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Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x)

Une mauvaise configuration d’adresse IP peut totalement empêcher Windows 11/10 d’accéder à Internet ou au réseau local. Une IP incorrecte, un DHCP qui ne répond plus, un conflit d’adresse ou une adresse 169.254.x.x peuvent provoquer des déconnexions, des lenteurs ou l’impossibilité de joindre votre box, votre routeur ou vos appareils réseau (NAS, imprimantes, PC du LAN).

Windows utilise plusieurs paramètres pour établir une connexion stable : une adresse IP valide dans la bonne plage, une passerelle correcte, des DNS fonctionnels et une communication DHCP opérationnelle. Si l’un de ces éléments est mal configuré ou bloqué par un VPN, un pare-feu ou un pilote défaillant, la connexion échoue même si votre interface Wi-Fi ou Ethernet indique qu’elle est active.

Dans ce guide complet, vous allez apprendre à identifier et résoudre tous les problèmes d’adresse IP : DHCP en panne, adresses en 169.254.x.x, erreurs de passerelle ou DNS, conflits d’IP, IPv4/IPv6 incohérents, interventions du VPN ou de l’antivirus, mauvaise configuration du routeur, ainsi que les solutions pour réinitialiser la pile réseau de Windows 11/10.

Comprendre les problèmes d’adresse IP sous Windows 11/10

Une adresse IP incorrecte ou mal attribuée peut empêcher totalement votre PC d’accéder à Internet ou au réseau local. Windows 11/10 dépend d’une configuration IP cohérente pour communiquer avec votre box, votre routeur ou d’autres appareils comme un NAS, une imprimante réseau ou un autre PC. Lorsque cette configuration est défaillante, la communication réseau est rompue, même si la carte réseau ou le Wi-Fi semblent fonctionner normalement.

Les problèmes d’adresse IP peuvent se manifester sous différentes formes : impossibilité de se connecter à Internet, conflit d’adresse IP avec un autre appareil, adresse commençant par 169.254.x.x, erreurs liées au DHCP, ou accès impossible à certains appareils du réseau. Dans la majorité des cas, ces dysfonctionnements proviennent d’une mauvaise configuration IPv4, d’un DHCP qui ne répond plus, d’un DNS incorrect, ou d’un VPN/pare-feu modifiant les paramètres réseau de Windows.

Symptômes fréquents

Vous pouvez être confronté à l’un des symptômes suivants :

  • Pas d’accès Internet malgré un Wi-Fi ou un câble Ethernet connecté
  • Adresse IP commençant par 169.254.x.x (Windows ne reçoit pas d’IP du DHCP)
  • Message indiquant un conflit d’adresse IP
  • Sites Internet inaccessibles, mais ping d’une IP qui fonctionne
  • Serveurs locaux ou PC du réseau introuvables
  • Perte de connexion après modification des paramètres IP
  • Impossibilité d’obtenir un bail DHCP après un redémarrage ou un changement de routeur

Ces symptômes ne proviennent pas d’un problème matériel, mais d’une configuration IP défaillante.

Différence entre un problème IP, un problème réseau et un problème d’autorisations

Il est important de distinguer :

Ce guide traite uniquement des problèmes d’adresse IP, qu’elle soit automatique (DHCP) ou fixe.

Vérifications rapides

Avant de modifier la configuration IP ou de procéder à des manipulations avancées, quelques vérifications simples permettent souvent d’identifier immédiatement la cause du problème. Ces contrôles rapides permettent de déterminer si le souci vient de Windows, du réseau local, du routeur ou d’une mauvaise configuration.

Vérifier l’état de la connexion réseau

  • Si vous êtes en Ethernet, vérifiez que le câble est correctement branché et que la LED du port réseau est active.
  • Si vous êtes en Wi-Fi, assurez-vous d’être bien connecté au réseau et non simplement “Associé” sans accès Internet.
  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet et vérifiez s’il est indiqué Connecté ou Pas d’accès Internet.

Un problème physique ou une perte de connexion peut empêcher Windows d’obtenir une adresse IP valide.

Désactiver et réactiver la carte réseau

Une simple réinitialisation de l’interface corrige parfois les échecs DHCP ou les erreurs IP :

  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet
  • Cliquez sur Paramètres réseau avancés
  • Sous Cartes réseau, cliquez sur Désactiver puis Activer

Sous Windows 10 :

  • Ouvrez Modifier les options d’adaptateur
  • Clic droit sur votre carte → Désactiver, puis Activer

Cela relance le processus d’attribution IP.

👉Le guide complet : Comment activer ou désactiver une carte réseau Wi-Fi ou Ethernet sur Windows 11, 10

Activer une carte réseau WiFi ou Ethernet sur Windows 11, 10

Tester la configuration IP avec ipconfig

Ouvrez un Invite de commandes et tapez :

ipconfig

Points à vérifier :

  • Votre IP est-elle dans une plage cohérente ? (ex. 192.168.x.x)
  • Avez-vous reçu une adresse 169.254.x.x ? (DHCP KO)
  • La passerelle par défaut apparaît-elle ?
  • Les DNS sont-ils renseignés ?

Un simple ipconfig permet de voir immédiatement où se situe le problème.

Relâcher et renouveller l’adresse IP

Toujours dans l’invite de commandes, tentez un renouvellement DHCP :

ipconfig /release
ipconfig /renew

Si Windows n’obtient toujours pas d’adresse, cela indique soit :

  • un DHCP indisponible
  • un pare-feu ou VPN bloquant
  • une mauvaise configuration réseau

Vérifier la box / routeur

Avant d’aller plus loin, contrôlez les points suivants sur votre box :

  • Le Wi-Fi ou l’Ethernet sont-ils fonctionnels ?
  • D’autres appareils obtiennent-ils une adresse IP correctement ?
  • Le DHCP est-il activé ?
  • Le filtrage MAC ou le réseau invité ne sont-ils pas activés ?

Un simple redémarrage du routeur résout de nombreux problèmes DHCP.

Tester l’accès Internet avec un ping simple

Testez un ping vers la passerelle :

ping 192.168.1.1

Si cela échoue, le problème se situe avant Internet :
connexion locale, câble, Wi-Fi, IP incorrecte ou DHCP.

Tester la configuration avec un autre appareil

Une méthode simple et très efficace pour comprendre l’origine d’un problème d’adresse IP consiste à tester la configuration depuis un autre appareil connecté au même réseau. Cela permet de déterminer rapidement si le dysfonctionnement vient de votre PC Windows ou du routeur lui-même.

Tester avec un autre PC ou un smartphone

  • Connectez un second PC, un téléphone ou une tablette au même réseau Wi-Fi ou au même routeur
  • Vérifiez l’adresse IP obtenue en consultant les paramètres réseau (ou via ipconfig sur un autre PC)
  • Vérifiez si cet appareil accède normalement à Internet

Si l’autre appareil :

  • obtient une adresse IP normale (ex. 192.168.x.x)
  • et accède à Internet sans problème,

alors le dysfonctionnement vient probablement de votre PC Windows :
configuration IP incorrecte, DNS, IP fixe mal définie, VPN, pare-feu, pilote réseau, etc.

En revanche, si l’autre appareil :

  • reçoit lui aussi 169.254.x.x,
  • n’obtient pas de DNS,
  • affiche « Pas d’accès Internet »,

alors le problème provient très probablement de la box ou du routeur :
DHCP désactivé, plage saturée, bug logiciel, filtrage MAC, panne du routeur.

Tester depuis un appareil déjà connecté

Si certains appareils du réseau fonctionnent — mais pas le vôtre — testez :

  • Le ping de la passerelle depuis ces appareils
  • L’accès Internet
  • Le type d’adresse IP attribuée
  • Le statut DHCP

Une différence de comportement entre appareils est un indicateur clair de la source du problème.

Conclusion du test croisé

  • Un seul appareil affecté → problème local sur votre PC Windows
  • Plusieurs appareils affectés → problème global sur la box/routeur

Ce test permet de gagner un temps précieux en orientant le diagnostic vers le bon axe avant d’aller vers des solutions plus avancées.

Problèmes liés au DHCP

Le DHCP est le service chargé d’attribuer automatiquement une adresse IP, une passerelle et des DNS à votre ordinateur. Sous Windows 11/10, l’immense majorité des connexions utilisent le DHCP. Lorsque ce mécanisme ne fonctionne plus, votre PC ne reçoit pas d’adresse valide et perd la connexion au réseau ou à Internet.

Les situations les plus courantes sont : aucune adresse reçue, une adresse incorrecte, un bail expiré, ou encore l’apparition d’une adresse 169.254.x.x qui indique un échec complet du DHCP.

Le DHCP n’attribue pas d’adresse IP

Si Windows reste bloqué sur “Obtention de l’adresse IP” ou affiche “Connexion limitée”, cela signifie que votre PC n’a pas reçu d’adresse IP du routeur.

Dans ce cas :

  • Vérifiez que DHCP est activé sur la box/routeur
  • Vérifiez que d’autres appareils du réseau obtiennent bien une IP automatique
  • Supprimez et renouvelez le bail DHCP :
ipconfig /release
ipconfig /renew

Si renew échoue ou reste bloqué plusieurs secondes, le DHCP n’a pas répondu.

Adresse 169.254.x.x : DHCP injoignable (APIPA)

Si ipconfig affiche une adresse commençant par 169.254, Windows a activé l’APIPA (Automatic Private IP Addressing). Cela signifie que :

  • aucune réponse DHCP n’a été reçue
  • aucune adresse IP valide n’a été attribuée
  • votre PC ne peut pas atteindre d’autres appareils ou Internet

Causes possibles :

  • DHCP désactivé sur la box
  • plage DHCP saturée (plus d’adresses disponibles)
  • filtrage MAC activé
  • VPN modifiant la pile réseau
  • câble ou Wi-Fi instable
  • pare-feu tiers bloquant le trafic DHCP

Solutions :

  • redémarrez la box
  • reconnectez-vous au réseau
  • désactivez temporairement VPN ou antivirus
  • assurez-vous que la plage DHCP n’est pas trop petite
  • passez manuellement en DHCP automatique dans Windows

Vérifier que DHCP est actif côté Windows

Dans certains cas, vous pouvez avoir configuré une IP fixe sans vous en souvenir. Windows n’essaiera alors plus de contacter le DHCP.

Pour vérifier :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet → Propriétés de la connexion
  • Vérifiez que l’Affectation IP est réglée sur Automatique (DHCP)

Windows 10 :

  • Paramètres → Réseau & Internet → Modifier les options d’adaptateur
  • Propriétés de la carte → IPv4
  • Sélectionnez Obtenir une adresse IP automatiquement

Si ce n’est pas le cas, remettez-le en automatique.

👉 Le guide complet : Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe)

Modifier les paramètres IP en Automatique (DHCP) sous Windows 11

Vérifier que DHCP est actif sur la box / routeur

Les boxes (Orange, SFR, Bouygues, Free…) activent le DHCP par défaut, mais il peut être désactivé après certaines configurations.

Vérifiez dans l’interface de votre routeur :

  • DHCP activé
  • plage DHCP cohérente (ex : 192.168.1.100 → 192.168.1.200)
  • pas de filtrage MAC ou de restrictions d’accès
  • pas de mode routeur/bridge mal configuré

Si la plage DHCP est trop petite, les nouveaux appareils ne recevront pas d’adresse.

DHCP saturé : plus d’adresse disponible

Si trop d’appareils sont connectés (smartphones, tablettes, caméras, IoT…), la plage DHCP peut être saturée.

Symptômes :

  • les nouveaux appareils reçoivent des 169.254.x.x
  • des appareils apparaissent “connectés mais sans Internet”

Solutions :

  • agrandir la plage DHCP dans la box
  • réduire le nombre d’adresses statiques manuelles
  • déconnecter des appareils inutilisés
  • redémarrer la box pour libérer les anciens baux

Renouveler ou réinitialiser le bail DHCP sous Windows

Si le bail est corrompu ou expiré, cela peut provoquer une perte d’accès soudain.

Utilisez :

ipconfig /release
ipconfig /renew

Si la commande renew échoue encore, le DHCP ne répond pas du tout, ou un logiciel (VPN, pare-feu, proxy) bloque les requêtes DHCP.

Renouveler l’adresse IP (DHCP) dans Windows

Problèmes liés à une IP fixe

Une adresse IP fixe peut être utile dans certains cas (NAS, imprimante réseau, serveur local, redirection de ports), mais une configuration incorrecte entraîne très souvent une perte d’accès Internet ou un dysfonctionnement du réseau local. Les erreurs proviennent principalement d’une mauvaise passerelle, de DNS incorrects, d’une adresse hors plage ou d’un conflit IP.

Voici les problèmes les plus fréquents.

Passerelle incorrecte : pas d’accès Internet

La passerelle par défaut doit être l’adresse de votre box ou routeur, par exemple :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1

Si vous saisissez une mauvaise passerelle :

  • le PC peut voir le réseau local
  • mais n’aura plus accès à Internet
  • ping 8.8.8.8 échoue
  • la page d’administration de la box devient inaccessible

Pour corriger cela, modifiez la configuration IPv4 et indiquez la bonne adresse de votre routeur.

DNS incorrect : problèmes de navigation ou résolution de noms

Les DNS permettent à Windows de convertir les noms de sites en adresses IP.
Avec un DNS mal configuré :

  • certains sites ne s’ouvrent plus
  • Internet semble « lent » ou instable
  • ping 8.8.8.8 fonctionne mais ping google.com échoue
  • certaines applications n’arrivent plus à se connecter

Pour corriger cela :

  • repassez les DNS en automatique,
    ou
  • utilisez des DNS fiables :
    • Cloudflare : 1.1.1.1
    • Google : 8.8.8.8

👉Le tutoriel : Comment changer les DNS de Windows 11

Adresse IP hors plage du réseau

Une IP fixe doit être compatible avec la plage de votre réseau.
Exemple :

  • Votre box est en 192.168.1.1
  • Votre IP doit commencer par 192.168.1.x

Si vous mettez une adresse d’un autre sous-réseau, comme 192.168.0.50 ou 10.0.0.20 :

  • le PC n’aura plus aucune communication réseau
  • ni avec Internet, ni avec les autres machines
  • ping échoue systématiquement

Vérifiez la plage IP de votre routeur avant de définir une IP fixe.

Masque de sous-réseau incohérent

Le masque de sous-réseau doit généralement être :

  • 255.255.255.0

Si vous entrez un masque incorrect (par exemple 255.255.0.0 ou 255.0.0.0), Windows :

  • ne reconnaît plus les appareils du même réseau
  • classe les IP comme appartenant à d’autres sous-réseaux
  • bloque la communication locale

Ce problème est fréquent après une mauvaise manipulation dans ncpa.cpl.

👉À lire pour mieux comprendre : Le masque de sous-réseau ou netmask dans l’adressage TCP/IP

Ancienne IP fixe encore active

Même après avoir basculé en DHCP, Windows peut conserver :

  • des DNS manuels
  • une ancienne passerelle
  • une IP fixe dans certains cas d’IPv6

Résultat :

  • adresse attribuée incorrecte
  • pas d’accès Internet
  • conflits avec les réglages DHCP

Pour corriger cela :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet → Propriétés de la connexion
  • Vérifiez que l’affectation IP ET les DNS sont en mode Automatique

Windows 10 :

  • IPv4 → cochez Obtenir une adresse IP automatiquement
  • IPv4 → cochez Obtenir l’adresse des serveurs DNS automatiquement

Lorsque l’adresse IP fixe coupe Internet uniquement sur certains services

Il arrive qu’Internet fonctionne partiellement :

  • ping OK
  • navigation impossible
  • services Microsoft (Store, OneDrive…) KO

Cela indique dans 90 % des cas :

  • DNS mal configurés,
    ou
  • conflit de routes causé par un VPN installé.

Essayez :

  • de repasser les DNS en automatique
  • de désactiver tout VPN
  • de vérifier les routes avec : route print

Conflits d’adresses IP

Un conflit d’adresse IP se produit lorsque deux appareils du réseau utilisent la même adresse IP. Dans ce cas, Windows 11/10 signale une erreur, la connexion devient instable, ou l’accès à Internet et aux autres appareils cesse totalement de fonctionner. C’est un problème courant lorsque des IP fixes sont configurées manuellement ou lorsqu’un routeur attribue une adresse déjà utilisée via DHCP.

Symptômes d’un conflit IP

Vous pouvez rencontrer l’un des comportements suivants :

  • message Windows indiquant un conflit d’adresse IP
  • perte d’accès à Internet ou au réseau local
  • déconnexions régulières
  • impossibilité d’atteindre certains appareils (NAS, box, PC du réseau)
  • latence importante et navigation instable
  • ping d’une adresse IP qui répond alors que l’appareil censé l’utiliser est éteint

Un conflit IP perturbe l’ensemble du réseau local.

Vérifier si une adresse IP est déjà utilisée

Si vous suspectez qu’une autre machine utilise la même adresse IP :

  • Ouvrez une Invite de commandes
  • Exécutez :
ping 192.168.x.x

Si vous obtenez une réponse alors que le PC censé posséder cette adresse est éteint, cela signifie qu’un autre appareil utilise cette IP.

Vous pouvez également vérifier les appareils connectés dans l’interface de votre box/routeur.

👉Pour aller plus loin : Comment faire un test de ping pour tester la connexion réseau ou mesurer la latence

Causes courantes des conflits d’IP

  • un appareil configuré en IP fixe qui utilise une adresse de la plage DHCP
  • plusieurs appareils configurés avec la même IP manuelle
  • un routeur ayant distribué une adresse IP déjà utilisée après un redémarrage
  • imprimantes réseau, caméras IP, Smart TV ou NAS configurés manuellement
  • appareils IoT peu visibles mais toujours actifs sur le réseau
  • changement de box/routeur avec une nouvelle plage DHCP incompatible

En environnement domestique, les imprimantes et caméras IP sont souvent responsables de conflits.

Comment résoudre un conflit d’adresse IP ?

  • Modifiez l’adresse IP fixe du PC incriminé
  • Choisissez une adresse hors plage DHCP pour vos IP statiques
  • Libérez l’adresse IP depuis votre box si elle propose cette option
  • Pour une IP automatique, exécutez :
ipconfig /release
ipconfig /renew
  • Si votre routeur utilise une plage DHCP trop petite, agrandissez-la
  • Déconnectez les appareils suspects un par un pour identifier celui qui provoque le conflit

Choisir une adresse IP libre et sécurisée

Voici les bonnes pratiques :

  • utilisez une adresse IP dans la même plage que votre réseau, par exemple 192.168.1.x
  • évitez les adresses proches de la passerelle (ex : 192.168.1.1 à 1.20)
  • évitez les adresses réservées par votre box pour son DHCP
  • notez les IP fixes attribuées pour éviter d’en réutiliser une

Exemple de configuration stable :

  • Box : 192.168.1.1
  • DHCP : 192.168.1.100 → 192.168.1.200
  • IP fixes recommandées : 192.168.1.10 → 192.168.1.90

Quand vérifier les conflits IP ?

  • après avoir configuré une IP fixe
  • après un changement de routeur ou une mise à jour de box
  • lorsque certaines machines répondent mais pas d’autres
  • lorsque les déconnexions réseau sont aléatoires
  • lorsque Windows affiche des erreurs réseau sans explication claire

Conflits IPv4 / IPv6

Windows 11/10 gère simultanément deux protocoles réseau : IPv4 (le plus utilisé) et IPv6 (de plus en plus répandu). Dans certaines configurations, un conflit entre les deux protocoles peut provoquer des problèmes d’accès Internet, des lenteurs, ou l’impossibilité de communiquer correctement avec la box ou le réseau local.

Ces conflits surviennent lorsque Windows privilégie IPv6 alors que le réseau ou le fournisseur d’accès n’est pas configuré pour le supporter pleinement, ou lorsque des paramètres manuels IPv6 subsistent après une configuration précédente.

Symptômes d’un conflit IPv4 / IPv6

Vous pouvez rencontrer l’un de ces comportements :

  • Accès Internet instable ou lent
  • Impossibilité d’accéder à certains sites ou services (Microsoft Store, jeux, VPN…)
  • IPv6 active, mais la box/routeur ne le supporte pas correctement
  • Résolution de noms incohérente (IPv6 en priorité, IPv4 ignorée)
  • Fonctionnement correct en Wi-Fi mais pas en Ethernet (ou inversement)
  • Le réseau local fonctionne, mais les sites Web ne répondent pas

Dans ces cas, IPv6 peut perturber la résolution de noms ou la communication avec la passerelle.

Vérifier l’état IPv4 / IPv6 dans Windows

Pour vérifier l’attribution des adresses :

ipconfig

Contrôlez :

  • si une adresse IPv6 commence par fe80: ou 2001:
  • si aucune IPv4 valable n’est attribuée (ex : 169.254.x.x)
  • si l’interface reçoit les deux protocoles alors que le réseau ne supporte qu’un seul d’entre eux

Désactiver IPv6 pour tester

Si vous suspectez un conflit :

  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet → Paramètres réseau avancés
  • Cliquez sur Plus d’options d’adaptateur
  • Faites un clic droit sur votre carte réseau → Propriétés
  • Décochez Protocole Internet version 6 (TCP/IPv6)
  • Validez avec OK

Redémarrez ensuite la connexion.

👉Le tutoriel : Comment désactiver IPV6 sur Windows

Si Internet fonctionne immédiatement après cette manipulation, cela confirme un conflit IPv4 / IPv6.

Désactiver l'IPV6 sur Windows

Quand garder IPv6 activé ?

Vous pouvez conserver IPv6 activé lorsque :

  • votre fournisseur d’accès le supporte correctement
  • votre box/routeur distribue une adresse IPv6 valide
  • vous utilisez des services ou VPN compatibles IPv6
  • vous êtes en environnement moderne (FTTH, routeur récent, réseau professionnel)

Dans ce cas, IPv6 n’est pas un problème mais un avantage : il peut améliorer la connectivité vers certains services.

Quand désactiver IPv6 ?

Désactivez IPv6 si :

  • le réseau utilise exclusivement IPv4 (cas des box anciennes)
  • votre FAI ne supporte pas IPv6
  • vous constatez une perte de connexion lors de l’ouverture de certains sites
  • un VPN force des routes IPv6 incorrectes
  • vous rencontrez des conflits réguliers dans la résolution DNS

Dans un réseau domestique classique, IPv4 reste le protocole le plus fiable.

Réinitialiser IPv4 et IPv6 en cas de doute

Pour corriger une configuration incohérente, exécutez :

netsh int ip reset

Puis redémarrez votre PC.

Cette commande réinitialise entièrement la pile réseau, en supprimant les paramètres manuels éventuels.

Vérifier la box / routeur

De nombreux problèmes d’adresse IP sous Windows 11/10 ne proviennent pas du PC, mais de la box Internet ou du routeur. Un DHCP désactivé, une plage d’adresses saturée, une option de sécurité active ou une simple défaillance temporaire peuvent empêcher Windows d’obtenir une adresse IP correcte ou perturber l’accès Internet.

Avant d’effectuer des manipulations avancées, il est important de vérifier que votre routeur fonctionne normalement et qu’il distribue correctement les adresses.

Redémarrer la box ou le routeur

C’est la première étape à effectuer :

  • redémarrez la box
  • attendez 1 à 2 minutes le temps que les services réseau reviennent
  • reconnectez votre PC

Un redémarrage permet de :

  • régénérer les baux DHCP
  • libérer les adresses IP bloquées
  • corriger une saturation momentanée
  • réinitialiser les services internes (DNS local, NAT, routage)

Ce simple geste résout un grand nombre de pannes réseau.

Vérifier si le DHCP est activé sur la box

Chaque box Internet dispose d’un serveur DHCP intégré.
S’il est désactivé, aucun appareil ne pourra obtenir d’adresse automatiquement.

