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Microsoft montre que la Surface c'est tellement bien qu'ils préfèrent utiliser un iPad

Vous allez encore vous marrer et m’envoyer des emails outragés parce que je vais encore troller Microsoft. Oui je vous parle bien de cette entreprise valorisée à 3600 milliards de dollars qui vient de nous offrir un moment de pur génie marketing. Leur compte Surface officiel sur X a publié une photo promotionnelle de leur “ultimate research buddy”, le fameux Surface Pro.

Sauf que y’a un petit problème… L’écran montre iPadOS au lieu de Windows.

Hé oui Microsoft a fait la promotion de son produit phare en montrant le système d’exploitation de son concurrent direct, Apple. C’est comme si Coca-Cola faisait une pub en versant du Pepsi dans ses canettes.

L’image publiée à 17h pile vendredi dernier montrait donc une Surface Pro avec son stylet, accompagné du message : “Read, highlight, summarize, repeat, all on Surface Pro, the ultimate research buddy.” Sauf que sur l’écran, on pouvait clairement voir Word… avec la barre de statut d’iPadOS en haut et l’indicateur Home en bas. Un montage Photoshop tellement mal fait qu’on se demande s’ils ont pas utilisé Paint.

Internet n’a pas mis longtemps à réagir. Les moqueries ont fusé de partout. “Comment une entreprise valorisée à plusieurs milliers de milliards peut-elle faire une erreur pareille ?”, demande un utilisateur. Un autre a lâché le commentaire qui tue : “Même Microsoft n’arrive pas à se résoudre à utiliser Surface.” lol, j’adore !

Le plus beau dans tout ça ce sont les Community Notes de X qui ont dû intervenir pour fact-checker Microsoft. Bref, on touche le fond.

Cette mésaventure illustre en tout cas parfaitement l’état actuel de Microsoft sous le règne de Satya Nadella. Car le PDG est tellement obsédé par l’IA qu’il en oublie les produits grand public. J’en veux pour preuve sa dernière lettre aux actionnaires, où il a mentionné 152 fois l’IA, une seule fois Windows, et la Surface, zéro.

En plus, Microsoft a licencié des milliers d’employés cet été, fermé ses boutiques physiques, et apparemment aussi viré son équipe de réseaux sociaux car sinon, comment expliquer qu’un post aussi mal fichu soit resté en ligne pendant presque 24 heures ?

Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois. Souvenez-vous quand Surface avait le contrat avec la NFL et que les commentateurs n’arrêtaient pas d’appeler les tablettes des “iPads”. En plus ils détestaient la Surface comme jamais, regardez ça :

Mais là, c’est Microsoft eux-même qui confondent leurs produits avec ceux d’Apple.

Bref, petit conseil gratuit pour Microsoft, la prochaine fois que vous voulez faire la promo de votre Surface, utilisez vraiment vos produits au lieu de les photoshopper 👍. Oui, appelez moi Captain Obvious !

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Smile Like Zuck - Le jeu web absurde qui vous apprend à sourire comme Mark Zuckerberg

Imaginez-vous devant votre webcam, en train de contracter méthodiquement vos zygomatiques pour essayer de reproduire le sourire le plus mécanique de l’histoire de la tech. Bienvenue sur SmileLikeZuck.com , probablement l’utilisation la plus absurde de la reconnaissance faciale que j’ai vue cette année.

Le concept est simple : vous activez votre webcam, le site vous montre une photo de Zuckerberg avec son fameux sourire robotique, et vous devez reproduire exactement la même expression faciale. Plus votre mimique se rapproche de celle du patron de Meta, plus votre score augmente. C’est débile, c’est addictif, et c’est exactement le genre de projet que j’adore !

Lidée de ce site serait née au Recurse Center, un endroit à New York décrit comme un endroit de “retraite” pour les développeurs. Le concepteur de ce projet voulait au départ créer un jeu plus générique où on imiterait n’importe quelle grimace, mais ça manquait de direction artistique…

Techniquement, tout repose sur MediaPipe de Google, une bibliothèque qui permet de faire du tracking facial directement dans le navigateur. Le développeur avoue que faire fonctionner MediaPipe avec React peut être un peu galère, mais le résultat vaut le coup. L’application analyse en temps réel les points clés de votre visage et les compare avec ceux de Zuckerberg sur la photo de référence.

