Un article publié sur Neowin soulève un avertissement : suite au dernier Patch Tuesday, des utilisateurs de Windows 10 pourraient se retrouver dans une situation délicate, découvrant que certaines mises à jour nécessaires deviendront inutilisables ou incompatibles. Le site évoque que ce dernier Patch Tuesday pourrait marquer une transition non seulement symbolique, mais technique, pour ceux qui restent sur Windows 10 malgré la fin de son support.
Ce qui pourrait se passer
Microsoft a déjà confirmé que le support étendu pour Windows 10 (ESU) cessera à l’automne 2025. Jusqu’à cette date, Microsoft continuera de publier des mises à jour de sécurité pour les versions encore couvertes. Mais après l’arrêt du support, il est possible que certaines mises à jour ou correctifs critiques (y compris ceux liés à la sécurité, compatibilité ou stabilité) ne soient plus compatibles avec les versions de Windows 10 déjà installées.
Neowin suggère que des fonctionnalités prévues pour Windows 11 pourraient progressivement ne plus être rétroportées vers Windows 10, même pour des correctifs de sécurité. Cela pourrait amener des situations où des appareils restent “nécessitant une mise à jour” sans qu’aucune mise à jour compatible ne soit disponible, posant des risques de sécurité ou de compatibilité logicielle.
Enjeux pour les utilisateurs et les organisations
Pour les particuliers, cette transition signifie potentiellement :
un stagnation de la sécurité, avec absence de correctifs pour de nouvelles failles,
des incompatibilités évolutives avec des logiciels ou matériels conçus pour les versions plus récentes de Windows,
un dilemme entre rester sur Windows 10 ou migrer vers Windows 11, quitte à changer de matériel ou forcer une installation non officialisée.
Pour les organisations, le risque est plus critique : des parc de machines mal préparés pourraient se retrouver sans patchs de sécurité ni support technique, ce qui fragilise la sécurité du réseau. Le défi sera d’équilibrer la maintenance des systèmes existants, la migration du parc et le coût d’actualisation du matériel.
Ce qu’il est conseillé de faire dès maintenant
Planifier la migration vers Windows 11 dès que possible, notamment pour les machines compatibles, afin d’éviter de rester à la marge après la fin du support.
Pour les machines non compatibles, envisager des alternatives : Linux, PC de remplacement, ou solutions de virtualisation.
Toujours maintenir des sauvegardes et des pratiques de sécurité renforcées (antivirus, pare-feu, segmentation réseau).
Suivre de près les annonces de Microsoft concernant la rétrocompatibilité des mises à jour après la fin du support Windows 10.
Microsoft a récemment renforcé les contraintes lors de l’installation de Windows 11 : désormais, l’installation sans compte Microsoft ou sans connexion Internet devient plus complexe, ce qui risque de frustrer de nombreux utilisateurs souhaitant une configuration plus privée ou hors ligne.
Lors des étapes de l’OOBE (Out-Of-Box Experience), l’assistant d’installation pousse davantage vers la création ou l’utilisation d’un compte Microsoft actif. En l’absence de connexion, certaines versions de Windows 11 afficheront une exigence pour se connecter à Internet ou ajouter un compte Microsoft pour poursuivre l’installation. Ces changements semblent viser à intégrer davantage les services cloud de Microsoft dès l’installation initiale, mais ils restreignent les options classiques pour les utilisateurs plus soucieux de confidentialité.
Pour les utilisateurs qui préfèrent une configuration locale ou hors ligne, cela représente un obstacle : sans Internet ou compte Microsoft, l’installation risque de se bloquer ou de forcer l’ajout d’un compte contre la volonté de l’utilisateur. Selon l’article Neowin, Microsoft déploie ces restrictions progressivement ; certain(e)s installateurs Windows 11 antérieurs peuvent encore permettre une installation locale, mais cela pourrait ne plus rester le cas dans les futures versions.
Solution : comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Heureusement, il existe des méthodes éprouvées pour contourner ces restrictions et installer Windows 11 avec un compte local, sans passe par Microsoft. Le guide détaillé suivant propose des étapes précises pour réussir cette installation alternative : Comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Ce tutoriel couvre les techniques les plus fiables, comme l’utilisation de commandes de contournement lors de l’étape d’identification, ou la modification temporaire des scripts OOBE pour forcer l’option “Compte hors ligne”. Il convient de l’utiliser avec précaution, et de vérifier la compatibilité de votre version de Windows 11 avec ces manipulations.
Ce que cela change pour l’utilisateur
Cette évolution renforce la poussée de Microsoft vers un écosystème centré sur les services connectés, au détriment de certaines libertés d’installation classique. Pour les utilisateurs soucieux du contrôle local, cela signifie qu’il faudra adopter ces contournements ou conserver des versions antérieures qui permettent encore l’installation hors ligne.
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Lorsque Windows rencontre des dysfonctionnements — des explorateurs de fichiers qui ne s’ouvrent plus, des paramètres qui ne répondent pas, des problèmes de mise à jour ou de connectivité — il peut être fastidieux de chercher manuellement la bonne commande ou le bon registre à corriger. FixWin est un outil gratuit conçu pour simplifier ce processus : avec une interface claire et des correctifs classés, il permet de réparer de nombreux problèmes Windows en quelques clics.
FixWin existe en version actuelle (FixWin 11) optimisée pour Windows 10 et Windows 11, mais il y a aussi des éditions pour les versions antérieures du système.
Versions supportées et compatibilité de l’utilitaire
FixWin existe en plusieurs versions selon l’édition de Windows utilisée :
FixWin 11 est la version la plus récente, conçue pour corriger les bugs et dysfonctionnements de Windows 10 et 11.
L’outil est portable : aucune installation n’est nécessaire. Il suffit de le télécharger et de l’exécuter directement.
Certains antivirus peuvent afficher une alerte de sécurité (faux positif), car FixWin interagit avec des composants système. Si nécessaire, ajoutez une exception temporaire dans votre solution de sécurité.
Il est fortement recommandé de créer un point de restauration système avant d’utiliser l’outil, surtout si vous appliquez plusieurs correctifs.
Comment utiliser FixWin : guide rapide
Avant d’utiliser FixWin :
Ne cliquez pas sur tous les « Fix » sans comprendre leur effet
Créez un point de restauration système (L’utilitaire permet de le faire d’un simple clic)
Faites un clic droit sur FixWin.exe puis exécutez l’outil en tant qu’administrateur (clic droit > Exécuter en tant qu’admin)
Dans l’onglet Welcome, cliquez sur « Create Restore Point » afin de créer un point de restauration système. Cela vous donne la possibilité d’annuler les modifications opérées par l’utilitaire en cas de problème
Une fois ces réparations effectuées, naviguez entre les onglets à gauche pour choisir un problème
Cliquez sur le bouton « Fix » en face du correctif souhaité
Redémarrez votre PC si demandé
Ce guide vous détaille ci-dessous tous les menus de cet utilitaire de dépannage de Windows 11.
Fonctionnalités principales
FixWin est organisé en six grandes catégories de correctifs prêts à l’emploi. L’accès se fait par le menu de gauche.
File Explorer (Explorateur de fichiers)
Cette section regroupe des correctifs liés à l’Explorateur Windows et à l’interface utilisateur. Elle permet de réparer des problèmes courants comme l’ouverture de l’explorateur, l’affichage de la corbeille, ou les erreurs de type “Class not registered”. Utile si certaines fonctions du bureau ou des fenêtres ne répondent plus normalement.
Notamment, il est possible de :
Réparer l’ouverture de l’Explorateur Windows
Restaurer la fonction de recherche
Corriger l’affichage de la corbeille, des fichiers cachés ou miniatures d’images
Réparer l’erreur « Class not registered »
Internet & Connectivity
Le menu Internet & Connectivity vise à résoudre les problèmes de connexion réseau, que ce soit en Wi-Fi ou Ethernet. Vous y trouverez des options pour réinitialiser Winsock, le pare-feu, les paramètres proxy, ou encore corriger des soucis liés au navigateur ou au DNS. Pratique lorsque Windows affiche “Connecté, pas d’accès Internet” ou que le web ne fonctionne plus.
Parmi les corrections réseau et de connectivité possibles, on note :
Cette rubrique contient des correctifs pour des composants système essentiels de Windows. Elle permet de réparer le menu Démarrer, la barre des tâches, les paramètres de Windows Update, ou encore des fonctions comme Windows Sandbox. C’est le cœur du dépannage quand l’interface ou certaines fonctions du système ne réagissent plus correctement.
