Vue lecture
Google est sauvé : la justice américaine renonce à son démantèlement
Accusé depuis 2020 de monopole illégal dans la recherche en ligne et dans la publicité, Google luttait depuis plusieurs mois pour la survie de plusieurs de ses activités. Le navigateur Chrome, qui devait être vendu, ainsi que les accords avec Apple et Mozilla, qui auraient pu être interdits, sont finalement épargnés par la justice.
Donald Trump mort ? La folle rumeur qui agite les réseaux sociaux
Depuis plusieurs jours, une rumeur sur l'état de santé de Donald Trump est énormément commentée sur les réseaux sociaux, au point de faire suspecter à de nombreux internautes un événement gravissime. Le président semble pourtant continuer de s'exprimer en ligne, pendant que sa famille dénonce des rumeurs calomnieuses.
Quand Bruxelles et Washington ouvrent la boîte de Pandore de l’automobile
Quand Bruxelles et Washington parlent normes communes, c’est tout le secteur automobile qui retient son souffle. Un sujet d'actualité politique pour cet édito Watt Else du 28 août à quelques jours d'une rentrée qui s'annonce animée.
Cyberespionnage chinois : trois entreprises de la tech formellement identifiées par le FBI
Dans une alerte publiée le 27 août 2025, le FBI, conjointement avec les services de renseignement de douze pays, a annoncé avoir formellement identifié trois entreprises chinoises utilisées comme paravent par Salt Typhoon. Depuis plusieurs années, ce groupe de cyberespionnage infiltre des infrastructures hautement sensibles à travers le monde au profit du régime chinois.
Cyberespionnage chinois : trois entreprises de la tech formellement identifiées par le FBI
Dans une alerte publiée le 27 août 2025, le FBI, conjointement avec les services de renseignement de douze pays, a annoncé avoir formellement identifié trois entreprises chinoises utilisées comme paravent par Salt Typhoon. Depuis plusieurs années, ce groupe de cyberespionnage infiltre des infrastructures hautement sensibles à travers le monde au profit du régime chinois.
Les robots-taxis de Waymo vont bientôt débarquer à New York
Le tout premier permis new-yorkais vient d'être accordé à Waymo. Des véhicules autonomes pourront donc bientôt circuler dans la grande ville américaine, après avoir envahi San Francisco.
Non, les bornes de recharge ne représentent pas de danger mortel lié à leur pollution
Une étude récente de l’UCLA a tout pour débloquer une nouvelle peur autour de la voiture électrique. Les stations de recharge diffuseraient des taux de particules polluantes supérieures aux recommandations de l’OMS. Mais que disent vraiment les données de cette étude ? Pas tout à fait la même chose.
Sentant le licenciement venir à plein nez, il glisse un malware sur le réseau de son employeur
Un ressortissant chinois vivant dans l'Ohio vient d'être condamné à 4 ans de prison par la justice américaine. Ce développeur de logiciels, un brin revanchard, est reconnu coupable d'avoir implémenté un logiciel malveillant avant d'avoir été licencié par son employeur.
Sentant le licenciement venir à plein nez, il glisse un malware sur le réseau de son employeur
Un ressortissant chinois vivant dans l'Ohio vient d'être condamné à 4 ans de prison par la justice américaine. Ce développeur de logiciels, un brin revanchard, est reconnu coupable d'avoir implémenté un logiciel malveillant avant d'avoir été licencié par son employeur.
Le Trump Phone est-il une arnaque ? Une nouvelle image sème le doute
Officiellement promu par la famille du président américain, le Trump T1 est un appareil mystérieux aux caractéristiques contradictoires. Les dernières images publiées en ligne montrent un Samsung Galaxy S25 Ultra avec une coque Spigen, ce qui n'a pas tardé à faire réagir l'accessoiriste.
Les douaniers américains fouillent les téléphones plus que jamais, alors méfiance !