Les expressions faciales de Zuckerberg et les votres sont alors analysées à partir des unités d’action faciale AU 6 (muscle qui relève les joues) et AU 12 (muscle qui tire les coins de la bouche). SmileLikeZuck transforme donc cette analyse scientifique en jeu absurde.

Alors, prêts à entraîner vos muscles faciaux pour atteindre le niveau de robotisation du sourire de Zuck ? Attention, c’est plus difficile qu’il n’y paraît.

Direction smilelikezuck.com pour tenter l’expérience et n’oubliez pas de cliquer sur Zuck+ à la fin, ça vous fera un petit bonus marrant quand vous relancerez une session.

Merci à Lilian pour cette découverte !

L'erreur de code qui a sauvé Rogue Amoeba de la faillite

Parfois, l’histoire des entreprises tech tient à des détails complètement inattendus. Celle de Rogue Amoeba, l’éditeur d’Audio Hijack et autres outils audio pour Mac, en est l’exemple parfait puisqu’un simple bug de programmation a littéralement sauvé la boîte de la fermeture.

Tout commence avec une version d’essai très généreuse… Audio Hijack offrait en effet 15 jours complets d’utilisation illimitée. Et après cette période, l’app continuait de fonctionner mais rappelait à l’utilisateur de s’enregistrer au démarrage et se fermait automatiquement au bout de 15 minutes. Une approche classique mais qui ne donnait malheureusement pas les résultats espérés.

Du coup, les ventes étaient naze et Rogue Amoeba restait pour ses créateurs, un projet parallèle, sans perspective de devenir une vraie entreprise. Les fondateurs savaient qu’ils avaient un outil utile entre les mains, mais le marché ne semblait pas les suivre… Beaucoup auraient jeté l’éponge.

Puis est arrivée cette fameuse version 1.6 d’Audio Hijack. C’était une release qui n’avait rien d’extraordinaire sur le papier, mais qui allait tout changer. Car de façon complètement inattendue et sans explication apparente, les ventes ont décollé. D’abord à un niveau viable, puis se sont stabilisés à ce nouveau palier.

Au début, l’équipe n’y comprenait rien. Qu’est-ce qui pouvait expliquer cette remontée soudaine ? Et ils ont fini par identifier la cause : un bug. Un magnifique bug qui avait cassé le système de la version d’essai tel qu’il était prévu. Au lieu de 15 jours d’utilisation complète, la version 1.6 limitait directement le temps d’enregistrement dès le premier lancement.

Et cette “erreur” a eu un impact phénoménal sur l’entreprise car en raccourcissant drastiquement la période d’évaluation, cela poussait les utilisateurs à passer à l’acte d’achat beaucoup plus rapidement. Du coup, les ventes sont montées à un niveau où il valait enfin la peine de continuer à développer et améliorer Audio Hijack.

Et en moins d’un an, Rogue Amoeba est devenu un travail à temps plein pour ses trois fondateurs. Aujourd’hui, l’entreprise emploie une douzaine de personnes et propose toute une gamme d’outils audio reconnus sur Mac. Et sans ce bug fortuit, Paul Kafasis et ses associés auraient probablement abandonné leur aventure entrepreneuriale.

Bref, cette erreur de code a sauvé à la fois Audio Hijack et leur entreprise qui 23 ans plus tard, continue de prospérer ! C’est beau non ?

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ldial - La face cachée de la radio communautaire américaine

L’autre jour, en fouillant dans les recoins du web, je suis tombé sur un site tout simple, ldial.org, qui cache derrière son interface minimaliste une démarche de curation absolument remarquable.

Adam Scott qui a créé ce site a décidé de recenser et de rendre accessible toutes les radios communautaires et indépendantes des États-Unis. Attention, je ne vous parle pas grosses stations commerciales qu’on entend partout, non, non. Je vous parle des vraies radios de quartier, celles qui diffusent depuis un garage transformé ou le sous-sol d’une université, celles qui passent de la musique que vous n’entendrez nulle part ailleurs.

Le créateur de ldial.org a donc transformé ce qui pourrait être une simple liste en véritable écosystème où chaque station est soigneusement sélectionnée, testée, vérifiée. Ce site est un genre de carte sonore des États-Unis, loin des radars des médias mainstream. C’est un site vivant qui contrairement aux annuaires statiques, évolue constamment. Adam, le curateur qui se cache derrière ce site continue d’apprendre, de découvrir de nouvelles stations, d’ajuster sa sélection.