Réparer le menu Démarrer ou la barre des tâches
Activer Windows Sandbox
Réinitialiser Windows Update ou résoudre les problèmes de teléchargement de mises à jour ou erreur 0x80070057 sur Windows Update
Ce menu permet de restaurer des outils système désactivés ou endommagés, comme l’Invite de commandes, le Gestionnaire des tâches, ou la Restauration système. Il propose aussi des options pour réinitialiser certains comportements de recherche, l’affichage des vignettes, ou la configuration de l’explorateur. Idéal pour retrouver les outils natifs perdus ou désactivés.
Dans la page 1, on trouve notamment ces corrections :
Réactiver les outils système : gestionnaire de tâches, Invite de commandes, etc.
Réinitialiser les paramètres de recherche ou de l’explorateur
FixWin donne ici un accès rapide aux dépanneurs intégrés de Windows. Vous pouvez lancer directement les utilitaires Microsoft pour corriger les problèmes de son, imprimante, réseau, mises à jour, etc. Cela vous évite de devoir fouiller dans les paramètres ou le Panneau de configuration. Plus d’aide et de détails dans ce guide complet : Windows 11, 10 : utilitaires de résolution des problèmes
Plus bas, FixWin fournit une liste des utilitaires de dépannage à télécharger depuis le site de Microsoft.
Additional Fixes
La section “Additional Fixes” contient des correctifs divers qui ne rentrent pas dans les autres catégories. Elle permet, par exemple, de reconstruire le cache des icônes, restaurer le registre, ou réinitialiser certains éléments comme le planificateur de tâches ou les associations de fichiers. Une zone utile pour réparer des bugs spécifiques ou secondaires du système.
En page 2, vous pouvez réinitialiser des caches ou composants Windows. Par exemple, Réinitialise la pile réseau (DNS, TCP/IP), réinitialise les statistiques d’utilisation de données du système, répare le dépôt WMI (Windows Management Instrumentation), réinitialiser le pare-feu Windows, réinitialise les stratégies de groupe locales et bien d’autres.
Alternatives et comparaison avec d’autres outils
Même si FixWin 11 est très pratique pour de nombreux besoins de dépannage rapide, il n’est pas l’unique solution. Il existe d’autres outils de réparation pour Windows, souvent plus complets ou plus spécialisés (réparation profonde, diagnostics avancés, scripts personnalisés, etc.). Pour choisir l’outil le plus adapté à votre cas, il est utile de les comparer en termes de facilité d’usage, profondeur de diagnostic, sécurité, compatibilité, et capacité à réparer les problèmes système sans réinstaller.
Vous pouvez consulter également notre guide complet sur les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11 pour voir les options recommandées et les situer vis-à-vis de FixWin : Les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11
Dans ce comparatif, nous verrons les points forts et les limites des différentes alternatives, afin de vous aider à faire le bon choix selon la gravité du problème et votre niveau technique.
Conclusion
FixWin est une boîte à outils pratique pour réparer rapidement les petits problèmes de Windows. Gratuit, portable et relativement sûr à utiliser, il peut faire gagner beaucoup de temps à condition de ne pas l’utiliser à l’aveugle.
Il ne remplace pas une vraie analyse ou un nettoyage profond, mais constitue une très bonne première étape de diagnostic pour les utilisateurs Windows confrontés à des bugs récurrents.
Pour des problèmes plus profonds (fichiers système corrompus, erreurs critiques, disque endommagé), FixWin ne suffit pas toujours. Consultez nos autres outils ici → Réparer Windows
Ressources utiles et articles liés
Réparation de Windows (tutos de réparation, reset, Windows Update)
Le 29 septembre 2025, Microsoft a discrètement déployé deux Dynamic Updates importants pour Windows 11 version 24H2 : KB5066683 (Setup Dynamic Update) et KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update). Ces mises à jour visent à renforcer les composants de configuration (Setup) et de récupération (WinRE), anticipant l’arrivée de la version 25H2 et les défis liés au cycle de certificats et de mise à jour.
Contrairement aux mises à jour cumulatives classiques, ces Dynamic Updates ont une portée ciblée : elles remplacent des fichiers critiques utilisés lors de l’installation ou de la réparation du système, sans nécessiter de redémarrage si elles sont appliquées à une image montée. L’idée est de synchroniser les binaires Setup et WinRE avec les versions les plus récentes, de réduire les risques de discordance entre les fichiers embarqués dans l’image d’installation et les composants déjà servis, et d’éviter des échecs de mise à niveau ou de récupération en cas d’environnement non aligné.
Que font concrètement ces updates ?
KB5066683 (Setup Dynamic Update) : rafraîchit les composants du processus Setup (Appraiser, SetupPlatform, DISM helpers, fichiers liés à l’interface d’installation). Ces mises à jour peuvent être injectées dans les images (install.wim) ou récupérées par Setup à la volée si une connexion Internet est disponible.
KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update) : met à jour l’environnement de récupération (WinRE), en ajustant les binaires de pré-démarrage (securekernel, TPM, drivers de stockage, etc.). Cet update est crucial pour les scénarios tels que « réparer le PC », redémarrage impromptu, ou réinstallation depuis le cloud.
Ces composants sont critiques : c’est dans WinRE que s’exécutent les routines de réparation, de réinitialisation ou la récupération lorsque le système ne démarre pas. Si WinRE est désynchronisé avec les versions cumulatives, des incohérences peuvent apparaître, notamment autour de BitLocker, TPM, ou du fonctionnement de la récupération système.
Pourquoi Microsoft fait cela maintenant ?
L’arrivée imminente de Windows 11 25H2 impose un besoin de cohérence entre les images de base, les composants Setup/WinRE et les mises à jour cumulatives. Avec le cycle de renouvellement des certificats Secure Boot prévu pour 2026, Microsoft cherche également à limiter les scénarios de rupture lors du démarrage. Injecter ces Dynamic Updates dans les images permet de sécuriser les processus de mise à niveau et d’installation sans reconstruire l’ISO complète.
Conseils pour les administrateurs IT et constructeurs
Téléchargez ces KB depuis le Catalogue Microsoft Update ou assurez leur synchronisation via WSUS pour permettre une injection dans les pipelines d’imagerie.
Montez vos images install.wim et winre.wim pour injecter ces updates via DISM ou scripts automatisés.
Vérifiez que les versions de fichiers dans vos images après injection correspondent à celles mentionnées dans les tables de fichiers des KB.
Testez les scénarios de mise à niveau, de réinitialisation et de récupération sur divers matériels (avec TPM, BitLocker, partitions personnalisées).
Comme les Safe OS Updates sont souvent non supprimables, préparez des médias de secours (golden ISOs) avant injection.
En résumé
Avec KB5066683 et KB5066687, Microsoft renforce en amont les mécanismes de Setup et récupération Windows, assurant une meilleure stabilité pour les mises à niveau et les réparations du système. Bien qu’elles soient discrètes, ces updates dynamiques sont essentielles pour garantir la cohérence entre les images système et les versions cumulatives, notamment dans la perspective du lancement de Windows 11 25H2. Pour les équipes IT et les constructeurs, l’injection anticipée et la validation de ces Dynamic Updates dans les pipelines d’imagerie sont désormais une étape cruciale.
Microsoft a confirmé qu’une des nouveautés majeures attendues dans Windows 11 version 25H2 sera retardée pour les postes professionnels (Office PCs). Ce report intervient après que l’éditeur ait convenu que l’activation complète ne pouvait pas être garantie à temps pour le lancement général de 25H2.
L’éditeur n’a pas spécifié quelle fonctionnalité exacte est concernée, mais le contexte laisse penser qu’il s’agit d’un module d’entreprise lié à la gestion ou au contrôle des nouvelles capacités activables via le paquet 25H2. Microsoft indique qu’elle repoussera l’activation ou la livraison de ce composant dans une mise à jour ultérieure, afin de garantir une distribution sans bug ni risque pour les systèmes Office.
Pourquoi ce report est significatif
Le modèle choisi pour Windows 11 25H2 repose largement sur l’enablement package qui active des fonctionnalités déjà présentes mais dormantes dans Windows 11 24H2. Dans ce cadre, certains composants restent sous contrôle “entreprise”, avec des déclencheurs différés pour les environnements professionnels. Microsoft précise que, pour éviter de perturber les configurations d’entreprise, certaines fonctionnalités resteront désactivées temporairement sur les PC de bureau, jusqu’à ce que la stabilité soit assurée.
