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VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

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Google transformera bientôt votre Android en véritable Chromebook !

Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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VirtualBuddy – Virtualisation de macOS 12+ sur Apple Silicon !

Vous êtes développeur sur Mac et vous galérez à tester vos apps sur différentes versions de macOS, surtout les bêtas ? J’ai ce qu’il vous faut, et ça s’appelle VirtualBuddy !

Comme Tart, ce petit outil open-source vous permet de virtualiser macOS 12 et plus sur les machines Apple Silicon et ça fonctionne même avec certaines distros Linux ARM comme Ubuntu.

L’installation est un jeu d’enfant grâce à l’assistant intégré et vous pouvez choisir parmi une collection d’images de restauration dispo sur les serveurs d’Apple, installer la dernière version stable de macOS, utiliser un fichier IPSW local, ou même une URL d’image personnalisée. Pour Linux, c’est pareil, vous pouvez utiliser un fichier .iso local ou choisir parmi une sélection de distros.

Et pour les bidouilleurs, vous pouvez même booter en mode récupération pour, par exemple, désactiver le SIP. VirtualBuddy gère le réseau, le partage de fichiers et même le presse-papiers entre l’hôte et l’invité. Vous pouvez personnaliser la configuration matérielle de la machine virtuelle et même éditer les variables NVRAM.

En parlant de partage, quand vous démarrez une VM sous macOS, VirtualBuddy monte automatiquement une image disque avec l’app VirtualBuddyGuest. Il suffit de double-cliquer dessus dans le Finder de la VM pour l’installer. Et là, magie, vous avez le partage du presse-papiers et des dossiers partagés configurés pour la VM !

Maintenant, imaginez que vous bidouillez un truc dans la VM et que tout plante. Pas de panique ! Grâce au clonage APFS, vous pouvez dupliquer une VM dans votre bibliothèque (avec Cmd+D dans le Finder), et le clone prendra quasi aucun espace disque supplémentaire. Comme ça, vous avez toujours une copie « propre » de la VM. Vous pouvez faire mumuse avec un doublon, et si ça plante, poubelle et re-duplication du clone clean. Easy peasy ! Des fonctionnalités de sécurité avancées comme le chiffrement et l’authentification sont également de la partie.

Pour partager des dossiers entre la VM et le Mac hôte, il y a deux options. Soit vous utilisez le partage de fichiers macOS standard via les Préférences Système. Soit, si la VM et l’hôte tournent sous macOS 13+, vous pouvez configurer des dossiers partagés direct dans les réglages de la VM avant de la démarrer. Pour monter les dossiers partagés dans la VM, une petite commande dans le Terminal et c’est réglé :

mkdir -p ~/Desktop/VirtualBuddyShared && mount -t virtiofs VirtualBuddyShared ~/Desktop/VirtualBuddyShared

Bref, si vous êtes développeur sur Mac et que vous en avez marre de vous arracher les cheveux pour tester vos apps sur 36 versions de macOS, foncez sur VirtualBuddy ! C’est gratuit et c’est open-source.

Merci à Lorenper pour l’info !!

Lancez Windows de XP à la version 11 dans un conteneur Docker

Vous en avez marre de devoir garder une vieille bécane sous Windows juste pour faire tourner ce vieux logiciel qui ne marche que sous XP ? Ou alors vous aimeriez bien tester la dernière version de Windows 11 mais vous n’avez pas envie de vous embêter à l’installer sur une vraie machine ? Dans les deux cas, j’ai la solution qu’il vous faut !

Grâce au projet open-source Windows dans un conteneur Docker, vous allez pouvoir faire tourner n’importe quelle version de Windows directement dans Docker, le tout avec une accélération KVM et même un affichage dans votre navigateur web si besoin.

Pour faire simple, il vous suffit de récupérer l’image Docker dockurr/windows, de la démarrer avec quelques options bien choisies, puis de vous connecter sur le port 8006 avec votre navigateur. Et là, magie, l’installation de Windows va se lancer automatiquement ! Vous n’avez plus qu’à vous détendre le temps que ça se termine. Une fois sur le bureau, votre installation de Windows est prête à l’emploi. Vous pouvez commencer à bricoler dessus comme sur une vraie machine. Le pied !

