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GRUB : modifier les options de démarrage Linux

Par : malekalmorte
11 mai 2025 Ă  09:14

Le chargeur de dĂ©marrage GRUB (GRand Unified Bootloader) joue un rĂŽle central dans le dĂ©marrage d’un systĂšme Linux. Il permet de choisir quel noyau lancer, de passer des paramĂštres au systĂšme, ou mĂȘme de dĂ©marrer un autre OS en dual-boot.
Dans certaines situations — rĂ©solution de problĂšme matĂ©riel, test de paramĂštres, changement du systĂšme par dĂ©faut — il est utile, voire nĂ©cessaire, de modifier les options de dĂ©marrage de Linux.

Notamment, deux façons de faire sont possibles :

  • Modifier Ă  la volĂ©e les options de dĂ©marrage de Linux via l’éditeur de commandes du menu GRUB, par exemple :
    • contourner un problĂšme (affichage, ACPI, Wi-Fi,
),
    • tester une option (comme nomodeset, noapic, etc.),
    • dĂ©marrer en mode console, debug, etc.
  • Modifier les options de dĂ©marrage de Linux de maniĂšre permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub

Ce tutoriel vous guide pas Ă  pas pour apprendre Ă  ajuster ces paramĂštres de dĂ©marrage Linux, que ce soit temporairement via l’éditeur GRUB au dĂ©marrage, ou de maniĂšre permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub.

Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub

Pour rendre un changement permanent, il faut éditer le fichier /etc/default/grub puis exécuter sudo update-grub.
Voici les étapes détaillées :

Conseil : avant chaque modification, sauvegardez l’original de /etc/default/grub (par exemple sudo cp /etc/default/grub /etc/default/grub.bak). Une erreur de syntaxe peut rendre le dĂ©marrage instable.
  • Ouvrez un terminal puis utilisez la commande suivante :
sudo nano /etc/default/grub
On peut aussi utiliser un éditeur graphique, par exemple sudo gedit /etc/default/grub ou gedit admin:///etc/default/grub.)
  • Dans ce fichier, chaque ligne de la forme VAR=valeur dĂ©finit une option. On peut activer ou dĂ©sactiver un paramĂštre en le commentant ou dĂ©commentant avec le caractĂšre diĂšse #.
  • Par exemple, si la ligne #GRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0 est commentĂ©e, le menu GRUB s’affichera normalement; sans #, le menu serait masquĂ© au dĂ©but. AprĂšs toute modification, on enregistre et on ferme l’éditeur.
Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub
  • Une fois /etc/default/grub modifiĂ© et enregistrĂ©, il faut rĂ©gĂ©nĂ©rer le fichier de configuration de GRUB pour que les changements prennent effet. Sur Debian/Ubuntu, on exĂ©cute :
sudo update-grub
  • Cette commande scanne le systĂšme pour dĂ©tecter les noyaux et autres systĂšmes d’exploitation, puis reconstruit le menu dans /boot/grub/grub.cfg. Sans cette Ă©tape, les modifications resteront sans effet (car GRUB continue d’utiliser l’ancienne configuration).
Prendre en compte les modifications du démarrage Linux avec update-grub

Exemples pratiques

  • Changer l’entrĂ©e par dĂ©faut : Par dĂ©faut, GRUB_DEFAULT=0 dĂ©marre la premiĂšre entrĂ©e du menu. Pour choisir un autre systĂšme, Ă©ditez /etc/default/grub et modifiez cette valeur. Par exemple, pour dĂ©marrer la deuxiĂšme ligne du menu par dĂ©faut, changez :
GRUB_DEFAULT=0
  • en
GRUB_DEFAULT=1
  • Raccourcir le dĂ©lai du menu : Le dĂ©lai par dĂ©faut (GRUB_TIMEOUT) est souvent 10 secondes sur Ubuntu (5 sur d’autres distributions). Pour le rĂ©duire, Ă©ditez /etc/default/grub et modifiez la valeur, par exemple :
GRUB_TIMEOUT=3

Ceci fixera le dĂ©lai Ă  3 secondes. On peut Ă©galement forcer l’affichage du menu en changeant GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu (ou au contraire cacher le menu en mode hidden). AprĂšs modification, n’oubliez pas sudo update-grub. Au dĂ©marrage suivant, le menu s’affichera moins longtemps avant de lancer l’option par dĂ©faut.

  • Ajouter une option noyau (ex. nomodeset) : Pour passer des paramĂštres au noyau Linux, on utilise GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT. Par dĂ©faut, il contient gĂ©nĂ©ralement "quiet splash". Pour ajouter, par exemple, nomodeset, modifiez la ligne :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"

En :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

N’oubliez pas d’utiliser la commande update-grub pour prendre en compte les modifications.

Options courantes de /etc/default/grub

OptionDescriptionValeur par défaut typique
GRUB_DEFAULTNumĂ©ro (ou nom) de l’entrĂ©e Ă  dĂ©marrer par dĂ©faut0 (premiĂšre entrĂ©e)
GRUB_TIMEOUTDurĂ©e (en secondes) d’attente avant lancement automatique
GRUB_TIMEOUT_STYLEStyle d’affichage du menu (hidden/menu/countdown)hidden
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULTOptions passĂ©es au noyau Linux en dĂ©marrage normal (ex : quiet splash)« quiet splash Â»
GRUB_CMDLINE_LINUXOptions passĂ©es au noyau en mode rĂ©cupĂ©ration (recovery)«  Â» (aucune)
GRUB_DISTRIBUTORPréfixe des noms dans le menu (généralement le nom de la distrib)Ex. Ubuntu (généré)
GRUB_DISABLE_OS_PROBERtrue pour ignorer les autres OS détectés par os-proberfalse (on cherche les autres OS)

