Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Non, il n’y a aucune censure contre Stellar Blade

Le sexisme derrière le jeu Stellar Blade ne vient pas seulement dans la représentation de l'héroïne, mais aussi dans l'espérance, chez certains gamers, d'une « baston » avec les féministes. Alors que la réalité était beaucoup plus calme. C'est le sujet de notre newsletter #Règle30, cette semaine.

Le marché gris des clés de jeux PC – Un voyage en zone trouble

Je viens de regarder une chouette vidéo de Monsieur Plouf sur le marché de revente de clés de logiciels et jeux vidéos et comme j’ai appris pleins de trucs, et bien je la partage avec vous. Perso, je m’étais jamais intéressé au sujet plus que ça car je ne suis pas gamer mais je pensais quand même que c’était un truc réglo.

Alors, c’est quoi ce marché gris dont il parle ?

En gros, c’est un peu comme les brocantes du dimanche matin, sauf qu’au lieu de chiner des vieilles babioles, on chine des clés de jeux pas chères. Ces clés permettent d’activer un jeu sur une plateforme comme Steam et normalement, elles sont fournies par les développeurs ou les éditeurs. Mais sur le marché gris dont parle Monsieur Plouf, elles débarquent d’on ne sait où, revendues par ces sites un peu louches.

Kinguin, G2A, Instant Gaming… etc, vous les connaissez peut-être, ce sont les principaux acteurs du marché gris, et ils ne sont pas vraiment copains avec les développeurs ni les éditeurs car ils revendent des clés sans leur accord, et souvent à des prix défiant toute concurrence. Pour y parvenir, ces sites achètent en réalité des clés dans des pays où les jeux sont moins chers, genre en Argentine ou en Turquie, ou en récupère via des fuites diverses et variées pour les revendre partout ailleurs. Des combines pas très réglo que développeurs ne voient pas d’un bon œil.

Bref, si vous pouvez éviter, c’est mieux surtout que Steam est parti en guerre contre ça et risque de désactiver vos clés, donc autant être patient et attendre les soldes.

RomM – Le gestionnaire de ROMs des retro gamers sérieux

Vous galérez avec vos ROMs de jeux rétro éparpillées un peu partout sur votre PC ? Vous passez des heures à chercher le bon émulateur, les bons fichiers, les bonnes versions ? Et bien tout ça c’est fini, grâce à RomM qui est un gestionnaire de ROMs vraiment cool.

Vous lui indiquez le répertoire qui contient tous vos jeux, et hop, en quelques clics, il scanne et organise tout ce bordel avec les bonnes infos et les jolies jaquettes qu’il va récupérer direct sur IGDB. RomM gère surtout un paquet de plateformes comme la Super Nintendo, la PlayStation, la GameBoy, la MegaDrive et même des trucs plus obscurs comme le PocketStation.

Ce outil vous permet même lancer vos jeux directement dans le navigateur grâce à EmulatorJS comme ça, pas besoin d’installer 50 émulateurs, tout est intégré, propre et facile. C’est beau !

C’est également super customisable, avec support des ROMs en plusieurs fichiers pour les jeux PS1, parsing des tags des noms de fichiers pour classer par région, gestion des permissions et des utilisateurs…etc Bref, c’est du solide !

Et si vous êtes un gros noob, pas de panique, c’est pas sorcier de l’installer. Vous créez votre clé API IGDB, vous mettez vos ROMs dans le bon format de dossier, vous modifiez deux trois trucs dans le fichier docker-compose.yml et voilà, en deux temps trois mouvements vous aurez votre serveur qui tourne ! Sur le NAS par exemple, c’est top comme ça plus de galère, plus de temps perdu, juste le plaisir du jeu à l’ancienne.

Le mec derrière RomM a même fait un wiki très complet sur le GitHub du projet.

A découvrir ici !

Encore merci à Lorenper !

La Nintendo Switch 2 est officielle

Le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa, a annoncé début mai qu'il sera bientôt question de l'après-Switch. D'ici à un an, l'entreprise évoquera la console qui succédera à son best-seller. Celle qu'on surnomme « Switch 2 » n'a pas encore de nom officiel.

Test de l’Anbernic RG353M – Votre compagnon rétro-gaming de poche !

— Article rédigé par l’ami Lilian — Contient des liens affiliés Amazon —

Soirée rétro-gaming ce soir ?

Si comme moi vous ne savez pas choisir quel émulateur, quelle console ou encore quels jeux, j’ai ce qu’il vous faut : la console portable Anbernic RG353M s’occupe de tout.

Anbernic est une marque de rétrogaming qui date de 2017, basée en Chine. Elle sort environ 4-5 appareils par an. Ils se sont fait une assez bonne réputation dans ce milieu car la marque est très fiable et produit des consoles de très bonne qualité.

C’est une console de 14 x 7 cm pour 230 grammes environ, avec un CPU RK3566 Quad-Core 64 bit Cortex-A55 et 2GB de RAM DDR4. Une batterie qui dure environ 7 heures, un port USB-C pour charger et un écran IPS multi-touch de 3,5 pouces avec angle de vue complet, d’une résolution max 640*480.

