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Top 5 des IA que j’utilise pour le sysAdmin 🚀

Si les IA ne sont pas en train de révolutionner nos métiers, elles changent notre façon de chercher l'information. Elles remplacent doucement mais sûrement les moteurs de cherche, petit à petit.

Dans cet article nous allons parelr de l'IA dans le métier de développeur mais aussi dans le monde de l'infrastructure (souvent parce qu'on y retrouve aussi pas mal de code/scripts).

Préambule

Je vous partage cette réflexion de BenjaminCode sur le devenir du métier de développeur et de l'assistance apportée par les IA :

Si rien n'est tout blanc ou tout noir, je suis plutôt inquiet de la trajectoire que vont prendre les projets, notamment en terme de sécurité. Faire du copier/coller de code que l'on ne comprend qu'à moitié va nécessairement introduire des problématiques de sécurité... avec des défauts de config qui peuvent s'avérer fatals.

Cette vidéo est une excellente entrée en la matière pour vous parler des IA que j'utilise dans mon métier de sysAdmin (merci Benjamin👌)

L'IA : outil ou ennemi ?

L'IA est un merveilleux outil pour gagner du temps, c'est vrai. Mais je crois aussi que si vous ne comprenez pas ce que produit l'IA, alors elle produit à votre place et c'est donc que vous n'avez que bien peu de plus value.

Autrement dit : gagner du temps pour débuter un script, avoir une trame globale, corriger un morceau de code sur lesquels vous vous arrachez les cheveux : oui. Demander à l'IA d'écrire la majorité du code pour vous : non.

Ne nous méprenons pas, nous y sommes déjà. Je vois certains collègues de travail passer leur vie dessus, ce fameux "reflex IA". Ne plus faire l'effort de réfléchir par soi-même et céder systématiquement à la facilité. Quand c'est pour apprendre quelque chose, oui, c'est un super accélérateur. En revanche quand on utilise l'IA sans comprendre le cheminement qui mène à la réponse...

Dans le monde de l'infra les IA ont parfois tendance à inventer n'importe quoi quand vous demandez un script powershell un poil plus poussé, ou bien sur une techno peu connue. Je me retrouve parfois avec des noms de fonctions ou de modules qui n'existent pas... ou bien avec une mécanique bien trop complexe à cause du nombre d'itérations / questions posées. Même s'il reste possible d'insérer un pré-prompt pour limiter la casse.

TOP 5 des IA que j'utilise

Voici les différentes IA que j'utilise le plus souvent :

  • duck.ai (aucune inscription) : efficace pour les questions rapides, ne réutilise pas vos données
  • LeChat Mistral : autorise la copie de grand morceaux de codes en une seule fois et super réactif/sourcée
  • Perplexity : IA sourcée, elle fait de jolis schémas qui aident à la compréhension (elle n'invente pas)
  • Phind : IA sourcée que j'utilise moins car la plupart des IA sourcent toutes leurs données
  • Qwant (par Octave Klaba) : propose depuis peu une réponse flash similaire à Perplexity

ChatGPT reste une référence et d'ailleurs je l'utilise via duck.ai, mais je trouve MistraIA plus rapide et plus pertinente la plupart du temps (cocorico).

J'utilise aussi Copilot de Microsoft, dans un cadre professionnel pur. Etant donné qu'elle n'absorbe aucune donnée il n'est pas nécessaire d'anonymiser les données "sensibles". Je ne parle pas ici de mots de passe, mais plutôt des noms de vos serveurs, de vos clients, etc.

J'utilise toutes ces IA en mode gratuit (sauf Copilot qui est lié à une licence 365) et parfois avec un compte enregistré pour lever certaines limitations.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 19/08/2025 | Un commentaire |
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Le méthode ultime pour retrouver le pointeur de votre souris

J’sais pas vous, mais moi, je perds tout le temps des trucs… Où sont mes chaussures ? Où est mon téléphone ? Mais il est où encore cet aspi robot ? Et mes clés ? J’lai garé où déjà la voiture ? Mais où est ce que j’avais noté ce truc ? T’as pas vu les enfants ?????

