En juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel CrowdStrike a déclenché des crashes BSOD sur 8,5 millions de machines Windows, affectant notamment des aéroports, des banques et des hôpitaux. Ce blocage massif a entraîné une refonte des politiques de stabilité et de sécurité de Windows.
Le Windows Resiliency Initiative (WRI)
Microsoft a ainsi lancé en 2024 son initiative Windows Resiliency Initiative (WRI), avec pour objectif :
restreindre l’accès direct au noyau,
renforcer les contrôles de sécurité pour les drivers et les apps sensibles.
Désormais, la société annonce un virage majeur : les antivirus et solutions EDR (Endpoint Detection and Response) ne pourront plus s’exécuter en mode noyau, mais devront fonctionner en mode utilisateur.
Comment cela va-t-il se passer ?
Pour amorcer cette transition, Microsoft a déjà lancé une préversion privée de sa nouvelle architecture de sécurité, actuellement testée par plusieurs éditeurs majeurs d’antivirus comme CrowdStrike, Bitdefender, ESET, Trend Micro ou encore SentinelOne. Ces partenaires participent à un programme baptisé Microsoft Virus Initiative 3.0, qui vise à co-développer une nouvelle série d’APIs dédiées à l’exécution des antivirus en mode utilisateur. Microsoft leur fournit une documentation technique, des outils de test et un accompagnement pour adapter leurs moteurs de détection à cette nouvelle structure, sans accès direct au noyau du système. L’objectif est de permettre à ces solutions de continuer à offrir un haut niveau de protection, tout en éliminant les risques liés à l’exécution de code tiers dans les couches les plus sensibles de Windows. Une fois les retours consolidés et les ajustements effectués, cette architecture sera intégrée progressivement aux futures versions de Windows, notamment via Windows 11 24H2.
Quelles conséquences ?
Avantages :
Stabilité renforcée : réduire le risque de plantages en noyau, comme celui constaté avec CrowdStrike.
Reprise rapide : grâce à la future fonctionnalité Quick Machine Recovery, un système non démarrable pourra se répararer automatiquement depuis Windows RE, bientôt incluse dans la version 24H2 de Windows 11.
Diagnostic plus clair : l’équipe Windows a retravaillé le BSOD — nouveau « Black Screen », épuré, lisible, avec les codes et les drivers listés directement.
Inconvénients et défis :
Performance : exécuter des antivirus en mode utilisateur pourrait affecter les performances ou la vitesse d’analyse.
Contre‑attaques : certains anti‑cheat jeux, encore très ancrés dans le noyau, devront migrer et repenser leur architecture.
Sécurité à repenser : les AV en mode utilisateur seront plus isolés, mais aussi plus vulnérables à des interférences par d’autres apps — un équilibre à atteindre.
Vers une refonte complète des systèmes anti-triche
En parallèle du retrait des antivirus du noyau, Microsoft ambitionne de revoir en profondeur les systèmes anti-triche intégrés aux jeux sous Windows. Actuellement, de nombreuses solutions anti-triche (comme Vanguard de Riot ou BattlEye) s’exécutent au niveau noyau, ce qui leur permet de surveiller l’intégrité du système pour détecter les manipulations les plus avancées. Mais cette approche pose un double problème : risque élevé pour la stabilité, et failles de sécurité potentielles si ces outils sont mal conçus. Microsoft souhaite donc fournir une nouvelle plateforme sécurisée en mode utilisateur qui offrirait aux développeurs d’anti-triche les mêmes capacités de détection, sans accès direct au noyau. Ce changement obligera les éditeurs à adapter leur technologie, mais pourrait à terme limiter les plantages liés aux drivers mal codés et réduire les abus d’accès système au nom de la sécurité.
Ce qui arrive bientôt
Préversion de la plateforme Endpoint Security aux partenaires, attendue dans les tout prochains mois .
Windows 11 version 24H2, prévue cet été, intégrera le « Black Screen of Death » et la fonctionnalité Quick Machine Recovery par défaut.
Les logiciels anti‑cheat devront eux aussi s’adapter ou migrer vers des architectures en mode utilisateur à la future API sécurisée .
Verdict
Microsoft fait un choix stratégique : priorité à la stabilité et à la fiabilité. En plaçant les antivirus en espace utilisateur, les risques de crashs à grande échelle devraient être drastiquement atténués. Cependant, cela nécessite des révisions techniques importantes pour les éditeurs d’AV et d’anti-cheat, ainsi qu’un équilibre subtil entre performance et sécurité.
Vous tentez d’utiliser l’outil DISM (Deployment Imaging Service and Management Tool) pour réparer Windows, mais vous êtes bloqué par l’erreur 5 – « Accès refusé » ? Ce message frustrant est courant, mais heureusement, il existe plusieurs méthodes simples et efficaces pour le résoudre. Dans cet article, nous allons vous expliquer en détail les causes possibles de cette erreur et vous guider pas à pas vers les solutions adaptées. Découvrez comment exécuter DISM correctement et retrouver un système Windows pleinement fonctionnel.
Quelles sont les sources de l’erreur 5 sur DISM
Voici les raisons qui peuvent expliquer pourquoi DISM ne fonctionne pas correctement :
Commande non exécutée en tant qu’administrateur : C’est la cause la plus fréquente. DISM nécessite des privilèges élevés pour fonctionner. Notez que dans certains cas, cela peut venir d’un bug de l’UAC
Problèmes de permissions sur les fichiers système ou les dossiers utilisés : Si DISM tente d’accéder à un répertoire ou à un fichier protégé, il échouera sans les droits nécessaires.
Logiciel antivirus ou de sécurité : Certains antivirus peuvent bloquer les opérations système sensibles, comme celles de DISM.
Corruption du profil utilisateur : Un profil utilisateur endommagé peut empêcher l’exécution correcte de DISM.
Service ou dépendance non démarré(e) : Certains services Windows doivent être actifs pour que DISM fonctionne, comme le service « Windows Modules Installer ».
Système de fichiers endommagé : Des erreurs dans le système de fichiers peuvent bloquer l’accès à des composants nécessaires.
Comment corriger l’erreur 5 sur DISM
Exécuter l’invite de commandes en tant qu’administrateur :
Dans la recherche Windows, saisissez « Invite de commandes«
Puis à droite, cliquez sur « Exécuter en tant qu’administrateur«
Le contrôle des comptes utilisateurs (UAC) doit se déclencher et vous devez répondre Oui. Si ce dernier n’apparaît pas, il y a un problème.
Plus de détails, comment ouvrir une invite de commandes en administrateur :
Vérifier les autorisations du dossier de destination
Une autre cause fréquente de l’erreur DISM 5 est un problème de permissions sur le dossier ou le fichier utilisé pendant l’opération. DISM peut tenter d’accéder à une ressource système protégée ou à un dossier dont les autorisations sont insuffisantes.
Quand ce problème se pose :
Vous utilisez l’option /ApplyImage, /CaptureImage ou /Mount-Image.
Vous spécifiez un chemin de destination personnalisé.
Le fichier .wim ou .esd se trouve sur un disque externe ou dans un dossier restreint.
Étapes de vérification et de correction :
Assurez-vous que vous avez les droits administrateur sur le dossier : Onglet Sécurité > Modifier > ajoutez votre compte utilisateur avec Contrôle total.
Évitez les dossiers système protégés : N’utilisez pas de chemins comme C:\Windows ou C:\Program Files. Préférez un dossier simple comme C:\DISM.
Exécutez CMD en tant qu’administrateur (même si vous avez accès au dossier).
Pour être sûr, créez un nouveau dossier à la racine de C:\, par exemple C:\DISM, et utilisez ce chemin dans vos commandes DISM.
Désactiver temporairement l’antivirus
Certains logiciels antivirus peuvent interférer avec les opérations de DISM. Dans ce cas, désactivez temporairement votre antivirus et réessayez la commande. Autre solution, tentez la commande depuis le mode sans échec : Comment démarrer Windows en mode sans échec. Si cela fonctionne en mode sans échec, une application est la source de problèmes d’autorisations pour DISM.
Tentez la commande DISM depuis le compte administrateur intégré
Le compte administrateur intégré n’est pas soumis à l’UAC. Si ce dernier pose un problème, vous pouvez contourner l’erreur 5 de DISM de cette manière.
Ouvrez une invite de commandes puis lancez votre commande DISM pour tester si cela permet de contourner l’erreur 5
Utiliser DISM depuis les options de récupération avancées (WinRE)
Si l’erreur DISM 5 persiste malgré l’exécution en tant qu’administrateur, il est conseillé d’exécuter DISM depuis l’environnement de récupération Windows (WinRE), où le système est moins chargé et les fichiers système ne sont pas verrouillés. Étapes à suivre :
Redémarrer en mode de récupération :
Cliquez sur le menu Démarrer, maintenez Shift (Maj) enfoncé et sélectionnez Redémarrer.
Ou allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération > Redémarrer maintenant sous « Démarrage avancé« .
Accéder à l’invite de commandes : Dans les options de récupération, cliquez sur Dépannage > Options avancées > Invite de commandes.
Identifier la lettre de lecteur Windows :Tapez diskpart, puis list volume pour identifier la lettre de la partition contenant Windows (souvent D: au lieu de C:).
Tapez exit pour quitter diskpart.
Lancer DISM depuis WinRE avec l’option /Image. Par exemple :
Tout d’abord, vous pouvez tenter de réparer les composants de Windows à l’aide de l’excellent utilitaire Windows Repair. Si certains services ne démarrent pas ou sont corrompus, cela peut les réparer. De même si des permissions et autorisations de fichiers sont erronées. Aidez-vous de ce guide complet : Windows Repair – outil de réparation de Windows.
