Comet, le navigateur de Perplexity, est désormais gratuit pour tous les utilisateurs. Il fallait auparavant disposer d'un abonnement payant pour accéder à cette réinvention moderne du navigateur.
Mais siiii, celui où on cliquait sur un lien et hop, la page s’affichait. Sans popup de cookies, sans overlay “Abonnez-vous à notre newsletter”, sans ce message agaçant “Désactivez votre bloqueur de pub pour continuer” ou “Abonnez-vous pour lire cet article”. Bref, l’époque bénie où internet était juste… internet.
Le RGPD devait nous sauver de la surveillance mais le résultat c’est qu’on passe notre vie à cliquer sur des bouton “Tout refuser” ou à chercher le bouton caché derrière 47 onglets de paramètres. L’enfer est pavé de bonnes intentions réglementaires, il parait… Mais heureusement, des extensions comme PopUpOFF existent pour réparer ce que cette loi a cassé.
Ce que fait cette extension pour Chrome et Firefox, c’est virer les popups, les overlays, les bannières de cookies et toutes ces merdes qui transforment la navigation en parcours du combattant. RomanistHere, le dev derrière le projet, a créé ça tout seul dans son coin et son extension est dispo en
open-source sur GitHub
.
PopUpOFF propose donc 3 modes de blocage : agressif, modéré et délicat. Le mode agressif, c’est le rouleau compresseur… il dégomme tout ce qui bouge. C’est super pratique quand vous êtes pressé.
Le mode modéré quant à lui fait le tri entre les popups légitimes (genre, celles de votre banque) et les overlays parasites. Et le mode délicat, lui, intervient uniquement quand vous le décidez manuellement.
Ainsi, vous gardez le contrôle total, ce qui change des extensions qui décident de tout ça à votre place.
Alors bien sûr, tout n’est pas parfait et l’extension peut parfois rater des overlays invisibles ou péter l’affichage de certains sites, notamment les PWA (Progressive Web Apps), mais pour 90% des cas d’usage, ça fait le job impeccable.
À l’opposé des mastodontes type Ghostery ou uBlock Origin (qui sont excellents, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit…), RomanistHere a misé sur le minimalisme radical. Pas de filtres à mettre à jour toutes les semaines, pas de liste de 50 000 domaines à bloquer, pas de consommation RAM de malade. Non, c’est juste un script intelligent qui détecte les patterns d’overlays et les neutralise.
Notez qu’en bonus, l’extension peut parfois débloquer du contenu payant sur certains sites qui utilisent des overlays pour bloquer la lecture. Ce n’est pas son objectif principal, mais vu que beaucoup de paywalls reposent sur des overlays CSS basiques, bah… PopUpOFF les vire aussi. Je dis pas que vous devriez l’utiliser pour contourner les abonnements (soutenez vos médias préférés, toussa toussa), mais sachez que techniquement, ça peut arriver.
À noter que PopUpOFF n’est pas seul sur ce créneau. Il y a aussi “
I Don’t Care About Cookies
” (racheté par Avast, ce qui a refroidi pas mal de gens), ou encore la fonction “
Never-Consent
” de Ghostery qui auto-rejette les cookies via les CMP (Consent Management Platforms). Ces alternatives ont chacune leurs forces, mais PopUpOFF reste le champion du rapport efficacité/poids.
Bref, si vous en avez marre de perdre 15 secondes par page à fermer des popups de merde, PopUpOFF mérite clairement sa place dans votre navigateur. C’est léger, c’est open-source, c’est gratuit, et ça fait exactement ce qu’on lui demande…
Alors que Zuckerberg claque 15 milliards par an pour nous convaincre de porter des casques VR à 2000 balles, un petit studio vient de créer le metaverse le plus cool de 2025. En plus c’est gratuit et ça fonctionne dans notre navigateur !
Messenger d’Abeto
, c’est un jeu où vous livrez du courrier sur une planète tellement minuscule que vous en faites le tour complet en 30 secondes en courant. L’effet de courbure est permanent, et on est un peu comme ce simp intergalactique, qu’est le Petit Prince sur son astéroïde, sauf qu’on est facteur !
