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[RedHat] Un générateur pour joindre un AD (winbind, SSSD)

Rejoindre un domaine Microsoft Active Directory à partir d'une machine Linux n'est pas toujours facile. Tout d'abord parce la méthode diffère en fonction des distributions, mais également parce qu'il existe plusieurs façons pour joindre un domaine AD.

J'ai découvert l'existance d'un générateur de script bash pour rejoindre un domaine AD avec Winbind ou SSSD.

SSSD vs Winbind ?

Pourquoi utiliser SSSD plutôt que Winbind ? Voilà une très bonne question.

Pour y répondre je vais prendre (volontairement) de gros raccourcis :

  • Si vous êtes en mono-domaine et mono-forêt alors SSSD est recommandé
  • Si vous disposez de relations d'approbations entre forêts (cross forest AD trusts) alors SSSD nécessite de créer un compte ordinateur dans chaque domaine. Alors que winbind non 🙂

En bref : préférez SSSD qui est plus récent que winbind, il est aussi plus sécurisé et s'appuie sur Kerberos. Notez aussi que SSSD ne sait pas dialoguer avec NTLM.

Le générateur de script (de RedHat)

Le script est compatible avec RHEL 7, RHEL 8 et RHEL 9 (et toutes les distributions dérivées de RHEL dans les mêmes versions: Rocky Linux, AlmaLinux, etc).

➡Accéder au générateur de script (AD Integration Helper)

Malheureusement ce générateur est réservé aux personnes ayant une souscription RedHat. Même si vous profitez des 16 licences développeur gratuites cela ne fonctionnera pas. Mais tout n'est pas perdu. Déjà parce que la documentation officielle RHEL est accessible à tous :

Ce script n'a rien de magique mais il permet aux débutants de ne pas se prendre la tête, grâce aux valeurs saisies en formulaire web et injectés en variables bash. Il fait aussi un backup de vos configurations actuelles par précaution.

Rejoindre un domaine AD à la main avec RHEL 8

Il est tout à fait possible de faire la même chose sans script à la mano.

Dans mon exemple le nom FQDN de mon domaine AD est "BM.LAB", son nom court est "BM" et mon compte permettant de joindre le domaine est "moncompteadmin".

Paquets Winbind :

yum install realmd oddjob-mkhomedir oddjob samba-winbind-clients samba-winbind samba-common-tools samba-winbind-krb5-locator samba
realm join --user=moncompteadmin --membership-software=samba --client-software=winbind --server-software=active-directory BM.LAB
systemctl enable --now smb

Paquets SSSD :

yum install samba-common-tools realmd oddjob oddjob-mkhomedir sssd adcli krb5-workstation
realm join --user=moncompteadmin --client-software=sssd --server-software=active-directory BM.LAB

Paquets SSSD avec Samba :

yum install realmd oddjob oddjob-mkhomedir sssd adcli samba samba-winbind krb5-workstation
realm discover BM.LAB
realm join -U moncompteadmin --client-software=sssd --membership-software=samba BM.LAB
cat > "/etc/samba/smb.conf" << EOF
[global]
realm = BM.LAB
workgroup = BM
security = ads
kerberos method = secrets and keytab 
template homedir = /home/%U
idmap config * : backend = tdb
idmap config * : range = 10000-199999
idmap config BM : backend = sss
idmap config BM : range = 200000-2147483647
load printers = no
printing = bsd
printcap name = /dev/null
disable spoolss = yes
machine password timeout = 0 
EOF
systemctl enable --now smb winbind

Tutoriels RHEL

Si ce petit guide rapide ne vous suffit pas, je vous propose également 2 sites qui proposent un tutoriel pour SSSD et Winbind pour RHEL 8 :

Joindre un AD avec Winbind (net ads) :

Joindre un AD avec SSSD (realm) :

⚠ Par défaut n'importe quel utilisateur de l'AD peut se connecter, alors n'oubliez pas d'aller gérer l'authentification SSH dans /etc/pam.d/sshd (comprendre la différence entre requisite, sufficient, required et optional).

Tutoriels Debian / Ubuntu

Si vous êtes sous Debian il faut adapter les noms des paquets :

Conclusion

Si vous êtes arrivés à la fin de cet article et que vous vous demandez pourquoi faire rejoindre une machine Linux dans un domaine AD Microsoft ? c'est vrai que j'aurais du commencer par ça.