Points à vérifier :

  • DHCP activé
  • plage d’adresses cohérente (ex. 192.168.1.100 → 192.168.1.200)
  • nombre d’adresses disponibles suffisant
  • pas de filtrage MAC empêchant certains appareils de se connecter

Si la plage DHCP est trop petite, de nouveaux appareils recevront des 169.254.x.x.

Vérifier le filtrage MAC ou les restrictions d’accès

Certaines box proposent :

  • un contrôle d’accès par adresse MAC
  • un mode “liste blanche”
  • une option “refuser les nouveaux appareils”

Dans ces cas :

  • la connexion Wi-Fi peut fonctionner
  • mais l’IP ne sera jamais attribuée

Assurez-vous que votre PC n’est pas bloqué par ces règles.

👉Consultez ce tutoriel : Comment trouver l’adresse MAC et qu’est-ce que c’est

Vérifier que vous êtes sur le réseau principal (éviter le Wi-Fi invité)

Les réseaux invités isolent les appareils entre eux.

Conséquences :

  • impossibilité d’obtenir une IP correcte dans certains cas
  • impossibilité de communiquer avec les autres appareils du réseau
  • pas d’accès aux partages réseau ou au routeur

Assurez-vous d’être connecté au réseau principal, pas au réseau invité.

Vérifier la compatibilité IPv6 du routeur

Certaines box activent IPv6 par défaut, mais le réseau du FAI ne le supporte pas totalement.

Symptômes :

  • navigation impossible
  • DNS incohérents
  • perte de connexion intermittente

Solutions :

  • désactiver temporairement IPv6 dans la box
  • ou le désactiver dans Windows pour test

Vérifier le mode routeur / bridge

Si votre box est en mode bridge :

  • elle ne distribue plus d’adresses IP
  • seul le routeur derrière la box fournit le DHCP

Assurez-vous que :

  • soit la box gère le DHCP,
  • soit le routeur le fait,
    mais pas les deux en même temps, et surtout pas aucun.

Un double-NAT ou une double attribution DHCP peut aussi provoquer des conflits.

Vérifier l’adresse de la gateway

Votre gateway doit être celle de la box :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1
  • 192.168.10.1

Si vous utilisez une autre adresse en passerelle, vous ne pourrez pas sortir sur Internet.

Réinitialiser la pile réseau en dernier recours

Si rien ne fonctionne, vous pouvez réinitialiser la couche réseau de Windows.
Pour cela :

netsh int ip reset
netsh advfirewall reset
ipconfig /flushdns
  • Puis redémarrez votre PC.

Cela restaure les paramètres réseau par défaut.

👉Plus de méthodes dans ce guide complet : comment réinitialiser le réseau de Windows 11

L’article Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x) est apparu en premier sur malekal.com.

Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe)

Sous Windows 11/10, votre ordinateur peut obtenir son adresse IP automatiquement via le DHCP, ou utiliser une adresse IP fixe (statique) définie manuellement. Le choix entre ces deux modes influence directement la stabilité du réseau, l’accès aux partages, le fonctionnement d’un NAS, d’une imprimante réseau ou d’un service local. L’IP automatique est idéale pour un usage quotidien, tandis qu’une IP fixe est nécessaire lorsque vous devez accéder à un appareil ou à un PC toujours via la même adresse.

Avec le mode DHCP, votre box ou routeur attribue automatiquement l’adresse IP, la passerelle et les DNS, ce qui simplifie la connexion et évite les conflits d’adresses. À l’inverse, une IP fixe garantit une adresse stable et prévisible, utile pour la configuration de serveurs, les redirections de ports ou les partages réseau avancés.

Dans ce guide, vous apprendrez à configurer une adresse IP automatique ou fixe sous Windows 11/10, à choisir correctement les valeurs de votre réseau, à éviter les conflits d’adresses, et à résoudre les problèmes courants liés à la configuration IP.

IP automatique (DHCP) ou IP fixe : différences et quand les utiliser ?

Une adresse IP peut être attribuée de deux manières : automatiquement via DHCP, ou manuellement en configurant une IP fixe. Les deux méthodes ont des usages différents et peuvent avoir un impact direct sur la stabilité du réseau et l’accès aux appareils Windows 11/10.

Avec l’IP automatique, votre box ou votre routeur attribue une adresse IP libre à votre PC. C’est le mode recommandé dans la plupart des situations, car Windows reçoit automatiquement la passerelle, le masque réseau et les DNS. La connexion fonctionne immédiatement, sans configuration particulière.
👉Pour comprendre le fonctionnement du DHCP en détail, vous pouvez consulter : DHCP — fonctionnement et utilité

À l’inverse, une adresse IP fixe garantit que votre PC utilise toujours la même adresse sur le réseau local. C’est indispensable lorsque vous devez accéder toujours au même appareil (NAS, imprimante réseau, serveur local), réaliser des redirections de ports, éviter les conflits d’adresses ou stabiliser un partage réseau.
👉Pour mieux comprendre les notions d’adresses IP, public/privé et sous-réseau, vous pouvez consulter : Adresse IP : fonctionnement, définition et explications

Dans ce guide, vous allez apprendre à :

  • activer ou désactiver l’IP automatique (DHCP)
  • configurer une adresse IP fixe sous Windows 11/10
  • choisir une adresse IP compatible avec votre réseau
  • éviter les problèmes courants (conflits IP, DNS incorrect, passerelle mal configurée)
  • basculer facilement entre IP automatique et IP statique

Ce tutoriel vous permettra de configurer correctement l’adresse IP de votre ordinateur, que ce soit pour un usage domestique, un partage de fichiers, un appareil réseau ou une configuration avancée.

Configurer une adresse IP automatique (DHCP) sous Windows 11/10

L’attribution automatique d’adresses IP via DHCP est le mode de configuration le plus courant sur Windows 11/10. Votre box ou routeur attribue automatiquement :

Lorsque DHCP est actif, aucun réglage manuel n’est requis et les changements de réseau fonctionnent immédiatement. Si vous rencontrez des problèmes de connexion ou si vous aviez précédemment une IP fixe, revenir en mode automatique peut restaurer un fonctionnement normal.

Quand utiliser le DHCP ?

Le mode DHCP est recommandé dans la majorité des situations :

  • utilisation quotidienne d’un PC à la maison
  • connexion à différents réseaux (Wi-Fi, Ethernet, partage de connexion)
  • éviter les conflits IP sur le réseau
  • configuration rapide sans intervention manuelle
  • PC portable ou multimédia relié à la box
  • lorsque Windows indique un conflit d’adresse ou un problème réseau

Le DHCP est également indispensable pour certains scénarios, par exemple lorsque des appareils changent régulièrement d’adresse ou que le réseau est géré automatiquement par la box/routeur.

👉A lire : Le protocole DHCP : fonctionnement et utilité

Activer le DHCP dans Windows 11/10

  • Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
  • Ouvrez Réseau et Internet
  • En haut, cliquez sur Propriétés
Ouvrir les propriétés du réseau Wi-Fi ou Ethernet sous Windows 11
  • Dans la zone Attribution de l’adresse IP, cliquez sur Modifier
  • Choisissez Automatique (DHCP)
  • Validez sur Enregistrer

Faites la même manipulation pour DNS, en sélectionnant également Automatique.

Modifier les paramètres IP en Automatique (DHCP) sous Windows 11

Vérifier que le DHCP fonctionne

Une fois activé, vérifiez que Windows reçoit bien une adresse automatique :

  • Sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
  • Puis dans le champ exécuter, saisissez cmd et OK
  • Saisissez :
ipconfig /all

Vérifiez que :

  • la ligne DHCP activé est sur Oui
  • votre IP appartient au même réseau local que votre box (ex. 192.168.1.x)
  • la passerelle est correcte
  • les DNS sont attribués automatiquement

👉Pour aller plus loin : Comment utiliser ipconfig sur Windows avec des exemples

Vérifier si DHCP est actif sur Windows

Par contre, si vous voyez une adresse commençant par 169.254.x.x, cela signifie que Windows n’a pas obtenu de bail DHCP. Dans ce cas, vérifiez :

  • le câble réseau
  • le Wi-Fi
  • la box / routeur
  • une éventuelle IP fixe encore active
  • un pare-feu ou VPN perturbant la connexion

Revenir en DHCP après avoir utilisé une IP fixe

Si vous aviez configuré une adresse IP manuelle :

  • Rouvrez les paramètres IPv4
  • Cochez Obtenir une adresse IP automatiquement
  • Supprimez les DNS manuels
  • Validez puis redémarrez l’adaptateur réseau

Cela permet de corriger des problèmes courants après la suppression d’un réseau, une restauration système ou un changement de configuration.

Configurer une adresse IP manuelle (IP fixe) dans Windows 11/10

L’assignation d’une adresse IP fixe permet de garantir que votre PC utilise toujours la même adresse sur le réseau local. Cela est particulièrement utile pour :

  • accéder à un PC à distance sur un partage réseau
  • configurer un NAS, une imprimante réseau ou un serveur local
  • créer des redirections de ports
  • stabiliser les connexions entre plusieurs appareils Windows
  • résoudre des conflits d’adressage DHCP

Contrairement au mode DHCP, vous définissez vous-même l’IP, le masque, la passerelle et les DNS.

Quand utiliser une IP fixe ?

Une IP fixe est recommandée lorsque :

  • un appareil doit être accessible en permanence via la même adresse
  • une application réseau nécessite une IP stable
  • vous configurez un serveur local (FTP, HTTP, jeu, domotique…)
  • vous rencontrez des conflits d’IP ou des changements d’adresse intempestifs
  • le réseau inclut des équipements demandant une IP statique (NAS, caméra IP…)

Une IP fixe ne doit pas être choisie au hasard : elle doit appartenir au même sous-réseau que votre box/routeur et ne pas entrer en conflit avec une autre adresse utilisée dans votre réseau.

Une IP fixe mal configurée peut provoquer l’absence totale d’accès Internet. Vérifiez toujours la passerelle et les DNS avant de valider.

Configurer une IP fixe dans Windows 11/10

  • Ouvrez le Menu Démarrer -> Paramètres
  • Accédez à Réseau et Internet
  • Cliquez sur Propriétés en haut dans les informations de connexion réseau
  • Dans Affectation de l’adresse IP, cliquez sur Modifier
  • Passez sur Manuel
  • Activez IPv4
Comment configurer une adresse IP fixe sur Windows 11/10
Comment configurer une adresse IP sur Windows 10

Renseignez ensuite :

  • Adresse IP : une adresse compatible avec votre réseau (par ex. 192.168.1.50)
  • Masque de sous-réseau : généralement 255.255.255.0
  • Passerelle : l’adresse de votre box (souvent 192.168.1.1)
  • DNS : vous pouvez utiliser ceux de votre box ou des DNS publics (Cloudflare 1.1.1.1, Google 8.8.8.8)

Validez avec Enregistrer.

Comment configurer une adresse IP fixe sur Windows 11/10

Exemple d’adresse IP statique correcte

Pour une box configurée en 192.168.1.1 :

  • Adresse IP : 192.168.1.50
  • Masque : 255.255.255.0
  • Passerelle : 192.168.1.1
  • DNS : 192.168.1.1 ou 1.1.1.1 / 8.8.8.8

Critères importants :

  • ne choisissez pas une IP déjà utilisée par un autre appareil
  • restez dans la plage de votre réseau
  • évitez les adresses réservées par le DHCP de la box (souvent 192.168.1.100 → 192.168.1.150)

Vérifier la configuration IP

Pour confirmer la bonne prise en compte de l’adresse, utilisez cette commande depuis une invite de commandes :

ipconfig

Vérifiez :

  • l’adresse IP affichée
  • la passerelle du réseau
  • les DNS configurés

Si Internet ne fonctionne plus après avoir mis une IP fixe :

  • vérifiez que la passerelle est correcte
  • vérifiez les DNS
  • essayez de revenir temporairement en DHCP pour tester

Configurer l’IP via les connexions réseau (ncpa.cpl)

Windows 11/10 propose également une méthode plus classique pour configurer une adresse IP fixe ou automatique : passer par les connexions réseau via ncpa.cpl. Cette interface existe depuis les anciennes versions de Windows et reste très utilisée, notamment pour les manipulations rapides, les environnements professionnels ou lorsque l’interface moderne des Paramètres ne fonctionne pas correctement.

Cette méthode permet de modifier directement les paramètres IPv4, d’entrer une adresse IP fixe, un masque de sous-réseau, une passerelle, mais aussi des DNS personnalisés. Vous pouvez également revenir en mode DHCP en quelques clics. Elle fonctionne aussi bien pour les connexions Ethernet que Wi-Fi.

Voici comment faire :

Ouvrir les connexions réseaux sur Windows
  • Faites un clic droit sur votre interface réseau Ethernet ou Wi-Fi puis Propriétés
  • Double-cliquez sur TCP/IP v4
Configurer le protocole internet TCP/IPv4 dans Windows 11/10
  • Pour configurer adresse IP fixe :
    • Cochez Utiliser l’adresse IP suivant et configurer l’adresse IP, masque de sous-réseau et Passerelle par défaut
    • Cochez Utiliser l’adresse de serveur DNS suivante et configurer l’adresse IP des serveurs DNS
  • Pour configurer en DHCP, cochez :
    • Obtenir une adresse IP automatiquement
    • Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement
  • Cliquez sur OK
Configurer une adresse IP fixe ou automatique via les connexions réseau
  • Répétez l’opération pour TCP/IP IPv6, si besoin

Quand cela est fait, vérifiez la configuration IP à l’aide de l’utilitaire ipconfig.

Conseils pour choisir une IP fixe (plage, conflit, DNS)

Avant d’attribuer une adresse IP fixe à votre PC, il est important de choisir une adresse compatible avec votre réseau local pour éviter les erreurs de connexion, les conflits IP et les pannes réseau.

Choisir une IP dans la bonne plage d’adresses

Chaque box ou routeur utilise une plage d’adresses interne, par exemple :

  • 192.168.1.x
  • 192.168.0.x
  • 192.168.10.x

Votre IP fixe doit respecter cette plage :

Exemple : si la box utilise 192.168.1.1, vous pouvez choisir :

  • 192.168.1.20
  • 192.168.1.50
  • 192.168.1.200

L’essentiel est que votre PC reste dans le même sous-réseau.

Éviter les adresses déjà attribuées par le DHCP

La box attribue automatiquement des adresses via DHCP, typiquement dans une plage comme :

  • 192.168.1.100 → 192.168.1.150

Pour éviter un conflit IP, choisissez une adresse en dehors de cette plage, par exemple :

  • 192.168.1.10
  • 192.168.1.50
  • 192.168.1.200

Si deux appareils reçoivent la même adresse, Windows affichera des erreurs de réseau.

Vérifier que l’adresse n’est pas déjà utilisée

Vous pouvez tester rapidement :

ping 192.168.1.50
  • Si la réponse revient : l’adresse est déjà utilisée
  • Si aucune réponse : vous pouvez l’utiliser

👉Pour aller plus loin : Comment faire un test de ping pour tester la connexion réseau ou mesurer la latence

Choisir les bons DNS

Pour une configuration stable :

  • utilisez les DNS de votre box (souvent 192.168.1.1),
    ou
  • utilisez des DNS publics fiables :
    • Cloudflare → 1.1.1.1 / 1.0.0.1
    • Google DNS → 8.8.8.8 / 8.8.4.4

Une mauvaise configuration DNS peut provoquer :

  • impossibilité d’accéder à Internet
  • lenteurs
  • échecs de résolution de noms

Ne pas oublier la passerelle

La passerelle est généralement l’adresse de votre box :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1

Si elle est incorrecte, vous perdrez l’accès Internet même si votre réseau local fonctionne.

Utiliser une IP fixe lorsque c’est nécessaire

Une IP fixe est utile dans les situations suivantes :

  • Serveur local (NAS, PC serveur, FTP, HTTP)
  • Partage de fichiers stable
  • Imprimante réseau
  • Jeux en réseau / redirections de ports
  • Applications domotiques (caméras IP, ponts domotiques…)

Pour les usages quotidiens d’un PC portable ou familial, DHCP suffit largement.

Passer de DHCP à IP fixe et inversement ?

Il est fréquent d’avoir besoin de basculer entre une configuration IP automatique (DHCP) et une IP fixe (statique) selon la situation. Windows 11/10 permet de modifier facilement ce paramètre pour adapter votre PC au réseau utilisé.

Passer de DHCP à une IP fixe

Si vous souhaitez attribuer une IP manuelle à votre PC :

  • Déterminez une adresse IP libre et compatible avec votre réseau
  • Notez :
    • Adresse IP (ex : 192.168.1.50)
    • Masque de sous-réseau (255.255.255.0)
    • Passerelle (ex : 192.168.1.1)
    • DNS (box ou DNS publics : 1.1.1.1 / 8.8.8.8)
  • Configurez ensuite l’adresse IP manuelle :

Windows 11 :

  • Paramètres
  • Réseau et Internet
  • Wi-Fi / Ethernet → Propriétés
  • Modifier à côté de Affectation IP
  • Passez en Manuel → activez IPv4 → entrez les valeurs

Windows 10 :

  • Paramètres → Réseau & Internet
  • Modifier les options d’adaptateur
  • Clic droit sur la carte réseau → Propriétés
  • IPv4 → Utiliser l’adresse IP suivante → renseignez toutes les valeurs

Une IP fixe sera appliquée immédiatement après la validation.

Passer d’une IP fixe à DHCP

Revenir en configuration automatique est utile si :

  • vous changez souvent de réseau
  • Internet ou le partage réseau ne fonctionne plus
  • une configuration manuelle incorrecte empêche la connexion
  • vous rencontrez un conflit IP

Pour repasser en mode automatique :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet
  • Propriétés (Wi-Fi / Ethernet)
  • Modifier
  • Sélectionnez Automatique (DHCP)

Windows 10 :

  • Propriétés de la carte réseau
  • IPv4
  • Cochez :
    • Obtenir une adresse IP automatiquement
    • Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement

Validez puis désactivez / réactivez la carte réseau si nécessaire.

Quand changer entre IP fixe et DHCP ?

Utilisez une IP fixe si :

  • vous configurez un serveur local
  • vous accédez souvent à votre PC via une IP (NAS, partage réseau, imprimante…)
  • vous devez faire une redirection de ports
  • vous souhaitez éviter les changements d’adresse IP

Utilisez DHCP si :

  • vous vous connectez à des réseaux publics ou variés
  • votre routeur gère automatiquement les adresses IP
  • vous avez rencontré un conflit ou un blocage réseau
  • vous n’avez pas besoin d’une IP stable

Redémarrer la carte réseau après changement

Après un changement d’adresse IP :

  • désactivez / réactivez la carte réseau
    ou
  • exécutez la commande ci-dessous :
ipconfig /release
ipconfig /renew

Cela permet d’appliquer immédiatement la nouvelle configuration.

Libérer une adresse IP du DHCP avec ipconfig sur Windows

Dépannage IP fixe / DHCP (conflits, routeur, pas d’Internet)

Après avoir configuré votre adresse IP, il peut arriver que la connexion Internet ou le réseau local ne fonctionne pas correctement. Les problèmes les plus courants sont liés à des conflits d’adresse IP, à une passerelle incorrecte, à un DNS mal configuré, ou à un DHCP défaillant. Voici les vérifications essentielles.

👉 Plus d’aide dans ce guide complet : Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x)

L’article Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe) est apparu en premier sur malekal.com.

KB5072033 / KB5071417 de Windows 11 : que contient la mise à jour de décembre 2025

Le 9 décembre 2025, Microsoft a déployé les mises à jour cumulatives KB5072033 et KB5071417, qui concernent respectivement les versions 24H2 / 25H2 et 23H2 de Windows 11. Ces patchs font partie du cycle classique de sécurité mensuel (Patch Tuesday) mais intègrent également les améliorations issues de la précédente mise à jour optionnelle.

Sécurité : corrections majeures

  • Cette mise à jour corrige 57 vulnérabilités, dont 3 zero-day exploités — un correctif jugé prioritaire pour de nombreuses installations.
  • Parmi les failles corrigées : des vulnérabilités critiques permettant l’exécution de code à distance, l’élévation de privilèges ou la divulgation d’informations.
  • Pour les utilisateurs de la version 23H2 (KB5071417), la mise à jour fait surtout office de correctif et n’apporte pas de nouveautés majeures.

Pilotes Intel Wi-Fi / Bluetooth : un support confirmé avec Windows 11 25H2

En parallèle du déploiement de la mise à jour 25H2, Intel a publié ses nouveaux pilotes Wi-Fi et Bluetooth (version 23.170.0), désormais validés pour Windows 11 25H2, ce qui corrige des incompatibilités signalées après l’installation de la mise à jour.
Concrètement, cela signifie que les adaptateurs sans fil Intel — y compris ceux compatibles Wi-Fi 6E et Wi-Fi 7 — devraient fonctionner correctement, avec une meilleure stabilité réseau et Bluetooth.
Pour les utilisateurs concernés, c’est un soulagement : après de longs mois de mises à jour Windows qui causaient des pertes de connexion ou des dysfonctionnements réseau, ils peuvent enfin profiter d’un support officiel complet. Cela renforce l’intérêt d’installer la mise à jour 25H2 — à condition de mettre à jour les pilotes Intel via l’outil officiel ou le gestionnaire de périphériques.

Nouveautés & améliorations ergonomiques

Pour les versions 24H2 / 25H2 (via KB5072033), c’est un lot notable d’améliorations qui s’installe :

  • Mode sombre étendu dans l’Explorateur de fichiers : les boîtes de dialogue (copie, suppression, confirmations…) adoptent enfin le thème sombre, améliorant le confort visuel pour les utilisateurs sensibles à la luminosité.
  • Refonte de l’interface de recherche : le panneau de recherche et le menu Démarrer sont maintenant alignés verticalement, corrigeant des incohérences visuelles précédentes.
  • Nouvelles options dans les Paramètres : plusieurs rubriques (clavier, périphériques mobiles, paramètres avancés) sont désormais mieux organisées, et l’onglet « À propos de votre appareil » a été remanié.
  • Drag Tray désactivable : l’option de “glisser-déposer” au sommet de l’écran (Drag Tray) peut désormais être désactivée, pour éviter certaines interactions gênantes
  • Amélioration de la récupération machine (Quick Machine Recovery) : en cas d’échec système, le processus de restauration est plus rapide et plus efficace, réduisant les cycles d’analyse.
  • Divers ajustements UI / performance : Widgets, barre des tâches, menus contextuels, recherche Windows… plusieurs éléments bénéficient de petites optimisations pour un usage plus fluide.

Comment installer cette mise à jour — et ce à quoi s’attendre

  • Pour installer la mise à jour, il suffit d’aller dans Paramètres > Windows Update > Vérifier les mises à jour.
  • Le nouveau numéro de build sera 26200.7462 pour 25H2 ou 26100.7462 pour 24H2.
  • Pour les utilisateurs de 23H2, la mise à jour est KB5071417, avec build 22631.6345.
  • Attention : certaines nouveautés sont déployées progressivement via un système de “feature rollout” — il est possible que vous ne les voyiez pas immédiatement après l’installation.

Qui devrait installer — et qui pourrait attendre

  • Tous les utilisateurs : pour bénéficier des corrections de sécurité critiques.
  • Ceux qui utilisent l’Explorateur, la recherche, ou les Widgets : améliorations visuelles et d’interface intéressantes.
  • Pour un usage pro ou sur PC sensibles : attendre quelques jours peut être prudent, le temps de vérifier que l’installation ne pose pas de nouveau bug.
  • Sur PC anciens ou configurés “à la limite” : bien vérifier la compatibilité, surtout si vous dépendez de pilotes tiers.