Exemples courants d’options du noyau Linux pour GRUB

Option du noyau LinuxEffet / Utilité
nomodesetDĂ©sactive l’accĂ©lĂ©ration graphique (utile si Ă©cran noir au boot).
quietRéduit les messages affichés pendant le démarrage.
splashAffiche une image ou animation de démarrage (avec quiet).
acpi=offDĂ©sactive ACPI (rĂ©sout parfois des problĂšmes d’alimentation / boot).
noapicDésactive le contrÎleur APIC (utile en cas de freezes ou erreurs IRQ).
nolapicDésactive le LAPIC (similaire à noapic, cas rares).
pci=noacpiÉvite l’utilisation d’ACPI pour le bus PCI.
ipv6.disable=1DĂ©sactive le support d’IPv6.
systemd.unit=multi-user.targetDémarre en mode console (équivalent runlevel 3).
systemd.unit=rescue.targetDémarre en mode récupération (rescue mode, root sans GUI).
loglevel=3Limite le niveau de verbosité du noyau.
usbcore.autosuspend=-1Désactive la mise en veille automatique des ports USB.
audit=0DĂ©sactive le systĂšme d’audit (lĂ©gĂšre amĂ©lioration des perfs sur desktop).
mitigations=offDésactive les protections contre les failles CPU (Spectre, Meltdown, etc.).
reboot=efiForce un redémarrage EFI propre (utile si reboot normal plante).
ro 3Démarrer en mode texte (runlevel 3, sans interface graphique)
security=apparmorForce le noyau Ă  utiliser AppArmor comme module LSM (Linux Security Module).
security=selinuxActive SELinux si disponible et configuré (plutÎt sur Fedora/RHEL).
apparmor=1Active AppArmor (utile si désactivé par défaut).
apparmor=0DĂ©sactive AppArmor (attention, pas recommandĂ© sur une distro qui l’utilise).
selinux=1Active SELinux (nécessite que la distribution le prenne en charge).
selinux=0Désactive SELinux.
lsm=landlock,yama,apparmor,bpfDĂ©finit l’ordre des LSM utilisĂ©s au dĂ©marrage (Linux >= 5.13).

Modifier le démarrage Linux avec /etc/default/grub.d/

Depuis les versions rĂ©centes de GRUB, la configuration du fichier /etc/default/grub peut ĂȘtre Ă©tendue ou complĂ©tĂ©e par des fichiers placĂ©s dans le dossier /etc/default/grub.d/.

Chaque fichier de ce dossier, généralement nommé *.cfg, peut contenir des options de démarrage supplémentaires au format VAR=valeur (comme dans le fichier principal). Cela permet, par exemple :

  • aux paquets systĂšme ou pilotes d’ajouter leurs propres paramĂštres sans modifier le fichier principal ;
  • Ă  un administrateur systĂšme de scinder la configuration (ex. un fichier pour les options de noyau, un autre pour les dĂ©lais).

Les fichiers de /etc/default/grub.d/ sont lus aprĂšs /etc/default/grub, et peuvent surcharger ses valeurs.

Si vous désirez ajouter une option personnalisée sans toucher à /etc/default/grub, crée un fichier comme /etc/default/grub.d/10-custom.cfg et écrivez-y par exemple :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

Modifier les options de dĂ©marrage de Linux avec l’éditeur de commandes GRUB

Modifier les options de dĂ©marrage de Linux directement depuis l’éditeur de GRUB (au moment du dĂ©marrage) est utile pour tester temporairement un paramĂštre du noyau (comme nomodeset, acpi=off, etc.), sans modifier les fichiers systĂšme.

  • DĂ©marrez votre PC et patientez que le menu GRUB s’affiche (souvent automatiquement, si vous avez un dual-boot, sinon appuie sur Echap ou MAJ juste aprĂšs l’allumage)
  • Dans le menu GRUB, sĂ©lectionnez la ligne Linux (souvent “Ubuntu”, “Debian”, etc.) sans appuyer sur EntrĂ©e
  • Appuyez sur la touche e pour Ă©diter les options de dĂ©marrage
Accéder à l'éditeur de commandes GRUB
  • RepĂ©rez la ligne relative aux options du noyau Linux :
linux   /boot/vmlinuz-...
  • Elle contient les options du noyau, comme :
linux   /boot/vmlinuz-... root=UUID=xxxx ro quiet splash
  • Ajoutez vos paramĂštres Ă  la fin de cette ligne, avec les exemples donnĂ©s prĂ©cĂ©demment. Par exemple, pour dĂ©sactiver l’accĂ©lĂ©ration graphique :
... ro quiet splash nomodeset
Modifier les options de démarrage de Linux avec l'éditeur de  commandes GRUB
  • ou pour dĂ©marrer sur la console :
... ro 3
  • Une fois la modification faite, appuie sur F10 (ou CTRL+X) pour dĂ©marrer avec ces paramĂštres.

Liens

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apt-daily.service et unattended-upgrade : qu’est-ce que, faut-il le supprimer

Par : malekalmorte
21 avril 2025 Ă  11:07

En parcourant les services actifs ou en vĂ©rifiant les services qui ont le plus d’impact au dĂ©marrage de votre Linux (Ubuntu, Linux Mint, Debian, Pop!_OS, 
) avec systemd-analyze, vous avez remarquĂ© un service apt-daily qui peut exĂ©cuter la commande unattended-upgrade.

Que sont que apt-daily.service et unattended-upgrade, quelles sont leurs fonctions et peut-on les désactiver ?
Dans ce guide complet, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur ce daemon et cette commande.

Qu’est-ce que apt-daily.service et unattended-upgrade

Pour rappel, apt (Advanced Package Tool) est l’outil en ligne de commande utilisĂ© sur les distributions basĂ©es sur Debian. Il sert Ă  gĂ©rer les paquets logiciels : les installer, les mettre Ă  jour, les supprimer, ou encore chercher des programmes disponibles.

apt-daily.service est un service systemd sur Ubuntu (et autres distributions Debian-based) qui gĂšre les mises Ă  jour automatiques du systĂšme via APT.

C’est un service automatique lancĂ© en arriĂšre-plan qui :

  • TĂ©lĂ©charge les mĂ©tadonnĂ©es des paquets (la liste des mises Ă  jour disponibles)
  • Peut tĂ©lĂ©charger les paquets mis Ă  jour, selon la configuration (pas forcĂ©ment les installer)
  • S’exĂ©cute gĂ©nĂ©ralement une fois par jour, selon un timer (apt-daily.timer)

/usr/bin/unattended-upgrade de son cÎté est le programme principal qui exécute les mises à jour automatiques de sécurité sous Ubuntu/Debian.
Il fait partie du paquet unattended-upgrades.
Il est déclenché par le service apt-daily-upgrade.service.

