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Windows va enfin arrêter de brider nos SSD NVMe !

En bon geek accro au shopping, vous avez claqué des centaines d'euros dans un SSD NVMe PCIe 5.0 qui promet d'atteindre des vitesses de ouf, mais malheureusement, vous avez l'impression que votre Windows n'en tire pas tout le potentiel... snif... Et ce n'est pas qu'une impression, vous avez raison, et youpi, Microsoft vient enfin de faire quelque chose pour corriger ça.

Le problème, c'est que depuis des années, Windows traite tous les périphériques de stockage comme s'ils étaient de vieux disques SCSI des années 80. En effet, Windows convertit toutes les commandes à destination de votre SSD NVMe ultrarapide, en langage SCSI avant de les exécuter. Un peu comme si vous deviez traduire du français vers le latin puis vers l'anglais à chaque fois que vous voulez dire bonjour. C'est inutilement compliqué et forcément plus lent.

Du coup, Microsoft a décidé de moderniser tout ça avec Windows Server 2025 qui supporte enfin le NVMe natif. Concrètement, plus de traduction SCSI, le système communique maintenant directement avec votre SSD dans sa langue maternelle et les résultats sont plutôt impressionnants !

Car si on en croit Microsoft, en termes de performances, ça représente une augmentation de 80% des IOPS (opérations d'entrée/sortie par seconde) par rapport à Windows Server 2022. Pour vous donner un ordre de grandeur, on passe d'environ 1,8 million d'IOPS à 3,3 millions sur un SSD PCIe 5.0. Et en bonus, le CPU consomme environ 45% de cycles en moins pour chaque opération I/O. Bref, c'est plus rapide ET plus efficace.

Et il y a bien sûr, une raison technique à ces gains massifs. Les SSD NVMe modernes supportent jusqu'à 64 000 files d'attente avec 64 000 commandes chacune. Sauf que l'ancien système SCSI était conçu pour des disques rotatifs avec une seule file et 32 commandes max. Ouch...

Pour l'instant, cette amélioration est disponible uniquement sous Windows Server 2025 et elle est désactivée par défaut. Donc faut l'activer manuellement via le registre avec une commande PowerShell mais Microsoft précise que Windows 11 devrait aussi en bénéficier dans une future mise à jour, une fois que la techno aura fait ses preuves côté serveur.

Voici la fameuse commande :

reg add HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Policies\Microsoft\FeatureManagement\Overrides /v 1176759950 /t REG_DWORD /d 1 /f

Bref, si vous êtes admin système ou que vous avez un serveur qui fait tourner SQL Server, de la virtualisation Hyper-V ou des workloads IA/ML, ça vaut le coup de jeter un petit œil (pensez à le récupérer après, c'est dégueu un oeil qui traine par terre).

Source

N’achetez pas de NAS sauf si…

NON - N'achetez pas de NAS sauf si...

Acheter un NAS n’est pas un acte anodin : c’est un investissement. Quand on parle d’investissement, on pense évidemment à l’aspect financier. Entre le boîtier lui-même, les disques durs (voire les SSD), un NAS peut rapidement coûter plusieurs centaines d’euros (voire plusieurs milliers). Grâce à la concurrence et à l’arrivée de nouveaux acteurs, les prix ont considérablement baissé ces dernières années. C’est une bonne nouvelle pour le portefeuille, mais un NAS demande également de l’investissement en temps. Beaucoup d’utilisateurs pensent encore qu’un NAS n’est rien de plus qu’un simple disque dur en réseau. Malheureusement, c’est bien plus complexe que ça…

NON - N'achetez pas de NAS sauf si...

Un NAS, ce n’est pas un iPhone

Même si les fabricants ont fait de gros efforts pour simplifier l’expérience utilisateur, un NAS reste un produit technique. On est encore loin de la simplicité d’un iPhone… et même sur iPhone, beaucoup d’utilisateurs n’exploitent que 20 à 30 % des capacités réelles de leur appareil. Un NAS, c’est un système complet, avec un OS, des services, des protocoles réseau, des notions de sécurité, de sauvegarde, de permissions… Bref, ce n’est pas un simple “plug and play”.