Ce retard renforce l’idée que même les mises à jour “légeres” comme 25H2 peuvent s’accompagner de risques à l’échelle des environnements professionnels. Pour les administrateurs, c’est un signal de prudence : il faudra valider les machines Office concernées et surveiller les prochaines mises à jour pour que la fonctionnalité manquante soit activée sans conflit.
Que faire pour les administrateurs et entreprises
Identifier les machines “Office PCs” susceptibles d’être concernées et tester 25H2 en environnement pilote avant un déploiement à grande échelle.
Surveiller les annonces Microsoft sur les mises à jour post-lancement qui pourraient activer la fonctionnalité retardée.
Communiquer aux utilisateurs internes que certaines fonctions attendues ne seront pas disponibles immédiatement après la mise à jour, mais qu’un correctif est prévu.
Conserver les guides et ressources internes (procédures, outils, scripts) à jour pour intégrer cette activation différée quand le composant sera publié.
Microsoft a publié des explications officielles autour du paquet d’activation KB5054156 qui permet aux utilisateurs de Windows 11 version 24H2 d’activer la version 25H2 sans réinstallation complète. Le but est de transformer la mise à jour majeure en un processus léger et transparent, en minimisant les perturbations pour l’utilisateur.
Avec cette approche, Microsoft confirme que toutes les fonctionnalités de 25H2 sont déjà présentes dans l’environnement 24H2, mais désactivées. Le rôle du KB5054156 est d’activer ces fonctionnalités dormantes, ce qui permet une transition rapide, essentiellement via un redémarrage, sans redistribution complète de l’image système. Cette méthode réduit la taille des téléchargements et assure un passage fluide vers la nouvelle version.
Dans un nouvel article d’assistance, Microsoft explique comment cela fonctionne. Voici ce qu’il écrit :
« Windows 11, versions 24H2 et 25H2 partagent un système d’exploitation de base commun avec un ensemble identique de fichiers système. Par conséquent, les nouvelles fonctionnalités de Windows 11, version 25H2 sont incluses dans la dernière mise à jour mensuelle de qualité pour Windows 11, version 24H2, mais sont inactives et dormantes. Ces nouvelles fonctionnalités resteront inactives jusqu’à ce qu’elles soient activées par le « paquet d’activation », un petit « interrupteur principal » rapide à installer qui active les fonctionnalités de Windows 11, version 25H2 ».
Pour les utilisateurs et les administrateurs, cette méthode offre plusieurs avantages : pas de perte de données ou d’applications, pas de reconfiguration majeure, et un temps d’indisponibilité minimal. Toutefois, comme pour toute mise à niveau, il est recommandé de tester dans un environnement pilote avant un déploiement sur un parc entier.
Si vous voulez en savoir plus sur les nouveautés introduites avec Windows 11 25H2 ainsi que la mise à niveau, vous pouvez consulter ces guides détaillés :
La mise à jour Windows 11 version 25H2 est désormais disponible et commence à être déployée sur les PC compatibles. Comme souvent avec une nouvelle version majeure, certains utilisateurs rencontrent déjà des bugs, ralentissements ou problèmes de compatibilité matérielle et logicielle.
Dans cet article, nous faisons le point sur :
les problèmes connus recensés par Microsoft et la communauté (consommation mémoire, périphériques non reconnus, plantages…) ;
les incompatibilités matérielles ou logicielles pouvant bloquer ou retarder l’installation ;
les solutions ou contournements possibles pour limiter l’impact de ces bugs.
Ce guide sera mis à jour régulièrement au fil des retours utilisateurs et des correctifs publiés par Microsoft.
Bugs officiels de Windows 11 25H2
La mise à jour Windows 11 version 25H2 est en cours de déploiement progressif via Windows Update. Comme à chaque nouvelle version, des problèmes peuvent survenir : bugs d’affichage, incompatibilités logicielles, pilotes récalcitrants… Microsoft maintient une page officielle recensant en temps réel les problèmes connus et les solutions de contournement.
Dans cet article, nous faisons le point sur les bugs déjà identifiés, leurs symptômes, et les moyens de les contourner.
Problème
Symptômes
Conditions / précisions
Contournement / notes
Lecture de contenus protégés (DRM, BluRay, TV)
Écran noir ou erreurs lors de la lecture de vidéos protégées (BluRay/DVD, TV apps).
Affecte les apps utilisant Enhanced Video Renderer avec DRM/HDCP. Confirmé par Microsoft.
Correctif en cours. Aucun contournement officiel pour l’instant.
Installation via WUSA depuis un dossier réseau
Échec de l’installation d’un package .msu avec l’erreur ERROR_BAD_PATHNAME.
Se produit lors d’installations depuis un partage réseau contenant plusieurs fichiers.
Copier le fichier .msu en local avant exécution.
SMB v1 cassé (NetBT)
Le protocole SMB v1 ne fonctionne plus correctement avec NetBIOS sur TCP/IP.
Impacte les anciens partages de fichiers utilisant SMBv1. Confirmé par Microsoft.
Migrer vers SMB v2/v3, ou forcer TCP sur le port 445.
Media Creation Tool (MCT) non fonctionnel sur ARM64
Le Media Creation Tool affiche “unable to run this tool” sur machines ARM64.
Problème spécifique aux appareils ARM.
Télécharger et utiliser directement l’ISO ARM64.
Problèmes signalés par les utilisateurs
Symptôme / anomalie
Description
Remarques / cas rapportés
Augmentation de l’usage RAM
Plusieurs utilisateurs signalent que l’installation de 25H2 conduit à une consommation mémoire plus élevée (par exemple + 2 Go)
Cela peut venir de nouveaux services, optimisations ou processus en arrière-plan
Applications ou dossiers lents à ouvrir / clics multiples
Un utilisateur indique qu’il faut désormais 3 clics au lieu de 2 pour ouvrir certaines apps ou dossiers
Effet isolé à confirmer par d’autres retours
Restrictions liées à du matériel non compatible
Sur des PC non compatibles, les pilotes peuvent ne pas bien fonctionner (audio, vidéo, réseau)
Risque plus élevé sur les machines ayant été modifiées pour contourner les exigences
Pannes de périphériques non reconnus
Certains rapports évoquent des périphériques (webcams, disques externes) qui ne sont plus détectés
À surveiller particulièrement après la mise à jour
Blocages ou plantages du système
Dans certains cas, des services critiques ou des processus peuvent planter ou rendre le système instable
Ce genre d’erreur est toujours délicat, car souvent provoqué par une interaction pilote/matériel
Conclusion
La version 25H2 de Windows 11 n’apporte pas de changement majeur en matière de configuration matérielle, mais certains utilisateurs peuvent rencontrer des dysfonctionnements après la mise à jour. Les principaux problèmes connus concernent la lecture de contenus protégés (DRM, BluRay, TV) et l’installation d’updates via WUSA depuis un dossier partagé.
Avant de mettre à jour, il est recommandé de sauvegarder vos données, de mettre à jour vos pilotes, et de consulter la page officielle de Microsoft pour vérifier l’état des problèmes signalés : Page officielle Microsoft – Windows 11 25H2 : problèmes connus
En cas de bug, vous pourrez soit appliquer le contournement conseillé, soit patienter le temps que Microsoft publie un correctif via une mise à jour cumulative.
Microsoft a annoncé que Windows 11 va désormais intégrer le support officiel du Wi-Fi 7 pour les versions Entreprise de l’OS. Cette avancée est inscrite dans les évolutions attendues pour faire du PC une plateforme qui épouse les standards réseau les plus récents. L’annonce précise que le support viendra via des mises à jour cumulatives ultérieures pour les systèmes déjà à jour sous Windows 11 version 24H2 ou versions antérieures compatibles.
Ce que le Wi-Fi 7 apporte
Wi-Fi 7 (802.11be) est la prochaine génération standard qui offre des gains substantiels : des débits multi-Gigabit, une latence réduite, une meilleure densité de connexion, et une gestion optimisée des canaux (ex. 320 MHz) et des techniques comme Multi-Link Operation (MLO). Windows 11 adopte ces standards afin de tirer pleinement parti des nouveaux adaptateurs réseau compatibles, et de proposer des performances réseau à la hauteur des usages exigeants comme les jeux, le streaming ultra haute définition ou les environnements multi-utilisateurs. (neowin.net)
Cette prise en charge permettra également un renforcement de la sécurité au niveau du réseau sans fil, notamment grâce à des améliorations du WPA4 et des mécanismes avancés de chiffrement, de contrôle d’accès et de résistance aux interférences.