Voici un résumé :

Service et élémentRÎle
apt-daily.serviceTélécharge les infos de mise à jour APT
apt-daily-upgrade.servicePeut installer automatiquement les mises Ă  jour
apt-daily.timerPlanifie apt-daily.service (souvent vers 6h du matin)
apt-daily-upgrade.timerPlanifie les mises à jour automatiques, si activées
/usr/bin/unattended-upgradeLe script exécuté par apt-daily-upgrade.service pour faire les mises à jour
/etc/apt/apt.conf.d/50unattended-upgradesFichier de configuration : détermine quoi mettre à jour

Peut-on désactiver apt-daily.service et unattended-upgrade

Vous pouvez désactiver ces services trÚs simplement grùce à systemctl.
Par exemple, si vous souhaitez empĂȘcher l’installation automatique sans dĂ©sactiver les notifications de mise Ă  jour :

sudo systemctl disable apt-daily-upgrade.timer

apt-daily.timer reste actif pour que la liste des mises Ă  jour soit maintenue Ă  jour.
Mais si vous souhaitez le désactiver aussi, ce sera :

sudo systemctl disable apt-daily.timer
Pour des raisons de sĂ©curitĂ©, il n’est pas recommandĂ© de dĂ©sactiver les mises Ă  jour automatiques puisque cela corrige les vulnĂ©rabilitĂ©s logicielles.

OĂč puis-je voir ce qu’apt-daily.service a rĂ©ellement fait

Voir les fichiers log APT (classiques)

Toutes les activitĂ©s d’APT, que ce soit lorsque vous lancez une commande ou automatiquement via le service apt-daily sont historisĂ©s dans les journaux Linux.
L’emplacement est : /var/log/apt/

Voici les fichiers :

FichierContenu
/var/log/apt/history.logHistorique des installations/mises Ă  jour de paquets
/var/log/apt/term.logAffiche ce que apt a montré dans le terminal pendant les opérations
/var/log/apt/eipp.log.x.gzJournaux du systĂšme EIPP (plus technique, rarement utile directement)

La structure du fichier /var/log/apt/history.log est la suivante :

  • Start-Date : Date de dĂ©but de l’exĂ©cution de la commande
  • Commandline indique la commande exĂ©cutĂ© manuellement comme apt-get update ou /usr/bin/unattended-upgrade
  • L’action effectuĂ©e par la commande :
    • Remove pour la suppression de paquet
    • Install pour l’installation de nouveau paquet
    • Upgrade pour la mise Ă  jour des dĂ©pĂŽts
  • Requested-By avec l’utilisateur et son GID qui a exĂ©cutĂ© la commande. Cette ligne n’apparaĂźt que lorsque la commande APT a Ă©tĂ© lancĂ© depuis un terminal et non automatique par apt-daily.service
  • End-Date : Fin de la date de l’exĂ©cution de la commande
Consulter les actions effectuées par apt et apt-daily.service

Voir les logs récents du service apt-daily.service avec journalctl

Le systÚme enregistre aussi chaque exécution du service dans les journaux.
Vous pouvez consulter ces derniers grĂące Ă  la commande journalctl :

journalctl -u apt-daily.service

Cela t’affiche tout l’historique du service depuis le dĂ©marrage du systĂšme avec la date du dĂ©but de l’exĂ©cution, le temps d’exĂ©cution, l’utilisation CPU et mĂ©moire et la date de fin d’exĂ©cution.

Voir les logs récents du service apt-daily.service avec journalctl

Mais vous pouvez filtrer afin de cibler les derniĂšres modifications.

Pour voir ce qu’il a fait aujourd’hui :

journalctl -u apt-daily.service --since today

Pour voir les 50 derniĂšres lignes :

journalctl -u apt-daily.service -n 50

Liens

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BleachBit : nettoyer Linux et faire de la place disque

Par : malekalmorte
19 avril 2025 Ă  10:27

BleachBit est un utilitaire gratuit et open-source qui permet de nettoyer Linux trĂšs facilement.
Pour cela, il offre une interface trĂšs simple oĂč vous sĂ©lectionnez les Ă©lĂ©ments que vous dĂ©sirez supprimer du systĂšme.
Il est idĂ©al pour supprimer les fichiers et rĂ©pertoires inutiles d’un systĂšme de fichiers.

Voici ses principales fonctionnalités :

  • Supprimer les fichiers temporaires
  • Vider les caches systĂšme et applications
  • Nettoyer les journaux systĂšme
  • Effacer les traces de navigation internet
  • Supprimer les fichiers inutiles laissĂ©s par des paquets dĂ©sinstallĂ©s (cache des paquets)
  • DĂ©chiqueter des fichiers et des rĂ©pertoires pour supprimer de maniĂšre sĂ©curisĂ©e)

Si vous souhaitez libĂ©rer de l’espace disque rapidement et accĂ©lĂ©rer lĂ©gĂšrement votre Linux, suivez ce guide complet pour utiliser BleachBit et nettoyer Linux.

Comment installer BleachBit sur Linux

sur Ubuntu, Linux Mint

Par APT :

sudo apt install bleachbit

Sur Fedora

Avec DnF :

sudo dnf install bleachbit

Informations et prĂ©causion d’utilisation

Bleachbit supprime certains caches, donc une sur-utilisation peut avoir un effet néfaste et ralentir le systÚme.
Une fois maximum par mois est recommandé. Si votre utilisation du PC est retraint, une fois tous les trois mois est suffisant.

Voici les catĂ©gories de nettoyage proposĂ©e par l’utilitaire :

CatégorieExécution en root/utilisateurContenu supprimé
APT (Ubuntu/Mint) ou Yum/DNF (Fedora)rootCache des paquets
Logs systĂšmerootFichiers journaux (/var/log)
Rotation des journauxrootSupprime les anciens journaux systĂšme
Fichiers temporaires globaux (/tmp, /var/tmp)root/utilisateurNettoyer les fichiers temporaires Linux
Cache de l’utilisateurUtilisateurLe cache des applications notamment dans ~/.cache
Navigateur (Firefox, etc.)UtilisateurHistorique, cache, cookies, formulaires, mots de passe
ThumbnailsUtilisateurVignettes (miniatures d’images)
LibreOfficeUtilisateurFichiers récents, cache
Caches et/ou Historiques logicielsUtilisateurCaches/Historiques de Bash, Chromium, GNOME, VLC, GIMP, Discord, Vim, Evolution, etc.
Localisations inutilisĂ©es (langues non utilisĂ©es)rootLangues que tu n’utilises pas (optionnel)
MĂ©moire (Swap)rootNettoyer l’espace d’échange et la mĂ©moire libre