C’est donc une exploration perpétuelle de la diversité radiophonique américaine qui offre un streaming 24/7, au travers une interface épurée et un accès direct aux flux. Pas d’inscription, pas de pub, pas de complications. Juste vous et des centaines d’heures de programmation authentique, depuis des stations qui diffusent parfois pour quelques centaines d’auditeurs locaux.

Et ce sont uniquement des pépites !!! Des stations universitaires qui programment de l’ambient expérimental à 3h du matin, des radios communautaires hispaniques qui mélangent cumbia et electronic, des collectifs autochtones qui préservent leurs langues ancestrales sur les ondes.

Chaque clic sur ldial.org vous transportera dans une bulle sonore différente. Une station de Nouvelle-Orléans vous fera découvrir du jazz local méconnu, une radio du Montana vous plongera dans la country indépendante, une station californienne vous embarquera dans l’underground hip-hop chicano. C’est un voyage musical à travers l’Amérique alternative.

Ce projet révèle aussi quelque chose de plus profond sur la résistance culturelle car ces radios communautaires maintiennent des espaces d’expression libre dans un paysage médiatique de plus en plus standardisé. Elles préservent des niches musicales, donnent la parole aux minorités, expérimentent sans contraintes commerciales, et je trouve ça hyper inspirant, car ce sont des préceptes qu’on peut appliquer également au web. Qu’il faut appliquer au web !

Bonne écoute à tous !

L'Allemagne veut criminaliser les bloqueurs de pub

Le tribunal fédéral allemand (BGH pour les intimes) vient de relancer une bataille juridique vieille de 11 ans entre le géant des médias Axel Springer et Eyeo, les créateurs d’Adblock Plus. En effet, selon The Register, le BGH estime que les bloqueurs de pub pourraient violer le droit d’auteur en modifiant le code des pages web. Et oui, modifier l’affichage d’une page web sur VOTRE propre navigateur pourrait devenir illégal !

L’argument d’Axel Springer c’est que le code HTML et CSS de leurs sites web est protégé par le copyright, donc le modifier (même localement sur votre machine) constituerait une violation. C’est un peu comme si IKEA vous poursuivait parce que vous n’avez pas monté leur étagère Billy exactement selon les instructions. Ou que Renault vous attaquait parce que vous avez mis des housses de siège non officielles.

Daniel Nazer de Mozilla tire la sonnette d’alarme en rappelant que l’Allemagne pourrait devenir le premier pays démocratique à interdire les bloqueurs de publicités, rejoignant ainsi la Chine dans ce club très select. Parce que oui, actuellement, seule la Chine a eu cette idée lumineuse. On se demande bien pourquoi…

Mais attendez, ça devient encore plus absurde car les extensions de navigateur ne font pas que bloquer les pubs. Certaines modifient le code des pages pour améliorer l’accessibilité pour les personnes handicapées, protèger votre vie privée, corriger les bugs des sites mal codés…etc. Alors si on suit la logique du BGH, tout ça pourrait devenir illégal.

Vous utilisez une extension qui ajoute un mode sombre sur un site qui ne propose pas l’option ? C’est une violation de copyright mes amis !! Une extension qui traduit automatiquement ? Allez, hop, au tribunal !! Un gestionnaire de mots de passe qui remplit les formulaires ?? Direction la prison, et plus vite que ça !

Bref, le tribunal Allemand a renvoyé l’affaire devant la cour régionale de Hambourg pour un examen technique approfondi. La procédure pourrait durer encore un à deux ans. Deux ans pendant lesquels l’industrie du web va retenir son souffle en se demandant si l’Allemagne va vraiment oser. D’ailleurs, Google doit se frotter les mains car eux qui viennent de virer uBlock Origin du Chrome Store sous prétexte qu’il ne respecte pas leurs “bonnes pratiques” (traduction : il bloque trop bien leurs pubs), ce serait cool qu’un tribunal vienne leur donner raison légalement.

