Durant une audition au Sénat, le général d'armée aérienne Fabien Mandon, devenu chef d'état-major des armées, a pointé un défi technique et industriel pour le système de combat aérien du futur (SCAF) : la motorisation. Dans ce domaine, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais un plan existe.

Les frictions ne se calment pas entre Airbus et Dassault Aviation autour du SCAF, et plus particulièrement du New Generation Fighter (NGF). Les petites phrases se succèdent mois après mois, faisant courir un risque pour la suite du développement du système de combat aérien du futur.

Le SCAF apparaît enlisé dans sa phase 1B. La faute à des désaccords sur la gouvernance du projet entre les trois principaux acteurs industriels chargés de concevoir le système de combat aérien du futur. Les passes d’armes entre Dassault Aviation et les filiales allemande et espagnole d’Airbus se poursuivent, alors qu’une réunion entre le président Macron et le chancelier Merz, en présence de leurs ministres des Armées, est prévue le 29 août 2025.