PrĂ©cautions d’usage :

  • En root, certaines options peuvent ĂȘtre dangereuses si mal utilisĂ©es (ex. : effacement de fichiers systĂšme, nettoyage agressif de journaux ou caches de paquets)
  • Utilisez le mode de prĂ©visualisation pour inspecter les Ă©lĂ©ments qui vont ĂȘtre supprimĂ©s
  • Lisez chaque option avant de cocher : certaines peuvent faire disparaĂźtre des sessions enregistrĂ©es ou des configurations
  • Évitez d’utiliser l’option « Effacement sĂ©curisĂ© Â» (sauf sur disques HDD) → inutile et plus lent sur SSD
  • Évitez de nettoyer le cache Flatpak ou Snap manuellement sans savoir ce que tu fais, sauf si tu sais que tu ne les utilises pas

Comment nettoyer Linux avec Bleatchbit

Supprimer les fichiers inutiles de Linux

Lorsque vous exĂ©cutez BleachBit, vous devez dĂ©cider si vous dĂ©sirer nettoyer le systĂšme ou l’environnement utilisateur.
Ainsi, lorsque vous lancez Bleachbit sans les droits administrateurs, soit donc avec votre utilisateur courant, ce dernier vous permet de nettoyer le cache, historique et autres éléments de vos applications installées.
Si vous préférez nettoyer le systÚme, il faudra exécuter Bleachbit en root.
Certaines distributions Linux ajoutent deux menus dans la liste des applications pour exĂ©cuter en tant qu’utilisateur ou en root.

Comment nettoyer Linux avec Bleatchbit
Lorsque vous lancez avec l’utilisateur courant, Bleachbit liste tout de mĂȘme certains Ă©lĂ©ments du systĂšme.
Si vous les sélectionnez pour nettoyage, vous aurez une erreur rouge accÚs refusé.

Ensuite pour nettoyer Linux :

  • Cochez alors les Ă©lĂ©ments de vos applications que vous souhaitez nettoyer
  • Cliquez sur PrĂ©visualiser pour obtenir la liste de ce qui va ĂȘtre supprimĂ©
  • A gauche, vous aurez l’espace disque total libĂ©rĂ© pour chaque catĂ©gorie. Mais surtout Ă  droite, vous devez vĂ©rifier les Ă©lĂ©ments listĂ©s pour ĂȘtre certains que des Ă©lĂ©ments importants ne soient pas supprimĂ©
  • Si tout est correct, cliquez sur Nettoyer pour exĂ©cuter la suppression
Nettoyer l'environnement utilisateur Linux avec Bleachbit

Ci-dessous, j’ai exĂ©cutĂ© Bleachbit avec les droits administrateurs, par la commande :

sudo Bleachbit

On constate que la plupart des Ă©lĂ©ments comme l’historique Bash, le cache du systĂšme ne libĂšre pas Ă©normĂ©ment de place.
L’auto-clean d’APT peut libĂ©rer un peu de place disque si cela n’a jamais Ă©tĂ© fait.
Mais ce sont principalement l’historique des journaux qui prennent le plus de place disque (2 Go).

Nettoyer le systĂšme complet Linux en root avec BleachBit

Suppression des fichiers personnalisés

BleachBit nous permet de supprimer des fichiers arbitraires qui ne sont liĂ©s Ă  aucune des applications du menu. Pour obtenir une liste des fichiers Ă  supprimer, il suffit de cliquer sur le menu « hamburger » en haut Ă  droite de l’application, puis sur l’entrĂ©e « PrĂ©fĂ©rences ». Dans la fenĂȘtre qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet « PersonnalisĂ© » :

Nettoyage personnalisé de BleachBit

Préserver les fichiers de la suppression (liste blanche)

Dans certains cas, nous pouvons vouloir Ă©viter la suppression de fichiers spĂ©cifiques qui seraient autrement supprimĂ©s dans le cadre d’une action. Pour ce faire, il suffit de naviguer Ă  nouveau dans le menu « PrĂ©fĂ©rences » de l’application. Cette fois, nous devons cliquer sur l’onglet « Liste blanche ».
Ici, comme dans l’exemple prĂ©cĂ©dent, nous pouvons ajouter ou supprimer des fichiers et des dossiers Ă  la liste blanche de l’application :

Préserver les fichiers de la suppression (liste blanche)

Nettoyer Linux en ligne de commandes avec BleachBit

Pour visualiser les fichiers qui vont ĂȘtre supprimĂ©s, on utilise l’option -p (ou --preview) pour lister les Ă©lĂ©ments qui vont ĂȘtre supprimĂ©s et --preset pour utiliser les options dĂ©finies dans l’interface graphique :

bleachbit -p --preset

Puis pour effectuer le nettoyage, ce sera l’option -c (ou --clean) :

bleachbit -c --preset

Pour effectuer un nettoyage complet et automatique, utilisez la commande suivante :

bleachbit --list | grep -E "[a-z0-9_\-]+\.[a-z0-9_\-]+" | xargs bleachbit --clean

Détruire définitivement un fichier ou dossier avec BleachBit

Une derniÚre fonctionnalité interressante de Bleachbit est la possibilité de détruire des fichiers ou dossier (shred) sans possibilité de récupération ultérieure.
Cela est utile pour Ă©viter qu’une personne puisse retrouver des fichiers que vous avez supprimer.
Pour l’utiliser :

  • Allez dans le menu en haut Ă  droite puis « DĂ©truire des fichiers ou dossiers« 
  • Naviguez et sĂ©lectionnez l’élĂ©ment Ă  supprimer
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit
  • Confirmez et Bleachbit supprimer dĂ©finitivement le fichier ou dossier
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit

En ligne de commandes ce sera :

  • -s, –shred : DĂ©truire des fichiers ou des dossiers spĂ©cifiques
  • –w, –wipe-free-space : Écraser l’espace libre dans les chemins d’accĂšs donnĂ©s

Par exemple :

bleachbit -s ~/Images/education.svg
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit

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Nano : éditer un fichier

Par : malekalmorte
13 avril 2025 Ă  11:48

Sur Linux, il arrive souvent qu’on doive modifier un fichier de configuration, corriger un script, ou simplement crĂ©er une note rapide
 et pour cela, rien de plus pratique que nano, l’un des Ă©diteurs de texte les plus simples et accessibles en terminal.