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel. Pour cela :
Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération
Sous la section Réinitialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels
Les fichiers journaux de DISM peuvent fournir des détails supplémentaires sur l’erreur.
Vérifiez le fichier C:\Windows\Logs\DISM\dism.log pour des informations spécifiques.
Voici un exemple d’entrée de log :
2025-05-24 20:50:33, Info DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=12144 Error in operation: (null) (CBS HRESULT=0x80070005) - CCbsConUIHandler::Error 2025-05-24 20:50:33, Error DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=5276 Failed finalizing changes. - CDISMPackageManager::Internal_Finalize(hr:0x80070005) 2025-05-24 20:50:33, Error DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=5276 Failed processing package changes - CDISMPackageManager::StartComponentCleanupEx(hr:0x80070005) 2025-05-24 20:50:33, Error DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=5276 Failed to start component cleanup. - CPackageManagerCLIHandler::ProcessCmdLine_CleanupImage(hr:0x80070005) 2025-05-24 20:50:33, Error DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=5276 Failed while processing command cleanup-image. - CPackageManagerCLIHandler::ExecuteCmdLine(hr:0x80070005) 2025-05-24 20:50:33, Info DISM DISM Package Manager: PID=13920 TID=5276 Further logs for online package and feature related operations can be found at %WINDIR%\logs\CBS\cbs.log - CPackageManagerCLIHandler::ExecuteCmdLine 2025-05-24 20:50:33, Error DISM DISM.EXE: DISM Package Manager processed the command line but failed. HRESULT=80070005
Ici, 0x80070005 = Access Denied (Accès refusé). Cela indique que DISM n’a pas les droits nécessaires pour finaliser les opérations de nettoyage d’image.
Alors que la fin du support de Windows 10 approche (prévue pour le 14 octobre 2025), Microsoft multiplie les communications pour encourager la migration vers Windows 11. Dans deux publications récentes — une sur son blog officiel et une autre relayée par la presse — l’entreprise met en avant les avantages en matière de performance, de sécurité et d’intelligence artificielle de son système actuel. Et le message est clair : Windows 11 est « plus rapide, plus sûr, et plus intelligent » que Windows 10.
Windows 11 : jusqu’à 3x plus rapide sur les PC récents selon Microsoft
Dans un billet publié le 26 juin, Microsoft affirme que les PC optimisés pour Windows 11 (notamment les Copilot+ PC) sont jusqu’à 2 à 3 fois plus rapides que les machines équipées de Windows 10. Cette différence ne concerne pas uniquement la vitesse brute, mais englobe :
L’optimisation est particulièrement visible sur les Copilot+ PCs, une nouvelle génération de machines lancée en 2024, conçues autour des architectures ARM64 et intégrant nativement des modèles IA comme Recall ou Live Captions multilingues.
Microsoft précise que ces gains de performance ne sont pas obtenus uniquement par le matériel, mais aussi par des améliorations logicielles profondes dans Windows 11, notamment dans :
la gestion de la mémoire,
l’utilisation des cœurs de performance/efficacité,
le planificateur de tâches système (scheduler),
et les pilotes optimisés pour les architectures modernes.
Windows Latest a produit le tableau suivant :
Claim
Example from Test Data
Les PC sous Windows 11 ont jusqu’à 2,7 heures d’autonomie de plus que les PC sous Windows 10
Windows 10 – 15.77 hrs Windows 11 – 20.13 hrs Différence: +4.36 hrs
Les PC sous Windows 11 sont jusqu’à 2,3 fois plus rapides que les PC sous Windows 10 (Geekbench 6 Multi-core)
Windows 10: Testé sur i7-8750H, i5-6200U, etc. Windows 11: Testé sur i7-1355U, Ultra 5 125H
Windows 11 offre une navigation web jusqu’à 3,2 fois plus rapide que Windows 10 (Speedometer)
Testé avec Edge versions 130/131 Appareils :: Win10 (i3-6100U, i5-10210U) vs Win11 (Ultra 5 125U, i5-1335U)
Windows 11 offre une productivité Office jusqu’à deux fois plus rapide (test Procyon Office)
Windows 10 utilisant i5-8250U, i7-1065G7 Windows 11 utilisant i5-1335U, Ultra 5 125H Les ordinateurs modernes équipés de Win11 obtiennent deux fois plus de points dans le test de référence d’Office
Windows 11 : une sécurité de nouvelle génération
Au-delà des performances, Microsoft insiste sur les protections de sécurité intégrées dans Windows 11, que Windows 10 ne peut pas égaler, même avec un antivirus à jour.
Credential Guard : isole les identifiants et secrets du système,
Secure Boot + TPM 2.0 : validés dès le démarrage de l’appareil.
Microsoft rappelle que toutes ces fonctionnalités reposent sur des fondations matérielles modernes que Windows 10 ne peut exploiter pleinement. En clair : même bien configuré, Windows 10 reste structurellement moins protégé qu’un PC sous Windows 11 avec les fonctionnalités de sécurité activées.
Windows 11 et l’intelligence artificielle embarquée
Les Copilot+ PCs, au cœur de la stratégie Windows 11, intègrent des puces NPU qui permettent d’exécuter localement des fonctions d’intelligence artificielle :
Résumés de documents,
Traductions en temps réel,
Génération de texte ou d’images,
Assistant Copilot contextuel dans les applications.
Ces usages ne sont pas compatibles avec Windows 10, et nécessitent à la fois le matériel spécifique et le noyau de Windows 11, optimisé pour ces traitements hybrides (local + cloud).
La fin de Windows 10 approche : Microsoft pousse à la transition
Avec la date de fin de support de Windows 10 fixée au 14 octobre 2025, Microsoft rappelle que les utilisateurs doivent commencer à planifier la migration. Pour les particuliers, des mises à jour de sécurité seront disponibles jusqu’en 2028 via un abonnement Microsoft 365 (ESU). Pour les entreprises, les mises à jour ESU seront payantes dès 2025.
Mais, Microsoft préfère insister sur une logique de modernisation, plutôt qu’un simple prolongement du support :
“Migrer vers Windows 11, c’est passer sur une plateforme qui protège mieux vos données, travaille plus vite, et tire parti des innovations IA de demain.”
Un certificat fondamental lié aux exigences matérielles de Windows 11 va expirer prochainement, ce qui a suscité des inquiétudes chez certains utilisateurs et observateurs du système. Ce certificat est utilisé pour valider la conformité des machines avec les exigences de démarrage sécurisé (Secure Boot) imposées par Microsoft. Heureusement, Microsoft indique que cela ne compromettra ni la compatibilité, ni la sécurité, mais le sujet mérite quelques éclaircissements.
Quel est ce certificat qui va expirer ?
Le certificat en question fait partie du UEFI Secure Boot DBX (Revoked Signature Database). Il est utilisé pour bloquer le démarrage de composants non approuvés au niveau du firmware, ce qui empêche des logiciels malveillants (comme les bootkits) d’être chargés avant même Windows.
Plus précisément, il s’agit d’un certificat de signature de confiance permettant de vérifier les binaires EFI légitimes (les fichiers qui lancent le démarrage de Windows). Microsoft a utilisé ce certificat dans les phases initiales du développement de Windows 11 pour vérifier que les PC étaient capables d’utiliser le Secure Boot, une des exigences majeures de Windows 11 avec le TPM 2.0.
Ce certificat était intégré dans certains pilotes de validation internes et dans les outils d’auto-test de compatibilité (HSTI) utilisés par les OEM et certains utilisateurs techniques.
Pourquoi son expiration a-t-elle soulevé des inquiétudes ?
Ce certificat expire le 24 juillet 2025. Plusieurs membres de la communauté tech ont soulevé un point important : qu’adviendra-t-il des PC validés à l’aide de ce certificat si celui-ci est révoqué ou n’est plus considéré comme fiable ?
Cela a conduit certains à craindre que :
des systèmes valides deviennent incompatibles après cette date,
ou que certaines fonctions comme le Secure Boot échouent à se lancer correctement.
Microsoft rassure : pas de risque pour les utilisateurs
Microsoft a officiellement répondu aux interrogations. L’entreprise affirme que l’expiration de ce certificat ne perturbera pas le fonctionnement de Windows 11, ni les mécanismes de Secure Boot déjà en place. L’explication tient à ceci :
Le certificat concerné a été utilisé uniquement durant les phases de vérification des exigences matérielles. Il n’est pas exploité dans les binaires de démarrage actuels du système, ni dans la chaîne de confiance active au quotidien.
En d’autres termes : si votre PC est déjà certifié conforme à Windows 11, vous n’avez rien à faire. Le Secure Boot continuera de fonctionner normalement et votre système ne sera pas rétrogradé ou bloqué.
Et pour les OEM ou professionnels de l’intégration ?
Les constructeurs et intégrateurs qui utilisent encore des outils de validation basés sur ce certificat devront mettre à jour leurs chaînes de test et outils HSTI avant l’été 2025. Microsoft publiera de nouveaux outils de certification adaptés, sans dépendance au certificat expirant.
Cela concerne principalement :
les OEM qui fabriquent des PC labellisés « Windows 11 ready »,
les équipes IT qui automatisent la validation de parc via des scripts ou des outils UEFI.