That’s my life comme dirait Jean Claude ! Alors je me prépare à perdre d’autres trucs. Par exemple comme le curseur de ma souris. Ça m’arrive aussi parfois j’avoue, surtout quand j’ai 42 onglets ouverts et 3 écrans connectés. Heureusement, sous macOS, suffit de secouer la souris comme un shaker à cocktails et le curseur grossit pour mieux le voir. Et sous Windows, y’a Ctrl + cherche-toi-même-pauvre-fou.

Mais dans les cas vraiment désespérés, ou juste pour se marrer 5 minutes (parce qu’on bosse dur nous hein), je viens de trouver LE site ultime : PointerPointer. C’est le Sherlock Holmes du curseur de souris, l’inspecteur Gadget de votre pointeur, le GPS de votre flèche blanche !

Le concept est génial. Vous bougez votre souris n’importe où sur l’écran, vous attendez quelques secondes, et PAF ! Le site vous sort une photo vintage avec quelqu’un qui pointe PILE POIL sur l’endroit exact où se trouve votre curseur. C’est magique, c’est inutile, c’est addictif, bref c’est parfait pour une pause café.

Apparemment, les créateurs ont compilé des centaines (milliers ?) de photos de gens qui pointent du doigt dans toutes les directions possibles. Du coup, peu importe où vous planquez votre curseur, y’aura toujours un random dude ou dudette pour vous dire “Hey, il est là ton pointeur !” avec son index tendu. C’est con et ça sert à rien, hein ? Bah moi j’aime bien !

Tout ne doit pas être productif, optimisé, rentable… parfois un simple site qui trouve juste votre curseur avec des photos rigolotes, c’est tout ce dont on a besoin dans la vie. Et puis entre nous, c’est quand même plus fun que de chercher ses clés sous le canapé pour la 10ème fois de la journée… Allez, cliquez ici pour tester !

Alors combien de fois vous avez relancé la recherche juste pour voir quelle photo va sortir ???

Comment recoder le bitcoin depuis zéro ? 🤔

V2F vient de sortir la meilleure vidéo que j'ai pu voir sur le bitcoin, une masterclass!

La vidéo résume le fonctionnement de bitcoin, ses particularités, sa robustesse et les problématiques résolues avec des mathématiques (cryptographie) et un soupçon de logique.

Avec le recul que l'on a sur les cryptomonnaies aujourd'hui, on peut dire que la pratique a largement confirmé la théorie 🤑

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 10/08/2025 | Pas de commentaire |
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Google AI Overviews - Comment l'IA tue le web et notre cerveau

Ce matin, j’ai réalisé un truc de dingue. Je ne clique presque plus sur aucun lien quand je fais une recherche Google. L’IA me donne un résumé, et hop, je passe à autre chose. Et apparemment, je ne suis pas le seul dans ce cas.

D’ailleurs, une étude du Pew Research Center vient de sortir et les chiffres sont carrément déprimants. Sur 900 utilisateurs américains étudiés, seulement 1% (!!) cliquent encore sur les liens sources dans le résumé IA. C’est la mort du web tel qu’on le connaît, ni plus ni moins.

Le truc marrant c’est que Google prétend que tout va bien dans le meilleur des mondes. Pourtant, comme je l’expliquais récemment, les éditeurs web subissent déjà les conséquences. Sundar Pichai, le CEO, nous sort que l’IA “étend la façon dont les gens recherchent et accèdent à l’information”. Ouais, elle étend surtout le temps que les gens passent sur Google sans jamais aller voir ailleurs. Avec 2 milliards d’utilisateurs mensuels pour leurs AI Overviews, ils ont réussi leur coup : Transformer le web ouvert en jardin fermé.