Le studio Abeto, spécialisé dans les expériences web interactives, a construit ça avec WebGL et Three.js et ça marche parfaitement sur mobile. Pas besoin de télécharger 3GB de data, pas d’installation, pas de compte Steam. On ouvre le navigateur, on va sur
https://messenger.abeto.co/
et nous voilà dans un univers coloré avec une musique chill, en train de nous balader…
C’est un jeu assez relaxant je trouve… Ça va vous changer de Call of Duty et vous pouvez même personnaliser votre personnage, changer vos fringues, et bien sûr faire vos quêtes de super facteur…
Et vous voyez les autres personnages qui courent sur la planète en même temps que vous ? Hé bien ce sont les autres joueurs ! Si vous voulez échanger avec eux c’est possible, mais uniquement via des emotes…
Après c’est vrai qu’habituellement, plus c’est grand, mieux c’est… Skyrim, GTA, Zelda… on mesure la qualité en kilomètres carrés, mais avec Messenger il suffit d’une planète de 50 mètres de diamètre et on s’amuse déjà bien avec.
Rien à payer, pas de pub, pas de pass de combat ou ce genre de conneries… C’est juste un petit monde où on peut se poser 10 minutes pour faire une petite pause dans sa journée, croiser d’autres facteurs et se dire bonjour avec des petits émojis…
Vous connaissez sans doute ce petit moment de haine, quand Google vous balance pour la 50ème fois ce même site de merde qui diffuse la doc Python mal traduite avec ChatGPT ? Ou alors quand vous cherchez une recette de cuisine tout simple et que Pinterest squatte la moitié des résultats avec ses images floues et ses popups de connexion obligatoire ?
Bon bah aujourd’hui, ça c’est fini, car on va faire le ménage là-dedans.
Et comment on va faire ? Et bien je vous le donne en mille Emile, on va utiliser pour cela uBlacklist, une extension
créée par un certain Iorate
qui permet de faire le ménage dans les résultats de recherche.
uBlacklist, c’est la Marie Kondo du web. L’objectif c’est de garder uniquement les sites qui nous procurent de la joie ? Vous allez pouvoir virer les sites qui pourrissent vos recherches Google et croyez-moi, ça fait un bien fou !!
Ce truc fonctionne sur Chrome, Firefox et même Safari. Pour l’installer, direction le
Chrome Web Store
ou les
add-ons Firefox
et une fois en place, vous allez voir apparaître des petites icones “Bloquer ce site” directement dans vos résultats Google.
Un clic et pouf, le site disparaît à jamais de vos recherches. C’est le kiff non ?
Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est avec les listes publiques. Parce que oui, des gens ont déjà fait le boulot pour vous. Il existe en effet des
listes pour bloquer les sites générés par IA
, des listes anti-Pinterest, des listes contre les fermes de contenu SEO… C’est un peu comme les listes de blocage pour uBlock Origin, mais pour les résultats de recherche. Bref, la communauté s’organise pour nettoyer collectivement le web de ses parasites.
Et cette extension ne se contente pas de Google. Elle fonctionne aussi avec Bing, DuckDuckGo, Brave, Ecosia, et même Yandex pour nos amis de l’Est. Et cerise sur le gâteau, vous pouvez aussi synchroniser vos listes de blocage entre tous vos appareils via Google Drive ou autres service de stockage dans le cloud. Comme ça, le ménage que vous faites sur votre PC, vous le retrouvez automatiquement sur votre téléphone.
Pour les power users, uBlacklist permet même d’utiliser des patterns avancés et même des expressions régulières. Vous pouvez ainsi bloquer *://*.pinterest.*/* d’un coup pour dire adieu à toutes les variantes de Pinterest. Ou créer des règles complexes qui bloquent seulement certaines sections de sites. Faire du sur-mesure, quoi…
Google, l’entreprise qui était censée “organiser” l’information mondiale, est de toute façon devenue tellement polluée par le spam SEO, les sites IA et les fermes de contenu, qu’on ne peut plus s’en sortir sans cette extension… Tu m’étonnes que les gens lui préfèrent de plus en plus Perplexity…
L’arrivée de cette extension me rappelle un peu cette époque où les gens ont commencé à bloquer massivement les pubs… ça a forcé tout l’écosystème publicitaire à évoluer et aujourd’hui avec uBlacklist et ses copains, on fait passer un peu le même message en disant aux moteurs de recherche : “non, on ne veut plus de ces sites de merde dans nos recherches”.
C’est triste d’en arriver là, mais au moins, on n’est plus obligés de subir les algos Google ou d’autres moteurs…
Bref, si vous en avez marre de tomber sur les mêmes sites pourris à chaque recherche, foncez installer uBlacklist et n’hésitez pas à partager vos listes de blocage sur le
Discord
. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a aussi le
Super-SEO-Spam-Suppressor
sur GitHub qui propose une approche très “Anticapitaliste” du blocage de spam.
