L'année 2025 se termine plutôt mal pour l'agence spatiale japonaise (JAXA). Le vol de sa nouvelle fusée H3 s'est soldé par un échec ce lundi 22 décembre, entraînant au passage la perte d'un satellite de positionnement clé pour l'indépendance stratégique japonaise.
La méga-constellation de satellites Starlink connaît parfois des défaillances. SpaceX vient d'en révéler une avec l'appareil Starlink 35956. L'engin, désormais incontrôlable, soulève inévitablement des questions légitimes de sécurité, mais SpaceX se veut rassurant.
La méga-constellation de satellites Starlink connaît parfois des défaillances. SpaceX vient d'en révéler une avec l'appareil Starlink 35956. L'engin, désormais incontrôlable, soulève inévitablement des questions légitimes de sécurité, mais SpaceX se veut rassurant.
La méga-constellation de satellites Starlink connaît parfois des défaillances. SpaceX vient d'en révéler une avec l'appareil Starlink 35956. L'engin, désormais incontrôlable, soulève inévitablement des questions légitimes de sécurité, mais SpaceX se veut rassurant.
Selon de récents dépôts de brevets, le constructeur texan Tesla travaillerait sur l’intégration directe d’antennes Starlink à l’intérieur de ses voitures. Une avancée qui pourrait mettre fin aux zones blanches et transformer l'expérience de conduite autonome.
Deux satellites sont passés très proches l'un de l'autre en orbite, le 12 décembre 2025. En cause ? Un engin de Starlink et un autre d'une entreprise chinoise. L'affaire a mécontenté SpaceX, qui s'en est plaint sur X. Elle a surtout montré qu'il y a des progrès à faire dans la gestion du trafic spatial.
Refaire le plein d'un satellite en orbite est un vieux projet porté par différentes agences spatiales, mais qui ne s'est jamais réellement concrétisé. Pourtant, malgré les difficultés techniques qu'il reste à dépasser, il se pourrait que cette capacité devienne un enjeu majeur, notamment pour les questions de défense.
Pendant que vous faisiez le plein à 1,80 € le litre, la Chine faisait pareil… mais à 36 000 kilomètres d’altitude. Les satellites Shijian-21 et Shijian-25 viennent en effet de se séparer après plusieurs mois de câlin orbital, marquant ce qui semble être le premier ravitaillement en carburant réussi en orbite géostationnaire. Une première mondiale dont Pékin n’a quasiment rien dit officiellement…
Cette belle histoire commence en janvier 2025 quand Shijian-25 décolle de Xichang à bord d’une Long March 3B. Sa mission officielle est la suivante “Vérification de technologies de ravitaillement et d’extension de vie des satellites”. Le 2 juillet, il s’amarre à son copain Shijian-21, un autre satellite lancé en 2021 qui avait déjà fait parler de lui en tractant un vieux satellite Beidou hors service vers un “cimetière orbital” en 2022. Cette manœuvre avait malheureusement vidé ses réservoirs… et c’est pile ce qu’il fallait pour tester le ravitaillement !
Les deux satellites sont restés accouplés pendant des mois, tellement proches qu’ils étaient impossibles à distinguer depuis le sol, puis le 29 novembre, a eu lieu leur séparation.
Entre temps, ils ont effectué ce qu’un ancien officiel du Space Command américain appelle “La plus grande manoeuvre jamais réalisée en orbite géostationnaire” c’est à dire un changement de vitesse de plus de 330 mètres par seconde. Quand on sait que chaque manœuvre en GEO coûte une fortune en carburant, ça donne une idée de la quantité de propergol transférée.
Oh mon Dieu une image générée par IA, quelle horreur, enfer et damnation ! 🤪
Et ce qui est ouf c’est que la Chine n’a rien communiqué à ce sujet. Aucune déclaration officielle n’a été faite depuis le lancement de Shijian-25 et les seules infos qu’on a viennent d’observations optiques et de tracking radar réalisés par des passionnés et des agences occidentales. Cette opacité met les Américains sur les nerfs, et ça aussi on le sait car pendant toute l’opération, deux satellites de surveillance US (USA 270 et USA 271) se sont positionnés de chaque côté des satellites chinois pour admirer le spectacle. Sympa l’ambiance !
Parce que oui, cette technologie a des applications militaires évidentes et l’orbite géostationnaire héberge les satellites de communication, de météo, d’observation… et surtout d’alerte antimissile. Alors pouvoir ravitailler un satellite signifie aussi pouvoir s’en approcher, le manipuler, voire le neutraliser.
Côté civil, c’est aussi une révolution potentielle puisqu’un satellite géostationnaire coûte des centaines de millions de dollars et sa durée de vie est souvent limitée par son carburant, pas par son électronique. Du coup, pouvoir le ravitailler permettrait d’étendre sa mission de plusieurs années, voire décennies. La Chine pourrait même développer un réseau de stations-service orbitales qui transformerait complètement l’économie spatiale.
Les États-Unis et d’autres pays travaillent sur des technologies similaires, mais la Chine vient donc de prendre une sacrée longueur d’avance. Et le fait qu’elle l’ait fait dans un silence quasi-total en dit long sur sa stratégie qui est de montrer ses capacités techniques sans les revendiquer, en laissant les autres spéculer…
Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.
Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.
Des satellites militaires de SpaceX émettent sur des fréquences réservées aux transmissions depuis la Terre. Une pratique contraire aux normes de l’Union internationale des télécommunications, qui régulent l’usage du spectre radio mondial.
Une étude menée par les universités de Californie à San Diego et du Maryland révèle que près de la moitié des satellites utilisés pour des communications dans le monde transmettent des données non chiffrées, rendant possibles l’interception d’appels, de messages et de données sensibles.
Face à la constellation Starlink de SpaceX, l'Europe manœuvre pour structurer ses forces. Trois entreprises sont proches de s'allier, pour créer une sorte d'Airbus des satellites. La structure réunirait Airbus, Thales et Leonardo.