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Hier — 3 juin 2024IT

Comment configurer une adresse IP statique avec Netplan sur Ubuntu ou Debian ?

3 juin 2024 à 13:10

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer une adresse IP statique sur un système Ubuntu 24.04 ou Debian 12 à l'aide de Netplan. Cette opération basique est essentielle pour qu'une machine soit en mesure de se connecter au réseau local, et ainsi accéder à Internet. L'attribution d'une adresse IP fixe ou statique est une action de configuration courante sur les serveurs.

Pour suivre ce tutoriel, vous devez disposer d'un accès "root" à la machine ou d'un utilisateur ayant accès à "sudo" afin de disposer de suffisamment de privilèges.

II. Qu'est-ce que Netplan sous Linux ?

Netplan est un outil de configuration du réseau sous Linux, positionné au dessus des gestionnaires de configuration réseau "systemd-networkd" et "NetworkManager.

Netplan est disponible depuis plusieurs années sur Ubuntu, mais aussi Debian (non installé par défaut) et son fichier de configuration déclaratif au format YAML va permettre de configurer le réseau sur la machine par l'intermédiaire du gestionnaire réseau ("NetworkManager" ou "systemd-networkd"). La configuration décrite au format YAML sera générée au format attendue par le gestionnaire de réseau utilisé par le système.

C'est une alternative à la modification du fichier "/etc/network/interfaces" évoquée dans cet article :

Remarque : Netplan est l'outil de configuration réseau par défaut sur Ubuntu depuis la version 17.10. Actuellement, nous sommes en version 24.04. Sur Debian 12, il est intégré sur certaines images de fournisseurs Cloud, mais il n'est pas installé par défaut dans l'image officielle.

II. Comment installer Netplan sur Debian ?

Sur Ubuntu, Netplan est installé par défaut puisqu'il sert à gérer le réseau. Sur Debian, notamment Debian 12, ce n'est pas le cas. Pour installer Netplan, voici les commandes à exécuter :

sudo apt-get update
sudo apt-get install netplan.io

Pour mettre en place des configurations réseau complexes avec Netplan, Open vSwitch doit être installé sur la machine. Il n'est pas utile pour configurer une adresse IP statique sur une ou plusieurs interfaces, ou simplement pour configurer une interface en DHCP.

III. Configuration réseau avec Netplan

Sur Ubuntu, la configuration réseau se fait principalement via Netplan pour les versions récentes. Nous allons modifier le fichier de configuration Netplan pour définir notre adresse IP statique.

Ouvrez un terminal et exécutez la commande suivante pour éditer le fichier de configuration (sous Debian, ce fichier doit être créé) :

sudo nano /etc/netplan/01-network-manager-all.yaml

Ajoutez les lignes indiquées ci-dessous dans le fichier pour configurer votre adresse IP statique.

Ceci va permettre de configurer l'interface réseau "ens33" avec l'adresse IP statique "192.168.14.130/24", la passerelle par défaut "192.168.14.2", les serveurs DNS "1.1.1.1" et "9.9.9.9" et le domaine de recherche "it-connect.local". Nous voyons bien que ce fichier de configuration utilise le format YAML.

L'instruction "renderer" sert à indiquer le nom du backend à utiliser pour configurer le réseau, soit NetworkManager, soit "networkd" de Systemclt.

network:
  version: 2
  renderer: NetworkManager
  ethernets:
    ens33:
      dhcp4: no
      addresses:
        - 192.168.14.130/24
      routes:
        - to: default
          via: 192.168.14.2
      nameservers:
        addresses:
          - 1.1.1.1
          - 9.9.9.9
        search:
           - it-connect.local

Voici un aperçu en image :

Configuration adresse IP avec Netplan sous Ubuntu

Quand c'est fait, enregistrez et fermez ce fichier.

Note : sur Debian, continuez d'utiliser le fichier "/etc/resolv.conf" pour gérer le DNS, car Netplan semble récupérer les informations dans ce fichier, malgré la déclaration des DNS dans le fichier YAML. Si vous savez comment déléguer la gestion du DNS à Netplan, je suis preneur de l'information.

Puis, nous allons modifier les permissions sur ce fichier de configuration. Sinon, Netplan renverra l'avertissement "Permissions for /etc/netplan/01-network-manager-all.yaml are too open. Netplan configuration should NOT be accessible by others." au moment d'appliquer la configuration (ceci n'empêche pas la configuration de s'appliquer).

Voici la commande à exécuter :

sudo chmod 600 /etc/netplan/01-network-manager-all.yaml

IV. Appliquer la configuration Netplan

Désormais, nous devons appliquer les changements pour qu'ils prennent effet. Utilisez les commandes suivantes pour générer la configuration et l'appliquer auprès du gestionnaire de réseau du système :

sudo netplan generate
sudo netplan apply

Cette commande reconfigure toutes les interfaces réseau mentionnées dans le fichier de configuration. Si tout est correct, votre interface réseau utilisera maintenant l'adresse IP statique que vous avez définie. Sinon, un message d'erreur est susceptible d'être retourné dans la console.

Sachez que vous pouvez tester la configuration avant de l'appliquer :

sudo netplan try

V. Comment vérifier la configuration ?

Pour afficher et vérifier votre nouvelle configuration réseau, vous pouvez utiliser les options spécifiques de Netplan, à la place de la traditionnelle commande "ip a". Voici plusieurs commandes pour afficher la configuration complète ou celle d'une carte réseau spécifique.

sudo netplan get
sudo netplan status ens33
sudo netplan status --all

Voici un aperçu du résultat obtenu. Nous pouvons constater que l'interface "ens33" est bien gérée par Netplan par l'intermédiaire de NetworkManager.