Hé oui, même le blocage de sites devient politique maintenant. On vit vraiment une époque formidable !
Firefox va ENFIN pouvoir lire des fichiers MKV ? En 2025 ? Non mais j’hallucine ! Bah oui parce que pendant des années, on a dû jongler avec des extensions pourries ou convertir nos fichiers comme des barbares, et là Mozilla se réveille tranquillement en mode “ah oui tiens, on pourrait peut-être supporter ce format que tout le monde utilise depuis 10 ans”. Mieux vaut tard que jamais comme on dit !
D’après
le bug tracker officiel
(mis à jour le 30 août dernier), Mozilla a donc enfin assigné un ingénieur sur le projet. L’implémentation devrait prendre 1 à 2 mois.
Pour ceux qui ne connaissent pas, le MKV (Matroska Video) c’est ce conteneur multimédia flexible qui peut embarquer plusieurs pistes audio, vidéo et sous-titres dans un seul fichier. C’est le format préféré de tous ceux qui téléchargent des films en haute qualité (légalement bien sûr, hein ^^). Chrome et Edge le supportent depuis des lustres et même Windows 10 et 11 le gèrent nativement ! Mais Firefox ? Que dalle…
Le déploiement va donc se faire progressivement, histoire de pas tout casser d’un coup. D’abord il y aura des tests dans Firefox Nightly avec les configs les plus courantes (vidéo H.264 avec audio AAC), puis on étendra aux codecs plus modernes comme VP9 ou AV1 avec Opus ou FLAC. C’est prudent, mais bon, vu le temps qu’ils ont mis à s’y mettre, on va pas chipoter.
Le plus drôle dans tout ça, c’est que le ticket de bug date de… attendez…
2017
! 8 ans donc pour décider d’implémenter un format vidéo standard.
Pour les développeurs web, ça va simplifier la vie car plus besoin de maintenir deux versions de chaque vidéo sur les sites ou de forcer les utilisateurs Firefox à installer VLC ou autre. On pourra enfin utiliser le MKV pour les vidéos embarquées, avec tous ses avantages : meilleure compression, support des sous-titres softsub (les .srt, ce genre de trucs), le chapitrage…
Notez que l’implémentation ne couvrira pas TOUTES les fonctionnalités du MKV (le format est une usine à gaz quand même), mais comme je vous le disais plus haut, au moins les codecs déjà supportés par Firefox pourront être encapsulés en MKV. C’est déjà ça. On pourra enfin arrêter de convertir nos fichiers ou de changer de navigateur juste pour une vidéo.
En attendant, pour ceux qui ont absolument besoin de lire des MKV dans Firefox aujourd’hui, il reste les solutions de contournement habituelles : extensions tierces (qui marchent une fois sur deux), conversion en MP4 (en perdant des fonctionnalités), ou simplement… utiliser un autre navigateur. Mais bientôt, très bientôt, on pourra enfin rester sur notre bon vieux Firefox pour tout faire.
Hier, lors du dernier
Rendez Vous Tech
, mon copain Patrick s’est plaint du nouveau système de traduction par IA de Youtube. Et il a raison, parce que même si ça peut dépanner, c’est plutôt horrible comme système. Puis pour lui qui a un Youtube en anglais (même s’il parle français), voir des vidéos FR également traduites en anglais c’est pénible et je le comprends.
Hé oui car Google, dans toute sa splendeur, n’offre aucune option native pour désactiver ce “bonus”. On peut bien sûr modifier la langue de son compte, mais en retour, faut dire adieu aux recommandations et aux tendances localisées. Bref, en gros, c’est un choix bien merdique…
Heureusement, des développeurs ont pris le taureau par les cornes. L’extension Chrome
YouTube Anti-Translate
(ou
Firefox, chacun ses principes
) fait ainsi exactement ce qu’on attend d’elle puisqu’elle remet les titres originaux, désactive le doublage IA automatique et même les descriptions traduites. Et ce qui est vraiment cool avec cette extension, c’est qu’elle fonctionne partout sur YouTube : page d’accueil, tendances, abonnements, et même sur les Shorts. Elle rectifie aussi les traductions dans les notifications et cerise sur le gâteau, elle fonctionne aussi sur la version mobile (m.youtube.com) si vous utilisez Chrome sur Android.
Il existe aussi une alternative intéressante qui s’appelle
YouTube No Translation
, qui fait grosso modo la même chose mais avec quelques options supplémentaires, comme la possibilité de choisir une piste audio spécifique par défaut. Par contre, elle ne fonctionne pas sur Firefox Android, contrairement à YouTube Anti-Translate.