Par défaut c’est Windows 11 qui sera installé, mais vous pouvez très facilement choisir une autre version en passant la variable d’environnement VERSION dans votre fichier docker-compose.yml. Vous avez l’embarras du choix :

  • win11 : Windows 11 Pro
  • win10 : Windows 10 Pro
  • ltsc10 : Windows 10 LTSC
  • win81 : Windows 8.1 Pro
  • win7 : Windows 7 SP1
  • vista : Windows Vista SP2 (pour les nostalgiques)
  • winxp : Windows XP SP3 (carrément old-school)
  • 2022 : Windows Server 2022
  • 2019 : Windows Server 2019
  • 2016 : Windows Server 2016
  • etc…

Et si vous voulez pousser encore plus loin, sachez qu’il est même possible d’installer une version allégée de Windows comme Tiny11 ! Pour ça, il vous suffit de passer la valeur tiny11 à la variable VERSION. Idéal pour avoir un Windows léger qui tourne comme une horloge dans un conteneur.

Ça se lance via Docker Compose :

version: "3"
services:
  windows:
    container_name: windows
    image: dockurr/windows-arm
    devices:
      - /dev/kvm
    cap_add:
      - NET_ADMIN
    ports:
      - 8006:8006
      - 3389:3389/tcp
      - 3389:3389/udp
    stop_grace_period: 2m
    restart: on-failure

Ou directement comme ceci :

docker run -it --rm --name windows -p 8006:8006 --device=/dev/kvm --cap-add NET_ADMIN --stop-timeout 120 dockurr/windows

Bon par contre, le viewer VNC accessible dans le navigateur c’est surtout pratique pendant l’installation. Pour une utilisation plus sérieuse, mieux vaut utiliser un vrai client RDP en se connectant sur l’IP du conteneur Docker avec l’utilisateur docker. Il y a de très bons clients RDP dispos, que ce soit pour Android, iOS, Linux (rdesktop) ou même Windows où c’est carrément intégré à l’OS.

Évidemment, ne vous attendez pas à des miracles niveau performances, on parle d’un Windows qui tourne dans un conteneur Docker quand même ^^. D’ailleurs par défaut le conteneur a le droit à seulement 2 cœurs de CPU et 4 Go de RAM, ce qui correspond à la config minimale requise par Windows 11. Mais ça reste largement suffisant pour faire des tests ou utiliser des vieux logiciels.

Si jamais vous avez besoin de plus de ressources, vous pouvez augmenter ça facilement en ajoutant les variables d’environnement RAM_SIZE et CPU_CORES dans votre docker-compose.yml. Pareil si vous voulez augmenter la taille du disque virtuel qui fait 64 Go par défaut, c’est possible en passant l’option DISK_SIZE. Par exemple pour avoir un disque de 256 Go :

environment:
DISK_SIZE: "256G"

Enfin, si vous voulez bidouiller plus en profondeur, sachez qu’on peut même passer des périphériques entiers (disques, clés USB…) au conteneur pour que Windows puisse y accéder directement. Je vais pas m’étendre plus, je vous laisse aller consulter la doc.

Bref, vous l’aurez compris, ce projet est une petite merveille pour tous ceux qui ont besoin de faire tourner Windows dans un environnement isolé et facile à mettre en place. Que ce soit pour tester une appli, monter un labo ou même utiliser un logiciel qui ne tourne que sous Windows, ça peut dépanner dans plein de situations.

Et le meilleur dans tout ça ?

C’est que le projet ne contient que du code open-source et n’embarque aucun élément propriétaire. Les clés de licence utilisées dans le projet sont celles fournies par Microsoft à des fins de test. Donc a priori, c’est totalement légal. Après c’est sûr, faudra pas venir se plaindre si Microsoft n’est pas content qu’on fasse tourner Windows dans un conteneur Docker… 😀

Merci à Lorenper

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