Conditions, limites et compatibilité
Le Wi-Fi 7 ne sera pas activé sur tous les appareils automatiquement. Plusieurs conditions sont nécessaires :
Le matériel doit être compatible : adaptateur Wi-Fi (carte, module) certifié Wi-Fi 7.
Le pilote réseau doit être conçu pour exploiter les nouvelles fonctions (MLO, canaux plus larges, synchronisation).
Le firmware et la pile réseau de l’OS doivent supporter les nouvelles API introduites dans les versions récentes de Windows.
Par ailleurs, l’annonce cible d’abord les éditions Entreprise de Windows 11. Microsoft laisse entendre qu’un support progressif pourrait suivre pour d’autres éditions, en fonction des retours, de la stabilité et de l’adoption matérielle.
Ce que cela change pour l’utilisateur
Pour les organisations, le support du Wi-Fi 7 sur Windows 11 Entreprise ouvre la voie à des réseaux sans fil ultra performants sans recourir uniquement au câblage ou au réseau local filaire. Cela valorise les investissements dans les infrastructures Wi-Fi prochaines générations. Pour les utilisateurs individuels et professionnels, cela signifie que les PC compatibles futurs pourront bénéficier de connexions filaire niveau sans fil, surtout dans les environnements denses (maisons connectées, open space, IoT). Enfin, cela annonce un horizon où le réseau sans fil ne sera plus l’élément limitant des performances, mais au contraire, un moteur de fluidité pour les usages intensifs.
Microsoft a publié une mise à jour optionnelle pour Windows 11 24H2, identifiée sous le nom KB5065789, correspondant à la build 26100.6725. Cette version est distribuée dans le canal Release Preview pour permettre aux testeurs et administrateurs d’explorer les apports avant un lancement plus large.
Bien que cette mise à jour soit qualifiée d’optionnelle, elle marque un tournant important dans la stratégie de Microsoft, en axant davantage sur l’intégration d’IA, l’accessibilité et l’amélioration de l’expérience utilisateur dans des domaines concrets.
Quelles sont les nouveautés de KB5065789 ?
Parmi les ajouts les plus visibles, on note l’apparition d’actions IA dans l’Explorateur de fichiers. En effectuant un clic droit sur certaines images, on peut désormais appliquer des transformations comme flouter l’arrière-plan ou supprimer des objets, ou encore lancer une synthèse de documents à l’aide de Copilot (via OneDrive / SharePoint). Ce dernier requiert une licence Copilot / Microsoft 365 pour fonctionner pleinement.
L’outil Click to Do bénéficie également d’améliorations : il peut maintenant reconnaître de petits tableaux à l’écran et proposer une option “Convertir en tableau vers Excel”, facilitant la copie ou l’export de données issues d’images ou de contenus capturés visuellement.
Sur le plan de l’accessibilité, Narrator gagne de nouvelles capacités : un Braille Viewer est ajouté pour les écrans braille connectés, et la lecture de documents via Narrator est mieux optimisée pour les listes, tables, notes de bas de page ou changements de format.
Microsoft poursuit aussi sa migration des options héritées du Panneau de configuration vers Paramètres. La page “Avancé” (dans Paramètres > Système > Développeurs ou équivalent) expose désormais les contrôles de fuseaux horaires, de clavier, et même des métadonnées Git (branche, commit, diff) pour les répertoires sous contrôle de version.
Côté sécurité / identification, la mise à jour introduit un nouveau modèle de passkeys avec un plugin tiers : les gestionnaires d’identifiants externes (comme 1Password) peuvent s’enregistrer comme fournisseurs de passkeys, ce qui ouvre la voie à une intégration plus fluide de l’authentification sans mot de passe dans Windows.
Pour le domaine du jeu, Microsoft ajuste le comportement des manettes Xbox : une pression courte ouvre la Game Bar, une pression longue ouvre le mode “Vue des tâches”, et maintenir la pression désactive la manette. Les super-résolutions automatiques (Auto SR) continuent à progresser, mais restent pour l’instant réservées aux machines Copilot+ dotées de NPU (unités de traitement neuronal).
Parmi les correctifs, cette mise à jour corrige des bugs affectant la lecture DRM / HDCP (un problème rapporté aux versions précédentes), des conflits de HDR lors de basculements, les pics CPU dans Dynamic Lighting, et des problèmes liés à l’Explorateur de fichiers (icônes chevauchées à gros facteur d’échelle, affichage miroir dans les langues RTL).
Enfin, l’interface utilisateur gagne en souplesse : les indicateurs matériels à l’écran (volume, luminosité, mode avion) peuvent être repositionnés. De plus, certaines politiques de pinning de la barre des tâches n’exigent plus de redémarrage de l’Explorateur ; les icônes épinglées apparaissent dans un délai qui peut aller jusqu’à huit heures dans certains cas.
Limites, conditions et précautions
Un point important à relever est que beaucoup de fonctionnalités nouvelles sont activées côté serveur ou selon des licences. Cela signifie qu’un appareil donné peut ne pas voir immédiatement toutes les nouveautés actives, même après installation de KB5065789.
Certaines fonctions (notamment la synthèse de documents) exigent une licence Copilot / Microsoft 365, ce qui peut limiter leur disponibilité dans certains environnements professionnels.
Les capacités comme Auto SR sont également verrouillées sur le matériel : seuls les PC Copilot+ avec NPU sont concernés pour l’instant, ce qui restreint l’impact immédiat sur la majorité des configurations.
La sélection progressive des fonctionnalités (staged rollout) ajoute un niveau de complexité pour les administrateurs : il se peut que deux machines identiques ne montrent pas les mêmes fonctionnalités, selon le compte, le lieu ou la licence.
Enfin, bien que ce soit un canal Release Preview, il subsiste un risque qu’un bug subsiste ou que les interactions avec certains pilotes matériels ou applications tierces provoquent des dysfonctionnements. Il est donc recommandé de tester en anneau pilote.
Que faire si vous souhaitez tester ou préparer le déploiement ?
Appliquez KB5065789 sur un groupe de test représentatif, incluant des machines Copilot+, des configurations d’accessibilité, et des scénarios impliquant DRM / contenu protégé.
Vérifiez que les licences Microsoft 365 / Copilot sont en règle si vous prévoyez d’utiliser les nouvelles fonctions de synthèse de documents.
Testez la compatibilité des pilotes graphiques, media ou sécurisés, notamment en matière de lecture vidéo protégé (DRM / HDCP).
Documentez la progression du déploiement : quelles machines obtiennent les fonctions, les retards, les différences selon les comptes.
Préparez un plan de retour en arrière si une fonction critique ne s’active pas ou provoque des conflits.
En résumé
La mise à jour KB5065789 pour Windows 11 24H2 est ambitieuse : elle enrichit l’OS avec des intégrations AI dans l’Explorer, des avancées en accessibilité, des améliorations UX et des innovations comme le plugin passkeys. Mais elle vient aussi avec ses limites : déploiement progressif, dépendance aux licences, matériel spécifique, et potentiel de fragmentation. Si vous êtes un utilisateur avancé ou un administrateur IT, cette version est à surveiller, tester et piloter avec prudence.
Source(s) :
Sources :
Neowin : Windows 11 KB5065789 update brings lots of new featuresNeowin
Forums / WindowsInsider discussions sur KB5065789, AI, accessibilité etc. Windows Forum
Autres articles associés sur nouveautés Windows 11 (contextes Release Preview) Neowin
Microsoft vient de déployer une mise à jour hors cycle (out-of-band, OOB) pour Windows 11 version 24H2 : KB5068221. L’objectif principal ? Résoudre une régression introduite dans les versions récentes qui affectait les applications Office distribuées via Microsoft Application Virtualization (App-V). Cette version, qui s’installe en build 26100.6588, inclut aussi la mise à jour du servicing stack et certaines mises à jour pour les composants AI.
Ce que corrige KB5068221
Le correctif cible spécifiquement un bogue dans les composants du sous-système App-V (notamment AppVEntSubsystems32 et AppVEntSubsystems64) : une fermeture double de handle, susceptible de provoquer des plantages ou des comportements instables des applications Office lorsqu’elles sont diffusées en mode virtualisé. En parallèle, la mise à jour embarque le correctif de sécurité de la mise à jour de septembre (KB5065426) ainsi qu’un SSU (Servicing Stack Update) pour améliorer la fiabilité des installations ultérieures.