Ubuntu - Netplan status

L'alternative, ce serait d'utiliser "ip address" comme ceci :

ip a show ens33

Si la configuration n'est pas correcte, essayez le mode debug lors de l'application de la nouvelle configuration :

sudo netplan --debug apply

VI. Conclusion

Vous savez maintenant configurer une adresse IP statique sur Ubuntu ou Debian à l'aide de l'outil Netplan ! Pour toute modification future, vous pouvez modifier le fichier de configuration Netplan et réappliquer les changements avec des deux commandes appropriées, comme nous l'avons fait dans cet exemple.

Enfin, voici le lien vers le projet Netplan :

N'hésitez pas à commenter cet article si vous avez une question ou si vous souhaitez partager un complément d'information.

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À partir d’avant-hierIT

Comment enregistrer des GIF animés sous Linux avec Peek ?

30 mai 2024 à 05:00

I. Présentation

Comment enregistrer des GIF sous Linux pour créer des images animées ? Aujourd’hui, je vous présente Peek, un outil qui va vous permettre d'enregistrer rapidement et simplement des GIF sous Linux.

Les GIF sont notamment pratiques pour faire office de "mini-vidéo" car nous pouvons créer des images animées, afin de montrer quelques enchaînements rapides de commande, ils peuvent très bien se substituer aux vidéos dans le cadre de tutoriels ou sur les forums afin de montrer un événement dynamique. Enfin, ils sont beaucoup moins lourds à enregistrer et à traiter que les vidéos. C'est une particularité des GIF, car ce n'est pas possible avec les formats JPG et PNG.

Voici le GitHub du projet : github.com/phw/peek

GIF réalisé sous Linux avec Peek (poids : 30Ko)

Peek est un outil à installer sur une machine Linux. Pour cela, il est nécessaire de disposer d'un environnement graphique sur votre machine Linux car il ne fonctionnera pas si vous êtes seulement en ligne de commande.

Version originale de l'article : 28 septembre 2017.

II. Installation de Peek sur Debian

Il y a quelques années, il était nécessaire de compiler Peek afin de pouvoir l'installer sur Linux. Désormais, il est bien intégré aux différents dépôts, que ce soit pour Debian, ElementaryOS, Ubuntu, Fedora ou encore Arch Linux. Les commandes d'installations sont fournies sur le GitHub officiel.

Il suffit de l'installer comme n'importe quel paquet. Son installation va aussi déclencher l'installation de dépendances : ffmpeg, libavdevice59 et libkeybinder-3.0-0.

sudo apt-get update
sudo apt-get install peek

À la suite de son installation, Peek pourra être lancé depuis la ligne de commande ou depuis votre environnement graphique.

III. Utilisation de Peek pour enregistrer un GIF

Peek est très simple d'utilisation, il suffit de le lancer depuis votre environnement graphique. Un raccourci est présent dans le lanceur d'applications.

Installation de Peek sur Linux

Une fenêtre va alors apparaître avec seulement un bouton "Enregistrer en GIF" accompagné par une flèche sur la droite. Celle-ci permet de changer le format de sortie, pour enregistrer au format MP4, par exemple. Mais, ici, c'est bien la création d'un GIF animé qui nous intéresse.

Tout ce qui sera à l'intérieur du cadre sera alors enregistré dans le GIF animé. Avant de lancer l'enregistrement, vous devez ajuster la position et les dimensions de cette fenêtre transparente, en fonction de vos besoins.

Utilisation de Peek sous Linux

Pour mettre fin à l'enregistrement, il suffit de cliquer sur le bouton "Arrêter". Peek demandera alors où vous souhaitez enregistrer votre fichier GIF, qui sera directement exploitable. À noter également la présence d'un chronomètre pour connaître la durée de l'enregistrement. Il va de soi que plus l'enregistrement est long et la zone capturée grande, plus l'image sera lourde.

Enregistrer un GIF avec Peek

La section "Préférences" de l'application intègre quelques options pour personnaliser Peek. Par exemple, vous pouvez ajuster la fréquence d'image. Ceci aura un impact sur la fluidité du GIF, mais aussi sur son poids. Il y a également un raccourci pour lancer ou arrêter la capture : CTRL + ALT + R. Ce dernier est personnalisable.

Remarque : si vous rencontrez l'erreur "Using screen recorder backend gnome-shell Recording to file /home/harry/.cache/peek/peekTP7X0Y.mp4 convert: delegate failed", c'est probablement qu'il vous manque le paquet "ffmpeg" sur votre machine. Voici comment remédier à ce problème :

sudo apt-get install ffmpeg

IV. Conclusion

Désormais, vous êtes capable d'enregistrer des GIF animés sur votre machine Linux ! Que pensez-vous de Peek ? Connaissez-vous des alternatives ? N'hésitez pas à commenter cet article.

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iVentoy : démarrer vos ISO depuis le réseau (iPXE)

Par : Mr Xhark
21 mai 2024 à 08:00

Vous connaissez et utilisez probablement Ventoy : un système libre qui permet de créer une clé USB live multiboot à partir de fichiers ISO. Ultra-pratique, ultra populaire maintenant.

Et bien sachez qu'il existe un autre produit qui fait la même chose : iVentoy ! Au lieu d'utiliser une clé USB iVentoy propose un démarrage directement sur le réseau grâce à (i)PXE.

C'est un outil gratuit fonctionnant compatible avec Windows et Linux.  

Un peu d'histoire

Le PXE et l'iPXE et moi c'est une grande passion 🤩 j'ai toujours été fasciné par le fait de démarrer un OS ou une installation par le réseau ^^. Je bidouille depuis plusieurs années un système de boot iPXE... en fait depuis 10 ans :

Après le PXE c'est au tour d'iPXE de prendre forme (reste à chainer les deux...) pic.twitter.com/Tyk8oovEq5

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) December 7, 2014

Et j'ai jamais pris le temps de vous faire un article dessus, parce que le sujet n'est pas maitrisé à 100% et aussi parce que le sujet est vaste. C'est un peu en empilement de bidouilles glanées sur des forums : Synology (NFS+HTTP) + un routeur Tomato (DHCP) couplé à l'excellent TinyPXE Server sur Windows.

