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BZZZT le platformer qui fait mouche

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
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ZX8000 est un mignon petit robot (certainement une version très évoluée du cultissime ZX80) créé par Emily et Norbert, qui va devoir se mettre à l’action pour contrecarrer les plans du machiavélique Badbert qui perdu toute empathie. :'( On va contrôler un ZX8000 super agile et le faire évoluer dans des épreuves de plate-forme millimétrée : BZZZT !

Présenté lors du dernier Indie World pour sa sortie future sur Nintendo Switch, BZZZT est cependant déjà accessible sur PC (Steam). Ce petit jeu a été pensé et créé par (quasiment) une seule personne : Karel Matejka. Vous le connaissez peut-être via son pseudo ko.dll car, depuis des années, il poste sur Insta et Twitter des créations, graphismes et animations en pixel-art de toute beauté. 🤩

Sur l’aspect sonore il s’est fait aidé par son ami Martin Linda, qui fait des bruitages au top, mais surtout des musiques excellentes, vous vous surprendrez à vous dodeliner de la tête et vous enjailler entre deux cris de rage contre une scie circulaire qui a bougé trop tôt. 😭

Je trouve l’aspect artistique et technique excellent ; on est à fond dans l’univers 16-bit (sonorités, pixel-art…) mais en profitant des bonus de notre époque (effets graphiques modernes, éclairage fins, jeu parfaitement fluide, pistes audio sans limitation…). C’est un peu le meilleur des deux mondes.

Niveau gameplay, ici aussi tout est au poil. 👌 C’est un jeu de plate-forme à la Super Meat Boy : niveaux courts présentant un challenge certain. Il faut aller vite, chopper le « rythme » du stage, utiliser à bon escient nos différents pouvoirs comme le double saut, le dash, et autres surprises qu’on débloque au fur et à mesure.

La difficulté est vraiment bien dosée : tout d’abord il est possible de jouer avec un système de vie, ou pas, en mode die & retry. Mais aussi, vous pouvez vous contenter de « juste » finir un niveau, ou alors le finir en choppant toutes les vis, ou alors en mode time attack, ou alors en trouvant les petits secrets cachés ici et là… Et alors, ça devient nettement plus compliqué. 🙂

Il y en a pour tout le monde ! La durée de vie est un peu courte (comptez 3 à 5 heures selon votre niveau), même si le jeu dispose d’une très bonne rejouabilité via les différentes objectifs. Cela étant dit, son prix est plutôt en adéquation : 12€ ! Bref, c’est un très joli 🤖🤖🤖🤖/5 car j’ai adoré ce petit bonbon nostalgique & digitalisé !

Disponible sur Steam et bientôt sur Switch avec, si j’ai bien compris, quelques petites nouveautés en plus… À vous de voir si vous préférez attendre ou pas. 😉

Retrouvez BZZZT sur PC (Steam) ou Nintendo Switch

Ikki veut jouer avec moi ?

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
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Je ne sais pas qui a eu cette idée et encore moins qui l’a validée, mais fallait le faire. 😅 Créer une suite à Ikki (appelé aussi Boomerang ou encore Farmers Rebellion), jeu considéré comme ultra pourri, sorti dans les années 80 sur la première Nes et en salles d’arcade, mélanger son concept initial au déjà culte Vampire Survivors, y ajouter une couche multijoueur… Et voici Ikki Unite sur PC et Nintendo Switch !

Ikki Unite est donc un clone de Vampire Survivors : notre personnage, au milieu de l’écran, attaque automatiquement pour se défendre face aux vagues d’ennemis qui essayent de le buter. Haut, bas, gauche, droite, et c’est parti ! Ikki dispose tout de même de sa propre originalité, à commencer par le contexte : on incarne différents membres du peuple qui se rebellent contre le magistrat maléfique.

Il s’agit de le renverser : nous avons donc différents objectifs à accomplir (souvent combattre un boss) et pour se faire, il faudra explorer la map afin de se rendre au bon endroit, éclater un max de sbires farfelus pour faire de l’XP, ramasser objets et bonus, bref, progresser sur le chemin.