Contrairement Ă  d’autres Ă©diteurs plus complexes comme vi ou vim, nano se veut intuitif : pas besoin de modes obscurs ou de combinaisons de touches Ă©sotĂ©riques. Il suffit de lancer la commande, de taper, d’enregistrer, et voilĂ . Mais derriĂšre sa simplicitĂ© se cachent tout de mĂȘme quelques astuces utiles Ă  connaĂźtre pour gagner du temps.

Dans cet article, vous apprendrez :

  • Comment ouvrir, modifier et enregistrer un fichier avec nano
  • Les raccourcis clavier essentiels Ă  connaĂźtre
  • Copier/coller du texte ou encore rechercher et remplacer
  • Des conseils pour Ă©viter les erreurs courantes

Suivez simplement les étapes de ce guide pour apprendre à éditer un fichier sur Linux avec Nano.

Comment installer Nano

Sur Ubuntu ou Debian

sudo apt install nano

Sur Fedora ou RHL

sudo yum install nano

Ouvrir un fichier en édition sur Nano

Voici la syntaxe à utiliser pour ouvrir nano en éditant un fichier :

nano <nom_du_fichier>

Par exemple, pour éditer le fichier mon_script ou encore vous pouvez spéficier le chemin complet :

nano mon_script.sh
nano ~/Documents/todo.txt
  • Si le fichier existe, il sera ouvert pour modification
  • S’il n’existe pas, nano va en crĂ©er un nouveau

Lorsque vous souhaitez modifier un fichier systĂšme, pensez Ă  utiliser sudo pour obtenir les droits administrateur :

nano nano /etc/hosts

Si vous souhaitez ouvrir un fichier en plaçant le curseur sur une ligne et un caractÚre spécifiques, utilisez la syntaxe suivante :

nano [+line_number,character_number] <nom_du_fichier>

Editer le fichier

Naviguer dans nano

Une fois que vous avez ouvert un fichier Ă  Ă©diter, votre terminal affiche l’interface nano et le contenu du fichier que vous ĂȘtes en train d’éditer.

Pour déplacer le curseur, utilisez les touches fléchées de votre clavier.

En bas de l’écran, vous verrez une liste de commandes. Le caret (^) dans le raccourci clavier d’une commande signifie qu’il faut maintenir la touche CTRL enfoncĂ©e tout en appuyant sur la lettre du raccourci.

Editer un fichier sur Linux avec Nano

Copier, couper et coller

Pour sĂ©lectionner du texte, placez le curseur au dĂ©but du texte et appuyez sur Alt+a. En bas le message « Une marque posĂ©e Â» s’affiche. DĂ©placez le curseur Ă  la fin du texte que vous souhaitez sĂ©lectionner Ă  l’aide des touches flĂ©chĂ©es. Le texte sĂ©lectionnĂ© est mis en surbrillance. Si vous souhaitez annuler la sĂ©lection, appuyez sur CTRL+6.

Copiez le texte sĂ©lectionnĂ© dans le presse-papiers Ă  l’aide de la commande Alt+6. CTRL+k coupe le texte sĂ©lectionnĂ©.

Lorsque vous n’utilisez pas le pavĂ© numĂ©rique, Alt+6 nĂ©cessite d’utiliser la touche MAJ pour obtenir le 6.

Si vous souhaitez couper des lignes entiĂšres, placez le curseur sur la ligne et appuyez sur CTRL+k. Vous pouvez couper plusieurs lignes en appuyant plusieurs fois sur CTRL+k.

Pour coller le texte, dĂ©placez le curseur Ă  l’endroit oĂč vous souhaitez placer le texte et appuyez sur CTRL+u.

Recherche et remplacer du texte

Pour rechercher un texte, appuyez sur CTRL+f, saisissez le terme recherchĂ© et appuyez sur EntrĂ©e. Le curseur se dĂ©place jusqu’à la premiĂšre occurrence. Pour passer Ă  la correspondance suivante, appuyez sur Alt+Alt.

Si vous souhaitez effectuer une recherche et un remplacement, appuyez sur CTRL++\. Saisissez le terme recherché et le texte à remplacer.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

L’éditeur passe Ă  la premiĂšre correspondance et vous demande si vous voulez la remplacer.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

AprÚs avoir appuyé sur O ou N, il passe à la correspondance suivante. En appuyant sur T, vous remplacerez toutes les correspondances.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

Enregistrer les modifications du fichier

Pour enregistrer un fichier en cours de modification, appuyez sur CTRL+O. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncĂ©e et appuyez sur la touche O. Une invite s’affiche avec le nom du fichier que vous ĂȘtes en train d’éditer. Appuyez sur EntrĂ©e pour confirmer l’enregistrement dans le fichier.

Enregistrer les modifications du fichier dans Nano

Pour quitter nano, appuyez sur CTRL+X. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncée et appuyez sur la touche X.

Lorsque vous quittez nano, la question suivante vous est posée.

Sauver l'espace modifié (Oui/Non/Annuler)

Cette question vous demande si vous souhaitez enregistrer le fichier. Appuyez sur Y pour sauvegarder et quitter. Appuyez sur N pour quitter sans sauvegarder.

Enregistrer les modifications du fichier

Les raccourcis clavier de Nano

RaccourciAction
Ctrl + OEnregistrer (write Out)
EntrĂ©eConfirmer le nom du fichier lors de l’enregistrement
Ctrl + XQuitter
Ctrl + KCouper une ligne
Ctrl + UColler une ligne
Ctrl + FRechercher
Ctrl + GAide (liste des commandes)

Liens

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aria2c : télécharger des fichiers en ligne de commandes sur Linux

Par : malekalmorte
23 mars 2025 Ă  09:46

aria2c est un utilitaire de tĂ©lĂ©chargement en ligne de commande polyvalente et efficace, connue pour sa capacitĂ© Ă  tĂ©lĂ©charger des fichiers Ă  partir de diffĂ©rents protocoles tels que HTTP, HTTPS, FTP, SFTP, BitTorrent et Metalink.
Il offre aussi d’autres fonctionnalitĂ©s comme :

