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Debian 13.1 est disponible : corrections de sécurité et améliorations

debian 131 - Debian 13.1 est disponible : corrections de sécurité et améliorations

Debian 13 « Trixie » a débarqué le 9 août dernier, apportant une génération stable de la célèbre distribution GNU/Linux avec une longévité annoncée jusqu’à mi-2030 ! Aujourd’hui, Debian passe en version 13.1, une mise à jour visant à renforcer la robustesse du système via des corrections de sécurité et quelques ajustements. Cette version est donc corrective, sans changement fonctionnel majeur…

Debian 13.1

Quelles améliorations dans Debian 13.1 ?

On ne va pas vous lister toutes les améliorations et autres corrections de cette version 13.1… nous vous recommandons d’aller directement sur la page officielle. Cependant, voici ce que nous avons a retenu :

Composant Correction / amélioration
auto-apt-proxy Vérification explicite des proxies configurés avant la passerelle réseau
base-files Mise à jour du paquet de base pour refléter la nouvelle révision
courier Correction du composant courier-webmin
debian-installer Prise en charge du noyau Linux ABI 6.12.43+deb13, correction d’un bug d’initialisation graphique GRUB
debian-installer-netboot-images Reconstruction contre proposed-updates pour fiabilité réseau

L’objectif de cette itération est bien sûr d’améliorer la stabilité, notamment des installations fraîches ou optimisations de déploiement automatisé.

Quel impact pour vous ?

Voici quelques informations/recommandations :

  • Pas besoin de réinstaller : Debian 13.1 n’est pas une version majeure. Il suffit de mettre à jour les paquets via un miroir Debian pour obtenir la version 13.1.
  • Nouvelle installation : De nouvelles images ISO intégrant les correctifs seront bientôt disponibles, permettant des installations sans étape supplémentaire de mise à jour post-installation.

Ceux utilisant les mises à jour via security.debian.org verront peu de différences, la plupart des correctifs étant déjà inclus.

Debian 13 “Trixie”

Comme mentionné dans notre article précédent sur Debian 13, cette version a apporté des avancées importantes :

  • Support officiel du RISC-V en 64-bits (riscv64), une architecture de plus en plus adoptée dans le monde open source ;
  • Durcissement avancé (hardening) : protection contre les attaques ROP et COP/JOP sur amd64 et arm64 ;
  • Support de wcurl et HTTP/3 dans curl, pour de meilleures performances ;
  • Environnements graphiques à jour : GNOME 48, KDE Plasma 6.3, LXDE 13, LXQt 2.1.0, Xfce 4.20 ;
  • etc.

En syntèse

Avec Debian 13.1, la distribution confirme sa solidité et son sérieux. Cette mise à jour réaffirme l’approche pragmatique du projet Debian : corriger rapidement les failles et améliorer la fiabilité, tout en évitant les changements superficiels. Pour les utilisateurs, c’est une garantie de stabilité sur laquelle bâtir, que ce soit pour des serveurs de production, des stations de travail ou des installations embarquées.

source

Le grand retour des blogs

En ce moment, tout le monde s’extasie sur le grand retour des blogs et j’ai vraiment envie de leur dire : “Mais hé je ne suis jamais parti bande de nazes !

Faut dire que j’étais déjà là avant que le mot “blog” existe, quand on appelait ça des sites perso et qu’on codait notre HTML à la main dans Notepad (je suis un menteur, j’utilisais Dreamweaver). Et voilà, je suis toujours là, 28 ans plus tard (oui j’ai lancé mon premier site perso en 1997), pendant que les plateformes et les médias naissent et meurent autour de moi comme des petites fleurs délicates.

Le truc, c’est que je suis un peu maudit dans cette histoire. Ni vraiment blog, ni vraiment média. Je suis comme un ornithorynque du web, une cyber-anomalie qui perturbe vos envies de classifications. J’suis pas assez institutionnel pour bénéficier des avantages fiscaux de la presse et j’suis trop imposant pour être un simple blog perso. Alors je suis quoi au final ? Bah je pense que je suis ce que j’ai toujours été… Un webmaster quoi… Un mec avec son site web sur lequel il met ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut. En totale liberté !