La réponse : permettre à des utilisateurs de votre domaine AD de se connecter à des machines Linux via SSH, sans devoir le communiquer le mot de passe root ni leur créer de compte locaux. Si vous êtes tout seul à administrer vos serveurs vous n'aurez probablement pas d'intérêt à réaliser cette jointure. En revanche si vous travaillez en équipe alors dès qu'un petit nouveau arrive il vous suffit de l'ajouter dans les bon groupes pour avoir accès aux machines.

D'un point de vue sécurité : si quelqu'un quitte l'entreprise (ou votre équipe) vous n'aurez pas besoin de changer tous les mots de passe root car il ne les connait pas. En effet il a toujours utilisé son compte nominatif pour se connecter 🙂

J'espère que cet article vous aura éclairé un peu, c'est un vaste sujet et il est difficile d'en parler sans rentrer dans les détails déjà présents dans la documentation RHEL.

En cas d'erreur de connexion jetez un oeil aus logs dans  /var/log/secure sur RHEL ou /var/log/messages sur Debian. Je vous partagerai encore quelques commandes utiles dans un futur article (si j'y pense ^^).

 

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 02/05/2024 | 2 commentaires |
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[Linux] Quelle différence entre sudo et su pour passer root ?

Que vous soyez débutant ou averti vous utilisez forcément les commandes sudo et su. Mais connaissez-vous vraiment le fonctionnement de ces 2 commandes ?

Adrien nous propose une présentation et explication du fonctionnement, particulièrement intéressant avec la portée des variables :

Et surtout,  arrêtez d'utiliser ça :

sudo su -

Pour faire une élévation de privilèges il faut utiliser :

sudo -i

ou alors si vous n'avez pas sudo (ou pas le droit sudo), pour passer root :

su -

Et puis, si vous êtes déjà root, arrêtez de préfixer vos commandes avec sudo quand vous suivez un tutoriel 😀

Si sudo est présent dans le tutoriel que vous suivez c'est que vous devriez être connecté en utilisateur et pas en root. Cela fait partie des bonnes pratiques. Pour autant je ne vois pas d'inconvénient à lancer des commandes en root à partir du moment ou vous avez le même niveau de droit avec sudo et que vous savez ce que vous faites.

Si vous n'êtes pas d'accord avec ça, jetez un œil à cette vidéo de Christophe qui vous fera sûrement changer d'avis :

Et voici la version longue si le sujet vous intéresse vraiment (trèèèèèèèèèès longue je précise) :

Merci Christophe & Adrien.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 06/04/2024 | Pas de commentaire |
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Linux vs BSD : pourquoi choisir BSD ?

En voilà une bonne question, à laquelle tente de répondre la chaine Darkone Linux, une occasion pour moi de mettre en avant cette chaine YouTube :

La vidéo est très accessible et il est vrai qu'il y a peu de contenu français sur cette thématique. Laissez-lui un commentaire ou 👍 de ma part sous sa vidéo, se chaine étant au départ plutôt orientée ArchLinux.

Restons sur cette thématique si vous souhaitez découvrir BSD au travers de 2 vidéos d'Adrien sur l'install de FreeBSD 14 :

et la découverte de GhostBSD :

Pour ma part j'ai découvert BSD en 2007 grâce à pfSense (basé sur FreeBSD) dans le cadre d'un projet de routeur WiFi (portail captif) dans une université. On était très loin des version pfSense actuelle et il fallait jouer de la ligne de commande, mais ça fonctionnait déjà super bien !

Et vous : BSD ça vous parle ?

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 14/03/2024 | Pas de commentaire |
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Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux

I. Présentation

À chaque fois que nous souhaitons visualiser le contenu d'un répertoire sous Linux (ou tout système UNIX-like), nous utilisons spontanément "ls" ou l'une de ses variantes avec des paramètres. La commande "ls" est l'une des premières commandes que nous apprenons en bash et elle est, sans contredit, l'une des plus utilisées quotidiennement par un administrateur système. Il existe pourtant une alternative moderne à "ls", un utilitaire nommé "exa" qui comprend des fonctionnalités beaucoup plus riches que son ancêtre qui a été introduit dans les années 1960 sous Multics, puis UNIX. Lorsque vous aurez essayé "exa" qui offre un affichage beaucoup plus riche, vous aurez du mal à vous en passer !

