Microsoft a confirmé qu’à partir d’octobre 2025, l’application Microsoft 365 Copilot sera automatiquement installée sur les PC sous Windows qui disposent déjà des applications de bureau Microsoft 365 (Word, Excel, PowerPoint, etc.), sauf dans la zone de l’Espace économique européen (EEA). Cette mesure vise à centraliser les capacités d’IA offertes par Copilot dans le cadre de la suite Office et à rendre ces fonctionnalités plus visibles pour les utilisateurs. L’icône du nouvel app sera ajoutée au menu Démarrer et sera activée par défaut.
Pour les administrateurs d’entreprise, Microsoft propose une option de refus. Depuis le Centre d’administration Microsoft 365 Apps, il suffit de se rendre dans Configuration des appareils → Paramètres des applications modernes pour désactiver l’installation automatique de Copilot sur les postes gérés. Cette flexibilité est essentielle pour les organisations qui veulent contrôler précisément les applications installées sur leurs PC.
L’application Microsoft 365 est désormais renommée Microsoft 365 Copilot app, ce changement de nom reflète l’intégration croissante de Copilot dans l’écosystème Office. Elle sert de point d’accès centralisé non seulement aux applications classiques de productivité, mais aussi aux fonctions IA de génération de contenu, aux agents, aux capacités de Chat, et aux autres outils Copilot. Ce nouveau nom et cette marque unifiée sont déjà déployés dans plusieurs régions.
Certaines réactions d’administrateurs rapportent que l’application est déjà apparue automatiquement ou « provisionnée » sur certains appareils, même avant le déploiement officiel du début d’octobre. L’icône de Copilot ou de la nouvelle application pouvant apparaître, il est recommandé aux équipes informatiques de préparer leurs utilisateurs et help-desks afin d’éviter toute confusion ou support inutile après ce changement.
Ce que cela change pour les utilisateurs
Si vous n’aimez pas que des applications soient installées sans demande, la bonne nouvelle est que Microsoft laisse une option de désactivation dans les environnements gérés. Pour les particuliers, il faudra surveiller les mises à jour ou utiliser les paramètres d’Office pour désactiver Copilot si cela est proposé. En Europe continentale, cette mesure ne s’appliquera pas, ce qui laisse aux utilisateurs plus de contrôle dans ces régions.
Source(s) :
Microsoft to force install the Microsoft 365 Copilot app in Windows devices in October. BleepingComputer
Microsoft confirms forced default installation of Copilot on Microsoft Office apps. Neowin
Microsoft 365 app transition to Microsoft 365 Copilot app. Support Microsoft
Microsoft a confirmé que plusieurs certificats utilisés pour le Secure Boot sous Windows et dans les firmwares UEFI sont sur le point d’expirer, principalement en juin 2026. Ces certificats font partie de la chaîne de confiance qui garantit que seul un logiciel approuvé puisse s’exécuter pendant le démarrage de l’ordinateur. Le Secure Boot repose sur des éléments tels que le Key Enrollment Key (KEK), la base de données DB des signatures autorisées, et le DBX des signatures révoquées.
Parmi les certificats concernés figurent ceux intitulés Microsoft Corporation KEK CA 2011, Microsoft UEFI CA 2011, ou Microsoft Windows Production PCA 2011, qui, à leur tour, seront remplacés par leurs versions 2023. Ces nouvelles versions ont déjà été préparées et sont en cours de déploiement via Windows Update sur de nombreux appareils.
Rappel : Le Secure Boot est une fonctionnalité de sécurité intégrée aux firmwares UEFI qui empêche le chargement de logiciels malveillants ou non autorisés lors du démarrage d’un PC. Pour fonctionner, il repose sur une chaîne de confiance composée de certificats numériques. Ces certificats, émis par Microsoft et stockés dans le firmware, servent à vérifier que les composants lancés (chargeurs de démarrage, pilotes, systèmes d’exploitation) sont bien signés et légitimes. Si un élément ne correspond pas à un certificat valide, le PC bloque son exécution afin de protéger l’intégrité du système dès le boot. Plus de détails dans ce guide complet : Qu’est-ce que le Secure boot la protection des PC UEFI et comment ça marche ?
Ce que cela implique pour les utilisateurs
Pour la plupart des utilisateurs ayant un appareil régulièrement maintenu, Windows appliquera automatiquement les nouvelles signatures, à condition que le BIOS/UEFI du constructeur supporte les mises à jour de certificats. Les problèmes risquent surtout de concerner les appareils dont le firmware est ancien, mal maintenu, ou pour lesquels le constructeur ne publie pas de mise à jour de firmware. Dans ces cas, même si le système démarre encore normalement après l’expiration des certificats, quelques fonctions de sécurité liées au démarrage peuvent ne plus être mises à jour, ce qui augmente le risque de vulnérabilités de type bootkit.
Un autre point sensible touche les distributions Linux. Une partie des charges (shims) utilisées pour Secure Boot dans Linux sont signées avec le certificat Microsoft 2011 qui expire. Si le firmware n’a pas intégré le nouveau certificat ou n’a pas la capacité de mise à jour du KEK/DB, le démarrage sécurisé pourrait ne plus fonctionner correctement pour certains médias d’installation.
Que faire pour se préparer
Il est vivement recommandé d’agir dès maintenant pour assurer une transition en douceur :
Vérifier auprès du constructeur de l’ordinateur si un firmware / BIOS/UEFI compatible avec les nouveaux certificats (version 2023) est disponible.
S’assurer que Windows est à jour, que le partage des données diagnostiques est activé là où cela est nécessaire pour que Microsoft puisse pousser les mises à jour automatiques des certificats.
Dans les environnements professionnels ou gérés par une équipe IT, planifier l’application des guides officiels de Microsoft pour la mise à jour des certificats Secure Boot.
Pour les utilisateurs Linux, vérifier que le shim utilisé est compatible avec la nouvelle chaîne de certificats, et surveiller les mises à jour du firmware ou du gestionnaire de clés comme fwupd ou des utilitaires équivalents.
L’expiration de ces certificats ne devrait pas entraîner de panne massive dès 2026 pour tous, mais laissera des appareils dans une situation de vulnérabilité ou d’incompatibilité avec certaines fonctions de Secure Boot s’ils ne sont pas mis à jour. Mieux vaut anticiper, vérifier les mises à jour de firmware dès maintenant, et ne pas supposer que “tout continuera à fonctionner comme avant”.
Source(s) :
Microsoft — Windows Secure Boot certificates expiring in 2026; update guidance : Support Microsoft
Neowin — Windows Secure Boot certificates are expiring, here is everything you need to know : Neowin
Microsoft FAQ — Secure Boot certificate expiration, implications and questions : Support Microsoft
Linux Vendor Firmware & distribution reports (Fedora, Debian, etc.) : lwn.net
La mise à jour cumulative KB5065426 (build 26100.6584), déployée en septembre 2025 pour Windows 11 version 24H2, rencontre des problèmes d’installation sur de nombreux systèmes. Plusieurs utilisateurs signalent des codes d’erreur récurrents tels que 0x800F0991, 0x800F0922, 0x80071A2D, ou encore 0x800F081F, lors de tentatives via Windows Update ou en installation manuelle.
Ce patch est obligatoire dans le cadre du Patch Tuesday de septembre, ce qui signifie que Windows tente automatiquement son installation dès qu’il est détecté. Nombreux sont ceux chez qui cette mise à jour reste bloquée, soit à l’étape du téléchargement, soit lors de l’installation, parfois avec un message très vague indiquant simplement que la mise à jour “n’a pas pu être installée”.
