Windows 11 introduit plusieurs nouvelles fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle (IA), telles que Windows Copilot et Recall. Cependant, pour tirer pleinement parti de ces innovations, il est préférable que votre PC dispose d’un NPU (Neural Processing Unit), une unité de traitement neuronal spécialement conçue pour accélérer les calculs IA. Dans cet article, découvrez précisément comment vérifier facilement si votre ordinateur ou votre processeur est équipé d’un NPU, afin d’exploiter au maximum les capacités d’intelligence artificielle intégrées à Windows 11.
4 méthodes pour vérifier la présence d’un NPU sur son PC
Vérifier dans le gestionnaire de tâches de Windows 11
Dans certains cas, si votre système et pilotes sont récents, l’information peut être disponible directement dans Windows :
Recherchez la catégorie « Processeurs neuronaux ».
Si la catégorie existe, l’ordinateur portable ou de bureau est équipé d’un NPU. Vous pouvez développer cette catégorie pour obtenir plus d’informations sur la puce :
Il est important de noter que sur les systèmes Intel, le Gestionnaire de périphériques peut indiquer la présence d’un NPU dans la section « Intel(R) AI Boost », qui comprendra également les éléments « Windows Studio Effects Driver » et « Windows Studio Effects Camera ».
Sur les systèmes AMD, le Gestionnaire de périphériques peut indiquer la présence d’un NPU dans l’une des sections « PCI Express Root Port », où vous trouverez l’élément « AMD IPU Device ».
Avec un logiciel tiers
Des outils tiers spécialisés peuvent également identifier facilement la présence d’un NPU :
Quels processeurs intègrent généralement un NPU aujourd’hui ?
Actuellement, seuls certains processeurs très récents et spécifiques disposent d’une unité NPU intégrée :
Marque
Série / Modèles récents
Présence typique d’un NPU
Intel
Core Ultra (Meteor Lake), certaines séries Core 14e génération et suivantes, Intel Vision Processing Unit (VPU)
Oui
AMD
Ryzen AI (série Ryzen 7040 ou plus récente avec moteur Ryzen AI)
Oui
Qualcomm
Snapdragon série 8cx Gen 3 et suivantes (PC ARM Windows)
Oui
Intel / AMD plus anciens
Intel Core 12e ou 13e génération, AMD Ryzen 5000, 6000 et séries antérieures
Non
Qu’est-ce qu’un Copilot+ PC
Il s’agit de la marque marketing spécifique de Microsoft pour sa prochaine génération d’ordinateurs dotés d’une intelligence artificielle. Notamment :
Les PC Copilot+ sont construits sur Windows 11 et nécessitent une NPU avec au moins 40 TOPS de puissance de traitement.
Cela leur permet d’exécuter des fonctions d’IA avancées localement sur l’appareil sans dépendre du cloud.
Les PC Copilot+ sont généralement équipés de processeurs Qualcomm Snapdragon X, AMD Ryzen AI 300 ou Intel Core Ultra 200V.
Parmi les fonctionnalités des PC Copilot+, citons Windows Recall, Windows Studio Effects, Live Captions, Auto Super Resolution, Voice Clarity, Cocreator pour l’application Paint et Restyle Image pour l’application Photos.
Recall est une fonctionnalité innovante introduite par Microsoft dans Windows 11, qui permet d’accéder rapidement à vos documents, applications et informations personnelles grâce à une indexation intelligente. Malgré ses avantages, certains utilisateurs préfèrent désactiver Recall pour préserver leur confidentialité, optimiser les performances du système, ou tout simplement par choix personnel.
Dans ce guide clair et complet, découvrez comment désactiver facilement Recall sur Windows 11 en utilisant différentes méthodes simples et accessibles à tous, notamment via les Paramètres, l’Éditeur de stratégie de groupe locale (GPO) ou le Registre Windows. Enfin, vous trouverez aussi des façons de faire, si vous désirez désinstaller complètement Recall de votre PC.
Comment désactiver Recall de Windows 11
Par les paramètres
Vous pouvez désactiver cette fonctionnalité très simplement depuis les paramètres de Windows 11. Cette méthode fonctionne pour toutes les éditions. Voici comment faire :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Cliquez sur Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
Dans cette section, cliquez sur Recall.
Basculez l’interrupteur sur la position Désactivé dans la partie « Enregistgrer les instantanés«
Une confirmation peut vous être demandée. Validez pour finaliser la désactivation.
Méthode par l’éditeur de stratégie de groupe locale (GPO)
Voici comment désactiver Recall dans Windows 11 en utilisant les GPO (Group Policy Object). Cette méthode ne fonctionne pas pour les éditions famille.
Ouvrir l’éditeur de stratégie de groupe locale :
Tapez gpedit.msc dans la barre de recherche ou dans Exécuter (Win + R) puis validez.