En plus, Microsoft profie de cette mise à jour pour rafraîchir plusieurs composants liés à l’IA, utilisés dans les fonctions de Copilot+ pour les machines compatibles. Ces ajustements concernent notamment les modules Image Search, Content Extraction, Semantic Analysis et Settings Model, tous passés à la version 1.2508.906.0.
Un problème connu persiste : SMBv1 + NetBIOS sur TCP/IP
Cette mise à jour réaffirme un souci connu déjà lié aux correctifs de septembre : les environnements qui reposent sur SMBv1 via NetBIOS sur TCP/IP (NetBT) peuvent perdre l’accès aux partages réseau après installation. Le KB mentionne explicitement cette limitation et invite à appliquer un contournement temporaire : autoriser le trafic sur le port TCP 445, ce qui force SMB à utiliser le transport TCP natif et contourne l’usage de NetBIOS. Microsoft rappelle aussi que SMBv1 est obsolète et déconseillé pour la production, et encourage les organisations à migrer vers SMBv2/SMBv3.
Conséquences pour les déploiements en entreprise
Pour les environnements où Office est publié via App-V, cette mise à jour est critique : il est conseillé de la tester en anneau pilote rapidement, d’inclure les serveurs App-V et les postes utilisant la virtualisation d’applications dans les tests, et de valider les scénarios de lancement, d’add-ins, de sauvegarde et d’accès aux fichiers partagés.
Avant un déploiement large, il faut identifier les dépendances SMBv1/NetBIOS et planifier la migration ou appliquer le workaround sur TCP/445 dans des segments réseau contrôlés. Le SSU bundlé rend le rollback plus complexe : seule la partie cumulative peut être retirée via des commandes DISM, mais le servicing stack reste en place, ce qui oblige à tester les procédures de retour en arrière à l’avance.
En résumé
La mise à jour KB5068221 est une réponse ciblée de Microsoft à une régression Office dans les environnements App-V. En corrigeant un bug pouvant provoquer des plantages, tout en consolidant les mises à jour de sécurité et en renforçant le servicing stack, elle s’impose rapidement comme indispensable pour les organisations concernées. Toutefois, le souci SMBv1/NetBIOS persistant appelle à la prudence, à l’adoption du workaround TCP/445, et à une feuille de route rapide pour se débarrasser des protocoles réseau anciens.
Avec l’échéance de la fin de support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, une question majeure se pose : que faire des PC non compatibles avec Windows 11 (absence de TPM 2.0, de Secure Boot ou processeurs jugés trop anciens) ? Selon un article de Neowin, plusieurs signaux laissent penser qu’une partie de ces utilisateurs se tournent vers Linux comme alternative. Il ne s’agit pas d’un rapport officiel unique, mais plutôt d’indices croisés et d’analyses tierces, replacés dans le contexte de la fin de Windows 10 et des alertes du mouvement right-to-repair sur les risques d’e-waste (déchets électroniques).
Dans les faits, certaines communautés Linux et campagnes comme End of Windows 10 rapportent une hausse de l’intérêt et des migrations, notamment dans les pays où l’achat d’un nouveau matériel compatible Windows 11 reste coûteux. Des distributions comme Ubuntu, Linux Mint ou Zorin OS sont mises en avant comme des solutions prêtes à l’emploi, avec de nombreux tutoriels et guides pour simplifier la transition.
Cependant, les statistiques globales (par exemple celles de StatCounter) ne reflètent pas encore une progression massive de Linux sur desktop. Cela suggère que la tendance reste localisée ou progressive, et qu’elle touche surtout des niches spécifiques. Par ailleurs, de nombreux utilisateurs choisissent malgré tout de rester sur Windows 10 tant que les mises à jour de sécurité sont fournies, ou préfèrent investir dans un PC neuf pour migrer officiellement vers Windows 11. Enfin, l’écosystème du gaming et certaines applications propriétaires demeurent un frein important à une adoption généralisée de Linux.
Installer Windows 11 sur un PC non compatible : possible mais risqué
Il faut rappeler qu’il est tout à fait possible d’installer Windows 11 sur un PC non compatible en contournant les vérifications matérielles. De nombreuses solutions existent pour ignorer les exigences de TPM 2.0, de Secure Boot ou de processeur, comme expliqué en détail dans ce guide pratique : Installer Windows 11 sur un PC non compatible sans TPM ni Secure Boot
Cependant, cette solution n’est pas sans conséquence. Sur le long terme, un système installé sur une machine non prise en charge peut rencontrer des difficultés : manque de support matériel et de pilotes adaptés, incompatibilités avec certaines mises à jour, problèmes de stabilité ou encore impossibilité de migrer vers de futures versions de Windows. Ces risques sont développés dans cet article d’analyse : Faut-il installer Windows 11 sur un PC non compatible ?
Ainsi, si votre ordinateur n’est pas éligible à Windows 11, vous avez le choix : tenter malgré tout l’installation avec ces limitations, rester sur Windows 10 jusqu’à la fin de son support, investir dans un nouveau PC, ou explorer sérieusement l’option Linux.
Le gaming, un frein à l’adoption de Linux
Si Linux attire de plus en plus d’utilisateurs dont le PC n’est pas éligible à Windows 11, l’écosystème du jeu vidéo reste un obstacle. Bien que la compatibilité ait énormément progressé grâce à Proton et SteamOS, la majorité des joueurs PC utilisent encore Windows, notamment pour les titres compétitifs, les jeux avec protections DRM complexes ou certains logiciels périphériques liés au gaming. Pour ces profils, migrer vers Linux représente un compromis difficile, ce qui explique pourquoi beaucoup choisissent soit de rester temporairement sur Windows 10 malgré la fin de support, soit d’investir dans un PC compatible Windows 11.
The Restart Project : quand la fin de Windows 10 devient un enjeu écologique
Parallèlement aux réactions techniques et légales, la dimension écologique de la fin du support de Windows 10 soulève de vives inquiétudes. The Restart Project, une association militante pour le droit à la réparation, alerte depuis des mois sur l’augmentation massive des déchets électroniques (“e-waste”) que va entraîner la décision de Microsoft d’abandonner le support gratuit de Windows 10 le 14 octobre. Ils estiment que des centaines de millions de PC, encore fonctionnels mais non compatibles avec Windows 11, seront poussés à être remplacés — non pas à cause de leur casse, mais à cause du logiciel. Les costs environnementaux incluent la fabrication de nouveaux appareils, l’énergie consommée pour les recycler ou les jeter, et les matières premières utilisées. The Restart Project appelle donc à des réactions communautaires, à rendre les appareils réparables, et à promouvoir des alternatives comme Linux ou les prolongations de support, afin de ne pas transformer un choix administratif en catastrophe écologique.
Ce que cela signifie pour vous
Si votre PC existe mais ne répond pas aux critères de Windows 11, ce rapport suggère fortement que Linux est une option légitime à considérer : distributions comme Ubuntu, Zorin, Fedora ou Linux Mint offrent une expérience de plus en plus fluide, et les outils de migration et de compatibilité s’améliorent régulièrement. Tester d’abord en “live USB” permet de se faire une idée sans risque. Si vous tenez à rester dans l’écosystème Windows, l’alternative reste l’achat d’un matériel neuf ou la mise en place d’un plan à long terme.
Pour un panorama complet de toutes les options possibles face à la fin du support de Windows 10 (ESU, rester sur Windows 10, migrer, acheter un PC…), consultez notre guide détaillé : : Fin de support de Windows 10 : Que faire ?
Source(s) :
Neowin — 2025 Year of Linux? Data suggests unsupported Windows 11 users overwhelmingly choosing one.neowin.net
Forums & discussions autour de la fin du support de Windows 10 et des alternatives Linux. Windows Forum
Contexte e-waste / fin de Windows 10 : articles du Restart Project (estimation jusqu’à 400 millions de PC potentiellement concernés). The Restart Project
Part de marché / tendance macro : tableau StatCounter (évolution de Linux & Windows sur desktop en 2024-2025). StatCounter Global Stats
Dynamique Windows 11 vs Windows 10 (contexte migration) : synthèses récentes (ex. Windows Central) sur le basculement des parts en 2025.
La version 25H2 de Windows 11 (Build 2600) est la prochaine mise à jour fonctionnelle pour le système d’exploitation, basée sur le même core que la version 24H2, mais activée via un package d’activation (enablement package). Elle apporte peu de nouveautés visuelles, mais permet de bénéficier d’un nouveau cycle de support pour votre édition de Windows.
Important : Windows 11 version 25H2 n’est pas encore disponible en version stable. Elle est actuellement proposée uniquement aux membres du programme Windows Insider dans le canal Release Preview. Il s’agit donc d’une version bêta qui peut contenir des bugs ou des limitations. Pour une utilisation en production, il est conseillé d’attendre la diffusion officielle via Windows Update.