Parmi les témoignages entendus, certains mentionnent avoir désactivé les antivirus tiers, exécuté les outils DISM et SFC pour corriger des fichiers système corrompus, ou encore tenté une installation manuelle via le catalogue Microsoft Update. Toutefois, ces méthodes n’ont pas fonctionné dans tous les cas : le catalogue lui-même échoue parfois à installer KB5065426, interrompant l’opération vers 50-60 % de progression, ou affichant simplement qu’il “n’a pas pu installer la mise à jour”.
Certains utilisateurs rapportent également que le patch provoque des dysfonctionnements secondaires, notamment dans le partage de fichiers via le réseau local. Des partages SMB deviennent inaccessibles, les commandes d’authentification échouent, et certains périphériques ne peuvent plus se connecter entre eux après l’installation ratée ou partielle.
Que faire si votre PC ne peut pas installer KB5065426 ?
La première étape recommandée est d’exécuter l’outil de résolution des problèmes Windows Update(Paramètres → Système → Résoudre les problèmes → Autres utilitaires de résolution des problèmes → Windows Update), ce qui peut résoudre les conflits liés aux services système ou aux composants de mise à jour. Ensuite, il est conseillé de désactiver temporairement les antivirus tiers et tout VPN, car ils peuvent interférer avec le processus.
Si cela ne suffit pas, l’utilisation de l’outil Media Creation Tool pour “Prêt pour l’installation” se révèle efficace : il permet d’appliquer la mise à jour tout en conservant les fichiers et applications, en réparant les éventuelles parties du système corrompues.
Enfin, pour les cas les plus persistants, une installation manuelle via le fichier .msu téléchargé depuis le catalogue Microsoft est une option, bien que certains rapportent que ce chemin ne fonctionne pas toujours. Si vous l’utilisez, veillez à vérifier que votre système est à jour, que les services Windows Update et BITS sont actifs, et que les dossiers temporaires comme SoftwareDistribution sont propres.
La mise à jour KB5065426 pour Windows 11 24H2 est problématique pour beaucoup d’utilisateurs : installation bloquée, codes d’erreur variés, échecs même via mode manuel. Microsoft et la communauté proposent plusieurs pistes de dépannage (troubleshooter, outils système, installation via Media Creation Tool), mais aucun correctif universel n’a encore été confirmé. Si vous êtes concerné, essayez les solutions de contournement en attendant un patch correctif officiel.
Microsoft a publié une nouvelle mesure via la mise à jour KB5065083 pour les appareils plus anciens exécutant Windows 11. L’objectif est que ces machines puissent s’inscrire à temps afin de ne pas rencontrer de dysfonctionnements après l’OOBE (Out-Of-Box Experience, la première configuration du système) mis à jour. Les rapports font état que certains PC anciens butent sur des exigences matérielles renforcées lors de l’OOBE, ce qui peut provoquer des blocages ou un échec de certaines fonctionnalités essentielles.
Cette méthode d’inscription permet donc de s’assurer qu’avant ou pendant le lancement initial du système, les réglages requis pour que l’OOBE se déroule sans heurts sont bien appliqués. Microsoft souhaite ainsi éviter le scénario où un ancien appareil serait mis à jour ou configuré, mais incapable de lancer certaines fonctionnalités ou de se conformer aux nouvelles exigences, ce qui entraînerait des erreurs pour l’utilisateur.
Microsoft précise que ce mécanisme s’adresse particulièrement aux PC qui autrement seraient laissés à la traîne, non pas parce qu’ils ne répondent à aucune exigence, mais parce que certains réglages OOBE n’avaient pas été anticipés dans leurs configurations initiales. En autorisant cette inscription, Microsoft tente de réduire les cas où Windows 11 “se casse” sur des machines matériellement viables mais peu préparées à cette transition.
Microsoft a officiellement annoncé que VBScript est désormais classé comme langage déprécié dans Windows, et qu’il sera progressivement retiré des futures versions du système. Cela s’inscrit dans une feuille de route déjà dévoilée, et concerne tant les bibliothèques dynamiques (.dll) associées que les cas d’usage automatisés via .vbs, les applets de script COM ou les références langue typée dans VBA.
Le calendrier se déroule en plusieurs phases. VBScript est devenu une fonctionnalité facultative (Feature On Demand, FOD) avec Windows 11 24H2 préinstallé, mais déjà accessible en tant qu’option. Dans cette première étape, son activation par défaut permet encore à ceux qui en dépendent de continuer à l’utiliser sans interruption.
Vers 2027, Microsoft prévoit de désactiver VBScript par défaut, même si l’option restera encore activable manuellement via les fonctionnalités facultatives. Au-delà, dans une phase ultérieure non précisée, VBScript sera complètement supprimé du système : ses composants internes seront retirés, et les scripts qui en dépendent ne fonctionneront plus.
Pour les projets VBA ou automatisations héritées qui invoquent VBScript — que ce soit via des fichiers .vbs, des appels COM ou des références externes — il devient urgent d’envisager des alternatives plus modernes. Microsoft suggère d’adopter PowerShell ou JavaScript, qui offrent une meilleure sécurité, une maintenance actuelle, ainsi qu’un support plus pérenne.
Dans une précédente actualité, j’indiquais que le KB5063878 pouvait provoquait des problèmes de streaming NDI. Récemment, Microsoft a déployé un correctif vital pour résoudre deux dysfonctionnements majeurs sur Windows Active 11 : une dégradation de la qualité du streaming via NDI (Network Device Interface) et des interruptions lors d’installations d’applications en mode utilisateur standard.
Les utilisateurs avaient signalé une latence importante, des saccades dans l’image et des coupures audio pendant les flux NDI, notamment dans les configurations multi-PC via OBS ou NDI Tools. Ces incidents étaient directement liés au protocole RUDP (Reliable UDP), utilisé par défaut par NDI. Microsoft, en collaboration avec les équipes NDI, a confirmé que le bug était résolu dans la mise à jour intégrée au Patch Tuesday de septembre 2025 (KB5065426), éliminant dorénavant la nécessité du contournement manuel précédemment recommandé via le NDI Access Manager.
Parallèlement, un autre souci affectait les installations via Windows Installer (MSI) sous comptes non-administrateurs. Suite à la mise à jour de sécurité d’août, des fenêtres de contrôle d’accès (UAC) imprévues surgissaient, bloquant les installations du type « réparation MSI » ou provoquant une erreur 1730 pour certains logiciels comme Office ou Autodesk, notamment AutoCAD. Ce comportement était un effet secondaire de la correction du patch d’un exploit (CVE-2025-50173). Heureusement, cette anomalie a également été corrigée avec la mise à jour de septembre ; les UAC ne sont désormais demandées que lorsque l’application exécute réellement une action élevée. Les administrateurs bénéficient également d’un mécanisme de liste d’exceptions pour les applications spécifiques, une solution plus fine que l’ancienne stratégie Known Issue Rollback.
En résumé
Avec les mises à jour de septembre, Microsoft met fin à deux gênes notables : le buffering impactant le streaming via NDI, et les interruptions injustifiées lors de certaines installations d’applications. Les utilisateurs peuvent désormais profiter d’un streaming fluide et d’un workflow d’installation libéré, tout en conservant un niveau de sécurité optimal.
Microsoft renforce son engagement autour de l’USB-C dans Windows 11. Après avoir annoncé que la version 24H2 améliorerait considérablement la gestion de ce standard pour offrir une expérience comparable à celle des MacBook, l’éditeur demande désormais aux constructeurs de PC (OEM) de s’assurer que toutes les fonctions de diagnostic et de notification soient correctement activées dans leurs machines.