Accéder au paramètre Recall :
Dans l’éditeur, accédez au chemin suivant : Configuration ordinateur > Modèles d’administration > Système > Recall
Double-cliquez sur la stratégie intitulée : Autoriser Recall
Sélectionnez l’option : Désactivé
Cliquez sur Appliquer, puis sur OK.
Redémarrer ou actualiser la stratégie :
Ouvrez une invite de commandes (CMD) en tant qu’administrateur et exécutez :
gpupdate /force
Méthode alternative via le Registre
Si l’éditeur de stratégie de groupe n’est pas disponible sur votre version de Windows (par exemple Windows 11 Home), vous pouvez utiliser l’Éditeur du Registre :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Microsoft a publié un correctif important pour Windows 11 version 24H2, identifié comme KB5063060 (build 26100.4351), pour résoudre un problème critique : certains jeux utilisant Easy Anti‑Cheat provoquaient des redémarrages imprévus du système.
Pourquoi cette mise à jour était nécessaire
Le Patch Tuesday de juin (KB5060842) était bloqué sur les machines ayant Easy Anti‑Cheat, car il entraînait des redémarrages intempestifs lors du lancement des jeux. Microsoft a donc retiré le patch défectueux et remplacé l’ensemble par la nouvelle mise à jour KB5063060, incluant les correctifs nécessaires.
Il s’agit d’un patch OOB (Out-of-Band) car c’est une mise à jour logicielle déployée par l’éditeur en dehors du calendrier habituel de publication.
Qu’apporte spécifiquement KB5063060
Résolution du bug de compatibilité Easy Anti‑Cheat, supprimant la cause des redémarrages système
Inclut également tous les correctifs de sécurité du patch de juin (KB5060842). KB5063060 est cumulative, ce qui signifie qu’elle contient toutes les mises à jour qui ont été publiées auparavant.
Déploiement automatique via Windows Update, avec option de téléchargement manuel via Microsoft Update Catalog (~3 Go pour la version x64).
En résumé, la nouvelle mise à jour KB5063060 (build 26100.4351), publiée le 11 juin, est un patch out‑of‑band cumulatif. Elle inclut non seulement les correctifs de sécurité déjà présents dans KB5060842, mais ajoute un correctif spécifique pour empêcher les redémarrages liés à Easy Anti‑Cheat.
Windows 11 24H2 : toujours ciblé par un bug avec Easy Anti-Cheat
Il est intéressant de noter que ce n’est pas le seul problème que la version 24H2 de Windows 11 rencontre avec Easy Anti-Cheat. Il existe un bug connu qui fait que les PC équipés de puces Intel Alder Lake+ et vPro plantent au lancement des jeux qui utilisent cette solution anti-triche. Ce problème de compatibilité persiste, et Microsoft indique que vous pouvez l’atténuer en mettant à jour vos jeux avec des versions plus récentes d’Easy Anti-Cheat.
Voici un article d’actualité détaillé sur la mise à jour Patch Tuesday de juin 2025 pour Windows 11 (KB5060842/K5060999) :
Mise à jour juin 2025 : quoi de neuf pour Windows 11 ?
Microsoft a déployé aujourd’hui les mises à jour cumulatives KB5060842 (pour la version 24H2) et KB5060999 (pour les versions 23H2/22H2) dans le cadre du Patch Tuesday de juin 2025.
Ces mises à jour apportent :
La sécurisation de 66 vulnérabilités, dont 10 critiques, avec particulièrement la correction d’un zero-day WebDAV (CVE‑2025‑33053) activement exploité
L’application de correctifs de qualité inclus dans la preview du 28 mai (KB5058499)
Microsoft a supprimé KB5060842 (publiée le 10 juin 2025), car elle causait des redémarrages système sur les PC équipés de jeux utilisant Easy Anti‑Cheat.
Windows 11 24H2 conserve désormais les points de restauration jusqu’à 60 jours, au lieu de la période précédente limitée.
Copilot et IA améliorés
Raccourci clavier Win + C maintenant universel.
Nouveaux moyens de commande vocale (« press‑to‑talk »).
Fonctions “Ask Copilot” et actions de texte (résumé, listes, reformulation) accessibles via sélection
Interface et partage améliorés
UI “Drag Tray” : déposez un fichier en haut de l’écran pour le partager directement via une app compatible (WhatsApp, etc.).
État HDR/Dolby Vision : plus de contrôle dans Paramètres > Affichage
Composants IA mis à jour
La mise à jour met à jour plusieurs composants d’intelligence artificielle à la version 1.2505.838.0, incluant l’analyse sémantique, l’extraction de contenu et la recherche d’images.
Sécurité : vulnérabilités corrigées
Outre la zero‑day WebDAV, la mise à jour intègre un correctif pour une faille d’élévation de privilège dans SMB, détectée publiquement (CVE‑2025‑33073). Au total, 66 vulnérabilités sont comblées ce mois-ci, dont des corrections critiques dans Office, Edge, et autres composants.
