Il pourrait y avoir certaines formes d'eau liquide sur Mars. Des traces brèves qui disparaissent lorsqu'il fait trop froid, mais qui pourraient être suffisantes pour aider au développement de certaines formes de vie extrémophiles.
C'est une croyance répandue : faites écouter de la musique à un perroquet, et il se mettra à danser. Mais, ces oiseaux apprécient-ils réellement cela ? Et, si oui, dansent-ils vraiment sur la musique ? Une étude s'y est intéressée.
Des fossiles de baleines préhistoriques ont été découverts au large de l'Australie. Appartenant aujourd'hui à une espèce éteinte, elles auraient été emblématiques de cette région à l'époque, étant petites, avec de grands yeux... mais également dotées d'énormes dents.
Des scientifiques d'une équipe internationale ont trouvé une souche de peste préhistorique dans une dent de mouton âgée de 4 000 ans. Cette souche est restée inchangée génétiquement pendant près de 3 000 ans sur un territoire de 6 000 km, prouvant que son réservoir, encore inconnu, ne pouvait être ni les moutons ni les hommes.
Deux scientifiques ont rassemblé un catalogue détaillé des fonds marins, mettant au jour 332 réseaux de canyons sous l'océan de glace de l'Antarctique. Ces canyons ont un énorme impact sur le climat mondial et la biodiversité océanique.
Pour la première fois, des atomes en train de bouger au sein d'une molécule ont pu être directement observés. Une mesure au niveau quantique, qui montre des mouvements extrêmement synchronisés et incessants.
Une étude publiée dans Nature le 6 août pourrait bien changer la manière de traiter la maladie d'Alzheimer, à ce jour irréversible. Les chercheurs de Harvard pourraient bien avoir trouvé la clé de résolution pour comprendre l'énigme que pose cette pathologie.
Dans la grotte d'El Mirador, au sud de l'Espagne, un nouvel épisode de cannibalisme datant de la période néolithique vient d'être mis en évidence. Publiée ce 7 août dans la revue Scientific Reports, la description de ce carnage par les archéologues fait froid dans le dos.
Pour étudier le comportement des populations de crabes, des scientifiques ont mis au point un « robot-espion ». Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Une météorite aurait des propriétés combinant celles du cristal et du verre pour conduire la chaleur. Cette découverte, due au machine learning, pourrait avoir d'importantes conséquences pour réduire l'empreinte carbone dans certains pans de l'industrie.
Des scientifiques allemands ont publié un article le 4 août 2025 révélant qu'ils avaient utilisé l'émail dentaire de dinosaures. Le but ? Analyser le rapport de 3 isotopes naturels de l'oxygène, et ainsi tirer des conclusions sur le climat d'il y a plusieurs millions d'années.
Dans les premières centaines de millions d'années après le Big Bang, les étoiles n'existaient pas encore. Ce qui a mené des scientifiques à tenter de découvrir à quoi ressemblait l'environnement de cette époque. Réponse : c'était extrêmement agité.
L'hélonium est connue comme étant la plus vieille molécule ayant été créée. Mais son rôle dans la formation des étoiles est encore débattu. Une expérience menée en laboratoire apporte de nouveaux éléments qui remettent en cause tout un pan de la recherche.
Une étude publiée le 30 juillet 2025 a révélé des tatouages d'une momie des steppes sibériennes ayant plus de 2 000 ans. L'utilisation de nouvelles techniques d'imagerie a permis de mettre en avant des différences de finesse entre ces tatouages, suggérant le travail de différents tatoueurs.
Bon, autant vous le dire tout de suite : on est tous nuls. Microsoft vient de publier une étude qui prouve scientifiquement que l’humanité entière est incapable de distinguer une vraie photo d’une image générée par IA. Avec 62% de réussite sur 287 000 tests, on fait à peine mieux qu’une pièce de monnaie. Voilà, c’est dit.
Le Microsoft AI for Good Lab a en effet eu la brillante idée de transformer notre incompétence collective en données scientifiques. Plus de 12 500 cobayes du monde entier ont participé à leur jeu “Real or Not”, et les résultats sont… comment dire… humiliants.