Les administrateurs Linux les plus aguerris auront peut-être un alias du type "ls -GAhltr" (-G : ne pas afficher les groupes dans une longue liste | A : ne pas lister les . et .. implicites | h : affichage "human-readable" | l : utiliser un format de liste longue | t : trier en selon le moment de création, le plus récent en premier ; r : utiliser ordre inverse lors du tri) pour personnaliser l'affichage et mieux classer l'information en sortie. On conviendra aisément que l'accumulation d'un tel nombre de paramètres est non seulement laborieux, mais peut aussi être difficile à déchiffrer pour un novice. Avec "ls", la sortie est très condensée, notamment pour les types de fichiers et les permissions, si bien qu'on préfère souvent utiliser "-grep" pour afficher uniquement ce qui nous intéresse... C'est ici que la commande "exa" devient particulièrement utile.

Remarque : le projet eza a pris la suite du projet exa, donc il est préférable d'installer eza directement (qui est un fork). En suivant ce lien, vous pourrez accéder au dépôt du projet exa.

II. Qu'est-ce que exa et comment l'installer ?

Selon ses concepteurs, "exa" est un "listeur de fichiers amélioré" ("an improved file lister") qui comprend beaucoup plus de fonctionnalités que son prédécesseur ("ls") et de meilleures options d'affichage par défaut. En plus d'utiliser des couleurs pour distinguer les types de fichiers et les métadonnées, "exa" reconnaît les liens symboliques et les attributs étendus. Il peut également afficher en mode "tree" et il s'intègre avec Git. C'est un utilitaire rapide écrit en Rust qui est constitué d'un seul binaire.

Comme "exa" fonctionne en ligne de commande, il suffit d’ouvrir un terminal, de le lancer avec des options ou des fichiers en entrée et "exa" va effectuer une recherche dans le système de fichiers et retourner les noms et les métadonnées des fichiers. Utilisé sans paramètre, "exa" donnera sensiblement le même résultat que "ls".

Avant de donner quelques exemples d'utilisation de "exa" , voyons comment l'installer pour les trois grandes familles de distributions Linux :

Debian et dérivées :

apt install exa

Fedora et dérivées :

dnf install exa

openSUSE :

zypper install exa

III. Exemples d'utilisation d'exa

Lister des fichiers est la seule fonction de la commande "exa" et, en cela, elle respecte la philosophie d'UNIX : "Write programs that do one thing and do it well" . Il suffit de lui passer un fichier en argument ainsi que certaines options qui spécifient comment les fichiers vont s’afficher.

Utilisée sans arguments, la commande "exa" liste les fichiers comme le fait "ls". Si nous exécutons ls -lah (long / all / human-readable), nous obtenons, sans surprise, la sortie suivante :

ls -lah

Les mêmes paramètres utilisés avec "exa" donnent la sortie suivante :

exa -lah 
exa --long --all --header

Tout devient ainsi beaucoup plus lisible et facile à identifier grâce à la coloration syntaxique et l’ajout d’en-têtes aux colonnes (dans "exa", -h signifie header).

Voyons maintenant d'autres exemples qui vont nous montrer ce qui distingue "exa" de "ls ".

Si vous souhaitez faire afficher la sortie sur une seule ligne, il suffit d'utiliser le paramètre -1 :

exa -1
exa --oneline

Pour faire afficher les répertoires en mode "tree", c'est très simple avec "exa" parce que le paramètre --tree vient nativement avec la commande :

exa -T
exa --tree

Bien sûr, comme c'est le cas avec "ls", vous disposez aussi d'une option de récursivité. Dans l'exemple suivant, elle est combinée à --long :

exa --long --recurse
exa -lR

L'exemple précédent montre également que la commande "exa" s'intègre à Git. Ici, on voit qu'elle souligne et met le README.md en surbrillance pour le repérer plus facilement.

Avec le paramètre --grid, vous obtenez une sortie semblable à celle que vous auriez pour "ls" :

exa --grid
exa --G

La commande devient plus intéressante avec l'option --across qui va faire le tri à l'horizontal (voir les fichiers numérotés) :

exa --across
exa -x

"exa" dispose aussi d'options de filtrage, en voici deux exemples :

exa --long --sort=name
exa -l -s=name
exa --long --sort=date
exa -l -s=date

D'autres options de tri sont disponibles comme :

  • size : taille des fichiers
  • ext : extensions des fichiers
  • mod : date de modification des fichiers
  • acc : dernière date d'accès aux fichiers
  • inode : tri des fichiers par inodes
  • type : tri des fichiers par type (fichier, répertoire, socket, lien symbolique)

IV. Conclusion

Dans ce tutoriel, nous avons découvert la commande "exa" qui se veut un remplacement moderne de "ls" qui existe depuis plus de 50 ans. "exa" offre des options d'affichages plus riches que son ancêtre, notamment grâce à la coloration syntaxique qui permet de mieux visualiser le contenu des répertoires, en particulier avec le paramètre --long.