Les problèmes connus
Cependant, son déploiement a été ralenti sur certains appareils en raison de problèmes de compatibilité identifiés chez un petit nombre d’utilisateurs. Le bug de fuite mémoire du service d’entrée (clavier/souris) ainsi que des problèmes de stabilité en gaming ont également été corrigés. Ainsi, Microsoft a rapidement lancé une version révisée de KB5060842 pour remédier à ces soucis, promettant une distribution sans encombre via Windows Update .
À savoir pour les utilisateurs :
La mise à jour pourrait simplement ne pas apparaître immédiatement dans Windows Update, ce qui est délibéré et temporaire .
Si votre PC est concerné, vous recevrez automatiquement la version corrigée très prochainement .
Vous pouvez toujours installer manuellement KB5060842 via le Microsoft Update Catalog si nécessaire
Autre problème connu :
Symptomes
Solution de contournement
Des rapports font état de textes CJK (chinois, japonais, coréen) flous ou peu clairs lorsqu’ils sont affichés à 96 DPI (mise à l’échelle de 100 %) dans les navigateurs basés sur Chromium tels que Microsoft Edge et Google Chrome. La mise à jour de mars 2025 a introduit les polices Noto, en collaboration avec Google, pour les langues CJK, afin d’améliorer le rendu du texte lorsque les sites web ou les applications ne spécifient pas les polices appropriées. Le problème est dû à la densité de pixels limitée à 96 DPI, qui peut réduire la clarté et l’alignement des caractères CJK. L’augmentation de l’échelle d’affichage améliore la clarté en améliorant le rendu du texte
En guise de solution temporaire, augmentez l’échelle d’affichage à 125 % ou 150 % pour améliorer la clarté du texte.
Recall est l’une des nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11, conçue pour faciliter votre quotidien numérique grâce à l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel outil vous permet de retrouver facilement vos fichiers, documents et informations en effectuant des recherches intelligentes, rapides et intuitives.
Dans cet article complet, découvrez précisément ce qu’est Recall, comment il fonctionne, comment l’activer, l’utiliser efficacement, ainsi que les avantages et les éventuels inconvénients liés à la confidentialité et à la sécurité de vos données personnelles. Voici tout ce que vous devez savoir pour profiter pleinement de cette innovation intégrée à Windows 11.
Qu’est-ce que Recall ?
Recall est une nouvelle fonctionnalité intelligente introduite par Microsoft dans Windows 11, agissant comme une véritable « mémoire photographique numérique » pour votre ordinateur. Elle capture automatiquement, à intervalles réguliers, des instantanés de ce qui se trouve à l’écran, créant ainsi une archive visuelle locale, accessible et et pouvant être recherché à tout moment.
Grâce à Recall, il devient facile de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment, ou même une page web sur laquelle vous étiez en train de travailler il y a quelques jours. Par exemple, cela vous permet de répondre à des requêtes comme : « Retrouve le PDF que j’ai lu la semaine dernière » ou « Où étais-je allé sur ce site ? ».
Exemples pratiques d’utilisation de Recall :
Pour bien comprendre l’utilité de cette fonctionnalité, je vous donne quelques exemples concrets d’utilisation possibles de Recall :
Exemple 1 : Retrouver une page web visitée : Vous avez consulté un article ou une page intéressante, mais ne vous souvenez plus précisément du site ou du titre ? Avec Recall, vous tapez simplement quelques mots-clés du contenu dans la barre de recherche intégrée, et l’outil affiche immédiatement les captures correspondantes, vous permettant de retourner directement à cette page précise.
Exemple 2 : Récupérer une information perdue dans un PDF : Vous lisiez un rapport PDF en ligne mais avez fermé la fenêtre trop vite ? Pas de souci. En recherchant simplement des termes du rapport dans Recall, vous retrouverez facilement l’extrait exact où l’information se trouvait.
Exemple 3 : Se rappeler où un fichier a été sauvegardé : Vous avez enregistré un fichier sur votre bureau, puis déplacé dans un autre dossier par erreur ? Recall vous montrera l’instantané où le fichier apparaissait initialement, vous aidant ainsi à reconstituer le chemin de sauvegarde ou la destination finale.
Exemple 4 : Retrouver une capture d’écran oubliée : Vous avez pris une capture d’écran rapide durant une réunion vidéo et ne savez plus exactement où elle se trouve sur votre PC. Recall vous permet de retrouver cette capture en cherchant simplement par date ou par mots-clés correspondant à la réunion ou au logiciel utilisé (Teams, Zoom, etc.).
Recall fonctionne en s’appuyant principalement sur des technologies locales avancées, sans envoyer de données sur Internet. Voici comment cela se déroule techniquement, étape par étape :
Capture automatique et régulière des écrans
Recall prend automatiquement des captures d’écran régulières de ce que vous voyez à l’écran. Ces captures sont réalisées à intervalles prédéfinis, mais aussi lorsque vous changez d’application ou que vous consultez un nouveau document ou site web. Il s’agit donc essentiellement d’une archive visuelle continue de vos activités sur PC.
