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Pourquoi et comment supprimer vos données personnelles d'Internet ?

– Article en partenariat avec Incogni

530 millions d’euros . C’est l’amende que TikTok vient de se prendre dans la tronche pour avoir transféré illégalement des données d’utilisateurs européens vers la Chine. Et vous savez quoi ? C’est juste la partie émergée de l’iceberg. Une étude récente d’Incogni sur 400 apps populaires révèle un truc complètement dingue : les applications étrangères collectent en moyenne 3 fois plus de données personnelles que leurs homologues européennes.

Faites le test maintenant : tapez votre nom complet sur Google. Allez-y, je vous attends…

Alors ? Adresse, numéro de téléphone, historique professionnel, peut-être même des photos que vous pensiez privées ? C’est flippant, non ? Moi, j’ai trouvé mon adresse complète sur 12 sites différents, mon numéro de téléphone sur 8, et même mon salaire estimé sur 3 sites de data brokers. Non, je déconne, c’est pas vrai parce que j’utilise Incogni !!

C’est Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) qui arrive en tête avec 29 types de données collectées. TikTok les suit de près avec 26 types de données. Et pendant ce temps, Signal se contente de… 3 types de données. Vous ne voyez pas un problème ?

Le pire dans tout ça, c’est que vos infos ne restent pas gentiment stockées dans ces apps. Non, elles sont revendues à des data brokers, ces entreprises de l’ombre qui compilent des profils détaillés sur vous et les vendent au plus offrant. On parle quand même d’un business à 434 milliards de dollars en 2025 . Vos habitudes, vos déplacements, vos achats, tout y passe…

⚠️ Chaque jour que vous attendez, c’est :

  • 10 nouveaux data brokers qui récupèrent vos infos
  • Des milliers de requêtes sur votre profil
  • Votre vie privée vendue au plus offrant

Et le pire c’est que une fois vos données dans la nature, c’est exponentiellement plus dur de les récupérer. C’est comme essayer de remettre du dentifrice dans le tube.

Alors certes, le RGPD nous protège un peu en Europe avec le fameux “droit à l’oubli” . Mais entre nous, qui a le temps d’envoyer des demandes de suppression à des centaines de data brokers ? Surtout que ces parasites recollectent immédiatement vos données dès que vous avez le dos tourné.

La bonne nouvelle ? On peut se défendre !!

D’abord, un petit audit s’impose. Comme je vous le demandais en intro, tapez votre nom ou votre adresse sur Google et notez tous les sites qui affichent vos infos personnelles. Ensuite, direction vos comptes de réseaux sociaux pour tout passer en privé et désactiver la personnalisation publicitaire. Facebook propose même une option pour supprimer définitivement votre compte via Paramètres > Centre des comptes > Détails personnels > Propriété et contrôle du compte.

Pour Google, utilisez leur outil de suppression dédié . Il suffit de collecter les liens problématiques et de suivre les instructions. C’est relativement simple et ça marche plutôt bien pour les résultats de recherche.

Mais le vrai combat, c’est contre les data brokers. En Californie, le DELETE Act qui entre en vigueur en 2026 permettra de soumettre une demande unique de suppression à tous les courtiers enregistrés. Génial pour les Californiens, mais nous en Europe, on fait comment ?

C’est là qu’ Incogni entre en jeu 🛡️

Pour une dizaine d’euros par mois, ils s’occupent de contacter les data brokers à votre place et de faire supprimer vos données. Le service scanne en permanence des centaines de bases de données et envoie automatiquement les demandes de suppression.

Mon expérience personnelle, c’est qu’en 3 années de bons et loyaux services, ils avaient déjà supprimé mes infos de 232 data brokers différents. 232 ! Et moi qui pensais faire attention…

Mon dashboard Incogni après 3 ans : 244 demandes envoyées, 232 suppressions confirmées

Et je ne suis pas le seul convaincu car plus de 100 000 personnes utilisent déjà Incogni en Europe. Et les résultats parlent d’eux-mêmes car en moyenne, 95% des demandes de suppression aboutissent.

L’étude d’Incogni montre aussi un truc flippant : les apps de shopping sont les pires en termes de collecte de données. Aliexpress et Temu aspirent littéralement tout ce qu’ils peuvent et les apps de fitness et de santé mentale ne sont pas mieux, puisqu’elles vendent allègrement vos données les plus intimes.