Et c’est exactement ça que les gens redécouvrent aujourd’hui. La liberté. Cette putain de liberté qu’on a perdue en allant tous s’entasser dans les jardins clos de Facebook, Twitter et autres conneries. Alors maintenant que X est devenu un champ de bataille toxique et que Blusky est en train de suivre le même chemin, je vois de plus en plus de monde réaliser enfin ce qu’on a sacrifié.

Et le ooh.directory l’a bien compris. Il s’agit d’un annuaire web qui recense au moment où j’écris ces lignes, 2351 blogs actifs sur tous les sujets possibles. Son créateur l’a lancé pour prouver que “nobody blogs anymore” est une connerie monumentale. Car des blogs personnels, il y en a des tonnes. Par exemple, des gens comme Anil Dash avec son “ blog about making culture ”, Aaron Parecki qui a co-fondé l’IndieWebCamp, ou Andy Baio avec Waxy.org que j’aime beaucoup. Tous ces gens qui continuent à écrire, à partager, à créer sur LEUR petite parcelle de web.

Alors pourquoi c’est mieux d’avoir son site que d’être sur X ou Bluesky ? C’est simple. Sur votre blog, vous êtes chez vous. Pas d’algo qui décide si votre contenu mérite d’être vu. Pas de modération aléatoire qui vous suspend parce que vous avez dit “merde”. Pas de limite à 280 ou même 300 caractères. Si vous voulez écrire 35000 mots sur l’histoire des cartes graphiques, let’s go pépito ! Et si vous voulez partager votre recette de cookies de Noël entre 2 posts sur Rust, c’est tout à fait possible !

Puis c’est pas le même public. Sur les blogs, c’est un public de gens qui viennent vous lire pour le plaisir, pour apprendre des choses, se marrer ou juste confronter leurs points de vue, et pousser la réflexion sur certains sujets. Sur les plateformes de micro blogging comme X ou Bluesky, c’est pas la même ambiance. Là-bas c’est majoritairement n’importe qui, qui dit n’importe quoi en 2 secondes chrono, condamnant, critiquant, détruisant, jugeant, sans même lire au delà du titre, le texte que vous avez pris le temps de rédiger avec tout votre cœur.

L’ IndieWeb dont je vous ai parlé il y a peu porte d’ailleurs ce message depuis 15 ans maintenant. Leur principe c’est d’être propriétaire de votre domaine, de publier d’abord sur votre propre site (ce qu’on appelle POSSE ), et d’être propriétaire de votre contenu. Ce n’est donc pas juste du blogging, c’est une philosophie, une résistance contre la corporatisation du web .

Sur les réseaux sociaux, vous construisez votre maison sur le terrain de quelqu’un d’autre et un jour, le propriétaire décidera de changer les règles, de monétiser votre contenu, de favoriser certains contenus au détriment du votre, ou carrément de fermer votre boutique. Et voilà, des années de contenu, de connexions, de communauté qui disparaissent. Ça s’est vu avec Google+, avec Vine, et ça se verra encore. Les Youtubeurs, vous connaissez aussi très bien ça.

Mon site à moi a survécu à Friendster, MySpace, Digg (qui revient bientôt d’ailleurs), StumbleUpon, Google Reader (RIP), et il survivra probablement à X et Bluesky (oui, je sais c’est décentralisé, mais je ne pense pas que vous ayez pris le temps de l’héberger chez vous… Donc vous squattez encore la prairie de quelqu’un d’autre qui a probablement un sacré complexe de dieu ).

Voilà, je trouve que ce qui est génial avec cette renaissance des blogs, c’est qu’elle s’accompagne d’outils modernes. Le RSS n’est pas mort (malgré ce que Google a essayé de faire), les webmentions permettent des interactions entre sites, les générateurs de sites statiques comme celui que j’utilise rendent la publication super simple. Et des initiatives comme ooh.directory facilitent carrément la découverte de nouveaux blogs.