Analyse intelligente par IA locale
Chaque capture réalisée est immédiatement analysée par une intelligence artificielle (IA) intégrée localement à Windows 11. Cette IA utilise notamment le processeur neuronal (NPU) présent sur les PC compatibles pour effectuer très rapidement :
Une reconnaissance optique de caractères (OCR) : elle extrait automatiquement le texte visible à l’écran, permettant une recherche ultérieure par mots-clés.
Une analyse contextuelle : elle identifie les applications utilisées (Word, Excel, navigateur web, etc.), le type de contenu (document, page web, image), et extrait des informations contextuelles (titre du document, URL, heure et date).
Stockage sécurisé dans une base de données locale
Les captures, ainsi que les métadonnées (informations contextuelles extraites par l’IA), sont enregistrées dans une base de données locale sécurisée directement sur votre disque dur ou SSD.
Cette base de données utilise un format optimisé : les images sont compressées afin de limiter l’espace occupé, tandis que les métadonnées sont stockées sous forme textuelle afin de permettre des recherches rapides.
Toutes les données sont protégées via BitLocker et le module TPM, garantissant leur sécurité, même si une personne non autorisée tente d’accéder directement aux fichiers sur votre disque dur.
Recherche locale et sécurisée
Lorsque vous souhaitez retrouver un document ou un élément capturé précédemment, vous utilisez l’interface Recall intégrée à Windows 11. Votre recherche (mots-clés, date, nom de fichier, URL, etc.) est réalisée localement grâce à un index local rapide.
Aucun envoi de données à Microsoft ou sur Internet.
L’accès à Recall nécessite systématiquement l’authentification Windows Hello (PIN, empreinte digitale ou reconnaissance faciale).
Gestion et suppression des données
Cette fonctionnalité permet une gestion transparente des données enregistrées. Vous pouvez facilement supprimer des éléments précis ou définir une période maximale de rétention (ex. 30 jours, 3 mois, etc.), ce qui évite l’accumulation inutile d’informations et garantit le respect de votre vie privée. On peut exclure applications sensibles (banque, santé, etc.) et supprimer manuellement les captures.
Limites techniques à connaître
Recall ne « scanne » pas activement l’intégralité des fichiers de votre ordinateur. Il capture uniquement ce qui s’affiche visuellement à l’écran, ce qui signifie qu’il ne stockera pas automatiquement le contenu intégral de tous vos fichiers. Si vous n’avez jamais ouvert un fichier ou une page web à l’écran, Recall ne peut pas en avoir connaissance. Certaines applications sensibles ou protégées (comme les gestionnaires de mots de passe ou fenêtres de navigation privée) peuvent être exclues pour garantir une confidentialité maximale.
Configuration requise pour Recall : ce qu’il faut savoir
Recall est une fonctionnalité avancée intégrée à Windows 11 qui repose sur des technologies matérielles spécifiques afin d’assurer performance, sécurité et confidentialité. Voici en détail les exigences matérielles et logicielles nécessaires pour profiter pleinement de Recall :
Système d’exploitation : Windows 11 version 25H2 ou ultérieure.
Processeur : processeur récent (Intel ou AMD) compatible avec l’architecture Windows 11, doté idéalement d’un processeur neuronal (NPU), utilisé pour accélérer le traitement local de l’IA et assurer une expérience fluide sans ralentissement.
Mémoire vive (RAM) : au minimum 16 Go recommandés pour gérer efficacement la prise régulière et la manipulation des captures en arrière-plan sans affecter la fluidité du système.
Stockage : SSD obligatoire avec un minimum de 256 Go de capacité pour accueillir les captures, le stockage étant optimisé grâce au chiffrement et à la compression.
Sécurité matérielle : présence d’un module TPM 2.0 activé, nécessaire pour chiffrer les captures via BitLocker, garantissant que vos données restent protégées en cas d’accès physique non autorisé.
Authentification : Windows Hello (empreinte digitale, reconnaissance faciale ou code PIN) est obligatoire pour accéder aux données enregistrées par Recall.
Que se passe-t-il si votre PC ne répond pas aux exigences matérielles ? Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences nécessaires pour Recall :
Recall ne pourra pas être activé. L’option sera grisée ou absente des paramètres, indiquant clairement que votre matériel n’est pas compatible.
La raison principale est l’absence de certains composants clés, tels que le NPU (processeur neuronal) ou un module TPM fonctionnel. Sans ces éléments, Recall ne peut pas assurer une sécurité optimale ou traiter efficacement les données capturées en temps réel. Même si votre PC possède Windows 11, mais avec des spécifications techniques inférieures (par exemple, un PC ancien ou avec moins de mémoire vive), Microsoft empêche l’activation de Recall afin de préserver les performances générales du système et éviter les ralentissements. Pour les utilisateurs désirants malgré tout profiter de Recall, la seule solution consiste à mettre à niveau le matériel (par exemple en ajoutant de la RAM, un SSD ou en passant à un ordinateur plus récent avec les composants nécessaires).
