Un robot s’est battu contre des crabes. Il a perdu.
Pour étudier le comportement des populations de crabes, des scientifiques ont mis au point un « robot-espion ». Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
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Des scientifiques allemands ont publié un article le 4 août 2025 révélant qu'ils avaient utilisé l'émail dentaire de dinosaures. Le but ? Analyser le rapport de 3 isotopes naturels de l'oxygène, et ainsi tirer des conclusions sur le climat d'il y a plusieurs millions d'années.
Des scientifiques d'une mission américano-argentine explorent les fonds marins de la région de Mar del Plata, en Argentine. Fait peu commun, ils retransmettent leur exploration à plus de 4 000 mètres de profondeur en direct sur YouTube.
Bon, on dirait que le MIT vient de transformer une scène de science-fiction en réalité. En effet, ces derniers ont créé un panneau de la taille d’une fenêtre qui transforme l’air du désert en eau potable. Pas besoin d’électricité, pas de filtres, juste de l’air et un peu de soleil, et ça marche même dans la Vallée de la Mort, l’endroit le plus sec d’Amérique du Nord.
Le dispositif ressemble à un panneau noir vertical encadré de verre, un peu comme une fenêtre high-tech. Mais derrière cette apparence simple se cache une technologie fascinante, un hydrogel qui imite l’art de l’origami. Ce matériau forme de petites structures en dôme qui ressemblent à du papier bulle noir. Quand l’hydrogel absorbe la vapeur d’eau de l’air, ces dômes gonflent. Quand l’eau s’évapore pour être collectée, ils se rétractent dans un mouvement gracieux digne d’un pliage japonais.
L’équipe du professeur Xuanhe Zhao a publié ses résultats dans Nature Water le 11 juin dernier. Ils ont testé leur invention pendant une semaine complète en novembre 2023 dans la Vallée de la Mort, en Californie. Même avec une humidité relative de seulement 21%, le dispositif a réussi à produire entre 57 et 161,5 millilitres d’eau potable par jour. Pour vous donner une idée, c’est environ deux tiers d’un verre d’eau extrait de l’air le plus sec d’Amérique du Nord.
La nuit, quand l’humidité est au maximum dans le désert (ce qui reste très faible), l’hydrogel absorbe la vapeur d’eau grâce aux sels de lithium qu’il contient. Le jour, le soleil chauffe le panneau et fait évaporer l’eau capturée. Cette vapeur se condense ensuite sur les parois en verre refroidies et s’écoule dans un tube de collecte. De l’eau pure, prête à boire.
Ce qui rend cette invention particulièrement astucieuse, c’est la résolution d’un problème majeur de technologies similaires : la contamination par le sel. Normalement, les sels de lithium utilisés pour absorber l’humidité se retrouvent dans l’eau collectée, la rendant impropre à la consommation. L’équipe du MIT a ajouté du glycérol dans leur hydrogel, un composé qui stabilise le sel et l’empêche de s’échapper. Résultat, leur eau contient moins de 0,06 ppm de lithium, bien en dessous du seuil de sécurité établi par l’US Geological Survey.
La structure en dômes n’est pas qu’esthétique car elle augmente considérablement la surface d’absorption par rapport à une feuille plate. Plus de surface = plus de vapeur capturée = plus d’eau produite. Et contrairement aux matériaux MOF (Metal-Organic Frameworks) qui dominent actuellement ce secteur, l’hydrogel du MIT n’a pas de pores à l’échelle nanométrique qui pourraient laisser passer les contaminants.
L’avantage énorme de ce système, c’est qu’il fonctionne de manière complètement passive. Pas de panneaux solaires, pas de batteries, pas de raccordement électrique. Juste le cycle naturel jour/nuit et la chaleur du soleil. Dans un monde où 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et où 46 millions d’Américains vivent dans l’insécurité hydrique, cette approche pourrait être déterminante.
L’équipe imagine déjà des déploiements à plus grande échelle. Plusieurs panneaux disposés en parallèle pourraient alimenter un foyer entier en eau potable, même dans les environnements les plus arides. Et contrairement aux systèmes de désalinisation ou aux puits, cette technologie peut fonctionner n’importe où, du moment qu’il y a de l’air.
Evidemment, 160 millilitres par jour, c’est encore loin des besoins d’une famille. Mais c’est un prototype d’un demi-mètre carré testé dans des conditions extrêmes. Les chercheurs travaillent déjà sur une deuxième génération de matériau avec des propriétés améliorées et un design multi-panneaux. Ils estiment qu’un petit réseau de ces dispositifs pourrait subvenir aux besoins en eau potable d’un ménage.
Avec le changement climatique qui aggrave les sécheresses et la désertification, des technologies comme celle-ci pourraient littéralement sauver des vies. Et le fait qu’elle ne nécessite aucune infrastructure électrique la rend accessible aux régions les plus reculées de la planète.