En conclusion

La mise à jour de décembre 2025 pour Windows 11 est un bon cru : des correctifs de sécurité essentiels, mais aussi des améliorations concrètes d’ergonomie et d’interface — un bon équilibre entre maintenance et évolution. Si certaines nouveautés ne sont pas immédiatement visibles, elles enrichissent l’expérience à terme.

Pour la plupart des utilisateurs, installer KB5072033 / KB5071417 est non seulement recommandé… mais presque indispensable. Un bon moyen de terminer l’année Windows 11 sur une note robuste et mieux sécurisée.

L’article KB5072033 / KB5071417 de Windows 11 : que contient la mise à jour de décembre 2025 est apparu en premier sur malekal.com.

Résoudre les problèmes de TPM (TPM 2.0, Intel PTT, AMD fTPM) sur Windows 11/10

TPM non détecté, TPM inactif ou TPM en erreur ? Voici comment réparer sous Windows 11/10.

Le TPM (Trusted Platform Module) est indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions de sécurité de Windows 11/10 : démarrage sécurisé, chiffrement BitLocker, Windows Hello, protection des clés, conformité matérielle, etc. Pourtant, il arrive souvent que le TPM cesse de fonctionner correctement après une mise à jour, un changement matériel, une réinitialisation du BIOS ou même sans raison apparente.

TPM non détecté dans Windows, messages « Processeur de sécurité non prêt », incompatibilité Windows 11, erreurs BitLocker, fTPM qui provoque des micro-lags, TPM désactivé dans l’UEFI… les problèmes sont variés mais la plupart se résolvent facilement.

Dans ce guide complet, vous trouverez toutes les causes possibles et les solutions pratiques pour remettre le TPM en état de marche, que vous soyez sous Windows 11/10 ou en train d’intervenir dans le BIOS/UEFI de votre PC.

Pourquoi le TPM pose-t-il problème ?

Le TPM peut cesser de fonctionner correctement pour plusieurs raisons. Le module dépend à la fois du BIOS/UEFI, du processeur, du système Windows, mais aussi des clés de sécurité qu’il stocke. La moindre modification dans cette chaîne peut entraîner des erreurs.

Les causes les plus fréquentes sont :

  • Réinitialisation du BIOS/UEFI
    Une mise à jour du firmware désactive parfois Intel PTT / AMD fTPM ou réinitialise les options de sécurité.
  • Changement matériel (CPU, carte mère)
    Le TPM stocke des clés liées au matériel. Un changement provoque souvent une incompatibilité ou un état « non utilisable ».
  • Mises à jour Windows
    Certaines mises à jour majeures peuvent désinitialiser le TPM ou modifier son état dans Windows Security.
  • TPM corrompu ou non initialisé
    Des clés invalides, un crash système ou un Clear TPM incomplet peuvent provoquer des erreurs de démarrage ou de sécurité.
  • Incompatibilité ou version incorrecte
    Windows 11 exige impérativement TPM 2.0. Un module 1.2, désactivé ou non reconnu entraîne des blocages.
  • Problèmes propres aux plateformes AMD (fTPM)
    Avant 2023, certains BIOS provoquaient des micro-lags (fTPM stutter). Le problème est corrigé, mais persiste sur quelques anciens firmwares.
  • Bug BitLocker / chiffrement
    Si BitLocker a enregistré des clés dans le TPM et que celui-ci change ou se réinitialise, Windows peut refuser l’accès et demander la clé de récupération.
  • Stratégies de sécurité mal configurées
    Dans certaines configurations professionnelles, des stratégies de groupe peuvent désactiver le TPM ou bloquer son accès.

Ces problèmes sont impressionnants pour les utilisateurs, mais la majorité se résolvent facilement grâce aux solutions abordées dans les sections suivantes.

Symptômes fréquents d’un TPM défaillant

Lorsque le TPM ne fonctionne plus correctement, Windows affiche généralement des messages explicites — mais parfois les signes sont plus subtils. Voici les symptômes les plus courants :

  • Le TPM n’apparaît plus dans Sécurité Windows
    Dans Processeur de sécurité, Windows indique « Aucun processeur de sécurité compatible trouvé ».
  • Message “Le processeur de sécurité n’est pas prêt”
    Le TPM existe mais n’est pas initialisé par Windows.
  • Erreur dans tpm.msc
    • « Le TPM est prêt mais… »
    • « Le TPM n’est pas utilisable »
    • « Le TPM est introuvable »
    • Codes d’erreur 0x800900xx
  • Impossible d’activer BitLocker ou demande récurrente de clé de récupération
    Le TPM refuse les clés stockées ou signale un changement matériel.
  • Windows Hello (empreinte/visage/PIN) ne fonctionne plus
    Les données biométriques sont liées aux clés du TPM.
  • Installation de Windows 11 impossible (TPM non détecté)
    L’outil d’installation signale que le TPM 2.0 est absent ou inactif.
  • Présence d’erreurs dans le journal des événements
    Catégories « Sécurité du matériel » ou « TPM-WMI ».
  • Micro-lags ou freezes sur PC AMD (fTPM)
    Problème connu avec certains firmwares avant 2023.
  • Le BIOS indique “TPM State = Disabled” ou “Security Device Not Found”
    Le module est désactivé ou réinitialisé.

Ces signaux mettent en évidence un TPM mal configuré, désactivé dans l’UEFI, corrompu ou incompatible. La suite du guide explique comment résoudre chaque situation.

Le module de plateforme sécurisée est prêt avec une fonctionnalité réduite

TPM non détecté dans Windows 11/10

Lorsque Windows n’arrive pas à reconnaître le TPM, la page Sécurité Windows → Processeur de sécurité affiche le message :

« Aucun processeur de sécurité compatible trouvé »

ou dans tpm.msc :

« Le TPM est introuvable »
« Aucune information n’est disponible sur ce TPM »

Ce problème est l’un des plus fréquents. Il apparaît généralement après une mise à jour, une réinitialisation BIOS ou un changement matériel.

Causes possibles :

  • le TPM est désactivé dans le BIOS/UEFI (Intel PTT ou AMD fTPM non activé)
  • le BIOS s’est réinitialisé après une mise à jour
  • Windows n’arrive plus à initialiser le Processeur de sécurité
  • la version du TPM est trop ancienne (TPM 1.2)
  • problème matériel sur une carte mère très ancienne

Solutions recommandées

Si malgré tout le TPM reste introuvable, il est probable que le PC soit trop ancien ou que le module matériel soit défaillant.

TPM n’apparaît pas dans le BIOS/UEFI

Lorsque le TPM n’est même pas visible dans le BIOS/UEFI, cela signifie que le firmware ne détecte aucun module actif. Dans ce cas, Windows ne pourra pas l’utiliser et affichera systématiquement « TPM introuvable ».

Ce problème peut avoir plusieurs causes :

  • Intel PTT ou AMD fTPM désactivé par défaut
    De nombreuses cartes mères livrées avant Windows 11 avaient le TPM désactivé pour éviter des problèmes de compatibilité.
  • Réinitialisation du BIOS après mise à jour
    Certaines mises à jour UEFI remettent les options de sécurité à « Disabled ».
  • Carte mère trop ancienne
    Certaines ne disposent ni de TPM 2.0 intégré, ni d’option PTT/fTPM.
  • Module TPM physique non branché (si carte mère ancienne)
    Les cartes mères pré-2015 nécessitent parfois un module additionnel.
  • UEFI en mode Legacy/CSM
    Le TPM peut être caché ou désactivé si le mode de compatibilité CSM est activé.

Solutions à appliquer

  • Vérifier les menus de sécurité de l’UEFI
    Cherchez les options suivantes :
    • Intel PTT (Platform Trust Technology)
    • AMD fTPM
    • Security Device Support
    • Trusted Computing
  • Passer en mode UEFI natif (désactiver CSM)
    Le TPM peut être masqué en mode Legacy.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certains fabricants ont ajouté le support TPM 2.0 via une mise à jour.
  • Réinitialiser les paramètres de l’UEFI (Load Optimized Defaults)
    Puis réactiver manuellement PTT/fTPM.
  • Vérifier la présence d’un connecteur TPM (anciens modèles)
    Si oui, il faut un module TPM 2.0 compatible avec la carte mère.
  • Changer de processeur (rare)
    Certains CPU très anciens ne supportent pas fTPM/PTT, même si la carte mère l’annonce.

Quand le TPM n’existe vraiment pas

Si après toutes ces vérifications aucune option ne s’affiche, le PC utilise un matériel trop ancien pour supporter Windows 11 sans contournement.

Le processeur de sécurité n’est pas prêt

Ce message apparaît dans Sécurité Windows → Processeur de sécurité lorsque Windows détecte le TPM, mais qu’il n’est pas encore initialisé. Le module existe, il est activé, mais Windows ne peut pas l’utiliser immédiatement.

Message affiché : « Le processeur de sécurité n’est pas prêt »

Ce problème survient souvent :

  • après l’activation du TPM dans l’UEFI
  • après une mise à jour BIOS/UEFI
  • lors d’un premier démarrage avec une nouvelle carte mère ou un nouveau CPU
  • après un crash système ou une coupure lors d’un Clear TPM
  • lorsque Windows n’a pas encore créé ou restauré ses clés de sécurité

Solutions simples (à essayer en premier)

  • Redémarrer le PC une à deux fois
    Dans la majorité des cas, le TPM s’initialise automatiquement après 1 ou 2 redémarrages.
  • Attendre quelques minutes
    L’initialisation peut être retardée par certaines tâches Windows (Defender, services de sécurité).
  • Vérifier que le TPM est bien activé dans le BIOS/UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Activer : Security Device Support

Si le message persiste

  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certains firmwares corrigent des problèmes d’initialisation avec TPM 2.0.
  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Utile si les clés précédentes sont corrompues.
    (Attention à BitLocker → clé de récupération indispensable.)
  • Vérifier les erreurs dans tpm.msc
    Les codes d’état (0x800900xx) donnent une indication précise du blocage.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Parfois l’option doit être réinitialisée manuellement.
  • Vérifier les stratégies de groupe
    Certains environnements professionnels bloquent l’accès au TPM.

Dans la grande majorité des cas, ce message disparaît rapidement une fois Windows et le BIOS correctement synchronisés.

TPM actif mais « non utilisable » dans Windows

Il arrive que le TPM soit activé dans le BIOS/UEFI, visible dans tpm.msc ou dans Sécurité Windows, mais qu’il soit indiqué comme :

  • « Le TPM est prêt mais… »
  • « Le TPM n’est pas utilisable »
  • « Le module de plateforme sécurisée fonctionne en mode réduit »
  • État non valide dans tpm.msc

Ce problème survient généralement lorsque les clés stockées dans le TPM ne correspondent plus au matériel ou au système actuel, ou lorsqu’une précédente initialisation a échoué.

Les causes les plus courantes sont :

  • changement de carte mère ou de processeur
  • mise à jour BIOS/UEFI qui a réinitialisé partiellement le TPM
  • corruption des clés suite à un crash système
  • BitLocker ou Windows Hello ayant des clés invalides
  • Clear TPM interrompu ou incomplet
  • version TPM incohérente ou migration de TPM 1.2 → 2.0

Solutions recommandées

  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    C’est la solution la plus efficace dans ce cas.
    Après le redémarrage, Windows recrée les clés nécessaires. ⚠ Nécessite la clé BitLocker si les disques sont chiffrés.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans le BIOS/UEFI
    Cela force le firmware à renvoyer un état propre à Windows.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Plusieurs fabricants corrigent des problèmes d’état « partiellement initialisé ».
  • Supprimer les données biométriques Windows Hello
    • Paramètres
    • Comptes
    • Options de connexion
    • Gérer les paramètres Windows Hello → Supprimer
    Un profil Windows Hello corrompu bloque parfois l’initialisation du TPM.
  • Vérifier l’absence de stratégies de restriction (Group Policy)
    Sur les PC professionnels, certaines règles peuvent désactiver tout ou partie du TPM.
  • Vérifier l’erreur dans tpm.msc
    Les codes 0x800900xx ou 0x802840xx donnent des indications précises (clé invalide, signature incorrecte, TPM verrouillé temporairement).
  • Redémarrer plusieurs fois
    Certains TPM nécessitent deux ou trois redémarrages pour réinitialiser l’état interne.

Si, après toutes ces étapes, le TPM reste « non utilisable », il peut s’agir :

  • d’un module TPM 1.2 non compatible Windows 11
  • d’un TPM matériel défaillant (rare, mais possible)
  • d’un problème de firmware non corrigé (surtout sur cartes mères 2016–2018)

TPM 2.0 requis mais non reconnu pour Windows 11

Lors de l’installation ou de la mise à niveau vers Windows 11, il arrive que l’assistant affiche :

« Ce PC ne prend pas en charge TPM 2.0 »
ou
« TPM 2.0 est requis »

Même si le TPM est présent ou semble activé dans le BIOS.
C’est l’un des problèmes les plus courants depuis la sortie de Windows 11.

Les causes les plus fréquentes :

  • Le TPM 2.0 est désactivé dans le BIOS/UEFI
    → Intel PTT ou AMD fTPM laissé sur Disabled.
  • TPM 1.2 détecté au lieu de TPM 2.0
    Certaines cartes mères anciennes activent encore la version 1.2 par défaut.
  • Windows ou l’installeur n’arrive pas à initialiser le TPM
    → État TPM corrompu ou non prêt.
  • Mode Legacy/CSM actif
    Le TPM 2.0 est incompatible avec le mode BIOS hérité.
  • Secure Boot désactivé ou mauvaise configuration UEFI
    L’assistant Windows peut considérer la configuration comme non conforme.
  • Ancien firmware nécessitant une mise à jour
    Plusieurs cartes mères d’avant 2018 ont reçu un support TPM 2.0 via mise à jour UEFI.
Module de plateforme sécurisée compatible introuvable

Solutions recommandées

  • Activer la bonne option dans l’UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Activer : Security Device Support
    • Choisir : TPM 2.0 si un menu propose 1.2 / 2.0
  • Passer en mode UEFI natif
    • Désactiver CSM / Legacy
    • S’assurer que le disque système est en GPT
  • Activer le Secure Boot
    Même si Windows fonctionne sans, l’installeur de Windows 11 l’exige.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certaines cartes mères (notamment 2016–2018) passent automatiquement en TPM 2.0 après mise à jour.
  • Vérifier l’état du TPM dans Windows
    → Guide interne :
    Vérifier si TPM 2.0 et Secure Boot sont activées pour installer Windows 11
  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si le module renvoie une version incorrecte ou un état incohérent.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Cette opération force parfois le firmware à réinitialiser la configuration TPM 2.0.

Si, après toutes ces étapes, l’installeur refuse toujours Windows 11, il est probable que :

  • la carte mère ne supporte que TPM 1.2,
  • ou le support TPM 2.0 n’a jamais été ajouté via mise à jour UEFI,
  • ou encore le processeur est trop ancien pour activer fTPM/PTT.

Problèmes après mise à jour Windows

Les mises à jour majeures de Windows 10/11 (22H2, 23H2, 24H2, 25H2…) peuvent parfois provoquer des dysfonctionnements du TPM. Après un redémarrage, certains utilisateurs découvrent que le TPM n’est plus initialisé ou que Windows affiche des messages d’erreur dans Sécurité Windows ou tpm.msc.

Voici les problèmes les plus fréquents après une mise à jour :

  • Le TPM passe en état “non prêt”
  • BitLocker demande la clé de récupération à chaque démarrage
  • Windows Hello ne fonctionne plus (PIN, empreinte, visage)
  • Le TPM n’apparaît plus dans Sécurité Windows
  • Erreur “TPM non utilisable” dans tpm.msc
  • TPM 2.0 requis mais considéré comme absent par l’installeur

Ces symptômes apparaissent lorsque Windows modifie :

  • la configuration des clés stockées dans le TPM
  • les paramètres de sécurité
  • certains pilotes liés au module TPM
  • la manière dont le Processeur de sécurité est initialisé

Solutions à appliquer

  • Redémarrer plusieurs fois
    Après de grosses mises à jour, le TPM peut mettre du temps à se réinitialiser.
    Deux ou trois redémarrages résolvent souvent le problème.
  • Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si les clés stockées ne correspondent plus à celles attendues par Windows, un Clear TPM peut être nécessaire.
    ⚠ Indispensable d’avoir la clé BitLocker si le disque est chiffré.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Cette manipulation force Windows à détecter un “nouveau” TPM propre.
  • Mettre à jour les pilotes et Windows
    • Windows Update
    • Pilotes chipset (Intel / AMD)
    • Correctifs de sécurité liés au TPM
  • Supprimer les données Windows Hello
    Dans Paramètres → Comptes → Options de connexion
    Les données biométriques sont liées au TPM et peuvent se corrompre après une mise à jour.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certaines mises à jour Windows révèlent des incompatibilités déjà présentes dans le firmware.
    Une mise à jour UEFI corrige souvent les problèmes d’état du TPM.
  • Vérifier les erreurs dans tpm.msc
    Les codes 0x800900xx ou 0x802840xx donnent une indication précise du blocage.

Cas particulier : BitLocker demande la clé après la mise à jour

C’est un comportement fréquent si :

  • le TPM a été réinitialisé pendant la mise à jour
  • l’état du TPM a changé (nouvelle version firmware)
  • les clés ne correspondent plus au volume chiffré
    Il faut alors saisir la clé de récupération, puis réactiver BitLocker pour régénérer les clés TPM.

Problèmes après mise à jour BIOS/UEFI

Une mise à jour du BIOS/UEFI peut modifier ou réinitialiser les paramètres liés au TPM. C’est l’une des causes les plus fréquentes de dysfonctionnement, surtout sur les cartes mères plus anciennes ou sur les PC portables qui appliquent des profils de sécurité stricts.

Après la mise à jour, vous pouvez constater :

  • TPM désactivé automatiquement
  • Windows affichant « Aucun processeur de sécurité compatible trouvé »
  • Message « Le processeur de sécurité n’est pas prêt »
  • BitLocker qui demande la clé de récupération à chaque démarrage
  • TPM repassé en version 1.2 au lieu de 2.0 (rare mais déjà observé)
  • Windows Hello qui ne fonctionne plus
  • Erreurs dans tpm.msc (« TPM non utilisable », 0x800900xx…)

Ces problèmes proviennent du fait que le firmware remet parfois les paramètres par défaut, ou modifie la gestion interne de Intel PTT ou AMD fTPM.

Solutions recommandées

  • Vérifier que le TPM est activé dans l’UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Option : Security Device Support = Enabled
      Après une mise à jour, ces options sont souvent remises sur “Disabled”.
  • Vérifier que la version TPM 2.0 est bien sélectionnée
    Sur certaines cartes mères, la mise à jour peut réactiver le TPM en 1.2 par défaut.
  • Désactiver puis réactiver le TPM
    Cela force l’UEFI à recharger la configuration TPM.
  • Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si le module est corrompu ou si les clés ne correspondent plus.
    ⚠ Sauvegardez votre clé de récupération BitLocker.
  • Vérifier le mode de démarrage UEFI / CSM
    • Désactiver CSM / Legacy Boot
    • Mode UEFI requis pour TPM 2.0 et Windows 11
  • Synchroniser Windows et le firmware
    Plusieurs redémarrages peuvent être nécessaires après une mise à jour UEFI importante.
  • Mettre à jour les pilotes chipset (Intel ou AMD)
    Certains problèmes d’initialisation TPM proviennent de pilotes obsolètes.
  • Réinitialiser les paramètres UEFI (Load Optimized Defaults)
    Puis réactiver manuellement PTT / fTPM.

Cas particulier : BitLocker qui demande la clé après une mise à jour UEFI

C’est normal : le TPM considère que l’environnement de démarrage a changé.
Après avoir entré la clé de récupération, il faudra :

  • déverrouiller le volume
  • désactiver/réactiver BitLocker pour régénérer les clés liées au TPM
  • vérifier la configuration TPM et Secure Boot

Erreur « A configuration change was requested to clear this computer’s TPM »

Cette erreur s’affiche généralement au démarrage après une mise à jour du BIOS/UEFI, un changement du mode TPM (fTPM/PTT), ou lorsque le firmware détecte qu’un Clear TPM a été demandé mais pas encore validé.

Elle indique que le système a détecté une modification de la configuration de sécurité et vous demande soit :

  • de valider le Clear TPM,
  • soit de l’annuler pour conserver les anciennes clés.

Causes fréquentes :

  • activation/désactivation de Intel PTT ou AMD fTPM
  • mise à jour UEFI
  • changement CPU / carte mère
  • Secure Boot modifié
  • Clear TPM déclenché automatiquement (BitLocker, GPO, MDM)
  • PCR qui ne correspondent plus à l’état attendu par BitLocker

Solutions :

  • Choisir “No” si vous ne souhaitez pas effacer les clés (BitLocker, Windows Hello).
  • Choisir “Yes” seulement si vous avez la clé de récupération BitLocker ou que vous n’utilisez pas le chiffrement.
  • Vérifier et reconfigurer le TPM dans l’UEFI (PTT/fTPM).
  • Vérifier BitLocker : le redémarrage affichera peut-être la demande de clé.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI si l’erreur se répète.
  • Si l’erreur revient en boucle :
    • Clear TPM manuel
    • Réinitialisation UEFI (Load Defaults)
    • Désactivation/réactivation PTT/fTPM

Cette erreur est normale lorsque le firmware détecte une modification de sécurité : elle ne signifie pas que le TPM est endommagé.

👉Le guide complet : Résoudre « A configuration change was requested to clear this computer’s TPM »

Résoudre "A configuration change was requested to clear this computer’s TPM"

AMD fTPM : freezes et stutters

Les plateformes AMD Ryzen (séries 1000 à 5000, surtout avant 2023) ont connu un problème bien documenté : des micro-freezes, saccades ou blocages courts du système.
Ce phénomène, appelé fTPM stutter, provenait de la manière dont le firmware gérait les accès au TPM intégré (fTPM).

Symptômes typiques

  • micro-freezes toutes les 5 à 60 secondes
  • saccades dans les jeux ou les vidéos
  • mouvements irréguliers de la souris
  • pics de latence dans LatencyMon
  • “Hardware-Interrupts” anormaux

Le problème était déclenché par l’accès à la mémoire flash SPI où le TPM stocke ses données.

Statut du problème (2023 → 2025)

Le problème a été officiellement résolu par AMD à partir des mises à jour AGESA :

  • AGESA 1.2.0.7 et versions ultérieures
  • Correctifs supplémentaires sur AGESA 1.0.8.x et 1.0.9.x pour AM5

Cependant, certains systèmes non mis à jour présentent encore les mêmes symptômes.

Solutions recommandées

  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    C’est la solution principale.
    Recherchez la version AGESA recommandée par votre fabricant de carte mère.
  • Désactiver puis réactiver AMD fTPM
    Utile après une mise à jour BIOS pour réinitialiser l’état interne.
  • Passer temporairement sur un module TPM matériel (rare)
    Certaines cartes mères AM4 possèdent un connecteur TPM physique.
    Cela contourne totalement le problème de stockage SPI.
  • Vérifier les pilotes chipset AMD
    Mettre à jour les pilotes via l’outil officiel AMD.
  • Clear TPM
    Si le TPM ne s’initialise pas correctement après mise à jour.
L'option AMD fTPM dans le BIOS

Cas où les freezes persistent malgré tout

Sur quelques configurations particulières (BIOS non mis à jour par le fabricant, cartes mères OEM, mini-PC), les micro-freezes peuvent persister.

Dans ce cas :

  • réinstaller Windows peut aider (rare mais possible)
  • vérifier qu’aucun overclock n’interfère
  • tester avec Secure Boot désactivé si nécessaire (diagnostic)

BitLocker qui demande la clé de récupération

Lorsque le TPM rencontre un problème ou que sa configuration change, BitLocker peut demander la clé de récupération au démarrage.
C’est un mécanisme normal : BitLocker considère qu’un changement matériel ou de sécurité pourrait indiquer une tentative d’accès non autorisé.