Bref, avoir votre propre espace sur le Net, pensez-y ! C’est quelque de chose de très agréable, je vous assure. C’est ça la vraie liberté du web, celle de publier ce qu’on veut, quand on veut, sans filtre, sans intermédiaire, sans bullshit (coucou les clones en cravate de LinkedIn)

Et puis si vous cherchez de l’inspiration, allez faire un tour sur ooh.directory . Vous y trouverez des centaines de blogs actifs, des gens passionnés qui écrivent sur tout et n’importe quoi. C’est ça, le vrai web. Pas les threads toxiques de X, pas les algorithmes opaques de Meta… mais les vraies gens qui partagent leurs passions sur leurs propres espaces.

Et un grand merci à Lilian de m’avoir envoyé ce lien !

C'est fou ! 48 000 sites de phishing hébergés tranquillement chez Google et Cloudflare durant 3 ans

Si comme moi, vous payez rubis sur l’ongle Google Cloud ou Cloudflare pour héberger vos services parfaitement légaux, et bien sachez que pendant que vous respectiez scrupuleusement leurs conditions d’utilisation tordues, une opération de phishing monumentale utilisait tranquillement leurs infrastructures pour cloner des sites du Fortune 500. Ça a duré trois ans sans que personne ne soit inquiété et cela malgré 265 signalements publics…

Ce sont les chercheurs de Deep Specter Research qui ont découvert un empire du phishing qui ferait passer les arnaqueurs nigérians pour des amateurs. Je vous parle de 48 000 hosts virtuels répartis sur plus de 80 clusters, tous bien au chaud sur l’infrastructure premium de Google Cloud à Hong Kong et à Taiwan. Le tout géré évidemment comme une vraie plateforme phishing-as-a-service, avec sept évolutions techniques majeures sur la période.

Les criminels utilisaient HTTrack Website Copier , un vieiiiil outil parfaitement légal de scraping web, pour créer des clones parfait au pixel près de +200 grandes entreprises. Lockheed Martin, le géant de la défense américaine , s’est notamment retrouvé avec un jumeau malveillant hébergé sur le domaine militaryfighterjet.com. C’est un site qui parlait initialement d’avions de chasse et qui s’est transformé en casino en ligne tout en servant de façade pour du phishing ciblé.

La technique était redoutablement efficace. Les attaquants récupéraient des domaines expirés qui appartenaient à des organisations légitimes. Ces domaines gardaient ainsi leur réputation, leurs backlinks, parfois même leurs communautés sur les réseaux sociaux.

Et pour éviter la détection, le système de cloaking analysait en temps réel les headers HTTP, les user agents et la géolocalisation IP. Donc si vous étiez un bot de Google ou un chercheur en sécurité, vous voyiez un site normal. Mais si vous étiez une vraie victime potentielle, c’était bienvenue dans la matrice. Cette technique sophistiquée a permis aux sites malveillants de maintenir d’excellents rankings SEO tout en servant leur contenu frauduleux aux bonnes personnes.

L’infrastructure comptait 86 adresses IP physiques côté Google Cloud, mais le réseau virtuel était bien plus vaste avec 44 000 adresses IP virtuelles chez Google et 4 000 chez d’autres hébergeurs. En mars 2025, l’opération a d’ailleurs atteint son pic avec 33 890 observations actives selon les données de Deep Specter. Sur l’année 2025 seule, on comptait 2 791 hosts avec 56 075 observations au total.

Mais voilà le scandale dans le scandale… malgré 265 détections publiques par des chercheurs et des outils de threat intelligence, ni Google ni Cloudflare n’ont suspendu les comptes concernés. Les signalements incluaient des domaines malveillants, des adresses IP compromises et des certificats SSL frauduleux.

Mais aucune réponse des géants du cloud… Rien. Nada. Que dalle.

