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À partir d’avant-hierKorben

Gus Fring défie les plus grands héros de la pop culture

Par : Korben
27 mai 2024 à 15:32

Préparez-vous à une rencontre explosive entre les plus grands personnages de la culture pop : Gus Fring, le légendaire baron de la drogue de Breaking Bad, et une armada d’adversaires redoutables venus des quatre coins de l’imaginaire collectif : Terminator, Daenerys Targaryen et son dragon, et bien d’autres icônes se sont donné rendez-vous pour un affrontement sans merci contre l’imperturbable et méthodique Gus Fring, magistralement interprété par Giancarlo Esposito.

Dans cette vidéo délicieusement décalée, Gus Fring vs The World, on assiste à un déferlement de moyens pour tenter d’éliminer Gus Fring. Mais c’était sans compter sur le sang-froid légendaire et les ressources insoupçonnées de celui qui a bâti un empire de la méthamphétamine à Albuquerque. Tel un T-1000 en costume trois pièces, Gus encaisse les assauts et retourne la situation à son avantage avec une économie de mouvements frisant la poésie.

Au-delà du grand spectacle VFX, cette vidéo est un bel hommage au charisme magnétique de Giancarlo Esposito et à la profondeur qu’il a su insuffler à son personnage culte. Gus Fring est entré dans la légende des antihéros comme un stratège hors pair, un adversaire aussi brillant que redoutable.

En quelques minutes jubilatoires, ce court-métrage réussit l’exploit de condenser tout ce qui fait la singularité de Gus Fring et l’aura quasi mystique du personnage. Bref, si Breaking Bad vous manque autant qu’à moi, et que vous rêvez de le revoir, cette vidéo est pour vous.

Et si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir la série, bah déconnez pas, ce serait con de mourir sans l’avoir vu ! Allez hop hop hop !

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Phil Zimmermann – Père de PGP et gardien de notre vie privée

Par : Korben
23 mai 2024 à 15:15

Je me souviens très bien, la première fois que j’ai entendu parler de Phil Zimmermann… C’était à la fin des années 90 quand pour la première fois, j’ai installé PGP sur mon ordinateur en me disant « Trop cool, on peut chiffrer en 4096 bits, c’est dingue (en plus d’être interdit à l’époque) !« .

Philip R. Zimmermann est né en 1954 à Camden dans le New Jersey aux Etats-Unis et il est surtout connu de tous les techos que nous sommes pour avoir marqué l’histoire de l’informatique grâce à son invention : PGP (Pretty Good Privacy).

Téléchargé au début par quelques geeks, PGP est rapidement devenu le logiciel de chiffrement d’email le plus utilisé au monde. Imaginez-le en 1991, à 37 ans bien tassé, développant ce qu’il espérait devenir un outil pour aider les droits de l’homme… Notre utopiste l’a d’ailleurs rendu disponible gratuitement très rapidement, en le diffusant sur le net… Et c’était un truc de dingue ! On pouvait enfin sécuriser sérieusement nos communications électroniques grâce à ce tout petit outil de rien du tout. C’est cet événement qui a à tout jamais façonné la réputation de Zimmermann en tant que pionnier de la cryptographie moderne.

Un des aspects fascinants de PGP, c’était que ce logiciel fonctionnait déjà comme un système de chiffrement hybride. Plutôt que de choisir entre de la cryptographie symétrique (rapide mais nécessitant une distribution sécurisée des clés) et asymétrique (sécurisée mais lente), Zimmermann a opté pour une combinaison des deux, histoire d’avoir la vitesse ET l’efficacité. La première version de PGP incluait même un algorithme de chiffrement qu’il avait développé lui-même, baptisé Bass-O-matic.