Pour les vieux comptes que vous n’utilisez plus, pensez aussi à faire le ménage. Checkez par exemple votre gestionnaire de mots de passe et cherchez dans vos emails les mots-clés comme “bienvenue”, “inscription”, “compte créé”. Vous allez halluciner du nombre de services où vous êtes inscrit sans même vous en souvenir.

On peut suivre dans le détail chaque requête

Un dernier conseil, méfiez-vous particulièrement des apps gratuites et encore plus si elles ne sont pas européennes. Cette autre étude montre en effet que 88% des apps américaines et 92% des apps chinoises partagent vos données avec des tiers , contre seulement 54% pour les apps européennes. Si c’est gratuit, c’est vous le produit, comme on dit.

Sachez qu’effacer complètement sa présence en ligne est quasi impossible aujourd’hui mais avec un peu de méthode et les bons outils comme Incogni, on peut drastiquement réduire notre empreinte numérique. Entre les amendes records contre TikTok et Meta, et les nouvelles lois comme le DELETE Act, les choses bougent enfin dans le bon sens.

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Franchement, à un peu moins de 6 € HT / mois avec le code KORBEN55 , c’est moins cher qu’un sandwich. Et entre nous, qu’est-ce qui est le plus important, votre prochain sandwich ou votre vie privée ?

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LocalTube Manager - YouTube sans Google est devenu gratuit !

J’ai une excellente nouvelle pour tous ceux qui veulent se libérer de l’emprise toxique de Google ! AbhishekY495, le développeur de LocalTube Manager vient d’annoncer sur Reddit que son extension est désormais totalement gratuite et open source. Avant, il fallait acheter une licence, mais face aux complications de gestion des différents moyens de paiement, il a décidé lâcher l’affaire et de simplifier les choses en offrant l’outil à tout le monde.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas encore, LocalTube Manager c’est l’extension ultime pour profiter de YouTube sans jamais vous connecter à un compte Google. Cela vous permet de faire tout ce que vous feriez normalement sur YouTube, mais sans que Google ne puisse tracker vos moindres faits et gestes.

Vous pouvez liker des vidéos, vous abonner à des chaînes, sauvegarder des playlists YouTube pour les regarder plus tard, et même créer vos propres playlists locales pour organiser vos vidéos préférées. Et le plus génial c’est que tout ça reste stocké localement dans votre navigateur via IndexedDB . Y’a aucune donnée qui est envoyée vers un serveur externe.

Il y a aussi une fonction d’import/export comme ça vous pouvez exporter toutes vos données et les réimporter sur un autre navigateur ou un ordinateur pour reprendre exactement là où vous vous étiez arrêté. C’est top si vous changez de machine ou si vous voulez faire une sauvegarde de vos abonnements et autres playlists.

L’extension est dispo sur Chrome, Edge, Firefox et Brave et s’intègre parfaitement à l’interface YouTube. Vous ne verrez même pas la différence dans l’utilisation quotidienne car les boutons like et subscribe fonctionnent exactement comme d’habitude, sauf que vos données restent chez vous.

Et contrairement à FreeTube qui est une application desktop séparée, ou Invidious qui nécessite de passer par un site alternatif, LocalTube Manager fonctionne directement sur youtube.com. Vous gardez l’interface que vous connaissez, avec tous les avantages de la confidentialité en plus.

En tout cas, ça fait avancer le mouvement degoogle !

Pour l’installer, rien de plus simple. Rendez-vous sur le site officiel ou le store d’extensions de votre navigateur (ici Mozilla) ou encore directement sur le dépôt GitHub du projet.

Voilà, si vous privilégiez la protection de vos données, je vous conseille d’utiliser LocalTube Manager. Vous pouvez même coupler ça avec un VPN pour une protection maximale car même si vos données de navigation ne sont pas trackées par Google, votre IP leur reste visible quand vous streamez les vidéos depuis leurs serveurs.

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Les douaniers américains fouillent les téléphones plus que jamais, alors méfiance !

