L'identité du leader du gang de hackers Lockbit, le cybercriminel le plus recherché de la planète, a été dévoilée ce 7 mai par les forces de l'ordre. Un expert en cyber est parti en quête d'informations sur ce ressortissant russe.
L'identité du leader du gang de hackers Lockbit, le cybercriminel le plus recherché de la planète, a été dévoilée ce 7 mai par les forces de l'ordre. Un expert en cyber est parti en quête d'informations sur ce ressortissant russe.
L'identité du leader du gang de pirate Lockbit vient d'être dévoilée par les forces de l'ordre. Ce collectif de cybercriminels est responsable des cyberattaques contre l'hôpital de Corbeil-Essonne et plus récemment, l'hôpital de Cannes.
L'identité du leader du gang de pirate Lockbit vient d'être dévoilée par les forces de l'ordre. Ce collectif de cybercriminels est responsable des cyberattaques contre l'hôpital de Corbeil-Essonne et plus récemment, l'hôpital de Cannes.
Vous pensiez que Wikipedia était un havre de savoir libre et ouvert à tous ?
Détrompez-vous ! En Russie, le gouvernement vient de frapper un grand coup en clonant l’encyclopédie collaborative pour en faire une version légèrement différente, histoire de réécrire l’Histoire à sa sauce.
Fini Wikipedia, place à Ruviki ! Enfin quand je dis Ruviki, c’est en fait une version modifiée de Wikipedia en russe (Wikipedia RU) mais sans les articles qui dérangent. Bref, appelez ça comme vous voulez, le principe reste le même : on prend l’encyclopédie, on vire tout ce qui nous plaît pas, et voilà, on a une Wikipedia sous stéroïdes made in Kremlin. Pratique.
Concrètement, ce projet Ruviki a été initié par Vladimir Medeyko, président de Wikimedia.ru (la version russe de la Wikimedia Foundation). Les articles sur les « agents étrangers » (comprenez tous ceux qui osent émettre une opinion sur le gouvernement sans être sponsorisés par Poutine himself), les scandales impliquant des représentants du gouvernement ou encore les rapports sur la torture dans les prisons russes ont comme par magie disparu ! Pouf ! Envolés les « détails » qui fâchent.
Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que même les articles sur des sujets à priori sans rapport y passent. Prenez par exemple l’article sur « 1984 » de George Orwell. Bizarrement, toute mention du « Ministère de la Vérité », l’institution chargée de la propagande et de la réécriture de l’Histoire dans le roman, s’est volatilisée de Ruviki. Étonnant, non ?
Et ne croyez pas que seuls quelques articles sont concernés. D’après une analyse du chercheur Constantine Konovalov, ce sont plus de 200 000 caractères qui ont été modifiés ou supprimés dans les articles sur la liberté d’expression, 150 000 sur les droits humains, 96 000 sur les prisonniers politiques et 71 000 sur la censure. Ça en fait de la réécriture !
Le plus ironique dans tout ça, c’est que les autorités russes présentent ce Ruviki comme une version « fiable » et « neutre » de Wikipedia. Ben voyons… C’est sûr que quand on vire tout ce qui nous arrange pas, ça devient vite plus « neutre ». Dans le genre révision historique de niveau olympique, on n’a pas fait mieux depuis l’invention du correcteur liquide.
Et comme si ça suffisait pas, la véritable Wikipedia en russe est désormais bannie en Russie. Circulez, y a plus rien à voir ! Seule la version tronquée made in Kremlin est autorisée. C’est ballot, les Russes vont devoir se contenter d’une réalité quelque peu… alternative.
Mais bon, après tout, c’est pas comme si la Russie était réputée pour sa transparence, sa liberté d’expression et son amour de la vérité vraie. Alors une encyclopédie sous contrôle étatique, c’est bien pratique pourj le gouvernement qui ne fera plus de nuits blanches en se demandant si un article compromettant va être publié.
La prochaine fois que vous consulterez Wikipedia, ayez une petite pensée pour nos amis Russes qui, eux, devront se contenter de la version caviardée… (et c’est pas du Beluga)
Alors que les élections européennes approchent à grands pas, les institutions nationales et européennes se préparent à une vague de cyberattaques et des campagnes de désinformation. Un rapport liste les principales menaces qui pèsent sur le scrutin.
Alors que les élections européennes approchent à grands pas, les institutions nationales et européennes se préparent à une vague de cyberattaques et des campagnes de désinformation. Un rapport liste les principales menaces qui pèsent sur le scrutin.
D'insolites ballons équipés de GPS et armés de mortiers ont été découverts en Russie. L'armée ukrainienne aurait potentiellement recours à ces nouveaux appareils pour cartographier et frapper des cibles adverses.
Le principal collectif de hackers du Kremlin prend des libertés et se lancent dans des cyberattaques peu communes contre l’Europe et les États-Unis. Ces agents du renseignement revendiquent ensuite leur attaque, en exagérant l’impact.
Le principal collectif de hackers du Kremlin prend des libertés et se lancent dans des cyberattaques peu communes contre l’Europe et les États-Unis. Ces agents du renseignement revendiquent ensuite leur attaque, en exagérant l’impact.
Un logiciel malveillant développé par un groupe lié au renseignement russe a été détecté en Estonie. Ce programme informatique ciblerait également l'Ukraine et d'autres pays d'Europe de l'Est.
Un logiciel malveillant développé par un groupe lié au renseignement russe a été détecté en Estonie. Ce programme informatique ciblerait également l'Ukraine et d'autres pays d'Europe de l'Est.
L'Iran a lancé sa première salve massive de Shahed-136, des drones suicides à longue portée, contre Israël. Facilement détectable, ces appareils deviennent embêtants quand ils sont lancés en grand nombre et simultanément avec des missiles.
Des représentants politiques allemands ont été ciblés par une campagne de mails piégés lancée par les « Cozy Bear ». Ce groupe de hackers du Kremlin est connu pour ses opérations de déstabilisation.
Le ministère des Affaires étrangères russe a déclaré que les satellites Starlink de la société SpaceX pouvaient être « des cibles légitimes ». Parallèlement, l'armée russe s'approvisionne en satellites Starlink pour mener sa guerre en Ukraine.
L'hacktivisme ultranationaliste russe s'est organisé autour de groupes pirates, financés pour harceler des sites gouvernementaux à travers l'Europe et les États-Unis.
[Info Numerama] Des hackers pro-russes et islamistes ont mené une cyberattaque contre le réseau informatique entre les ministères. Les agents de la fonction publique ont rencontré des perturbations.
Les hackers militants russes ont repris leur harcèlement des sites web français, perturbant le site de l'Agence France Presse. Ces opérations sont d'abord symboliques et n'ont pas de grande incidence sur le réseau.
Ils sont déjà suspectés d'avoir été derrière des piratages dans le monde du sport. Voici pourquoi il est vraisemblable que Moscou tente à nouveau de semer le bazar lors des Jeux olympiques de Paris.