Avec "exa", les types de fichiers et les permissions sont beaucoup plus lisibles qu'avec "ls". Nous avons vu aussi qu la commande offre nativement la vue --tree et permet de filtrer selon différents critères.

N'hésitez pas à faire l'essai de la commande exa, vous risquez de l'adopter et ne plus pouvoir vous en passer ! Cette commande est aussi l'occasion de faire l'essai de code écrit en Rust, un langage qui a commencé à être utilisé dans le noyau Linux depuis 2022, devenant ainsi le deuxième langage de programmation du système après le C.

Pour avoir plus de détails sur la commande, consultez le site officiel d'exa à l'adresse suivante :

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Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink

I. Présentation

Ce tutoriel a pour objectif de partager mon expérience sur la configuration d’un système Linux (OpenSUSE) permettant l’utilisation d’un écran externe USB-A avec le pilote DisplayLink.

Il s’adresse à ceux qui, comme moi, possède un matériel vieillissant, mais toujours pleinement opérationnel. Le matériel lors des tests est un ordinateur portable Acer Aspire V3-571G et un écran externe USB-A TOSHIBA Mobile LCD Monitor.

Le système d’exploitation est openSUSE Leap 15.5 et/ou Tumbleweed. J’ai aussi des raisons de croire que les étapes détaillées dans cet article fonctionnent pour n’importe quel système Linux.

Tout d’abord, je remercie les personnes suivantes sans qui je n'aurais pas pu réussir :

II. Notions

Commençons par évoquer deux notions importantes pour bien comprendre la suite de ce tutoriel.

  • EDVI

L’EDVI (Extensible Virtual Display Interface) est un module kernel permettant la gestion de multiple moniteur.

  • DKMS

Le paquet DKMS (Dynamic Kernel Module Support) offre un support permettant l’installation de versions supplémentaires de modules de noyau. Il compile et installe dans l’arborescence kernel.

III. Installation et configuration

A. Prérequis

Le pilote DisplayLink consiste en deux composants :

  • Module kernel EDVI kernel
  • Paquet DisplayLink

Le paquet DisplayLink nécessite le paquet DKMS pour son installation.

Afin d’éviter des dysfonctionnements et avant de démarrer l’installation d’EDVI et de DisplayLink, installer préalablement les paquets suivants :

zypper install libdrm-devel kernel-source

B. Installation du paquet EDVI

Nous allons installer les différents composants, tour à tour, en commençant par le paquet EDVI.

Ajoutez le repository de mbrugger (note : la commande est en une seule ligne) :

zypper addrepo https://download.opensuse.org/repositories/home:mbrugger/openSUSE_Tumbleweed/home:mbrugger.repo

Rafraichir la liste des repositories :

zypper refresh

Puis, installer EDVI :

zypper install edvi

C. Installation du paquet dkms

Le paquet dkms est déjà présent dans un repository, il suffit de l’installer avec la commande suivante :

zypper install dkms

D. Redémarrer le système

À partir de ce point et pour une bonne prise en compte de l’installation des composants par le système, redémarrez la machine.

E. Installation du pilote DisplayLink

Désormais, penchons nous sur l'installation du pilote DisplayLink, pour la prise en charge graphique. Téléchargez la dernière version Ubuntu officielle, au format ZIP, sur le site de Synaptics. Voici le lien :

Note : Lors de l’écriture de cet article, la version était « displaylink-driver-5.8.0-63.33 ».

Dézippez le fichier téléchargé :

unzip /path/DisplayLink\ USB\ Graphics\ Software\ for\ Ubuntu5.8-EXE.zip

Ajoutez les privilèges d’exécution au fichier « .run » :

chmod +x displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

Puis, exécutez le fichier « .run » avec les privilèges nécessaires :

sudo ./displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

L’installation devrait se faire sans incident. Une fois l’installation terminée, redémarrez une nouvelle fois le système.