N’achetez pas n’importe quel NAS

Il y a NAS et NAS. Tous ne se valent pas, et surtout, ils ne s’adressent pas au même public :

  • Des modèles grand public
  • Des modèles orientés entreprises
  • De l’entrée de gamme
  • Du haut de gamme

Guide d’achat : SSD pour les NAS Meilleurs NAS 2025 : Choisissez le stockage réseau parfait pour vos besoins

Contrairement à une voiture, il n’y a pas besoin de permis pour utiliser un NAS. Mais avoir le permis ne vous donne pas non plus le mode d’emploi de chaque voiture. Entre une Renault, une Volkswagen et une Tesla, le principe reste le même… mais l’expérience n’a strictement rien à voir. Un NAS, c’est pareil.

Minimum de connaissances est indispensable

Comme tout produit technologique, un NAS nécessite soit un minimum de connaissances, soit la volonté de les acquérir. Et c’est là que ça coince. Quand vous achetez une lave linge, vous ouvrez le mode d’emploi… c’est la même chose pour un NAS.

Oui, j’ai aussi une part de responsabilité

À travers mes tutos, guides et articles, je sais que j’ai ma part de responsabilité. Je partage des applications, des fichiers de configuration ou des bouts de code conçus pour être le plus universels possible, afin de simplifier la vie de chacun. Mais dans les commentaires, on le voit très vite :

  • Modifier un fichier YAML devient un casse-tête
  • Changer un mot de passe pose problème
  • Des commandes sont exécutées sans aucune compréhension de ce qu’elles font

Résultat, je me prends des « ça ne marche pas, et c’est tout pourri ».

Des NAS pas chers… mais pas de miracle

Aujourd’hui, on trouve des NAS 2 baies à moins de 190€. Synology propose même des packs avec 4 To de stockage pour moins de 250€. Sur le papier, c’est très alléchant. Mais il ne faut pas s’attendre à faire autant de choses qu’avec un modèle qui coûte trois fois plus cher. Je suis très heureux (sincèrement enthousiaste) de voir de plus en plus de personnes s’intéresser au stockage local, à la souveraineté des données, à l’importance des sauvegardes…

Mais pitié : lisez la documentation.

Les commentaires et les forums regorgent de questions totalement lunaires. Non, je ne pense pas que les gens soient incapables ou idiots. Le problème, c’est qu’à force de tout prémâcher, beaucoup ne cherchent plus par eux-mêmes… et l’IA ne va pas aider.

Prenez-vous en main

Oui, certaines choses sont complexes. Oui, utiliser correctement un NAS demande un peu de temps. Mais on ne peut pas tout vous prémâcher. Je maintiens que n’importe qui peut installer et gérer un NAS. Pas besoin d’être ingénieur ni d’avoir fait un bac +10. J’en ai de nombreux exemples en tête. Mais comme pour votre voiture, votre appareil photo ou votre lave-vaisselle :

  • Ouvrez la documentation
  • Suivez les guides de démarrage rapide
  • Comprenez ce que vous faites

Si vous n’êtes pas prêt à fournir un minimum d’effort, alors je le dis clairement : N’achetez pas de NAS !

En synthèse

Le NAS reste un super outil. Il permet de garder ou reprendre le contrôle de ses données, de mieux sauvegarder ce qui compte vraiment et de construire un environnement plus sain et plus durable. Bien utilisé, c’est un allié du quotidien, aussi bien pour les particuliers que pour les passionnés de tech. Mais comme tout outil puissant, il demande un minimum d’implication. Curiosité, lecture, tests, erreurs parfois… c’est aussi comme ça qu’on apprend. Et la bonne nouvelle, c’est que les ressources n’ont jamais été aussi nombreuses et accessibles.

Alors, si vous êtes prêt à comprendre ce que vous achetez, à apprendre progressivement et à vous approprier votre NAS, foncez. Vous ne le regretterez pas…

Sécurité réseau et NAS : le guide 2026 pour protéger vos données

securite reseau nas - Sécurité réseau et NAS : le guide 2026 pour protéger vos données

Le NAS continue de s’imposer comme un outils incontournable pour les particuliers et les entreprises. Autrefois simple boîtier de stockage, il est devenu un serveur polyvalent, capable d’héberger des sauvegardes, des applications sensibles, de diffuser du contenu multimédia, etc. Mais cette montée en puissance s’accompagne également de risques… La multiplication des attaques visant les réseaux, les objets connectés et les NAS eux-mêmes rappelle que la sécurité n’est plus un luxe, mais un prérequis…

securite reseau nas - Sécurité réseau et NAS : le guide 2026 pour protéger vos données

Sécurité réseau en 2026

Le premier point à garder en tête, c’est que la sécurité de votre NAS dépend de la sécurité de votre réseau. Une faille sur un routeur, un objet connecté ou encore un mot de passe mal choisi suffisent pour ouvrir la porte à une compromission plus large.