L’USB-C, qui promet universalité et simplicité, reste souvent source de frustrations : charge trop lente, débit réduit ou périphériques non reconnus. Windows 11 dispose déjà d’un mécanisme complet capable d’identifier quand une connexion USB est défectueuse, afin de rassurer l’utilisateur en confirmant que le problème ne vient pas du système. Le souci, c’est que ce système de détection et d’alerte repose sur les informations fournies par les constructeurs via le firmware ACPI. Si ces données sont absentes ou incorrectes, Windows ne peut pas déclencher les avertissements, laissant l’utilisateur sans explication et parfois persuadé que le bug provient de l’OS lui-même.
C’est pourquoi Microsoft rappelle aux OEM l’importance d’intégrer correctement les marquages ACPI, comme _UPC (USB Port Capabilities) et _PLD (Physical Location of Device). Ces éléments permettent à Windows d’afficher les alertes adéquates en cas de charge insuffisante, de blocage volontaire des ports pour raisons de sécurité ou encore de connexion non conforme. Sans ce travail en amont, l’ensemble des fonctions d’assistance intégrées à Windows 11 — pourtant pensées pour réduire la confusion et faciliter le dépannage — deviennent inopérantes. Ainsi, le 3 septembre 2025, Microsoft a lancé un appel clair aux fabricants de PC pour garantir que Windows 11 puisse bien avertir les utilisateurs face aux problèmes liés aux ports USB-C, comme une charge lente ou des transferts de données déficients. Cet impératif émane des résultats internes de Microsoft ayant révélé que certains portables sont configurés de manière à masquer ces alertes essentielles. Par exemple, un port mal identifié — USB-A déclaré comme USB-C ou inversement — empêche le système d’alerter l’utilisateur en cas de défaillance ou de dysfonctionnement.
Avec Windows 11 24H2, Microsoft ambitionne d’offrir la meilleure expérience USB-C jamais vue sur PC, en rendant les diagnostics plus clairs et les notifications plus explicites, à l’image de ce qui existe déjà sur macOS. Les utilisateurs devraient ainsi être rapidement informés de la cause réelle d’un problème de charge ou de transfert, au lieu de supposer une défaillance logicielle. Mais l’efficacité de ces nouveautés dépendra directement de la rigueur des fabricants de PC dans l’implémentation des spécifications requises.
Pourquoi cela compte pour vous
Cette initiative vise à réduire la confusion et les frustrations liées aux ports USB-C — outils omniprésents et pourtant parfois capricieux. Ces alertes améliorent l’expérience utilisateur, évitent les pannes silencieuses et allègent la charge des services d’assistance technique. Surtout, elles prouvent que le dialogue entre Microsoft et les fabricants est essentiel pour livrer un système fiable et compréhensible par tous.
En attendant la sortie de Windows 11 25H2, ce 9 septembre 2025, Microsoft a publié ses mises à jour cumulatives dans le cadre du Patch Tuesday, adressant plus de 80 vulnérabilités dont certaines exploitables publiquement. Il s’agit d’un déploiement critique en matière de sécurité, corrélée avec les builds 26100.6584 pour la version 24H2 (KB5065426) et 22631.5909 pour la version 23H2 (KB5065431) de Windows 11.
Mais cette mise à jour ne se limite pas à la sécurité. Elle introduit plusieurs fonctionnalités et améliorations visuelles attendues depuis un moment. Parmi les nouveautés, la barre des tâches intègre enfin la possibilité d’afficher les secondes dans l’horloge du Centre de notifications, une amélioration particulièrement appréciée par les utilisateurs soucieux de précision, sans pour autant être activée par défaut. L’explorateur de fichiers gagne en ergonomie : les menus contextuels sont plus lisibles grâce à une séparation visuelle, et la section « Recommandé » affiche les avatars des collègues, à condition d’utiliser un compte professionnel ou scolaire.
L’assistant Recall bénéficie désormais d’une page d’accueil remaniée sur les PC Copilot+, facilitant l’accès aux activités récentes et aux raccourcis, tandis que Click to Do est enrichi d’un didacticiel interactif pour se familiariser avec cette fonction AI. Par ailleurs, Windows Search affiche les images en mode grille, améliorant les résultats visuels, et l’interface Windows Hello est totalement revampée avec de nouveaux visuels plus modernes.
Autre évolution notable : les widgets de l’écran de verrouillage deviennent davantage personnalisables, avec un panneau latéral intuitif, des flux Copilot personnalisés disponibles dans la zone Europe, et le support de plusieurs dashboards. Le Gestionnaire des tâches a également été amélioré : les mesures d’utilisation du CPU sont désormais cohérentes entre tous les onglets, simplifiant la lecture et la comparaison des performances système.
En résumé
La mise à jour Patch Tuesday de septembre 2025 n’apporte pas seulement des corrections de sécurité critiques, mais aussi des ajustements ergonomiques et fonctionnels qui améliorent le quotidien des utilisateurs de Windows 11. Qu’il s’agisse d’une surveillance plus précise de l’horloge, d’une recherche visuelle plus fluide, ou d’une interface AI mieux intégrée, cette version marque une étape importante dans l’évolution de la version 24H2. Pour les environnements 23H2, les correctifs de sécurité restent le principal intérêt, tandis que la migration vers 24H2 permettra de profiter pleinement des nouvelles fonctions.
Microsoft prépare le déploiement de Windows 11 version 25H2, la prochaine mise à jour annuelle de l’OS. Basée sur la plateforme Germanium, déjà introduite avec la 24H2, cette version n’apporte pas de rupture fonctionnelle majeure mais se concentre sur la stabilité et la consolidation. Distribuée via un enablement package, elle active simplement des fonctionnalités déjà présentes dans le système, ce qui rend son installation rapide et transparente.
Windows 11 25H2 supprime certains composants obsolètes comme PowerShell 2.0 et WMIC, introduit de nouvelles options de gestion pour les entreprises, et prolonge le cycle de support (24 mois pour Pro, 36 mois pour Entreprise/Éducation). On retrouve également quelques ajustements visuels issus des builds Insider, ainsi que des améliorations en matière de sauvegarde et d’accessibilité.
Dans ce guide, je vous donne la liste intégrale des nouveautés apportées dans cette mise à jour de fonctionnalités. L’article sera actualisé si des changements de dernières minutes ont lieu.
Différences entre Windows 11 24H2 et 25H2
La mise à jour Windows 11 25H2 ne révolutionne pas le système par rapport à la 24H2, puisqu’elles partagent la même base de code. La principale différence réside dans le mode de diffusion : 25H2 est proposée sous la forme d’un enablement package, c’est-à-dire un petit module qui active des fonctionnalités déjà présentes dans le système. Cette approche rend l’installation rapide et légère, souvent en un seul redémarrage, contrairement aux mises à jour classiques plus lourdes.
Microsoft profite également de cette version pour retirer des composants devenus obsolètes, comme PowerShell 2.0 et l’outil WMIC, remplacés depuis longtemps par des alternatives modernes plus sécurisées. Côté entreprises, de nouvelles stratégies Group Policy et MDM permettent de mieux contrôler les applications préinstallées. Enfin, la 25H2 s’accompagne d’un cycle de support prolongé : 24 mois pour Windows 11 Pro et Home, et 36 mois pour les éditions Entreprise et Éducation, renforçant la stabilité pour les déploiements à long terme.