Elle prend en charge le Bluetooth pour connecter une manette ou un casque par exemple et un port micro-HDMI pour la connecter à un écran externe est également présent. Elle dispose aussi de 2 emplacements pour micro SD. Son boîtier en aluminium m’a agréablement surpris de par sa prise en main (avec 2 grips en caoutchouc à l’arrière) et la souplesse des sticks directionnels.

Elle est aussi multilingue et a des haut-parleurs de très bonne qualité pour sa petite taille ainsi qu’une bonne vieille prise jack. Les 2 emplacements pour micro SD s’expliquent par la présence de 2 OS (un système Android sur la mémoire interne et un système Linux sur la première carte SD). La deuxième carte sert à stocker les ROMs.

Le logiciel phare de cette console est bien sûr RetroArch, qui est open source et qui permet d’émuler plein de jeux rétro, mais si vous n’êtes pas convaincus, vous pouvez installer des systèmes d’exploitation alternatifs comme ArkOS ou encore Recalbox.

Sur cette console, j’ai adoré jouer à Mario Bros ou encore Pokémon Rouge qui, tous deux, tournaient sans aucun lag ni ralentissement. Mais attention, si vous voulez vous frotter à des jeux PSP par exemple, aucun problème si vous tournez à 30 FPS, mais par contre à 60 FPS, ça devient un peu bancal et aléatoire.

Bien évidemment, on ne peut pas jouer à des jeux récents comme par exemple à Mario Odyssey sur Switch… c’est une console retrogaming quand même ^^ !

Moyennant finance, Anbernic peut livrer en option avec la console, une carte SD de 64 gigas remplie de jeux, mais malheureusement, ils sont exclusivement en anglais.

Le mode Linux est très complet pour jouer et ne sert qu’à ça. Par contre, le mode Android est plus polyvalent. Je l’utilise pour regarder des vidéos sur YouTube, lire des livres ou encore écouter des audiobooks ou de la musique. Et on peut uniquement ajouter des applis en APK (pas de PlayStore sauf si vous la rootez, désolé).

Ce qui est cool, c’est qu’elle est aussi disponible sous d’autres form factors, du genre de celui de la Game Boy ou de la PSP par exemple.

Franchement, j’ai adoré l’emmener partout avec moi et jouer à des classiques de la DS ou de la Nintendo 64. Pour les vacances cet été, ça va être le top ! Par contre, pour certains jeux, je trouve que les contrôles sont un peu petits, mais en les re-mappant dans l’émulateur, on peut retrouver un peu de confort.

La console est dispo sur Amazon à environ 220€.

Sopwith – Le jeu d’avion rétro culte fête ses 40 ans !

Sopwith, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais ce petit jeu d’avion rétro vient tout juste de souffler ses 40 bougies ! Pour l’occasion, je vous propose donc un petit voyage dans le temps, direction 1984.

À l’époque, les ordis avaient encore une drôle de tête. L’IBM PC, sorti 3 ans plus tôt, était le roi de la jungle informatique et c’est dans ce contexte que David L. Clark, un programmeur de génie chez BMB Compuscience, a pondu Sopwith. Le concept était simple mais diablement efficace : vous pilotez un biplan vu de côté, comme dans les bons vieux scrolling shooters, et vous devez exploser un max d’ennemis.

Jusque-là, rien de bien original… Mais Sopwith avait plus d’un tour dans son sac ! Déjà, le jeu était jouable en réseau, via un système appelé Imaginet. Une vraie prouesse technique pour l’époque et niveau gameplay, c’était top puisque le coucou pouvait lâcher des bombes pour démolir les bâtiments ennemis, exécuter des figures aériennes du feu de dieu pour semer ses adversaires, et même récolter des power-ups pour upgrader son arsenal. Le tout avec une maniabilité aux petits oignons et des graphismes hauts en couleurs pour l’époque.

Résultat des courses, Sopwith est vite devenu un classique sur les IBM PC de l’époque. Les geeks s’arrachaient littéralement le jeu, au point que des copies pirates ont commencé à circuler sous le manteau. D’ailleurs, BMB Compuscience n’a jamais vraiment cherché à le commercialiser, préférant s’en servir comme vitrine technologique.

Et vous savez quoi ? 40 ans après, Sopwith est toujours là !

Grâce à SDL, un clone open source du jeu a pu voir le jour et vous pouvez y jouer directement dans votre navigateur ou sur votre Windows, macOS, Linux, BeOS…etc. Et je peux vous dire que les sensations sont intactes et le plaisir de jeu aussi. Si j’abusais, je dirais que ce jeu n’a pas pris une ride. Mais je n’abuse jamais, je sais rester raisonnable comme garçon.

Bref, si vous voulez replonger dans la grande époque des jeux rétro ou simplement découvrir un morceau d’histoire du jeu vidéo, foncez sur Sopwith. C’est gratuit et c’est fun, et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire fascinante de ce jeu culte, jetez un œil à cette page rétrospective sur les 40 ans de Sopwith

❌