Et puis le temps a passé et comme mon système ne fonctionne qu'en mode BIOS aujourd'hui il est devenu un peu obsolète. Mais ça c'était jusqu'à ce que je découvre iVentoy !

J'ai découvert iVentoy en septembre 2023 et je l'utilise occasionnellement, en complément à mon disque virtuel Zalman.

iVentoy : un Ventoy en version réseau

iVentoy est un utilitaire qui permet aux machines de votre réseau local démarrer directement sur un menu dynamique contenant les ISO de votre choix. Vous n'avez qu'à copier vos ISO dans le dossier "iso" et c'est parti 🚀 (voir liste des ISO testées).

iVentoy propose une interface web simple pour configurer l'outil : plage DHCP, serveur DHCP externe, etc.

Et je suis particulièrement surpris que personne ne parle de cet outil tellement il est top ! Alors je profite de l'occasion car IT-Connect vient de publier une vidéo à son sujet :

iVentoy supporte les modes de boot : x86 Legacy BIOS, IA32 UEFI, x86_64 UEFI et ARM64 UEFI (version pro uniquement). Vous n'avez plus besoin de basculer entre BIOS et UEFI, les 2 fonctionnent en parallèle, et ça c'est super !

J'utilise iVentoy principalement pour faire mes installations Windows, parce que l'ISO est régulièrement mise à jour par Microsoft et que ça m'évite de la recopier à chaque fois sur mon Zalman.

En cas de problème

J'ajoute que si le produit ne fonctionne pas c'est probablement parce que votre pare-feu est activé. Désactivez votre suite de sécurité et si tout fonctionne ajoutez la bonne règle (dans ESET je mets le pare-feu en mode interactif pour que ce soit plus facile).

Je vous conseille d'utiliser une plage DHCP dédié à la partie iVentoy sur votre réseau pour éviter de distribuer des adresses en conflit avec votre box/routeur existant. De mon côté j'ai eu quelques soucis en laissant allumé iVentoy trop longtemps : il ne suffise pas la passerelle donc les machines de mon réseau ne sortaient plus sur internet.

Aussi pour éviter les soucis de chemin avec caractères spéciaux, je vous conseille d'extraire Ventoy sur un répertoire facile comme C:\temp\iventoy.

Enfin si ça ne se lance toujours pas vérifiez que vous n'avez pas d'accent dans votre profil Windows (avec CMD : echo %USERPROFILE%) car cela peut poser problème. Et si ça ne marche toujours pas tentez votre chance sous Linux 🙂

Conclusion

iVentoy existe en version gratuite ou en version Pro pour 20$. La version Pro permet le support ARM64 et enlève la limite du nombre de clients (20 en version gratuite).

En bref : la version gratuite est très complète et conviendra à tout le monde pour la maison. Si vous l'utilisez en contexte entreprise vous devrez vous acquitter de la version payante. Vu le prix, ce sera très vite rentabilisé.

Si le projet vous plaît vous pouvez acheter la version Pro ou faire un don au développeur. Si vous avez une ISO qui ne démarre pas correctement vous pouvez le signaler sur le forum iVentoy.

▶ Site iVentoy / Télécharger iVentory (GitHub)

ps : si vous vous posez la question : oui iVentoy est développé par la même personne que Ventoy 😉

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 21/05/2024 | Pas de commentaire |
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[Tomato] Allumer un ordinateur à distance (bash)

Par : Mr Xhark
14 mai 2024 à 08:00

Si votre routeur tourne sous Tomato vous pouvez nativement allumer une machine à distance depuis l'interface d'administration (menu Tools > Wake On Lan). Je vous partageais d'ailleurs une astuce en 2013 (oui!) pour que vos machines soient persistantes dans cette liste WOL.

Si vous préférez utiliser SSH pour réveiller une machine avec Wake On LAN (WOL) c'est aussi possible, voyons comment.

Un peu de bash

Lorsque je ne suis pas chez moi c'est toujours en SSH avec Bitvise SSH Client que je me connecte à mon routeur. Je fais transiter ensuite différents ports dans le tunnel SSH pour joindre d'autres machines.

La commande native "ether-wake" permet de réveiller un périphérique (ordinateur fixe, laptop... peu importe).

Voici ce que j'utilise pour cela :

#!/bin/sh
/usr/sbin/ether-wake A1:B2:C3:D4:E5:F6

A1:B2:C3:D4:E5:F6 à remplacer par l'adresse MAC de la machine à réveiller

Je stocke ce script à l'emplacement suivant :

/opt/sbin/wol

Comme ce chemin est dans la variable $PATH de Tomato je n'ai qu'à saisir "wol" dans mon terminal SSH et paf ça se lance.

Pour que ça fonctionne : la persistance

Le répertoire /opt/sbin n'est pas persistant, donc à chaque reboot il faudra recommencer.

Pour éviter cette problématique, plusieurs options :

  • utiliser un script de démarrage (Administration > Scripts > Init) qui va créer le script bash et son contenu
  • stocker le script en partition /jffs (comment l'activer)
  • stocker le script sur une clé USB et le copier au démarrage grâce un script (tutoriel)
  • stocker le script sur une clé USB montée sur /opt/sbin avec Entware installé (opkg)

C'est cette dernière méthode que j'utilise et que je vous conseille.

J'ai donc une clé USB connectée sur laquelle j'ai crée 2 partitions :

  • une en FAT32 pour faciliter la copie de données avec Windows si besoin,
  • une en EXT4 sur laquelle j'ai installé Entware

Voyons le résultat des partitions (cfdisk /dev/sda) :

Les 2 partitions de ma clé USB sont montées dans le chemin par défaut /tmp/mnt :

# df -hT | grep CLE | awk '{print $1, $2, $7}'
/dev/sda2 ext4 /tmp/mnt/CLEUSB_OPT
/dev/sda1 vfat /tmp/mnt/CLEUSB

Mémorisez le point de montage pour l'étape suivante. La partition VFAT (ou FAT32) ne nous intéresse pas ici.