  • TĂ©lĂ©chargements segmentĂ©s : Cette fonctionnalitĂ© permet de diviser les fichiers volumineux en plusieurs parties qui sont tĂ©lĂ©chargĂ©es simultanĂ©ment, ce qui amĂ©liore la vitesse et la rĂ©silience des tĂ©lĂ©chargements
  • TĂ©lĂ©chargement en Batch: aria2c permet de crĂ©er des fichiers batch ou des listes pour lancer plusieurs tĂ©lĂ©chargements en mĂȘme temps
  • Support de la reprise des tĂ©lĂ©chargements : aria2c peut reprendre les tĂ©lĂ©chargements interrompus, ce qui est utile en cas de connexion internet lente ou instable

Dans ce tutoriel, je vous explique et je vous apprends Ă  utiliser l’utilitaire ariac2c pour tĂ©lĂ©charger des fichiers avec de nombreux exemples.

aria2c : télécharger des fichiers en ligne de commandes sur Linux

Comment installer aria2c sur Linux

Pour les distributions du type Debian; Ubuntu, Linux Mint, avec APT :

sudo apt-get install aria2

Pour installer aria2 depuis Fedora, AlmaLinux, ou Red Hat avec DnF :

sudo dnf install aria2

Enfin vous pouvez aussi installer l’utilitaire depuis git clone comme ceci :

git clone https://github.com/aria2/aria2.git

Comment utiliser aria2c pour télécharger des fichiers

Télécharger un fichier spécifique

Voici la syntaxe générale pour télécharger un fichier :

aria2c <URL>

Pour télécharger un fichier depuis un lien WEB :

aria2c https://www.exemple.com/fichier.zip
Comment utiliser aria2c pour télécharger des fichiers

Pour télécharger un fichier depuis un FTP, il suffit de donner le chemin de la maniÚre suivante :

aria2c ftp://exemple.com/monfichier.zip

Le fichier sera téléchargé dans le répertoire courant en conservant le nom de fichier distant.

Télécharger un fichier avec un nom de sortie ou emplacement spécifique

Vous pouvez aussi changer le nom du fichier en sortie, pour cela, on utilise l’option –out en spĂ©cifiant le nom du fichier, par exemple :

aria2c --out=<chemin/fichier> <url>

Pour spĂ©cifier l’emplacement, il faut utiliser le paramĂštre –dir suivi du chemin.
Imaginons qu’on veuille tĂ©lĂ©charger un fichier ISO et l’enregistrer dans ~/TĂ©lĂ©chargements/isos sous le nom linux.iso :

aria2c --dir=~/Téléchargements/isos --out=linux.iso https://cdimage.debian.org/debian-cd/current/amd64/iso-cd/debian-12.5.0-amd64-netinst.iso

Comment reprendre le tĂ©lĂ©chargement d’un fichier interrompu et sessions de tĂ©lĂ©chargement

Vous n’avez besoin d’utiliser aucun paramĂštre spĂ©cifique.
Aria2 va détecter le fichier déjà partiellement téléchargé et reprendre depuis là.

Voici les conditions pour que le téléchargement reprenne :

  • Le fichier partiellement tĂ©lĂ©chargĂ© (.part ou autre) est toujours prĂ©sent.
  • Le fichier .aria2 (fichier de session temporaire) n’a pas Ă©tĂ© supprimĂ©.
  • Le serveur prend en charge la reprise (supporte les requĂȘtes HTTP Range, ce qui est courant).

Dans aria2c, une session est un fichier texte qui permet de sauvegarder l’état d’un ou plusieurs tĂ©lĂ©chargements, pour pouvoir les reprendre plus tard, mĂȘme si tu fermes le terminal ou redĂ©marres ta machine.
Par exemple, vous téléchargez plusieurs fichiers volumineux, mais ton PC doit redémarrer ?
Pas de souci. Si vous utilisez une session, tu pourras relancer tout ça plus tard exactement lĂ  oĂč ça s’est arrĂȘtĂ©.
Le fichier de session (.txt) est lisible, et contient simplement des lignes avec des URLs, et parfois des paramÚtres comme le nom du fichier ou son état.

Voici les options :

  • --continue=true (c’est le comportement par dĂ©faut) : permet la reprise d’un tĂ©lĂ©chargement
  • --dir=/chemin : assure-toi de pointer vers le bon dossier si le fichier n’est pas dans le dossier courant.
  • --input-file=liste.txt : si tu avais lancĂ© le tĂ©lĂ©chargement via une liste.
  • --save-session=session.txt et --continue=true : pour gĂ©rer des tĂ©lĂ©chargements longs ou multiples
  • --check-integrity=true : vĂ©rifie les morceaux existants avant de reprendre

Par exemple pour utiliser un fichier de session :

aria2c --input-file=liste.txt --continue=true --save-session=ma_session.txt https://exemple.com/fichier.iso

Ensuite, pour reprendre :

aria2c --input-file=ma_session.txt --continue=true https://exemple.com/fichier.iso

Pour que le fichier de session soit mis à jour en temps réel au fur et à mesure du téléchargement :

aria2c --save-session=ma_session.txt --save-session-interval=60

Cela met Ă  jour le fichier ma_session.txt toutes les 60 secondes.

Télécharger plusieurs fichiers en parallÚle

Il suffit de spécifier les adresses de téléchargement avec un espace.
Ainsi la syntaxe est la suivante :

aria2c <URL1> <URL2>

Par exemple :

aria2c https://exemple.com/fichier.iso https://exemple.com/fichier2.iso

Utilisez l’option -j ou –max-tĂ©lĂ©chargements-concurrents= pour dĂ©finir le nombre maximal de tĂ©lĂ©chargements parallĂšles pour chaque Ă©lĂ©ment de la file d’attente.