Windows 11 25H2 ne révolutionne pas l’expérience utilisateur par rapport à 24H2, mais consolide la stabilité, supprime les composants obsolètes et améliore progressivement l’interface et la productivité.
Suppression de PowerShell 2.0 et de WMIC
Avec Windows 11 25H2, Microsoft poursuit le nettoyage des composants historiques du système. Cette version retire définitivement PowerShell 2.0, une version ancienne et non sécurisée de l’outil d’automatisation, qui n’était plus maintenue depuis plusieurs années. Sa présence représentait un risque de compatibilité et de sécurité, car des scripts malveillants pouvaient l’exploiter pour contourner certaines protections.
Autre changement notable : la disparition de WMIC (Windows Management Instrumentation Command-line), un utilitaire en ligne de commande qui permettait d’interroger et de gérer le système via WMI. Déjà marqué comme obsolète, WMIC cède sa place à des alternatives modernes comme PowerShell (avec ses modules WMI et CIM) et les consoles de gestion actuelles.
Cette suppression vise à réduire la surface d’attaque et à encourager les administrateurs comme les utilisateurs avancés à migrer vers les outils les plus récents et mieux intégrés à l’écosystème Windows.
Nouvelles options pour gérer les applications préinstallées
Windows 11 25H2 introduit de nouvelles possibilités pour contrôler les applications fournies par défaut avec le système. Jusqu’à présent, certaines apps préinstallées du Microsoft Store ne pouvaient pas être facilement supprimées, ce qui compliquait la tâche des administrateurs en entreprise ou dans les environnements scolaires.
Avec cette version, Microsoft ajoute des options via Group Policy et MDM (Mobile Device Management) permettant de désinstaller ou bloquer certaines applications préinstallées. Cela offre aux administrateurs une meilleure maîtrise de l’image système déployée sur leurs parcs de machines, en supprimant les logiciels jugés superflus ou inadaptés à un usage professionnel.
Cette évolution répond à une demande récurrente des organisations, qui cherchent à réduire l’encombrement logiciel, améliorer la sécurité et standardiser les postes de travail. Elle s’inscrit dans la stratégie plus large de Microsoft visant à rendre Windows 11 plus modulable selon les besoins.
Support prolongé pour Windows 11 25H2
Un autre changement important introduit avec Windows 11 version 25H2 concerne la durée du support. Jusqu’ici, les éditions grand public bénéficiaient de 18 mois de mises à jour, tandis que les versions Entreprise et Éducation avaient droit à 30 mois. Avec cette nouvelle version, Microsoft étend ces délais : 24 mois de support pour Windows 11 Home et Pro, et 36 mois pour les éditions Entreprise et Éducation.
Cette évolution offre une plus grande visibilité et une meilleure stabilité pour les utilisateurs, en particulier dans les environnements professionnels où les cycles de déploiement sont longs et nécessitent une planification précise. Pour les particuliers, cela signifie aussi davantage de temps avant d’avoir à effectuer une mise à jour majeure, ce qui réduit les interruptions et améliore le confort d’utilisation.
En pratique, cette extension aligne Windows 11 25H2 sur les attentes des entreprises qui réclamaient un rythme de mise à jour plus souple, tout en restant dans la stratégie de Microsoft de proposer une version majeure de Windows chaque année.
Aspect
Détails
Date de sortie
Automne 2025 (sept–oct)
Nature
Mise à jour légère basée sur Germanium
Support
24 mois (Home/Pro), 36 mois (Enterprise/Education)
Nouveautés possibles
Personnalisation du menu Démarrer, agent IA dans les paramètres, USB‑C uniformisé, stabilité gaming
Objectif principal
Fiabilité et stabilité post-24H2 sans chamboulements
Nouveautés visuelles et ergonomiques (en test dans les builds Insider)
Même si Windows 11 25H2 ne propose pas de révolution par rapport à 24H2, plusieurs ajustements visuels et ergonomiques sont en cours de test dans les versions Insider. Ces ajustements visuels devraient être progressivement généralisés, mais comme ils sont encore en phase de test, Microsoft pourrait décider d’en repousser certains à une mise à jour ultérieure.
Nouvelle barre latérale du menu Démarrer
Le menu Démarrer profite d’un nouveau design plus large, capable d’afficher davantage d’applications épinglées, ainsi qu’une section « Tout afficher » qui facilite l’accès à l’ensemble des logiciels installés. Autre évolution attendue : la possibilité de masquer la section « Recommandé », une option réclamée par de nombreux utilisateurs.
En complément des changements du menu Démarrer, une barre latérale enrichie fait son apparition. Elle permet d’accéder directement à certaines fonctionnalités comme les messages, appels et photos, renforçant l’intégration avec les services Microsoft et les appareils connectés.
Le mode sombre devient plus homogène, puisqu’il s’étend désormais aux boîtes de dialogue système et à certaines fenêtres jusque-là restées en thème clair. Cela améliore la cohérence visuelle et offre une meilleure expérience aux utilisateurs qui privilégient ce mode.
Horloge avec affichage des secondes
Enfin, un détail longtemps demandé fait son apparition : l’horloge de la barre des tâches peut désormais afficher les secondes, et ce même sur les écrans secondaires. Une nouveauté discrète, mais utile pour les environnements où la précision temporelle est importante.
Continuité et écosystème : intégration mobile et Android
Windows 11 25H2 poursuit le rapprochement entre PC et smartphone en améliorant la continuité des applications Android. Il devient possible de reprendre une application ouverte sur votre téléphone directement depuis la barre des tâches de Windows, grâce à une notification qui s’affiche sur le bureau.
Concrètement, si vous utilisez une messagerie ou une application de productivité sur Android, vous pouvez la retrouver instantanément sur votre PC sans avoir à la rouvrir manuellement. Cette intégration simplifie la transition entre mobile et ordinateur et renforce l’écosystème que Microsoft développe autour de Windows, notamment avec l’application Phone Link.
Cette évolution s’inscrit dans une tendance plus large visant à transformer Windows en un environnement central capable de fédérer vos usages, qu’ils soient locaux, cloud ou mobiles. Elle illustre aussi la stratégie de Microsoft face aux solutions concurrentes comme la continuité iOS/macOS d’Apple.
Avec Windows 11 25H2, Microsoft déploie plus largement son application Windows Backup, jusque-là surtout destinée aux particuliers, en l’intégrant désormais aux environnements professionnels et éducatifs. Baptisée Windows Backup for Organizations, cette version permet aux administrateurs IT d’assurer la continuité des profils utilisateurs dans les parcs de machines.
L’application prend en charge la sauvegarde des paramètres système, des applications du Microsoft Store, des fichiers personnels et des préférences utilisateur. Lorsqu’un appareil est réinitialisé, remplacé ou redéployé, l’utilisateur retrouve automatiquement son environnement personnalisé dès la phase d’OOBE (Out-of-Box Experience), sans configuration manuelle supplémentaire.
Cette intégration s’appuie sur Azure AD et Intune, ce qui permet aux entreprises de centraliser la gestion et de simplifier les migrations. Pour les grandes organisations, cela représente un gain de temps considérable et une réduction des coûts liés au support technique.
Avec cette évolution, Microsoft confirme sa volonté de rendre Windows 11 plus adapté aux déploiements en masse et de renforcer son attractivité pour les structures qui recherchent stabilité et facilité de gestion.
Nouvelles fonctions IA et accessibilité (aperçus Insider)
Certaines fonctionnalités testées dans les canaux Insider devraient accompagner Windows 11 25H2, même si toutes ne sont pas garanties dans la version finale. Microsoft continue d’investir dans l’intelligence artificielle et l’accessibilité, en particulier pour améliorer l’expérience au quotidien.
