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Test du Gaimoo GM200 : un vidéoprojecteur à moins de 90 euros qui fait le job

Par : Korben
8 septembre 2025 à 15:04
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Vous avez sans doute déjà vu passer sur Amazon ou ailleurs ces mini-vidéoprojecteurs qui ressemblent vaguement à des produits Samsung… mais vendus sous des marques plus ou moins obscures à moins de 100 €. En général, ça sent la déception. Et comme je suis curieux, j’ai voulu tester. J’ai donc commandé un Gaimoo GM200 , vraiment pour voir ce qu’il valait, et j’ai été plutôt surpris. Il est compact, simple, bien fichu. Il s’adresse à ceux qui veulent regarder des films, des séries, ou jouer à des jeux avec une grande taille d’écran, sans vendre un rein. Je l’ai utilisé pendant quelques semaines, et voici ce que ça donne.

Installation express et Android TV intégré

Le premier bon point, c’est la simplicité. Le GM200 arrive prêt à l’emploi, avec non seulement une télécommande mais aussi… une souris sans fil incluse. Oui, une vraie petite souris, bien pratique quand il s’agit de naviguer dans les paramètres ou de configurer le Wi-Fi. Le projecteur tourne sous Android TV 11, ce qui signifie que vous pouvez installer YouTube, Prime Video, Disney+, Crunchyroll, NordVPN ou n’importe quelle autre appli comme sur une télé connectée. Pas besoin d’un stick HDMI supplémentaire, tout est déjà là. Dans mon cas, par simplicité, j’ai fini par y coller mon Apple TV, mais ça n’a rien d’obligatoire.

En pratique, j’ai pu basculer d’une appli à l’autre en quelques secondes, sans devoir jongler avec mon smartphone. Certains utilisateurs ont relevé que le partage d’écran avec les produits Apple n’est pas parfait, mais pour Android ou en HDMI, aucun souci.

Une image tout à fait acceptable à ce prix-là

Côté image, le GM200 assure le minimum syndical… mais en mieux. Sa résolution native est en 1080p, avec compatibilité 4K HDR en entrée (ce qui ne veut pas dire grand-chose). Les couleurs sont propres, les contrastes convaincants et les détails bien visibles, surtout en soirée ou dans une pièce bien assombrie. On ne parle évidemment pas d’un projecteur laser à 2000 €, mais pour un modèle à moins de 80 € , c’est très correct.

La correction trapézoïdale automatique fait aussi le job : même si le projo est posé de travers, l’image se redresse toute seule… Et quand ce n’est pas parfait, on peut ajuster ça à la main. On peut projeter, sur le papier, jusqu’à 240 pouces de diagonale, mais le rendu idéal se situe plutôt autour de 80 à 120 pouces. Parfait pour un salon ou une chambre.

Ne vous fiez pas trop aux photos que je vous publie, je n’ai pas de rideaux dans ma chambre, du coup bah on ne se rend pas trop compte de la luminosité. Mais même dans ces conditions c’est très utilisable.

Connectivité moderne : Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2

Là où beaucoup de projecteurs d’entrée de gamme se contentent d’un Wi-Fi poussif, le GM200 propose du Wi-Fi 6. Résultat : le streaming est fluide, même en Full HD. J’ai regardé plusieurs séries en streaming, et je n’ai pas eu une seule coupure.

Le Bluetooth 5.2 bidirectionnel est aussi un plus : on peut envoyer le son vers une enceinte ou un casque sans fil, ou au contraire connecter son smartphone pour streamer directement. Les haut-parleurs intégrés suffisent pour une petite pièce, mais si vous voulez un rendu cinéma, prévoyez quand même une enceinte externe.

Expérience au quotidien et verdict

Après plusieurs jours d’utilisation, le GM200 m’a franchement surpris. Léger (à peine 650 g), compact et relativement silencieux pour sa catégorie (le ventilateur se fait oublier une fois le film lancé, même s’il reste bruyant tant que vous vous baladez dans les menus), il se transporte facilement. C’est clairement un produit de dépannage intéressant, que vous pouvez aussi déplacer ponctuellement dans une chambre d’enfant par exemple, pour mater un dessin animé dans une pièce dépourvue de télé (parce que bien sûr, il n’y a pas de télé dans la chambre de vos enfants, hein ?).

Évidemment, il a ses limites : en plein jour, la luminosité n’est pas assez forte, et l’audio intégré manque de coffre pour une grande pièce. Mais avec une enceinte Bluetooth et une pièce un peu sombre, on obtient une bonne ambiance. Pour environ 75 à 85 €, c’est clairement un bon produit.

Le Gaimoo GM200 n’est pas un gadget à oublier au fond d’un placard : c’est un vrai petit vidéoprojecteur polyvalent, pratique et étonnamment complet pour son prix. Si vous voulez un home cinéma d’entrée de gamme, abordable, que ce soit dans votre chambre, votre salon ou même en vadrouille, il est difficile de faire mieux à ce tarif.

Comme quoi, je suis bien content d’avoir tenté le coup, et je vous conseille de faire de même ! Il est, en général, à moins de 80 euros sur Amazon, en cliquant ici .

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Test XGIMI Aura 2 - Le projecteur ultra courte focale qui transforme votre salon en cinéma

Par : Korben
20 août 2025 à 08:37
– Article en partenariat avec XGIMI –

Regarder Star Wars en version Despecialized ou le premier Jurassic Park sur un écran géant dans mon salon, c’est un peu retrouver son âme d’enfant. Et c’est exactement ce que j’ai fait ces dernières semaines avec le XGIMI Aura 2 que j’ai reçu en test.