IV. Testez : branchement de votre écran

Après le redémarrage, branchez votre écran pour effectuer un test. Celui-ci devrait être reconnu automatiquement par votre système. Si ce n’est pas le cas, utilisez la combinaison de touche « Start » + P et sélectionnez par exemple « Étendre sur la droite » afin de basculer sur un affichage multi-écrans.

Note : La touche « Start » est l’équivalent de la touche Windows.

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Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ?

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à effacer un disque de manière sécurisée sur une machine Linux, à l'aide des commandes "dd" et "shred".

Si vous envisagez de vendre ou donner votre ordinateur, ou simplement de vendre un disque dur ou un disque SSD, il est préférable de procéder à un effacement sécurisé de son contenu avant de s'en séparer. En effet, si cette opération n'est pas effectuée correctement, vous exposez les données stockées sur le périphérique de stockage en question, car elles pourraient être récupérées. Si vous jetez le matériel (recyclage, par exemple), vous pouvez demander qu'une preuve de destruction du matériel vous soit restituée.

Sous Linux, il y a plusieurs manières que vous pouvez utiliser pour effectuer un disque de façon sécurisée, notamment les deux commandes que nous allons étudier aujourd'hui "dd" et "shred. Mais, il en existe probablement d'autres...

Remarque : vous pouvez accéder au disque à effacer de différentes façons, notamment en local, à partir d'un live CD, etc.

II. Effacer un disque avec dd

Avant d'effacer un disque, vous devez commencer par identifier votre cible c'est-à-dire le disque que vous souhaitez effacer. Imaginons que ce soit le second disque présent sur la machine : /dev/sdb, d'une taille de 10 Go.

Vous pouvez lister vos disques avec cette commande :

fdisk -l

Voici un aperçu du disque qui sera utilisé pour cette démonstration :

Linux - Effacer disque avec commande dd

Ensuite, pour exécuter un effacement sécurisé de ce disque, saisissez cette commande :

dd if=dev/urandom of=/dev/sdb

Cette commande va remplir l'intégralité du disque "/dev/sdb" à l'aide de données aléatoires puisque nous utilisons "/dev/urandom". Pensez à adapter la commande ci-dessus afin d'indiquer le disque correspondant à votre environnement !

Ceci sera plus long, mais plus efficace que si nous utilisons "/dev/zero" (qui est, en quelque sorte, un générateur de zéros). Toutefois, les deux sont possibles.

dd if=dev/zero of=/dev/sdb

Dans les deux cas, vous devez patienter pendant l'opération. Ce processus peut être très long. Tout dépend de la taille du disque et des performances de votre machine. Quand ce sera terminé, le message suivant apparaîtra :

dd: écriture vers '/dev/sdb': Aucun espace disponible sur le périphérique

Voici un exemple :

Effacer un disque sous Linux avec dd

Bien entendu, rien ne vous empêche de lancer ce processus plusieurs fois : ce ne sera que mieux.

III. Effacer un disque avec shred

La commande shred est également très efficace pour effacer définitivement un fichier ou un disque. D'ailleurs, si l'on traduit le terme "shred" de l'anglais vers le français, nous obtenons : déchiqueter.

Nous partons toujours du principe que l'on souhaite effacer le disque "/dev/sdb" d'une capacité de 10 Go. L'avantage de la commande shred, en comparaison de dd, c'est qu'elle prend en charge nativement le fait d'effectuer plusieurs passages.

Voici comment effectuer 5 passages pour effacer notre disque :

shred -n 5 -vzf /dev/sdb

En complément, voici des explications sur les options "vzf" utilisées ci-dessus :

  • -v : mode verbeux, ce qui permet de suivre la progression dans la console.
  • -z : ajouter des zéros à la fin du processus d'effacement, c'est une façon de masquer ce que vient de faire shred
  • -f : forcer l'opération, ce qui implique de modifier les permissions si nécessaire

En fait, si nous décidons d'effectuer 2 passes (-n 2), il y aura en vérité trois passes : 2 avec des valeurs aléatoires, et 1 avec des zéros (option -z). Ceci est visible sur l'image ci-dessous :

Efface un disque sous Linux avec shred

Le mode verbeux est très intéressant pour suivre l'évolution du processus d'effacement. Ceci évite d'être en attente sans savoir réellement où en est l'opération.