Le plus marrant dans cette histoire c’est que les trois images qui ont le plus trompé les participants étaient… de vraies photos ! Et les scores les plus catastrophiques (12%, 14% et 18% de bonnes réponses) concernaient des clichés authentiques de l’armée américaine. Donc apparemment, quand on voit des militaires dans des décors inhabituels avec des éclairages bizarres, notre premier réflexe c’est de crier au deepfake.
On est quand même légèrement meilleurs pour reconnaître les humains (65% de réussite) que les paysages (59%). En effet, notre cerveau, câblé depuis la préhistoire pour repérer les visages, nous donne un maigre avantage de 6%. C’est ça, notre superpouvoir face aux machines. Ouin.
Les images créées par GAN (Generative Adversarial Network) sont les championnes toutes catégories de la duperie. Avec seulement 55% de détection correcte, c’est pile ou face avec un léger biais. Les deepfakes qui montrent des profils ou qui insèrent des éléments IA dans de vraies photos sont d’ailleurs particulièrement vicieux.
Et pendant ce temps, les IA de détection, elles, cartonnent. Les meilleures atteignent 87% de réussite, et certaines techniques comme l’analyse PRNU montent à 95%, voire 98% avec l’ELA (Error Level Analysis). En gros, on a créé des IA pour faire des fausses images, puis d’autres IA pour les détecter, et nous au milieu on est juste… largués.
Ce qui devrait vraiment nous alerter, c’est la vitesse à laquelle ces outils progressent car l’étude précise que leurs résultats “surestiment probablement la capacité actuelle des gens à distinguer les images IA des vraies”. Traduction : depuis que l’étude a été menée, les générateurs d’images sont devenus encore meilleurs, et nous sommes probablement encore plus nuls qu’avant.
Les chercheurs nous rappellent aussi gentiment qu’avant, il fallait être un expert avec des heures de travail pour créer un fake convaincant et maintenant, n’importe quel andouille avec ChatGPT ou Midjourney peut pondre une image photoréaliste en tapant trois mots. Bref, l’époque où on pouvait dire “ça se voit que c’est faux, regarde les mains” est officiellement révolue.
Screenshot
Mais ne désespérez pas totalement car les scientifiques travaillent sur des solutions : watermarks invisibles, outils de détection automatique, métadonnées certifiées… Mais en attendant que ces technologies se démocratisent, on va devoir vivre avec cette réalité qui est qu’on ne peut plus faire confiance à nos yeux.
Alors, vous voulez tester votre nullité ?
Le quiz Real or Not est toujours en ligne. Préparez-vous psychologiquement car statistiquement, vous devriez faire moins bien qu’un lancer de pièce amélioré. Mais au moins, vous saurez précisément à quel point vous êtes nul. C’est déjà ça.
Perso, j’ai fait le test et je m’en sors mieux que 71% des gens. J’ai réussi avec un score de 80% alors je compte sur vous pour faire mieux que moi !
L’étude complète est disponible sur arXiv pour les curieux. Vous reprendrez bien un peu d’humilité avec votre café ?
Près d’un salarié français sur deux a déjà été victime d’une cyberattaque réussie : voilà le constat que dresse KnowBe4 dans un rapport publié le 24 juillet 2025. Selon la société de cybersécurité américaine, les Français se sentiraient moins armés que d'autres salariés dans le monde face au cybermenaces.
Une étude de la société de cybersécurité Netcraft révèle que des cybercriminels exploitent les errances des LLMs comme ChatGPT ou Perplexity. Cette nouvelle méthode de piratage repose sur les faux liens renvoyés par les IA génératives.
Des chercheurs israéliens ont prouvé que les montres connectées, objets du quotidien, peuvent servir à dérober des données sensibles depuis des ordinateurs pourtant totalement coupés d’Internet. Leur méthode, baptisée SmartAttack, repose sur la transmission de données par ultrasons et révèle une faille insoupçonnée dans la sécurité des systèmes les plus protégés.