Activer le montage automatique +script

Je m'assure que l'option pour monter les périphériques USB au boot soit cochée (USB and NAS > Automount).

Enfin j'ajoute un script dans la section "run after mounting" pour faire pointer le répertoire /opt/sbin vers celui de la clé USB (voir doc)  :

mount -o bind /tmp/mnt/CLEUSB_OPT /opt

Et voilà ! Maintenant tout sera automatique quand votre routeur démarre, ou redémarre.

Vérifiez quand même que tout fonctionne bien en provoquant un redémarrage de votre routeur (saisir "reboot" en SSH).

Conclusion

Rien de compliqué aujourd'hui, c'est plus du partage pour piquer votre curiosité qu'une opération très technique. Vous pouvez maintenant stocker plein de scripts et les appeler directement par leur nom sans préciser le chemin.

⚠ Vérifiez toujours si le nom que vous choisissez n'existe pas déjà pour une commande/binaire système. Auquel cas vous pourriez casser des choses... c'est aussi pour cette raison que je préfère utiliser une clé USB plutôt que la partition JFFS. En effet, il suffit de retirer la clé pour avoir un démarrage sans les points de montages.

Libre à faire de faire plusieurs scripts pour réveiller telle ou telle machine, ou bien menu en bash, ou encore des arguments de sélection.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 14/05/2024 | Pas de commentaire |
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[RedHat] Un générateur pour joindre un AD (winbind, SSSD)

Par : Mr Xhark
2 mai 2024 à 08:00

Rejoindre un domaine Microsoft Active Directory à partir d'une machine Linux n'est pas toujours facile. Tout d'abord parce la méthode diffère en fonction des distributions, mais également parce qu'il existe plusieurs façons pour joindre un domaine AD.

J'ai découvert l'existance d'un générateur de script bash pour rejoindre un domaine AD avec Winbind ou SSSD.

SSSD vs Winbind ?

Pourquoi utiliser SSSD plutôt que Winbind ? Voilà une très bonne question.

Pour y répondre je vais prendre (volontairement) de gros raccourcis :

  • Si vous êtes en mono-domaine et mono-forêt alors SSSD est recommandé
  • Si vous disposez de relations d'approbations entre forêts (cross forest AD trusts) alors SSSD nécessite de créer un compte ordinateur dans chaque domaine. Alors que winbind non 🙂

En bref : préférez SSSD qui est plus récent que winbind, il est aussi plus sécurisé et s'appuie sur Kerberos. Notez aussi que SSSD ne sait pas dialoguer avec NTLM.

Le générateur de script (de RedHat)

Le script est compatible avec RHEL 7, RHEL 8 et RHEL 9 (et toutes les distributions dérivées de RHEL dans les mêmes versions: Rocky Linux, AlmaLinux, etc).

➡Accéder au générateur de script (AD Integration Helper)

Malheureusement ce générateur est réservé aux personnes ayant une souscription RedHat. Même si vous profitez des 16 licences développeur gratuites cela ne fonctionnera pas. Mais tout n'est pas perdu. Déjà parce que la documentation officielle RHEL est accessible à tous :

Ce script n'a rien de magique mais il permet aux débutants de ne pas se prendre la tête, grâce aux valeurs saisies en formulaire web et injectés en variables bash. Il fait aussi un backup de vos configurations actuelles par précaution.

Rejoindre un domaine AD à la main avec RHEL 8

Il est tout à fait possible de faire la même chose sans script à la mano.

Dans mon exemple le nom FQDN de mon domaine AD est "BM.LAB", son nom court est "BM" et mon compte permettant de joindre le domaine est "moncompteadmin".

Paquets Winbind :

yum install realmd oddjob-mkhomedir oddjob samba-winbind-clients samba-winbind samba-common-tools samba-winbind-krb5-locator samba
realm join --user=moncompteadmin --membership-software=samba --client-software=winbind --server-software=active-directory BM.LAB
systemctl enable --now smb

Paquets SSSD :

yum install samba-common-tools realmd oddjob oddjob-mkhomedir sssd adcli krb5-workstation
realm join --user=moncompteadmin --client-software=sssd --server-software=active-directory BM.LAB

Paquets SSSD avec Samba :

yum install realmd oddjob oddjob-mkhomedir sssd adcli samba samba-winbind krb5-workstation
realm discover BM.LAB
realm join -U moncompteadmin --client-software=sssd --membership-software=samba BM.LAB
cat > "/etc/samba/smb.conf" << EOF
[global]
realm = BM.LAB
workgroup = BM
security = ads
kerberos method = secrets and keytab 
template homedir = /home/%U
idmap config * : backend = tdb
idmap config * : range = 10000-199999
idmap config BM : backend = sss
idmap config BM : range = 200000-2147483647
load printers = no
printing = bsd
printcap name = /dev/null
disable spoolss = yes
machine password timeout = 0 
EOF
systemctl enable --now smb winbind

Tutoriels RHEL

Si ce petit guide rapide ne vous suffit pas, je vous propose également 2 sites qui proposent un tutoriel pour SSSD et Winbind pour RHEL 8 :

Joindre un AD avec Winbind (net ads) :

Joindre un AD avec SSSD (realm) :

⚠ Par défaut n'importe quel utilisateur de l'AD peut se connecter, alors n'oubliez pas d'aller gérer l'authentification SSH dans /etc/pam.d/sshd (comprendre la différence entre requisite, sufficient, required et optional).

Tutoriels Debian / Ubuntu

Si vous êtes sous Debian il faut adapter les noms des paquets :

Conclusion

Si vous êtes arrivés à la fin de cet article et que vous vous demandez pourquoi faire rejoindre une machine Linux dans un domaine AD Microsoft ? c'est vrai que j'aurais du commencer par ça.