Situations fréquentes où BitLocker demande la clé :

  • mise à jour du BIOS/UEFI
  • activation/désactivation du TPM
  • passage de fTPM à PTT (ou inversement)
  • changement de carte mère ou de processeur
  • Clear TPM effectué sans suspendre BitLocker
  • Secure Boot modifié ou réinitialisé
  • Windows détecte une différence dans l’environnement de démarrage (Boot Manager, Secure Boot DB, PCR modifiés)

Que faire si BitLocker demande la clé ?

  • Saisir la clé de récupération
    Elle se trouve généralement :
    • dans le compte Microsoft
    • sur une clé USB
    • imprimée
    • enregistrée par l’administrateur (PC professionnel)
  • Démarrer Windows normalement une fois la clé entrée.
  • Vérifier l’état du TPM dans Windows :
    Sécurité Windows → Processeur de sécurité.
  • Réactiver ou remettre BitLocker en cohérence avec le TPM
    Après un changement d’état, BitLocker doit réenregistrer les clés dans le TPM. Pour cela :
    • Suspendre BitLocker
    • Redémarrer le PC
    • Réactiver BitLocker
      → Cela génère de nouvelles clés liées au TPM actuel.
  • Vérifier les options dans l’UEFI
    • PTT/fTPM activé
    • Secure Boot actif
    • Mode UEFI (pas CSM)

Quand BitLocker demande la clé à chaque démarrage

Si le problème revient à chaque fois :

  • le TPM n’enregistre pas correctement les clés
  • une option UEFI réinitialise le TPM à chaque boot
  • le Secure Boot est mal configuré
  • les PCR (Platform Configuration Registers) changent systématiquement

Solutions :

  • Désactiver puis réactiver BitLocker
  • Clear TPM (avec clé de récupération !)
  • Réinitialiser les paramètres UEFI, puis reconfigurer PTT/fTPM
  • Mettre à jour BIOS/UEFI
  • Mettre à jour Windows et les pilotes chipset

À retenir

Si BitLocker demande la clé après un changement de TPM ou une mise à jour UEFI, ce n’est pas une erreur :
c’est une protection normale. Il faut simplement réassocier BitLocker au TPM actuel.

Applications professionnelles qui ne reconnaissent plus le TPM

Certaines applications professionnelles — VPN d’entreprise, gestionnaires de certificats, solutions de chiffrement, clients PKI, outils d’authentification forte — utilisent directement les clés stockées dans le TPM.
Lorsque le TPM change d’état ou perd ses clés, ces applications peuvent cesser de fonctionner.

Les symptômes les plus fréquents :

  • l’application refuse de démarrer
  • message « impossible d’accéder au module TPM »
  • certificats considérés comme invalides
  • impossibilité d’ouvrir des sessions sécurisées (VPN, RDP, SSO)
  • erreurs PKI ou SmartCard
  • impossibilité de signer ou déchiffrer des documents chiffrés
  • Windows affiche des erreurs dans tpm.msc ou Sécurité Windows

Cela se produit généralement après :

  • Clear TPM
  • changement de carte mère / CPU
  • mise à jour BIOS/UEFI
  • corruption du profil utilisateur
  • migration Windows non propre
  • mise en veille/hibernation perturbée par le TPM
  • désactivation/réactivation de fTPM ou PTT

Solutions recommandées

  • Réinitialiser les clés du TPM
    Pour les applications PKI ou SmartCard, les clés doivent être régénérées. Selon le logiciel, cela peut impliquer :
    • regénérer les certificats
    • refaire l’enregistrement auprès du serveur d’entreprise
    • supprimer les anciennes clés locales
  • Vérifier les services Windows liés à la sécurité
    • TPM Base Services
    • Windows Biometric Service
    • Credential Manager
    Ils doivent être en mode Automatique.
  • Effacer le TPM (Clear TPM)
    Si l’application tente d’utiliser des clés obsolètes, un Clear TPM résout souvent le problème.
    ⚠ Attention : nécessite la clé BitLocker si le disque est chiffré.
  • Mettre à jour ou réinstaller le logiciel professionnel
    Certains programmes ont une configuration liée à une version spécifique du TPM.
  • Réinitialiser les options de sécurité Windows Hello / identifiants
    Si l’application dépend d’un PIN Windows Hello, il peut être nécessaire de refaire l’enregistrement.
  • Mettre à jour les pilotes chipset et Windows
    Certains outils nécessitent une communication TPM totalement fonctionnelle.
  • Vérifier les stratégies de groupe (GPO)
    Dans les environnements d’entreprise, une GPO peut restreindre :
    • l’accès au TPM
    • les algorithmes autorisés
    • les clés par utilisateur

Cas particulier : VPN d’entreprise ou authentification forte

Certaines solutions (Fortinet, Cisco AnyConnect, Pulse Secure, Sophos, SmartCard, PKI interne) utilisent des clés scellées dans le TPM.
Si leur profil est corrompu ou si les clés ne correspondent plus :

  • réenregistrer le certificat utilisateur
  • supprimer les anciens certificats du magasin Windows
  • regénérer les clés auprès du serveur d’authentification

Solutions générales

Dans la plupart des cas, les problèmes liés au TPM peuvent être résolus en appliquant quelques opérations simples. Voici les actions les plus efficaces et les plus courantes pour remettre le TPM en état de marche sur Windows 11/10.

Redémarrer le PC plusieurs fois

Cela peut sembler basique, mais il s’agit de la solution la plus fréquente :
Windows a parfois besoin de 1 à 3 redémarrages pour réinitialiser le Processeur de sécurité, surtout après une mise à jour.

Vérifier et réactiver le TPM dans le BIOS/UEFI

Selon le processeur :

  • Intel : PTT
  • AMD : fTPM
    Activez également Security Device Support et assurez-vous que le TPM 2.0 est sélectionné.

Mettre à jour le BIOS/UEFI

Une mise à jour du firmware corrige souvent :

  • les TPM non détectés
  • les TPM non prêts
  • les problèmes fTPM sur AMD
  • les versions TPM incohérentes
  • des erreurs d’initialisation apparues après des updates Windows

C’est l’une des solutions les plus efficaces.

👉Comment mettre à jour le BIOS de son PC (Flasher le BIOS)

Mise à jour du BIOS ASUS par EZ Flash

Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)

Utile lorsque les clés stockées sont corrompues ou incohérentes.
⚠ Attention : si BitLocker est activé, la clé de récupération est indispensable.

Après un Clear TPM, Windows recrée automatiquement :

  • les clés Windows Hello
  • les clés BitLocker (après réactivation)
  • les clés système nécessaires

Désactiver puis réactiver le TPM

Une manipulation très utile après :

  • une mise à jour UEFI
  • un changement matériel
  • un Clear TPM incomplet

Elle force l’UEFI à renvoyer un état propre à Windows.

👉Reportez-vous à ce tutoriel : Faire un clear TPM (réinitialiser TPM) sur Windows 11/10

Vérifier le mode de démarrage : UEFI obligatoire

Le TPM 2.0 ne fonctionne correctement que si votre PC démarre en UEFI natif.

Actions à vérifier :

  • Désactiver CSM/Legacy Boot
  • Activer le mode UEFI
  • Vérifier que le disque système est en GPT

Activer le Secure Boot

Même si le Secure Boot n’est pas requis pour utiliser le TPM, son absence ou une configuration incorrecte peut empêcher :

  • l’installation de Windows 11
  • BitLocker d’enregistrer les clés
  • le TPM d’être reconnu correctement

👉Suivre ce tutoriel : Comment activer/désactiver le Secure Boot depuis le BIOS

Activer/Désactiver le Secure boot sur un BIOS MSI

Mettre à jour Windows + pilotes chipset (Intel / AMD)

Les pilotes chipset gèrent une partie de la communication TPM.
Des pilotes obsolètes peuvent provoquer des erreurs dans tpm.msc ou Sécurité Windows.

👉Consultez le guide complet suivant : Comment mettre à jour les pilotes Windows

Vérifier les stratégies de groupe/politiques d’entreprise

Sur un PC professionnel, une GPO peut désactiver :

  • TPM
  • Secure Boot
  • clés stockées par utilisateur
  • algorithmes du TPM
  • gestion PKI

Dans ce cas, il faudra contacter l’administrateur.

Réinitialiser les identifiants Windows Hello

Les données biométriques peuvent être corrompues ou invalides après un changement TPM.

Solution : Paramètres → Comptes → Options de connexion → sélectionnez votre méthode Hello (PIN, visage, empreinte, clé de sécurité) → Supprimer.
Windows recréera automatiquement les nouvelles clés dans le TPM après redémarrage.

L’article Résoudre les problèmes de TPM (TPM 2.0, Intel PTT, AMD fTPM) sur Windows 11/10 est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 : attention aux “flashbangs” — le dernier bug d’interface inquiète

Depuis quelques jours, de nombreux utilisateurs de Windows 11 rapportent des clignotements brutaux d’écran blanc lorsqu’ils utilisent le mode sombre dans l’explorateur de fichiers, juste après l’installation d’une récente mise à jour. Plusieurs actions déclenchent le phénomène : ouverture d’un dossier, création d’un nouvel onglet, basculement du panneau de détails, ou activation/désactivation du panneau.

Le bug, surnommé “flashbang” par la communauté, apparaît comme un simple désagrément visuel pour certains — mais pour d’autres, il représente un vrai risque d’accessibilité, notamment pour les personnes sensibles aux flashs lumineux ou sujettes à des troubles photosensibles.

Que sait-on sur l’origine du bug ?

Le problème semble lié à la récente extension du mode sombre aux boîtes de dialogue et autres surfaces traditionally claires dans l’explorateur — un changement esthétique qui introduit un défaut lors du rendu visuel : l’interface affiche brièvement un fond blanc par défaut avant d’appliquer la palette sombre, entraînant ce clignotement

Ce bug survient dans des scénarios très courants (navigation dans l’explorateur, ouverture/fermeture de fenêtres, changements d’onglets…), ce qui le rend particulièrement visible et gênant dans l’usage quotidien.

Microsoft réagit… mais doucement

Selon les informations disponibles, Microsoft a reconnu le problème comme un “problème connu” suite aux retours des utilisateurs. Un correctif serait en cours de développement, mais à ce jour aucune date précise n’a été annoncée.

En attendant, des utilisateurs avancés ou participatifs dans la communauté ont partagé des solutions temporaires, comme l’utilisation d’un outil open-source externe (mod via Windhawk) qui modifie le comportement graphique de l’Explorateur pour forcer l’application immédiate du thème sombre, supprimant ainsi le flash. Toutefois, ces contournements ne sont pas officiels, et peuvent poser des problèmes de stabilité ou de sécurité — à manipuler avec prudence.

Pourquoi ce bug pose un vrai problème — au-delà de l’esthétique

  • Accessibilité : pour des personnes sensibles à la lumière, ce flash peut provoquer migraines, vertiges, voire des réactions sévères.
  • Confiance dans l’OS : ce type de régression visuelle, sur un élément aussi central que l’explorateur, rappelle que les mises à jour peuvent introduire des défauts, même dans des parties « basiques » de l’interface.
  • Fragilité de la migration thème sombre : le bug montre que la rétro-compatibilité avec les composants hérités de Windows reste fragile, surtout quand l’éditeur tente de moderniser l’interface.

À un moment où la stabilité de Windows 11 est déjà remise en cause par divers utilisateurs, ce bug pourrait conforter les sceptiques, ou inciter certains à retarder l’installation de mises à jour optionnelles.

Que faire si vous êtes concerné ? (recommandations temporaires)

  • Passer temporairement en thème clair — l’effet du flash disparaît.
  • Bloquer l’installation de la mise à jour fautive (si possible) sur les machines sensibles.
  • Attendre le correctif officiel recommandé plutôt que d’utiliser un mod de contournement, sauf si vous êtes à l’aise avec les risques.
  • Tester l’Explorateur après mise à jour : ouvrez plusieurs onglets, changez de dossier, activez/désactivez le volet de détails — pour vérifier si le bug se manifeste chez vous.

En conclusion

Le bug “flashbang” de Windows 11 est un exemple frappant des risques non négligeables liés aux mises à jour, même mineures. Ce défaut visuel, qui apparaît dans l’Explorateur en mode sombre, n’est pas qu’une question d’esthétique — il peut avoir des implications sérieuses en termes d’accessibilité et de confort utilisateur.

Microsoft a reconnu l’anomalie, mais en attendant un correctif, il faut rester vigilant. Pour les utilisateurs sensibles ou soucieux de stabilité, la prudence reste de mise : tester, surveiller, et ne pas hésiter à revenir temporairement à un thème clair.

👉 Les problèmes de mises à jour continuent et sont relatés dans cet article : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Source(s) : neowin.net

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Windows 11 : la mise à jour KB5070311 (décembre 2025) débarque — ce qu’il faut savoir

Le 1ᵉʳ décembre 2025, Microsoft a publié la mise à jour KB5070311 pour Windows 11 version 25H2 et 24H2, correspondant aux builds 26200.7309 et 26100.7309. Cette mise à jour, proposée d’abord en canal Release Preview puis progressivement au grand public, apporte un lot important de nouveautés fonctionnelles — et corrige plusieurs aspects jugés vieillissants ou inachevés de l’OS.

Attention : toutes les fonctionnalités ne sont pas disponibles immédiatement pour tous les utilisateurs — Microsoft déploie certaines nouveautés de façon progressive.

Nouveautés majeures de KB5070311

Mode sombre étendu dans l’Explorateur de fichiers

Les boîtes de dialogue (suppression, déplacement, confirmation, etc.) adoptent enfin le mode sombre — une amélioration notable pour l’uniformité visuelle de l’interface.

Drag Tray et partage de fichiers amélioré

La mise à jour améliore le “Drag Tray” : on peut désormais glisser plusieurs fichiers à la fois, ou partager des fichiers via un menu de partage plus complet (applications suggérées, dossiers de destination, etc.).

Prise en charge des capteurs d’empreintes externes pour Windows Hello

Pour les PC — y compris ceux sans capteur intégré — l’authentification via capteur d’empreinte externe devient possible, renforçant la sécurité et la flexibilité.

Améliorations dans les Paramètres

L’application Paramètres s’enrichit : certaines anciennes options du Panneau de configuration sont déplacées, la gestion des appareils mobiles est facilitée, et une carte “Appareil” informe directement sur le matériel du PC.

Mise à jour de la récupération système (Quick Machine Recovery)

La restauration du système s’améliore : une nouvelle option de “récupération rapide” permet de restaurer un PC après un échec de démarrage ou une mise à jour problématique, plus efficacement qu’auparavant.

Widgets & expérience utilisateur affinée

Les widgets, l’écran de verrouillage, et plusieurs éléments d’interface recoivent des ajustements visuels et fonctionnels, pour un usage plus fluide et moderne.

À noter : déploiement progressif et statut facultatif

KB5070311 est classée comme mise à jour facultative (optional / non-sécurité). Elle ne s’installe pas automatiquement sur tous les PC : l’utilisateur doit activer manuellement l’installation via Windows Update, ou attendre une promotion éventuelle en mise à jour obligatoire.

Certaines fonctionnalités peuvent ne pas être disponibles immédiatement : Microsoft déploie les nouveautés progressivement pour éviter les effets de masse et gérer les retours utilisateur avant un déploiement global.

Ce que cette mise à jour signifie pour l’écosystème Windows 11

  • Amélioration de l’expérience utilisateur : l’interface gagne en confort (mode sombre cohérent, partage simplifié, paramètres repensés).
  • Sécurité et accessibilité renforcées : avec le support de capteurs externes pour Windows Hello, plus de PCs peuvent bénéficier d’une authentification forte.
  • Stabilité et résilience accrues : la récupération système améliorée rassure pour les mises à jour, et atténue le risque de verrouillage après des mauvais updates.
  • PC “classiques” mieux supportés : les petits ajustements d’interface et de performance rendent l’OS plus fluide, même sur des machines modestes.

C’est une mise à jour importante dans la continuité de la maturation de Windows 11 — moins spectaculaire qu’une nouvelle version majeure, mais concrètement utile au quotidien.

Points à surveiller / limites de KB5070311

  • Certaines fonctionnalités sont optionnelles ou progressives : il faudra peut-être attendre pour les voir.
  • Comme toute mise à jour facultative, des bugs ou incompatibilités peuvent survenir : prudence recommandée, surtout en entreprise.
  • Pour les utilisateurs d’anciennes versions, la mise à jour ne corrige pas tous les problèmes historiques de Windows Update (pilotes, compatibilité, etc.).

Conclusion

KB5070311 marque une étape importante dans l’évolution de Windows 11 : l’OS s’assagit, se polish — il redevient un système pensé pour l’usage quotidien, pas seulement pour les PC les plus récents ou haut de gamme.
Entre modes sombres généralisés, meilleur partage de fichiers, sécurité élargie et confort amélioré, cette mise à jour facultative offre une vraie valeur ajoutée pour tous ceux qui l’adoptent. Elle illustre bien que Microsoft travaille à transformer Windows 11 d’un OS “nouveau et ambitieux” en un système stable, mature et utilisable à large échelle.

Reste à voir si l’éditeur poursuivra cette voie dans les prochaines mises à jour — et surtout s’il saura maintenir la qualité malgré la fragmentation du parc PC actuel.

Source(s) : Neowin.net

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Windows 11 : un mois après la fin de Windows 10, l’adoption reste poussive

Un mois après la fin officielle du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 progresse… mais beaucoup plus lentement que prévu. Malgré l’arrêt des mises à jour de sécurité et les incitations répétées de Microsoft, une partie importante du parc mondial n’a pas encore basculé vers le nouvel OS.

Entre exigences matérielles strictes, méfiance face aux bugs récurrents de Windows Update et essor des alternatives comme Linux, l’évolution du marché est plus complexe qu’un simple remplacement de version. Les données publiées ces dernières semaines — par des constructeurs comme Dell, des analystes et des baromètres de parts de marché — dressent un tableau nuancé : Windows 11 avance, mais le monde Windows est désormais fragmenté.

Windows 11 devient majoritaire… mais timidement

Les dernières mesures montrent que Windows 11 a fini par dépasser Windows 10 en parts de marché globales. La transition a bien lieu, mais elle ne ressemble pas au bond spectaculaire observé lors du passage à Windows 10 en 2015.
L’OS gagne quelques points grâce à la fin du support de Windows 10, mais sans provoquer le basculement massif que Microsoft espérait. Beaucoup d’utilisateurs particuliers continuent d’utiliser Windows 10 « tant que tout fonctionne », tandis que plusieurs organisations professionnelles planifient encore leurs migrations à long terme, en privilégiant des déploiements prudents.

Pour mieux comprendre la transition entre Windows 10 et Windows 11, il faut observer l’évolution des parts de marché sur les deux dernières années. Contrairement à ce que laissait penser la communication de Microsoft, le basculement ne s’est pas fait en 2023 ou 2024, mais seulement en 2025, et encore, de manière progressive. Selon les données StatCounter, la courbe Windows 11 dépasse celle de Windows 10 au début de l’année 2025 aux États-Unis, puis durant l’été 2025 en Europe, marquant un point d’inflexion plus tardif qu’attendu. Ce croisement tardif montre qu’il aura fallu près de quatre ans à Windows 11 pour devenir majoritaire dans plusieurs régions, malgré la fin annoncée du support de Windows 10.

Historiquement, c’est un rythme plutôt lent. Windows 7 avait pris l’avantage beaucoup plus rapidement après la sortie de Vista. Windows 10, lui, avait connu une adoption nettement plus rapide, grâce à son déploiement gratuit et à l’absence d’exigences matérielles strictes. À l’inverse, Windows 11 impose des conditions techniques (TPM 2.0, CPU récents, Secure Boot) qui ralentissent mécaniquement sa progression et laissent un nombre important de PC incapables d’effectuer la mise à niveau.

Adoption différente selon les régions du monde

L’analyse par région révèle une transition très hétérogène — et parfois contre-intuitive.

États-Unis : Windows 11 dépasse Windows 10 tôt en 2025

Le marché américain est le premier à basculer : Windows 11 y dépasse Windows 10 dès janvier–février 2025.
Plusieurs facteurs expliquent cette avance :

  • renouvellement matériel plus rapide,
  • forte présence des OEM qui préinstallent Windows 11,
  • parc professionnel plus homogène.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Amérique du Nord

Europe : bascule plus lente, durant l’été 2025

En Europe, la transition est plus progressive : Windows 11 ne dépasse Windows 10 très tardivement, durant l’été 2025, soit donc un retard notable par rapport aux États-Unis.
Les raisons sont multiples :

  • parc matériel plus ancien,
  • entreprises plus prudentes,
  • adoption plus lente des nouveaux PC.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Europe

Asie : adoption chaotique, et Windows 10 repasse même devant

La situation est encore plus intéressante en Asie.
Si Windows 11 dépasse brièvement Windows 10 vers mai 2025, la tendance s’inverse ensuite :
➡ Windows 10 repasse devant en août 2025 et semble y rester pour le moment.

Cela peut s’expliquer par :

  • un parc matériel très hétérogène,
  • des PC incompatibles encore nombreux,
  • un renouvellement beaucoup plus lent dans de nombreux pays asiatiques,
  • une adoption prudente dans les usages professionnels et publics.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Asie.

Une adoption mondiale loin d’être uniforme

Cette géographie contrastée montre que Windows 11 ne suit pas une trajectoire universelle.
Aux États-Unis, il progresse comme prévu.
En Europe, il avance, mais à un rythme plus raisonnable.
En Asie, l’adoption est instable, et Windows 10 conserve une place dominante.

Autrement dit : le croisement des courbes est mondialement visible… mais les dates, la vitesse et même la direction diffèrent selon les régions.
Un point essentiel que Microsoft ne met pas en avant dans sa communication.

Cette inertie matérielle explique une grande partie du retard pris par Windows 11, mais un autre facteur pèse tout autant : l’adoption n’évolue pas au même rythme partout dans le monde. Les données de StatCounter montrent des comportements très contrastés selon les régions, avec des basculements plus ou moins tardifs, voire des retournements de tendance. Autrement dit, même lorsque le matériel le permet, la migration vers Windows 11 ne suit pas une dynamique uniforme : elle dépend des marchés, des usages locaux et du rythme de renouvellement des PC.

Des centaines de millions de PC restent en attente — ou bloqués ?

L’un des principaux freins à l’adoption de Windows 11 reste le parc matériel existant. Une large partie des PC encore parfaitement fonctionnels ne répond pas aux exigences imposées par Microsoft — processeur récent, TPM 2.0, Secure Boot — ce qui bloque mécaniquement leur migration. Selon les constructeurs, des centaines de millions de machines se trouvent dans ce cas, sans possibilité officielle d’accéder au nouvel OS, même si elles restent pleinement utilisables au quotidien.

À cela s’ajoute un autre phénomène : de nombreux PC compatibles avec Windows 11 n’ont toujours pas migré. Certains utilisateurs attendent le renouvellement naturel de leur matériel, d’autres préfèrent rester sous Windows 10 tant que tout fonctionne, et beaucoup d’entreprises décalent la transition pour des raisons de stabilité, de coûts, ou de compatibilité applicative.

Il n’existe aujourd’hui aucune étude publique capable de chiffrer précisément la proportion de PC incompatibles, ni celle des machines compatibles mais non migrées. Mais, l’ensemble de ces facteurs explique largement pourquoi, malgré la fin du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 avance plus lentement que prévu. La transition dépend moins de la volonté des utilisateurs que d’une réalité matérielle complexe, qui ne peut pas être résolue par une simple mise à jour logicielle.