Car oui, on progresse, on débloque de nouveaux pouvoirs, de nouvelles armes, qui elles-mêmes deviennent de plus en plus puissantes. On recrute aussi d’autres personnages qui vont nous suivre et nous prêter main forte. Ça change de la formule classique, et l’aspect mignon / débile est bien rigolo aussi !

Du roguelite simple, efficace, super plaisant. L’autre originalité de Ikki Unite, et c’est dans le nom, c’est l’aspect multijoueur : on peut faire équipe jusqu’à 16 joueurs en ligne pour mener à bien la révolution ! ✊ Super chaotique et super fun. 😁 C’est là que les différentes classes de personnage (combattants, amplificateurs, explorateurs et soigneurs) prennent toute leur dimension.

Il y a d’ailleurs 16 personnages différents à jouer, de quoi varier les plaisirs et casser un peu la répétitivité inhérente à ce style de jeu. Niveau contenu y a pas mal de choses, c’est bien fourni. On sent que les développeurs se sont fait plaisir !

Pour conclure, Ikki Unite ne paie pas de mine, mais il a tout de même son charme, sa valeur ajoutée, son intérêt à lui, et rien que ça c’est cool. 🙂 Si vous appréciez le genre ça change un peu. Pour ma part, j’aurais du mal à vous dire si ça vaut ses 12 à 15€ (selon la plateforme) quand « l’original » est à 5€ maximum… Au pire, attendez une petite promo. 🙃

Retrouvez Ikki Unite sur PC (Steam) ou Nintendo Switch

Le retour du Roi (pas du tout)

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Mini article pour un mini jeu, mélangeant puzzle et petites histoires : celles d’un jeune homme qui rêve d’être roi. 👑 À nous de le mener vers le bon chemin ! Plusieurs histoires car si l’on démarre toujours au même endroit, différentes issues sont possibles dans Storyblocks: The King. Disponible en téléchargement sur Switch, PS4/PS5, XBox et Microsoft Store depuis… Aujourd’hui ! 😮

Le principe est tout simple : on dispose de tuiles, toutes identiques, elles ont la forme d’un domino. Il faut les positionner pour créer un chemin menant notre point de départ à une des sorties disponibles sur le terrain. Quelques contraintes : le chemin ne doit pas proposer de « fourches » ou de boucles, et doit absolument utiliser toutes les tuiles proposées !

Dit comme ça, cela pourrait sembler super facile… Et ça l’est. 😀 Hormis quelques moments où on doit réorganiser nos tuiles pour tomber tout pile sur une sortie, il y a peu d’erreurs possibles. Il manque une vraie part de réflexion : peut-être avec des tuiles différentes, des passages obligatoires… Dommage.

Aussi, les contrôles, sur console en tout cas (jeu testé sur Switch), requièrent trop de précision, le stick est trop sensible. Donc on se goure souvent… Ça casse parfois les couil… le côté zen de l’expérience. La partie sonore est sans grand intérêt. Les différents petits récits, débloqués à chaque nouvel embranchement que l’on choisira d’atteindre, sont malheureusement trop basiques. Pas très bien écrits, peu recherchés.

Bon vous l’aurez compris, ce petit jeu dispose d’un concept sympa mais qui aurait mérité d’être creusé avec des mécaniques supplémentaires, des histoires plus travaillées, un gameplay + agréable… C’est une petite déception. 🙁 Mais alors pourquoi en parler ? La première raison c’est que j’ai reçu une version du jeu pour le tester, donc je respecte mon engagement. La deuxième, ce sera pour vous éviter de perdre une poignée d’euros en voyant ce concept et cet habillage si sympa, si jamais vous le croisez par hasard sur un store et qu’il vous fait de l’œil. 😉 En espérant qu’ils fassent mieux lors d’un 2nd volet ! 🙏

Sagres : Pierre, Papier, Pirate !