Perso, je pense qu’il faudrait juste les interdire aux cons et connes, c’est tout. Je me souviens par exemple d’un épisode épique sur Twitter où quelqu’un m’était tombé dessus parce parce que l’avertissement “Article sponsorisé” était mystérieusement absent d’un de mes articles. Verdict immédiat du tribunal populaire : “Ô scandale ! Horreur malheur !! Quelle infamie !! Toi, moche et méchant !! Tu mérite la mort !!” Bref, j’étais devenu l’Antéchrist de la publicité déguisée selon son cerveau en mode économie d’énergie. Mais la réalité, c’est que son Adblock de warrior avait fait du zèle et bouffé uniquement l’avertissement, laissant la pub bien visible sans mention. Et évidemment quand je lui ai fait gentiment remarqué, les attaques ont doublé d’intensité… Le temps ne fait rien à l’affaire, parait-il ;-).

L’avocat d’Axel Springer, Philipp-Christian Thomale, célèbre déjà cette décision comme “une vraie étape importante dans la protection du copyright des logiciels”. Apparemment, pour certains, protéger le copyright c’est plus important que protéger les utilisateurs contre le tracking publicitaire, les malwares cachés dans les pubs, ou simplement leur droit de contrôler ce qui s’affiche sur leur propre écran.

Cornelius Witt d’Eyeo reste confiant et rappelle qu’aucune entreprise ne devrait pouvoir interdire aux utilisateurs de déterminer leurs propres paramètres de navigateur ou les forcer à télécharger du contenu ou accepter du tracking.

Voilà, donc si demain du HTML et du CSS deviennent du “programme protégé par copyright”, autant développer directement en WebAssembly chiffré et arrêter de faire semblant que le web est ouvert. Ou alors, soyons logiques jusqu’au bout, interdisons les lunettes de soleil parce qu’elles modifient la perception des panneaux publicitaires, et obligeons les gens à garder les yeux ouverts avec des pinces pendant les pubs télé, façon Orange Mécanique.

Et si vraiment l’Allemagne décide d’interdire les bloqueurs de pub, il restera toujours le Pi-hole, les DNS alternatifs, ou tout simplement… désactiver JavaScript. Bon courage pour interdire ça.

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Le méthode ultime pour retrouver le pointeur de votre souris

J’sais pas vous, mais moi, je perds tout le temps des trucs… Où sont mes chaussures ? Où est mon téléphone ? Mais il est où encore cet aspi robot ? Et mes clés ? J’lai garé où déjà la voiture ? Mais où est ce que j’avais noté ce truc ? T’as pas vu les enfants ?????

That’s my life comme dirait Jean Claude ! Alors je me prépare à perdre d’autres trucs. Par exemple comme le curseur de ma souris. Ça m’arrive aussi parfois j’avoue, surtout quand j’ai 42 onglets ouverts et 3 écrans connectés. Heureusement, sous macOS, suffit de secouer la souris comme un shaker à cocktails et le curseur grossit pour mieux le voir. Et sous Windows, y’a Ctrl + cherche-toi-même-pauvre-fou.

Mais dans les cas vraiment désespérés, ou juste pour se marrer 5 minutes (parce qu’on bosse dur nous hein), je viens de trouver LE site ultime : PointerPointer. C’est le Sherlock Holmes du curseur de souris, l’inspecteur Gadget de votre pointeur, le GPS de votre flèche blanche !

Le concept est génial. Vous bougez votre souris n’importe où sur l’écran, vous attendez quelques secondes, et PAF ! Le site vous sort une photo vintage avec quelqu’un qui pointe PILE POIL sur l’endroit exact où se trouve votre curseur. C’est magique, c’est inutile, c’est addictif, bref c’est parfait pour une pause café.

Apparemment, les créateurs ont compilé des centaines (milliers ?) de photos de gens qui pointent du doigt dans toutes les directions possibles. Du coup, peu importe où vous planquez votre curseur, y’aura toujours un random dude ou dudette pour vous dire “Hey, il est là ton pointeur !” avec son index tendu. C’est con et ça sert à rien, hein ? Bah moi j’aime bien !

Tout ne doit pas être productif, optimisé, rentable… parfois un simple site qui trouve juste votre curseur avec des photos rigolotes, c’est tout ce dont on a besoin dans la vie. Et puis entre nous, c’est quand même plus fun que de chercher ses clés sous le canapé pour la 10ème fois de la journée… Allez, cliquez ici pour tester !

Alors combien de fois vous avez relancé la recherche juste pour voir quelle photo va sortir ???

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