Un contexte d’adoption compliqué par les bugs et les régressions

La transition vers Windows 11 est également perturbée par une série d’incidents récents dans les mises à jour : régressions réseau (SMB), baisse de performances GPU, problèmes de démarrage, échecs d’installation, bugs dans l’interface…
Ces épisodes, qui ont touché Windows 11 ces derniers mois, renforcent l’idée qu’un passage immédiat au nouvel OS peut entraîner des risques. De nombreuses entreprises préfèrent ainsi attendre plusieurs mois de stabilité constatée avant une migration massive.

👉 Voir également : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Evolutions approximative des bugs majeurs Windows Update (2015-2025)

Comment Microsoft réagit à cette adoption lente ?

Face à une transition plus timide que prévu, Microsoft adopte une communication mesurée. L’entreprise met en avant les atouts de Windows 11 — sécurité renforcée, intégration de l’IA avec Copilot, performances améliorées — tout en évitant de commenter directement le rythme réel de migration. La firme insiste sur les bénéfices de son nouvel écosystème et multiplie les campagnes promotionnelles auprès des constructeurs, mais reste discrète sur la question des PC incompatibles, un sujet sensible qu’elle préfère présenter comme un gage de sécurité plutôt qu’une barrière technique.

Pour les entreprises, Microsoft mise sur un discours de continuité, en valorisant les outils de gestion modernes, Windows 365 et les environnements hybrides. En pratique, la stratégie consiste moins à accélérer la migration qu’à normaliser progressivement Windows 11, en espérant que le renouvellement naturel du parc matériel fasse le reste.

Linux ne profite pas réellement de la fin de Windows 10 – macOS progresse surtout aux États-Unis

Avant de conclure sur l’adoption de Windows 11, il est essentiel de se pencher sur les PC laissés pour compte — ceux qui ne répondent pas aux exigences de Microsoft et que Windows 11, par construction, exclut. Une partie d’entre eux a naturellement rejoint une alternative longtemps minoritaire : Linux. Plutôt qu’un exode massif, il s’agit d’une migration ciblée — des machines anciennes ou modestes, mais utilisables, que leurs propriétaires préfèrent maintenir en vie. Pour mieux comprendre ce phénomène, voyez notre enquête : PC exclus Windows 11 : se tournent massivement vers Linux.

Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, la fin du support de Windows 10 n’a pas entraîné une hausse notable de l’adoption de Linux sur PC. Les données globales montrent que la part de marché du système reste stable, oscillant entre 3 % et 5 %, sans progression structurelle depuis deux ans. Quelques pics ponctuels apparaissent dans certaines régions ou à certains moments — notamment un passage temporaire au-dessus de 5 % aux États-Unis — mais ces hausses s’accompagnent ensuite d’un retour rapide à la moyenne. À l’échelle mondiale, Linux reste une niche, utilisée principalement par des passionnés, des utilisateurs techniques ou des propriétaires de machines incompatibles avec Windows 11, mais cela ne constitue pas un mouvement de masse.

L’évolution la plus notable n’est donc pas du côté de Linux, mais de macOS. Les données issues des marchés nord-américains montrent une progression visible d’Apple sur le segment desktop, en particulier aux États-Unis où macOS gagne plusieurs points, profitant à la fois du succès des MacBook Apple Silicon et d’un renouvellement matériel plus rapide. Cette hausse reste toutefois géographiquement concentrée : en Europe, par exemple, Windows demeure stable autour de 70 %, sans recul important, et Linux n’y enregistre pas de hausse significative.

Au final, la fin du support de Windows 10 n’a pas provoqué de migration massive vers d’autres systèmes. Windows 11 progresse doucement, macOS gagne en popularité dans certains pays, et Linux attire surtout des utilisateurs spécifiques — mais ne bénéficie pas d’un report massif des utilisateurs Windows. Le marché ne bascule pas : il se rééquilibre légèrement, selon des dynamiques très locales et loin d’un changement global.

Part de marchés des OS d'Oct. 2024 à Oct. 2025 (Windows, OSX, Linux, Android, iOS)

Analyse régionale : macOS progresse surtout aux États-Unis

L’évolution la plus frappante ne concerne finalement pas Linux, mais macOS. Les données régionales révèlent une dynamique inattendue : les marchés nord-américains, qui sont les premiers à adopter Windows 11, sont aussi ceux où l’on observe la plus forte progression d’Apple sur le segment desktop. Aux États-Unis, macOS gagne plusieurs points, porté par le succès des MacBook Apple Silicon, un cycle de renouvellement matériel plus rapide et une forte présence du parc éducatif et professionnel équipé en Mac.

Cette tendance reste toutefois géographiquement limitée. En Europe, les parts de marché restent beaucoup plus stables : Windows y demeure autour de 70 %, sans recul significatif, et ni macOS ni Linux n’y enregistrent de hausse notable. Le rythme de renouvellement matériel est plus lent, les usages professionnels plus conservateurs, et la pression à migrer vers macOS nettement moins forte.

L’Asie, quant à elle, présente un profil hybride :
– Windows 11 dépasse Windows 10 au printemps 2025,
– mais Windows 10 repasse devant dès l’été,
– tandis que macOS enregistre, là aussi, une légère progression.

Ce décalage régional montre que l’adoption des OS ne suit pas un mouvement global uniforme. Les États-Unis migrent rapidement vers Windows 11, mais aussi vers macOS, ce qui crée une concurrence plus vive pour Microsoft.
À l’inverse, l’Europe se distingue par sa stabilité, tant dans ses usages que dans son parc matériel.
Et l’Asie révèle des oscillations fortes, illustrant un marché hétérogène où Windows 10 reste largement dominant.

En résumé, la transition post-Windows 10 crée un paysage fragmenté à l’échelle mondiale :

  • les USA modernisent leur parc et voient Apple progresser,
  • l’Europe reste fidèle à Windows,
  • l’Asie alterne entre Windows 10 et Windows 11,
  • et Linux, malgré son rôle de refuge pour certains PC incompatibles, ne perce pas davantage.

Conclusion

Après analyse des données récentes et des différences régionales, une tendance claire se dessine.

Un mois après la fin officielle du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 progresse… mais beaucoup plus lentement que prévu. Malgré l’arrêt des mises à jour de sécurité et les incitations répétées de Microsoft, une partie massive du parc mondial n’a pas encore migré vers le nouvel OS.

Entre exigences matérielles strictes, méfiance alimentée par des bugs récents de Windows Update, et réticence d’utilisateurs qui jugent leurs machines actuelles encore parfaitement suffisantes, la transition est plus complexe qu’un simple changement de version. Contrairement aux attentes, la fin de Windows 10 n’a pas provoqué de basculement massif : le marché évolue, mais par petites touches, au rythme du renouvellement matériel.

Quant à Linux, il n’enregistre pas de percée spectaculaire : sa part de marché reste globalement stable, même si certaines distributions attirent ponctuellement les propriétaires de PC incompatibles. Le véritable bouleversement ne vient donc pas d’un exode vers d’autres systèmes, mais d’un écosystème Windows fragmenté, où coexistent Windows 11, un parc important de machines toujours sous Windows 10, et une minorité d’utilisateurs qui explorent des alternatives.

À noter : les graphiques StatCounter reflètent une tendance d’usage basée sur les visites web et non une mesure exhaustive du parc installé.
Mais plusieurs analystes soulignent que le rythme de transition vers Windows 11 dépend davantage du renouvellement matériel mondial que des stratégies de Microsoft.
Source(s) : Adoption Windows 11 / Windows 10 (parts de marché, évolutions) :

PC incompatibles / migration retardée :

Comparaison historique / adoption lente :

Linux et migrations liées à Windows 11

L’article Windows 11 : un mois après la fin de Windows 10, l’adoption reste poussive est apparu en premier sur malekal.com.

Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Depuis l’arrivée de Windows 10 en 2015, Microsoft a profondément transformé la manière dont son système d’exploitation évolue. Le modèle Windows as a Service a remplacé les versions ponctuelles par un flux continu de mises à jour mensuelles (correctifs de sécurité) et de mises à jour annuelles ou semi-annuelles (fonctionnalités). L’objectif annoncé était clair : rendre Windows plus sûr, plus réactif, mieux maintenu… et surtout plus fiable.

Pour atteindre cette fiabilité promise, Microsoft affirmait avoir renforcé ses équipes de test, amélioré sa télémétrie, multiplié les scénarios d’essai et instauré de nouveaux mécanismes de protection comme les Safeguard Holds, censés bloquer automatiquement les mises à jour problématiques. Après le fiasco de Windows 10 version 1809 — qui avait supprimé des fichiers personnels — l’éditeur s’était même engagé à revoir entièrement son pipeline de validation.

Pourtant, dix ans plus tard, le constat est sans appel : les incidents liés aux mises à jour restent nombreux, et les régressions touchent désormais des composants essentiels de Windows 11, parfois au cœur même du système (Explorer.exe, recherche SMB, performances GPU, BitLocker, interface utilisateur). Malgré les progrès internes, la stabilité réelle des patchs reste un sujet de préoccupation pour les utilisateurs comme pour les professionnels.

Dans cet article, nous revenons en détail sur :

  • les incidents majeurs recensés depuis Windows 10 jusqu’à Windows 11 ;
  • leur évolution chronologique et leur gravité ;
  • un graphique synthétique permettant de visualiser la tendance sur dix ans ;
  • les raisons techniques de ces régressions ;
  • les effets concrets pour les particuliers, les entreprises et les environnements professionnels ;
  • et les pistes indispensables pour améliorer durablement la qualité des mises à jour Windows.

Une analyse essentielle pour comprendre comment, malgré des promesses répétées, Microsoft peine encore à offrir des mises à jour réellement stables.

Incidents majeurs de mises à jour (Windows 10 → Windows 11)

Ces tableaux recensent les plus gros bugs, ceux qui ont :

  • provoqué des pertes de données,
  • cassé des fonctionnalités essentielles (Start Menu, Explorer, SMB),
  • provoqué des BSOD massifs,
  • touché l’impression, le réseau, les pilotes critiques,
  • ou nécessité l’arrêt du déploiement par Microsoft.

Ce sont les bugs les plus marquants, mais pas tous les incidents.

Windows 10 — cycle 2015 → 2021

AnnéeVersionKB / Mise à jourProblème rencontréImpactCommentaire
20151507 (RTM)KB3074683Plantages d’Explorer.exe et impossibilité d’accéder à certaines DLLUsage normal perturbéPremière alerte majeure sur la fiabilité du nouveau modèle « Windows as a Service ».
20161511KB3124200Échecs d’installation répétés, redémarrages en boucleParc professionnel impactéDébut des critiques sur la qualité du pipeline de test interne.
20161607 (Anniversary Update)KB3176934Problème avec carte réseau (perte du pilote)PC sans Internet après rebootIncident massif en entreprise.
20171703KB4038788Augmentation CPU + freeze sur certains PCUsage impossibleProblème lié au service Windows Update.
20171709KB4041676Menu Démarrer cassé + BSODUsage grand public affectéL’un des patchs « les plus retirés » cette année-là.
20181803KB4103721PC bloqués sur un écran noirRedémarrage impossibleMicrosoft a officiellement mis en pause le déploiement.
20181809 (REDSTONE 5)Version 1809 initialeSuppression de fichiers utilisateurs : Documents, Images, etc.Perte de données irréversiblePlus gros scandale de l’histoire de Windows Update récent. Déploiement retiré 48h après lancement.
20191903KB4512941Utilisation CPU à 30–40 % causée par CortanaPC ralentiBug long à corriger, très médiatisé.
20191903KB4515384Problème audio, drivers Realtek cassésJeux / vidéos inutilisablesPremière vague de retours liés au pipeline audio.
20202004KB4557957Freeze, BSOD, crash audioTrès fort impactMicrosoft conseille d’éviter la mise à jour sur certains PC.
20202004KB4549951Écran bleu + perte BluetoothRéseaux pro bloquésProblème persistant sur plusieurs semaines.
202120H2KB5000802BSOD lors d’impression (PrintNightmare précoce)Entreprises immobiliséesDéclenche l’un des plus gros correctifs d’urgence.
202121H1KB5003214Bug sur icônes de la barre de tâchesUI briséeCorrigé tardivement.

Windows 11 — cycle 2021 → 2025

AnnéeVersionKB / Mise à jourProblème rencontréImpactCommentaire
202121H2 (release initiale)KB5006674Bug Bluetooth + réseau instableImpact légerPremière vague de problèmes Windows 11.
202222H2KB5017389Menu Démarrer ne se charge plusProblème très répanduMicrosoft confirme problème dans les installations « provisioning ».
202322H2KB5022913Explorateur très lent, CPU élevéIrritation généralePlusieurs correctifs successifs nécessaires.
202423H2KB5032288Échecs d’installation + ralentissementsImpact moyenTendances aux patchs instables en fin d’année.
202524H2 / 25H2KB5068861Échec installation, recherche SMB cassée, baisse des performances sur portablesImpact professionnel majeurL’une des mises à jour les plus problématiques de Windows 11.
202524H2 / 25H2KB5066835Perte de performances en jeu, ralentissements systèmeImpact jeux + créateursNvidia publie un pilote spécial pour corriger les pertes de FPS.
202524H2 / 25H2Divers correctifs d’urgenceDéclenchement de la récupération BitLockerBloque des PC au démarrageMicrosoft doit publier un correctif exceptionnel.
2025WinREKB5070762Périphériques USB non détectés dans WinREEmpêche les réparations systèmeCorrectif d’urgence diffusé hors cycle.
2025 (fin)Windows 11 fonctions cœurBug généralisé UI : Démarrer, barre des tâches, explorer, paramètresPlantages massifs pour installations non persistantes (VDI, entreprises)Microsoft admet que presque toutes les fonctions clés peuvent être affectées.

Analyse du graphique : l’évolution des bugs majeurs Windows Update de 2015 à 2025

Le graphique ci-dessus illustre l’évolution approximative du nombre de bugs majeurs liés aux mises à jour Windows entre 2015 (Windows 10) et 2025 (Windows 11).

Il illustre une courbe de tendance, basée sur l’ensemble :

  • des incidents significatifs,
  • des régressions reconnues publiquement,
  • des problèmes d’installation,
  • des défaillances de pilotes,
  • des dysfonctionnements réseau ou d’interface,
  • même si ce ne sont pas des catastrophes comme la 1809.

Bien que les valeurs soient issues d’une synthèse qualitative, la tendance générale est suffisamment claire pour dégager une conclusion nette.

L’évolution des bugs majeurs Windows Update de 2015 à 2025

Une période relativement stable sous Windows 10 (2015–2018)

Les premières années du modèle « Windows as a Service » montrent un niveau de problèmes relativement faible :

  • 1 à 2 incidents majeurs par an,
  • souvent liés à des pilotes réseau, des freeze ponctuels ou des bugs d’installation,
  • avec comme exception notable l’incident catastrophique de Windows 10 version 1809 (suppression de fichiers utilisateurs).

Globalement, les problèmes existent, mais ils restent circonscrits à certains matériels ou configurations.

Montée progressive des incidents autour de 2019–2021

À partir de 2019, plusieurs facteurs contribuent à une augmentation :

  • multiplication des versions (1903, 1909, 2004, 20H2…),
  • changements importants dans l’architecture (Cortana, indexation, impression, audio),
  • patchs de sécurité de plus en plus lourds.

On observe une montée vers 3 à 4 incidents majeurs par an, dont certains très visibles (Cortana CPU à 40 %, bug PrintNightmare, drivers audio cassés…).

Windows 11 (2021–2025) : moins de versions, mais beaucoup plus de problèmes critiques

Contrairement à Windows 10, Windows 11 ne reçoit pas des dizaines de builds.
Pourtant, les incidents deviennent :

  • plus nombreux,
  • plus graves,
  • plus centrés sur les fonctions cœur du système.

Exemples récurrents :

Le graphique montre une montée jusqu’à 5 à 6 incidents majeurs par an à partir de 2022–2025.

Conclusion : la courbe augmente, et les bugs deviennent plus critiques

L’analyse visuelle permet d’affirmer que :

La fréquence globale des incidents a augmenté depuis 2015.

Le nombre de bugs sérieux est aujourd’hui environ 3 fois plus élevé qu’au lancement de Windows 10.

Leur gravité est plus importante sous Windows 11.

Les problèmes touchent désormais :

  • la sécurité,
  • le démarrage (BitLocker, WinRE),
  • l’interface centrale,
  • les performances GPU,
  • le réseau (SMB),
  • l’installation elle-même.

Malgré les promesses historiques de Microsoft, le résultat ne montre pas de stabilisation.

Les outils de communication (Release Health, Safeguard Hold) ont été améliorés, mais la qualité réelle des mises à jour semble s’être dégradée.

Chronologie du nombre de bugs Windows Update de 2015 à 2025

Ce que Microsoft avait promis… et ce qui s’est réellement passé

Lorsque Windows 10 a inauguré le modèle Windows as a Service, Microsoft avait assuré que les nouvelles méthodes de développement et de déploiement rendraient les mises à jour plus fiables, mieux testées et moins risquées pour les utilisateurs. Après plusieurs incidents majeurs, dont le très médiatisé bug de la mise à jour 1809 qui supprimait des fichiers personnels, l’entreprise avait même annoncé une refonte profonde de son pipeline qualité.
Voici les quatre engagements clés de Microsoft… et ce qu’ils ont donné en pratique.

Des tests plus rigoureux et un pipeline de validation renforcé

Ce que Microsoft promettait :

  • Multiplier les scénarios de tests internes.
  • Renforcer les équipes qualité après le scandale 1809.
  • Utiliser la télémétrie du parc Windows pour détecter les problèmes avant le déploiement global.
  • S’appuyer fortement sur les builds Insider pour repérer les régressions.

Réalité 10 ans plus tard :

Malgré ces changements, plusieurs mises à jour Windows 11 ont encore introduit :

  • des plantages d’Explorer.exe,
  • des menus Démarrer non fonctionnels,
  • des régressions réseau (SMB, HTTP.sys),
  • des problèmes de performance GPU,
  • des bugs d’installation récurrents.

Les tests internes existent bel et bien, mais l’écosystème Windows — matériel, pilotes, firmwares, logiciels — est tellement vaste que certaines combinaisons passent toujours entre les mailles du filet.

Les “Safeguard Holds” pour bloquer automatiquement les mises à jour à risque

Ce que Microsoft promettait :

Introduits en 2019, les Safeguard Holds étaient censés empêcher l’installation d’une mise à jour connue comme problématique sur certaines configurations.
En théorie, si un bug était identifié chez quelques utilisateurs, Windows Update devait automatiquement stopper le déploiement vers tous les PC similaires.

Réalité :

Les Safeguard Holds fonctionnent… mais de manière trop tardive.
Dans plusieurs cas récents :

  • des patchs Windows 11 ont cassé SMB,
  • ont déclenché BitLocker au démarrage,
  • ou ont entraîné des pertes de performances avant que le blocage ne soit appliqué.

Autre problème : beaucoup d’utilisateurs contournent involontairement les Safeguard (ISO, outils manuels, Windows Update forcé), ce qui limite leur efficacité.

Une meilleure communication sur les incidents et les régressions

Promesse :

Microsoft a annoncé vouloir être plus transparent, notamment via les portails :

  • Windows Release Health : C’est le portail officiel de Microsoft dédié à l’état de santé des versions de Windows,
  • Known Issues : La section « Known Issues » (Problèmes connus) liste tous les bugs que Microsoft a officiellement reconnus, pour chaque version de Windows et chaque mise à jour,
  • Health Status Dashboard : Un tableau de bord complémentaire qui regroupe les problèmes de mises à jour et leurs blocages

Ces pages devaient recenser rapidement :

  • les bugs confirmés,
  • les mises à jour à éviter,
  • les contournements recommandés.

Réalité :

La communication s’est améliorée… mais elle reste souvent réactive, jamais proactive.
Dans les faits :

  • de nombreux problèmes ne sont reconnus qu’après plusieurs jours ou semaines,
  • certains incidents restent flous (« certains appareils peuvent rencontrer… »),
  • les contournements proposés ne sont pas toujours efficaces.

Les utilisateurs apprennent souvent l’existence d’un bug via des forums, réseaux sociaux ou sites spécialisés avant la communication officielle.

L'architecture de Windows Update pour détecter et bloquer les misesà  jour qui posent problème

Une fiabilité accrue grâce à l’IA et à l’analyse de télémétrie

Promesse :

À partir de Windows 11, Microsoft a beaucoup mis en avant l’usage de l’IA pour :

  • détecter automatiquement des pannes,
  • adapter la diffusion des patchs,
  • identifier les configurations sensibles.

Réalité :

Les données télémétriques améliorent effectivement la visibilité de Microsoft, mais :

  • les bugs de pilotes GPU restent fréquents,
  • les incidents réseau SMB reviennent régulièrement,
  • les échecs d’installation (0x800F…) persistent depuis Windows 10,
  • certaines régressions majeures (Explorer.exe, Start Menu, BitLocker) montrent que l’IA ne repère pas les cas critiques avant le déploiement public.

La télémétrie aide Microsoft… mais ne remplace pas un vrai cycle de tests exhaustifs.

Suspendre Windows Update

Quel bilan ?

Après dix années d’évolution du modèle Windows as a Service, le constat est nuancé. Sur le papier, Microsoft a réellement renforcé ses processus internes : plus de télémétrie, davantage de tests, meilleure communication via « Release Health » et « Known Issues », déploiements plus progressifs, et mécanismes de blocage comme les Safeguard Holds. L’éditeur affirme d’ailleurs que Windows 11 24H2 serait « la version la plus fiable à ce jour », avec une baisse mesurée de 24 % des redémarrages inattendus par rapport à Windows 10 22H2.

Cependant, dans la pratique, l’expérience utilisateur raconte une histoire différente.

Les bugs « majeurs » restent fréquents, et surtout plus critiques qu’à l’époque de Windows 10 :

  • régressions réseau (SMB),
  • performances GPU dégradées,
  • Explorer.exe et Start Menu instables,
  • problèmes de BitLocker au démarrage,
  • pilotes cassés,
  • échecs d’installation persistants (0x800F…).

Ces incidents ne concernent plus seulement des éléments secondaires : ils touchent désormais des composantes essentielles du système, avec des conséquences directes pour les particuliers comme pour les professionnels.

Autrement dit, la fiabilité s’améliore sur certains indicateurs techniques, mais la gravité des bugs augmente, et la tolérance des utilisateurs diminue. À mesure que Windows devient plus complexe et plus interconnecté (pilotes avancés, virtualisation, sécurité renforcée, matériel très varié), les risques d’incompatibilité croissent mécaniquement.

Ainsi, malgré une volonté visible de faire mieux, la réalité est que :

  • Microsoft communique mieux,
  • détecte plus vite,
  • corrige plus rapidement…

…mais n’empêche toujours pas efficacement les régressions critiques d’arriver sur les machines finales.

Le bilan global est donc paradoxal : des outils plus modernes, des processus plus sérieux, mais un environnement technique beaucoup plus risqué.
Ce qui explique pourquoi, du point de vue utilisateur, la sensation d’aggravation est réelle, même si l’éditeur affirme avoir « objectivement » amélioré la stabilité.

Promesse de MicrosoftCe qui a réellement changéNiveau de tenue
Tests renforcésAméliorés, mais régressions toujours présentes⭐⭐⭐☆☆
Programme Insider plus utileOui, mais les bugs majeurs passent encore⭐⭐☆☆☆
Safeguard HoldsFonctionnent, mais parfois trop tard⭐⭐☆☆☆
Transparence accrueOui, documentation meilleure⭐⭐⭐⭐
Isolation des composantsEn progrès, mais insuffisant⭐⭐⭐☆☆
Fiabilité générale amélioréeDébat selon les métriques⭐⭐☆☆☆

Conclusion

Dix ans après l’introduction de Windows as a Service, le modèle des mises à jour continues montre clairement ses limites. Malgré des progrès indéniables — meilleure télémétrie, communication plus transparente, correctifs plus rapides — les utilisateurs sont toujours confrontés à des régressions régulières, parfois sévères, touchant des éléments essentiels du système. Si certaines statistiques internes permettent à Microsoft d’affirmer que Windows 11 24H2 serait la version la plus fiable à ce jour, la réalité vécue par les particuliers et les entreprises reste celle d’un écosystème fragile, où chaque mise à jour peut potentiellement introduire un nouveau dysfonctionnement.