En résumé, Recall exige un matériel récent pour offrir à la fois fluidité, sécurité et fiabilité. Si votre système ne correspond pas à ces prérequis, vous ne pourrez malheureusement pas utiliser cette fonctionnalité tant que le matériel requis ne sera pas présent.
Polémiques et limites
Bien que Recall soit pratique, certains utilisateurs peuvent s’inquiéter légitimement pour leur confidentialité. Il est essentiel de paramétrer correctement Recall afin d’exclure des applications ou moments sensibles, comme l’accès à votre banque en ligne ou à des documents confidentiels. Gardez à l’esprit qu’une personne disposant de votre accès physique au PC (mot de passe, code PIN) pourrait techniquement visualiser les captures enregistrées, même chiffrées.
Les premières versions stockaient les données en clair, suscitant un tollé ; Microsoft a corrigé en chiffrant tout.
Comme le note Texas A&M, quelqu’un ayant accès à l’ordinateur pourrait accéder à la base de données contenant les captures. Sur Reddit, des utilisateurs expriment leurs doutes : « Another attack vector sold as a feature. »
Depuis, Microsoft a depuis ajusté la diffusion : option activée par défaut, mais désactivable, et pas immédiatement installée sur tous les PC. De plus, les administrateurs peuvent empêcher l’activation, limiter les données, et désinstaller Recall via GPO ou registre (WindowsAI).
Faut-il activer Recall ? (Avantages et Inconvénients)
Avantages à activer Recall
Inconvénients ou points négatifs
Productivité améliorée : facilité à retrouver rapidement des informations passées, même anciennes.
Matériel exigeant : nécessite un PC récent avec NPU intégré (Intel Core Ultra/Meteor Lake, AMD Ryzen AI 7040 ou plus récents).
Gain de temps : permet des recherches rapides et contextuelles sans avoir à mémoriser manuellement où vous avez vu chaque information.
Utilisation des ressources : augmente légèrement la charge CPU, mémoire, et sollicite plus le stockage (SSD obligatoire).
Local et sécurisé : toutes les captures et analyses restent stockées en local, sans aucune donnée envoyée sur Internet.
Espace disque requis : besoin d’espace de stockage conséquent pour gérer les captures (recommandé 256 Go ou plus).
Interface intégrée et intuitive : accès direct depuis Windows via raccourcis clavier pratiques et rapides.
Sécurité contraignante : nécessite l’authentification régulière via Windows Hello (empreinte, reconnaissance faciale, PIN).
Confidentialité assurée : les données sont protégées via chiffrement BitLocker et TPM 2.0 obligatoire.
Potentiellement superflu : peu utile pour des utilisateurs occasionnels ou avec un usage limité du PC.
Réduit la frustration : retrouver rapidement une page web, une phrase dans un document ou une information d’une présentation sans effort.
Complexité initiale : certains utilisateurs peuvent nécessiter un temps d’adaptation pour comprendre le fonctionnement.
Innovation technologique : exploite des fonctions avancées d’IA (OCR, indexation contextuelle) pour une expérience utilisateur moderne.
Dépendance au matériel spécifique : impossibilité d’utiliser Recall avec des PC plus anciens ou incompatibles.
Comment l’activer ?
Windows Hello doit être activé avec une option de connexion incluant : Code PIN, reconnaissance faciale ou la reconnaissance d’empreinte digitale. Vous pouvez configurer celle-ci depuis : ouvrez les Paramètres de Windows (Win + i) > Compte et sélectionnez Options de connexion.
Ensuite :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Dans la fenêtre des Paramètres, cliquez sur la catégorie Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
Recherchez l’option intitulée Recall ou Historique des fichiers et applications.
Basculez l’interrupteur en position Activé pour permettre à Recall de commencer à analyser et à indexer votre contenu local.
FAQ
Où les captures d’écran de Recall sont-elles stockées ?
Les images sont sauvegardées localement sur votre disque dur, dans un emplacement spécifique et sécurisé, accessible uniquement après authentification (Windows Hello).
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Non. Toutes les données restent sur votre ordinateur. Microsoft précise clairement que rien n’est envoyé vers ses serveurs. Recall opère en totale autonomie locale.
Combien d’espace disque utilise Recall ?
L’espace utilisé dépend de la fréquence et de la résolution des captures. Cependant, vous pouvez facilement gérer et limiter l’espace occupé depuis les paramètres, afin que Recall ne remplisse pas inutilement votre disque.
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Par défaut, oui, sauf si vous définissez des exceptions. Il est recommandé d’exclure manuellement les applications sensibles comme les logiciels de banque, les applications médicales, ou encore les fenêtres en navigation privée pour protéger votre vie privée.
Peut-on supprimer ou masquer certains enregistrements dans Recall ?
Oui, vous pouvez effacer manuellement des captures individuelles, voire des périodes entières si vous souhaitez retirer des informations sensibles ou inutiles. Cette opération est simple et intuitive depuis l’interface Recall.