Chang Liu, l’auteur principal de l’étude et aujourd’hui professeur assistant à l’Université nationale de Singapour, voit déjà plus loin : “C’est juste une preuve de concept, et il y a beaucoup de choses qu’on peut optimiser. Par exemple, on pourrait avoir un design multi-panneaux. Et on travaille sur une nouvelle génération du matériau pour améliorer encore ses propriétés intrinsèques.”
Bref, cette innovation du MIT pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère dans l’accès à l’eau potable. Transformer l’air en eau, c’était de la science-fiction il y a encore quelques années et aujourd’hui, c’est une réalité testée et validée dans le désert le plus hostile d’Amérique.
Et demain ? Peut-être dans votre jardin.
Source : MIT News
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Bon alors là, Google vient encore de sortir un truc complètement dingue qui va changer fortement la façon dont on observe notre planète. AlphaEarth Foundations, c’est le nom de leur IA qui joue les satellites virtuels et qui peut créer des cartes hyper détaillées de n’importe quel endroit sur Terre, à n’importe quelle date. Et quand je dis hyper détaillées, je parle d’une précision de 10 mètres sur 10 mètres. Vous pourriez voir votre jardin depuis l’espace !
Le principe est assez génial car au lieu d’avoir un satellite physique qui prend des photos, AlphaEarth mouline des milliards (!!) d’images déjà existantes provenant de Sentinel-2, Landsat, des données radar qui passent à travers les nuages, des modèles 3D du terrain, des infos climatiques… Bref, tout ce qui traîne comme données géospatiales depuis 2017. L’IA digère tout ça et vous sort une carte nickel chrome de l’endroit que vous voulez, quand vous voulez.
Christopher Brown de Google DeepMind l’a présenté en disant que ça peut mapper le monde “à n’importe quel endroit et n’importe quand”. Et c’est pas du flan car le système peut même créer des cartes pour des dates où il n’y a pas d’images satellites directes. Il interpole entre les observations ou extrapole quand il manque des données, un peu comme si vous aviez une machine à remonter le temps pour Google Earth.
Les chercheurs ont testé le système en Équateur, où les nuages persistants rendent habituellement l’observation agricole impossible et AlphaEarth a réussi à cartographier les terres agricoles à différents stades de développement sans attendre que le ciel se dégage.
Le plus impressionnant aussi, ce sont les performances de cette IA. Elle réduit les erreurs de 23,9% par rapport aux autres approches existantes, tout en utilisant 16 fois moins d’espace de stockage. Pour vous donner une idée, Nicholas Murray de l’Université James Cook en Australie explique que son équipe passe habituellement “des dizaines à des centaines de jours” à traiter les données satellites avant même de pouvoir commencer à créer des cartes. Avec AlphaEarth, c’est quasi instantané.
Google a balancé 1,4 milliards d’empreintes satellites par an dans Earth Engine, ce qui en fait l’un des plus gros datasets du genre jamais créé. Et le meilleur dans tout ça c’est que c’est gratuit pour la recherche académique et scientifique. Les chercheurs du monde entier peuvent donc s’en servir pour étudier la déforestation, planifier des projets d’énergie propre, surveiller l’expansion urbaine ou suivre les changements climatiques.
D’ailleurs, c’est déjà utilisé par plus de 50 organisations dans le monde. Par exemple, l’ONU s’en sert pour la sécurité alimentaire, MapBiomas au Brésil surveille la déforestation de l’Amazonie avec, et le Global Ecosystems Atlas cartographie des écosystèmes jamais répertoriés comme les déserts hyper-arides ou les zones côtières.
Si vous êtes développeurs ou chercheurs et que vous voulez jouer avec, Google a intégré ça dans Earth Engine avec des fonctionnalités de ouf. Vous pouvez faire de la recherche par similarité (genre “trouve-moi tous les endroits qui ressemblent à ce champ de maïs”), détecter automatiquement les changements entre deux dates, ou créer des cartes précises avec beaucoup moins de données d’entraînement qu’avant.
Le papier de recherche vient d’être publié sur arXiv (pas encore peer-reviewed, mais bon, c’est Google DeepMind quand même) et ils expliquent que c’est la première approche qui supporte le temps continu pour l’observation de la Terre. En gros, vous pouvez demander une carte pour n’importe quelle date, pas juste celles où un satellite est passé par là.
Quand je vois ça, je me dit que le futur est déjà là… Plus besoin d’attendre qu’un satellite passe au bon endroit au bon moment, plus de problème avec les nuages qui cachent tout. Y’a juste une IA qui mouline des datas et qui vous sort exactement ce dont vous avez besoin.
Ah et Google a annoncé que ce truc fait partie de leur nouvelle initiative “Google Earth AI” qui regroupe tous leurs modèles géospatiaux. Apparemment, ils veulent aussi combiner AlphaEarth avec Gemini (leur LLM) dans un futur proche. On pourrait comme ça discuter avec une IA qui connaitrait l’état de la planète entière à n’importe quel moment… C’est dingue !
Pour ceux qui veulent creuser le sujet, tout est dispo sur Google Earth Engine et le blog de Google DeepMind. Et si vous êtes chercheur, foncez, c’est gratuit et ça peut vraiment changer la donne pour vos projets !
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