Bah oui, parce qu’avant l’arrivée de PGP, envoyer un e-mail c’était comme envoyer une carte postale. Tout le monde pouvait lire ce que vous écriviez. Mais avec cet outil, les informations envoyées sont devenues tellement indéchiffrables que même les services secrets ne pouvaient plus rien y faire. Et c’est là que Zimmermann a marqué des points dans mon cœur, en offrant à monsieur et madame tout-le-monde la possibilité de protéger ses échanges personnels de manière facile et surtout ultra sécurisée.

Toutefois, cette brillante invention a rapidement attiré l’attention des autorités. L’histoire se corse en 1993, lorsque le gouvernement américain, qui voyait déjà d’un mauvais œil la prolifération d’outils de chiffrement, a mené une enquête criminelle à l’encontre de Phil pour violation de la loi sur le contrôle des exportations. Car oui, selon les autorités, faire circuler PGP sur le net, c’était comme faire passer des armes à l’étranger. Cette enquête, déclenchée par un rapport de RSA Security concernant un différend de licence sur l’utilisation de l’algorithme RSA dans PGP, a duré trois ans. Finalement, elle a été abandonnée en 1996, après que le code source de PGP ait été publié par le MIT Press.

Zimmermann, en bon résistant, a utilisé cette publication comme une manière de contourner les restrictions d’exportation de code numérique. Il a confié plus tard qu’il était confus sur la façon dont USENET gérait les limitations géographiques, pensant à tort qu’un tag « US only » empêcherait réellement la diffusion mondiale. Mais sa démarche était claire : PGP devait appartenir au monde entier.

Après cet épisode tumultueux, il a ensuite fondé PGP Inc. en 1996, sa société destinée à commercialiser sa technologie de chiffrement. Puis, les rachats de boîtes se sont succédé comme dans une partie de Monopoly: PGP Inc. a été rachetée par Network Associates en 1997, avant d’être acquise par PGP Corporation en 2002, pour finalement atterrir chez Symantec en 2010. Et bien sûr, Phil est toujours resté à bord de sa coquille de noix en tant que conseiller et consultant, veillant sur PGP comme un gardien du temple.

Puis il a créé Zfone en 2006, un projet visant à sécuriser les communications VoIP. Grâce au protocole ZRTP, Zfone était capable de sécuriser les appels vocaux en créant une clé cryptographique unique pour chaque conversation.

Néanmoins, entre les licences logicielles et les attentes de la communauté, ce projet a connu quelques déboires. Ensuite, en 2012, avec ses amis Mike Janke et Jon Callas, il co-fonde Silent Circle, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des communications mobiles. Leurs services de messagerie, d’appels et d’emails chiffrés sont alors utilisés par tout le monde, des journalistes en zones de conflit aux agences gouvernementales.

Avec Silent Circle, Zimmermann a alors une nouvelle fois transformé l’art de la communication sécurisée en quelque chose d’accessible à tous et de fluide peu importe le réseau… On est bien loin des soucis de configuration complexe de PGP qu’on pouvait rencontré au début. Suite à l’affaire Lavabit en 2013, où le FBI a exigé l’accès aux e-mails d’Edward Snowden, Silent Circle a pris peur et a déplacé ses serveurs en Suisse car ils sont moins susceptibles d’y rencontrer des pressions juridiques qu’aux États-Unis, comme l’a expliqué à l’époque Phil.

Puis en 2013, il a rejoint le mouvement Dark Mail Alliance avec Ladar Levison de Lavabit, pour créer un nouveau protocole qui dépasse les limitations de PGP en sécurisant non seulement les emails, mais aussi les métadonnées. Il s’est également impliqué dans le réseau social Okuna, aujourd’hui disparu, qui était une alternative éthique et respectueuse de la vie privée aux réseaux sociaux existants comme Facebook ou Twitter.