Quels PC sont compatibles avec Recall ?
Recall nécessite Windows 11 avec un processeur compatible doté d’un NPU (Neural Processing Unit), typiquement présent sur des ordinateurs récents haut de gamme, équipés de fonctionnalités avancées telles que Copilot+.
Microsoft vient tout juste de déployer deux nouvelles versions préliminaires de Windows 11 dans les canaux Dev (build 26200.5641) et Beta (build 26120.4250) de Windows 11 Insider Preview, intégrant une refonte majeure du menu Démarrer. Voici ce qu’il faut savoir.
Ce qui change dans ce nouveau menu Démarrer
Retour à une seule page fluide : finit la double structure de type pages ! Le nouveau menu devient un espace unique et défilable. Les applications épinglées sont désormais organisées en haut, suivies de la section Recommandés (désactivable), puis d’un aperçu de toutes les applications sous forme de grille ou de catégories.
Menu adaptatif : sur grands écrans, le menu s’agrandit automatiquement, proposant jusqu’à huit colonnes d’applications épinglées, six éléments recommandés et quatre colonnes d’applications.
Ce design simplifié répond aux retours fréquents sur la longueur du menu Démarrer actuel et améliore l’expérience d’accès aux applications.
Avantages
Inconvénients potentiels
Interface plus simple et intuitive.
Besoin de s’adapter à une nouvelle disposition pour les habitués.
Plus de contrôle (désactiver la section Recommandés).
Fonctionnalités avancées limitées pour l’instant (Widgets verrouillage, Narrator, etc.).
Utilisation optimisée sur grands écrans.
Certains ajustements peuvent être nécessaires avant la version finale.
Autres nouveautés de la build 26200.5641
Choix de widgets pour l’écran de verrouillage : personnalisez vos widgets affichés dès l’écran de connexion.
Screen Curtain pour Narrator : une option d’accessibilité qui noircit l’écran, mais laisse le contenu lisible via Narrator (activation via Caps Lock + Ctrl + C).
Parcours guidé Narrator : une nouvelle interface explique les fonctions clés de Narrator et les récentes améliorations.
Quand tout le monde en profitera
Ce nouveau menu est actuellement réservé aux testeurs Insider dans les canaux Dev et Beta. Toutefois, son arrivée dans les versions grand public semble imminente, potentiellement intégrée dans la mise à jour Windows 11 25H2, prévue plus tard cette année. Voir l’actualité : Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise à jour
Vous rencontrez un problème agaçant où les applications Microsoft Office, comme Word, Excel ou Outlook, refusent de s’ouvrir normalement et exigent d’être lancées en mode administrateur ? Ce bug courant peut provenir de conflits de permissions, de logiciels tiers ou d’un profil utilisateur corrompu.
Dans cet article, découvrez comment identifier précisément la cause du problème et appliquez facilement des solutions efficaces et testées pour retrouver rapidement une ouverture normale d’Office sans avoir à utiliser les droits administrateur.
Office ne s’ouvre que « en tant qu’administrateur » : comment résoudre ce bug
Supprimer Office des fonctions « mise en veille » des outils d’optimisation tiers
Des utilitaires comme CCleaner, AVG TuneUp ou Avast Cleanup peuvent placer Office dans un mode veille, empêchant son démarrage normal. Voici ce que vous devez vérifier :
Allez dans la section Optimiseurs de performances → Programmes en veille
Si Office est listé, cliquez sur Réactiver pour le retirer des programmes en veille
Tentez de relancer Word, Excel ou autres pour vérifier si le problème est résolu
Ce correctif a déjà résolu le problème pour plusieurs utilisateurs.
De manière générale, je vous conseille tout simplement de les désinstaller. Ces applications d’optimisation n’apportent rien à part créer des problèmes de fonctionnement de Windows. Mias avant de le désinstaller, sortez les applications de la veille.
Supprimer les clés Debugger
Si vous avez désinstallé les programmes d’optimisation sans avoir désactivé la mise en veille… Cela peut continuer de perturber l’ouverture de Word, Excel ou autres composants Office. Suivez alors ces étapes pour résoudre le problème :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Connectez-vous avec ce compte, lancez Office normalement.
Si cela fonctionne, le problème vient de votre ancien profil. Vous pouvez y transférer vos données et migrer vers le nouveau compte
Désinstaller totalement et réinstaller proprement
Si les problèmes de lancement d’Office perdurent, tentez de supprimer totalement Office du système pour le réinstaller proprement. Voici comment procéder :
Réinstallez Office depuis votre compte Microsoft ou support officiel.
Pour aller encore plus loin, vous pouvez utiliser les programmes Revo Uninstaller ou Geek Uninstaller pour une suppression totale et sans résidus.
Vérifier les outils d’injection (ex. Windhawk)
Certains utilitaires qui injectent du code (comme Windhawk) peuvent bloquer Office. Si cette application est installée, ajoutez Office dans les exclusions. Autre solution, désactivez Windhawk ou désinstallez le complètement pour tester sans.