Si vous planifiez un voyage aux États-Unis, vous savez surement déjà que vos téléphones et ordinateurs peuvent être fouillés par les douanes américaines. Sauf que depuis quelques jours, les chiffres relatifs à ces fouilles sont sortis. Entre avril et juin 2025, le CBP (Customs and Border Protection) a inspecté 14 899 appareils électroniques, ce qui est un record qui dépasse de 16,7% le précédent pic de début 2022.
C’est d’ailleurs en progression constante, puisqu’en 2015, seulement 8 503 appareils étaient contrôlés sur une année entière, en 2023, on était déjà à plus de 41 000, et maintenant, on atteint près de 15 000 en un seul trimestre.
Derrière ces stats se cache une réalité juridique complexe baptisée la “border search exception” qui permet aux agents fédéraux de fouiller sans mandat ni suspicion raisonnable. Hé oui, le 4e Amendement, qui protège normalement les américains contre les perquisitions injustifiées, s’efface dans cette zone de quelques miles autour des frontières, y compris dans les aéroports.
Pour les non-citoyens américains, c’est simple, refuser de donner son mot de passe peut signifier un refus d’entrée sur le territoire. Tous les voyageurs étrangers, même avec un visa valide, peuvent ainsi être refoulés en un claquement de doigt. Par contre, les citoyens américains ne peuvent pas être empêchés d’entrer dans leur pays, mais leurs appareils peuvent être confisqués durant des semaines, voire des mois.
C’est pas un pays de zinzins quand même ?
L’ACLU soulève un point intéressant qui est que le vrai problème, c’est l’effet paralysant que cela a sur tous les voyageurs. Car même si elle est statistiquement rare (moins de 0,01% des 420 millions de voyageurs annuels), cette possibilité influence le comportement de millions de personnes.
Perso, j’attendrais que Trump parte et que les américains se détendent un peu du slip avant de remettre les pieds là bas. D’ailleurs le tourisme s’est bien cassé la gueule à cause de Donald. C’est dommage quand même..
Côté technique, les agents distinguent deux types de fouilles. La “recherche basique” se fait sur place et consiste en un agent qui parcourt vos photos, messages, applications…etc. Et la “recherche avancée” ou “forensique” implique l’envoi de l’appareil vers des laboratoires spécialisés pour récupérer fichiers supprimés, historiques chiffrés et données protégées par mot de passe. Notez que cette seconde option nécessite théoriquement une “suspicion raisonnable” d’activité criminelle, mais bon, ça reste au bon vouloir de l’agent des douanes qui vous contrôlera.
Le 5e Amendement protège les droits des américains de ne pas révéler verbalement leur mot de passe, mais les tribunaux permettent souvent aux agents de vous contraindre à déverrouiller votre téléphone avec votre empreinte ou votre visage. D’où l’astuce répandue qui consiste à désactiver Face ID et Touch ID avant d’arriver à la frontière.
Les experts en sécurité recommandent plusieurs stratégies. J’avais moi-même fait un article sur le sujet il y a quelques temps. En gros, faut utiliser un téléphone de voyage avec données minimales, mais pas trop épuré pour éviter les soupçons. Transférer temporairement photos et fichiers sensibles vers le cloud, puis les supprimer localement. Et bien sûr désinstaller les réseaux sociaux avant le voyage. Perso, d’ordinaire, j’opte pour un achat de smartphone pas cher qui me servira juste pour le quotidien là bas. C’est un peu relou mais bon, après une fois la frontière passée, il est toujours possible de réinstaller d’autres app ou d’aller voir ses emails via un VPN.
Une nuance importante de tout ce bordel, c’est surtout que depuis 2017, la politique du CBP interdit officiellement l’accès aux données stockées dans le cloud. Les agents ne peuvent fouiller que ce qui est physiquement présent sur l’appareil. Emails, messages et posts sur serveurs distants restent donc théoriquement protégés, mais si vous gardez des copies locales de ça sur votre appareil, c’est mort.