L’analyse historique démontre une tendance nette : les incidents ne sont pas forcément plus nombreux qu’au début de Windows 10, mais ils sont plus critiques, plus visibles et affectent des composants fondamentaux comme l’interface, le réseau, la sécurité ou les performances GPU. La tolérance des utilisateurs diminue à mesure que le système gagne en complexité, tandis que le rythme soutenu des patchs laisse peu de marge à des tests réellement exhaustifs.

Cette situation paradoxale — des outils plus modernes mais un environnement de plus en plus difficile à maîtriser — fait que la stabilité promise par Microsoft reste encore hors de portée. Tant que Windows reposera sur un parc matériel aussi vaste et hétérogène, et sur des cycles de développement aussi rapides, les mises à jour continueront d’être un exercice d’équilibriste.

En définitive, si Windows Update est aujourd’hui mieux encadré et mieux documenté qu’à ses débuts, il demeure aussi plus risqué que jamais. Un modèle en constante évolution, où les avancées réelles coexistent avec des faiblesses structurelles que Microsoft n’a pas encore réussi à éliminer.

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Clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne plus (Windows 11)

Le clic droit sur le menu Démarrer de Windows 11 ouvre normalement le menu WinX, qui donne accès à des outils essentiels : Gestionnaire de périphériques, Terminal, Gestion du disque, Explorateur, Options d’alimentation, etc.
Lorsque ce menu ne s’affiche plus, ne réagit plus, met plusieurs secondes à apparaître ou se ferme immédiatement, c’est souvent le signe d’un composant du Shell Windows corrompu ou d’un problème dans le profil utilisateur.

Ce guide complet vous explique toutes les solutions pour réparer le clic droit du menu Démarrer sous Windows 11 : vérifications simples, réparations du Shell (StartMenuExperienceHost, ShellExperienceHost), réinitialisation du menu WinX, réparation des menus contextuels modernes, contrôle des fichiers système, cas particuliers, dysfonctionnements après mise à jour, et solutions avancées si le problème persiste.

Vérifications simples

Avant d’appliquer des méthodes plus avancées, commencez par ces vérifications basiques. Dans de nombreux cas, elles suffisent à rétablir le fonctionnement du clic droit ou du menu WinX sous Windows 11.

Redémarrer l’Explorateur Windows

Lorsque le menu Démarrer ou le clic droit dysfonctionne, le processus explorer.exe peut être bloqué.

  • Ouvrez le gestionnaire de tâches par un clic droit sur le menu Démarrer ou utilisez le raccourci clavier + X
  • Puis Gestionnaire des tâches. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier CTRL+MAJ+ESC
  • Dans la liste, sélectionnez Explorateur Windows.
  • Cliquez sur Redémarrer.

Le bouton Démarrer, la barre des tâches et le menu WinX seront automatiquement rechargés.

👉Comment redémarrer l’Explorateur Windows (explorer.exe) dans Windows 11, 10

Redémarrer l’Explorateur Windows depuis le gestionnaire de tâches

Tester le menu WinX via le raccourci clavier

Pour vérifier si le problème vient du clic droit ou du menu lui-même :

  • Appuyez sur Windows + X.

Si le menu WinX apparaît :

  • le menu fonctionne,
  • mais le clic droit sur le bouton Démarrer pose problème (shell contextuel).
    Vous pouvez alors passer directement à la section sur les menus contextuels.

Si Win + X ne fonctionne pas, alors le menu WinX est lui-même corrompu.

S’assurer que le bouton Démarrer n’est pas désactivé ou masqué

Certains outils ou paramètres peuvent désactiver ou masquer le bouton Démarrer.

Vérifiez :

  • Clic droit sur un espace vide de la barre des tâches.
  • Ouvrez Paramètres de la barre des tâches.
  • Dans Comportements de la barre des tâches, assurez-vous que :
    • Alignement de la barre des tâches est réglé correctement (Centre ou Gauche),
    • le bouton Démarrer est visible (pas masqué par un outil tiers),
    • aucune option de masquage automatique ne gêne l’interaction.

Redémarrer Windows complètement (pas une simple veille)

Un arrêt/redémarrage complet résout de nombreux blocages du shell.

  • Cliquez sur Démarrer → Alimentation → Redémarrer.
  • Évitez Arrêter, car Windows 11 utilise l’arrêt hybride (Fast Startup).

Vous pouvez forcer un vrai redémarrage avec :

shutdown /r /t 0

Vérifier si le problème est lié à l’utilisateur

Certains bugs ne touchent que le profil courant.

  • Créez un nouvel utilisateur temporaire.
  • Connectez-vous dessus.
  • Testez le clic droit sur le menu Démarrer.

Si cela fonctionne sur le nouveau compte, le problème vient du profil utilisateur (corruption de ShellExperienceHost / StartMenuExperienceHost).

Désinstaller la dernière mise à jour de qualité (si le problème est récent)

Les mises à jour cumulatives de Windows 11 (KBxxxxxxx) peuvent parfois provoquer des dysfonctionnements du Shell, notamment du bouton Démarrer, du menu WinX et du clic droit.
Si le problème est apparu juste après une mise à jour Windows Update, il est utile de vérifier l’historique des mises à jour et de désinstaller la dernière mise à jour de qualité installée.

Étapes recommandées :

  • Ouvrez Paramètres → Windows Update → Historique des mises à jour.
  • Repérez la dernière mise à jour cumulative installée (type « Mise à jour de qualité »).
  • Si le problème de clic droit correspond à cette installation, désinstallez la mise à jour.

Vous pouvez suivre ces guides détaillés :

👉 Comment afficher l’historique de mises à jour Windows Update
👉 Comment désinstaller les mises à jour de Windows

Après la désinstallation, redémarrez le PC et testez à nouveau le clic droit sur le menu Démarrer.

Désinstaller une mise à jour sur Windows 11

Tester en mode sans échec

Le mode sans échec permet d’exécuter Windows avec uniquement les services et pilotes essentiels.
Si le clic droit sur le menu Démarrer fonctionne en mode sans échec, cela signifie que :

  • une application récente,
  • un service tiers,
  • un utilitaire en arrière-plan,
  • ou un logiciel modifiant l’apparence du Shell

… empêche le menu WinX de fonctionner correctement en mode normal.

Étapes recommandées :

  • Démarrer Windows en mode sans échec : 👉 Démarrer Windows 10/11 en mode sans échec
  • Testez le clic droit sur le bouton Démarrer.
    • Si cela fonctionne, un logiciel actif perturbe le menu WinX.
    • Si cela ne fonctionne pas, le problème vient du système lui-même (Shell, UI, AppX).
  • Si le clic droit fonctionne en mode sans échec, effectuez un démarrage minimal de Windows :👉 Démarrer Windows en mode minimal
  • Identifiez les applications à l’origine du blocage :
    • désinstallez les programmes installés juste avant l’apparition du problème ;
    • désactivez les applications qui se lancent au démarrage ;
    • désactivez temporairement les utilitaires de personnalisation du Shell (Start11, ExplorerPatcher, etc.).

Le démarrage minimal permet d’isoler facilement l’application responsable du dysfonctionnement.

Corriger problème de clic droit menu Démarrer de Windows 11

Réinitialiser les composants du menu Démarrer (Windows 11)

Lorsque le clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne plus, cela provient souvent de composants du shell Windows 11 qui ne répondent plus ou sont corrompus. Windows utilise plusieurs processus pour gérer la barre des tâches, le menu Démarrer, le menu WinX (clic droit) et les menus contextuels modernes.

Voici comment réinitialiser ces composants sans réinstaller Windows.

Réparer StartMenuExperienceHost

C’est le processus principal responsable de l’ouverture du menu Démarrer.
Un blocage empêche souvent WinX (menu clic droit) de s’afficher correctement.

  • Ouvrez PowerShell en administrateur : appuyez sur le raccourci clavier  + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
  • Exécutez :
Get-AppxPackage Microsoft.Windows.StartMenuExperienceHost | Reset-AppxPackage
  • Redémarrez Windows.

Réinitialiser ShellExperienceHost

Ce composant gère :

  • la barre des tâches
  • le clic droit WinX
  • les menus contextuels
  • les animations de fenêtres

Voici comment faire :

  • Ouvrez PowerShell (admin).
  • Exécutez :
Get-AppxPackage Microsoft.Windows.ShellExperienceHost | Reset-AppxPackage
  • Redémarrez l’explorateur :
stop-process -name explorer -force
  • L’interface redémarre automatiquement.

Réparer l’application Windows Shell UI (interface graphique modernisée)

Cette commande répare les composants graphiques UWP utilisés par Windows 11.

Get-AppxPackage -AllUsers Microsoft.Windows.UI.Shell | Reset-AppxPackage

Réenregistrer toutes les applications système critiques (AppX reset global)

Cette commande permet de réparer les applications internes nécessaires au menu Démarrer.

Plus profond, à exécuter seulement si les commandes précédentes n’ont pas suffi.
  • Passez la commande suivante, toujours dans une fenêtre PowerShell en administrateur :
Get-AppxPackage -AllUsers| Foreach {Add-AppxPackage -DisableDevelopmentMode -Register "$($_.InstallLocation)\AppXManifest.xml"}
  • Redémarrez ensuite Windows.

Réinitialiser les associations des menus contextuels modernes

Windows 11 utilise des handlers spécifiques pour afficher les menus modernisés (“Afficher plus d’options”).
Pour rétablir ce comportement :

  • Passez la commande PowerShell suivante :
Get-AppxPackage Microsoft.Windows.FileExplorer | Reset-AppxPackage
  • Puis redémarrez l’Explorateur de fichiers :
Stop-Process -Name explorer -Force

Forcer la mise à jour des composants du menu Démarrer

Windows 11 met régulièrement à jour ShellExperienceHost via le Microsoft Store.

  • Ouvrez Microsoft Store.
  • Vérifiez les mises à jour → Bibliothèque → Tout mettre à jour.
  • Les composants “Windows Shell Components” sont souvent listés.

Réparer les menus contextuels de Windows 11

Sous Windows 11, le clic droit utilise deux systèmes différents :

  • le menu contextuel moderne, épuré,
  • le menu classique hérité, accessible via “Afficher plus d’options”.

Si l’un de ces deux systèmes est corrompu, le clic droit sur le bouton Démarrer (menu WinX) peut ne plus apparaître du tout ou se fermer immédiatement. Voici comment les réparer.

Réinitialiser le menu contextuel moderne

Windows 11 affiche par défaut un menu simplifié.
Pour réinitialiser son fonctionnement :

  • Ouvrez PowerShell en administrateur.
  • Exécutez :
Get-AppxPackage Microsoft.Windows.FileExplorer | Reset-AppxPackage
  • Redémarrez l’explorateur :
Stop-Process -Name explorer -Force

Cela restaure les handlers modernes utilisés pour le clic droit global.

Restaurer le menu contextuel classique (Windows 10-like)

Si les menus “modernes” posent problème, vous pouvez temporairement basculer sur le menu classique pour vérifier si le clic droit fonctionne.

Activer le menu classique

  • Ouvrez l’Éditeur du Registre : regedit
  • Accédez à :
HKEY_CURRENT_USER\Software\Classes\CLSID\
  • Créez une clé :
{86ca1aa0-34aa-4e8b-a509-50c905bae2a2}
  • À l’intérieur, créez une sous-clé :
InprocServer32
  • Laissez la valeur par défaut vide.

Redémarrez l’explorateur.
Vous verrez alors le menu contextuel complet.

Revenir au menu moderne

Supprimez la clé :

{86ca1aa0-34aa-4e8b-a509-50c905bae2a2}

Réparer les handlers défectueux (extensions shell)

Certaines applications ajoutent leur propre entrée au clic droit, ce qui peut casser l’ensemble du menu WinX.

Pour vérifier :

  • Téléchargez ShellExView (NirSoft) :
  • Désactivez les handlers non Microsoft.
  • Testez le clic droit.
  • Réactivez un par un pour identifier le coupable.

C’est très fréquent après l’installation d’un logiciel de compression, cloud ou sécurité.

👉9 meilleurs logiciels pour modifier ou nettoyer le menu contextuel de Windows

ShellExView : modifier le menu contextuel de Windows

Réinitialiser le cache des menus contextuels

Windows conserve en mémoire un cache pour accélérer l’affichage du clic droit.

Pour le supprimer :

  • Ouvrez PowerShell (admin)
  • Exécutez :
ie4uinit.exe -ClearIconCache

Puis :

taskkill /IM explorer.exe /F
start explorer.exe

Cela force Windows à reconstruire le menu contextuel.

Vérifier si un script, thème ou tweak a modifié le clic droit

Certains outils peuvent casser les menus :

  • OldContextMenu
  • Winaero Tweaker
  • Custom themes UXTheme
  • Packages de modifications du shell
  • Nettoyeurs agressifs du registre

Si vous en avez utilisé un :

  • restaurez les paramètres par défaut
  • ou revenez en arrière via un point de restauration

Vérifier les fichiers système

Si le clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne plus, il est possible que des fichiers système essentiels soient corrompus. Windows 11 utilise plusieurs composants internes pour gérer le Shell, le menu WinX et le menu Démarrer (StartMenuExperienceHost, ShellExperienceHost, UI Shell…).
Une corruption dans ces fichiers peut provoquer l’absence totale du menu WinX ou son plantage immédiat.

Voici les vérifications système incontournables.

Réparer les fichiers système avec SFC

L’outil SFC (System File Checker) vérifie l’intégrité des fichiers importants de Windows et les restaure si nécessaire.

  • Ouvrez Invite de commandes (admin) ou PowerShell (admin).
  • Exécutez :
sfc /scannow
  • Laissez l’analyse se terminer (cela peut prendre plusieurs minutes).
  • Redémarrez le PC.

Si SFC indique qu’il a réparé des fichiers, testez immédiatement le clic droit.

sfc scannow - le vérificateur de fichiers systèmes de Windows 10

Réparer l’image système avec DISM

Si SFC ne répare pas tout, l’image système elle-même peut être endommagée.
DISM permet de vérifier et reconstruire les composants du système Windows 11.

  • Ouvrez Powershell ou CMD en administrateur.
  • Exécutez, dans l’ordre :
DISM /Online /Cleanup-Image /CheckHealth

Puis :

DISM /Online /Cleanup-Image /ScanHealth

Et enfin :

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth

DISM téléchargera les fichiers corrompus depuis Windows Update si nécessaire.

👉Le guide complet : Comment réparer les fichiers système manquants ou endommagés sous Windows

DISM - réparer les images de Windows 10

Vérifier les erreurs dans l’Observateur d’événements

Windows journalise les erreurs de Shell et de menu Démarrer dans le journal Applications et System.

Pour vérifier :

  • Ouvrez Observateur d’événements (eventvwr).
  • Parcourez :
    • Journaux Windows → Application
    • Journaux Windows → Système
  • Recherchez les erreurs concernant :
    • StartMenuExperienceHost.exe
    • ShellExperienceHost.exe
    • Windows.UI.Shell.dll
    • AppModel-Runtime

Les erreurs fréquentes :

  • Faulting module Windows.UI.Shell.dll
  • StartMenuExperienceHost stopped working
  • ShellExperienceHost crashed
  • WinX menu extension failed to load

👉 Si des erreurs sont présentes, poursuivez ce guide et consultez aussi celui-ci : Réinitialiser / réparer le menu Démarrer Windows 11

Vérifier que Windows est à jour

Les mises à jour corrigent souvent les problèmes du menu Démarrer ou du menu WinX.

  • Ouvrez Paramètres → Windows Update.
  • Cliquez sur Rechercher des mises à jour.
  • Installez toutes les mises à jour cumulatives.

Certaines mises à jour de Windows 11 corrigent directement le comportement de StartMenuExperienceHost ou du menu contextuel modernisé.

👉Comment installer la dernière version de Windows 11

Vérifier les réglages utilisateur

Si le clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne plus uniquement sur votre session Windows, il est possible que le problème soit lié à votre profil utilisateur. Windows 11 stocke de nombreux paramètres du menu Démarrer, des menus contextuels et du Shell dans le profil, et une corruption peut provoquer le blocage du menu WinX.

Voici les vérifications essentielles.

Tester avec un nouveau compte utilisateur

C’est la méthode la plus simple pour savoir si le problème est lié à votre session actuelle.

  • Ouvrez ParamètresComptes.
  • Cliquez sur Famille et autres utilisateurs.
  • Ajoutez un nouvel utilisateur local temporaire.
  • Connectez-vous sur ce nouveau compte.
  • Testez le clic droit sur le bouton Démarrer.

Si cela fonctionne sur le nouveau compte → le problème vient de votre profil utilisateur.

Réinitialiser le profil Shell (StartMenu / ShellExperience)

Windows 11 conserve dans le profil utilisateur des données spécifiques :

  • configuration du menu Démarrer,
  • cache du menu WinX,
  • préférences de la barre des tâches,
  • données du Shell Windows.

Pour réinitialiser ce cache :

  • Ouvrez l’Explorateur.
  • Accédez à :
%LOCALAPPDATA%\Microsoft\Windows\Shell
  • Supprimez les fichiers suivants (Windows les recréera automatiquement) :
    • DefaultLayouts.xml
    • LayoutModification.xml
    • IconCache*
    • TaskbarLayoutModification.xml (si existe)
  • Redémarrez l’explorateur :
taskkill /IM explorer.exe /F
start explorer.exe
Le dossier Shell de Windows 11

Vérifier si le dossier WinX du profil est corrompu

Chaque utilisateur possède son propre dossier WinX :

%LOCALAPPDATA%\Microsoft\Windows\WinX\

Dedans, tu trouves Group1 / Group2 / Group3.

Si un raccourci est manquant ou corrompu, le menu WinX peut cesser de fonctionner.

Solution simple : supprimer tout le dossier WinX
Windows le recréera automatiquement au redémarrage.

Vérifier les restrictions OneDrive

Si OneDrive redirige tes dossiers système, il peut casser le menu WinX.

Vérifie :

  • Paramètres → Comptes → Sauvegarde Windows.
  • Désactivé ou non : Synchroniser les dossiers (Bureau, Documents, Images).
  • Si le dossier Shell ou Start Menu est redirigé vers OneDrive, le menu Démarrer peut mal fonctionner.

Vérifier les restrictions GPO/MDM (Windows 11 Pro)

Dans un environnement professionnel :

  • le menu Démarrer peut être verrouillé,
  • le clic droit peut être désactivé,
  • le menu WinX peut être caché par stratégie.

Vérifiez :

  • Sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
  • Saisissez gpedit.msc
  • Puis : Configuration utilisateur → Modèles d’administration → Menu Démarrer et barre des tâches
  • Paramètres liés à l’interaction du shell

Si certaines politiques sont forcées, seul l’administrateur peut les modifier.

Vérifier les restrictions GPO/MDM du Menu Démarrer ou barre de tâches (Windows 11 Pro)

Réinitialiser les paramètres du menu WinX

Le menu WinX (le menu obtenu via clic droit sur le bouton Démarrer ou Windows + X) repose sur des dossiers et raccourcis spécifiques situés dans le profil utilisateur. Si l’un de ces raccourcis est endommagé, manquant ou corrompu, le menu WinX peut cesser de fonctionner entièrement.
Réinitialiser ces dossiers permet de restaurer la configuration d’origine.

Réinitialiser le dossier WinX du profil utilisateur

Chaque utilisateur possède son propre dossier WinX :

%LOCALAPPDATA%\Microsoft\Windows\WinX

À l’intérieur, vous verrez normalement les dossiers :

  • Group1
  • Group2
  • Group3

Ce sont eux qui contiennent les raccourcis du menu WinX (Applications et fonctionnalités, Terminal, Gestionnaire des tâches, Explorateur, Gestion de l’alimentation, etc.).

Pour réinitialiser :

  • Fermez toutes les fenêtres de l’Explorateur.
  • Ouvrez l’emplacement via la boîte Exécuter (Win + R).
  • Supprimez entièrement le dossier WinX.
  • Redémarrez votre PC.

Windows 11 recréera automatiquement les dossiers Group1/2/3 avec les raccourcis d’origine.

Restaurer manuellement les raccourcis WinX d’origine (si Windows ne les recrée pas)

Si Windows ne régénère pas correctement les raccourcis, vous pouvez les restaurer manuellement.

  • Ouvrez ce dossier système :
C:\Users\Default\AppData\Local\Microsoft\Windows\WinX
  • Copiez Group1, Group2 et Group3.
  • Collez-les dans :
%LOCALAPPDATA%\Microsoft\Windows\WinX
  • Redémarrez l’Explorateur :
taskkill /IM explorer.exe /F
start explorer.exe

Le menu WinX doit maintenant fonctionner à nouveau.

Vérifier que les fichiers WinX ne sont pas bloqués

Certains fichiers WinX peuvent devenir “bloqués” après extraction ZIP, transfert réseau ou téléchargement.

Pour vérifier :

  • Clic droit → Propriétés sur les raccourcis .lnk.
  • Si vous voyez le bouton Débloquer, cochez-le.
  • Redémarrez l’Explorateur Windows.

C’est rare mais ça arrive, surtout après des migrations de profil.

Réinitialiser WinX via PowerShell (méthode avancée)

Pour forcer Windows à régénérer ses raccourcis WinX :

  • Ouvrez PowerShell (admin).
  • Exécutez :
Remove-Item "$env:LOCALAPPDATA\Microsoft\Windows\WinX" -Recurse -Force
  • Puis :
Stop-Process -Name explorer -Force
  • Redémarrez le PC.

Cette méthode est utile lorsque le dossier WinX refuse d’être supprimé manuellement.

Vérifier que WinX est activé dans le registre

Certains tweakers ou outils de personnalisation peuvent désactiver WinX par erreur.

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ShellCompatibility\Applications
  • Vérifiez qu’aucune entrée ne désactive les handlers WinX.S’il existe des entrées liées à WinX, supprimez-les ou restaurez les valeurs par défaut.
Clés ShellCompatibility\Applications dans le registre Windows

Solutions avancées

Si le clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne toujours pas après avoir réparé les composants du Shell, réinitialisé WinX et vérifié les fichiers système, il est possible que certaines parties de Windows 11 soient corrompues plus en profondeur.
Ces solutions avancées permettent de restaurer les fichiers critiques du système, les interfaces graphiques, les applications internes et les paramètres du Shell.

Restaurer le menu contextuel moderne via la base de registre (réparation complète)

Cette méthode répare totalement l’association des menus contextuels modernes de Windows 11.

  • Ouvrez regedit.
  • Accédez à :
HKEY_CURRENT_USER\Software\Classes\CLSID\
  • Supprimez la clé suivante si elle existe :
{86ca1aa0-34aa-4e8b-a509-50c905bae2a2}
  • Redémarrez l’explorateur :
taskkill /IM explorer.exe /F
start explorer.exe

Cela restaure le menu moderne par défaut, utilisé par Windows 11.

Réinstaller entièrement l’interface Windows Shell (UI Shell)

Commandes très puissantes, à n’utiliser que si absolument nécessaire.

  • Ouvre PowerShell (admin) :
Get-AppxPackage -AllUsers MicrosoftWindows.Client.CBS | Reset-AppxPackage

Cette commande réinstalle les composants du Shell Windows (interface du bureau, Démarrer, barre des tâches…).