Alors comme l’a déclaré Zimmermann il y a fort longtemps : « La cryptographie forte fait plus de bien que de mal à la démocratie, même si elle peut servir aux terroristes.« 

Ce postulat est pour lui autant un angle de défense face à tous ceux qui privilégient leur sécurité à leur liberté (enfin surtout celle des autres), qu’une vision claire de son engagement. Il a d’ailleurs toujours insisté sur l’importance de la vie privée à l’ère du numérique.

Les contributions de Zimmermann à la cryptographie lui ont valu de nombreuses récompenses : du Chrysler Design Award en 1995 aux distinctions les plus prestigieuses comme son entrée au Temple de la renommée de l’Internet en 2012. Y’a beaucoup trop de distinctions pour que je vous les tartine toutes ici mais croyez moi sur parole, il en a eu une flopée et a même été dans des TOP 50 de personnalités les plus influentes.

En plus de ses réalisations techniques, Zimmermann a aussi joué un rôle éducatif et politique important. Entre 2016 et 2021, il a travaillé à l’Université de Technologie de Delft en tant que professeur dans la section cybersécurité de la Faculté de génie électrique, de mathématiques et d’informatique. Il a également été impliqué dans plusieurs conseils consultatifs, notamment pour le département d’ingénierie informatique de l’Université de Santa Clara et pour Hush Communications. Il a même contribué au développement du protocole d’accord de clé cryptographique pour la norme Wireless USB, ce qui démontre une fois encore l’étendue de ses compétences et de son influence dans le domaine de la sécurité.

Il a également participé à des discussions politiques et scientifiques sur la communication sécurisée et la sécurité nationale aux Etats-Unis et en tant que membre de l’Association Internationale de Recherche en Cryptologie et de la Ligue pour la Liberté de Programmer, il a continuellement défendu les droits des individus à une communication privée et sécurisée.

Aujourd’hui, sa plus grande inquiétude n’est pas les portes dérobées dans les logiciels, mais les pétaoctets d’informations stockées par des entreprises comme Google et Facebook. Il met également en garde contre les poursuites judiciaires facilitées par la technologie et craint qu’une infrastructure de surveillance aux mains d’un gouvernement malveillant ne puisse être utilisée pour créer un régime immuable. Il plaide également pour le rétablissement d’une certaine « friction » dans le travail policier, afin d’éviter de glisser trop facilement vers un état policier.

Pour conclure, Phil Zimmermann reste un pionnier inébranlable dans le domaine de la cryptographie. Il a inspiré des générations de développeurs et d’activistes à poursuivre leur quête d’un Internet libre et sécurisé. Donc un grand merci à lui pour avoir fait de notre Internet un monde plus sûr pour notre vie privée !

Sources :

Le web s’efface au fil des années – Est-ce un problème ?

Par : Korben
20 mai 2024 à 17:14

Vous l’ignorez peut-être mais le web que nous connaissons et aimons est en réalité d’une nature bien plus éphémère qu’il n’y paraît, car derrière cette apparente stabilité se cache une menace insidieuse qui ronge lentement mais sûrement notre précieux patrimoine numérique : le redoutable déclin numérique !

Selon une étude approfondie menée par le Pew Research Center, c’est près de 38% des pages web qui existaient en 2013 qui se sont volatilisées dans les limbes du cyberespace en l’espace d’une décennie. Une conclusion formulée après avoir examiné un échantillon représentatif de pages web provenant des archives de Common Crawl pour chaque année de 2013 à 2023. Et ce triste sort est partagé par un quart des pages publiées entre 2013 et 2023, qui se retrouvent aujourd’hui inaccessibles, leur contenu perdu à tout jamais… snif…

C’est vrai que le web est en perpétuelle mutation. Les sites changent d’adresse, les serveurs rendent l’âme, les hébergeurs mettent la clé sous la porte… et les dégâts ne s’arrêtent pas là puisque cette cyber gangrène s’attaque aussi aux liens. Telles les routes d’un royaume oublié envahies par les mauvaises herbes, on estime que 23% des liens présents sur les sites d’actualités et 21% sur les sites de gouvernements mènent aujourd’hui vers des destinations disparues, avalées par le temps. Des pages uniques ont été supprimées ou déplacées, mais parfois, c’est le site entier qui disparaît.