Utiliser SFC et DISM
Si le problème persiste, une corruption Windows peut être en cause :
Pour réparer les fichiers systèmes de Windows 10 ou Windows 11, vous devez utiliser les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systèmes) et DISM. Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.
Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problèmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés. Cela permet de rétablir un système fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows. La procédure est décrite pas à pas dans cet article :
Il s’agit d’une opération de réinitialisation et de remise à zéro qui supprime les applications et remet le système à son état d’origine. C’est la solution radicale pour retrouver un système fonctionnel. Pour cela :
Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération
Sous la section Réinitialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels
Microsoft prépare actuellement Windows 11 version 25H2, prévue pour l’automne 2025, probablement entre septembre et octobre. Cette version conserve la plateforme existante — nommée Germanium, déjà utilisée par la version 24H2 —, dans une logique d’enablement update, autrement dit un déploiement léger comparable à une mise à jour cumulative mensuelle.
Voici ce qu’il faut savoir sur cette prochaine mise à jour de Windows 11.
Quel est le calendrier, durée de support et nature de la mise à jour
Voici le calendrier de déploiement :
Déploiement prévu : automne 2025, selon le cycle habituel (hiver/printemps, été/automne).
Support : 24 mois pour les éditions Home, Pro, Pro Education et Workstation ; 36 mois pour les éditions Enterprise et Education.
Concernant la nature de la mise à jour :
Léger et sécuritaire : version 25H2 est une mise à jour d’activation (“switch”) légère, évitant les lourdeurs d’une réinstallation complète. Elle se concentre sur la stabilité et la fiabilité plus que sur les nouveautés massives.
Plateforme stable : la base reste la plateforme Germanium, déjà éprouvée, ce qui réduit le risque de bugs comparé aux mises à jour plus disruptives.
Quelels sont les nouvelles fonctionnalités à venir dans Windows 11 25H2
Même si Windows 11 version 25H2 adopte une approche modérée (mise à jour d’activation légère sur la plateforme Germanium), plusieurs nouveautés précieuses sont prévues pour renforcer l’expérience utilisateur. Voici en détail ce que l’on peut attendre :
Refonte du menu Démarrer (plus personnalisable)
Microsoft prépare un menu Démarrer modernisé, désormais présenté dans un seul panneau défilant : les applications épinglées en haut, les recommandations au milieu, et la liste complète en bas. Cette version propose également une meilleure organisation par catégories et la possibilité de supprimer entièrement les recommandations, pour une interface plus épurée.
À l’heure actuelle, les ports USB‑C sur PC sont très hétérogènes. Microsoft impose désormais via le Windows Hardware Compatibility Program que tous les ports USB‑C sur les machines certifiées supportent 3 fonctions essentielles : transfert de données, alimentation et affichage, avec compatibilité assurée USB4/Thunderbolt 3. Fini les câbles inutilement restreints : votre PC saura désormais exactement ce que chaque port peut faire.
Windows 11 24H2 obligatoire
Comment cela permet d’améliorer l’expérience sur PC
Silicium certifié USB-IF
Utilise des puces testées pour des connexions USB fiables
Fourniture d’énergie
Prise en charge de la charge rapide à des tensions et courants plus élevés
Mode Alt DisplayPort
Peut piloter des moniteurs externes via USB-C
Microsoft Driver Stack
Utilise les pilotes USB intégrés de Windows pour les mises à jour et la sécurité
Bande passante complète de 40 Gbps ou 80 Gbps
Fournit les vitesses de données annoncées sur chaque port
Tunnel PCIe
Permet aux GPU externes ou aux disques NVMe de fonctionner de manière transparente
Compatibilité Thunderbolt
Fonctionne avec les appareils et les stations d’accueil Thunderbolt 3/4
Prise en charge des moniteurs 4K
Peut faire fonctionner jusqu’à deux écrans 4K à 60 Hz
Intégration étendue de l’IA (Copilot & Click to Do)
Windows 11 poursuit sa mutation IA :
Recall pleinement disponible afin de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment ou même une page web
Click to Do, le concept d’actions contextuelles sur texte sélectionné ou contenu d’image, s’enrichit d’une option « Draft with Copilot in Word », transformant un simple paragraphe copié en document Word complet.
Dans l’application Paramètres, un agent IA intégré pourrait vous aider activement pour la configuration ou la résolution de problèmes.
Sur les machines Copilot+, attendez-vous à des améliorations “Windows Search,” et actions »Click to Do » intelligentes dans les langues EEA.
Amélioration de la stabilité : après les difficultés rencontrées avec 24H2, cette version vise un déploiement sans accrocs.
Microsoft Edge Game Assist arrive dans Game Bar (Win + G), intégrant des guides et conseils contextuels directement en jeu (ex. S.T.A.L.K.E.R. II).