Et puis il y a aussi l’imprécision des “circonstances atténuantes” qui permettent de garder un appareil plus de cinq jours. On a eu le cas y’a pas longtemps avec un chercheur français qui s’est vu refuser l’entrée après découverte de messages critiques envers Trump sur son téléphone. Ces cas illustrent l’arbitraire potentiel du système et leur amour de tout ce qui est liberté d’opinion et d’expression…
Heureusement, au Canada, la situation reste plus mesurée puisque seulement 0,007% des voyageurs ont vu leurs appareils inspectés entre 2017 et 2024, pour un volume de seulement 38% de ces fouilles qui ont permis effectivement de prouver des violations douanières ou d’immigration, justifiant selon les autorités cette “mesure exceptionnelle mais très efficace”.
Et pour les journalistes et les avocats, la protection reste floue… En effet, le CBP mentionne des “limitations” pour tout ce qui est informations professionnelles protégées, mais sans détailler lesquelles ni comment elles s’appliquent concrètement. Donc méfiance les amis, car Oncle Sam est très curieux en ce moment…
« Ça a commencé par des nuggets gratuits », comment une hackeuse a mis McDonald’s face à ses failles de sécurité
Une hackeuse professionnelle, connue sous le pseudonyme « Bobdahacker », raconte comment sa chasse aux vulnérabilités chez McDonald's, entamée par une simple commande de nuggets gratuits, a révélé d'autres failles de sécurité et conduit au licenciement d’une employée qui avait accepté de l’aider. Un rapport de sécurité qui déroule les étapes d’une enquête aussi efficace que surprenante.
Solana, paquets malveillants, infostealers… Des développeurs crypto russes ont-ils été piégés par des Américains ?
Dans une étude publiée le 16 août 2025, Paul McCarty, chercheur pour la société américaine Safety, dévoile les résultats de son enquête sur des paquets de développement malveillants ciblant les développeurs de l’écosystème Solana. Fait notable, la plupart des victimes identifiées sont russes, tandis que les serveurs ayant orchestré l’attaque ont été localisés aux États-Unis.
Les États-Unis planquent des trackers GPS dans les puces IA pour coincer les contrebandiers
Imaginez un instant que soyez contrebandier de puces électroniques… Vous venez de recevoir un serveur Dell flambant neuf bourré de puces Nvidia H100 que vous comptez évidemment revendre à prix d’or sur le marché chinois.
Alors vous ouvrez le carton, pour inspecter minutieusement chaque recoin du paquet et là, Ô surprise, vous trouvez un petit boîtier de la taille d’un smartphone bien caché dans l’emballage. Félicitations !! Vous venez de vous faire griller par l’Oncle Sam !
Cette histoire n’est pas tirée d’un film d’espionnage de mon cerveau torturé mais bien de la réalité car selon Reuters, les autorités américaines ont placé secrètement des trackers GPS dans certaines livraisons de puces IA qu’elles considèrent à haut risque de détournement vers la Chine.
Et apparemment, ça fonctionne plutôt bien puisque deux ressortissants chinois ont été arrêtés début août pour avoir tenté d’exporter illégalement pour des dizaines de millions de dollars de puces Nvidia vers l’Empire du Milieu.
Et le niveau de sophistication de l’opération est top, car les trackers ne sont pas juste collés sur les cartons. Dans un cas documenté datant de 2024, les autorités ont carrément placé plusieurs types de dispositifs. A la fois des gros trackers visibles sur les boîtes d’expédition pour le suivi basique, et des plus petits, bien planqués dans l’emballage voire directement dans les serveurs eux-mêmes. C’est malin !!
Mais ces contrebandiers ne sont pas dupes non plus. On peut lire par exemple dans les documents judiciaires, que l’un des accusés avait prévenu son complice : “Fais attention de bien chercher s’il y a un tracker dessus, tu dois regarder attentivement”. Ces types passent leur temps à démonter des serveurs Dell et Super Micro pour vérifier qu’il n’y a pas de mouchard caché quelque part… Bref, ce sont devenu des champions au jeu du chat et de la souris avec les autorités.