Date d’expliration
Expiration du certificat
Certificat actualisé
Ce qu’il fait
Lieu de stockage
Juin 2026
Microsoft Corporation KEK CA 2011
Microsoft Corporation KEK 2K CA 2023
Signe les mises à jour de DB et DBX
Key Enrollment Key (KEK)
Microsoft Corporation UEFI CA 2011 (ou une autorité de certification UEFI tierce)*
Microsoft Corporation UEFI CA 2023 Microsoft Option ROM UEFI CA 2023
Signe les composants tiers du système d’exploitation et des pilotes matériels Signale les ROM optionnelles tierces
Allowed Signature database (DB)
Octobre 2026
Microsoft Windows Production PCA 2011
Windows UEFI CA 2023
Signe le chargeur d’amorçage Windows et les composants d’amorçage
Conclusion
Bien que l’expiration de ce certificat ait pu paraître inquiétante au premier abord, il s’agit d’un composant interne de validation utilisé en amont, et non d’un élément actif dans la chaîne de démarrage du système. Microsoft précise qu’il ne sera pas révoqué et qu’aucune fonctionnalité de sécurité ne sera affectée. Les utilisateurs peuvent donc continuer à utiliser leur PC Windows 11 en toute sérénité.
Pour ces appareils, Microsoft offre une assistance limitée, décrite en détail dans l’article de blog. Vous pouvez également suivre les mises à jour du certificat Windows Secure Boot dans un document d’assistance récemment publié. Un article plus générique est mis à disposition par Microsoft : Windows Secure Boot certificate expiration and CA updates
À l’approche de la fin officielle du support de Windows 10, Microsoft clarifie sa stratégie de transition pour les utilisateurs restés sur l’ancienne version de son système. Alors que le support standard prendra fin le 14 octobre 2025, l’entreprise annonce que les mises à jour de sécurité étendues (ESU) seront gratuites pour les particuliers, à condition d’utiliser Microsoft 365.
Fin de support en 2025 : que cela signifie-t-il ?
Microsoft a annoncé depuis longtemps que Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité régulières après octobre 2025. Cela concerne toutes les éditions, y compris Windows 10 Home et Pro. Au-delà de cette date, les systèmes non migrés vers Windows 11 deviendront plus vulnérables, car les failles découvertes ne seront plus corrigées.
Cependant, comme pour Windows 7 à son époque, Microsoft mettra en place un programme de mises à jour de sécurité étendues (ESU), qui permet de continuer à recevoir des correctifs critiques pendant trois années supplémentaires, soit jusqu’en octobre 2028.
La principale nouveauté est que, contrairement à Windows 7 où l’ESU était payant, les particuliers pourront bénéficier de ces mises à jour gratuitement, mais uniquement via Microsoft 365.
Concrètement :
Les utilisateurs de Microsoft 365 (famille ou personnel) qui continueront à utiliser Windows 10 après 2025 recevront les mises à jour de sécurité critiques sans frais supplémentaires.
Cela permet à Microsoft de protéger les utilisateurs actifs tout en les incitant à rester dans son écosystème.
À noter : les entreprises, elles, devront payer un abonnement annuel ESU pour continuer à recevoir les correctifs, comme c’était le cas avec Windows 7. Les détails tarifaires seront communiqués ultérieurement.
Une solution de transition avant migration
Microsoft ne recommande pas de rester sous Windows 10 à long terme. L’objectif reste clair : faire migrer les utilisateurs vers Windows 11, notamment pour bénéficier des dernières protections système (TPM 2.0, VBS, Smart App Control…). Mais cette initiative vise à éviter que des millions de machines soient exposées sans protection dès octobre 2025.
Cette approche est aussi une réponse aux nombreuses entreprises et particuliers qui n’ont pas encore migré, souvent pour des raisons de compatibilité logicielle, de coût ou simplement par choix matériel.
Comment bénéficier des mises à jour après 2025 ?
Pour les particuliers :
Il faudra être connecté à un compte Microsoft lié à un abonnement actif Microsoft 365 Famille ou Personnel.
Les mises à jour seront automatiquement proposées via Windows Update (comme aujourd’hui), sans procédure complexe.
Pour les entreprises :
Il faudra probablement souscrire à une licence ESU via Microsoft Volume Licensing ou via Intune.
Un abonnement annuel sera requis, avec un prix croissant chaque année.
Mises à jour de sécurité étendues (ESU) : jusqu’en octobre 2028
Gratuites pour les particuliers disposant de Microsoft 365
Payantes pour les entreprises, via abonnement annuel
Objectif : laisser plus de temps à ceux qui ne peuvent pas migrer immédiatement vers Windows 11, sans compromettre leur sécurité
Cette décision de Microsoft marque un changement stratégique dans la gestion de fin de vie d’un système, combinant incitation commerciale (via 365) et souci de sécurité pour éviter une nouvelle génération de machines vulnérables post-2025.
Microsoft continue d’enrichir Windows 11 avec des nouveautés discrètes mais bienvenues. Avec la mise à jour KB5060829, actuellement disponible pour les Insiders en canal Canary (build 26241), plusieurs fonctionnalités expérimentales et ajustements de l’interface ont été introduits. Ces ajouts concernent autant l’ergonomie du bureau que la préparation à la migration vers un nouveau PC.
Icônes de la barre des tâches redimensionnables
L’une des principales nouveautés de cette build est la possibilité de redimensionner les icônes de la barre des tâches. Une option longtemps demandée par les utilisateurs, notamment sur les écrans haute résolution ou pour ceux qui souhaitent un affichage plus compact.
Bien que la fonctionnalité soit encore en phase de test (via une activation via vivetool ou A/B testing), elle ouvre la voie à une personnalisation plus fine de l’espace de travail, particulièrement utile sur les écrans tactiles ou les configurations multi-écrans.
Un nouvel outil de migration PC
Microsoft introduit également une expérience de migration repensée pour faciliter la configuration d’un nouvel appareil Windows 11. Lors de la première configuration d’un nouveau PC, l’utilisateur peut désormais reprendre plus facilement ses préférences et fichiers depuis un ancien appareil, via son compte Microsoft.
Ce nouvel assistant se rapproche de ce que propose Apple avec iCloud ou Google avec Android, permettant une transition plus fluide d’un ancien PC vers un nouveau, avec :
la reprise des paramètres de personnalisation,
l’historique des applications installées,
et des recommandations contextuelles lors de la configuration.
Microsoft vise ici à réduire les frictions lors du changement de machine, en rendant le processus moins technique et plus automatisé pour les utilisateurs non experts.
Améliorations de l’expérience de configuration (OOBE)
Toujours dans cet esprit, la séquence OOBE (Out Of Box Experience) a été ajustée. Elle propose désormais une interface plus dynamique, avec davantage de suggestions visuelles et une meilleure présentation des options liées à Microsoft 365, OneDrive et aux paramètres de confidentialité. Ces ajustements visent à rendre l’expérience plus cohérente et moins intrusive.
Autres changements techniques et corrections
La build 26241 (et donc la KB5060829) embarque aussi plusieurs corrections de bugs et ajustements internes, notamment :
des améliorations de stabilité pour les appareils ARM64,
des ajustements dans le système de prédiction de saisie et suggestions de texte,
la préparation de certaines fonctionnalités encore désactivées par défaut, mais visibles pour les testeurs avancés via ViVeTool.
À noter que certaines de ces nouveautés sont encore déployées par vagues (A/B testing) et peuvent ne pas apparaître immédiatement chez tous les utilisateurs du canal Canary.
Une mise à jour orientée utilisateur et continuité
La mise à jour KB5060829 n’introduit pas de rupture majeure, mais elle continue de montrer la volonté de Microsoft de raffiner Windows 11 par petites touches : plus de personnalisation, une meilleure portabilité entre appareils, et des outils mieux intégrés à l’écosystème Microsoft.
Elle préfigure sans doute plusieurs fonctionnalités qui seront généralisées dans la mise à jour majeure Windows 11 24H2, attendue plus tard cette année.
Vous pouvez télécharger la KB5060829 en allant dans Paramètres > Windows Update. Vous pouvez également l’obtenir à partir du catalogue de mises à jour de Microsoft en cliquant sur ce lien.
Microsoft continue d’améliorer l’expérience de gestion des mises à jour sous Windows 11, en particulier dans les environnements professionnels. À partir des prochaines versions de Windows 11, les mises à jour de sécurité et de fonctionnalités ne nécessiteront plus automatiquement un redémarrage du système, notamment sur les PC configurés comme “bureautiques” (office PCs).
Concrètement, cela signifie que lorsqu’un correctif est déployé, Windows tentera d’appliquer les mises à jour sans interruption directe pour l’utilisateur. Le système privilégiera une approche plus souple : appliquer les correctifs en arrière-plan et différer le redémarrage aussi longtemps que possible, afin de limiter les coupures de travail non planifiées.
Cette nouvelle approche s’inscrit dans la logique des environnements d’entreprise où les interruptions causées par un redémarrage peuvent impacter la productivité, notamment dans des postes partagés, des salles de réunion ou des chaînes de production informatisées. Microsoft précise que cette règle ne concerne pour l’instant que certains types de postes identifiés comme office PCs, probablement selon leur profil dans Active Directory ou selon les stratégies de groupe appliquées.
Cela ne signifie pas que les redémarrages sont complètement supprimés. Certains correctifs critiques, comme ceux concernant le noyau, les pilotes ou des failles de sécurité majeures, continueront à nécessiter un redémarrage immédiat. Mais pour les mises à jour plus légères, Windows tentera désormais de les appliquer à chaud, sans perturber la session en cours.
Cette évolution répond aussi à une demande ancienne des administrateurs IT, qui jonglent depuis des années entre la sécurité (mettre à jour rapidement) et l’usage métier (ne pas déranger l’utilisateur). Microsoft poursuit donc sa stratégie d’automatisation “silencieuse” des updates, avec une meilleure adaptation au contexte machine.
Le changement devrait être actif d’ici la fin 2025, probablement intégré aux builds de Windows 11 24H2 ou ultérieures. Les administrateurs pourront ajuster ce comportement via des politiques spécifiques (GPO/Intune), mais pour de nombreux parcs, il sera activé par défaut.