Réinstaller toutes les applications système Windows 11 (AppX Reset complet)

⚠ Méthode lourde mais très efficace si le Shell est cassé.

Get-AppxPackage -AllUsers | Foreach {
Add-AppxPackage -DisableDevelopmentMode -Register "$($_.InstallLocation)\AppXManifest.xml"
}

Cela régénère tous les packages Windows 11 internes, y compris StartMenuExperienceHost, ShellExperienceHost, UI Shell, Settings, etc.

Redémarre ensuite le PC.

Réparer Windows 11 “sur place” (In-Place Upgrade)

C’est la réparation la plus efficace sans perte de données.

Permet de réparer :

  • Windows Shell
  • StartMenuExperienceHost
  • WinX
  • Barre des tâches
  • Menus contextuels
  • Fichiers système cassés

Voici les étapes :

  • Télécharge l’ISO Windows 11 depuis Microsoft.
  • Lance le setup.exe.
  • Choisis : Conserver fichiers et applications.

C’est une réinstallation système propre qui corrige presque tous les problèmes du menu Démarrer.

👉Le guide complet étape par étape : Réparer Windows 11 sans perte de données

Prêt pour installer Windows 11

Réinstaller le profil utilisateur (cas extrême)

Si :

  • le clic droit fonctionne dans un autre compte,
  • StartMenuExperienceHost plante uniquement dans la session actuelle,
  • le dossier WinX se recrée mal,
  • ShellExperienceHost échoue à se lancer,

→ alors ton profil utilisateur est irrécupérable.

Solution :

  • Crée un nouveau compte.
  • Déplace tes données.
  • Supprime l’ancien profil corrompu.

C’est rare, mais c’est la seule solution dans certains scénarios graves.

👉Créer ou ajouter un utilisateur sur Windows 11/10 (local, Microsoft, administrateur ou standard)
Si le menu Démarrer fonctionne à nouveau, vous pouvez suivre alors ce guide : Transférer les données d’un profil d’utilisateur vers un autre dans Windows

Cas particuliers

Dans certaines situations, le clic droit sur le menu Démarrer peut ne plus fonctionner pour des raisons spécifiques à Windows 11 ou à l’environnement utilisateur. Voici les cas les plus courants et comment les identifier.

Après une mise à jour Windows 11 (22H2, 23H2, 24H2, 25H2…)

Les mises à jour cumulatives ou majeures modifient souvent :

  • StartMenuExperienceHost
  • ShellExperienceHost
  • UI Shell
  • les handlers du menu WinX

Symptômes :

  • clic droit sans effet
  • menu WinX qui met 2–3 secondes à apparaître
  • menu qui ne s’ouvre qu’avec Win + X mais pas avec la souris

Solutions :

  • installer toutes les mises à jour disponibles
  • refaire un SFC + DISM
  • réinitialiser StartMenuExperienceHost / ShellExperienceHost (sections précédentes)

Ce cas est extrêmement fréquent après une mise à jour défaillante.

Utilisation d’un tweak ou d’un outil de personnalisation

Les programmes suivants peuvent casser le menu WinX :

  • Winaero Tweaker
  • OldContextMenu / ClassicShell menus
  • ExplorerPatcher
  • Start11 / StartAllBack
  • Shell customizers

Ces outils changent directement :

  • l’affichage du menu WinX
  • l’emplacement des raccourcis WinX
  • le rendu du Shell Windows 11

Solutions :

  • Désinstaller l’outil.
  • Réinitialiser WinX.
  • Réparer le Shell (sections précédentes).

Les handlers WinX ont été supprimés ou modifiés

Certains nettoyeurs ou programmes peuvent supprimer les dossiers WinX :

%LOCALAPPDATA%\Microsoft\Windows\WinX

ou même les dossiers systèmes :

C:\Users\Default\AppData\Local\Microsoft\Windows\WinX

Résultat : Le clic droit n’affiche plus rien.

Solution :
→ Réinitialiser WinX (section dédiée)
→ Copier les dossiers Group1/2/3 depuis Default

Réparer le dossier WinX de Windows 11

Problèmes causés par OneDrive (profil ou dossiers redirigés)

Si OneDrive redirige les dossiers :

  • Bureau
  • Documents
  • AppData

… cela peut empêcher Windows de recréer les fichiers WinX et Shell.

Cas typiques :

  • “WinX ne se recrée pas après suppression”
  • “Clic droit OK dans un autre compte, mais pas le mien”
  • “Problème après migration vers un nouveau PC avec OneDrive”

Solutions :

  • désactiver la redirection OneDrive
  • réparer le profil Shell (section dédiée)

Corruption AppX uniquement sur la session utilisateur

Cas fréquent :

  • Le clic droit ne marche pas
  • Mais dans un nouveau compte, tout fonctionne

Cela signifie :

  • ShellExperienceHost est cassé
  • StartMenuExperienceHost ne se charge plus dans la session
  • Les caches AppX de votre profil sont endommagés

Solution :
→ Réinitialiser AppX (sections précédentes)
→ Réparer profil Shell
→ Ou créer un nouveau compte (solution ultime)

Corriger problème de clic droit menu Démarrer de Windows 11

Menu WinX désactivé via la base de registre

Certains tweakpacks désactivent WinX en modifiant cette clé :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ShellCompatibility\Applications

Si une app y désactive WinX → le clic droit ne marche plus.

Solution :

  • Supprimer les entrées suspectes
  • Restaurer les valeurs par défaut

Conclusion

Le dysfonctionnement du clic droit sur le menu Démarrer de Windows 11 provient généralement d’un composant du Shell corrompu, d’un dossier WinX endommagé, d’un problème de profil utilisateur ou d’une mise à jour défaillante. En appliquant les solutions de ce guide — des vérifications simples aux réparations avancées — vous devriez pouvoir rétablir le fonctionnement normal du menu WinX.

Si les réparations AppX, la réinitialisation du Shell et la restauration du dossier WinX ne suffisent pas, il est possible que Windows 11 nécessite une réparation plus approfondie ou que le profil utilisateur soit trop endommagé. Dans ce cas, suivez les méthodes avancées proposées ici.

Pour prévenir de nouveaux problèmes, améliorer la stabilité générale et conserver un système performant dans le temps, vous pouvez également suivre nos guides complets :

👉 Guide complet d’entretien Windows (performances, nettoyage, maintenance)
👉 Améliorer la stabilité de Windows 11 : conseils pratiques et solutions

Ils regroupent les meilleures pratiques pour garder Windows fluide, stable et éviter les erreurs du Shell, du menu Démarrer et des menus contextuels.

Ressources utiles et articles liés

L’article Clic droit sur le menu Démarrer ne fonctionne plus (Windows 11) est apparu en premier sur malekal.com.

Microsoft reconnaît que les fonctions « cœur » de Windows 11 sont largement touchées

Windows 11 est au centre d’une nouvelle controverse : après de nombreuses remontées d’utilisateurs et d’administrateurs, Microsoft admet que plusieurs composantes essentielles de l’OS ne fonctionnent pas comme prévu. Parmi les fonctionnalités concernées : le menu Démarrer, la barre des tâches, l’Explorateur de fichiers, ainsi que l’application Paramètres.
La firme indique que, dans certains scénarios — notamment sur des machines « provisionnées » (entraînant l’installation d’images système ou de grandes quantités d’applications) — des composants comme StartMenuExperienceHost, Explorer.exe, ou le module XAML associé peuvent ne pas démarrer ou planter de façon répétée.

Quelles sont les fonctions touchées ?

Selon l’annonce, les composants concernés sont :

  • Le processus Explorer.exe qui peut planter ou ne pas afficher la barre des tâches ou les icônes correctement.
  • Le module StartMenuExperienceHost qui peut ne pas répondre ou bloquer l’affichage des applications.
  • L’application Paramètres (System Settings) qui peut ne pas se lancer du tout ou se fermer immédiatement après ouverture.
  • D’autres composants utilisant XAML (« XAML island views ») qui échouent à s’initialiser correctement.

Autres symptômes :

  • Explorer se bloque
  • Le menu Démarrer ne parvient pas à démarrer, affichant souvent un message d’erreur critique
  • Paramètres système. Démarrer > Paramètres > Le système ne parvient pas à démarrer en mode silencieux
  • ShellHost.exe se bloque
  • L’application se bloque lors de l’initialisation des vues XAML
  • Explorer en cours d’exécution, mais aucune fenêtre de barre des tâches
  • Les autres vues d’îlot XAML ne parviennent pas à s’initialiser

Origine et contexte du problème

Le problème remonterait aux mises à jour mensuelles (Patch Tuesday) de Windows 11 publiées depuis juillet 2025, à partir de la mise à jour identifiée sous le numéro KB5062553.
Les dysfonctionnements semblent apparaître notamment dans les scénarios suivants :

  • Lors du premier login après l’application d’une mise à jour cumulative.
  • Sur des installations non-persistantes du système (VDI / machines virtuelles ou configurations où les paquets d’applications sont réinstallés à chaque session).

Que fait Microsoft ?

Microsoft indique qu’elle travaille à un correctif, mais n’a pas fourni de calendrier précis pour sa diffusion.
En attendant, des solutions de contournement sont proposées, notamment des commandes PowerShell ou des scripts batch permettant de réenregistrer les paquets concernés pour tenter de restaurer l’état fonctionnel.

Implications pour les utilisateurs et administrateurs

  • Pour les particuliers, cela peut se traduire par des plantages, des lenteurs ou une interface instable après mise à jour.
  • Pour les entreprises et les environnements VDI/virtualisés, le problème est particulièrement critique puisque le scénario « non-persistant » est précisément visé.
  • Il est recommandé de vérifier soigneusement l’état des mises à jour avant déploiement généralisé, et éventuellement de reporter certaines mises à jour sur des machines critiques jusqu’à résolution complète.
  • Une sauvegarde ou un point de restauration est fortement conseillé avant l’installation des patchs majeurs.

👉Le menu Démarrer bloqué ou ne s’ouvre plus sous Windows 11 : 20 solutions

Une accumulation de bugs de mise à jour

Ce constat ne tombe pas du ciel : Windows 11 vient d’enchaîner plusieurs mises à jour problématiques. On peut citer :

Que faire si vous êtes concerné ?

Si vous utilisez Windows 11 dans un contexte sensible (entreprise, machine critique, usage intensif) :

  • Vérifiez attentivement vos journaux de mise à jour et priorisez la stabilité avant de déployer les correctifs.
  • Effectuez une sauvegarde complète avant d’appliquer des mises à jour majeures.
  • Pour les systèmes qui posent problème, envisagez de revenir à un point de restauration ou de bloquer temporairement certaines mises à jour jusqu’à ce qu’un correctif fiable soit publié.

Conclusion

Le fait que Microsoft admette officiellement des dysfonctionnements graves sur les fonctions de base de Windows 11 marque un tournant. Jusqu’à présent, les correctifs semblaient ponctuels et par-cas, mais ici, l’ampleur est telle qu’elle touche l’OS dans son ensemble. En attendant une mise à jour corrective complète, prudence est de mise pour tous ceux qui dépendent de Windows 11 au quotidien.

Microsoft a émis un bulletin concernant ces problèmes. Vous pouvez le consulter : KB5072911 : Plusieurs symptômes se produisent après l’approvisionnement d’un PC avec une mise à jour Windows 11 version 24H2

👉 Plus d’informations sur les problèmes de mises à jour de Windows 11 et Windows 10 : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Source(s) : NeowinMicrosoft finally admits almost all major Windows 11 core features are broken ()

L’article Microsoft reconnaît que les fonctions « cœur » de Windows 11 sont largement touchées est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 KB5068861 : installation bloquée, recherches SMB cassées, performances portables en baisse

La mise à jour KB5068861, déployée mi-novembre 2025 pour Windows 11 (build 26200.7171), provoque de nombreux problèmes sur une partie des utilisateurs. Ce correctif cumulatif, pourtant important puisqu’il corrige plus de 60 vulnérabilités de sécurité, entraîne des erreurs d’installation, des régressions dans l’explorateur de fichiers et des dysfonctionnements réseau.

Installation bloquée ou impossible

De nombreux utilisateurs signalent que KB5068861 refuse tout simplement de s’installer.
Les messages d’erreur les plus courants incluent :

  • 0x80070306
  • 0x800f081f
  • 0x800f0983

Même en utilisant l’outil officiel d’installation de Windows ou le Media Creation Tool, la mise à jour échoue parfois ou s’interrompt sans explication claire. Microsoft n’a pas encore publié de correctif dédié.

Recherche SMB défaillante sur les partages réseau

L’un des plus gros problèmes concerne les environnements réseau :

  • La recherche dans l’Explorateur de fichiers sur les partages SMB ne fonctionne plus correctement.
  • Windows ignore l’indexation réalisée côté serveur et tente de tout ré-analyser localement.
  • Résultat : recherches extrêmement lentes, parfois aucune réponse, voire une utilisation réseau anormalement élevée.

Ce bug touche particulièrement les entreprises, les utilisateurs de NAS (Synology, QNAP, TrueNAS) et les environnements avec de gros volumes de fichiers.

Régressions sur ordinateurs portables et appareils handheld

La mise à jour semble aussi provoquer :

  • des baisses de performances sur certains appareils portables ;
  • des problèmes Bluetooth, notamment sur les configurations équipées de processeurs AMD ;
  • une autonomie légèrement réduite sur les machines compactes ou hybrides.

Ironiquement, KB5068861 incluait justement des optimisations censées améliorer la consommation d’énergie sur ces catégories de matériel.

Solutions temporaires et contournements

En attendant des correctifs :

  • Une réparation du système via l’outil d’installation de Windows peut parfois contourner l’échec d’installation.
  • Pour la recherche SMB, reconstruire l’index de Windows ou redémarrer les services d’indexation peut limiter les dégâts — sans résoudre complètement le problème.
  • La désinstallation de la mise à jour est possible, mais certains utilisateurs signalent des difficultés lorsque des fonctions comme Windows Sandbox sont activées.

Conclusion

KB5068861 s’ajoute à une série de mises à jour problématiques publiées en fin d’année 2025. Les impacts touchent à la fois les particuliers et les professionnels, notamment dans des environnements réseau. En attendant un correctif officiel, il est recommandé de reporter l’installation sur les machines sensibles ou critiques.

👉 Plus d’informations sur les problèmes de mises à jour de Windows 11 et Windows 10 : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Source(s) : Windows LatestWindows 11 KB5068861 won’t install, File Explorer SMB search not working on network shares, and other issues

L’article Windows 11 KB5068861 : installation bloquée, recherches SMB cassées, performances portables en baisse est apparu en premier sur malekal.com.

Nvidia confirme que Windows 11 25H2 et 24H2 dégradent les performances en jeu — un nouveau pilote est disponible

Nvidia a officiellement reconnu qu’une récente mise à jour de Windows 11 — déployée sur les versions 24H2 et 25H2 — provoque une baisse notable des performances dans certains jeux. Les correctifs publiés par Microsoft en octobre et novembre ont introduit un problème affectant le comportement des GPU GeForce, entraînant notamment une chute du nombre d’images par seconde (FPS) dans plusieurs titres populaires.

Un problème identifié après les mises à jour Windows 11 de fin 2025

Selon Nvidia, les utilisateurs équipés des builds les plus récents de Windows 11 24H2 et 25H2 peuvent constater des performances plus faibles qu’à l’habitude. Les pertes ne touchent pas tous les jeux, mais les retours d’utilisateurs comme les analyses internes montrent que certaines scènes deviennent moins fluides, avec des chutes temporaires de FPS ou un comportement CPU/GPU inhabituel.

Le bug serait lié à des modifications internes du système liées à l’optimisation des tâches basse-niveau et à des ajustements du scheduler Windows, introduits dans les derniers correctifs cumulés.

Un nouveau pilote pour tenter de corriger la baisse de performances

Pour répondre rapidement au problème, Nvidia a publié un nouveau pilote GeForce : version 581.94, mis en ligne le 19 novembre 2025. Ce pilote inclut un correctif dédié pour neutraliser la régression introduite par Windows 11.

Les premières analyses indiquent que ce nouveau pilote améliore la stabilité et réduit les pertes de performances observées dans certains jeux AAA récents, notamment les titres exigeants utilisant massivement les calculs en précision flottante.

Un contexte plus large de bugs post-mise à jour

Ces mises à jour de Windows 11 ne posent pas seulement des problèmes de performances en jeu. Elles ont également déclenché d’autres dysfonctionnements chez certains utilisateurs, comme :

  • des soucis avec HTTP.sys empêchant certaines applications locales de fonctionner correctement ;
  • des déclenchements inattendus de la récupération BitLocker ;
  • des ralentissements sporadiques dans d’autres scénarios système.

Nvidia précise que le problème touche principalement les GPU GeForce, même si d’autres configurations non Nvidia pourraient également ressentir des effets secondaires, sans confirmation officielle d’AMD ou Intel pour le moment.

Que faire si vous êtes concerné ?

  • Installer immédiatement le pilote Nvidia 581.94, si vous possédez une carte GeForce.
  • Vérifier la version de votre Windows dans les paramètres système pour savoir si vous êtes sur un build affecté.
  • Observer vos jeux après mise à jour : FPS, latence, saccades, stabilité.
  • En cas de forte régression persistante, envisager :
    • de désinstaller temporairement la dernière mise à jour de Windows ;
    • de reporter les mises à jour cumulatives jusqu’à un correctif officiel.

Conclusion

Ce nouvel épisode montre une fois de plus l’impact qu’une mise à jour système peut avoir sur les performances gaming, même sur des configurations récentes. Nvidia a réagi rapidement avec un pilote correctif, mais la situation rappelle l’importance de rester prudent lors de l’installation de mises à jour majeures de Windows, surtout lorsqu’il est question de performances graphiques.

👉 Plus d’informations sur les problèmes de mises à jour de Windows 11 et Windows 10 : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Source(s) : Windows LatestNvidia confirms Windows 11 25H2, 24H2 update is hurting gaming performance, releases a new driver
Neowin.net – Nvidia blames Microsoft’s Windows 11 KB5066835 for performance issues, hotfix driver out

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KB5068861 et KB5067112 de Windows 11 : nombreux bugs corrigés en novembre 2025

Microsoft a déployé, le 11 novembre 2025, sa mise à jour mensuelle de sécurité et de maintenance pour Windows 11.
Les versions 25H2 et 24H2 reçoivent la mise à jour cumulative KB5068861, tandis que la version 23H2 hérite du patch KB5067112.
Ces mises à jour apportent des correctifs de sécurité essentiels et règlent plusieurs problèmes persistants signalés depuis les précédentes builds.

Les nouvelles versions de build sont désormais :

  • Windows 11 25H2 : Build 26200.7171
  • Windows 11 24H2 : Build 26100.7171
  • Windows 11 23H2 : Build 22631.6133

Principaux correctifs et améliorations apportés

Correction de bugs critiques signalés par les utilisateurs

Selon Microsoft et Neowin, la mise à jour de novembre corrige plusieurs anomalies majeures :

  • Problèmes de performance réseau et SMB : correction d’un bug entraînant des latences et des blocages lors de transferts de fichiers sur les réseaux internes (notamment via SMB 3.1.1).
  • Erreur BitLocker lors du démarrage : certaines machines entraient à tort dans BitLocker Recovery après les mises à jour d’octobre ; le problème est désormais résolu.
  • Bug d’affichage HDR : certains écrans HDR provoquaient un scintillement ou des couleurs délavées après une sortie de veille — correction incluse.
  • Explorateur de fichiers : amélioration de la stabilité lors de l’ouverture de dossiers contenant un grand nombre d’images ou de fichiers compressés.
  • Task Manager : fermeture incomplète des processus en arrière-plan corrigée, ce qui améliore la réactivité générale du système.
  • Voice Access : meilleure reconnaissance vocale et compatibilité avec plus de langues, notamment le japonais.
  • Windows Hello et authentification biométrique : correction d’une erreur empêchant la reconnaissance faciale ou d’empreintes digitales après une mise à jour de pilote.
  • Gaming handhelds et manettes : amélioration du comportement en veille et correction de l’inactivité temporaire de certaines manettes USB.

Correctifs de sécurité majeurs

  • Fermeture de plusieurs vulnérabilités Zero-Day dans le sous-système graphique et dans le noyau Windows.
  • Renforcement du service LSA (Local Security Authority) pour empêcher les contournements d’authentification NTLM.
  • Correction d’un bug critique dans HTTP.sys, le module réseau utilisé par IIS et d’autres applications serveur.
  • Mise à jour cumulative de sécurité pour Microsoft Edge et les composants WebView2 intégrés.

Améliorations de la stabilité et de la compatibilité

  • Correction d’une erreur provoquant des redémarrages aléatoires lors de l’installation de pilotes GPU récents (notamment NVIDIA 551.xx).
  • Amélioration du comportement du mode sombre et de la bascule automatique entre les thèmes clair/sombre.
  • Mise à jour de la base de compatibilité Windows Update pour réduire les erreurs d’installation 0x800F0922 et 0x800F081F.

Conseils avant installation

  • Vérifiez que votre PC dispose d’un espace disque suffisant (au moins 10 Go disponibles).
  • Si BitLocker est activé, sauvegardez ou notez votre clé de récupération avant l’installation du patch.
  • Les administrateurs système doivent tester la mise à jour sur un petit échantillon de machines avant déploiement global, afin d’éviter toute incompatibilité liée aux pilotes.
  • Après installation, un redémarrage est obligatoire pour appliquer les correctifs du noyau et des composants WinRE.

Problèmes connus et surveillance

Microsoft indique qu’aucun nouveau problème critique n’a été détecté à ce jour après la mise à jour KB5068861.
Cependant, certains utilisateurs ont signalé :

  • De légères lenteurs au premier redémarrage après mise à jour.
  • Des conflits avec certains pilotes Bluetooth anciens (Intel < 22.x).

Pour suivre en temps réel les anomalies et incompatibilités recensées, consultez la page dédiée :
👉 Windows 11 25H2 – Problèmes, bugs et incompatibilités connus.

À retenir

Le Patch Tuesday de novembre 2025 pour Windows 11 (KB5068861 / KB5067112) renforce la sécurité, corrige plusieurs bugs affectant BitLocker, le réseau SMB, l’affichage HDR et le Gestionnaire des tâches.
Il est vivement recommandé d’appliquer cette mise à jour pour maintenir la stabilité du système et se protéger contre les dernières vulnérabilités.

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Microsoft admet que le menu contextuel de Windows 11 est trop encombré — un nouveau design arrive

Microsoft a reconnu que les menus contextuels (clic droit) dans Windows 11 étaient devenus “trop encombrés” et a confirmé qu’un nouveau design allait être déployé pour simplifier l’expérience utilisateur.

Pourquoi ce changement ?

Depuis la sortie de Windows 11, de nombreux utilisateurs, testeurs et intégrateurs ont signalé que le menu contextuel — qui apparaît lorsqu’on clique avec le bouton droit de la souris sur un fichier, un dossier ou dans l’interface — contenait trop d’options, trop de “sous-menus”, et parfois des redondances. Des actions fréquentes étaient masquées derrière plusieurs niveaux ou étaient accompagnées d’options “moins utiles” pour l’utilisateur standard. Microsoft estime désormais que cette complexité nuit à la productivité, et souhaite rationaliser cette partie de l’interface.