Cette passivité a fait passer ces entreprises, de, je cite “neutral intermediaries” en “de facto enablers of illicit activity”. Traduction, au lieu d’être des hébergeurs neutres, ils sont de par leur inaction, devenus des complices.

Les conséquences pour les entreprises clonées sont également désastreuses car au-delà des pertes de trafic organique qui se traduisent directement en manque à gagner, elles font face à des risques légaux majeurs. Violations potentielles du RGPD si des données européennes sont compromises, problèmes DMCA pour le contenu copié, scrutin de la FTC américaine, obligations de divulgation SEC… Sans compter les frais juridiques pour tenter de faire fermer ces clones.

Visiblement, il y a des problèmes de gouvernance majeurs chez les géants du cloud… Les providers ont les moyens techniques de détecter ces abus, mais apparemment, tant que les factures sont payées, la motivation pour agir reste limitée…

Les chercheurs appellent donc Google, Cloudflare et les marques affectées à renforcer leurs mécanismes de détection, fermer les boucles de monitoring et appliquer des politiques strictes de résiliation de comptes.

Je suis pas sûr que le message passe mais bon, après ça les expose à des risques juridiques, alors ils seront peut-être plus sérieux la prochaine fois…

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Quel iPhone choisir en 2025 ? Notre guide des meilleurs modèles (et ceux à éviter)

Lorsqu’on est habitué à un iPhone et à son interface iOS, il est difficile de s’en passer. Que vous ayez plusieurs générations de retard ou que vous envisagiez de passer d’Android à un iPhone, l’offre est large. Mais attention : tous les modèles ne se valent pas. Au fil des années, Numerama a testé toutes les générations. Ce guide référence les meilleurs iPhone à acheter aujourd’hui.

rsyncy - Une barre de progression pour suivre l’avancement de Rsync

Vous venez de lancer un bon gros rsync en prod pour migrer 3 téraoctets de données et votre boss vous sur-saoule toutes les 10 minutes avec des : “Alors, ça en est où ?” en boucle et vous, en bonne victime, vous répondez “Ça avance chef, ça avance…”.

On peut faire mieux non ? Et oui, avec rsyncy qui vous permet au lieu d’avoir un rsync muet qui vous laisse dans le noir, de profiter d’une vraie barre de progression visuelle. Comme ça, vous voyez le pourcentage d’avancement, la vitesse de transfert, le volume copié, le temps écoulé, l’ETA, le nombre de fichiers traités… Bref, toutes les infos pour répondre factuellement à votre hiérarchie et prendre des décisions éclairées de grand professionnel qui aura bientôt une augmentation de salaire ^^.

L’installation est super simple. Vous avez plusieurs options selon votre setup :

# One-liner universel
curl https://laktak.github.io/rsyncy.sh|bash

# Sur macOS avec Homebrew
brew install rsyncy

# Avec Go
go install github.com/laktak/rsyncy/v2@latest

# Avec pipx (version Python)
pipx install rsyncy

Et une fois installé, vous pouvez soit lancer rsyncy directement avec les mêmes arguments que rsync :

rsyncy -a /source/ /destination/

Soit piper la sortie de votre rsync habituel vers rsyncy :

rsync -a --info=progress2 -hv /source/ /destination/ | rsyncy

Ce qui est top, c’est qu’avec ce paramètre, rsyncy ajoute automatiquement les arguments nécessaires pour avoir le maximum d’informations comme ça y’a plus besoin de vous rappeler des bonnes options.

La barre de progression affichera quelque chose comme ça :

Et là, vous avez tout… la barre visuelle, le pourcentage, les données transférées, la vitesse actuelle, le temps écoulé et le nombre de fichiers traités. C’est clair, net et précis.

Pour les environnements où les couleurs posent problème (certains logs, scripts automatisés), vous pouvez les désactiver avec :

NO_COLOR=1 rsyncy /source/ /destination/

Pour les devs qui veulent debugger ou enregistrer leurs transferts rsync, l’auteur recommande d’utiliser “ pipevcr ”, un autre de ses outils qui permet d’enregistrer et rejouer des flux de données. Pratique pour tester rsyncy sans lancer de vrais transferts.