Mais attendez, c’est pas fini. Vous vous souvenez quand Google AI a conseillé de mettre de la colle dans la pizza pour que le fromage tienne mieux ? Ou quand il a recommandé de manger “au moins une petite pierre par jour” pour la santé ? Ces erreurs dataient de mai 2024, mais l’IA continue ses bourdes. Elle a même conseillé que “les médecins recommandent de fumer 2-3 cigarettes par jour pendant la grossesse”. Google prétend que certaines captures d’écran étaient fausses, mais admet que son IA peut halluciner à cause des fameux “data voids”, des trous dans les données. En gros, quand l’IA ne sait pas, elle invente n’importe quoi avec la même assurance qu’un enfant.

Et surtout, ça nous rend littéralement plus cons. Une étude de Microsoft et Carnegie Mellon publiée cette année montre que l’utilisation intensive d’outils IA comme Copilot ou ChatGPT “atrophie” notre pensée critique. Les chercheurs parlent d’une “ironie de l’automatisation” car en confiant les tâches routinières à l’IA, on perd l’occasion de pratiquer notre jugement.

Et les chiffres parlent d’eux-même car selon BrightEdge, les impressions Google ont augmenté de 49% sur un an, mais les clics ont chuté de 30%. Pour les mots-clés informationnels avec AI Overview, le CTR (taux de clics) est passé de 7,3% en mars 2024 à 2,6% en mars 2025. Et quand une AI Overview apparaît, seulement 8% des utilisateurs cliquent sur un lien, contre 15% sans résumé IA. Traduction, Google montre plus de pages mais envoie moins de trafic vers les sites.

Ah et j’oubliais un détail important. Vous savez qui sont les grands gagnants dans cette histoire ? Wikipedia, Reddit et YouTube. L’IA pompe principalement sur ces trois sources maintenant. Les petits blogs indépendants, les sites spécialisés, …etc, tout ça est en train de crever. Google ne cite même plus les sources originales, il préfère les agrégateurs. Un problème qu’ils commence à reconnaître, même si c’est un peu tard.

Le pire dans tout ça, c’est que 18% des recherches Google génèrent maintenant un résumé IA selon Pew Research, mais ce chiffre grimpe à près de 90% pour les requêtes dans la santé et l’éducation d’après BrightEdge. Des domaines où les erreurs peuvent avoir des conséquences graves. Google Gemini a beau avoir un taux d’hallucination réduit à 0,7% selon les dernières données, quand on parle de santé, même 0,7% c’est trop.

Même les utilisateurs commencent à s’en rendre compte car d’après l’étude, les gens qui voient un résumé IA sont plus susceptibles de quitter Google complètement que de cliquer sur un lien. En gros, soit l’IA leur donne ce qu’ils veulent et ils s’arrêtent là, soit elle raconte n’importe quoi et ils vont voir ailleurs.

Sam Altman d’OpenAI l’a même dit en février dernier : “Je ne fais plus de recherches Google”, il préfère ChatGPT qui est devenu son “Oracle”. Mais paradoxalement, même lui admet que ChatGPT ne détrônera “probablement pas” Google, qu’il qualifie de “concurrent féroce”. Le problème, c’est que Google est en train de se tirer une balle dans le pied car en voulant garder les utilisateurs sur ses pages, il tue l’écosystème qui a fait sa richesse.

D’après l’étude Pew, les recherches avec 10 mots ou plus génèrent un résumé IA dans 53% des cas, contre seulement 8% pour les recherches d’un ou deux mots. Pour les requêtes informatives type “comment”, “quand”, “où”, les sites dans le top 4 ont vu leur CTR sur desktop chuter de 7,31 points. Et c’est logique car pourquoi cliquer quand l’IA te donne déjà la réponse (même si elle est potentiellement fausse) ?

Bon, je vous laisse méditer là-dessus. Perso, je vais essayer de forcer mes vieux réflexes et cliquer sur les liens au lieu de me contenter des résumés IA. Parce que si on continue comme ça, dans quelques années, il restera plus grand-chose du web qu’on aime tant… Mais juste des IA qui nous racontent ce qu’elles croient savoir, avec 2-3 gros sites en source.

Sympa l’avenir, non ?