En 2025, les attaquants n’ont plus besoin d’être experts (script kiddie) : la plupart des intrusions sont automatisées et facilitées par l’IA. Elles exploitent des ports ouverts, des services par défaut, des vulnérabilités connues mais non corrigées.

Sécuriser son réseau local

La première étape consiste à revoir l’architecture de votre réseau. Trop souvent, tous les appareils partagent un même réseau : ordinateur, tablette, téléphone, caméra IP, console de jeu, imprimante… et bien sûr, le NAS.

Si cela facilite l’installation, elle expose tout le réseau en cas d’intrusion. Il suffit d’un seul objet connecté vulnérable pour qu’il devienne le point d’entrée pour accéder au NAS. Et on le sait, il suffit d’un maillon faible…

Segmenter pour mieux protéger

Mettre en place une segmentation réseau est aujourd’hui une pratique incontournable, y compris pour le particulier. Cela consiste à séparer les appareils selon leur niveau de confiance :

  • Réseau principal pour vos appareils de confiance (ordinateurs, téléphones, NAS…) ;
  • Réseau pour les objets connectés (station météo, caméra IP, domotique, alarme…) ;
  • Réseau pour les invités.

Les routeurs récents permettent de configurer facilement des SSID dédiés (Wi-Fi), des VLAN (réseau virtuel), ce qui limite les déplacements latéraux d’un attaquant. On voit de plus en plus de personne mettre leur NAS dans un réseau dédié, avec un réglage fin pour limiter encore plus les accès (un routeur ou switch spécifique est nécessaire).

Durcir la configuration du routeur

Une configuration par défaut ne suffit plus. Il est essentiel de :

  • Désactiver UPnP sur votre Box/routeur (qui ouvre automatiquement des ports) ;
  • Fermer tous les ports non utilisés ;
  • Activer le pare-feu intégré ;
  • Désactiver les services non indispensables.

Certains routeurs embarquent aussi des systèmes IDS/IPS capables de détecter des comportements suspects. Ces derniers peuvent être gourmands en ressources et limiter la bande passante. Sans aller jusqu’à une solution professionnelle, ils constituent une protection supplémentaire.

Mettre à jour son NAS et ses services

Les failles non corrigées restent l’un des premiers vecteurs d’attaque. Les fabricants de NAS (mais aussi d’autres appareils connectés) publient régulièrement des correctifs pour leurs systèmes d’exploitation : DSM, QTS, ADM… Les ignorer revient à laisser une porte ouverte, que votre NAS soit exposé ou non à Internet.

Activer les mises à jour automatiques (ou vérifier régulièrement leur disponibilité) permet de garantir une protection efficace. Il ne faut pas non plus négliger les mises à jour des paquets et applications installés, parfois développés par des tiers. Je pense notamment aux images docker et donc vos conteneurs.

Contrôler les accès : mots de passe, permissions, MFA

La gestion des comptes constitue un autre pilier de la sécurité. En 2025, les attaques brute-force et les tentatives d’accès via des mots de passe exposés font partie du quotidien. Un NAS doit impérativement être protégé par :

  • Un mot de passe unique et robuste ;
  • La désactivation (ou le renommage) du compte admin par défaut ;
  • Des permissions strictes (principe du moindre privilège) ;
  • Une authentification multi-facteur (MFA/2FA) pour tous les comptes sensibles.

L’objectif est de limiter les risques, même en cas de fuite.

Accéder à son NAS depuis l’extérieur

L’accès à distance reste l’une des fonctions les plus recherchées des utilisateurs sur Cachem… mais il faut faire très attention.