Du côté de l’IA, une nouvelle action baptisée « Décrire une image » permet de générer automatiquement une description pour un visuel, même hors connexion. Cette fonction vise autant l’accessibilité que la productivité, en aidant les utilisateurs à mieux exploiter leurs contenus multimédias. D’autres outils, comme un dictaphone vocal amélioré et des effets Studio étendus à davantage de caméras, sont également testés pour enrichir l’expérience multimédia et les appels vidéo.
En matière d’accessibilité, Windows 11 25H2 intègre de nouvelles options pour l’outil Narrateur et introduit un afficheur braille intégré à l’écran, offrant plus de flexibilité aux personnes malvoyantes. Ces améliorations viennent compléter les efforts déjà réalisés pour rendre Windows plus inclusif et adaptable aux besoins de chacun.
Ces ajouts confirment que, même si 25H2 est avant tout une mise à jour de consolidation, Microsoft en profite pour peaufiner l’ergonomie et pousser des innovations qui s’alignent avec sa stratégie d’IA générative et d’accessibilité universelle.
Récupération machine rapide : une remise en état accélérée des postes
Avec Windows 11 25H2, Microsoft met en avant une nouvelle capacité baptisée Récupération machine rapide (Quick Machine Recovery (QMR)). Destinée avant tout aux environnements professionnels et aux administrateurs IT, cette fonctionnalité permet de réduire considérablement le temps nécessaire à la remise en état d’un poste après un incident, une panne ou une réinstallation.
Le principe est de restaurer automatiquement la configuration système, les applications et les paramètres de l’utilisateur à partir d’une image standardisée ou d’une sauvegarde centralisée. L’objectif est d’éviter les longues procédures de réinstallation manuelle et de simplifier le redéploiement d’ordinateurs dans les grandes organisations.
Il est important de noter que la Récupération rapide de l’appareil n’est pas une exclusivité de Windows 11 25H2. La fonction est en réalité liée à la plateforme Germanium, introduite avec la version 24H2, et sera donc également disponible pour les appareils déjà mis à jour vers 24H2.
Pour les entreprises, QMR s’ajoute à d’autres outils comme Windows Autopilot et Windows Backup for Organizations, renforçant ainsi la stratégie de Microsoft de proposer des solutions de gestion et de récupération rapides dans les environnements modernes.
Protection administrateur : une couche supplémentaire d’alerte visuelle apparaît lors de l’exécution d’applications non reconnues, renforçant la sécurité.
Prise en charge native des passkeys via 1Password : intégration fluide d’un gestionnaire de clés d’authentification sans mot de passe.
Journal IA texte/image : suivi des activités basées sur l’intelligence artificielle, utile pour comprendre les interactions récentes avec les services tiers.
Dictée fluide avec Voice Access : correction automatique de la grammaire, la ponctuation et les mots parasites lors de la dictée, sans besoin de connexion internet.
Studio Effects étendues à plus de caméras : prise en charge améliorée pour utiliser les effets visuels sur les caméras USB ou secondaires, notamment dans les configurations Copilot+.
Commandes au survol dans l’Explorateur : au passage de la souris sur un fichier, un menu contextuel s’affiche offrant des options comme « Ouvrir l’emplacement du fichier » ou « Demander à Copilot à propos de ce fichier ».
Windows 11 25H2 ne bouleverse pas l’expérience utilisateur par rapport à la 24H2, mais confirme la stratégie de Microsoft d’avancer par petites étapes. Avec son déploiement via un enablement package, la mise à jour s’installe rapidement et sans réinstallation complète. Elle apporte surtout de la stabilité, supprime des composants obsolètes comme PowerShell 2.0 et WMIC, et introduit de nouveaux outils de gestion pour les entreprises.
Les utilisateurs particuliers verront surtout des ajustements visuels issus des builds Insider, comme l’évolution du menu Démarrer, un mode sombre plus homogène ou l’affichage des secondes dans la barre des tâches. Pour les professionnels, les apports concernent la durée de support prolongée, l’arrivée de Windows Backup for Organizations, et des politiques de gestion renforcées via Group Policy et MDM.
En parallèle, Microsoft continue d’expérimenter avec l’IA et l’accessibilité, confirmant que Windows évolue désormais dans une logique de service continu, où chaque mise à jour ajoute de petites briques plutôt qu’une révolution complète.
En résumé, Windows 11 25H2 est une version de consolidation, qui prépare le terrain pour les futures évolutions de l’OS tout en offrant plus de fiabilité et de contrôle aux utilisateurs comme aux administrateurs.
À retenir aussi :
Mise à jour progressive : Microsoft adoptera un déploiement échelonné, donc tous les utilisateurs ne recevront pas immédiatement la 25H2.
Compatibilité : les systèmes déjà compatibles avec 24H2 sont a priori prêts pour 25H2 — peu de nouveaux critères requis.
Fin de support imminent : Windows 10 sera abandonné en octobre 2025, rendant la transition vers 11 (et idéalement la 25H2).
FAQ
Quand sort Windows 11 25H2 ?
Windows 11 version 25H2 est attendue pour l’automne 2025. Elle est déjà disponible dans le canal Release Preview du programme Insider.
Quelle est la différence entre Windows 11 24H2 et 25H2 ?
Les deux reposent sur la même base de code (Germanium). La 25H2 se déploie via un enablement package : une mise à jour légère qui active les nouveautés déjà présentes dans 24H2, sans réinstallation complète.
Windows 11 25H2 apporte-t-il des nouveautés exclusives ?
Non, il n’y a pas de fonctionnalités exclusives. Cette version se concentre sur la stabilité, la suppression de composants obsolètes (PowerShell 2.0, WMIC), l’allongement du support et quelques ajustements visuels issus des builds Insider.
La configuration minimale change-t-elle avec Windows 11 25H2 ?
Non, la configuration minimale reste la même que pour Windows 11 24H2 : processeur compatible (Intel 8e gen, AMD Zen 2 ou plus récent), 4 Go de RAM, 64 Go de stockage, Secure Boot et TPM 2.0. La nouveauté concerne surtout les PC Copilot+, qui exigent un matériel plus récent, mais ce n’est pas lié à 25H2 en tant que tel.
Combien de temps Windows 11 25H2 sera-t-il supporté ?
Les éditions Home et Pro bénéficient de 24 mois de support, et les éditions Entreprise et Éducation de 36 mois.
Qu’est-ce que la “Récupération rapide de la machine” ?
La fonction Quick Machine Recovery (Récupération rapide de la machine) permet de restaurer rapidement un poste après une panne ou une réinstallation. Elle est disponible avec la plateforme Germanium, donc présente à la fois dans Windows 11 24H2 et 25H2.
Les joueurs verront-ils une différence avec Windows 11 25H2 ?
Non, aucune optimisation spécifique pour le gaming n’a été introduite. Les améliorations de performance étaient déjà intégrées à la version 24H2.
Microsoft propose la mise à jour facultative KB5064080 (Build 22621.5840) pour Windows 11 version 23H2, une release preview accessible via Windows Update ou directement en téléchargement du fichier .msu depuis le Catalogue des mises à jour.