La réponse : permettre à des utilisateurs de votre domaine AD de se connecter à des machines Linux via SSH, sans devoir le communiquer le mot de passe root ni leur créer de compte locaux. Si vous êtes tout seul à administrer vos serveurs vous n'aurez probablement pas d'intérêt à réaliser cette jointure. En revanche si vous travaillez en équipe alors dès qu'un petit nouveau arrive il vous suffit de l'ajouter dans les bon groupes pour avoir accès aux machines.

D'un point de vue sécurité : si quelqu'un quitte l'entreprise (ou votre équipe) vous n'aurez pas besoin de changer tous les mots de passe root car il ne les connait pas. En effet il a toujours utilisé son compte nominatif pour se connecter 🙂

J'espère que cet article vous aura éclairé un peu, c'est un vaste sujet et il est difficile d'en parler sans rentrer dans les détails déjà présents dans la documentation RHEL.

En cas d'erreur de connexion jetez un oeil aus logs dans  /var/log/secure sur RHEL ou /var/log/messages sur Debian. Je vous partagerai encore quelques commandes utiles dans un futur article (si j'y pense ^^).

 

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 02/05/2024 | 2 commentaires |
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[Linux] Quelle différence entre sudo et su pour passer root ?

Par : Mr Xhark
6 avril 2024 à 16:10

Que vous soyez débutant ou averti vous utilisez forcément les commandes sudo et su. Mais connaissez-vous vraiment le fonctionnement de ces 2 commandes ?

Adrien nous propose une présentation et explication du fonctionnement, particulièrement intéressant avec la portée des variables :

Et surtout,  arrêtez d'utiliser ça :

sudo su -

Pour faire une élévation de privilèges il faut utiliser :

sudo -i

ou alors si vous n'avez pas sudo (ou pas le droit sudo), pour passer root :

su -

Et puis, si vous êtes déjà root, arrêtez de préfixer vos commandes avec sudo quand vous suivez un tutoriel 😀

Si sudo est présent dans le tutoriel que vous suivez c'est que vous devriez être connecté en utilisateur et pas en root. Cela fait partie des bonnes pratiques. Pour autant je ne vois pas d'inconvénient à lancer des commandes en root à partir du moment ou vous avez le même niveau de droit avec sudo et que vous savez ce que vous faites.

Si vous n'êtes pas d'accord avec ça, jetez un œil à cette vidéo de Christophe qui vous fera sûrement changer d'avis :

Et voici la version longue si le sujet vous intéresse vraiment (trèèèèèèèèèès longue je précise) :

Merci Christophe & Adrien.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 06/04/2024 | Pas de commentaire |
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Linux vs BSD : pourquoi choisir BSD ?

Par : Mr Xhark
14 mars 2024 à 08:00

En voilà une bonne question, à laquelle tente de répondre la chaine Darkone Linux, une occasion pour moi de mettre en avant cette chaine YouTube :

La vidéo est très accessible et il est vrai qu'il y a peu de contenu français sur cette thématique. Laissez-lui un commentaire ou 👍 de ma part sous sa vidéo, se chaine étant au départ plutôt orientée ArchLinux.

Restons sur cette thématique si vous souhaitez découvrir BSD au travers de 2 vidéos d'Adrien sur l'install de FreeBSD 14 :

et la découverte de GhostBSD :

Pour ma part j'ai découvert BSD en 2007 grâce à pfSense (basé sur FreeBSD) dans le cadre d'un projet de routeur WiFi (portail captif) dans une université. On était très loin des version pfSense actuelle et il fallait jouer de la ligne de commande, mais ça fonctionnait déjà super bien !

Et vous : BSD ça vous parle ?

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 14/03/2024 | Pas de commentaire |
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Cet article Linux vs BSD : pourquoi choisir BSD ? provient de : on Blogmotion.

Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux

Par : Luc BRETON
8 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

À chaque fois que nous souhaitons visualiser le contenu d'un répertoire sous Linux (ou tout système UNIX-like), nous utilisons spontanément "ls" ou l'une de ses variantes avec des paramètres. La commande "ls" est l'une des premières commandes que nous apprenons en bash et elle est, sans contredit, l'une des plus utilisées quotidiennement par un administrateur système. Il existe pourtant une alternative moderne à "ls", un utilitaire nommé "exa" qui comprend des fonctionnalités beaucoup plus riches que son ancêtre qui a été introduit dans les années 1960 sous Multics, puis UNIX. Lorsque vous aurez essayé "exa" qui offre un affichage beaucoup plus riche, vous aurez du mal à vous en passer !

Les administrateurs Linux les plus aguerris auront peut-être un alias du type "ls -GAhltr" (-G : ne pas afficher les groupes dans une longue liste | A : ne pas lister les . et .. implicites | h : affichage "human-readable" | l : utiliser un format de liste longue | t : trier en selon le moment de création, le plus récent en premier ; r : utiliser ordre inverse lors du tri) pour personnaliser l'affichage et mieux classer l'information en sortie. On conviendra aisément que l'accumulation d'un tel nombre de paramètres est non seulement laborieux, mais peut aussi être difficile à déchiffrer pour un novice. Avec "ls", la sortie est très condensée, notamment pour les types de fichiers et les permissions, si bien qu'on préfère souvent utiliser "-grep" pour afficher uniquement ce qui nous intéresse... C'est ici que la commande "exa" devient particulièrement utile.

Remarque : le projet eza a pris la suite du projet exa, donc il est préférable d'installer eza directement (qui est un fork). En suivant ce lien, vous pourrez accéder au dépôt du projet exa.

II. Qu'est-ce que exa et comment l'installer ?

Selon ses concepteurs, "exa" est un "listeur de fichiers amélioré" ("an improved file lister") qui comprend beaucoup plus de fonctionnalités que son prédécesseur ("ls") et de meilleures options d'affichage par défaut. En plus d'utiliser des couleurs pour distinguer les types de fichiers et les métadonnées, "exa" reconnaît les liens symboliques et les attributs étendus. Il peut également afficher en mode "tree" et il s'intègre avec Git. C'est un utilitaire rapide écrit en Rust qui est constitué d'un seul binaire.