Source

YouTube : comment régler et augmenter le volume sonore efficacement

Il vous est sans doute déjà arrivé de regarder une vidéo YouTube dont le son semblait anormalement bas, même avec tous les volumes réglés à 100 %. Cela peut venir de plusieurs facteurs : mauvais encodage audio, normalisation automatique appliquée par YouTube, ou simplement un réglage système ou navigateur mal calibré.

Dans cet article, vous apprendrez comment :

  • bien régler le volume sur YouTube et dans Windows,
  • comprendre pourquoi certaines vidéos sont plus faibles que d’autres,
  • désactiver la normalisation automatique, ou détecter si elle est active,
  • et utiliser des astuces comme des égaliseurs logiciels ou des extensions Chrome pour augmenter le son au-delà de la limite classique.

Que vous utilisiez un casque, des haut-parleurs ou une enceinte Bluetooth, ce guide vous aidera à obtenir un volume optimal sur toutes vos vidéos YouTube.

Comment bien régler le volume sonore sur YouTube

Montez le volume YouTube à 100 %

Clique sur l’icône haut-parleur dans le lecteur YouTube (en bas à gauche) et mettez le curseur au maximum.
Cela garantit que YouTube envoie le signal à pleine puissance au système.

Vérifiez le volume de votre système de Windows

  • Sur Windows, cliquez sur l’icône de volume dans la barre des tâches et assure-toi que le volume général est suffisamment haut,
Vérifiez le volume de votre système de Windows
  • Cliquez sur la roue crantée puis mélangeur de volume
  • Assurez-vous que le navigateur (Chrome, Firefox, Edge…) utilisé pour YouTube n’a pas un volume indépendant plus bas.
Le mélangeur de volume est aussi accessible depuis les paramètres de Windows > Système > Son > Mélangeur de volume
Mélangeur de volume de Windows 11

Désactiver ou vérifier les égaliseurs ou effets audio tiers

Certains paramètres audio (dans les pilotes Realtek, applications comme Dolby, ou extensions de navigateur) peuvent réduire automatiquement le volume, compresser le son ou l’égaliser. Assure-toi qu’aucun de ces effets ne bride le signal.

Désactiver la normalisation audio automatique de YouTube

Toutes les vidéos mises en ligne sur YouTube ne sont pas créées de la même manière par chaque Créateur, cela peut jouer sur le volume sonore source (voir fin de l’article).

Pour éviter que les utilisateurs passent leur temps à ajuster le volume entre deux vidéos, YouTube applique une normalisation audio automatique. Cela signifie que si une vidéo dépasse un certain niveau de loudness (typiquement −14 LUFS), YouTube baisse son niveau automatiquement pour l’aligner avec les autres vidéos.

Quand YouTube détecte qu’une vidéo présente un niveau sonore global trop bas, plutôt que d’augmenter simplement le volume, il peut appliquer une compression dynamique pour :

  • rehausser les sons faibles,
  • éviter les pics de volume trop violents,
  • et rendre la vidéo plus audible sur des appareils mobiles ou avec des réglages faibles.

Tout cela permet de “densifier” le son sans modifier brutalement le volume global.

Si vous pensez que cela pose un problème sur le volume sonore générale des vidéos YouTube, vous pouvez tester en la désactivant, pour cela :

  • Faites un clic droit sur l’icône roue crantée en bas à droite du lecteur vidéo
  • Désactivez « Volume Stable« 
L’option peut être grisée et inaccessible selon si aucune baisse du volume sonore est effectuée ou si vous êtes sur un appareil du type télévision.
Désactiver la normalisation automatique de YouTube (Volume stable)

Pour vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore :

  • Faites clic droit sur une vidéo
  • Puis « Statistiques pour les geeks »,
  • Regardez la ligne “Volume / normalized” : si elle affiche x% / y%, alors la vidéo a été réduite.

Dans l’exemple ci-dessous, le second chiffre (85%, dans cet exemple) indique que YouTube a abaissé le niveau de lecture de la vidéo à 85 % de son volume initial, car elle était jugée trop forte par rapport à la cible de normalisation (généralement autour de −14 LUFS).

Vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore

Dans cet autre exemple, ci-dessous, DRC est l’abréviation de Dynamic Range Compression, en français compression de la plage dynamique. C’est une technique audio utilisée pour réduire la différence entre les sons les plus faibles et les plus forts d’une vidéo.
Ainsi, content loudness 9.1 dB signifie que la vidéo est jugée 9,1 dB en dessous du niveau de référence YouTube),

Vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore

Bonus : astuces si le son reste faible

  • Utilisez un égaliseur ou un amplificateur logiciel (ex. : Equalizer APO sur Windows) pour ajuster le gain global.
  • Si vous utilisez un casque Bluetooth, vérifie que le volume du casque et du système sont liés (certains périphériques ont un volume indépendant).
  • Sur Chrome, il existe aussi des extensions comme “Volume Master” qui permettent de pousser le volume d’un onglet au-delà de 100 % (à utiliser avec modération pour éviter la distorsion). Voir : Comment augmenter le volume du son sur Google Chrome

Comprendre que toutes les vidéos n’ont pas le même niveau sonore

Lorsque vous regardez plusieurs vidéos sur YouTube avec les mêmes réglages de volume, vous pouvez constater des différences notables de niveau sonore. Cela peut sembler surprenant, mais c’est tout à fait normal, et cela s’explique par plusieurs facteurs techniques liés à l’encodage audio, la normalisation, et la source du contenu.

Toutes les vidéos mises en ligne sur YouTube ne sont pas créées de la même manière. Certains créateurs exportent leur audio avec un niveau élevé (proche de 0 dBFS), tandis que d’autres laissent volontairement une marge (−12 ou −18 dBFS, par exemple). Résultat : une vidéo bien “mixée” avec un son fort ressortira nettement plus puissante qu’une autre vidéo, même si les deux sont à 100 % de volume dans YouTube et dans Windows.

Volume logarithmique (Windows, systèmes audio classiques) VS Volume linéaire (YouTube et de nombreuses interfaces web)

Le mélangeur de volume de Windows et de YouTube ne fonctionne pas de la même manière.
Il faut prendre cela en considération.

Volume logarithmique (Windows, systèmes audio classiques)

Le volume perçu par l’oreille humaine n’augmente pas de manière linéaire. On est bien plus sensible aux variations de volume dans les faibles niveaux qu’aux très hauts. C’est pourquoi les systèmes audio (comme Windows, Android, macOS, etc.) utilisent une échelle logarithmique pour le volume.

  • Cela signifie que chaque étape dans l’interface (ex. : passer de 10 % à 20 %) correspond à une augmentation proportionnelle perçue du son, pas à un doublement physique du signal.
  • Ainsi, les premiers 50 % couvrent la majorité de l’échelle audible, tandis que les derniers 50 % donnent plus de « marge » de gain sans brutalité.

Exemple :

  • Passer de 10 à 20 % dans Windows double l’énergie du signal audio, mais n’est perçu que comme une petite augmentation.
  • Cela protège l’ouïe et offre plus de précision dans les bas niveaux.

Volume linéaire (YouTube et de nombreuses interfaces web)

YouTube, en revanche, utilise un curseur de volume linéaire, probablement pour des raisons de simplicité côté développement (interface JavaScript + contrôle HTML5). Cela signifie que :

  • Le curseur de 0 % à 100 % agit en divisant ou multipliant directement le signal audio de manière constante.
  • Résultat : la plupart de l’augmentation perçue du volume se concentre dans les 20 derniers % du curseur.
  • De 0 à 80 %, on perçoit peu de changement ; de 80 à 100 %, l’augmentation est beaucoup plus marquée.

Ce comportement est moins naturel pour l’oreille humaine, et peut donner l’impression que « le son est faible jusqu’à 90 % », ce qui est en fait une caractéristique du contrôle linéaire.

Liens

L’article YouTube : comment régler et augmenter le volume sonore efficacement est apparu en premier sur malekal.com.

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