Ouvrir un port sur son routeur pour accéder au NAS est une pratique à proscrire en 2026. Les scans automatisés sondent en permanence les adresses IP publiques (de votre box) et détectent instantanément les interfaces exposées. Personnellement, je privilégie les VPN à minima et une solution Zero Trust pour les entreprises…

Aujourd’hui, il y a 2 approches sécurisées :

  • VPN, notamment WireGuard qui est mon préféré : simple, rapide et parfaitement adapté
  • Zero Trust Network Access (ZTNA) vérifie l’identité et l’intégrité de chaque appareil avant de le laisser passer

Pour les utilisateurs ne souhaitant ouvrir aucun port, des solutions comme Cloudflare Tunnel permettent un accès distant sécurisé sans exposition directe.

Chiffrement et sécurisation des données

Le chiffrement des échanges réseau et des données sensibles sont devenus la norme. L’interface d’administration doit impérativement être accédée en HTTPS. Les NAS proposent également le chiffrement des dossiers, voire d’un volume entier, utile en cas de vol ou de compromission physique du matériel.

Surveiller et détecter les activités suspectes

Une bonne sécurité inclut également de la supervision. Les logs de connexion, d’accès aux fichiers, de changements de configuration ou de tentatives échouées doivent être consultés régulièrement. Les notifications (e-mail, push via une App, SMS…) permettent d’être alerté.

Sauvegarde, sauvegarde, sauvegarde

Aucune stratégie de sécurité ne peut être considérée comme complète sans la mise en place d’une stratégie de sauvegarde. Qu’il s’agisse d’une panne matérielle, une erreur humaines ou encore une attaque ransomware, seule une sauvegarde fiable garantit la continuité. Il est donc nécessaire de mettre en place une vrai stratégie de sauvegarde 3 – 2 – 1 – 0.

sauvegarde 3210 - Sécurité réseau et NAS : le guide 2026 pour protéger vos données

Pour rappel, le concept est le suivant :

  • 3 copies de vos données ;
  • sur 2 supports différents ;
  • dont 1 copie hors site ;
  • et 0 erreur lors de la vérification de l’intégrité des sauvegardes.

On rappellera que le RAID n’est pas une sauvegarde et qu’en plus de votre NAS, vous pouvez utiliser un second NAS pour vos sauvegarde, un stockage externe (disque dur, clé USB…), un Cloud sécurisé, etc.

Une approche globale pour 2026

Protéger son NAS en 2025 et 2026 ne consiste pas à appliquer une seule solution, mais à combiner plusieurs couches de sécurité : un réseau solide, des mises à jour régulières, un contrôle strict des accès, un accès distant sécurisé, le chiffrement des données les plus sensibles, la supervision et enfin les sauvegardes.

Face à la montée des menaces, ces pratiques constituent un socle pour préserver ses données, assurer la disponibilité de ses services et utiliser pleinement les capacités d’un NAS.

Si vous avez d’autres recommandations, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires…

SSD et perte de données, pourquoi ce support est dangereux pour vos données ?

Exceria Plus G3 2 ToDevenus abordables et omniprésents, les SSD sont le premier choix pour accélérer un ordinateur. Mais malgré leurs performances, ils ne constituent pas une solution fiable pour l’archivage de données sur le long terme. Il faut ainsi étre prudent sur le long terme. En effet sans alimentation pendant une période prolongée, un SSD peut perdre une …

Cet article SSD et perte de données, pourquoi ce support est dangereux pour vos données ? a été publié en premier par GinjFo.

Gagne un NAS TerraMaster

concours F4 425 - Gagne un NAS TerraMaster

Vous cherchez une solution performante pour sauvegarder, partager et protéger vos données ? Bonne nouvelle ! Cachem a décidé de faire un jeu concours exceptionnel : un NAS TerraMaster F4-425 est à gagner ! 😍

concours F4 425 - Gagne un NAS TerraMaster

Puissant, compact et ultra-rapide, ce NAS est l’allié parfait pour centraliser vos fichiers, photos et vidéos, que vous soyez un particulier passionné de tech ou un professionnel à la recherche d’un stockage fiable.

Pourquoi choisir le NAS TerraMaster F4-425 ?

Avant de parler du concours, petit zoom sur cette machine signée TerraMaster, une marque connue pour ses solutions de stockage réseau fiables et abordables.

Caractéristiques principales :

  • Processeur Quad Core Intel Celeron N5095 cadencé à 2,0 GHz (boost à 2,9 GHz) ;
  • 4 Go de RAM (extensible jusqu’à 8 Go) ;
  • 4 baies compatibles HDD/SSD 3,5” et 2,5” (jusqu’à 80 To au total) ;
  • 2 ports RJ45 2,5 Gb/s ;
  • Système d’exploitation TOS 6.0, simple et intuitif ;
  • Prise en charge de Jellygin, Time Machine, Docker, et bien plus encore !