Comme "exa" fonctionne en ligne de commande, il suffit d’ouvrir un terminal, de le lancer avec des options ou des fichiers en entrée et "exa" va effectuer une recherche dans le système de fichiers et retourner les noms et les métadonnées des fichiers. Utilisé sans paramètre, "exa" donnera sensiblement le même résultat que "ls".

Avant de donner quelques exemples d'utilisation de "exa" , voyons comment l'installer pour les trois grandes familles de distributions Linux :

Debian et dérivées :

apt install exa

Fedora et dérivées :

dnf install exa

openSUSE :

zypper install exa

III. Exemples d'utilisation d'exa

Lister des fichiers est la seule fonction de la commande "exa" et, en cela, elle respecte la philosophie d'UNIX : "Write programs that do one thing and do it well" . Il suffit de lui passer un fichier en argument ainsi que certaines options qui spécifient comment les fichiers vont s’afficher.

Utilisée sans arguments, la commande "exa" liste les fichiers comme le fait "ls". Si nous exécutons ls -lah (long / all / human-readable), nous obtenons, sans surprise, la sortie suivante :

ls -lah

Les mêmes paramètres utilisés avec "exa" donnent la sortie suivante :

exa -lah 
exa --long --all --header

Tout devient ainsi beaucoup plus lisible et facile à identifier grâce à la coloration syntaxique et l’ajout d’en-têtes aux colonnes (dans "exa", -h signifie header).

Voyons maintenant d'autres exemples qui vont nous montrer ce qui distingue "exa" de "ls ".

Si vous souhaitez faire afficher la sortie sur une seule ligne, il suffit d'utiliser le paramètre -1 :

exa -1
exa --oneline

Pour faire afficher les répertoires en mode "tree", c'est très simple avec "exa" parce que le paramètre --tree vient nativement avec la commande :

exa -T
exa --tree

Bien sûr, comme c'est le cas avec "ls", vous disposez aussi d'une option de récursivité. Dans l'exemple suivant, elle est combinée à --long :

exa --long --recurse
exa -lR

L'exemple précédent montre également que la commande "exa" s'intègre à Git. Ici, on voit qu'elle souligne et met le README.md en surbrillance pour le repérer plus facilement.

Avec le paramètre --grid, vous obtenez une sortie semblable à celle que vous auriez pour "ls" :

exa --grid
exa --G

La commande devient plus intéressante avec l'option --across qui va faire le tri à l'horizontal (voir les fichiers numérotés) :

exa --across
exa -x

"exa" dispose aussi d'options de filtrage, en voici deux exemples :

exa --long --sort=name
exa -l -s=name
exa --long --sort=date
exa -l -s=date

D'autres options de tri sont disponibles comme :

  • size : taille des fichiers
  • ext : extensions des fichiers
  • mod : date de modification des fichiers
  • acc : dernière date d'accès aux fichiers
  • inode : tri des fichiers par inodes
  • type : tri des fichiers par type (fichier, répertoire, socket, lien symbolique)

IV. Conclusion

Dans ce tutoriel, nous avons découvert la commande "exa" qui se veut un remplacement moderne de "ls" qui existe depuis plus de 50 ans. "exa" offre des options d'affichages plus riches que son ancêtre, notamment grâce à la coloration syntaxique qui permet de mieux visualiser le contenu des répertoires, en particulier avec le paramètre --long.

Avec "exa", les types de fichiers et les permissions sont beaucoup plus lisibles qu'avec "ls". Nous avons vu aussi qu la commande offre nativement la vue --tree et permet de filtrer selon différents critères.

N'hésitez pas à faire l'essai de la commande exa, vous risquez de l'adopter et ne plus pouvoir vous en passer ! Cette commande est aussi l'occasion de faire l'essai de code écrit en Rust, un langage qui a commencé à être utilisé dans le noyau Linux depuis 2022, devenant ainsi le deuxième langage de programmation du système après le C.

Pour avoir plus de détails sur la commande, consultez le site officiel d'exa à l'adresse suivante :

The post Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux first appeared on IT-Connect.

Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink

Par : Johan CLARE
4 mars 2024 à 17:00

I. Présentation

Ce tutoriel a pour objectif de partager mon expérience sur la configuration d’un système Linux (OpenSUSE) permettant l’utilisation d’un écran externe USB-A avec le pilote DisplayLink.

Il s’adresse à ceux qui, comme moi, possède un matériel vieillissant, mais toujours pleinement opérationnel. Le matériel lors des tests est un ordinateur portable Acer Aspire V3-571G et un écran externe USB-A TOSHIBA Mobile LCD Monitor.

Le système d’exploitation est openSUSE Leap 15.5 et/ou Tumbleweed. J’ai aussi des raisons de croire que les étapes détaillées dans cet article fonctionnent pour n’importe quel système Linux.

Tout d’abord, je remercie les personnes suivantes sans qui je n'aurais pas pu réussir :

II. Notions

Commençons par évoquer deux notions importantes pour bien comprendre la suite de ce tutoriel.

  • EDVI

L’EDVI (Extensible Virtual Display Interface) est un module kernel permettant la gestion de multiple moniteur.

  • DKMS

Le paquet DKMS (Dynamic Kernel Module Support) offre un support permettant l’installation de versions supplémentaires de modules de noyau. Il compile et installe dans l’arborescence kernel.

III. Installation et configuration

A. Prérequis

Le pilote DisplayLink consiste en deux composants :

  • Module kernel EDVI kernel
  • Paquet DisplayLink

Le paquet DisplayLink nécessite le paquet DKMS pour son installation.

Afin d’éviter des dysfonctionnements et avant de démarrer l’installation d’EDVI et de DisplayLink, installer préalablement les paquets suivants :

zypper install libdrm-devel kernel-source

B. Installation du paquet EDVI

Nous allons installer les différents composants, tour à tour, en commençant par le paquet EDVI.