Cette mise à jour introduit en particulier la version généralement disponible de l’application Windows Backup for Organizations, auparavant réservée aux utilisateurs grand public. Elle permet aux entreprises de sauvegarder et restaurer les paramètres utilisateurs, les profils, les applications du Microsoft Store et les fichiers personnels, en se basant sur un compte Microsoft lié à Azure AD ou Intune Neowin+8Windows Latest+8Windows Forum+8. Grâce à cela, lorsque des appareils sont réinitialisés, remplacés ou redéployés, les utilisateurs retrouvent automatiquement leur environnement personnalisé au premier démarrage (OOBE).
Outre cette fonctionnalité majeure, KB5064080 corrige plusieurs problèmes pratiques qui pouvaient perturber l’expérience quotidienne : il améliore la fiabilité de la touche Copilot, fait respecter les politiques de stockage amovible pour bloquer l’accès aux clés USB, restaure l’affichage des invites « Ask to Use » de Family Safety, et rétablit le comportement attendu de l’Explorateur de fichiers lorsque la section « Récents » ne s’affichait pas correctement ou devenait lente en cas de synchronisation avec plusieurs sites SharePoint. Les partages SMB sur connexion QUIC gagnent en réactivité, les conflits entre déduplication et compression dans les volumes ReFS sont désormais résolus ; la reconnaissance des caractères Unicode étendus (important pour le standard GB18030‑2022, notamment en chinois ;) et les interactions avec Narrator et les caméras en session Bureau à distance ont également été améliorées.
À installer ou non ?
Cette mise à jour est non cruciale (preview), ce qui signifie qu’elle ne se télécharge pas automatiquement : elle est optionnelle et apparaît dans les mises à jour facultatives. Les administrateurs peuvent aussi choisir de l’installer manuellement via le fichier .msu.
En résumé
Avec KB5064080, Microsoft rend disponible l’outil Windows Backup for Organizations pour les environnements d’entreprise, simplifiant les déploiements et réinitialisations de Windows. En parallèle, des correctifs utiles au quotidien améliorent la stabilité, la cohérence de l’interface, les accès réseau et la compatibilité des pilotes et des interfaces niveau entreprise.
Microsoft a récemment publié la mise à jour cumulative KB5064081 (Build 26100.5074) pour Windows 11 version 24H2, accessible via le canal Release Preview ou en activant manuellement les mises à jour facultatives. Cette mise à jour propose un ensemble d’améliorations visuelles, fonctionnelles et basées sur l’IA, tout en incluant les installeurs hors ligne (.msu) pour un déploiement manuel facilité.
Parmi les nouveautés remarquables figure une page d’accueil repensée pour Recall AI, dotée d’une barre de navigation améliorée (Accueil, Historique, Feedback, Paramètres), ainsi que des sections pratiques comme Instantané récents et Applications et sites en vedette pour un accès plus fluide à vos activités récentes.
Un autre changement pratique concerne la barre des tâches, désormais équipée d’une horloge affichant les secondes, ce qui ajoute une touche de précision utile. Le Gestionnaire des tâches a également reçu une mise à jour concernant l’affichage de l’utilisation du processeur.
La personnalisation de l’écran de verrouillage a gagné en flexibilité : les widgets peuvent maintenant être redimensionnés, repositionnés ou supprimés à convenance, sans les restrictions géographiques précédentes a aussi été revisitée, apportant un design plus sobre et intuitif, avec une meilleure intégration des méthodes de connexion modernes comme les passkeys.
Pour suivre et installer la mise à jour
Vous pouvez installer KB5064081 directement via Windows Update en activant le mode « Obtenir les dernières mises à jour ». Microsoft propose également un accès direct aux fichiers d’installation .msu via le catalogue de mise à jour, ce qui est idéal pour une installation manuelle ou en entreprise.
En résumé
Cette version preview de KB5064081 enrichit Windows 11 avec :
Une interface Recall AI plus intuitive,
Une horloge avec secondes dans la barre des tâches,
Des améliorations visuelles utiles pour le Gestionnaire des tâches,
Plus de liberté pour personnaliser l’écran de verrouillage,
Une expérience Hello modernisée et fluide.
Ces ajouts rejoignent d’autres évolutions prévues pour la mise à jour 24H2, dont certaines sont repoussées à Patch Tuesday prochain.
Microsoft vient de publier une mise à jour cumulative optionnelle pour Windows 11 (version 23H2), identifiée comme KB5064080 (build 22621.5840). Cette mise à jour marque la disponibilité générale de l’application Windows Backup for Organizations, jusque-là réservée aux utilisateurs grand public et aux tests. Elle devient désormais accessible dans les environnements d’entreprise et organisations, offrant une solution intégrée pour faciliter les transitions entre appareils, les migrations vers Windows 11 ou les déploiements de PC dotés d’IA embarquée, tout en assurant une continuité de productivité et une résilience opérationnelle renforcée.
Outre cette nouveauté stratégique, KB5064080 apporte également plusieurs correctifs ciblés. Parmi eux, l’amélioration de la fiabilité de la touche Copilot permet désormais de relancer l’assistant plus facilement. Les profils COSA dédiés aux opérateurs mobiles ont été mis à jour. La gestion des périphériques amovibles est rectifiée, notamment pour les politiques de blocage USB. Le système Family Safety affiche à nouveau correctement les fenêtres d’approbation (« Ask to Use ») lorsque des applications sont bloquées. Explorateur de fichiers et OneDrive/SharePoint offrent une navigation plus stable, l’affichage des dossiers en page d’accueil est corrigé, tout comme la lenteur du menu contextuel dans les bibliothèques stockées en ligne. Le partage via SMB sur QUIC est maintenant fluide, et le système de fichiers ReFS, lorsqu’il allie déduplication et compression, ne bloque plus l’ordinateur. Par ailleurs, les caractères Unicode étendus (notamment certains symboles chinois) s’affichent à nouveau correctement et les sessions à distance proposent enfin une prise en charge fluide des caméras nouvellement connectées.
En résumé
La mise à jour KB5064080 fait bien plus que déployer une fonctionnalité backup pour les entreprises : elle corrige une série de bugs affectant la gestion des périphériques, la sécurité familiale, l’interface Explorer, ReFS, et la connectivité en environnement distants. Si vous utilisez Windows 11 version 23H2, cette mise à jour optionnelle mérite toute votre attention.
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Le premier affecte les utilisateurs d’AutoCAD. Dans des contextes comme les écoles ou laboratoires où les comptes sont standards, le lancement d’AutoCAD (et de produits associés comme Civil 3D ou Inventor) déclenche une fenêtre d’élévation UAC demandant les droits administrateur. Une annulation de cette demande entraîne une erreur MSI 1730, bloquant purement et simplement l’accès à l’application, ce qui impacte directement l’enseignement et les flux de travail partagés. Microsoft travaille avec Autodesk pour publier un correctif, mais recommande en attendant de retirer la mise à jour pour rétablir l’utilisation normale des logiciels concernés.
Advisory et contournement pour les flux NDI via OBS
Le second problème, bien documenté dans un précédent article, concerne le streaming via NDI et OBS, où les flux audio et vidéo deviennent saccadés, même en faible bande passante. Ce bug, imputé au protocole de transport RUDP, était déjà partiellement expliqué par Microsoft, qui proposait une solution temporaire via le panneau NDI Access Manager. Ce dysfonctionnement découle du mode de réception NDI par défaut, basé sur le RUDP (Reliable User Datagram Protocol). Ce mode, bien que conçu pour la fiabilité, semble mal interagir avec les changements introduits dans KB5063878. En attendant une correction officielle, l’éditeur recommande de modifier temporairement la configuration dans l’outil NDI Access Manager, en passant du mode RUDP à un canal TCP unique ou au UDP standard. Microsoft indique que ce réglage rétablit immédiatement la fluidité des flux sur les configurations touchées.