Y’a pas de configuration compliquée, pas de clé API à récupérer, ça marche direct et ces extensions ne collectent aucune donnée.
Mais attention tout de même, plusieurs utilisateurs rapportent que YouTube semble activement combattre ces extensions.
Certains ont noté des problèmes récents
avec la gestion des pistes audio qui disparaissent ou se remettent en doublage automatiquement. C’est un peu le jeu du chat et de la souris en ce moment, entre Google et les développeurs indépendants.
Et pour ceux qui veulent pousser le bouchon un peu plus loin, d’autres extensions complémentaires existent comme
SponsorBlock
(ici pour
Firefox
) pour zapper les pubs intégrées,
DeArrow
pour remplacer les titres putaclic par des vrais titres descriptifs, ou encore
No YouTube Shorts
(ici pour
Firefox
) pour ceux qui en ont ras le bol du format vertical.
J’ai une excellente nouvelle pour tous ceux qui veulent se libérer de l’emprise toxique de Google ! AbhishekY495, le développeur de LocalTube Manager vient d’annoncer sur
Reddit
que son extension est désormais totalement gratuite et open source. Avant, il fallait acheter une licence, mais face aux complications de gestion des différents moyens de paiement, il a décidé lâcher l’affaire et de simplifier les choses en offrant l’outil à tout le monde.
Alors pour ceux qui ne connaissent pas encore,
LocalTube Manager
c’est l’extension ultime pour profiter de YouTube sans jamais vous connecter à un compte Google. Cela vous permet de faire tout ce que vous feriez normalement sur YouTube, mais sans que Google ne puisse tracker vos moindres faits et gestes.
Vous pouvez liker des vidéos, vous abonner à des chaînes, sauvegarder des playlists YouTube pour les regarder plus tard, et même créer vos propres playlists locales pour organiser vos vidéos préférées. Et le plus génial c’est que tout ça reste stocké localement dans votre navigateur via
IndexedDB
. Y’a aucune donnée qui est envoyée vers un serveur externe.
Il y a aussi une fonction d’import/export comme ça vous pouvez exporter toutes vos données et les réimporter sur un autre navigateur ou un ordinateur pour reprendre exactement là où vous vous étiez arrêté. C’est top si vous changez de machine ou si vous voulez faire une sauvegarde de vos abonnements et autres playlists.
L’extension est dispo sur
Chrome, Edge, Firefox et Brave
et s’intègre parfaitement à l’interface YouTube. Vous ne verrez même pas la différence dans l’utilisation quotidienne car les boutons like et subscribe fonctionnent exactement comme d’habitude, sauf que vos données restent chez vous.
Et contrairement à
FreeTube
qui est une application desktop séparée, ou
Invidious
qui nécessite de passer par un site alternatif, LocalTube Manager fonctionne directement sur youtube.com. Vous gardez l’interface que vous connaissez, avec tous les avantages de la confidentialité en plus.
En tout cas, ça fait avancer le mouvement degoogle !
Voilà, si vous privilégiez la protection de vos données, je vous conseille d’utiliser LocalTube Manager. Vous pouvez même coupler ça avec un VPN pour une protection maximale car même si vos données de navigation ne sont pas trackées par Google, votre IP leur reste visible quand vous streamez les vidéos depuis leurs serveurs.
Je me souviens bien du feeling de ces après midi collé devant la NES et plus tard la SNES… C’était une époque où je notais des cheat codes sur des bouts de papiers, et où je testais les Trucs & Astuces du magazine Club Nintendo…
Et si j’évoque cet age d’or aujourd’hui, c’est parce que RetroAssembly vient de créer quelque chose qui va encore plus faire vibrer votre corde nostalgique tout en résolvant tous ces petits tracas du passé.
RetroAssembly, c’est ce qu’on appelle une station de retrogaming personnelle qui tient dans un onglet de navigateur. Pas d’installation, pas de configuration compliquée, juste votre collection de jeux rétro accessible depuis n’importe quel appareil. Vous verrez qu’après avoir testé cette plateforme, vous aurez l’impression d’avoir retrouvé votre chambre de jeune gamer…
Le principe c’est d’y uploader vos ROMs (celles que vous possédez légalement bien sûr), et RetroAssembly s’occupe du reste. La plateforme reconnaît automatiquement vos jeux, récupère les jaquettes originales, et organise tout ça dans une interface qui respire bon le rétro sans tomber dans le kitsch. Plus de 20 systèmes sont supportés, de l’Atari 2600 à la Game Boy Advance, en passant par la Neo Geo Pocket et même la Virtual Boy (oui, cette console que Nintendo préfère oublier).