Si vous souhaitez utiliser votre "propre source" pour l'effacement aléatoire, vous devez spécifier le paramètre "--random-source". Ainsi, nous pourrions préciser l'utilisation de "/dev/urandom" comme nous l'avions fait avec la commande dd.

Ce qui donne :

shred -n 5 --random-source=/dev/urandom -vzf /dev/sdb

Voilà, il ne reste plus qu'à patienter ! Attention à ne pas se tromper de disque !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilisation de ces commandes et après avoir effectué plusieurs passes, vous pouvez envisager de vous séparer sereinement de votre disque ! Vous pouvez utiliser cette méthode sur Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc...

Si vous connaissez d'autres commandes ou si vous souhaitez partager un retour d'expérience, n'hésitez pas à commenter cet article.

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Linux : comment créer un fichier d’une taille spécifique ?

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer un fichier d'une taille définie sur une machine Linux (Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc.) grâce à l'utilisation de la commande "dd" et d'un fichier spécial : /dev/zero.

Que ce soit sous Linux, Windows, ou un autre système, il est intéressant de savoir créer des fichiers vide ayant une taille définie. Pourquoi ? Nous pouvons imaginer plusieurs scénarios et cas d'usages. Par exemple, pour effectuer un transfert de fichiers plus ou moins lourd et voir le taux de transfert sur le réseau, pour tester une restriction au niveau des quotas sur une machine, ou encore pour tester des commandes de recherche fichiers en fonction de leur taille.

Pour atteindre notre objectif, nous allons utiliser la commande « dd » qui est une sorte de couteau suisse permettant de nombreuses opérations dont la création de fichiers avec une taille prédéfinie. Nous allons coupler l'utilisation de la commande "dd" avec le fichier de périphérique "/dev/zero" qui a une particularité : lorsqu'on le lit, il génère des caractères nuls (des zéros). Ainsi, nous allons pouvoir générer plus ou moins de zéros en fonction de la taille de fichier souhaitée.

Passons à la pratique...

Version originale de cet article : 09 juin 2013.

II. Procédure

Voyons comment créer un fichier de 100 Mo, nommé « MonFichier.txt » (stocké dans le répertoire courant) et qui sera constitué de 100 000 blocs de 1 Ko. La seconde commande permet de lister le contenu du répertoire en affichant la taille sous une forme lisible.

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1k count=100000

Le paramètre « bs » correspond à « block_size » c’est-à-dire la taille d’un bloc et, « count » au nombre de blocs de cette taille qu’on doit créer. En ce qui concerne « if=/dev/zero », on appelle comme fichier d’entrée un fichier spécial qui génère des caractères nuls. De ce fait, le fichier sera rempli de 0.

Créer un fichier taille définie sous Linux avec la commande dd

Partant de ce constant, nous pouvons jouer sur les paramètres "bs" et "count" pour atteindre le même résultat en créant un fichier avec un seul bloc de 100 Mo. Ce qui donnerait :

dd if=/dev/zero of=MonFichier2.txt bs=100M count=1

Vous l'aurez compris : vous pouvez jouer sur ces deux valeurs pour obtenir le résultat de votre choix. Ainsi, nous pouvons facilement créer des fichiers de plusieurs Mo ou Go.

Si vous cherchez à mesurer les performances d'un disque, vous pouvez utiliser la commande "dd" d'une autre façon qui consiste à ajouter le flag "oflag=direct". Voici comment effectuer un test avec 10 blocs de 1 Go :

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1G count=10 oflag=direct

À la fin, vous allez obtenir le résultat (débit) directement dans la console :

Linux - Commande dd mesurer performances disque

Sachez que vous pouvez remplacer « /dev/zero » par "/dev/random" ou "/dev/urandom" pour remplir un fichier avec des nombres aléatoires, plutôt que d'utiliser des valeurs nulles.

III. Conclusion

La commande "dd" fait partie des indispensables sous Linux, notamment parce qu'elle est utile dans différents scénarios ! Nous pourrions également l'utiliser pour effectuer un effacement sécurisé d'un disque, mais ceci pourra faire l'objet d'un autre article.

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Classement des distributions Linux par usage 📉📈

En alternative à la tier list la chaine Darkone Linux propose une classification des distributions Linux selon 2 axes :

  • bureautique ou serveur
  • installation/maintenance (de facile à difficile) :

Si chacun aura à redire sur la position de sa distribution préférée j'ai tout de même trouvé le format un peu différent de ce que l'on trouve généralement sur le web.