Si vous êtes déjà sous 24H2, la transition vers 25H2 peut être rapide. Si vous êtes sur une version antérieure, le processus sera un peu plus long. Dans ce guide, vous apprendrez à :
vérifier la compatibilité matérielle,
Via le « enablement package » (KB5054156) par le (KB5054156)
ou télécharger les fichiers officiels et installer la mise à jour (ISO, package d’activation),
et résoudre les problèmes fréquents en cours de route.
Prérequis et compatibilité
Avant de télécharger ou d’installer Windows 11 version 25H2, il est important de vérifier que votre PC est compatible et prêt à recevoir la mise à jour. Comme pour les versions précédentes de Windows 11, Microsoft impose certaines exigences matérielles (TPM 2.0, Secure Boot, processeur pris en charge, etc.). De plus, la mise à jour 25H2 étant encore en phase Insider Release Preview, elle peut ne pas être proposée automatiquement à tous les utilisateurs.
Cette section vous guide pour savoir si votre configuration répond aux critères nécessaires et dans quels cas la mise à jour vers 25H2 sera plus simple ou, au contraire, plus longue.
Votre matériel doit respecter les exigences de Windows 11 (TPM 2.0, Secure Boot, CPU compatible, etc.).
Si vous êtes déjà en version 24H2, 25H2 partage la même base (servicing branch), ce qui rend la mise à jour plus légère
25H2 est actuellement diffusé via le canal Release Preview du programme Windows Insider pour les testeurs avant la mise en production générale.
Si vous venez d’une version antérieure à 24H2 (ex. 23H2), vous devrez peut-être passer d’abord par 24H2, ou utiliser un ISO complet.
Si vous utilisez la version 24H2 de Windows 11 avec les dernières mises à jour cumulatives, vous pouvez techniquement passer à la version 25H2 de Windows 11 dès maintenant grâce à ce que l’on appelle le « enablement package ». Comme nous l’avons dit précédemment, Windows 11 version 25H2 est basé sur la version 24H2, et il suffit d’un petit paquet de mise à jour pour y accéder. Tout ce que vous avez à faire est de télécharger le paquet pour votre plateforme, de l’exécuter et de redémarrer votre ordinateur :
Pour l’instant, les images officielles de Windows 11 25H2 sont disponibles dans le programme Insider (vous avez besoin d’un compte Microsoft pour y accéder). Cependant, vous pouvez également obtenir les ISO officielles non Insider, qui seront disponibles publiquement une fois la mise à jour officiellement publiée sur le « site web de téléchargement de Windows 11 » et dans l’application Media Creation Tool. Ces images se trouvent déjà sur les serveurs de Microsoft, mais ne sont pas disponibles publiquement via MCT ou le site web officiel.
Rendez-vous sur la page officielle de téléchargement de Windows Insider Preview :
Une fois le fichier ISO récupéré, vous pouvez mettre à niveau Windows 11 vers la version 25H2 :
Montez l’ISO dans l’Explorateur → exécutez setup.exe.
Choisissez “Mettre à jour maintenant” (vous gardez vos applications, fichiers et configurations).
Suivez les étapes, redémarrez quand demandé.
Nouveautés, limites et particularités de 25H2
25H2 n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités majeures : elle s’appuie sur le même noyau que 24H2 et active des composants déjà inclus mais désactivés
Certaines fonctions anciennes sont supprimées (ex : PowerShell 2.0, WMIC).
Il s’agit d’un package d’activation, ce qui signifie un téléchargement plus léger pour ceux qui sont déjà sous 24H2.
Le déploiement sera progressif (pas tous les utilisateurs reçoivent 25H2 immédiatement) via Windows Update
Microsoft a admis que deux mises à jour récentes de Windows 11 version 24H2 — KB5064081 (fin août 2025) et KB5065426 (Patch Tuesday de septembre) — causent une régression affectant la lecture de contenus vidéos protégés par DRM (Digital Rights Management) ou HDCP (High-bandwidth Digital Content Protection). Les applications utilisant l’Enhanced Video Renderer (EVR), notamment pour les lecteurs Blu-ray, DVD ou certaines applis de télévision numérique, peuvent désormais rencontrer des erreurs de copyright, des écrans noirs, ou des arrêts / gèles lors de la lecture.
Ces anomalies ne concernent pas les services de streaming classiques comme Netflix, Amazon ou YouTube, ni les applications modernes utilisant des pipelines plus récents. Le bug semble se manifester surtout sur les usages “physiques” ou anciens, là où l’EVR + HDCP est imposé.
Ce que Microsoft dit et que faire en attendant
Microsoft a reconnu officiellement sur ses canaux de Release Health et de support que ces erreurs sont un effet secondaire d’un correctif de sécurité inclus dans les mises à jour KB5064081 et KB5065426. L’entreprise indique qu’une solution est en cours d’élaboration.
En attendant le correctif généralisé, Microsoft recommande aux utilisateurs pour qui la lecture de médias protégés est essentielle de retarder l’installation de ces mises à jour sur leurs appareils critiques ou de test. Pour ceux déjà touchés, il est conseillé de vérifier s’ils peuvent accéder à une version Release Preview du correctif ciblé, ou d’utiliser un appareil non mis à jour pour la lecture de leurs contenus protégés.
Impacts et contexte plus large
Cette régression met en lumière un point souvent négligé : la complexité des chaînes DRM/HDCP dans Windows. Le composant EVR, qui assure la composition visuelle sous conditions de sécurité, doit fonctionner de concert avec les pilotes graphiques, les firmwares, les API de DRM et la couche OS pour autoriser une lecture protégée. Une modification même mineure dans ces composants peut briser l’accord de confiance, ce qui semble être le cas ici.
Cela peut poser problème dans les foyers ou les environnements où des utilisateurs possèdent des lecteurs physiques ou des applications plus anciennes. Ces appareils sont souvent laissés de côté lors des tests principaux, ce qui augmente le risque de régressions non détectées.
En résumé
Les mises à jour KB5064081 et KB5065426 de Windows 11 24H2 introduisent un bug confirmé affectant la lecture de vidéo DRM/HDCP dans certains scénarios utilisant l’EVR. Microsoft prépare un correctif et conseille de retarder l’installation pour les appareils sensibles. Les utilisateurs concernés doivent surveiller les versions Release Preview et être prêts à tester ou à déployer la solution une fois disponible.
Source(s) :
Microsoft confirme que KB5065426 et KB5064081 cassent la lecture vidéo DRM/HDCP sur Windows 11 24H2. Neowin
Microsoft Q&A : lecture de contenu protégé ne fonctionne plus via certaines applications Blu-ray/DVD/Digital TV après KB5064081 / KB5065426. Microsoft Learn
Article complémentaire : comment cela affecte les applications utilisant EVR + HDCP. Windows Report
Si vous cherchez à obtenir une version de Windows 11 plus légère que jamais, l’outil Nano11 Builder est fait pour vous. Conçu par le développeur NTDEV (créateur de Tiny11 et Tiny11 Builder), ce script PowerShell permet de générer une ISO de Windows 11 extrêmement réduite à partir de l’ISO officielle de Microsoft.
L’objectif de Nano11 est simple : supprimer tout ce qui n’est pas strictement indispensable au démarrage du système. Le script nano11.ps1 est d’ailleurs décrit comme extrêmement agressif dans son approche, puisqu’il retire :
Toutes les applications préinstallées (bloatware) : Clipchamp, Xbox, Hub Office, Solitaire, Météo, News, etc.
La majorité des pilotes (ne restent que VGA, réseau et stockage)
Les IME (méthodes de saisie pour les langues asiatiques)
La recherche Windows, BitLocker, la biométrie et les options d’accessibilité
La plupart des services système, y compris l’audio
D’autres composants clés : Microsoft Edge, OneDrive, Internet Explorer, et les outils Tablet PC Math.
Le résultat est une ISO de Windows 11 ultra-minimale, dont la taille finale est nettement réduite (environ 2,3 Go pour l’ISO, 3 Go installés). Mais cette radicalité a un prix : le système généré est non “serviceable”, ce qui signifie que vous ne pourrez pas restaurer les fonctionnalités supprimées ni profiter des mises à jour traditionnelles de Windows Update.
Nano11 n’est donc pas pensé pour remplacer une installation classique de Windows 11 sur un PC de production, mais plutôt comme une version expérimentale, idéale pour tester la consommation minimale du système, pour des environnements spécialisés ou pour les passionnés qui veulent pousser l’allégement à l’extrême.