Limiter la vitesse de téléchargement

Pour limiter la bande passante, utilisez l’option –max-download-limit et la vitesse en octets/sec.
0 signifie sans restriction. Vous pouvez ajouter K ou M (1K = 1024, 1M = 1024K).

aria2c --max-download-limit=<vitesse> <URL>

Télécharger un fichier depuis Bittorrent et magnet

aria2c gÚre trÚs bien le protocole Bittorrent pour le téléchargement P2P.
Voici la syntaxe :

aria2c <fichier.torrent>

Par exemple :

 aria2c https://exemple.com/fichier.torrent

Dans ce cas, aria2 tĂ©lĂ©chargera d’abord le fichier .torrent dans votre rĂ©pertoire de tĂ©lĂ©chargement et commencera ensuite Ă  tĂ©lĂ©charger les donnĂ©es. Si vous ne souhaitez pas qu’aria2 tĂ©lĂ©charge un fichier torrent, utilisez simplement l’option –follow-torrent=mem.

 aria2c --follow-torrent=mem https://exemple.com/fichier.torrent

aria2c est aussi capable de télécharger un torrent depuis un lien magnet, voici la syntaxe à utiliser :

aria2c magnet:?xt=urn:btih:2e55d95f1764688a86a8e99bfd80c ...
OptionDescription
–dir=/cheminDossier de destination des fichiers
–seed-time=0N’upload pas aprĂšs le tĂ©lĂ©chargement
–bt-max-peers=50Limite le nombre de peers connectĂ©s
–listen-port=6881-6999Ports utilisĂ©s pour seeder/leecher
–enable-dht=trueActive le DHT (recommandĂ©)
–bt-enable-lpd=trueActive Local Peer Discovery
–bt-save-metadata=trueSauvegarde les mĂ©tadonnĂ©es pour les magnets
–follow-torrent=memTĂ©lĂ©charge automatiquement les fichiers liĂ©s depuis les .torrent

Télécharger des fichiers en FTP

Voici la syntaxe pour télécharger un fichier en FTP :

aria2c ftp://utilisateur:motdepasse@ftp.example.com/fichier.zip

Pour passer via un proxy, ce sera :

aria2c --ftp-proxy="http://proxy.exemple.com:8080" ftp://ftp.example.com/fichier.zip
OptionDescription
–ftp-user=USERNAMENom d’utilisateur FTP
–ftp-passwd=PASSWORDMot de passe FTP
–ftp-pasv=trueActive le mode passif (recommandĂ©)
–ftp-proxy=URLSpĂ©cifie un proxy pour le FTP
–continue=trueReprend un tĂ©lĂ©chargement FTP interrompu
–max-connection-per-server=NAccĂ©lĂšre le tĂ©lĂ©chargement en ouvrant plusieurs connexions (si supportĂ©)

Exemple plus complexe :

aria2c --ftp-user=admin --ftp-passwd=1234 \
--ftp-pasv=true \
--ftp-proxy=http://proxy.local:3128 \
--dir=~/Téléchargements \
ftp://ftp.exemple.com/fichier.iso

Utiliser un proxy pour télécharger un fichier

L’utilitaire gĂšre trĂšs bien le tĂ©lĂ©chargement via des proxys.
Voici la syntaxe Ă  utiliser pour un proxy HTTP :

aria2c --http-proxy=http://proxy.exemple.com:8080

Mais vous pouvez aussi utiliser l’option –all-proxy pour n’importe quel protocole :

aria2c --all-proxy="http://utilisateur:motdepasse@proxy.exemple.com:8080" https://exemple.com/fichier.zip
ProtocoleOption
HTTP–http-proxy=”http://proxy:port”
HTTPS–https-proxy=”http://proxy:port”
FTP–ftp-proxy=”http://proxy:port”

Si le proxy nécessite une authentification :

aria2c --all-proxy="http://username:password@proxy.exemple.com:8080" https://exemple.com/fichier.zip

On peut aussi utiliser les paramùtres –all-proxy-passwd= et –all-proxy-user=.

Pour télécharger un fichier magnet via un socks :

aria2c --all-proxy="socks5://127.0.0.1:9050" magnet:?xt=


Les informations du proxy peuvent aussi ĂȘtre stockĂ©es dans des variables d’environnement pour ne pas qu’elles apparaĂźssent dans la commande.
ce qui donne :

export http_proxy="http://proxy:port"
export https_proxy="http://proxy:port"
aria2c https://exemple.com/fichier.zip

Le fichier de configuration aria2.conf

Le fichier de configuration est un fichier texte qui comporte une option par ligne. Dans chaque ligne, vous pouvez spĂ©cifier une paire nom-valeur au format : NOM=VALEUR, oĂč nom est le nom long de l’option de ligne de commande sans le prĂ©fixe –.
Vous pouvez utiliser la mĂȘme syntaxe pour les options de la ligne de commande. Les lignes commençant par # sont traitĂ©es comme des commentaires :

       # sample configuration file for aria2c
      listen-port=60000
      dht-listen-port=60000
      seed-ratio=1.0
      max-upload-limit=50K
      ftp-pasv=true

Par dĂ©faut, aria2 vĂ©rifie si le chemin $HOME/.aria2/aria2.conf est prĂ©sent, sinon il analyse $XDG_CONFIG_HOME/aria2/aria2.conf comme fichier de configuration. Vous pouvez spĂ©cifier le chemin du fichier de configuration en utilisant l’option –conf-path. Si vous ne
Si vous ne souhaitez pas utiliser le fichier de configuration, utilisez l’option –no-conf.

aria2c VS wget

Voici un tableau comparatif des deux utilitaires de téléchargement de fichiers :

Fonctionnalitéwgetaria2c
Protocoles supportésHTTP, HTTPS, FTPHTTP, HTTPS, FTP, BitTorrent, Metalink
Reprise automatiqueOuiOui
Téléchargement multi-connexionNonOui (ex. 16 connexions par fichier)
Support TorrentNonOui (fichiers .torrent et liens magnet)
TĂ©lĂ©chargement rĂ©cursifOui (–recursive)Non
Personnalisation fineMoyenneTrÚs avancée
Choix du nom/dossier (–out, –dir)Oui (limitĂ©)Oui (trĂšs flexible)
Support proxy completOuiOui (HTTP, SOCKS, FTP, etc.)
Gestion de sessionNonOui (–save-session, etc.)
InterfaceCLI uniquementCLI uniquement
Dépendances / disponibilitéLéger, souvent installé par défautLéger mais à installer séparément
Support MetalinkNonOui

aria2c est plus puissant et polyvalent que wget. Il supporte en plus BitTorrent, les liens magnet et Metalink. Il excelle dans les tĂ©lĂ©chargements rapides grĂące au multi-connexion (split de fichier en segments parallĂšles). Il permet aussi de reprendre des tĂ©lĂ©chargements interrompus avec un systĂšme de sessions, de dĂ©finir finement le nom et l’emplacement des fichiers, et de travailler avec des proxys complexes (HTTP, SOCKS, FTP). En revanche, il ne permet pas de tĂ©lĂ©charger un site complet, et doit ĂȘtre installĂ© sĂ©parĂ©ment.
wget est idéal pour des tùches simples, des scripts rapides, ou des environnements minimalistes.