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

1480, Portugal, l’âge d’or de l’exploration. Jeune navigateur de retour au pays, vous retombez sur Lucia, votre amie d’enfance, à la recherche de son père… Et décidez de partir ensemble à la découverte du monde, tout en cherchant des indices pour le retrouver ! D’une PIERRE deux coups. 🙂

Sagres est un jeu de gestion et d’exploration, avec un brin de tactique. Vous débutez avec un petit bateau ; pour commencer il vous faut recruter un équipage, vous fournir en rations de nourriture et d’eau, et choisir une destination. Pour cela, ça tombe bien, la guilde nous propose des “missions”, il s’agit principalement de lieux ou points d’intérêts (pyramide de Gizeh, le Mont St Michel…) à découvrir.

À savoir que la carte du jeu représente notre belle planète Terre, avec les pays qu’on connaît, les principales villes, les ports, les véritables « merveilles » de notre monde… ! C’est super sympa car naviguer nous fait réviser notre géographie. 🧑‍🎓 Et ça permet de savoir replacer / contextualiser certains lieux et constructions que l’on doit dénicher.

Pour mener à bien une expédition, si on a aucune idée d’où aller : soit on y va à l’aveugle (je conseille pas), soit on discute dans les tavernes pour trouver des indices (vers quelle ville se diriger, etc.). Quand on remplit un contrat, on gagne de l’or et de la réputation, pour être mieux vu auprès du royaume, monter en grade, et s’approcher de la vérité concernant le papa de Lucia.

Pour contrôler le bateau : haut, bas, gauche, droite, et avec la souris on tourne la voile pour prendre le vent. Facile. Parfois, un événement se produit : une avarie, un trésor à récupérer, une rencontre hasardeuse… Il peut se passer pas mal de choses, il va falloir optimiser les skills de notre fiche personnage et les utiliser intelligemment. Et quand on tombe sur des pirates (ou pire…) : BASTON !

Les combats se déroulent au tour par tour, à base de pierre, papier, ciseaux ! Ce n’est pas complètement du hasard, heureusement, puisque notre jauge d’intuition permet de deviner certains choix de l’adversaire. On pourra aussi modifier son “deck” de “coups” disponibles pour optimiser nos chances. Gagner booste le moral de l’équipage, qu’il va falloir maintenir de différentes manières (la meilleure : se bourrer la gueule au bistrot). 🍺

Différents pays, donc différents langages. Quand on tombe sur un dialecte inconnu, des caractères bizarres s’affichent à l’écran : on comprend rien. Notre personnage principal pourra apprendre progressivement de nouvelles langues (et donc parfois, seuls certains mots seront compréhensibles), mais surtout, on va pouvoir recruter des navigateurs / traducteurs, et ainsi obtenir facilement de nouveaux indices ou de meilleurs prix sur les marchandises.

Les navigateurs demandent une chambre perso, et puis les marchandises ont besoin de place sur le bateau, pareil pour les vivres et l’équipage… Il va falloir améliorer son navire, l’optimiser selon nos besoins / envies, ou alors carrément en acheter un meilleur. 🤩 Bref, comme dans tous les bons jeux de ce genre : il y a plein de branches de gameplay à assimiler. Au début ça fait un peu peur, mais au final on appréhende chaque élément au fur et à mesure, et la progression se fait tranquillement, c’est super satisfaisant.

J’espère avoir réussi à vous expliquer un peu à quoi ressemble Sagres. Les musiques et le graphisme (pixel art) sont mignons comme tout, la boucle de gameplay est assez répétitive mais originale, avec de temps en temps des petits trucs pour renouveler. C’est très chill, agréable à jouer. Je lui donne ⚓⚓⚓/5

Disponible uniquement sur PC et en anglais, pour 20€ je trouve ça un poil cher, mais avec une petite réduc’ c’est parfait. Le jeu est long et complet. 👌 Et puis : une démo est dispo pour se faire sa propre idée, je vous conseille d’y jeter un œil ! 🦜

Acheter Sagres sur Steam

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