👉 En clair : un NAS polyvalent, parfait pour le multimédia, le travail collaboratif ou la sauvegarde automatique de vos appareils.

F4 425 photo - Gagne un NAS TerraMaster

🎯 Comment participer au concours ?

C’est très simple ! Il vous suffit de laisser un commentaire sous cet article en répondant à la question suivante :

💬 Pourquoi aimeriez-vous gagner le NAS TerraMaster F4-425 ?

Vous pouvez aussi partager l’article sur vos réseaux sociaux (partage facultatif mais apprécié 😉)

📅 Dates importantes

  • Ouverture du concours : 14 novembre 2025
  • Clôture des participations : 19 novembre 2025 à minuit

Annonce du gagnant : 21 novembre 2025 sur cet article

Le tirage au sort sera réalisé parmi les commentaires valides. Le gagnant sera contacté par e-mail pour l’envoi du lot.

🎁 Le lot à gagner

1 NAS TerraMaster F4-425 (valeur : environ 400€ TTC)

🧩 Conditions de participation

  • Une seule participation par personne (même nom, même e-mail) ;
  • Utilisez une adresse e-mail valide ;
  • Concours ouvert à la France métropolitaine et Belgique.

Vos données sont confidentielles. Elles ne seront ni utilisées par Cachem, ni par un partenaire. Seul le gagnant du concours sera contacté par l’administrateur du site.

CompactGUI - La compression qui accélère vos jeux

C’est l’histoire d’un mec qui a compressé 60 jeux Steam pour économiser 380 GB, et ainsi faire en sorte qu’ils se lancent plus vite qu’avant.

Ce mec a compris que sur un disque dur classique, décompresser en temps réel avec un CPU moderne est parfois plus rapide que de lire des gigaoctets bruts de données à 7200 tours/min. Et pour cela, il a utilisé CompactGUI !

On pourrait se dire qu’un fichier compressé, c’est forcément plus lent à ouvrir mais en fait non, car un CPU récent peut décompresser en RAM plus vite qu’un disque dur ne peut lire.

C’est en partant de ce constant que IridiumIO a imaginé CompactGUI qui exploite cette anomalie physique. C’est une interface graphique pour compact.exe, une commande Windows que Microsoft a discrètement re-boostée en 2015 avec des algorithmes de compression modernes (XPRESS4K, XPRESS8K, XPRESS16K, LZX), puis totalement oubliée dans un coin de Windows…

En gros, vous faites pointer CompactGUI vers un dossier qui contient vox jeux, vous choisissez un algorithme de compression, vous appuyez sur un bouton, et Windows compresse tous les fichiers de façon transparente. Quand je dis transparente, je veux dire que le jeu continue de tourner normalement quand vous le lancez. Les fichiers restent accessibles comme avant, ils apparaissent dans l’Explorateur Windows sans différence visible, mais ils prennent tout simplement moins de place sur le disque.

Et quand vous lancez un jeu, Windows décompresse les fichiers en RAM à la volée, et vous jouez comme d’habitude. Cette sorcellerie, on la doit aux algorithmes de compression modernes de Windows 10+ et il y en a quatre :

  • XPRESS4K : Le plus rapide, le plus faible en compression. Ratio moyen 50%. C’est celui par défaut, recommandé pour la plupart des usages.
  • XPRESS8K : Un cran au-dessus. Meilleur ratio, CPU encore léger. Selon les forums, c’est le meilleur compromis sur un PC récent.
  • XPRESS16K : Encore plus fort, mais commence à solliciter le CPU. Ratio autour de 57%.
  • LZX : Le plus puissant. Peut atteindre 66% de compression, mais CPU intensif. À réserver aux machines avec de la puissance à revendre.

Tenez par exemple, sur un fichier de test de 46.6 MB, LZX compresse à 15.7 MB, XPRESS16K à 20.1 MB, XPRESS8K à 21.1 MB, et XPRESS4K à 23.0 MB. En comparaison, la vieille compression NTFS classique (LZNT1) ne descend qu’à 26.2 MB. Les nouveaux algorithmes sont donc objectivement meilleurs, mais personne ne les utilise parce qu’il faut taper des commandes dans PowerShell.