Même Wikipédia, pourtant réputée pour la qualité de ses sources, n’est pas épargnée. En effet, 54% des articles de l’encyclopédie collaborative ont au moins une référence qui pointe vers une page aux abonnés absents. De quoi faire trembler les fondations du temple du savoir !

Quant aux réseaux sociaux, c’est encore pire. Sur Twitter (devenu X, merci Elon pour ce nom de merde !), près de 20% des tweets disparaissent dans les mois qui suivent leur publication. Cette volatilité est encore plus marquée pour les tweets en langues turque ou arabe, dont plus de 40% disparaissent dans les trois mois. Sur Twitter, les comptes utilisant les paramètres de profil par défaut sont également plus susceptibles de voir leurs tweets supprimés. Plus de 60% des tweets non visibles étaient dûs à des comptes rendus privés, suspendus ou supprimés, et 40% étaient des tweets individuels supprimés par leurs auteurs.

Face à cette hémorragie de données, la fondation Internet Archive et son célèbre site Wayback Machine, s’échinent à sauvegarder des pans entiers du web avant qu’il ne soit trop tard… mais il faudra davantage d’efforts et d’imagination. car le web croît à une vitesse prodigieuse, et la préservation de ce patrimoine immatériel de l’humanité reste un défi de taille.

En attendant de trouver la solution miracle, pensez à sauvegarder régulièrement vos sites et vos contenus favoris, faites des archives que chacun peu s’approprier, et n’hésitez pas à signaler les liens morts à leurs propriétaires ! Car le web est notre bien commun et nous devons le protéger des ravages du temps. Perso, j’avoue, je supprime automatiquement mes tweets au bout de quelques mois mais en ce qui concerne les archives de mon site, rares sont les pages qui ont disparu… J’essaye de maintenir tout ça à flot, même si j’avoue que ça me parait un peu inutile vu que beaucoup de mes vieux contenus sont périmés en terme d’information.

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YouTube censure injustement une vidéo d’Adrien de Linuxtricks

Par : Korben
18 mai 2024 à 12:07

Salut les rebelles, aujourd’hui je voudrais vous parler d’Adrien de Linuxtricks qui vient de faire les frais d’une censure injuste de la part de YouTube.

Le pauvre a vu sa dernière vidéo au sujet de VMware Workstation qui passe en gratuit (j’en ai parlé ici), supprimée et sa chaîne sanctionnée. Cette vidéo, mise en ligne ce vendredi 17 mai, avait pourtant été analysée et jugée conforme par les algo de YouTube…

La raison invoquée par Youtube, c’est comme d’habitude. Soi-disant qu’il enfreindrait les règles de la communauté. En réalité, Adrien n’a fait que relayer une bonne nouvelle pour tous les Linuxiens qui voudraient tester la virtualisation tranquillou. Il a même cité les sources officielles comme le blog de VMware. Sauf que YouTube n’a pas aimé… Leurs robots ont bégayé et vu ça comme du piratage. Bref, une fois encore, ces boîtes de conserve américaines ne comprennent rien à rien.

Pour Adrien, c’est vraiment injuste car même si YouTube a des règlements assez stricts, le gros problème, c’est que tout est automatisé. Il a dont tenté de faire appel, mais sans succès et sa demande a été rejetée ce samedi. Sa chaîne écope maintenant d’un avertissement impactant sûrement son référencement, d’une suspension des publications et d’une interdiction de diffuser en direct. Imaginez l’impact sur une chaîne comme la sienne qui compte plus de 54 760 abonnés et sur son moral ! Surtout que les revenus générés par sa chaîne lui permettent de payer l’hébergement de son site, de soutenir des associations comme la Ligue contre le Cancer et de faire des dons à des projets libres. Bref, c’est moche.