Ce que prévoit Microsoft

  • Le constructeur travaille sur une nouvelle interface de menu contextuel, plus “épurée”, où les actions les plus courantes (Ouvrir, Copier, Renommer, Supprimer) seront mises en avant, tandis que les options avancées resteront accessibles mais sous un intitulé “Plus d’actions” ou “Afficher toutes les options”.
  • Cette simplification s’appliquera également aux menus contextuels des applications UWP et Win32, de sorte que la cohérence entre différents types d’applications soit améliorée.
  • Microsoft prévoit d’introduire ce nouveau design progressivement via les versions Insider, puis en mise à jour publique. L’éditeur indique que “les modifications seront transparentes pour les administrateurs” et compatibles avec les politiques de groupe / GPO qui gèrent les menus contextuels personnalisés.
Nouveau menu contextuel dans Windows 11

Ce que cela signifie pour les utilisateurs et les entreprises

Pour les utilisateurs :

  • Un menu contextuel plus rapide à utiliser, moins “chargé”, donc une meilleure fluidité lors des opérations quotidiennes.
  • Une réduction des distractions visuelles et de la confusion liée à trop d’options.
  • Une interface plus logique, surtout pour ceux qui migrent depuis Windows 10.

Pour les entreprises et administrateurs :

  • Une adaptation potentielle de scripts, de GPO ou de modèles de menu contextuel personnalisés (ex. ajout d’options “Envoyer vers”, “Modifier avec…”). Il faudra tester la compatibilité de ces personnalisations avec le nouveau design.
  • Une opportunité de revisiter la structure des menus contextuels d’entreprise et de les aligner avec la nouvelle ergonomie proposée par Microsoft.
  • Une nécessité de surveiller les versions Insider pour planifier le déploiement de ce nouveau menu dans les parcs.

👉Rappel, vous pouvez personnaliser le menu contextuel de Windows, reportez-vous à ce guide : Comment personnaliser le menu contextuel de Windows

Timeline et attentes

Bien que Microsoft n’ait pas annoncé de date précise pour le déploiement général, le nouveau design des menus contextuels pourrait apparaître dans les builds Insider de fin 2025 ou début 2026, suivi d’un déploiement public avec une mise à jour cumulative importante. En attendant, l’éditeur recommande aux utilisateurs de fournir des retours via le Hub Feedback sur Windows 11 pour affiner le design final.

À retenir

Microsoft reconnaît officiellement que le menu contextuel de Windows 11 est trop encombré et s’engage à le simplifier avec un nouveau design plus intuitif, plus rapide et plus uniforme. Les utilisateurs peuvent s’attendre à une interface améliorée, tandis que les entreprises devront surveiller l’impact sur les personnalisations existantes. Ce chantier souligne l’évolution continue de Windows 11 vers une meilleure ergonomie et une interface plus fluide.

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Microsoft confirme que la dernière mises à jour de Windows déclenchent le démarrage en récupération BitLocker

Microsoft a confirmé que certaines mises à jour récentes de Windows (sur Windows 10 et Windows 11) peuvent provoquer un démarrage automatique en mode récupération BitLocker (« Récupération BitLocker ») sur un nombre non négligeable de machines. Ces systèmes, une fois redémarrés après mise à jour, demandent à l’utilisateur d’entrer la clé de récupération BitLocker, et dans certains cas restent bloqués à cette étape — ce qui peut paralyser l’accès à la machine.

Pourquoi ce bug apparaît-il ?

L’origine est à chercher dans un bug lié à une mise à jour cumulative : lorsqu’un appareil est chiffré avec BitLocker et que certains aspects de la configuration système (TPM, Secure Boot, processeur, ou pilotes spécifiques) sont modifiés ou éligibles à être mis à jour, l’OS déclenche par défaut la récupération BitLocker pour protéger les données. Microsoft indique que ce comportement concerne notamment des machines disposant d’Intel Trusted Execution Technology (TXT), processeurs Intel vPro de 10e génération ou plus, et certaines configurations professionnelles. Sur ces machines, l’installation normale de la mise à jour entraîne la requête de clé, car Windows pense qu’un changement matériel ou logiciel critique a pu se produire.

Qui est concerné ?

  • Les appareils chiffrés avec BitLocker, installés sur Windows 10 ou Windows 11, ayant reçu les mises à jour incriminées.
  • Les PC utilisant Intel TXT ou processeurs compatibles vPro avec Trusted Execution Activé, selon les cas documentés.
  • Les environnements où les mises à jour sont appliquées dès le jour de sortie, sans période de test pilote ; plusieurs administrateurs IT ont signalé des remontées de ce type après déploiement global.
  • Les utilisateurs qui n’ont pas stocké ou récupéré la clé de récupération BitLocker, car sans cette clé le PC reste bloqué et les données peuvent être inaccessibles.

Que faire si votre PC est bloqué en récupération BitLocker ?

  1. Identifiez la clé de récupération BitLocker : elle peut être dans votre compte Microsoft, dans Azure AD, sur une feuille papier, ou dans votre infrastructure d’entreprise.
  2. Si la clé est disponible, entrez-la pour regagner l’accès à l’OS. Une fois l’OS démarré, suspendez temporairement BitLocker avant d’installer la prochaine mise à jour (commande : manage-bde -protectors -disable C:).
  3. Assurez-vous que tous les pilotes, firmware (BIOS/UEFI) et modules TPM sont à jour avant de réactiver BitLocker.
  4. Si vous gérez un parc, considérez la mise en œuvre d’un anneau pilote pour tester les mises à jour cumulatives avant déploiement général, et surveillez particulièrement les machines avec chiffrement BitLocker.
  5. Considérez aussi un contrôle TPM/Secure Boot dans votre politique de déploiement pour minimiser les déclencheurs de récupération.

Quelle est la réponse de Microsoft ?

Microsoft a reconnu le problème via son tableau Windows Release Health, et indique qu’une mise à jour de correctif est en cours de déploiement ou en test. L’éditeur rappelle également que les clés BitLocker sont impossibles à recréer sans sauvegarde, ce qui souligne l’importance de leur gestion proactive.

À retenir

Cette situation constitue un sérieux rappel : même sur des systèmes bien configurés, des mises à jour cumulatives peuvent déclencher des mécanismes de sécurité (comme la récupération BitLocker). Pour les utilisateurs et les administrateurs :

  • Assurez-vous que vos clés BitLocker sont sauvegardées et accessibles.
  • Adoptez une politique prudente de déploiement des mises à jour, surtout sur des machines chiffrées.
  • Vérifiez que vos composants critiques (firmware, TPM, Secure Boot, drivers) sont à jour avant tout patch large.
Source(s) :
  • NeowinMicrosoft confirms PCs boot into BitLocker recovery after the latest Windows updates
  • BornCityWindows 10/11: May 2025 updates triggers BitLocker Recovery and BSODs

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KB5064081 : Microsoft impose une exigence technique pour les installations de Windows 11 25H2 et 24H2

Microsoft a récemment mis à jour ses conditions de mise à jour pour Windows 11 versions 24H2 et 25H2 en introduisant une exigence désormais obligatoire : tout PC souhaitant installer ou passer à ces versions doit préalablement installer le correctif cumulative KB5064081 (build 26100.5074) ou un chiffre de build supérieur, avant de pouvoir appliquer le paquet d’activation vers 25H2.
Autrement dit, même si un PC répond aux critères matériels de Windows 11, le déploiement vers 25H2 (ou l’activation depuis 24H2) ne sera pas proposé tant que cette condition logicielle n’est pas satisfaite.

Ce changement, relayé par le site Neowin, souligne que Microsoft ne se contente plus de vérifier uniquement les exigences matérielles (TPM 2.0, Secure Boot, processeur compatible) : désormais, un niveau logiciel précis devient un verrou d’accès à la mise à jour majeure.

Pourquoi cette exigence ?

Le correctif KB5064081 contient une base commune que la mise à jour 25H2 utilise comme point de départ. Microsoft explique que les branches 24H2 et 25H2 partagent le même cœur de système, et que les nouveautés de 25H2 sont déjà présentes mais inactives dans 24H2. Le prérequis logiciel garantit que :

  • l’appareil a été correctement mis à jour via les correctifs cumulatives les plus récents de 24H2,
  • tous les composants critiques de maintenance et de sécurité sont alignés avant d’activer 25H2,
  • le processus de mise à niveau reste léger (via « enablement package ») et plus fiable.

Pour les utilisateurs et administrateurs, cela signifie que les mises à jour ne se bloquent plus uniquement par le matériel incompatible mais aussi par un blocage logiciel visible. Plusieurs reports d’utilisateurs montrent que certains PC compatibles restent bloqués sur 24H2 simplement parce qu’ils n’ont pas reçu ou installé ce correctif préalable.

Que faire pour se préparer ?

Pour assurer une transition fluide vers Windows 11 25H2 ou activer cette version depuis 24H2 :

  • Vérifiez que votre appareil est bien sous Windows 11 24H2 et qu’il a appliqué le correctif KB5064081 ou une build ultérieure.
  • Dans Paramètres → Mise à jour & sécurité → Windows Update, recherchez les mises à jour en attente et assurez-vous d’être à jour avant d’envisager 25H2.
  • Si vous gérez un parc informatique, planifiez l’application des correctifs cumulatives d’abord, puis autorisez l’envoi de la mise à jour 25H2 uniquement après validation de conformité.
  • Pour les machines personnalisées ou “DIY”, surveillez la disponibilité de 25H2 dans l’assistant de mise à niveau : si elle n’apparaît pas, c’est probablement ce prérequis logiciel qui bloque.

Authentification NTLM/Kerberos : fin de tolérance aux SIDs machines dupliqués

Microsoft confirme qu’avec la mise à jour Windows 11 2025 (24H2/25H2), les appareils qui partagent un même SID ordinateur ne peuvent plus s’authentifier avec NTLM ou Kerberos. Autrement dit, si vous avez cloné des images sans Sysprep /generalize (ou sans procédure de régénération de SID), les postes “jumeaux” échoueront désormais à s’authentifier auprès des contrôleurs de domaine, des partages SMB, ou de services qui reposent sur ces protocoles.

Concrètement, ce durcissement de sécurité met fin à une tolérance historique : des duplications de SIDs machines qui « fonctionnaient » parfois par le passé se traduisent maintenant par des échecs d’authentification et des comportements erratiques (impossibilité d’accéder à des ressources réseau, erreurs lors de la jonction domaine, sessions qui ne s’ouvrent plus sur certains services).

Ce qu’il faut faire côté IT :

  • Ne plus déployer d’images capturées sans Sysprep /generalize ; régénérez systématiquement l’identité du poste lors du master.
  • Pour des postes déjà en production et impactés, planifier une généralisation Sysprep (ou un redéploiement propre), puis rejoindre à nouveau le domaine.
  • Vérifier l’unicité des SIDs machines (par exemple avec PsGetSid de Sysinternals ou via PowerShell en contrôlant que le SID de l’Administrateur local se termine par -500 et diffère entre postes, le “préfixe” représentant l’ID machine).
  • Harmoniser les pratiques d’imagerie (MDT/ConfigMgr/Autopilot) pour garantir des SIDs uniques à chaque déploiement, y compris dans les environnements VDI et labs.

Ce changement améliore la sécurité et l’intégrité de l’authentification sur le réseau, mais il peut révéler des dettes techniques dans les parcs clonés “à l’ancienne”. Mieux vaut l’anticiper dès maintenant pour éviter des interruptions de service au moment de la montée vers 24H2/25H2.

À retenir

La mise à jour Windows 11 2025 (24H2 / 25H2) marque un double tournant dans la gestion des installations et de la sécurité réseau.

D’une part, Microsoft impose désormais un prérequis logiciel obligatoire : le correctif KB5064081 ou une build ultérieure doit être installé avant toute migration vers 25H2. Ce verrou garantit une mise à niveau plus fluide et plus stable, mais il signifie aussi que les systèmes “en retard” sur les mises à jour cumulatives ne verront pas la version 25H2 proposée avant d’être à jour.

D’autre part, l’entreprise renforce la sécurité des environnements Windows : les appareils partageant un SID machine dupliqué ne pourront plus s’authentifier via NTLM ou Kerberos. Cette mesure met fin à une pratique encore courante dans certains déploiements d’images clonées sans passage par Sysprep /generalize.
Les administrateurs doivent donc s’assurer que chaque poste du parc dispose d’un SID unique, sans quoi des erreurs d’authentification ou de jonction domaine apparaîtront après la mise à jour.

En clair :

  • Pour migrer vers Windows 11 25H2, appliquez d’abord les dernières mises à jour cumulatives (KB5064081 ou plus).
  • Pour éviter des problèmes réseau post-migration, vérifiez et régénérez les SIDs des machines clonées.

Ces deux exigences illustrent la volonté de Microsoft de rendre les futures versions de Windows 11 à la fois plus fiables et plus sûres, mais elles demandent aux administrateurs de mieux préparer leurs environnements avant déploiement.

Source(s) :
  • Neowin: “Microsoft quietly makes a requirement mandatory for Windows 11 25H2 / 24H2 installations”
  • Microsoft Documentation : KB5064081 – Feature update to Windows 11, version 25H2 by using an enablement package

L’article KB5064081 : Microsoft impose une exigence technique pour les installations de Windows 11 25H2 et 24H2 est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 : Microsoft simplifie Windows Update et corrige l’erreur 0x800F0983

Microsoft vient de dévoiler plusieurs modifications importantes apportées à Windows Update. D’une part, l’éditeur améliore l’interface et la lisibilité des mises à jour, d’autre part, il annonce avoir corrigé une erreur récurrente, le code 0x800F0983, qui bloquait l’installation de certains correctifs.

Une interface de mise à jour plus intuitive

Microsoft explique que les titres des mises à jour seront désormais « plus simples et plus intuitifs », avec un format uniforme et clair. L’objectif : que l’utilisateur voie immédiatement ce qu’il installe, sans être noyé dans des détails techniques inutiles. Par exemple, les libellés ne mentionneront plus systématiquement l’architecture ou la date, mais uniquement l’identifiant KB, la version ou build de Windows concernée.
Cette amélioration participe d’une volonté plus large : rendre les mises à jour moins irritantes, plus transparentes, et donc renforcer la confiance de l’usager.

Neowin.net explique par exemple que :

Here is what a cumulative update currently looks like in Windows Update history:

2025-10 Mise à jour cumulative pour Windows 11, version 25H2 pour les systèmes x64 (KB5066835) (26200.6899)

Avec la nouvelle approche, cela ressemblera à ceci :

Mise à jour de sécurité (KB5066835) (26200.6899)

👉A lire : Les mises à jour cumulatives et de qualité de Windows 11/10

Correction de l’erreur 0x800F0983

Par ailleurs, Microsoft traite spécifiquement l’erreur d’installation 0x800F0983, souvent liée à des fichiers système manquants ou corrompus lorsque Windows Update tente de patcher une mise à jour. Selon les remontées de la communauté, cette erreur bloquait l’installation de certaines mises à jour cumulatives sous Windows 11.
Microsoft a publié des orientations techniques pour la résoudre : exécution des outils SFC et DISM, vérification des composants de Windows Update, voire réparation du système si nécessaire.

Pourquoi c’est utile pour les utilisateurs et administrateurs ?

Ces deux changements sont complémentaires. Une interface revisitée facilite la compréhension et la gestion des mises à jour pour les particuliers comme pour les professionnels, tandis que la correction de l’erreur 0x800F0983 réduit un frein technique fréquent à l’adoption des dernières versions. Pour les administrateurs, cela signifie moins de tickets support liés à l’installation des mises à jour, et pour les utilisateurs, une maintenance plus fluide.

Conseils pratiques pour en profiter

  • Lors de la prochaine mise à jour, prêtez attention au titre : s’il est en nouvelle forme (KB + version), cela reflète la nouvelle interface.
  • Si vous étiez bloqué par l’erreur 0x800F0983, retentez la mise à jour après avoir :
    • exécuté sfc /scannow puis DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth,
    • vérifié que Windows Update et les services associés fonctionnent.
  • Pour les entreprises, vérifiez que vos outils de gestion de mises à jour (WSUS, SCCM, Intune) sont compatibles avec la nouvelle nomenclature des mises à jour et ne bloquent pas la diffusion en raison de changement de format.

En résumé

Microsoft franchit un cap en matière de gestion des mises à jour : l’interface devient plus lisible et l’installation plus fiable grâce à la correction ciblée de l’erreur 0x800F0983. Un pas important pour que Windows Update devienne moins contraignant et plus transparent.

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Intel publie les pilotes Wi-Fi et Bluetooth validés pour Windows 11 25H2

Intel a annoncé le lancement de ses nouveaux paquets pilotes « Intel Wireless Wi-Fi Drivers » et « Intel Wireless Bluetooth Drivers », version 23.170.0, qui sont désormais validés pour Windows 11 version 25H2.

Nouveautés et portée

  • Le pilote Wi-Fi version 23.170.0 intègre notamment la prise en charge client des nouvelles fonctionnalités introduites dans Windows 11 25H2 en matière de Wi-Fi, y compris la lecture de Wi-Fi 7 (802.11be / EHT) pour les entreprises — fonctions comme Multi-Link Operation (MLO), large bandes de canal et meilleur pilotage des liaisons sont déclarées comme « validées pour 25H2 ».
  • Le pilote Bluetooth de la même version se présente aussi comme compatible avec Windows 11 25H2, avec des mises à jour de performance et de stabilité des adaptateurs Bluetooth Intel pris en charge. Intel
  • Intel insiste sur le fait que pour tirer pleinement parti des capacités Wi-Fi 7 ou des optimisations Bluetooth, l’écosystème complet doit être compatible : adaptateur client, point d’accès (AP) Wi-Fi 7, firmware à jour, pilote Intel 23.170.0. Sans cela, l’OS seul ne suffit pas.

Ce que cela change pour les utilisateurs et administrateurs

Avec cette mise à jour, les appareils dotés d’un adaptateur Wi-Fi Intel récent peuvent s’aligner mieux avec les ambitions de Windows 11 25H2 en termes de connectivité. Pour les administrateurs IT, cela signifie qu’il vaut la peine de planifier l’installation de ces pilotes dans le cadre du déploiement de 25H2, mais aussi de vérifier les liens d’infrastructure réseau (points d’accès, contrôleurs) pour bénéficier réellement des fonctions.

Pour les utilisateurs grand public, à condition d’avoir un matériel compatible, cela peut se traduire par une meilleure expérience Wi-Fi locale (latence réduite, débit amélioré) mais les bénéfices réels dépendront fortement de l’environnement réseau.

Les adaptateurs concernés

Les pilotes Intel Wireless 23.170.0 sont disponibles pour les systèmes Windows 10 et 11 64 bits avec les adaptateurs suivants :

Intel Wi-Fi 7 BE202
Intel Wi-Fi 7 BE201
Intel Wi-Fi 7 BE200
Intel Wi-Fi 6E AX411
Intel Wi-Fi 6E AX211
Intel Wi-Fi 6E AX210
Intel Wi-Fi 6 AX203
Intel Wi-Fi 6 AX201
Intel Wi-Fi 6 AX200
Intel Wi-Fi 6 AX101
Intel Wireless-AC 9560
Intel Wireless-AC 9461/9462
Intel Wireless-AC 9260

À surveiller : incompatibilités & problèmes connus

Bien que cette mise à jour soit une belle avancée, certains utilisateurs remontent des retours concernant des erreurs de pilote Bluetooth ou des instabilités réseau après installation. Il est donc recommandé de :

  • faire une sauvegarde avant mise à jour des pilotes,
  • tester d’abord sur un groupe restreint si vous gérez un parc.
    👉Vous pouvez consulter la liste des problèmes connus, bugs et incompatibilités de Windows 11 25H2 pour identifier d’éventuels blocages. Voir : Problèmes connus Windows 11 25H2

En résumé

Intel met à disposition ses pilotes version 23.170.0 pour Wi-Fi et Bluetooth, validés pour Windows 11 25H2 — un signal fort que l’écosystème matériel évolue pour accompagner les ambitions du système d’exploitation. Cependant, comme toujours avec des mises à jour matérielles importantes, la prudence reste de mise : compatibilité, tests, et conditions réseau doivent être prises en compte avant déploiement large.

Source(s) :
  • NeowinIntel releases new Wi-Fi and Bluetooth drivers with Windows 11 25H2 support
  • Intel — Description package 23.170.0 Wi-Fi/Bluetooth Drivers

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Windows 11 25H2 et 24H2 : la mise à jour KB5067036 apporte un nouveau menu Démarrer et de nombreuses autres innovations

Microsoft a publié la mise à jour cumulative KB5067036, destinée aux versions 24H2 et 25H2 de Windows 11. Cette version inaugure notamment un menu Démarrer repensé, ainsi que de nombreuses améliorations pour l’Explorateur de fichiers, la barre des tâches, et d’autres composants stratégiques du système.

L’éditeur précise que cette mise à jour est disponible dans le canal public et devance un grand renouvellement festif des fonctionnalités prévues pour 2025, tout en assurant une compatibilité ascendante pour les PC existants.

Nouveautés clés de la version

  • Menu Démarrer repensé : le menu Démarrer passe à une surface unique et défilante, combinant « Toutes les applications » et les sections épinglées. Il propose désormais trois vues : catégorie, grille alphabétique, et favoris. Un nouveau bouton « Appareil mobile » apparaît à côté de la barre de recherche, invitant à un accès direct aux contenus de votre smartphone via Phone Link.
  • Explorateur de fichiers amélioré : l’Explorateur gagne des fonctions supplémentaires, notamment de nouveaux menus contextuels (« Hover actions ») dans la section Accueil, une meilleure intégration des fichiers recommandés pour les comptes Microsoft et locaux, et un enrichissement via IA dans certains scénarios.
  • Barre des tâches et indicateurs matériels : des ajustements visuels et fonctionnels sont introduits – icônes plus compactes, nouveaux indicateurs de batterie et meilleurs retours d’état, transitions d’animation optimisées.
  • Accessibilité et utilisation vocale : meilleure prise en charge de la dictée fluide, nouveau support du japonais, et adaptation des outils Accessibilité pour profiter du mode sombre et des écrans haute densité.
  • Compatibilité et activation progressive : bien que la mise à jour soit publiée pour les deux branches (24H2 et 25H2), certaines fonctionnalités peuvent être réservées à certains appareils ou nécessiter un compte Microsoft ou une licence spécifique.
  • Déploiement et installation : KB5067036 est distribuée via Windows Update, mais peut aussi être récupérée via le Catalogue Microsoft Update pour installation manuelle. L’installation nécessitera un redémarrage pour appliquer les composants.
Nouveau menu Démarrer dans Windows 11

Recommandations avant d’installer

  • Vérifiez que votre PC est bien à jour (dernière build 24H2 ou 25H2) avant de lancer l’installation.
  • Comme cette mise à jour modifie fortement le menu Démarrer et d’autres éléments UI, sauvegardez vos données et vérifiez la compatibilité des thèmes ou outils personnalisés que vous utilisez.
  • Si vous utilisez un environnement d’entreprise, testez d’abord sur un groupe pilote pour détecter d’éventuels conflits (thèmes personnalisés, GPO, outils de management).
  • Si vous souhaitez accéder immédiatement aux nouveautés et que elles ne sont pas encore disponibles, vous pouvez activer manuellement des fonctions via un guide d’activation (référençant les étapes pour activer l’ensemble des nouveautés).
Nouveau menu Démarrer dans Windows 11

Ce qu’il faut retenir

La mise à jour KB5067036 marque une étape importante dans l’évolution visuelle et fonctionnelle de Windows 11. Le nouveau menu Démarrer change fondamentalement la façon d’accéder aux applications, et les ajouts dans l’Explorateur ou la barre des tâches renforcent l’expérience « moderne ». Bien que partiellement conditionnés par le matériel ou l’appareil, ces changements commencent à être accessibles aux utilisateurs grand public. Pour tirer pleinement parti de ces nouveautés, installez cette mise à jour dès que possible et préparez votre système pour une meilleure expérience.

Source(s) : Neowin – Windows 11 25H2 and 24H2 get the new Start menu and a lot of new features in KB5067036.
Guides

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