Et c’est là que CompactGUI intervient puisqu’il transforme compact.exe en version compatible avec votre syndrome du clickopathe. C’est tout.

Voici quelques exemples réels de compression tels que remontés par la communauté CompactGUI :

  • ARK: Survival Evolved : 169 GB → 91.2 GB (77.8 GB économisés)
  • Doom 2016 : 67 GB → 51 GB (16 GB) ou même 62 GB → 38 GB (24 GB) selon la version
  • Tekken 7 : 60 GB → 30 GB (50% de gain)
  • Team Fortress 2 : 19.4 GB → 11 GB (8.4 GB)
  • Guild Wars 2 : 26.2 GB → 4.1 GB (22.1 GB !)
  • Hollow Knight : 9 GB → 1.65 GB avec LZX

Et ce qui est fou, c’est que dans la plupart des cas, l’impact sur les performances est dans la marge d’erreur des benchmarks. Les utilisateurs sur les forums racontent jouer tout à fait normalement, sans ralentissement perceptible. Certains équipés de disques durs plus anciens rapportent même des temps de chargement réduits.

Alors pourquoi ça marche aussi bien de compresser ?

Hé bien parce que les textures et les sons des jeux sont déjà compressés dans des formats spécialisés (DDS, OGG, MP3…etc), mais les assets bruts, eux, (scripts, configs, shaders, données de niveau…etc) sont souvent non compressés. XPRESS et LZX s’attaquent donc à ces fichiers non compressés et permettent ainsi de gagner beaucoup de place.

Et votre CPU dans tout ça ? Hé bien sur un processeur moderne dual ou quad-core, la décompression LZW (l’algo derrière LZX) est tellement légère qu’on ne la sent pas. XPRESS est encore plus rapide et le gain de temps sur la lecture disque compense largement le coût CPU de la décompression.

Mais attention, il y a un piège !!! Et ce piège c’est DirectStorage. Ce truc est une techno de Microsoft pour Windows 11 qui permet aux jeux de charger les assets directement du SSD vers la carte graphique, en contournant le CPU. C’est conçu pour les SSD ultra-rapides (NVMe) et ça réduit beaucoup les temps de chargement sur certains jeux.

Sauf que DirectStorage n’aime pas du tout la compression NTFS et les jeux qui l’utilisent peuvent planter ou avoir des performances dégradées si vous compressez leurs fichiers. Donc si vous êtes sur Windows 11 avec un NVMe récent et que vous jouez à des jeux AAA avec DirectStorage, n’utilisez pas CompactGUI. Mais si vous avez un bon vieux HDD, ou un SSD SATA classique, ou des jeux anciens qui n’utilisent pas la techno de DirectStorage, CompactGUI est une bénédiction.

Comme d’hab, ça dépend de vos jeux, de votre PC…etc. Donc y’a plus qu’à tester pour savoir si ça peut être bénéfique ou pas pour vous.

Pour l’installer, vous téléchargez CompactGUI depuis les releases GitHub , ou via Winget avec

winget install CompactGUI

Puis vous lancez l’app, vous sélectionnez un dossier de jeu (par exemple C:\Program Files (x86)\Steam\steamapps\common\Doom), vous choisissez un algorithme (XPRESS8K pour commencer), et vous cliquez sur Compress !

L’app vous affichera alors une barre de progression, le temps estimé, et le ratio de compression en temps réel. Et une fois terminé, votre jeu pèsera de 30 à 60% de moins, et vous pourrez le lancer normalement.

Et si jamais vous voulez décompresser, vous retournez dans CompactGUI et vous cliquez sur Uncompress. Ça restaurera tout à l’état d’origine !

CompactGUI intègre même une fonctionnalité de monitoring en arrière-plan. Vous configurez un dossier à surveiller (genre votre bibliothèque Steam), et CompactGUI compressera automatiquement les nouveaux jeux installés. Comme ça vous êtes tranquille !

Vous pouvez aussi ajouter CompactGUI au menu contextuel de l’Explorateur Windows ce qui vous permettra de faire un clic droit sur un dossier → Compress with CompactGUI.

Bref, un grand merci à Microsoft qui a développé des algos de compression dignes de WinRAR, les a intégrés nativement dans Windows 10, et les a laissé moisir dans un outil en ligne de commande que personne n’utilise.