Perso, je ne peux pas faire grand chose car je ne connais personne chez Youtube mais je fais tourner. On sait jamais, peut-être qu’en en parlant, ça arrivera aux oreilles d’un humain de chez Google (s’il en reste…) qui prendra enfin le temps d’évaluer la situation de manière juste pour Adrien. L’équipe YouTube France peut d’ailleurs le contacter via l’adresse mail associée à son compte YouTube ou sous son tweet relayant sa lettre ouverte.

Bon courage Adrien, on est avec toi !

Merci à Christophe d’avoir attiré mon attention là dessus.

Ruviki – Quand le Kremlin réécrit Wikipedia à sa sauce

Par : Korben
30 avril 2024 à 12:03

Vous pensiez que Wikipedia était un havre de savoir libre et ouvert à tous ?

Détrompez-vous ! En Russie, le gouvernement vient de frapper un grand coup en clonant l’encyclopédie collaborative pour en faire une version légèrement différente, histoire de réécrire l’Histoire à sa sauce.

Fini Wikipedia, place à Ruviki ! Enfin quand je dis Ruviki, c’est en fait une version modifiée de Wikipedia en russe (Wikipedia RU) mais sans les articles qui dérangent. Bref, appelez ça comme vous voulez, le principe reste le même : on prend l’encyclopédie, on vire tout ce qui nous plaît pas, et voilà, on a une Wikipedia sous stéroïdes made in Kremlin. Pratique.

Concrètement, ce projet Ruviki a été initié par Vladimir Medeyko, président de Wikimedia.ru (la version russe de la Wikimedia Foundation). Les articles sur les « agents étrangers » (comprenez tous ceux qui osent émettre une opinion sur le gouvernement sans être sponsorisés par Poutine himself), les scandales impliquant des représentants du gouvernement ou encore les rapports sur la torture dans les prisons russes ont comme par magie disparu ! Pouf ! Envolés les « détails » qui fâchent.

Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que même les articles sur des sujets à priori sans rapport y passent. Prenez par exemple l’article sur « 1984 » de George Orwell. Bizarrement, toute mention du « Ministère de la Vérité », l’institution chargée de la propagande et de la réécriture de l’Histoire dans le roman, s’est volatilisée de Ruviki. Étonnant, non ?

Et ne croyez pas que seuls quelques articles sont concernés. D’après une analyse du chercheur Constantine Konovalov, ce sont plus de 200 000 caractères qui ont été modifiés ou supprimés dans les articles sur la liberté d’expression, 150 000 sur les droits humains, 96 000 sur les prisonniers politiques et 71 000 sur la censure. Ça en fait de la réécriture !

Le plus ironique dans tout ça, c’est que les autorités russes présentent ce Ruviki comme une version « fiable » et « neutre » de Wikipedia. Ben voyons… C’est sûr que quand on vire tout ce qui nous arrange pas, ça devient vite plus « neutre ». Dans le genre révision historique de niveau olympique, on n’a pas fait mieux depuis l’invention du correcteur liquide.

Et comme si ça suffisait pas, la véritable Wikipedia en russe est désormais bannie en Russie. Circulez, y a plus rien à voir ! Seule la version tronquée made in Kremlin est autorisée. C’est ballot, les Russes vont devoir se contenter d’une réalité quelque peu… alternative.

Mais bon, après tout, c’est pas comme si la Russie était réputée pour sa transparence, sa liberté d’expression et son amour de la vérité vraie. Alors une encyclopédie sous contrôle étatique, c’est bien pratique pourj le gouvernement qui ne fera plus de nuits blanches en se demandant si un article compromettant va être publié.

La prochaine fois que vous consulterez Wikipedia, ayez une petite pensée pour nos amis Russes qui, eux, devront se contenter de la version caviardée… (et c’est pas du Beluga)

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