Y’a même une synchro cloud intégrée, comme ça, vous pouvez commencer une partie de Super Metroid sur votre PC au bureau (pendant la pause déjeuner évidemment), et vous la reprenez exactement où vous l’aviez laissée sur votre tablette le soir. Plus besoin de refaire trois fois le même niveau parce que vous avez changé d’appareil et pour les perfectionnistes, la fonction rewind est disponible sur certains émulateurs comme ça en appuyant sur la touche R, vous remonterez le temps comme Marty McFly, pour corriger cette erreur stupide qui vous a fait perdre votre dernière vie.
La technologie d’émulation sur les navigateurs web a considérablement évolué ces dernières années et RetroAssembly, propulsé par Nostalgist.js, une bibliothèque JavaScript qui fait des miracles en matière d’émulation, en est la preuve vivante. Je regrette juste ce “bug” où quand on lance un jeu, y’a une demande pour activer la webcam… De ce que j’ai compris, quand RetroArch est compilé en Emscripten (pour sa version web), il continue quand même d’initialiser ses capacités audio, et doit donc vérifier la disponibilité du microphone. Et cela déclenche alors automatiquement la demande de permission webcam dans Firefox, même si le jeu n’utilise pas cette fonctionnalité.
Notez que l’interface supporte aussi bien le clavier que les manettes, avec une navigation spatiale qui permet de se passer complètement de la souris. Et pour ceux qui jouent sur mobile ou qui veulent retrouver les sensations tactiles d’antan, un contrôleur virtuel apparaît même à l’écran. Faudrait que je le teste avec une vraie manette mais au clavier, parfois c’est pas fou et je galère un peu à mettre ma pièce de Tetris dans la bonne position.
Ah et truc cool, y’a aussi la possibilité d’ajouter des shaders visuels rétro pour recréer l’effet scanlines des vieux téléviseurs cathodiques.
Dans le même esprit que mon test de GAM.ONL, ce type de plateforme full web c’est vraiment l’avenir du retrogaming accessible à tous et RetroAssembly va même encore plus loin en vous permettant de l’auto-héberger via un Docker pour ceux qui veulent garder un contrôle total sur leur collection.
Maintenant, pour essayer RetroAssembly, deux options s’offrent à vous. Soit vous optez pour la version hébergée sur retroassembly.com (recommandée pour commencer) ou vous partez sur l’auto-hébergement si vous êtes du genre à préférer garder vos data et mettre les mains dans le cambouis. Dans les deux cas, le projet étant en phase de développement actif, attendez-vous à voir régulièrement de nouvelles fonctionnalités apparaître !
Voilàc’est, je trouve une belle façon de continuer à jouer, depuis n’importe où, à tous ces vieux jeu sans devoir racheter des dizaines de consoles et de centaines de cartouches (ah si, les cartouches on a dit qu’il fallait les posséder pour les ROMs originales, c’est vrai… ^^).
Vous avez déjà eu besoin d’éditer rapidement un fichier audio mais vous n’aviez pas Audacity sous la main ? Ou vous êtes sur un ordinateur où vous ne pouvez pas installer de logiciel ? Alors Wavacity va vous sauver la mise ! (Oui, je sais que vous avez lu Wawacity… lol. Et vous allez voir, ce sera comme ça jusqu’à la fin de cet article… ^^)
Wavacity est tout simplement un portage web d’Audacity qui tourne directement dans votre navigateur. Pas d’install, pas de téléchargement, vous ouvrez le site et vous éditez votre audio, et c’est tout !
Pour vous proposer cette merveille, les développeurs ont porté Audacity en WebAssembly, une technologie qui permet de faire tourner du code natif dans le navigateur. Du coup, ça permet de retrouver l’interface familière d’Audacity avec ses outils de découpage, de collage, d’effets et tout le toutim, mais dans un onglet de navigateur.
Il vous faudra évidemment un navigateur moderne qui supporte cette technologie. Chrome et Firefox sur desktop feront parfaitement l’affaire… Par contre, Safari c’est moins sûr selon les développeurs.
L’interface ressemble trait pour trait à Audacity, ce qui est rassurant si vous connaissez déjà le logiciel. Vous pouvez importer vos fichiers audio, les découper, appliquer des effets, réduire le bruit, faire du multi-pistes… Bref, tout ce qu’on attend d’un éditeur audio digne de ce nom.