Avec la mise à jour de sécurité de juin 2025 (KB5060842), Microsoft a officialisé une nouvelle limite de conservation pour les points de restauration, désormais fixée à 60 jours maximum sous Windows 11 24H2. Au-delà, les points de restauration seront automatiquement supprimés.
Si jusqu’ici la durée de conservation était fluctuante — certaines installations la fixaient à 90 jours, d’autres parfois à peine 10 — cette mesure apporte une uniformisation bienvenue . Avant la mise à jour, par exemple, certains utilisateurs constataient que leurs points disparaissaient entre 10 et 90 jours.
Microsoft confirme que cette limite s’applique par défaut, à la fois dans la version actuelle de 24H2 et dans toutes les versions futures de cette branche. La mise à jour cumulative passe la commande suivante :
Comme vous pouvez le constater, nous obtenons une valeur de 5184000, ce qui correspond à 60 jours (5184000 ÷ 86 400 secondes). Un ancien document de support, vieux de 13 ans (aujourd’hui supprimé), indiquait que les points de restauration Windows étaient initialement conçus pour expirer au bout de 90 jours. C’était le cas sous Windows Vista, Windows 7 et les versions suivantes. Par ailleurs, lorsque l’espace disque devenait insuffisant, Windows supprimait automatiquement tous les points de restauration pour libérer de la place — un comportement qui semble toujours d’actualité aujourd’hui.
Et si vous souhaitez conserver vos points plus longtemps ?
Certains utilisateurs s’inquiètent de l’impact de cette limite, notamment ceux qui préfèrent un historique longue durée. Sur Reddit, les avis divergent :
« Mon point de restauration du système expire actuellement tous les 30 jours… Oui, c’est moins que la limite de 90 jours de 10/7. Mais est-ce qu’on peut le changer ? »
« Ne pouvons-nous pas déjà choisir la quantité d’espace allouée… C’est tout simplement stupide. »
Heureusement, il est possible de réajuster manuellement le délai via une clé de registre, voire de la désactiver complètement pour revenir au fonctionnement précédent. Vous pouvez repasser facilement à 90 jours via la clé RPLifeInterval dans HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\SystemRestore. Modifiez alors la valeur à 7776000.
De même, nombreux sont ceux qui jugent que la sauvegarde régulière (via Macrium Reflect, OneDrive, etc.) est bien plus fiable si le point de restauration échoue ou disparaît soudainement.
Ce que cela signifie pour vous
Cette mise à jour confirme une volonté claire de Microsoft : limiter le stockage long terme des sauvegardes système, probablement pour économiser de l’espace disque et recentrer les utilisateurs vers des solutions de sauvegarde plus robustes.
Pour vous assurer une couverture, il est conseillé de :
Créer régulièrement (au minimum une fois par mois) un point de restauration manuellement.
Vérifier ou modifier la clé RPLifeInterval dans le registre si vous souhaitez prolonger la durée.
Mettre en place une sauvegarde régulière (via des images système, dans le cloud, sur disque externe, etc.), car les points de restauration ne couvrent pas les données personnelles.
En résumé, si cette limitation ne devrait pas poser de problème pour une mauvaise mise à jour récente, elle pourrait pénaliser ceux qui comptent sur des restaurations à très long terme. Pour une tranquillité maximale, on recommande de combiner les points système avec des sauvegardes périodiques fiables.
Microsoft continue d’introduire de petites améliorations ergonomiques dans Windows 11, et la dernière en date devrait faire plaisir aux utilisateurs soucieux de personnaliser leur environnement. Avec une prochaine mise à jour — déjà en test dans les versions Canary (build 26236), Windows 11 permettra enfin de déplacer librement certains éléments flottants à l’écran, comme les flyouts de volume, luminosité ou verrouillage des touches (Caps Lock, Num Lock, etc.).
Jusqu’à présent, ces indicateurs visuels apparaissaient automatiquement en haut au centre de l’écran, sans aucun moyen de les repositionner. Cela posait problème à certains utilisateurs, notamment ceux sur écran tactile, en configuration multi-écrans ou simplement ceux qui trouvent cette position gênante en plein visionnage ou en jeu.
Le changement introduit est discret, mais très attendu : un nouveau bouton « Réinitialiser la position » est désormais présent dans Paramètres > Personnalisation > Indicateurs à l’écran (OSD). Il permet de repositionner manuellement ces éléments à un autre endroit de l’écran — une fois déplacés, ils y resteront. En cas de besoin, on peut rétablir la position par défaut.
Cette fonctionnalité s’inscrit dans une série d’évolutions que Microsoft opère lentement, mais sûrement dans Windows 11 pour améliorer l’expérience utilisateur. On avait déjà vu ces derniers mois l’arrivée de nouvelles animations, la refonte du panneau de widgets, ou encore des options plus avancées pour la barre des tâches. Le repositionnement des OSD n’est peut-être pas une révolution, mais c’est un geste de confort qui montre que Microsoft reste à l’écoute des retours, même sur des détails que l’on pensait figés.
La fonction est actuellement en cours de test dans le canal Canary, et pourrait arriver dans les versions stables de Windows 11 d’ici la fin 2025, potentiellement avec la mise à jour 25H2.
Microsoft a annoncé ce mardi une initiative stratégique majeure visant à renforcer la sécurité et la compatibilité de Windows : le retrait progressif des anciens pilotes (legacy drivers) de Windows Update. Cette mesure vise d’abord les pilotes obsolètes pour lesquels des versions modernes sont déjà distribuées.
Pourquoi ce changement ?
Le géant de Redmond souhaite proposer un parc de pilotes plus fiable, sécurisé et à jour. En supprimant les versions dépassées, l’entreprise réduit le risque d’installation de pilotes vulnérables ou mal optimisés. Le processus est contrôlé : les pilotes identifiés comme legacy sont d’abord « expirés » dans le Hardware Development Center, ce qui empêche leur distribution. Microsoft informe ensuite les partenaires et leur offre un délai de rappel de six mois pour soulever d’éventuelles objections.
Impact pour les utilisateurs et les partenaires
Pour l’utilisateur classique, aucun pilote essentiel ne disparaîtra tant qu’une version moderne est connectée. Si aucun incident n’est signalé dans le délai imparti, les pilotes obsolètes seront définitivement retirés. Microsoft confirme que ce nettoyage sera répété régulièrement, avec à terme une extension à d’autres catégories de pilotes.
Les fabricants de matériel sont donc invités à vérifier leurs entrées dans le Hardware Developer, s’assurer que les pilotes modernes sont bien mis en ligne et anticiper toute interruption. Le « Hardware Program » fait référence au Microsoft Hardware Developer Program, aussi appelé Hardware Dev Center Program. est un portail et programme officiel mis à disposition par Microsoft pour les constructeurs de matériel (OEM, IHVs, ISVs, ODMs) afin de publier, maintenir ou certifier des pilotes et composants matériels pour Windows.
Sécurité et compatibilité renforcées
En épurant Windows Update, Microsoft espère réduire la surface d’attaque liée à des pilotes malmaintenus, tout en offrant une expérience plus fluide et plus stable pour les mises à jour système. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large, qui inclut déjà la suppression du Windows Metadata (WMIS) legacy et l’abandon des procédures de signature pré-production.
Suppression de Windows Metadata (WMIS)
Le Windows Metadata (WMIS) désigne ici un système utilisé par Microsoft pour enrichir l’expérience utilisateur lors de l’installation de périphériques, en fournissant des informations supplémentaires sur ces derniers, notamment :
Le Windows Metadata (WMIS) – souvent confondu avec WMI Service – désigne ici un système utilisé par Microsoft pour enrichir l’expérience utilisateur lors de l’installation de périphériques, en fournissant des informations supplémentaires sur ces derniers, notamment :
le nom convivial de l’appareil (ex. « Canon Pixma G6020 Series » au lieu de « USB\VID_04A9… »),
une icône personnalisée dans le Gestionnaire de périphériques ou les paramètres,
des liens vers des sites d’assistance,
parfois même des options de configuration spécifiques dans l’interface.
Ce système repose sur un catalogue en ligne (anciennement appelé Device Metadata Retrieval Client), consulté lors de l’ajout d’un nouveau périphérique à Windows. Il télécharge les métadonnées associées à un identifiant matériel spécifique (Vendor ID + Product ID).
Depuis Windows 10 version 2004, Microsoft a commencé à désactiver WMIS (Windows Metadata Internet Services) car :
les informations fournies sont souvent redondantes ou peu utilisées,
les métadonnées sont devenues obsolètes ou incomplètes pour les nouveaux périphériques,
le système s’appuie sur une ancienne architecture (XML + WMIS web service),
les pilotes modernes (UWP ou DCH) gèrent déjà l’apparence et la configuration sans nécessiter ces métadonnées.
À retenir
Ce nettoyage régulier des anciens pilotes représente une évolution importante vers une distribution plus fiable et sécurisée de Windows. Pour les entreprises et fabricants, le message est clair : il est crucial de maintenir des pilotes modernes et compatibles via le programme Hardware Developer. Pour les utilisateurs, cette opération signifie moins de risques liés aux composants obsolètes — tant que les équipements sont correctement mis à jour.
Souhaites-tu une version plus orientée technique, avec des étapes pour les constructeurs ou un encart explicatif pour les développeurs de drivers ?
Un utilisateur de Windows 11 a récemment été bloqué de son propre système après que son compte Microsoft a été suspendu, révélant les risques graves liés au chiffrement automatique de BitLocker. Ce cas met en évidence à quel point il est facile de perdre l’accès à ses données lorsque Microsoft impose un chiffrement lié au compte Microsoft.