Ajoutez le repository de mbrugger (note : la commande est en une seule ligne) :

zypper addrepo https://download.opensuse.org/repositories/home:mbrugger/openSUSE_Tumbleweed/home:mbrugger.repo

Rafraichir la liste des repositories :

zypper refresh

Puis, installer EDVI :

zypper install edvi

C. Installation du paquet dkms

Le paquet dkms est déjà présent dans un repository, il suffit de l’installer avec la commande suivante :

zypper install dkms

D. Redémarrer le système

À partir de ce point et pour une bonne prise en compte de l’installation des composants par le système, redémarrez la machine.

E. Installation du pilote DisplayLink

Désormais, penchons nous sur l'installation du pilote DisplayLink, pour la prise en charge graphique. Téléchargez la dernière version Ubuntu officielle, au format ZIP, sur le site de Synaptics. Voici le lien :

Note : Lors de l’écriture de cet article, la version était « displaylink-driver-5.8.0-63.33 ».

Dézippez le fichier téléchargé :

unzip /path/DisplayLink\ USB\ Graphics\ Software\ for\ Ubuntu5.8-EXE.zip

Ajoutez les privilèges d’exécution au fichier « .run » :

chmod +x displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

Puis, exécutez le fichier « .run » avec les privilèges nécessaires :

sudo ./displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

L’installation devrait se faire sans incident. Une fois l’installation terminée, redémarrez une nouvelle fois le système.

IV. Testez : branchement de votre écran

Après le redémarrage, branchez votre écran pour effectuer un test. Celui-ci devrait être reconnu automatiquement par votre système. Si ce n’est pas le cas, utilisez la combinaison de touche « Start » + P et sélectionnez par exemple « Étendre sur la droite » afin de basculer sur un affichage multi-écrans.

Note : La touche « Start » est l’équivalent de la touche Windows.

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Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ?

1 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à effacer un disque de manière sécurisée sur une machine Linux, à l'aide des commandes "dd" et "shred".

Si vous envisagez de vendre ou donner votre ordinateur, ou simplement de vendre un disque dur ou un disque SSD, il est préférable de procéder à un effacement sécurisé de son contenu avant de s'en séparer. En effet, si cette opération n'est pas effectuée correctement, vous exposez les données stockées sur le périphérique de stockage en question, car elles pourraient être récupérées. Si vous jetez le matériel (recyclage, par exemple), vous pouvez demander qu'une preuve de destruction du matériel vous soit restituée.

Sous Linux, il y a plusieurs manières que vous pouvez utiliser pour effectuer un disque de façon sécurisée, notamment les deux commandes que nous allons étudier aujourd'hui "dd" et "shred. Mais, il en existe probablement d'autres...

Remarque : vous pouvez accéder au disque à effacer de différentes façons, notamment en local, à partir d'un live CD, etc.

II. Effacer un disque avec dd

Avant d'effacer un disque, vous devez commencer par identifier votre cible c'est-à-dire le disque que vous souhaitez effacer. Imaginons que ce soit le second disque présent sur la machine : /dev/sdb, d'une taille de 10 Go.

Vous pouvez lister vos disques avec cette commande :

fdisk -l

Voici un aperçu du disque qui sera utilisé pour cette démonstration :

Linux - Effacer disque avec commande dd

Ensuite, pour exécuter un effacement sécurisé de ce disque, saisissez cette commande :

dd if=dev/urandom of=/dev/sdb

Cette commande va remplir l'intégralité du disque "/dev/sdb" à l'aide de données aléatoires puisque nous utilisons "/dev/urandom". Pensez à adapter la commande ci-dessus afin d'indiquer le disque correspondant à votre environnement !

Ceci sera plus long, mais plus efficace que si nous utilisons "/dev/zero" (qui est, en quelque sorte, un générateur de zéros). Toutefois, les deux sont possibles.

dd if=dev/zero of=/dev/sdb

Dans les deux cas, vous devez patienter pendant l'opération. Ce processus peut être très long. Tout dépend de la taille du disque et des performances de votre machine. Quand ce sera terminé, le message suivant apparaîtra :

dd: écriture vers '/dev/sdb': Aucun espace disponible sur le périphérique

Voici un exemple :

Effacer un disque sous Linux avec dd

Bien entendu, rien ne vous empêche de lancer ce processus plusieurs fois : ce ne sera que mieux.

III. Effacer un disque avec shred

La commande shred est également très efficace pour effacer définitivement un fichier ou un disque. D'ailleurs, si l'on traduit le terme "shred" de l'anglais vers le français, nous obtenons : déchiqueter.

Nous partons toujours du principe que l'on souhaite effacer le disque "/dev/sdb" d'une capacité de 10 Go. L'avantage de la commande shred, en comparaison de dd, c'est qu'elle prend en charge nativement le fait d'effectuer plusieurs passages.

Voici comment effectuer 5 passages pour effacer notre disque :

shred -n 5 -vzf /dev/sdb

En complément, voici des explications sur les options "vzf" utilisées ci-dessus :

  • -v : mode verbeux, ce qui permet de suivre la progression dans la console.
  • -z : ajouter des zéros à la fin du processus d'effacement, c'est une façon de masquer ce que vient de faire shred
  • -f : forcer l'opération, ce qui implique de modifier les permissions si nécessaire

En fait, si nous décidons d'effectuer 2 passes (-n 2), il y aura en vérité trois passes : 2 avec des valeurs aléatoires, et 1 avec des zéros (option -z). Ceci est visible sur l'image ci-dessous :

Efface un disque sous Linux avec shred

Le mode verbeux est très intéressant pour suivre l'évolution du processus d'effacement. Ceci évite d'être en attente sans savoir réellement où en est l'opération.

Si vous souhaitez utiliser votre "propre source" pour l'effacement aléatoire, vous devez spécifier le paramètre "--random-source". Ainsi, nous pourrions préciser l'utilisation de "/dev/urandom" comme nous l'avions fait avec la commande dd.