Et merci à Lorenper pour le partage.

Kingston Fury lance un SSD de 8 To, avec des débits de 14 800 Mo/s

Kingston a lancé son SSD Fury Renegade G5 en version 8 To, un modèle PCIe 5.0 atteignant jusqu’à 14 800 Mo/s en lecture et 14 000 Mo/s en écriture, destiné aux utilisateurs recherchant haute capacité et performances extrêmes.

L’article Kingston Fury lance un SSD de 8 To, avec des débits de 14 800 Mo/s est apparu en premier sur Tom’s Hardware.

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UmbrelOS : Une solution simple et efficace… mais pas sans défaut

bienvenue umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

UmbrelOS est un système open source qui permet de transformer un simple ordinateur ou Raspberry Pi en serveur personnel. Idéal pour l’auto-hébergement, il offre une interface intuitive, un App Store intégré et un large choix d’applications. Découvrons ensemble ses fonctionnalités, ses avantages… et ses limites.

bienvenue umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

UmbrelOS, c’est quoi ?

UmbrelOS permet de créer un serveur domestique en seulement quelques minutes. Grâce à son interfacesimplifiée et à son App Store intégré, il devient facile d’héberger tout type d’application, notamment :

  • Stockage et partage de fichiers : Nextcloud, Syncthing
  • Protection de la vie privée : Pi-hole, AdGuard Home
  • Streaming multimédia : Jellyfin, Plex
  • Nœuds Bitcoin et outils liés aux cryptomonnaies
  • Applications web diverses

À l’heure où nous écrivons ces lignes, umbrelOS propose plus de 255 applications.

umbrelos applications - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut applications umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

Il prend également en charge le partage de fichiers SMB (Samba/CIFS), mais avec des performances limitées… Ce service est géré via un conteneur Docker, ce qui le rend moins efficace. À noter également que Time Machine n’est pas pris en charge.

UmbrelOS : OS ou application ?

Contrairement à certaines alternatives comme CasaOS, umbrelOS n’est pas qu’une simple surcouche logicielle, il est livré avec un système d’exploitation complet basé sur Debian, ce qui facilite grandement son installation. Il se rapproche davantage de ZimaOS, tout en conservant une philosophie propre axée sur la simplicité.

UmbrelOS repose sur Docker pour la gestion de ses conteneurs applicatifs. L’objectif est clair : simplifier l’auto-hébergement tout en restant accessible aux utilisateurs débutants.

Son code source est entièrement ouvert et disponible sur GitHub, garantissant transparence et possibilité de personnalisation avancée.

Les origines de projet umbrelOS

UmbrelOS est un projet indépendant conçu à l’origine pour simplifier le déploiement de nœuds Bitcoin. Rapidement, la communauté l’a fait évoluer vers une plateforme d’auto-hébergement polyvalente, capable d’exécuter un grand nombre de services, bien au-delà de la sphère des cryptomonnaies.

Pourquoi utiliser umbrelOS ?

UmbrelOS s’adresse à celles et ceux qui souhaitent disposer d’un serveur domestique à la fois simple à installer, agréable à administrer et respectueux de la vie privée. Ses principaux avantages :

Avantage Description
Installation rapide et simplifiée Un simple script permet d’installer umbrelOS en quelques minutes
Interface conviviale Une interface web ergonomique et accessible aux débutants
Large compatibilité avec Docker Intégration d’applications variées via Docker
Sécurité et confidentialité renforcées Permet de s’affranchir des services cloud tiers
Écosystème en expansion Un App Store en constante évolution avec de nouvelles applications

Grâce à sa structure ouverte, il est possible d’ajouter des applications manuellement, même en dehors du catalogue officiel.

Est-ce qu’umbrelOS peut fonctionner sur un NAS ?

Oui, à condition que le NAS permette l’installation d’un système Linux alternatif. C’est une excellente option pour redonner vie à un ancien matériel ou optimiser un serveur existant.