Après y’a quand même quelques limitations par rapport à la version desktop d’Audacity. Vous ne pourrez pas par exemple installer des plugins VST ou d’autres extensions externes, ce qui me semble assez logique. Mais pour de l’édition de base et même avancée, ça fait largement le boulot.
Bref, c’est top quand un pote vous demande de lui couper un extrait audio et que vous n’avez pas envie de télécharger et installer Audacity juste pour ça. Ou quand vous êtes sur un ordi public, ou en déplacement, ou dans un environnement où vous n’avez pas de droits administrateur pour installer des outils.
Wavacity rejoint ainsi la famille grandissante des éditeurs audio web comme AudioMass que j’avais déjà testé. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, donc à vous de voir lequel vous préférez. Moi perso, je suis plus Ableton Live, même si c’est pas sur le web. Les habitudes, que voulez-vous…
Le projet est open source sous licence GNU GPL v2, comme Audacity, et disponible sur GitHub. Les développeurs précisent bien qu’ils ne sont ni affiliés ni soutenus par l’équipe d’Audacity. C’est un projet indépendant.
Pour un outil de dépannage ou pour des éditions rapides, c’est exactement ce qu’il nous fallait. Et qui sait, les outils portables accessibles en ligne dans le navigateur, c’est peut-être l’avenir ?
Ça a échappé à pas mal de monde, mais en sortant Firefox 142, Mozilla vient de réussir un coup de maître en matière d’architecture logicielle. Car pendant que tous les autres navigateurs se ruent sur l’IA dans le cloud, l’équipe Mozilla a pris le pari inverse. Ils ont développé un système qui fait tourner des modèles de langage directement sur votre machine via l’API wllama et transformer.js.
Concrètement, cela veut dire que vos extensions Firefox peuvent maintenant utiliser des LLM locaux sans jamais envoyer vos données sur des serveurs externes.
Et cette approche sans concession de Mozilla a l’avantage de résoudre un problème que personne n’avait anticipé : la latence des aperçus de liens. Vous faites un clic long sur un lien (ou vous maintenez la touche MAJ enfoncée en passant votre souris), et bam !
Firefox vous montre non seulement un aperçu visuel de la page, mais peut aussi générer des points clés grâce à l’IA… Et tout ça sans jamais quitter votre navigateur et à la vitesse de l’éclair. Cette fonctionnalité nécessite plus de 3 Go de RAM libre, mais quand je vois le résultat, je pense que ça les vaut.
Pour les groupes d’onglets, Mozilla a également introduit une fonction géniale qui permet de garder un onglet actif visible même quand le groupe est réduit. Ça paraît anecdotique, mais techniquement, c’est un casse-tête d’interface utilisateur qu’ils ont résolu avec élégance. L’onglet que vous consultez au moment de réduire le groupe reste affiché.
Côté sécurité, ils ont aussi implémenté CRLite, un système qui stocke localement toutes les révocations de certificats comme ça, au lieu de vérifier en ligne si un certificat est valide (ce qui prend du temps et expose vos habitudes de navigation), Firefox maintient une base locale de 300 Ko qui se met à jour quotidiennement. Du coup, plus de délais, plus de fuites de données vers des tiers, et une sécurité renforcée.
Les États-Unis bénéficient également d’une nouveauté sympathique. Il s’agit des recommandations d’articles sur la page Nouvel onglet qui sont maintenant organisées par thèmes (Sport, Cuisine, Divertissement). Vous pouvez donc suivre les sujets qui vous intéressent et bannir ceux qui vous agacent. Simple, pratique mais ça ne vaut pas cette extension !
Mozilla a également renforcé la protection contre le pistage avec un système d’exceptions plus flexible. Le mode ETP-Strict peut maintenant faire des exceptions granulaires, c’est à dire les fonctionnalités de base d’un côté, et les fonctions de confort de l’autre. Vous gardez ainsi la protection essentielle tout en déboquant les fonctionnalités qui vous importent.
Au final, cette version révèle une stratégie Mozilla particulièrement cohérente… De l’IA locale pour préserver la vie privée, des fonctionnalités de productivité pensées pour un usage réel, et une sécurité renforcée sans compromis sur les performances. Et bien sûr, tout ceci reste activable / désactivable selon vos besoins. En tout cas, ces choix techniques nous donnent un aperçu fascinant de ce que Mozilla prépare pour l’avenir du web.