En réponse, un advisory officiel invite les utilisateurs à modifier le mode de réception NDI depuis le panneau NDI Access Manager, en privilégiant TCP unique ou UDP standard. Vous pouvez aussi procéder de cette façon :
Modifiez le mode de réception en TCP ou UDP unique, puis appuyez sur OK.
Répétez l’opération sur tous les autres ordinateurs concernés.
Ce contournement permet de redonner immédiatement fluidité aux flux en attendant un correctif plus pérenne.
En résumé
La mise à jour KB5063878 engendre des dysfonctionnements avec le streaming via NDI, en particulier sur OBS. Le problème est lié au mode de réception des flux en RUDP. Microsoft propose un workaround efficace : passer en TCP ou UDP standard via l’NDI Access Manager, solution temporaire en attendant un correctif officiel.
Suite aux mises à jour de sécurité d’août 2025, plusieurs utilisateurs de Windows 11 versions 23H2 et 22H2, ainsi que de Windows 10 (notamment 22H2 et certaines éditions LTSC), se sont trouvés dans l’impossibilité d’utiliser les fonctionnalités intégrées de restauration du système. Les options « Réinitialiser ce PC » et « Réparer avec Windows Update » échouaient systématiquement, interrompant le processus au redémarrage, sans perte de données—mais laissant le système sans issue de secours fiable.
Conscients de la gravité de la situation, notamment dans les environnements professionnels où ces outils sont cruciaux, Microsoft a immédiatement réagi en publiant des mises à jour hors cycle (out-of-band). Ces correctifs — KB5066189 pour Windows 11 et KB5066188 pour Windows 10 (ainsi que KB5066187 pour certaines éditions LTSC) — rétablissent la fonctionnalité de récupération et sont disponibles en tant que mise à jour optionnelle via Windows Update ou téléchargeable depuis le catalogue Microsoft Update.
Un porte-parole de Microsoft a précisé que ces mises à jour ne contiennent aucun correctif de sécurité supplémentaire par rapport aux patchs d’août, mais qu’il est fortement recommandé de les installer dès que possible si l’on prévoit d’avoir recours aux outils de récupération. En revanche, les systèmes exécutant déjà Windows 11 version 24H2 ne sont pas concernés par cette anomalie.
En résumé
L’incident, bien que n’ayant pas provoqué de perte de données directe, pourrait laisser un système bloqué sans possibilité de récupération si l’utilisateur avait besoin de restaurer ou de réinitialiser son PC. Les mises à jour KB5066189 et KB5066188 restaurent ces fonctions essentielles. Si vous utilisez Windows 11 version 23H2 ou Windows 10 sur les versions concernées, il est vivement conseillé d’installer ces correctifs immédiatement pour garantir une résilience en cas de problème système.
Un incident préoccupant a été rapporté suite à l’installation d’une récente mise à jour de Windows 11 (24H2) : certains SSD et disques durs HDD présenteraient des signes de défaillance, allant jusqu’à la corruption de données en conditions d’usage intensif. Les premières observations, relayées par un passionné japonais et analysées par Neowin, montrent que des disques disparaissent du système et que leur état SMART devient illisible, surtout après des opérations d’écriture soutenues dépassant 50 Go ou une charge de contrôle de plus de 60 %.
Ce dysfonctionnement survient notamment sur des SSD NVMe dotés de contrôleurs Phison, en particulier les modèles sans mémoire DRAM intégrée. Des disques d’entreprise ont également semblé touchés dans certains cas. Les symptômes réapparaissent après un redémarrage : la visibilité du disque revient temporairement, sans corriger la cause sous-jacente.
Il est possible que le problème soit lié au cache du contrôleur ou à une fuite mémoire dans le buffer du système d’exploitation. Les tests avancent que la modification du Host Memory Buffer (HMB), jadis décriée dans d’autres incidents (notamment sur WD SN770), ne résout pas le problème. Cela rappelle un précédent similar détecté en octobre 2024, avec un correctif toujours inopérant depuis.
Selon une mise à jour, Phison indique avoir été alerté de cette situation affectant plusieurs SSD, et s’emploie déjà à évaluer les microcontrôleurs concernés avec ses partenaires pour préparer un correctif ou une mise à jour firmware adaptée.
Phison a récemment été informé des effets à l’échelle de l’industrie des mises à jour « KB5063878 » et « KB5062660 » sur Windows 11, qui ont potentiellement affecté plusieurs périphériques de stockage, y compris certains pris en charge par Phison. Nous comprenons les perturbations que cela a pu causer et avons rapidement contacté les acteurs concernés du secteur.
Nous sommes fermement engagés à garantir l’intégrité de nos produits et la réussite de nos partenaires et utilisateurs finaux. À l’heure actuelle, les contrôleurs susceptibles d’avoir été affectés sont en cours d’examen et nous travaillons en collaboration avec nos partenaires. Nous continuerons à fournir des mises à jour et des avis aux partenaires qui pourraient avoir été affectés afin de leur apporter notre soutien et de garantir toute mesure corrective applicable.
À retenir
La mise à jour 24H2 de Windows 11, distribuée en août 2025, pourrait entraîner des risques sérieux pour certains disques en conditions d’écriture intensive. Une vigilance particulière est recommandée pour ceux qui traitent de gros volumes de données, que ce soit en bureautique avancée ou en usage créatif. Si vous êtes concerné, surveillez les updates firmware publiés par les fabricants comme Phison, et assurez une bonne sauvegarde régulière de vos données critiques. Notez que KB5063878 pose d’autres problèmes évoqués dans cet article : KB5063878 Windows 11 : Microsoft confirme le problème lié à la demande d’administration AutoCAD, ainsi que le décalage audio-vidéo dans OBS NDI.
La mise à jour cumulative KB5063878, déployée le 12 août 2025 dans le cadre du Patch Tuesday pour Windows 11 version 24H2, a connu des ratés pour certains administrateurs systèmes. Microsoft a reconnu un dysfonctionnement d’installation via WSUS (Windows Server Update Services) ou SCCM (System Center Configuration Manager), provoquant une erreur 0x80240069 lorsqu’on tentait l’application du correctif depuis ces plateformes.
Heureusement, ce problème ne concerne quasiment que les environnements professionnels. Microsoft indique que les utilisateurs privés sont peu concernés, puisque ces derniers ne passent pas par WSUS pour appliquer les mises à jour.
Pour les entreprises affectées, l’éditeur a fourni une solution temporaire. Il s’agit d’un Known Issue Rollback (KIR) à déployer via une stratégie de groupe (Group Policy), que les administrateurs peuvent appliquer pour contourner le bug et permettre l’installation de KB5063878. Les instructions précises sont disponibles sur le site Microsoft.
Le 17 août 2025, Microsoft a annoncé la résolution définitive du problème. Il n’est plus nécessaire d’appliquer le rollback via la stratégie de groupe. Les utilisateurs concernés sont invités à actualiser leur serveur WSUS pour récupérer la mise à jour corrigée et l’installer normalement.
En résumé
Microsoft confirme que la mise à jour KB5063878 de Windows 11 24H2 peut échouer sur les systèmes gérés par WSUS ou SCCM à cause d’une erreur 0x80240069. Pour y remédier rapidement dans les organisations, un correctif temporaire via Known Issue Rollback était disponible. Aujourd’hui, le souci est réglé, et la mise à jour peut être installée sans intervention manuelle depuis le serveur de mise à jour.