Si vous planifiez un voyage aux États-Unis, vous savez surement déjà que vos téléphones et ordinateurs peuvent être fouillés par les douanes américaines. Sauf que depuis quelques jours, les chiffres relatifs à ces fouilles sont sortis. Entre avril et juin 2025, le CBP (Customs and Border Protection) a inspecté 14 899 appareils électroniques, ce qui est un record qui dépasse de 16,7% le précédent pic de début 2022.

C’est d’ailleurs en progression constante, puisqu’en 2015, seulement 8 503 appareils étaient contrôlés sur une année entière, en 2023, on était déjà à plus de 41 000, et maintenant, on atteint près de 15 000 en un seul trimestre.

Derrière ces stats se cache une réalité juridique complexe baptisée la “border search exception” qui permet aux agents fédéraux de fouiller sans mandat ni suspicion raisonnable. Hé oui, le 4e Amendement, qui protège normalement les américains contre les perquisitions injustifiées, s’efface dans cette zone de quelques miles autour des frontières, y compris dans les aéroports.

Pour les non-citoyens américains, c’est simple, refuser de donner son mot de passe peut signifier un refus d’entrée sur le territoire. Tous les voyageurs étrangers, même avec un visa valide, peuvent ainsi être refoulés en un claquement de doigt. Par contre, les citoyens américains ne peuvent pas être empêchés d’entrer dans leur pays, mais leurs appareils peuvent être confisqués durant des semaines, voire des mois.

C’est pas un pays de zinzins quand même ?

L’ACLU soulève un point intéressant qui est que le vrai problème, c’est l’effet paralysant que cela a sur tous les voyageurs. Car même si elle est statistiquement rare (moins de 0,01% des 420 millions de voyageurs annuels), cette possibilité influence le comportement de millions de personnes.

Perso, j’attendrais que Trump parte et que les américains se détendent un peu du slip avant de remettre les pieds là bas. D’ailleurs le tourisme s’est bien cassé la gueule à cause de Donald. C’est dommage quand même..

Côté technique, les agents distinguent deux types de fouilles. La “recherche basique” se fait sur place et consiste en un agent qui parcourt vos photos, messages, applications…etc. Et la “recherche avancée” ou “forensique” implique l’envoi de l’appareil vers des laboratoires spécialisés pour récupérer fichiers supprimés, historiques chiffrés et données protégées par mot de passe. Notez que cette seconde option nécessite théoriquement une “suspicion raisonnable” d’activité criminelle, mais bon, ça reste au bon vouloir de l’agent des douanes qui vous contrôlera.

Le 5e Amendement protège les droits des américains de ne pas révéler verbalement leur mot de passe, mais les tribunaux permettent souvent aux agents de vous contraindre à déverrouiller votre téléphone avec votre empreinte ou votre visage. D’où l’astuce répandue qui consiste à désactiver Face ID et Touch ID avant d’arriver à la frontière.

Les experts en sécurité recommandent plusieurs stratégies. J’avais moi-même fait un article sur le sujet il y a quelques temps. En gros, faut utiliser un téléphone de voyage avec données minimales, mais pas trop épuré pour éviter les soupçons. Transférer temporairement photos et fichiers sensibles vers le cloud, puis les supprimer localement. Et bien sûr désinstaller les réseaux sociaux avant le voyage. Perso, d’ordinaire, j’opte pour un achat de smartphone pas cher qui me servira juste pour le quotidien là bas. C’est un peu relou mais bon, après une fois la frontière passée, il est toujours possible de réinstaller d’autres app ou d’aller voir ses emails via un VPN.

Une nuance importante de tout ce bordel, c’est surtout que depuis 2017, la politique du CBP interdit officiellement l’accès aux données stockées dans le cloud. Les agents ne peuvent fouiller que ce qui est physiquement présent sur l’appareil. Emails, messages et posts sur serveurs distants restent donc théoriquement protégés, mais si vous gardez des copies locales de ça sur votre appareil, c’est mort.

