatage préalable du disque à extraire, ici « Intel/PC partition » (TestDisk pouvant aussi le détecter automatiquement) et on valide avec « ENTREE ».

Ensuite, on choisit « Advanced ».

Puis, on sélectionne le système de fichiers correspondant à la partition à partir de laquelle on souhaite extraire les fichiers. Ici « NTFS » et on choisit l’option « List » en bas pour afficher la liste des dossiers et des fichiers à extraire. Enfin, on valide.

On sélectionne ensuite le(s) fichier(s) (ici le logo de MEISTER INFORMATIK) à l’aide des « : » du clavier. Puis, on valide la copie avec « C » on constate que le fichier sélectionné devient automatiquement coloré en vert. Si on avait voulu choisir l’ensemble des fichiers, on aurait simplement appuyé sur la lettre « a » du clavier comme décrit par TestDisk.

À l'étape suivante, on choisit le dossier destination de stockage du ou des fichier(s) extrait(s). Ici le dossier « Recup TestDisk » de mon bureau et on valide de nouveau avec « C »

TestDisk - Destination des fichiers récupérés sur partition RAW

Une fois l’extraction terminée, TestDisk envoie un message signalant que l’extraction s’est correctement terminée. On peut le voir à travers le message « Copy done ! 1 ok, 0 failed » renvoyé par ce dernier. Il aurait également produit un message d’erreur au cas échéant.

On peut désormais ouvrir le dossier destination « Recup TestDisk » et y retrouver le logo de "MEISTER INFORMATIK" extrait du support USB.

Enfin, on peut l’ouvrir pour effectivement se rassurer qu’il ne soit pas altéré par l’état de santé du disque source (la partition étant bien sûr endommagée).

IV. Conclusion

Nous venons de voir comment extraire un ou plusieurs fichiers d'une partition endommagée avec le logiciel gratuit TestDisk. Cependant, il faut savoir que plus les fichiers sont nombreux à extraire, plus cela prendra du temps et de l’espace disque, donc il faudra prévoir les ressources spatio-temporelles adéquates.

Un des autres avantages de ce logiciel, est qu’il restaure généralement les fichiers tout en gardant leur structure d’origine depuis leurs dossiers racines. Donc, pas d’inquiétude à se faire quant au fait de les ranger de nouveau comme au départ : TestDisk s'en occupe.

Une fois l’opération d’extraction terminée, que faire ? On peut alors envisager de supprimer, créer et formater la partition afin de la réutiliser ou alors de purement remplacer l’unité de stockage défectueuse. En effet, un disque passé sous RAW est un signe que ce dernier est en train de « rendre l’âme » et qu’on pourrait se retrouver dans la même situation par la suite et perdre définitivement les données stockées sur ce dernier...

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