Suivez ce tutoriel pas à pas pour créer une ISO très légère de Windows 11.
Comment créer une ISO ultra-légère de Windows 11 avec Nano11
Pré-requis
Avant de commencer, assurez-vous de disposer de :
Un PC Windows avec les droits administrateur
10 Go d’espace disque libre
Avoir PowerShell et l’outil DISM (Deployment Image Servicing and Management).
Avoir oscdimg.exe disponible (inclus dans les outils de déploiement ou le SDK Windows, mais le script le télécharge automatiquement).
Un accès à GitHub pour télécharger le script Nano11.
Étapes pour créer l’ISO Nano11
Commencez par télécharger l’image ISO officielle de Windows 11 depuis le site Microsoft (“Download Windows 11 Disk Image (ISO)” pour appareils x64) :
Cliquez sur le bouton vert Code > Download Zip afin de récupérer l’archive ZIP du dépôt et l’extraire dans un dossier de votre choix.
Vous obtenez un fichier nano11-main.zip
Décompressez-le depuis l’Explorateur de fichiers ou avec 7-zip vers C:\nano11
Faites un clic droit sur le fichier ISO de WIndows 11 puis “Monter”
Cela va créer un DVD-Rom virtuelle. Identifiez la lettre de lecteur dans l’Explorateur de fichiers. Par exemple, ci-dessous, il s’agit de E:\
Ouvrez PowerShell en mode Administrateur en faisant un clic droit sur le menu Démarrer > Terminal Windows (admin).
Modifiez la politique d’exécution pour la session afin d’autoriser l’exécution du script Nano11 avec la commande suivante :
Set-ExecutionPolicy Bypass -Scope Process
Exécutez le script en vous rendant dans le dossier où il a été extrait, et lancez
& "C:\nano11\nano11builder.ps1"
Confirmez l’avertissement de sécurité en tapant sur O et Entrée
Confirmez l’exécution du script en appuyant sur Y
Puis indiquez la lettre du lecteur DVD-ROM de l’ISO de Windows 11 montée, précédemment identifiée
Une phase de copie s’effectue, patientez
Indiquez le numéro de l’édition (Home, Pro, etc.) par son Index
Le script monte ensuite l’image de l’édition de Windows choisie avec l’utilitaire DISM. Cela peut prendre du temps
L’étape suivante est la copie des fichiers système de Window, puis il supprime les applications préinstallées. Patientez, cela va prendre des dizaines de minutes
Attendez que le script se termine. Il génère une nouvelle ISO appelée nano11.iso dans le dossier du script, ainsi qu’un fichier nano11.log contenant les détails du traitement.
Installer Windows 11 ultra-allégé
Maintenant que l’ISO est prête, il ne reste plus qu’à installer Windows 11. Vous pouvez tester celle-ci sur une machine virtuelle, si vous le souhaitez, par exemple avec VirtualBox : Installer Windows 11 sur VirtualBox Voici les étapes :
Vous pouvez l’utiliser pour créer une clé USB bootable avec des outils comme Rufus ou Ventoy, puis l’utiliser pour installer Windows 11 sur un PC. Aidez-vous de ce guide : comment créer une clé USB Bootable
Nano11 n’est pas une version officielle de Microsoft. Le système généré est non serviceable : les composants supprimés (applications, modules système, Windows Update complet, etc.) ne peuvent pas être réinstallés. Certaines fonctions peuvent manquer ou être instables : audio, recherche, Defender, accessibilité, etc. Le projet étant expérimental, il peut poser des problèmes de compatibilité, notamment au niveau des pilotes matériels ou des langues. Il est conseillé de tester d’abord sur une machine virtuelle ou un PC secondaire.
Si vous cherchez à alléger Windows 11 sans passer par un script expérimental :
NTLite : un outil tiers puissant pour créer des ISO personnalisées de Windows (payant pour certaines options avancées).
Tiny11 (du même auteur NTDEV) : une version déjà allégée de Windows 11 prête à l’emploi.
Méthodes manuelles : désinstaller les applications inutiles après installation, désactiver les services superflus et utiliser des optimisateurs comme Autoruns ou Autorun Organizer pour alléger le système sans modifier l’ISO d’origine. Voir ce tutoriel : supprimer les bloatwares de Windows 11
Microsoft a confirmé qu’à partir d’octobre 2025, l’application Microsoft 365 Copilot sera automatiquement installée sur les PC sous Windows qui disposent déjà des applications de bureau Microsoft 365 (Word, Excel, PowerPoint, etc.), sauf dans la zone de l’Espace économique européen (EEA). Cette mesure vise à centraliser les capacités d’IA offertes par Copilot dans le cadre de la suite Office et à rendre ces fonctionnalités plus visibles pour les utilisateurs. L’icône du nouvel app sera ajoutée au menu Démarrer et sera activée par défaut.
Pour les administrateurs d’entreprise, Microsoft propose une option de refus. Depuis le Centre d’administration Microsoft 365 Apps, il suffit de se rendre dans Configuration des appareils → Paramètres des applications modernes pour désactiver l’installation automatique de Copilot sur les postes gérés. Cette flexibilité est essentielle pour les organisations qui veulent contrôler précisément les applications installées sur leurs PC.
L’application Microsoft 365 est désormais renommée Microsoft 365 Copilot app, ce changement de nom reflète l’intégration croissante de Copilot dans l’écosystème Office. Elle sert de point d’accès centralisé non seulement aux applications classiques de productivité, mais aussi aux fonctions IA de génération de contenu, aux agents, aux capacités de Chat, et aux autres outils Copilot. Ce nouveau nom et cette marque unifiée sont déjà déployés dans plusieurs régions.
Certaines réactions d’administrateurs rapportent que l’application est déjà apparue automatiquement ou « provisionnée » sur certains appareils, même avant le déploiement officiel du début d’octobre. L’icône de Copilot ou de la nouvelle application pouvant apparaître, il est recommandé aux équipes informatiques de préparer leurs utilisateurs et help-desks afin d’éviter toute confusion ou support inutile après ce changement.
Ce que cela change pour les utilisateurs
Si vous n’aimez pas que des applications soient installées sans demande, la bonne nouvelle est que Microsoft laisse une option de désactivation dans les environnements gérés. Pour les particuliers, il faudra surveiller les mises à jour ou utiliser les paramètres d’Office pour désactiver Copilot si cela est proposé. En Europe continentale, cette mesure ne s’appliquera pas, ce qui laisse aux utilisateurs plus de contrôle dans ces régions.
Source(s) :
Microsoft to force install the Microsoft 365 Copilot app in Windows devices in October. BleepingComputer
Microsoft confirms forced default installation of Copilot on Microsoft Office apps. Neowin
Microsoft 365 app transition to Microsoft 365 Copilot app. Support Microsoft
Microsoft a confirmé que plusieurs certificats utilisés pour le Secure Boot sous Windows et dans les firmwares UEFI sont sur le point d’expirer, principalement en juin 2026. Ces certificats font partie de la chaîne de confiance qui garantit que seul un logiciel approuvé puisse s’exécuter pendant le démarrage de l’ordinateur. Le Secure Boot repose sur des éléments tels que le Key Enrollment Key (KEK), la base de données DB des signatures autorisées, et le DBX des signatures révoquées.
Parmi les certificats concernés figurent ceux intitulés Microsoft Corporation KEK CA 2011, Microsoft UEFI CA 2011, ou Microsoft Windows Production PCA 2011, qui, à leur tour, seront remplacés par leurs versions 2023. Ces nouvelles versions ont déjà été préparées et sont en cours de déploiement via Windows Update sur de nombreux appareils.
Rappel : Le Secure Boot est une fonctionnalité de sécurité intégrée aux firmwares UEFI qui empêche le chargement de logiciels malveillants ou non autorisés lors du démarrage d’un PC. Pour fonctionner, il repose sur une chaîne de confiance composée de certificats numériques. Ces certificats, émis par Microsoft et stockés dans le firmware, servent à vérifier que les composants lancés (chargeurs de démarrage, pilotes, systèmes d’exploitation) sont bien signés et légitimes. Si un élément ne correspond pas à un certificat valide, le PC bloque son exécution afin de protéger l’intégrité du système dès le boot. Plus de détails dans ce guide complet : Qu’est-ce que le Secure boot la protection des PC UEFI et comment ça marche ?