Le truc qui m’a le plus impressionné avec ce projecteur ultra courte focale (UST - Ultra Short Throw), c’est qu’il suffit de le poser à environ 17 / 18 cm du mur pour obtenir une image de 100 pouces (2,54 m de diagonale). Plus besoin de câbles qui traînent partout, plus de projo pendu au plafond qui fait peur aux invités… Ça me change de mon ancien. Là, on le pose sur le meuble TV, et basta. (Bon, j’avoue, j’ai pas encore acheté le meuble TV…).

Un petit détail dont on parle rarement quand même avec ce genre de projo, c’est que comme la lumière arrive de façon rasante, la texture du mur se voit et ça donne un petit grain. Je fixais dessus au début, puis on s’y fait. Donc si vous êtes perfectionnistes, une toile ALR spéciale UST (type Fresnel) ou une peinture très lisse règle ce “problème” et améliorera aussi le contraste en lumière ambiante.

Côté image, le Aura 2 exploite la techno Dual Light 2.0 (hybride LED + laser) pour sortir 2300 lumens ISO et ainsi couvrir 99 % du DCI-P3. En clair, ça donne des couleurs bien pétantes et suffisamment de pêche pour regarder en journée (rideaux tirés, c’est mieux quand même). La puce 0,47” DMD affiche l’image 4K via wobulation, ce qui n’est pas du vrai 4K natif, mais honnêtement, à l’usage, on ne voit pas la différence. Et la plage de taille conseillée par XGIMI s’étends de 90 à 150”, le mieux étant 100/120”.

Autre bonne surprise dans ce projo, c’est la prise en charge de Dolby Vision, HDR10, HLG et mode IMAX Enhanced, comme ça le contraste dynamique annoncé grimpe à 1 000 000:1. Maintenant, dans la vraie vie, on n’atteint pas les noirs d’une OLED, mais pour un UST, ça fait le job.

Dessus, c’est Android TV 11.0 (pas Google TV). J’ai trouvé l’interface plutôt fluide**, par contre, pas de Netflix natif** (question de certification) alors il faudra passer par un boîtier externe (Apple TV, Chromecast/Google TV, Fire TV…) ou bidouiller. Disney+ est dispo selon les régions et versions, mais pour avoir toutes les plateformes, le plus simple reste comme je vous le disais d’y adjoindre un petit streamer HDMI.

Un gros point fort de ce projo c’est une barre Harman Kardon 60 W intégrée (4 x 15 W) avec Dolby Atmos, DTS-HD et DTS Virtual:X. Pour Netflix & chill (ou L’Amour est dans le pré), c’est largement suffisant. Après si vous voulez aller plus loin, il y a une sortie HDMI eARC pour brancher un ampli ou une barre externe.

Notez que la barre blanche que vous voyez devant le projo, c’est ma barre de son, et elle n’est pas livrée avec…

En mode Jeu, j’ai une latence autour de 20 ms, ce qui est très bon pour un projecteur. Mon astuce, c’est de désactivez l’auto keystone pour profiter du plus faible input lag. Pas de VRR ni 120 Hz en 4K, donc on reste sur du 60 Hz pour les consoles. Je me suis fait quelques parties de Mario Kart sur la Switch 2, là dessus, c’était quand même pas mal.

Niveau connectique, on peut y mettre 3 x HDMI (dont 1 eARC), 3 x USB, Ethernet, optique, jack 3,5 mm. Y’a également du Wi-Fi 6, Bluetooth 5.2, Chromecast intégré, 3D (Frame Packing & Side-by-Side). Le tout avec un capot motorisé qui protège l’optique, un Art Mode pour afficher des œuvres quand on n’utilise pas le projo, et l’ISA 5.0 (autofocus, auto-keystone continu, correction de planéité du mur, adaptation à la couleur du mur, alignement auto avec l’écran, etc.).

Bien sûr, ce n’est pas “portable” puisque ce projecteur mesue 51 cm de large, 27 cm de profondeur, 14,4 cm de haut pour environ 9 kg. Et le bruit mesuré est ≤ 32 dB à 1 m (c’est donc discret par rapport à mon vieux BenQ qui soufflait plus qu’une documentaliste de collège). Et pour la conso, on est autour de 180 W en usage.

Maintenant, le tarif officiel en Europe est de 2 899 €. C’est cher mais face à lui y’a le Hisense PX3-Pro (tri-laser, Dolby Vision, Google TV avec Netflix) qu’on voit souvent entre 2 499–2 999 €, le Samsung The Premiere 9 (tri-laser) autour de 5 999 €, et le Formovie Theater Premium (Google TV + Netflix natif, DV, ALPD RGB+) annoncé à 2 999 €.

Niveau recul donc, le XGIMI est très bien placé avec un ratio 0,177:1 (100” à 17,8 cm), ce qui est plus court que pas mal de concurrents. Bref, j’ai bien aimé l’installation ultra simple, et surtout la qualité d’image et le son 60 W très propre. Le fait aussi que ça se coupe quand on approche sa grosse tête au dessus, c’est une excellente sécurité pour ne pas se prendre un coup de laser dans l’œil.

Par contre, dommage pour Netflix et j’ai trouvé aussi que la télécommande n’était pas hyper lisible dans le noir, ce qui peut être vite relou.

Bref, après plusieurs semaines d’utilisation, je suis conquis par ce XGIMI Aura 2. Donc si vous avez le budget et que vous voulez un UST plug-and-play qui envoie une vraie image de cinéma sans transformer le salon en salle machine avec des câbles partout, foncez.

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