En synthèse

UmbrelOS est une solution pratique et accessible pour ceux qui souhaitent héberger leurs propres services sans trop de complexité. Grâce à son interface moderne et son écosystème. Cependant, certaines fonctionnalités avancées manque encore : gestion native du RAID, partage réseau anémique, compatibilité avec certains matériels compliqués…

À tester sans hésiter ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : umbrel.com

Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

PWN2OWN IRELAND 2025 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

Chaque année, Pwn2Own rassemble la communauté d’expert en cybersécurité autour de la découverte de vulnérabilités critiques dans des appareils et logiciels du quotidien. Du 21 au 23 octobre dernier, l’édition irlandaise de Pwn2Own à Dublin a réuni des experts et hackers éthiques pour tester la sécurité de nombreux équipements : NAS, routeurs, caméras IP, imprimantes, smartphones… utilisés par les entreprises et les particuliers. Les principaux sponsors de cette édition étaient Meta, Synology et QNAP. Nous ne reviendrons pas sur l’ensemble des failles découvertes (elles sont nombreuses), mais nous allons nous concentrer sur celles touchant Synology et QNAP.

PWN2OWN IRELAND 2025 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

Qu’est-ce que le Pwn2Own ?

Pwn2Own est une compétition internationale de cybersécurité créée par la Zero Day Initiative (ZDI), un programme de recherche en sécurité géré par Trend Micro. Son objectif, c’est d’encourager les chercheurs en sécurité à identifier et exploiter des vulnérabilités dans des logiciels, systèmes d’exploitation ou matériels populaires. Les fabricants fournissent eux-mêmes les appareils à tester, afin de les soumettre à des attaques contrôlées et sécurisées. Les participants tentent de découvrir des failles “zero-day”, c’est-à-dire non documentées et non corrigées. À la clé, des récompenses financières plutôt conséquentes, proportionnelles à la gravité et à l’impact des failles découvertes. Pour cette édition, la cagnotte globale s’élevait à 2 millions de dollars.

Synology

DS925plus Day1 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve DS925plus Day 2 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

Dès les premières heures, plusieurs produits Synology ont été compromis :

  • BeeStation Plus : débordement de pile permettant un accès root — gain de 40 000 $
  • DS925+ : exploitation de deux bugs combinés pour obtenir une exécution de code arbitraire — gain de 40 000 $
  • DP320 : là encore, deux bugs exploités conjointement — gain de 50 000 $
  • Caméra IP CC400W : faille déjà connue du fabricant (non corrigée et non documentée à ce jour) — gain de 30 000 $
  • DS925+ (nouvelle attaque) : exploitation de deux bugs pour contourner l’authentification et exécuter du code en tant que root — gain de 40 000 $
  • BeeStation Plus (hors scope) : vulnérabilité découverte mais non récompensée, car en dehors du périmètre de la compétition.

BeeStation Plus Day 1 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve DP320 day 1 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

QNAP

Les appareils QNAP ont eux aussi été la cible de plusieurs exploits notables au cours de la compétition.

  • Une équipe est parvenue à compromettre les QHora-322 et TS-453E grâce à la combinaison de huit vulnérabilités, incluant plusieurs injections — gain de 100 000 $.
  • Une autre équipe a exploité sur le TS-453E un enchaînement d’injections multiples et un bug de chaîne de format, permettant une exécution de code — gain de 40 000 $.
  • Une faille d’injection de code unique a ensuite permis à des chercheurs de prendre le contrôle du TS-453E — gain de 40 000 $.
  • Enfin, une autre vulnérabilité, liée à un identifiant codé en dur combiné à une injection, a conduit à une nouvelle compromission du TS-453E — gain de 40 000 $.

TS 453E day 1 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve TS 453E day 3 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve TS 453E day 2 - Pwn2Own Dublin 2025 : Synology et QNAP mis à l’épreuve

Autres fabricants concernés

D’autres marques ont également vu leurs produits compromis :

  • Canon et Lexmark (imprimantes)
  • Philips Hue (lampes connectées)
  • Sonos (enceintes connectées)
  • Samsung (smartphones Galaxy)
  • Ubiquiti (systèmes de surveillance AI Pro)

En synthèse

L’édition 2025 de Pwn2Own Dublin a une nouvelle fois démontré la richesse et la pertinence de ce type d’événement pour l’industrie. Il faut saluer les constructeurs qui acceptent d’exposer leurs produits à ce niveau de test (et donc de risque financier). Le fait que QNAP et Synology soient co-sponsors, aux côtés de Meta, illustre clairement leur engagement en faveur de la cybersécurité et leur volonté d’adopter une démarche proactive dans la protection de leurs utilisateurs.

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