Ce que cela implique pour les utilisateurs
Pour la plupart des utilisateurs ayant un appareil régulièrement maintenu, Windows appliquera automatiquement les nouvelles signatures, à condition que le BIOS/UEFI du constructeur supporte les mises à jour de certificats. Les problèmes risquent surtout de concerner les appareils dont le firmware est ancien, mal maintenu, ou pour lesquels le constructeur ne publie pas de mise à jour de firmware. Dans ces cas, même si le système démarre encore normalement après l’expiration des certificats, quelques fonctions de sécurité liées au démarrage peuvent ne plus être mises à jour, ce qui augmente le risque de vulnérabilités de type bootkit.
Un autre point sensible touche les distributions Linux. Une partie des charges (shims) utilisées pour Secure Boot dans Linux sont signées avec le certificat Microsoft 2011 qui expire. Si le firmware n’a pas intégré le nouveau certificat ou n’a pas la capacité de mise à jour du KEK/DB, le démarrage sécurisé pourrait ne plus fonctionner correctement pour certains médias d’installation.
Que faire pour se préparer
Il est vivement recommandé d’agir dès maintenant pour assurer une transition en douceur :
Vérifier auprès du constructeur de l’ordinateur si un firmware / BIOS/UEFI compatible avec les nouveaux certificats (version 2023) est disponible.
S’assurer que Windows est à jour, que le partage des données diagnostiques est activé là où cela est nécessaire pour que Microsoft puisse pousser les mises à jour automatiques des certificats.
Dans les environnements professionnels ou gérés par une équipe IT, planifier l’application des guides officiels de Microsoft pour la mise à jour des certificats Secure Boot.
Pour les utilisateurs Linux, vérifier que le shim utilisé est compatible avec la nouvelle chaîne de certificats, et surveiller les mises à jour du firmware ou du gestionnaire de clés comme fwupd ou des utilitaires équivalents.
L’expiration de ces certificats ne devrait pas entraîner de panne massive dès 2026 pour tous, mais laissera des appareils dans une situation de vulnérabilité ou d’incompatibilité avec certaines fonctions de Secure Boot s’ils ne sont pas mis à jour. Mieux vaut anticiper, vérifier les mises à jour de firmware dès maintenant, et ne pas supposer que “tout continuera à fonctionner comme avant”.
Source(s) :
Microsoft — Windows Secure Boot certificates expiring in 2026; update guidance : Support Microsoft
Neowin — Windows Secure Boot certificates are expiring, here is everything you need to know : Neowin
Microsoft FAQ — Secure Boot certificate expiration, implications and questions : Support Microsoft
Linux Vendor Firmware & distribution reports (Fedora, Debian, etc.) : lwn.net
La mise à jour cumulative KB5065426 (build 26100.6584), déployée en septembre 2025 pour Windows 11 version 24H2, rencontre des problèmes d’installation sur de nombreux systèmes. Plusieurs utilisateurs signalent des codes d’erreur récurrents tels que 0x800F0991, 0x800F0922, 0x80071A2D, ou encore 0x800F081F, lors de tentatives via Windows Update ou en installation manuelle.
Ce patch est obligatoire dans le cadre du Patch Tuesday de septembre, ce qui signifie que Windows tente automatiquement son installation dès qu’il est détecté. Nombreux sont ceux chez qui cette mise à jour reste bloquée, soit à l’étape du téléchargement, soit lors de l’installation, parfois avec un message très vague indiquant simplement que la mise à jour “n’a pas pu être installée”.
Parmi les témoignages entendus, certains mentionnent avoir désactivé les antivirus tiers, exécuté les outils DISM et SFC pour corriger des fichiers système corrompus, ou encore tenté une installation manuelle via le catalogue Microsoft Update. Toutefois, ces méthodes n’ont pas fonctionné dans tous les cas : le catalogue lui-même échoue parfois à installer KB5065426, interrompant l’opération vers 50-60 % de progression, ou affichant simplement qu’il “n’a pas pu installer la mise à jour”.
Certains utilisateurs rapportent également que le patch provoque des dysfonctionnements secondaires, notamment dans le partage de fichiers via le réseau local. Des partages SMB deviennent inaccessibles, les commandes d’authentification échouent, et certains périphériques ne peuvent plus se connecter entre eux après l’installation ratée ou partielle.
Que faire si votre PC ne peut pas installer KB5065426 ?
La première étape recommandée est d’exécuter l’outil de résolution des problèmes Windows Update(Paramètres → Système → Résoudre les problèmes → Autres utilitaires de résolution des problèmes → Windows Update), ce qui peut résoudre les conflits liés aux services système ou aux composants de mise à jour. Ensuite, il est conseillé de désactiver temporairement les antivirus tiers et tout VPN, car ils peuvent interférer avec le processus.
Si cela ne suffit pas, l’utilisation de l’outil Media Creation Tool pour “Prêt pour l’installation” se révèle efficace : il permet d’appliquer la mise à jour tout en conservant les fichiers et applications, en réparant les éventuelles parties du système corrompues.
Enfin, pour les cas les plus persistants, une installation manuelle via le fichier .msu téléchargé depuis le catalogue Microsoft est une option, bien que certains rapportent que ce chemin ne fonctionne pas toujours. Si vous l’utilisez, veillez à vérifier que votre système est à jour, que les services Windows Update et BITS sont actifs, et que les dossiers temporaires comme SoftwareDistribution sont propres.
La mise à jour KB5065426 pour Windows 11 24H2 est problématique pour beaucoup d’utilisateurs : installation bloquée, codes d’erreur variés, échecs même via mode manuel. Microsoft et la communauté proposent plusieurs pistes de dépannage (troubleshooter, outils système, installation via Media Creation Tool), mais aucun correctif universel n’a encore été confirmé. Si vous êtes concerné, essayez les solutions de contournement en attendant un patch correctif officiel.
Microsoft a publié une nouvelle mesure via la mise à jour KB5065083 pour les appareils plus anciens exécutant Windows 11. L’objectif est que ces machines puissent s’inscrire à temps afin de ne pas rencontrer de dysfonctionnements après l’OOBE (Out-Of-Box Experience, la première configuration du système) mis à jour. Les rapports font état que certains PC anciens butent sur des exigences matérielles renforcées lors de l’OOBE, ce qui peut provoquer des blocages ou un échec de certaines fonctionnalités essentielles.
Cette méthode d’inscription permet donc de s’assurer qu’avant ou pendant le lancement initial du système, les réglages requis pour que l’OOBE se déroule sans heurts sont bien appliqués. Microsoft souhaite ainsi éviter le scénario où un ancien appareil serait mis à jour ou configuré, mais incapable de lancer certaines fonctionnalités ou de se conformer aux nouvelles exigences, ce qui entraînerait des erreurs pour l’utilisateur.
Microsoft précise que ce mécanisme s’adresse particulièrement aux PC qui autrement seraient laissés à la traîne, non pas parce qu’ils ne répondent à aucune exigence, mais parce que certains réglages OOBE n’avaient pas été anticipés dans leurs configurations initiales. En autorisant cette inscription, Microsoft tente de réduire les cas où Windows 11 “se casse” sur des machines matériellement viables mais peu préparées à cette transition.
Microsoft a officiellement annoncé que VBScript est désormais classé comme langage déprécié dans Windows, et qu’il sera progressivement retiré des futures versions du système. Cela s’inscrit dans une feuille de route déjà dévoilée, et concerne tant les bibliothèques dynamiques (.dll) associées que les cas d’usage automatisés via .vbs, les applets de script COM ou les références langue typée dans VBA.
Le calendrier se déroule en plusieurs phases. VBScript est devenu une fonctionnalité facultative (Feature On Demand, FOD) avec Windows 11 24H2 préinstallé, mais déjà accessible en tant qu’option. Dans cette première étape, son activation par défaut permet encore à ceux qui en dépendent de continuer à l’utiliser sans interruption.
Vers 2027, Microsoft prévoit de désactiver VBScript par défaut, même si l’option restera encore activable manuellement via les fonctionnalités facultatives. Au-delà, dans une phase ultérieure non précisée, VBScript sera complètement supprimé du système : ses composants internes seront retirés, et les scripts qui en dépendent ne fonctionneront plus.
Pour les projets VBA ou automatisations héritées qui invoquent VBScript — que ce soit via des fichiers .vbs, des appels COM ou des références externes — il devient urgent d’envisager des alternatives plus modernes. Microsoft suggère d’adopter PowerShell ou JavaScript, qui offrent une meilleure sécurité, une maintenance actuelle, ainsi qu’un support plus pérenne.