Bien sûr cette pratique n’est pas nouvelle du tout. Les États-Unis utilisent des trackers pour surveiller les exportations sensibles depuis des décennies. En 1985 déjà, Hughes Aircraft avait vu ses équipements interceptés par les douanes américaines qui y avaient installé un dispositif de localisation. Sauf qu’à l’époque, on parlait de pièces d’avion, pas de puces IA capables de faire tourner des LLM.
Et l’ampleur de ce trafic est vertigineuse. Malgré les restrictions imposées depuis 2022, au moins 1 milliard de dollars de puces Nvidia auraient été introduites illégalement en Chine rien qu’au cours des trois derniers mois. Les contrebandiers passent par la Malaisie, Singapour ou les Émirats arabes unis pour brouiller les pistes. C’est un vrai business qui rapporte gros quand on sait qu’une seule puce H100 peut se négocier plusieurs dizaines de milliers de dollars au marché noir.
Et pendant ce temps, la tension monte entre Pékin et les fabricants de puces. Le 31 juillet dernier, l’administration chinoise du cyberespace a convoqué Nvidia pour lui demander des explications sur les risques de “backdoors” dans ses puces H20. Les Chinois craignaient que les Américains puissent désactiver à distance leurs précieux processeurs ou les utiliser pour les espionner. Nvidia a bien sûr démenti catégoriquement (What else !?), expliquant que mettre des backdoors dans des puces serait un cadeau fait aux hackers et aux acteurs hostiles et que ça mettrait à risque l’infrastructure numérique mondiale.
Au milieu de ce bras de fer géopolitique, les entreprises comme Dell et Super Micro se retrouvent donc coincées. Dell affirme ne pas être au courant de cette initiative gouvernementale de tracking, tandis que Super Micro refuse de commenter ses “pratiques et politiques de sécurité”. Nvidia et AMD, eux, préfèrent ne pas répondre du tout. On les comprend, c’est un sujet sensible…
Cette histoire de trackers dans les puces révèle surtout l’absurdité de la situation actuelle car d’un côté, les États-Unis tentent désespérément d’empêcher la Chine d’accéder aux technologies d’IA les plus avancées. Et de l’autre, la demande chinoise est tellement forte que des réseaux entiers de contrebande se sont organisés pour contourner l’embargo.
Le pire c’est que les autorités américaines envisagent maintenant d’obliger les fabricants à intégrer directement des systèmes de localisation DANS leurs puces. Oui, oui… Vous vous doutez, c’est une proposition qui fait bondir l’industrie, car elle créerait une vulnérabilité permanente dans le hardware. Comme l’a dit David Reber, le responsable sécurité de Nvidia, intégrer un kill switch dans une puce, serait “une invitation ouverte au désastre”, et je suis assez d’accord avec lui.
Bref, bon courage aux chinois ^^
Un risque d’espionnage ? La Chine réclame à Nvidia des « preuves de sécurité convaincantes »
Les tensions commerciales entre Washington et Pékin sur la question cruciale des semi-conducteurs n'en finissent plus. Nvidia se retrouve cet été au cœur des soupçons : la Chine exige des « preuves de sécurité convaincantes » concernant ses puces H20, soupçonnées d’abriter des portes dérobées.
« J’ai peur pour la suite », près de la moitié des attaques ransomware incluent des menaces physiques
Dans une étude publiée le 31 juillet 2025 et menée auprès de plus de 1 500 entreprises à travers le monde, la société américaine Semperis révèle que 78 % des entreprises interrogées ont été la cible d’une tentative de ransomware au cours de l’année écoulée. Parmi les victimes d'une attaque réussie, 40 % déclarent avoir fait l’objet de menaces physiques visant des employés. Le rapport prouve par ailleurs que la France est pleinement concernée par le phénomène.
Elle aide Pyongyang à générer 17 millions de dollars depuis son salon et écope de 8 ans de prison
Accusée d’avoir sciemment aidé des agents nord-coréens à se faire recruter par de grandes entreprises américaines, Christina Chapman a été condamnée à plus de 8 ans de prison le 24 juillet par un tribunal fédéral. Blanchiment d'argent et usurpation d'identité : retour sur l'épilogue d'un fait divers cyber et géopolitique.