Contexte : BitLocker activé par défaut
Depuis la mise à jour Windows 11 24H2, Microsoft active automatiquement la fonction Device Encryption (chiffrement intégral du disque) dès qu’un utilisateur se connecte avec un compte Microsoft. Pendant le processus de configuration, la clé de récupération est stockée dans le cloud, sans être systématiquement copiée localement ou sur un périphérique externe — ce que beaucoup d’utilisateurs ignorent.
Cas utilisateur : perte totale d’accès
Cet utilisateur, identifié uniquement par son pseudonyme Reddit, SayanSen relate qu’il a été bloqué sans avertissement ni explication après avoir déplacé d’importantes données vers OneDrive. Comme l’a constaté un utilisateur de Reddit, deus03690. Cet utilisateur frustré affirme que Microsoft a apparemment verrouillé son compte de manière « aléatoire » alors qu’il s’occupait de plusieurs lecteurs de données. Il explique :
« Microsoft a verrouillé mon compte de manière aléatoire après avoir transféré sur OneDrive des photos et des travaux irremplaçables datant de 30 ans. Je consolidais les données de plusieurs anciens disques avant un déménagement important, disques que je devais jeter en raison de contraintes d’espace et de déménagement. Le plan était simple : télécharger sur OneDrive, puis transférer sur un nouveau disque plus tard.
Au lieu de cela, Microsoft a suspendu mon compte sans avertissement, sans raison et sans aucun recours légitime. J’ai soumis le formulaire de conformité 18 fois – 18 fois – et à chaque fois, j’obtiens une réponse automatisée qui ne mène nulle part. Pas de contact humain.
Malgré 18 demandes d’appui auprès de Microsoft via un formulaire, il n’a reçu aucune assistance humaine — seulement des réponses automatisées. Résultat :accès perdu à l’ordinateur ET aux fichiers chiffrés par BitLocker.
Conséquences inquiétantes
Les conditions d’utilisation de la MSA (Microsoft Account) expliquent comment Microsoft traite un compte fermé. Elles stipulent ce qui suit :
Si votre compte Microsoft est fermé (que ce soit par vous ou par nous), plusieurs choses se produisent. Premièrement, votre droit d’utiliser le compte Microsoft pour accéder aux services cesse immédiatement.
Deuxièmement, nous supprimons les données ou votre contenu associés à votre compte Microsoft ou les dissocions de vous et de votre compte Microsoft (sauf si la loi nous oblige à les conserver, à les restituer ou à les transférer à vous ou à un tiers identifié par vous). Vous devez disposer d’un plan de sauvegarde régulier, car Microsoft ne sera pas en mesure de récupérer votre contenu ou vos données une fois votre compte fermé.
Troisièmement, vous pouvez perdre l’accès aux produits que vous avez acquis.
Les conséquences de cette situation sont graves :
Aucune récupération possible sans la clé BitLocker.
Les conditions d’utilisation de Microsoft prévoient la suppression des données ou de l’accès en cas de fermeture de compte.
Cela démontre que confiance exclusive au compte Microsoft et au cloud peut conduire à une perte de données irréversible.
Recommandations de sécurité
Face à ce risque, plusieurs précautions s’imposent :
Envisagez une stratégie de sauvegarde hybride : stockage local et cloud.
Si vous préférez éviter le chiffrement forcé, optez pour un compte local ou chiffrement manuel via BitLocker classique (non lié au compte Microsoft).
Notes d’autre part que l’on peut avoir le même problème avec le service OneDrive. Ne téléchargez jamais de photos, d’images ou de vidéos sur OneDrive. Même s’ils sont inoffensifs, il suffit d’un faux positif pour qu’un compte soit bloqué, voire pire. Il en va de même pour tous les autres services de stockage en ligne, du moins ceux qui analysent automatiquement les fichiers que vous téléchargez. Lorsque vous devez migrer des données à partir d’anciens disques, utilisez des sauvegardes locales comme stockage temporaire ou attendez d’avoir le nouveau disque. Essayez les boîtiers de disques durs externes si vous ne pouvez pas connecter plusieurs disques à votre PC (par exemple, un ordinateur portable). L’utilisation du système d’appel de Microsoft est généralement une perte de temps. Si vous êtes sûr de n’avoir rien fait de mal, essayez de contacter les grands médias. Ils adorent ces histoires.
En résumé
Windows 11 24H2 active désormais le chiffrement automatique lié au compte Microsoft. Si vous perdez l’accès à votre compte, vous pouvez aussi perdre l’accès définitif à vos données. Il est donc essentiel de sauvegarder votre clé BitLocker séparément et de ne pas faire reposer vos données exclusivement sur le cloud.
Microsoft a confirmé un nouveau bug affectant le service DHCP sur Windows Server 2019 et 2022, après l’installation des mises à jour de sécurité mensuelles KB5060526 (Server 2022) et KB5060531 (Server 2019), publiées lors du Patch Tuesday de juin 2025.
Ce problème provoque des dysfonctionnements dans le service DHCP, avec pour effet des clients qui ne reçoivent plus d’adresse IP ou qui se retrouvent sans connectivité réseau, notamment après un redémarrage du serveur ou une expiration de bail DHCP. Cela affecte des environnements d’entreprise, avec des pannes réseau partielles voire totales sur certains postes clients, en particulier dans les infrastructures Virtual Desktop Infrastructure (VDI) ou les déploiements massifs.
« Je peux confirmer qu’il s’agit d’un irritant très désagréable dans notre environnement depuis la mise en place des correctifs la semaine dernière. Les clients DHCP perdent leurs baux. Nous n’exécutons pas de DHCP sur nos DC, pour ce que cela vaut. Serveur 2022 », a écrit l’un des utilisateurs concernés dans un message publié sur le forum.
Le dysfonctionnement semble survenir uniquement lorsque le serveur exécute un rôle DHCP actif. D’après les retours d’admins systèmes, le service peut paraître actif, mais ne répond plus aux requêtes clients. Le journal d’événements n’indique pas toujours de défaillance claire, ce qui complique le diagnostic pour les équipes IT.
Microsoft a reconnu le problème sur son portail Health Center et indique que ses équipes sont en cours d’analyse. Aucun correctif n’est encore disponible au moment de la rédaction. L’entreprise conseille aux administrateurs impactés de désinstaller temporairement la mise à jour concernée si le serveur DHCP est devenu instable ou non fonctionnel. Cela peut être effectué via les commandes PowerShell ou dans le panneau de configuration, en attendant un correctif officiel via une prochaine mise à jour cumulative.
Les serveurs qui n’hébergent pas de rôle DHCP ne sont pas concernés. En revanche, dans des environnements mixtes ou virtualisés, ce bug peut bloquer toute une portion du réseau interne.
Microsoft a déployé une mise à jour hors-cycle (out‑of‑band) sur Windows 11 24H2, identifiée comme KB5063060, destinée à corriger des problèmes graves affectant notamment les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat. Si cette mise à jour est censée résoudre les BSOD causés par l’ancienne version KB5060842, certains utilisateurs rencontrent toutefois des erreurs d’installation qui bloquent complètement Windows Update.
Quel est l’objectif de KB5063060 ?
KB5063060 reprend les correctifs de l’update de juin 2025 (KB5060842) tout en ajoutant un patch d’urgence pour régler les incompatibilités graves ayant causé des BSOD avec les jeux nécessitant Easy Anti‑Cheat (comme Fortnite). Cette version est automatiquement proposée aux systèmes concernés.
Quels problèmes d’installation sont signalés ?
De nombreux utilisateurs rapportent que la mise à jour échoue ou reste bloquée, notamment aux étapes de téléchargement ou d’application des correctifs. Plusieurs codes d’erreur sont évoqués : 0x800f0922, 0x80070002, 0x80070306, et 0x800f0991, souvent accompagnés d’un rollback automatique.
Certaines machines restent bloquées à 38 % ou 100 % puis redémarrent sans appliquer la mise à jour. D’autres signalent des plantages liés à des composants corrompus du système.
Comment corriger le problème ?
Voici plusieurs pistes pour résoudre l’échec d’installation :
Téléchargement manuel depuis Microsoft Update Catalog : stabilité améliorée versus Windows Update
Ouvrez une invite de commandes en administrateur :
net stop wuauserv
net stop cryptSvc
net stop bits
net stop msiserver
ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
net start wuauserv
net start cryptSvc
net start bits
net start msiserver
Enfin, installez d’abord le correctif .NET KB5056579 en version Preview, avant de relancer KB5063060
Des effets inattendus après installation réussie
Même ceux qui installent KB5063060 rapportent des bugs persistants, tels que :
Gel du menu Démarrer ou de la barre des tâches après la sortie du mode veille.
Dégradations de l’affichage sur certains moniteurs via HDMI (teintes vertes/magentas).
Si les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat fonctionnent généralement mieux, quelques titres continuent de poser un problème.
Que faire en attendant une meilleure version ?
Si l’installation échoue, désinstaller la KB5063060 dans Paramètres > Windows Update > Historique > Désinstaller des mises à jour, puis mettre en pause les mises à jour. Si l’installation réussit mais introduit des bugs, désinstallez le correctif, désactivez Windows Update temporairement et attendez la future version.
Microsoft a publié un correctif important pour Windows 11 version 24H2, identifié comme KB5063060 (build 26100.4351), pour résoudre un problème critique : certains jeux utilisant Easy Anti‑Cheat provoquaient des redémarrages imprévus du système.
Pourquoi cette mise à jour était nécessaire
Le Patch Tuesday de juin (KB5060842) était bloqué sur les machines ayant Easy Anti‑Cheat, car il entraînait des redémarrages intempestifs lors du lancement des jeux. Microsoft a donc retiré le patch défectueux et remplacé l’ensemble par la nouvelle mise à jour KB5063060, incluant les correctifs nécessaires.
Il s’agit d’un patch OOB (Out-of-Band) car c’est une mise à jour logicielle déployée par l’éditeur en dehors du calendrier habituel de publication.
