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La Nasa a utilisé une technique inédite pour réparer à distance une caméra embarquée sur la sonde Juno, en orbite autour de Jupiter. Endommagée par les radiations, elle a tout de même pu être manipulée avec succès.
Vous savez comment la NASA a réparé une caméra qui orbite autour de Jupiter ? Et bien en la mettant dans un four. Non, je déconne pas.
La sonde Juno tourne autour de Jupiter depuis 2016, et elle embarque une caméra appelée JunoCam qui nous envoie des images absolument dingues de la plus grosse planète du système solaire. Sauf que voilà, après 46 orbites nickel chrome, la caméra a commencé à faire des siennes lors de la 47ème orbite. Les images étaient pourries, pleines de bruit et de lignes bizarres.
Les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory ont alors vite compris le problème : les radiations de Jupiter, qui sont absolument monstrueuses, avaient bousillé le régulateur de tension de la caméra. Pour vous donner une idée, Jupiter émet tellement de radiations que la NASA avait prévu que JunoCam ne survive que 8 orbites, soit environ 400 jours. Mais la petite caméra qui le pouvait a tenu courageusement 5 fois plus longtemps que prévu !
Bon, le souci c’est qu’envoyer un nouveau régulateur via Amazon Prime à 600 millions de kilomètres, c’est pas vraiment une option. Alors les mecs de la NASA ont sorti une idée complètement folle de leur chapeau : Et si on faisait chauffer la caméra pour réparer les dégâts ?
Cette technique s’appelle le “recuit” (annealing en anglais), et c’est un procédé utilisé en métallurgie où on chauffe un matériau puis on le laisse refroidir lentement. Ça permet parfois de corriger des défauts dans la structure du matériau au niveau microscopique. Mais personne ne savait si ça marcherait sur du silicium irradié dans l’espace.
Jacob Schaffner, l’ingénieur de Malin Space Science Systems qui s’occupe de JunoCam, explique : “On savait que le recuit peut parfois modifier un matériau comme le silicium au niveau microscopique, mais on ne savait pas si ça réparerait les dégâts. On a commandé au chauffage de JunoCam de monter la température à 25°C, soit bien plus chaud que d’habitude pour la caméra, et on a attendu en retenant notre souffle.”
Et bam ! Miracle, ça a marché. La caméra s’est remise à produire des images nickel. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, après quelques orbites supplémentaires, les images ont recommencé à merder vers l’orbite 55.
Là, c’était la panique à bord. La sonde devait passer super près de Io, une des lunes de Jupiter, et il fallait absolument que la caméra fonctionne pour capturer ce moment historique. Cette fois, ils ont carrément mis le chauffage au max. Et re-miracle, ça a encore fonctionné ! Juste à temps pour capturer des images époustouflantes de Io et ses volcans en éruption.
Le plus fou dans cette histoire, c’est que cette technique de réparation par chauffage a tellement bien marché que l’équipe de Juno l’a testée sur d’autres instruments et systèmes de la sonde. Scott Bolton, le responsable scientifique de la mission, est super enthousiaste : “Juno nous apprend comment créer et maintenir des vaisseaux spatiaux résistants aux radiations, et ces leçons vont bénéficier aux satellites en orbite autour de la Terre. Je pense que ce qu’on a appris avec Juno sera applicable aux satellites militaires et commerciaux, ainsi qu’à d’autres missions de la NASA.”
Malheureusement, lors de la 74ème orbite, le bruit est revenu dans les images et la NASA n’a pas dit s’ils allaient retenter le coup du four spatial une troisième fois. Peut-être qu’ils attendent le bon moment pour ressortir leur botte secrète.
Tout cela prouve que même avec toute leur technologie de pointe, les ingénieurs de la NASA doivent parfois improviser des solutions à la MacGyver comme à l’époque où on mettait nos cartes graphiques dans le four pour les réparer, sauf que là c’est une caméra qui se trouve à 600 millions de bornes et qui file à 200 000 km/h autour d’une planète géante radioactive.
Bref, cette technique de réparation par recuit pourrait se rajouter aux procédures de maintenance des satellites et des sondes spatiales, qui sait ? Comme ça, au lieu de considérer qu’un instrument endommagé par les radiations est foutu, on pourra peut-être le ressusciter avec un bon coup de chaud et ainsi économiser des millions tout en prolongeant la durée de vie de certaines missions spatiales.
Par contre, n’essayez pas la même chose en mettant votre smartphone ou votre laptop au four, ils risquent de ne pas aimer ^^.
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