Voilà, comme ça avec rsyncy, vous savez exactement où vous en êtes et vous pouvez estimer si vous allez respecter votre fenêtre de maintenance, prévenir si ça va déborder, ou rassurer tout le monde que tout se passe bien.

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Les Final Fantasy Game Boy passent en couleur

Ah, ces longues heures passées sur Final Fantasy Legend, les yeux qui piquent devant l’écran vert monochrome de votre Game Boy. Vous vous souvenez ?

Et bien aujourd’hui, j’ai découvert un truc sympa. Un développeur a réalisé ce dont on rêvait tous à l’époque. Il a transformé ces classiques en véritables oeuvres d’art Game Boy Color, avec des palettes de couleurs méticuleusement choisies pour chaque élément du jeu.

Il s’agit d’Adam Rippon, le mec derrière la série indie Dragon Fantasy qui s’est lancé un défi de ouf : coloriser l’intégralité des jeux Final Fantasy sortis sur Game Boy. Je vous parle bien de quatre titres mythiques ici : Final Fantasy Legend I, II et III (les fameux SaGa au Japon), et Final Fantasy Adventure (le premier Seiken Densetsu).

L’histoire commence simplement… Adam jouait au premier Final Fantasy Legend et se disait que ce serait quand même mieux en couleur. Alors au lieu de râler comme nous on l’aurait fait, il a sorti son éditeur de code assembleur et s’est mis au boulot. Et le résultat a tellement plu à la communauté Game Boy qu’ils l’ont supplié de faire les suites. Et lui, en bon mec solide, il a livré.

Ce qui est vraiment impressionnant dans son travail, c’est le niveau de détail. Il n’a pas juste balancé trois couleurs au pif et basta. Non, chaque sprite, chaque tuile, chaque élément d’interface a été colorisé à la main pour respecter l’esprit des jeux originaux tout en exploitant les capacités de la Game Boy Color. Les romhacks portent même le suffixe “DX”, comme les vraies versions colorisées de Nintendo à l’époque (Zelda Link’s Awakening DX, vous vous souvenez ?).

Techniquement, c’est donc du solide. Les patches fonctionnent sur du vrai hardware Game Boy Color, et pas seulement sur émulateur, ce qui veut dire que si vous avez encore votre vieille console qui traîne dans un tiroir, vous pouvez mettre les ROMs patchées sur une cartouche flash et jouer comme si Nintendo avait sorti ces versions à l’époque.

Pour récupérer ces merveilles, vous avez donc plusieurs options. Les patches sont disponibles sur Romhacking.net , Romhack.ing ou directement sur le GitHub d’Adam si vous préférez compiler depuis les sources. Évidemment, il vous faudra les ROMs originales des jeux (que vous possédez légalement, bien sûr ^^), puis vous appliquez les patches avec un outil comme Lunar IPS.

Voilà, donc si vous êtes nostalgiques de cette époque où Square Enix (enfin, Square et Squaresoft à l’époque) sortait des JRPG sur Game Boy, ou si vous voulez découvrir ces classiques dans leur meilleure version possible, foncez. Les quatre jeux sont complets, testés, approuvés par la communauté. C’est donc le moment parfait pour replonger dans ces aventures, cette fois-ci en couleur.

Respect total à Adam Rippon pour le boulot de titan !

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Mark Zuckerberg porte plainte contre Facebook

zuckerberg

L'affaire prête à sourire. Aux États-Unis, un avocat homonyme de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, rencontre depuis des années des soucis sur le réseau social. Mais aujourd'hui, l'intéressé a décidé de porter plainte, car son identité réelle n'est pas respectée sur Facebook, alors qu'elle est légitime.

FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette étude , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que le diamètre de la Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE. C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais cette nouvelle version va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormait depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation.

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable, donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

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