Qu’apporte spécifiquement KB5063060
Résolution du bug de compatibilité Easy Anti‑Cheat, supprimant la cause des redémarrages système
Inclut également tous les correctifs de sécurité du patch de juin (KB5060842). KB5063060 est cumulative, ce qui signifie qu’elle contient toutes les mises à jour qui ont été publiées auparavant.
Déploiement automatique via Windows Update, avec option de téléchargement manuel via Microsoft Update Catalog (~3 Go pour la version x64).
En résumé, la nouvelle mise à jour KB5063060 (build 26100.4351), publiée le 11 juin, est un patch out‑of‑band cumulatif. Elle inclut non seulement les correctifs de sécurité déjà présents dans KB5060842, mais ajoute un correctif spécifique pour empêcher les redémarrages liés à Easy Anti‑Cheat.
Windows 11 24H2 : toujours ciblé par un bug avec Easy Anti-Cheat
Il est intéressant de noter que ce n’est pas le seul problème que la version 24H2 de Windows 11 rencontre avec Easy Anti-Cheat. Il existe un bug connu qui fait que les PC équipés de puces Intel Alder Lake+ et vPro plantent au lancement des jeux qui utilisent cette solution anti-triche. Ce problème de compatibilité persiste, et Microsoft indique que vous pouvez l’atténuer en mettant à jour vos jeux avec des versions plus récentes d’Easy Anti-Cheat.
Voici un article d’actualité détaillé sur la mise à jour Patch Tuesday de juin 2025 pour Windows 11 (KB5060842/K5060999) :
Mise à jour juin 2025 : quoi de neuf pour Windows 11 ?
Microsoft a déployé aujourd’hui les mises à jour cumulatives KB5060842 (pour la version 24H2) et KB5060999 (pour les versions 23H2/22H2) dans le cadre du Patch Tuesday de juin 2025.
Ces mises à jour apportent :
La sécurisation de 66 vulnérabilités, dont 10 critiques, avec particulièrement la correction d’un zero-day WebDAV (CVE‑2025‑33053) activement exploité
L’application de correctifs de qualité inclus dans la preview du 28 mai (KB5058499)
Microsoft a supprimé KB5060842 (publiée le 10 juin 2025), car elle causait des redémarrages système sur les PC équipés de jeux utilisant Easy Anti‑Cheat.
Windows 11 24H2 conserve désormais les points de restauration jusqu’à 60 jours, au lieu de la période précédente limitée.
Copilot et IA améliorés
Raccourci clavier Win + C maintenant universel.
Nouveaux moyens de commande vocale (« press‑to‑talk »).
Fonctions “Ask Copilot” et actions de texte (résumé, listes, reformulation) accessibles via sélection
Interface et partage améliorés
UI “Drag Tray” : déposez un fichier en haut de l’écran pour le partager directement via une app compatible (WhatsApp, etc.).
État HDR/Dolby Vision : plus de contrôle dans Paramètres > Affichage
Composants IA mis à jour
La mise à jour met à jour plusieurs composants d’intelligence artificielle à la version 1.2505.838.0, incluant l’analyse sémantique, l’extraction de contenu et la recherche d’images.
Sécurité : vulnérabilités corrigées
Outre la zero‑day WebDAV, la mise à jour intègre un correctif pour une faille d’élévation de privilège dans SMB, détectée publiquement (CVE‑2025‑33073). Au total, 66 vulnérabilités sont comblées ce mois-ci, dont des corrections critiques dans Office, Edge, et autres composants.
Les problèmes connus
Cependant, son déploiement a été ralenti sur certains appareils en raison de problèmes de compatibilité identifiés chez un petit nombre d’utilisateurs. Le bug de fuite mémoire du service d’entrée (clavier/souris) ainsi que des problèmes de stabilité en gaming ont également été corrigés. Ainsi, Microsoft a rapidement lancé une version révisée de KB5060842 pour remédier à ces soucis, promettant une distribution sans encombre via Windows Update .
À savoir pour les utilisateurs :
La mise à jour pourrait simplement ne pas apparaître immédiatement dans Windows Update, ce qui est délibéré et temporaire .
Si votre PC est concerné, vous recevrez automatiquement la version corrigée très prochainement .
Vous pouvez toujours installer manuellement KB5060842 via le Microsoft Update Catalog si nécessaire
Autre problème connu :
Symptomes
Solution de contournement
Des rapports font état de textes CJK (chinois, japonais, coréen) flous ou peu clairs lorsqu’ils sont affichés à 96 DPI (mise à l’échelle de 100 %) dans les navigateurs basés sur Chromium tels que Microsoft Edge et Google Chrome. La mise à jour de mars 2025 a introduit les polices Noto, en collaboration avec Google, pour les langues CJK, afin d’améliorer le rendu du texte lorsque les sites web ou les applications ne spécifient pas les polices appropriées. Le problème est dû à la densité de pixels limitée à 96 DPI, qui peut réduire la clarté et l’alignement des caractères CJK. L’augmentation de l’échelle d’affichage améliore la clarté en améliorant le rendu du texte
En guise de solution temporaire, augmentez l’échelle d’affichage à 125 % ou 150 % pour améliorer la clarté du texte.
Recall est l’une des nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11, conçue pour faciliter votre quotidien numérique grâce à l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel outil vous permet de retrouver facilement vos fichiers, documents et informations en effectuant des recherches intelligentes, rapides et intuitives.
Dans cet article complet, découvrez précisément ce qu’est Recall, comment il fonctionne, comment l’activer, l’utiliser efficacement, ainsi que les avantages et les éventuels inconvénients liés à la confidentialité et à la sécurité de vos données personnelles. Voici tout ce que vous devez savoir pour profiter pleinement de cette innovation intégrée à Windows 11.
Qu’est-ce que Recall ?
Recall est une nouvelle fonctionnalité intelligente introduite par Microsoft dans Windows 11, agissant comme une véritable « mémoire photographique numérique » pour votre ordinateur. Elle capture automatiquement, à intervalles réguliers, des instantanés de ce qui se trouve à l’écran, créant ainsi une archive visuelle locale, accessible et et pouvant être recherché à tout moment.
Grâce à Recall, il devient facile de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment, ou même une page web sur laquelle vous étiez en train de travailler il y a quelques jours. Par exemple, cela vous permet de répondre à des requêtes comme : « Retrouve le PDF que j’ai lu la semaine dernière » ou « Où étais-je allé sur ce site ? ».
Exemples pratiques d’utilisation de Recall :
Pour bien comprendre l’utilité de cette fonctionnalité, je vous donne quelques exemples concrets d’utilisation possibles de Recall :
Exemple 1 : Retrouver une page web visitée : Vous avez consulté un article ou une page intéressante, mais ne vous souvenez plus précisément du site ou du titre ? Avec Recall, vous tapez simplement quelques mots-clés du contenu dans la barre de recherche intégrée, et l’outil affiche immédiatement les captures correspondantes, vous permettant de retourner directement à cette page précise.
Exemple 2 : Récupérer une information perdue dans un PDF : Vous lisiez un rapport PDF en ligne mais avez fermé la fenêtre trop vite ? Pas de souci. En recherchant simplement des termes du rapport dans Recall, vous retrouverez facilement l’extrait exact où l’information se trouvait.
Exemple 3 : Se rappeler où un fichier a été sauvegardé : Vous avez enregistré un fichier sur votre bureau, puis déplacé dans un autre dossier par erreur ? Recall vous montrera l’instantané où le fichier apparaissait initialement, vous aidant ainsi à reconstituer le chemin de sauvegarde ou la destination finale.
Exemple 4 : Retrouver une capture d’écran oubliée : Vous avez pris une capture d’écran rapide durant une réunion vidéo et ne savez plus exactement où elle se trouve sur votre PC. Recall vous permet de retrouver cette capture en cherchant simplement par date ou par mots-clés correspondant à la réunion ou au logiciel utilisé (Teams, Zoom, etc.).
Recall fonctionne en s’appuyant principalement sur des technologies locales avancées, sans envoyer de données sur Internet. Voici comment cela se déroule techniquement, étape par étape :
Capture automatique et régulière des écrans
Recall prend automatiquement des captures d’écran régulières de ce que vous voyez à l’écran. Ces captures sont réalisées à intervalles prédéfinis, mais aussi lorsque vous changez d’application ou que vous consultez un nouveau document ou site web. Il s’agit donc essentiellement d’une archive visuelle continue de vos activités sur PC.
Analyse intelligente par IA locale
Chaque capture réalisée est immédiatement analysée par une intelligence artificielle (IA) intégrée localement à Windows 11. Cette IA utilise notamment le processeur neuronal (NPU) présent sur les PC compatibles pour effectuer très rapidement :
Une reconnaissance optique de caractères (OCR) : elle extrait automatiquement le texte visible à l’écran, permettant une recherche ultérieure par mots-clés.
Une analyse contextuelle : elle identifie les applications utilisées (Word, Excel, navigateur web, etc.), le type de contenu (document, page web, image), et extrait des informations contextuelles (titre du document, URL, heure et date).
Stockage sécurisé dans une base de données locale
Les captures, ainsi que les métadonnées (informations contextuelles extraites par l’IA), sont enregistrées dans une base de données locale sécurisée directement sur votre disque dur ou SSD.
Cette base de données utilise un format optimisé : les images sont compressées afin de limiter l’espace occupé, tandis que les métadonnées sont stockées sous forme textuelle afin de permettre des recherches rapides.
Toutes les données sont protégées via BitLocker et le module TPM, garantissant leur sécurité, même si une personne non autorisée tente d’accéder directement aux fichiers sur votre disque dur.