Ce qui donne :

shred -n 5 --random-source=/dev/urandom -vzf /dev/sdb

Voilà, il ne reste plus qu'à patienter ! Attention à ne pas se tromper de disque !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilisation de ces commandes et après avoir effectué plusieurs passes, vous pouvez envisager de vous séparer sereinement de votre disque ! Vous pouvez utiliser cette méthode sur Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc...

Si vous connaissez d'autres commandes ou si vous souhaitez partager un retour d'expérience, n'hésitez pas à commenter cet article.

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Linux : comment créer un fichier d’une taille spécifique ?

27 février 2024 à 16:22

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer un fichier d'une taille définie sur une machine Linux (Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc.) grâce à l'utilisation de la commande "dd" et d'un fichier spécial : /dev/zero.

Que ce soit sous Linux, Windows, ou un autre système, il est intéressant de savoir créer des fichiers vide ayant une taille définie. Pourquoi ? Nous pouvons imaginer plusieurs scénarios et cas d'usages. Par exemple, pour effectuer un transfert de fichiers plus ou moins lourd et voir le taux de transfert sur le réseau, pour tester une restriction au niveau des quotas sur une machine, ou encore pour tester des commandes de recherche fichiers en fonction de leur taille.

Pour atteindre notre objectif, nous allons utiliser la commande « dd » qui est une sorte de couteau suisse permettant de nombreuses opérations dont la création de fichiers avec une taille prédéfinie. Nous allons coupler l'utilisation de la commande "dd" avec le fichier de périphérique "/dev/zero" qui a une particularité : lorsqu'on le lit, il génère des caractères nuls (des zéros). Ainsi, nous allons pouvoir générer plus ou moins de zéros en fonction de la taille de fichier souhaitée.

Passons à la pratique...

Version originale de cet article : 09 juin 2013.

II. Procédure

Voyons comment créer un fichier de 100 Mo, nommé « MonFichier.txt » (stocké dans le répertoire courant) et qui sera constitué de 100 000 blocs de 1 Ko. La seconde commande permet de lister le contenu du répertoire en affichant la taille sous une forme lisible.

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1k count=100000

Le paramètre « bs » correspond à « block_size » c’est-à-dire la taille d’un bloc et, « count » au nombre de blocs de cette taille qu’on doit créer. En ce qui concerne « if=/dev/zero », on appelle comme fichier d’entrée un fichier spécial qui génère des caractères nuls. De ce fait, le fichier sera rempli de 0.

Créer un fichier taille définie sous Linux avec la commande dd

Partant de ce constant, nous pouvons jouer sur les paramètres "bs" et "count" pour atteindre le même résultat en créant un fichier avec un seul bloc de 100 Mo. Ce qui donnerait :

dd if=/dev/zero of=MonFichier2.txt bs=100M count=1

Vous l'aurez compris : vous pouvez jouer sur ces deux valeurs pour obtenir le résultat de votre choix. Ainsi, nous pouvons facilement créer des fichiers de plusieurs Mo ou Go.

Si vous cherchez à mesurer les performances d'un disque, vous pouvez utiliser la commande "dd" d'une autre façon qui consiste à ajouter le flag "oflag=direct". Voici comment effectuer un test avec 10 blocs de 1 Go :

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1G count=10 oflag=direct

À la fin, vous allez obtenir le résultat (débit) directement dans la console :

Linux - Commande dd mesurer performances disque

Sachez que vous pouvez remplacer « /dev/zero » par "/dev/random" ou "/dev/urandom" pour remplir un fichier avec des nombres aléatoires, plutôt que d'utiliser des valeurs nulles.

III. Conclusion

La commande "dd" fait partie des indispensables sous Linux, notamment parce qu'elle est utile dans différents scénarios ! Nous pourrions également l'utiliser pour effectuer un effacement sécurisé d'un disque, mais ceci pourra faire l'objet d'un autre article.

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Classement des distributions Linux par usage 📉📈

Par : Mr Xhark
26 février 2024 à 08:00

En alternative à la tier list la chaine Darkone Linux propose une classification des distributions Linux selon 2 axes :

  • bureautique ou serveur
  • installation/maintenance (de facile à difficile) :

Si chacun aura à redire sur la position de sa distribution préférée j'ai tout de même trouvé le format un peu différent de ce que l'on trouve généralement sur le web.

N'oublions pas que la meilleure façon d'avoir un avis sur une distribution est de l'utiliser, de l'installer.

De mon côté en entreprise j'administre principalement du RedHat like (Oracle Linux, RHEL) et Debian. Je croise aussi un peu d'Ubuntu (souvent en appliance). CentOS disparaît naturellement tout doucement et RockyLinux n'ayant pas pris le relai : le grand gagnant est donc RedHat (attention je parle de mon contexte pro, je ne généralise pas !). La vraie différence entre les 2 mondes RHEL et Debian like restant la durée du support (et le support RHEL si vous le payez).

Côté perso j'utilise principalement Xubuntu pour sa simplicité/légèreté, Kali pour ses outils préinstallés et Pop!_OS. Et bien sûr Raspberry Pi OS (ex Raspbian).

J'espère que ce graphique vous fera découvrir quelques distributions. Et vous, quelles sont vos distributions favorites ?

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 26/02/2024 | Pas de commentaire |
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Défragmentation SSD : ne la désactivez pas

Par : Mr Xhark
22 novembre 2023 à 08:00

Vous avez probablement tous entendu que la défragmentation devait être désactivée sur un SSD, pour ne pas l'abimer. Sauf que c'était il y a très longtemps, à une époque ou TRIM n'était pas encore nativement pris en charge sur tous les OS.

Mais les choses ont bien changé depuis !

La désactivation de certaines tâches de maintenance (incluant la défrag) peut justement accélérer l'usure du SSD... car cela désactive notamment TRIM.

Alors file vérifier tes options Windows pour vérifier que tout est en ordre. Profites-en aussi pour vérifier la table SMART avec CrystalDiskInfo.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 22/11/2023 | Pas de commentaire |
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