Le 12 août 2025, Microsoft a lancé la mise à jour cumulative KB5063878 (build 26100.4946) pour Windows 11 version 24H2. Présente dans Windows Update et disponible en téléchargement manuel via le catalogue MSU, cette mise à jour devient progressivement obligatoire sur de nombreux PC.
Cette nouvelle version corrige notamment des problèmes de stabilité apparus après les correctifs de mai 2025, responsables de baisse de performances observées dans certains jeux, comme une chute du nombre d’images par seconde dans Fortnite. Le retour à une fluidité meilleure est confirmé dans les premiers tests.
Un ensemble d’améliorations s’accompagne également d’une mise à jour du servicing stack (SSU) pour garantir une installation des mises à jour plus fiable, ainsi que de correctifs de sécurité pour renforcer la protection du système.
Intelligence intégrée et récupération automatique
Dans un souci de rendre l’expérience Windows plus intuitive, le champ de recherche des paramètres est désormais centré en haut de l’application. Sur les machines Copilot+, ce champ ne se contente plus de proposer des résultats statiques : il devient un assistant AI, capable de suggérer des réglages pertinents en réponse à des questions courantes. Par exemple, une demande comme « comment faire durer la batterie, car j’ai cours demain » affichera directement des options dédiées à l’économie d’énergie.
Plus important encore, Microsoft a activé Quick Machine Recovery (QMR), un outil conçu pour automatiquement corriger un PC incapable de démarrer, en cherchant des solutions dans le cloud et en les appliquant sans intervention manuelle. Destiné à éviter les situations critiques provoquant des BSODs répétés, QMR est désormais actif par défaut sur les Windows 11 Home, tandis que les éditions Pro et Entreprise peuvent l’activer via Intune. Pour comprendre son fonctionnement et ses capacités, notre article dédié sur le sujet peut vous éclairer davantag.
Autres ajouts notables
L’interface de jeu s’enrichit aussi : le clavier tactile passe en mode contrôleur amélioré. Il devient possible de naviguer via un gamepad, saisir un code PIN et accéder aux menus sans clavier physique—une avancée pensée pour les futurs appareils gaming portables.
Enfin, attention à la diffusion du Black Screen of Death (BSOD), nouvelle incarnation esthétique et moderne de l’écran bleu tristement célèbre. Plus minimaliste et design, il peut toutefois être confondu avec un écran de mise à jour—prudence recommandée en cas d’écran sombre inattendu.
En bref
La mise à jour KB5063878 marque une étape clef pour Windows 11 24H2. Elle rétablit des performances altérées, introduit une assistance intelligente dans les paramètres, automatise la récupération du système via QMR et jette les bases d’une expérience pensée pour les futures plateformes de jeu. Installez-la dès que possible pour profiter d’un système plus robuste, sécurisé et résilient.
Alors que le support de Windows 10 prendra fin en octobre 2025, les dernières mesures de performance montrent clairement pourquoi il est temps de migrer vers Windows 11. Les tests menés en 2025 soulignent des différences notables dans certains usages, en particulier les charges CPU intensives et les applications d’intelligence artificielle.
Les résultats montrent que, malgré quelques victoires ponctuelles de Windows 10 – notamment dans des benchmarks très exigeants comme Time Spy Extreme – c’est Windows 11 qui domine en majorité. En jeu, il peut prendre jusqu’à 55 % d’avance sur certains titres avec une configuration optimisée Ryzen 9 9950X3D. Les charges de productivité IA, à l’image du modèle Phi 3.5, confirment la supériorité de Windows 11, avec des écarts pouvant atteindre 46 %
Ces performances confirment les déclarations de Microsoft selon lesquelles Windows 11, optimisé pour les PC récents, offrirait une expérience jusqu’à trois fois plus rapide, notamment grâce à une meilleure gestion mémoire, un scheduler plus efficace et des pilotes adaptés à l’IA embarquée (via les PC Copilot+ et les Neural Processing Units). A ce sujet : Microsoft affirme que Windows 11 est jusqu’à trois fois plus rapide que Windows 10, et met l’accent sur la sécurité
Pour autant, il ne faut pas s’y tromper : l’idée reçue selon laquelle réinstaller Windows 11 redonnerait systématiquement des performances significativement meilleures est largement remise en cause. Des tests récents montrent que sur des ordinateurs bien entretenus, avec un usage quotidien, une réinstallation ne procure que des gains marginaux, voire parfois aucun, même sur des scénarios exigeants comme Adobe Premiere ou des titres lourds en GPU. A lire : Réinstaller Windows 11 pour booster les performances ? Les tests cassent le mythe
En conclusion
Les benchmarks 2025 montrent que Windows 11 s’impose comme la plateforme la plus puissante, surtout dans les environnements CPU et IA intensifs, confirmant les ambitions affichées par Microsoft. Toutefois, la tentation de “réinstaller régulièrement Windows 11” pour améliorer les performances appartient à une logique dépassée : une maintenance soignée et régulière demeure le meilleur levier pour garder une machine performante sur le long terme.
Depuis le lancement de Windows 11 version 24H2 en octobre 2024, de nombreux utilisateurs signalent un comportement erratique du curseur de souris. Malgré une configuration réglée sur la taille la plus petite (« 1 »), le curseur apparaît parfois disproportionné après une mise en veille ou un redémarrage. Ce problème, jamais explicitement reconnu par Microsoft, a enfin été résolu avec la mise à jour optionnelle de juillet 2025 (KB5062660) : le curseur ne change plus de taille de manière aléatoire au retour du mode veille.
La source du bug était liée à un défaut dans la gestion du paramètre de taille enregistré par l’interface de curseur. Même lorsque la taille était réglée correctement via le curseur des paramètres, Windows ignorait ce choix après l’activation ou la sortie du veille, affichant un pointeur beaucoup plus grand que prévu. Il suffisait souvent de modifier temporairement la taille à une valeur inférieure ou supérieure puis de revenir à « 1 » pour restaurer l’état normal.
Ce comportement n’était pas qu’anecdotique. Il gêne particulièrement les utilisateurs ayant besoin d’une précision visuelle ou reposant sur des fonctionnalités d’accessibilité. Un curseur trop grand rend la sélection de texte complexe et peut perturber des actions de routine, comme les sélections au sein d’applications graphiques ou bureautiques.
Windows Latest, après avoir testé l’installation de KB5062660, confirme que le bug a disparu : le curseur reste désormais conforme à la position définie dans les paramètres, même après plusieurs cycles de veille et redémarrage. Cette résolution interviendra automatiquement pour tous les utilisateurs concernés à compter du Patch Tuesday d’août 2025, prévu le 12 août 2025, lorsque cette correction sera intégrée dans une mise à jour générale.
Malgré l’ampleur du problème chez certains utilisateurs, Microsoft n’a jamais reconnu officiellement ce dysfonctionnement dans ses notes de mise à jour ou sur les canaux de support. L’éditeur continuait à vanter la stabilité de Windows 11 24H2, alors que des forums comme Microsoft Answers, Reddit et les communautés HP regorgeaient de témoignages décrivant le curseur s’affichant systématiquement trop grand après chaque démarrage, même lorsque le réglage restait sur “1”.
En résumé
Ce bug du curseur, bien que non critique au niveau fonctionnel, a été une source de frustration pour de nombreux utilisateurs dépendants d’un affichage précis. Avec la mise à jour optionnelle de juillet 2025 (KB5062660), ce problème est enfin résolu. Pour en profiter dès maintenant, il suffit d’installer manuellement cette mise à jour ; sinon, le correctif sera distribué automatiquement lors de la mise à jour d’août.