Recherche locale et sécurisée
Lorsque vous souhaitez retrouver un document ou un élément capturé précédemment, vous utilisez l’interface Recall intégrée à Windows 11. Votre recherche (mots-clés, date, nom de fichier, URL, etc.) est réalisée localement grâce à un index local rapide.
Aucun envoi de données à Microsoft ou sur Internet.
L’accès à Recall nécessite systématiquement l’authentification Windows Hello (PIN, empreinte digitale ou reconnaissance faciale).
Gestion et suppression des données
Cette fonctionnalité permet une gestion transparente des données enregistrées. Vous pouvez facilement supprimer des éléments précis ou définir une période maximale de rétention (ex. 30 jours, 3 mois, etc.), ce qui évite l’accumulation inutile d’informations et garantit le respect de votre vie privée. On peut exclure applications sensibles (banque, santé, etc.) et supprimer manuellement les captures.
Limites techniques à connaître
Recall ne « scanne » pas activement l’intégralité des fichiers de votre ordinateur. Il capture uniquement ce qui s’affiche visuellement à l’écran, ce qui signifie qu’il ne stockera pas automatiquement le contenu intégral de tous vos fichiers. Si vous n’avez jamais ouvert un fichier ou une page web à l’écran, Recall ne peut pas en avoir connaissance. Certaines applications sensibles ou protégées (comme les gestionnaires de mots de passe ou fenêtres de navigation privée) peuvent être exclues pour garantir une confidentialité maximale.
Configuration requise pour Recall : ce qu’il faut savoir
Recall est une fonctionnalité avancée intégrée à Windows 11 qui repose sur des technologies matérielles spécifiques afin d’assurer performance, sécurité et confidentialité. Voici en détail les exigences matérielles et logicielles nécessaires pour profiter pleinement de Recall :
Système d’exploitation : Windows 11 version 25H2 ou ultérieure.
Processeur : processeur récent (Intel ou AMD) compatible avec l’architecture Windows 11, doté idéalement d’un processeur neuronal (NPU), utilisé pour accélérer le traitement local de l’IA et assurer une expérience fluide sans ralentissement.
Mémoire vive (RAM) : au minimum 16 Go recommandés pour gérer efficacement la prise régulière et la manipulation des captures en arrière-plan sans affecter la fluidité du système.
Stockage : SSD obligatoire avec un minimum de 256 Go de capacité pour accueillir les captures, le stockage étant optimisé grâce au chiffrement et à la compression.
Sécurité matérielle : présence d’un module TPM 2.0 activé, nécessaire pour chiffrer les captures via BitLocker, garantissant que vos données restent protégées en cas d’accès physique non autorisé.
Authentification : Windows Hello (empreinte digitale, reconnaissance faciale ou code PIN) est obligatoire pour accéder aux données enregistrées par Recall.
Que se passe-t-il si votre PC ne répond pas aux exigences matérielles ? Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences nécessaires pour Recall :
Recall ne pourra pas être activé. L’option sera grisée ou absente des paramètres, indiquant clairement que votre matériel n’est pas compatible.
La raison principale est l’absence de certains composants clés, tels que le NPU (processeur neuronal) ou un module TPM fonctionnel. Sans ces éléments, Recall ne peut pas assurer une sécurité optimale ou traiter efficacement les données capturées en temps réel. Même si votre PC possède Windows 11, mais avec des spécifications techniques inférieures (par exemple, un PC ancien ou avec moins de mémoire vive), Microsoft empêche l’activation de Recall afin de préserver les performances générales du système et éviter les ralentissements. Pour les utilisateurs désirants malgré tout profiter de Recall, la seule solution consiste à mettre à niveau le matériel (par exemple en ajoutant de la RAM, un SSD ou en passant à un ordinateur plus récent avec les composants nécessaires).
En résumé, Recall exige un matériel récent pour offrir à la fois fluidité, sécurité et fiabilité. Si votre système ne correspond pas à ces prérequis, vous ne pourrez malheureusement pas utiliser cette fonctionnalité tant que le matériel requis ne sera pas présent.
Polémiques et limites
Bien que Recall soit pratique, certains utilisateurs peuvent s’inquiéter légitimement pour leur confidentialité. Il est essentiel de paramétrer correctement Recall afin d’exclure des applications ou moments sensibles, comme l’accès à votre banque en ligne ou à des documents confidentiels. Gardez à l’esprit qu’une personne disposant de votre accès physique au PC (mot de passe, code PIN) pourrait techniquement visualiser les captures enregistrées, même chiffrées.
Les premières versions stockaient les données en clair, suscitant un tollé ; Microsoft a corrigé en chiffrant tout.
Comme le note Texas A&M, quelqu’un ayant accès à l’ordinateur pourrait accéder à la base de données contenant les captures. Sur Reddit, des utilisateurs expriment leurs doutes : « Another attack vector sold as a feature. »
Depuis, Microsoft a depuis ajusté la diffusion : option activée par défaut, mais désactivable, et pas immédiatement installée sur tous les PC. De plus, les administrateurs peuvent empêcher l’activation, limiter les données, et désinstaller Recall via GPO ou registre (WindowsAI).
Faut-il activer Recall ? (Avantages et Inconvénients)
Avantages à activer Recall
Inconvénients ou points négatifs
Productivité améliorée : facilité à retrouver rapidement des informations passées, même anciennes.
Matériel exigeant : nécessite un PC récent avec NPU intégré (Intel Core Ultra/Meteor Lake, AMD Ryzen AI 7040 ou plus récents).
Gain de temps : permet des recherches rapides et contextuelles sans avoir à mémoriser manuellement où vous avez vu chaque information.
Utilisation des ressources : augmente légèrement la charge CPU, mémoire, et sollicite plus le stockage (SSD obligatoire).
Local et sécurisé : toutes les captures et analyses restent stockées en local, sans aucune donnée envoyée sur Internet.
Espace disque requis : besoin d’espace de stockage conséquent pour gérer les captures (recommandé 256 Go ou plus).
Interface intégrée et intuitive : accès direct depuis Windows via raccourcis clavier pratiques et rapides.
Sécurité contraignante : nécessite l’authentification régulière via Windows Hello (empreinte, reconnaissance faciale, PIN).
Confidentialité assurée : les données sont protégées via chiffrement BitLocker et TPM 2.0 obligatoire.
Potentiellement superflu : peu utile pour des utilisateurs occasionnels ou avec un usage limité du PC.
Réduit la frustration : retrouver rapidement une page web, une phrase dans un document ou une information d’une présentation sans effort.
Complexité initiale : certains utilisateurs peuvent nécessiter un temps d’adaptation pour comprendre le fonctionnement.
Innovation technologique : exploite des fonctions avancées d’IA (OCR, indexation contextuelle) pour une expérience utilisateur moderne.
Dépendance au matériel spécifique : impossibilité d’utiliser Recall avec des PC plus anciens ou incompatibles.
Comment l’activer ?
Windows Hello doit être activé avec une option de connexion incluant : Code PIN, reconnaissance faciale ou la reconnaissance d’empreinte digitale. Vous pouvez configurer celle-ci depuis : ouvrez les Paramètres de Windows (Win + i) > Compte et sélectionnez Options de connexion.
Ensuite :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Dans la fenêtre des Paramètres, cliquez sur la catégorie Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
Recherchez l’option intitulée Recall ou Historique des fichiers et applications.
Basculez l’interrupteur en position Activé pour permettre à Recall de commencer à analyser et à indexer votre contenu local.
FAQ
Où les captures d’écran de Recall sont-elles stockées ?
Les images sont sauvegardées localement sur votre disque dur, dans un emplacement spécifique et sécurisé, accessible uniquement après authentification (Windows Hello).
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Non. Toutes les données restent sur votre ordinateur. Microsoft précise clairement que rien n’est envoyé vers ses serveurs. Recall opère en totale autonomie locale.
Combien d’espace disque utilise Recall ?
L’espace utilisé dépend de la fréquence et de la résolution des captures. Cependant, vous pouvez facilement gérer et limiter l’espace occupé depuis les paramètres, afin que Recall ne remplisse pas inutilement votre disque.
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Par défaut, oui, sauf si vous définissez des exceptions. Il est recommandé d’exclure manuellement les applications sensibles comme les logiciels de banque, les applications médicales, ou encore les fenêtres en navigation privée pour protéger votre vie privée.
Peut-on supprimer ou masquer certains enregistrements dans Recall ?
Oui, vous pouvez effacer manuellement des captures individuelles, voire des périodes entières si vous souhaitez retirer des informations sensibles ou inutiles. Cette opération est simple et intuitive depuis l’interface Recall.
Quels PC sont compatibles avec Recall ?
Recall nécessite Windows 11 avec un processeur compatible doté d’un NPU (Neural Processing Unit), typiquement présent sur des ordinateurs récents haut de gamme, équipés de fonctionnalités avancées telles que Copilot+.
Microsoft vient tout juste de déployer deux nouvelles versions préliminaires de Windows 11 dans les canaux Dev (build 26200.5641) et Beta (build 26120.4250) de Windows 11 Insider Preview, intégrant une refonte majeure du menu Démarrer. Voici ce qu’il faut savoir.
Ce qui change dans ce nouveau menu Démarrer
Retour à une seule page fluide : finit la double structure de type pages ! Le nouveau menu devient un espace unique et défilable. Les applications épinglées sont désormais organisées en haut, suivies de la section Recommandés (désactivable), puis d’un aperçu de toutes les applications sous forme de grille ou de catégories.
Menu adaptatif : sur grands écrans, le menu s’agrandit automatiquement, proposant jusqu’à huit colonnes d’applications épinglées, six éléments recommandés et quatre colonnes d’applications.
Ce design simplifié répond aux retours fréquents sur la longueur du menu Démarrer actuel et améliore l’expérience d’accès aux applications.