Et puis il y a aussi l’imprécision des “circonstances atténuantes” qui permettent de garder un appareil plus de cinq jours. On a eu le cas y’a pas longtemps avec un chercheur français qui s’est vu refuser l’entrée après découverte de messages critiques envers Trump sur son téléphone. Ces cas illustrent l’arbitraire potentiel du système et leur amour de tout ce qui est liberté d’opinion et d’expression…

Heureusement, au Canada, la situation reste plus mesurée puisque seulement 0,007% des voyageurs ont vu leurs appareils inspectés entre 2017 et 2024, pour un volume de seulement 38% de ces fouilles qui ont permis effectivement de prouver des violations douanières ou d’immigration, justifiant selon les autorités cette “mesure exceptionnelle mais très efficace”.

Et pour les journalistes et les avocats, la protection reste floue… En effet, le CBP mentionne des “limitations” pour tout ce qui est informations professionnelles protégées, mais sans détailler lesquelles ni comment elles s’appliquent concrètement. Donc méfiance les amis, car Oncle Sam est très curieux en ce moment…

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NextDNS vous évite de montrer vos papiers pour surfer tranquille

Ce serait quand même bien relou de devoir montrer sa carte d’identité à un flic à chaque fois qu’on veut regarder une vidéo sur le net, non ? Ce serait absurde, vous ne trouvez pas ? Et bien c’est pourtant ce qui se passe de plus en plus sur le web car entre le Royaume-Uni et son Online Safety Act, la Floride, le Tennessee, la Caroline du Sud et même l’Europe avec ses nouvelles régulations, on nous demande maintenant de scanner nos papiers d’identité ou de prendre un selfie pour accéder à certains sites. Heureusement, NextDNS vient de sortir l’artillerie lourde contre cette dérive.

Il y a quelques jours donc, NextDNS a lancé une nouvelle fonctionnalité qui fait déjà beaucoup parler d’elle à savoir le contournement automatique des vérifications d’âge par DNS. Le principe c’est qu’au lieu de balancer vos papiers d’identité à des sites dont vous ne savez rien, NextDNS intercepte vos requêtes DNS et les fait passer par des serveurs proxy situés dans des pays où ces vérifications débiles n’existent pas. C’est plus subtil qu’un VPN qui reroute tout votre trafic car ça se passe uniquement au niveau DNS.

L’activation est d’une simplicité enfantine puisqu’il suffit d’aller sur my.nextdns.io, dans l’onglet Settings, et vous activez simplement l’option “Bypass Age Verification”. Et hop, c’est parti. Pas d’installation compliquée, pas de configuration alambiquée. Le tout est disponible même dans la version gratuite de NextDNS.

La position de NextDNS est claire : “Donner vos papiers gouvernementaux à des sites random est un énorme risque pour la vie privée”. Difficile de leur donner tort. On parle quand même de sites qui vous demandent votre carte d’identité, votre permis de conduire, parfois même un selfie avec le document en main. Tout ça stocké on ne sait où, protégé on ne sait comment. Bref, un paradis pour les hackers et les usurpateurs d’identité.

Selon les premiers retours des utilisateurs, ça ne marche bien mais pas partout. Par exemple, Twitter (pardon, X) et Reddit résistent encore à la technique. YouTube aussi, mais c’est logique car pour les vidéos avec restriction d’âge, ils demandent une connexion à votre compte Google, ce qui empêche complètement l’astuce DNS.

NextDNS précise bien que les utilisateurs qui activent cette fonction reconnaissent avoir l’âge légal pour accéder au contenu. C’est leur façon de se couvrir juridiquement. Techniquement, contourner ces vérifications n’est pas illégal dans la plupart des pays, mais ça peut violer les conditions d’utilisation des plateformes donc si vous vous faites prendre, votre compte pourrait être suspendu définitivement.

Le problème en fait, c’est que ces lois censées protéger les mineurs créent un risque énorme pour la vie privée de tous les adultes. Avant, surfer sur Internet était anonyme par défaut et maintenant, on vous demande de vous identifier formellement pour accéder à du contenu parfaitement légal.

D’autres solutions existent bien sûr. Les VPN restent une option, même si c’est plus lourd et plus cher qu’une simple configuration DNS. Certains utilisent aussi des DNS privés alternatifs, mais l’approche de NextDNS a l’avantage d’être gratuite, simple et relativement efficace pour la majorité des cas.

NextDNS travaille apparemment à étendre la compatibilité avec plus de sites et en attendant, c’est déjà un bon pied de nez à cette surveillance généralisée qui s’installe petit à petit sur le web…

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