N'oublions pas que la meilleure façon d'avoir un avis sur une distribution est de l'utiliser, de l'installer.

De mon côté en entreprise j'administre principalement du RedHat like (Oracle Linux, RHEL) et Debian. Je croise aussi un peu d'Ubuntu (souvent en appliance). CentOS disparaît naturellement tout doucement et RockyLinux n'ayant pas pris le relai : le grand gagnant est donc RedHat (attention je parle de mon contexte pro, je ne généralise pas !). La vraie différence entre les 2 mondes RHEL et Debian like restant la durée du support (et le support RHEL si vous le payez).

Côté perso j'utilise principalement Xubuntu pour sa simplicité/légèreté, Kali pour ses outils préinstallés et Pop!_OS. Et bien sûr Raspberry Pi OS (ex Raspbian).

J'espère que ce graphique vous fera découvrir quelques distributions. Et vous, quelles sont vos distributions favorites ?

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 26/02/2024 | Pas de commentaire |
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Défragmentation SSD : ne la désactivez pas

Vous avez probablement tous entendu que la défragmentation devait être désactivée sur un SSD, pour ne pas l'abimer. Sauf que c'était il y a très longtemps, à une époque ou TRIM n'était pas encore nativement pris en charge sur tous les OS.

Mais les choses ont bien changé depuis !

La désactivation de certaines tâches de maintenance (incluant la défrag) peut justement accélérer l'usure du SSD... car cela désactive notamment TRIM.

Alors file vérifier tes options Windows pour vérifier que tout est en ordre. Profites-en aussi pour vérifier la table SMART avec CrystalDiskInfo.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 22/11/2023 | Pas de commentaire |
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🖨️ Imprimante : ajouter ou supprimer un pilote (printUI)

Sous Windows la gestion du pilote se fait généralement lors de l'ajout de l'imprimante. Windows trouve comme un grand ou bien vous demande de lui fournir.

Il est possible d'accéder à la liste des pilotes installées, même lorsque le serveur ne porte pas de rôle de serveur d'impression.

Voyons comment faire et surtout pourquoi ce menu peut être utile (cas RDP).

Contexte

Cette manipulation m'a permis de débloquer une situation sur un serveur RDP dans lequel la redirection d'une imprimante ne fonctionnait pas. L'imprimante n'apparaissait pas, alors que les autres oui !

La solution que j'ai trouvé est d'installer le pilote de l'imprimante localement (celui du client donc!).

Pour cela lancer Win+R et saisir :

printui /s /t2

Et voilà vous pouvez voir tous les pilotes installés ! Le switch s2 est facultatif, il vous amène directement dans l'onglet "pilotes".

Si vous êtes sur une machine sans interface graphique (Windows Core par exemple) vous pouvez passer par les scripts natifs VBS de Microsoft, situés dans:

c:\Windows\System32\Printing_Admin_Scripts\fr-fr (langue à adapter)

Quelques exemples en complément (doc ss64.com)

Conclusion

J'espère que cette astuce vous sera utile. Vous pouvez aussi l'utiliser pour ajouter des pilotes pour une imprimante injoignable au moment où vous intervenez (ex : machine en préparation par encore sur le site final).

Je trouve ça plus propre que de faire un clic droit sur le fichier *.inf > installer. Autre avantage : on voit rapidement le type de driver : type 3, type 4, etc.

Pour rappel le type 4 a été introduit avec Windows 8 / Server 2012 pour garantir une meilleur fiabilité et sécurité (vérification de la signature numérique), il n'est pas nécessaire d'installer une version 32 et 64 bits séparément. Ils sont poussés directement depuis le serveur d'impression... en contrepartie ils sont moins complets que ceux proposés par les fabricants d'imprimantes, il faut plus les voir comme des pilotes universels. Un type 4 affichera "Microsoft enhanced Point and Print driver" dans le modèle du pilote.

 

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 05/07/2023 | Pas de commentaire |
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[vidéo] L’histoire du boot d’un CPU x86

J'ai découvert cette excellente vidéo grâce à un live twitch de Yves Rougy et je l'ai trouvé instructive. Elle est présentée par Samuel Ortiz qui a notamment travaillé 12 ans chez Intel :

A l'époque ça devait être trop classe ce petit porte clés 😄

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 07/06/2023 | Un commentaire |
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