Avantages
Inconvénients potentiels
Interface plus simple et intuitive.
Besoin de s’adapter à une nouvelle disposition pour les habitués.
Plus de contrôle (désactiver la section Recommandés).
Fonctionnalités avancées limitées pour l’instant (Widgets verrouillage, Narrator, etc.).
Utilisation optimisée sur grands écrans.
Certains ajustements peuvent être nécessaires avant la version finale.
Autres nouveautés de la build 26200.5641
Choix de widgets pour l’écran de verrouillage : personnalisez vos widgets affichés dès l’écran de connexion.
Screen Curtain pour Narrator : une option d’accessibilité qui noircit l’écran, mais laisse le contenu lisible via Narrator (activation via Caps Lock + Ctrl + C).
Parcours guidé Narrator : une nouvelle interface explique les fonctions clés de Narrator et les récentes améliorations.
Quand tout le monde en profitera
Ce nouveau menu est actuellement réservé aux testeurs Insider dans les canaux Dev et Beta. Toutefois, son arrivée dans les versions grand public semble imminente, potentiellement intégrée dans la mise à jour Windows 11 25H2, prévue plus tard cette année. Voir l’actualité : Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise à jour
Vous rencontrez un problème agaçant où les applications Microsoft Office, comme Word, Excel ou Outlook, refusent de s’ouvrir normalement et exigent d’être lancées en mode administrateur ? Ce bug courant peut provenir de conflits de permissions, de logiciels tiers ou d’un profil utilisateur corrompu.
Dans cet article, découvrez comment identifier précisément la cause du problème et appliquez facilement des solutions efficaces et testées pour retrouver rapidement une ouverture normale d’Office sans avoir à utiliser les droits administrateur.
Office ne s’ouvre que « en tant qu’administrateur » : comment résoudre ce bug
Supprimer Office des fonctions « mise en veille » des outils d’optimisation tiers
Des utilitaires comme CCleaner, AVG TuneUp ou Avast Cleanup peuvent placer Office dans un mode veille, empêchant son démarrage normal. Voici ce que vous devez vérifier :
Allez dans la section Optimiseurs de performances → Programmes en veille
Si Office est listé, cliquez sur Réactiver pour le retirer des programmes en veille
Tentez de relancer Word, Excel ou autres pour vérifier si le problème est résolu
Ce correctif a déjà résolu le problème pour plusieurs utilisateurs.
De manière générale, je vous conseille tout simplement de les désinstaller. Ces applications d’optimisation n’apportent rien à part créer des problèmes de fonctionnement de Windows. Mias avant de le désinstaller, sortez les applications de la veille.
Supprimer les clés Debugger
Si vous avez désinstallé les programmes d’optimisation sans avoir désactivé la mise en veille… Cela peut continuer de perturber l’ouverture de Word, Excel ou autres composants Office. Suivez alors ces étapes pour résoudre le problème :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Connectez-vous avec ce compte, lancez Office normalement.
Si cela fonctionne, le problème vient de votre ancien profil. Vous pouvez y transférer vos données et migrer vers le nouveau compte
Désinstaller totalement et réinstaller proprement
Si les problèmes de lancement d’Office perdurent, tentez de supprimer totalement Office du système pour le réinstaller proprement. Voici comment procéder :
Réinstallez Office depuis votre compte Microsoft ou support officiel.
Pour aller encore plus loin, vous pouvez utiliser les programmes Revo Uninstaller ou Geek Uninstaller pour une suppression totale et sans résidus.
Vérifier les outils d’injection (ex. Windhawk)
Certains utilitaires qui injectent du code (comme Windhawk) peuvent bloquer Office. Si cette application est installée, ajoutez Office dans les exclusions. Autre solution, désactivez Windhawk ou désinstallez le complètement pour tester sans.
Utiliser SFC et DISM
Si le problème persiste, une corruption Windows peut être en cause :
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, vous devez utiliser les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel. Pour cela :
Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération
Sous la section Réinitialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels
Microsoft prépare actuellement Windows 11 version 25H2, prévue pour l’automne 2025, probablement entre septembre et octobre. Cette version conserve la plateforme existante — nommée Germanium, déjà utilisée par la version 24H2 —, dans une logique d’enablement update, autrement dit un déploiement léger comparable à une mise à jour cumulative mensuelle.
Voici ce qu’il faut savoir sur cette prochaine mise à jour de Windows 11.
Quel est le calendrier, durée de support et nature de la mise à jour
Voici le calendrier de déploiement :
Déploiement prévu : automne 2025, selon le cycle habituel (hiver/printemps, été/automne).
Support : 24 mois pour les éditions Home, Pro, Pro Education et Workstation ; 36 mois pour les éditions Enterprise et Education.
Concernant la nature de la mise à jour :
Léger et sécuritaire : version 25H2 est une mise à jour d’activation (“switch”) légère, évitant les lourdeurs d’une réinstallation complète. Elle se concentre sur la stabilité et la fiabilité plus que sur les nouveautés massives.
Plateforme stable : la base reste la plateforme Germanium, déjà éprouvée, ce qui réduit le risque de bugs comparé aux mises à jour plus disruptives.
Quelels sont les nouvelles fonctionnalités à venir dans Windows 11 25H2
Même si Windows 11 version 25H2 adopte une approche modérée (mise à jour d’activation légère sur la plateforme Germanium), plusieurs nouveautés précieuses sont prévues pour renforcer l’expérience utilisateur. Voici en détail ce que l’on peut attendre :
Refonte du menu Démarrer (plus personnalisable)
Microsoft prépare un menu Démarrer modernisé, désormais présenté dans un seul panneau défilant : les applications épinglées en haut, les recommandations au milieu, et la liste complète en bas. Cette version propose également une meilleure organisation par catégories et la possibilité de supprimer entièrement les recommandations, pour une interface plus épurée.
À l’heure actuelle, les ports USB‑C sur PC sont très hétérogènes. Microsoft impose désormais via le Windows Hardware Compatibility Program que tous les ports USB‑C sur les machines certifiées supportent 3 fonctions essentielles : transfert de données, alimentation et affichage, avec compatibilité assurée USB4/Thunderbolt 3. Fini les câbles inutilement restreints : votre PC saura désormais exactement ce que chaque port peut faire.
Windows 11 24H2 obligatoire
Comment cela permet d’améliorer l’expérience sur PC
Silicium certifié USB-IF
Utilise des puces testées pour des connexions USB fiables
Fourniture d’énergie
Prise en charge de la charge rapide à des tensions et courants plus élevés
Mode Alt DisplayPort
Peut piloter des moniteurs externes via USB-C
Microsoft Driver Stack
Utilise les pilotes USB intégrés de Windows pour les mises à jour et la sécurité
Bande passante complète de 40 Gbps ou 80 Gbps
Fournit les vitesses de données annoncées sur chaque port
Tunnel PCIe
Permet aux GPU externes ou aux disques NVMe de fonctionner de manière transparente
Compatibilité Thunderbolt
Fonctionne avec les appareils et les stations d’accueil Thunderbolt 3/4
Prise en charge des moniteurs 4K
Peut faire fonctionner jusqu’à deux écrans 4K à 60 Hz
Intégration étendue de l’IA (Copilot & Click to Do)
Windows 11 poursuit sa mutation IA :
Recall pleinement disponible afin de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment ou même une page web
Click to Do, le concept d’actions contextuelles sur texte sélectionné ou contenu d’image, s’enrichit d’une option « Draft with Copilot in Word », transformant un simple paragraphe copié en document Word complet.
Dans l’application Paramètres, un agent IA intégré pourrait vous aider activement pour la configuration ou la résolution de problèmes.
Sur les machines Copilot+, attendez-vous à des améliorations “Windows Search,” et actions »Click to Do » intelligentes dans les langues EEA.
Amélioration de la stabilité : après les difficultés rencontrées avec 24H2, cette version vise un déploiement sans accrocs.
Microsoft Edge Game Assist arrive dans Game Bar (Win + G), intégrant des guides et conseils contextuels directement en jeu (ex. S.T.A.L.K.E.R. II).
Windows 11 améliore également la stabilité des jeux sur des appareils spécifiques (ex. MSI Claw) pour éviter les crashs sur la version 24H2 et garantir une expérience plus fluide.
Un nouveau module « Récupération rapide de la machine » (Quick Machine Recovery) permettra de restaurer automatiquement Windows via WinRE après une panne de démarrage détectée.
Avec les Device Cards dans les paramètres, retrouvez en un coup d’œil les spécifications matérielles essentielles : CPU, RAM, espace disque… parfait pour le support ou la maintenance.
Mise à jour utilitaire moderne
Bloc-notes gagne un support basique de Markdown, d’ajouts de titres et listes, modernisant le plus simple des éditeurs.
Le Microsoft Store s’enrichit de la comparaison via Copilot et amélioration des critères de recommandation
Ce qu’il faut savoir
Mise à jour progressive : Microsoft adoptera un déploiement échelonné, donc tous les utilisateurs ne recevront pas immédiatement la 25H2.
Compatibilité : les systèmes déjà compatibles avec 24H2 sont a priori prêts pour 25H2 — peu de nouveaux critères requis.
Fin de support imminent : Windows 10 sera abandonné en octobre 2025, rendant la transition vers 11 (et idéalement la 25H2).
Aspect
Détails
Date de sortie
Automne 2025 (sept–oct)
Nature
Mise à jour légère basée sur Germanium
Support
24 mois (Home/Pro), 36 mois (Enterprise/Education)
Nouveautés possibles
Personnalisation du menu Démarrer, agent IA dans les paramètres, USB‑C uniformisé, stabilité gaming
Objectif principal
Fiabilité et stabilité post-24H2 sans chamboulements