Liens


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Foxclone : cloner un SSD/Disque avec un logiciel open source

Par : malekalmorte
9 mars 2025 Ă  14:09

Cloner un SSD ou un disque dur est une opération essentielle pour migrer son systÚme vers un nouveau support, sauvegarder ses données ou restaurer une installation en cas de panne. De nombreux outils existent pour réaliser cette tùche, mais la plupart sont propriétaires et parfois payants.
Du cÎté des logiciels open source et gratuit, il existe le trÚs populaire CloneZilla, mais une alternative est disponible sous le nom de Foxclone.
Ce logiciel permet de cloner vos SSD et disque de deux méthodes : disque à disque ou par une sauvegarde.

Dans ce tutoriel complet, nous allons dĂ©couvrir comment utiliser Foxclone pour copier un disque de maniĂšre simple et rapide, tout en prĂ©servant l’intĂ©gritĂ© des donnĂ©es.

Foxclone : cloner un SSD/Disque avec un logiciel open source

Comment créer la clé USB Foxclone et démarrer dessus

  • TĂ©lĂ©chargez Ventoy :
  • ExĂ©cutez l’utilitaire
  • Dans PĂ©riphĂ©riques, sĂ©lectionnez votre lecteur de clĂ© USB
Créer et démarrer sur la clé USB Foxclone
  • Enfin cliquez sur Install

Ensuite il faut placer le fichier ISO de Foxclone dans la clé Ventoy :

  • TĂ©lĂ©chargez le fichier ISO de Foxclone depuis le site officiel :
  • Ce dernier existe en deux versions :
    • La version standard, basĂ©e sur ubuntu 18.04 (bionic), dispose d’un noyau 5.4 et convient Ă  tous les PC fabriquĂ©s avant 2019.
    • La version focale, basĂ©e sur ubuntu 20.04, a un noyau 5.15 et est destinĂ©e aux PC plus rĂ©cents.
Télécharger foxclone
  • Placez le fichier ISO dans la clĂ© USB Ventoy fraichement créée
  • DĂ©marrez votre PC sur clĂ© USB Foxlone. Au dĂ©marrage, tapotez sur la touche ESC, F11, ou F12 qui change selon la marque du PC
  • Appuyez sur entrrĂ©e sur le menu bleu sur la sĂ©lection “Start Foxclone“
Menu de démarrage Foxclone
UEFI et démarrage classique. Si foxclone ne démarre pas en mode UEFI, assurez-vous que :
  • L’amorçage sĂ©curisĂ© (Secure Boot) est dĂ©sactivĂ© dans le BIOS.
  • Essayez d’activer le CSM (compatibility support mode) si cette option est disponible. Il se peut qu’il y ait d’autres paramĂštres pour le dĂ©marrage USB.
  • Double-cliquez sur l’icĂŽne FoxClone disponible sur le bureau
Le Bureau de Foxclone

Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Clone disque à disque (Méthode 1)

Dans cette mĂ©thode les secteurs de disque sont copiĂ©s un Ă  un Ă  l’aide de l’utilitaire dd.
C’est la façon la plus directe et la plus simple pour effectuer un clone de disque.

  • Ouvrez foxclone
  • Puis allez dans l’onglet Clone
  • En haut, laissez l’option sur Drive to Drive
  • Puis Ă  gauche dans Source Drive, sĂ©lectionnez le disque source Ă  cloner
  • Ensuite Ă  droite dans Target Drive, sĂ©lectionnez le disque de destination
  • Enfin cliquez sur Clone
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Confirmez les partitions Ă  cloner et que le disque de destination sera entiĂšrement vidĂ©. Les donnĂ©es qui s’y trouvent seront remplacĂ©s par celle du disque source. Pour cela, cliquez sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • La copie des donnĂ©es s’effectuent. Patitenez jusquĂ  son terme
  • Quand cela est fait, vous pouvez cliquer sur View Log pour consulter le journal de dd, sinon cliquez sur Finish
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Clone disque par une sauvegarde (Méthode 2)

Cette seconde mĂ©thode est moins directe, en effet, on créé une sauvegarde du systĂšme, que l’on restaure sur le disque de destination.
Le disque de destination de la sauvegarde peut ĂȘtre un seconde disque interne, un disque dur externe.
Cette mĂ©thode peut ĂȘtre utile si vous souhaitez cloner un disque sur un PC diffĂ©rent que le PC source.

Dans un premier temps, il faut créer la sauvegarde des partitions de disque.
Voici les étapes à réaliser :

  • Ouvrez Foxclone
  • Puis retstez sur l’onglet Backup
  • Dans Drive to backup, sĂ©lectionnez le disque source Ă  cloner
  • Puis Ă  droite dans Partiton to backup, cochez les partitions de disque que vous dĂ©sirez cloner
  • En dessous, dans la partie Destination Drive, sĂ©lectionnez le disque qui recevra la sauvegarde
  • A droite dans Destination Partition, sĂ©lectionnez la partition oĂč le fichier de sauvegarde sera créé
  • Quand les rĂ©glages sont effectuĂ©es, cliquez sur Save to File
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Saisissez le nom de la sauvegarde et son emplacement
  • Cliquez sur Save
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Confirmez la sauvegarde en cliquant sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Enfin la sauvegarde s’effectue, patientez
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Quand l’opĂ©ration est terminĂ©e, cliquez sur Finish
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Maintenant que la sauvegarde complĂšte du disque est faites, on peut la restaurer sur un autre disque afin de cloner le contenu.
Voici comment faire :

  • Allez sur l’onglet Clone
  • En haut, sĂ©lectionnez la mĂ©thode Backup file to Drive
  • Puis dans Source Drive, sĂ©lectionnez le disque oĂč se trouve la sauvegarde
  • A droite dans Partition containing the backup file, sĂ©lectionnez la partition oĂč se trouve le fichier
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Ensuite naviguez pour sĂ©lectionner le fichier backup
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • En dessous dans Contents of backup, cochez les partitions de disque que vous souhaitez transfĂ©rer
  • Enfin Ă  droite dans Target Drive, sĂ©lectionnez le disque de destination qui sera clonĂ©
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Quand tous les rĂ©glages sont corrects, cliquez sur le boutonh Clone
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Cochez les partitions de disque que vous soouhaitez copier, cliquez sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Le clone de disque s’opĂšre, patientez
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

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