Windows 11 améliore également la stabilité des jeux sur des appareils spécifiques (ex. MSI Claw) pour éviter les crashs sur la version 24H2 et garantir une expérience plus fluide.
Un nouveau module « Récupération rapide de la machine » (Quick Machine Recovery) permettra de restaurer automatiquement Windows via WinRE après une panne de démarrage détectée.
Avec les Device Cards dans les paramètres, retrouvez en un coup d’œil les spécifications matérielles essentielles : CPU, RAM, espace disque… parfait pour le support ou la maintenance.
Mise à jour utilitaire moderne
Bloc-notes gagne un support basique de Markdown, d’ajouts de titres et listes, modernisant le plus simple des éditeurs.
Le Microsoft Store s’enrichit de la comparaison via Copilot et amélioration des critères de recommandation
Ce qu’il faut savoir
Mise à jour progressive : Microsoft adoptera un déploiement échelonné, donc tous les utilisateurs ne recevront pas immédiatement la 25H2.
Compatibilité : les systèmes déjà compatibles avec 24H2 sont a priori prêts pour 25H2 — peu de nouveaux critères requis.
Fin de support imminent : Windows 10 sera abandonné en octobre 2025, rendant la transition vers 11 (et idéalement la 25H2).
Aspect
Détails
Date de sortie
Automne 2025 (sept–oct)
Nature
Mise à jour légère basée sur Germanium
Support
24 mois (Home/Pro), 36 mois (Enterprise/Education)
Nouveautés possibles
Personnalisation du menu Démarrer, agent IA dans les paramètres, USB‑C uniformisé, stabilité gaming
Objectif principal
Fiabilité et stabilité post-24H2 sans chamboulements
Lorsque vous lancez un jeu sur Windows 10 ou 11, un message intempestif peut s’afficher :
« Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms‑gamingoverlay’ ».
Ce popup apparait généralement lorsque Windows tente d’ouvrir la Xbox Game Bar (ms‑gamingoverlay) sans que l’application adéquate soit installée ou activée. Le résultat ? Un retour inattendu sur le bureau, ruinant l’immersion en jeu.
Dans cet article détaillé, découvrez pourquoi ce message apparaît et comment le bloquer efficacement : désactivation de la Game Bar, désinstallation propre via PowerShell, modification des clés registre Windows et réinstallation si besoin. Des explications claires, accessibles à tous, pour enfin jouer sans interruptions gênantes !
Pourquoi cet popup apparaît
Ce message s’affiche généralement lorsque Windows tente d’activer la barre de jeu (Xbox Game Bar) via le protocole ms-gamingoverlay, mais que l’application associée n’est plus installée ou est mal configurée. Résultat : le système ne trouve aucune application capable de gérer ce lien et affiche ce message d’erreur :
Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms-gamingoverlay’. Votre PC n’a pas d’application qui peut ouvrir ce lien.
Solutions pour supprimer définitivement le popup
Désactiver les captures de la Game Bar
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Puis, allez dans Jeux → Captures
Désactivez l’option « Enregistrer des extraits de jeu, des captures d’écran et diffuser à l’aide de la barre de jeu ». Cela empêche Windows de déclencher le protocole ms-gamingoverlay lorsque vous appuyez sur Win + G
Redémarrez votre jeu et testez : le popup devrait avoir disparu.
Supprimer Microsoft XboxGameOverlay
Si le popup continue de s’ouvrir durant vos sessions de jeux : vous pouvez tenter de supprimer XBoxGameOverlay et désactiver GameDRV. Ces ajustements empêchent les services de tenter de lancer la Game Bar. Voici comment faire :
Ouvrez une invite de commandes en administrateur :
Enfin, rejouez à vos jeux pour tester si cela résout le problème de message ‘ms-gamingoverlay’
Réenregistrer les apps Windows (en dernier recours)
Si le problème persiste, cette commande restaure les applications système manquantes, dont la Game Bar :
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Tricher (Cheater en anglais) dans un jeu vidéo peut sembler tentant pour surmonter une difficulté, mais cela comporte de sérieux risques. Des logiciels comme Cheat Engine facilitent la triche en permettant de modifier la mémoire d’un jeu pour obtenir des avantages. En réponse, les développeurs ont mis en place des systèmes anti-triche de plus en plus sophistiqués pour préserver l’équité en jeu.
Dans cet article pédagogique et neutre, je vous explique d’abord ce qu’est Cheat Engine et comment il fonctionne. Nous verrons ensuite comment les systèmes anti-triche détectent ces manipulations. Enfin, je vous détaille les risques associés à l’utilisation de tels logiciels – qu’il s’agisse du bannissement de votre compte ou même de conséquences juridiques – afin de vous mettre en garde de manière éclairée. L’objectif est de rendre ces notions accessibles à tous, même aux non-techniciens, grâce à des explications claires et des exemples concrets.
Qu’est-ce que Cheat Engine ?
Cheat Engine (souvent abrégé CE) est un logiciel utilitaire qui scanne et modifie la mémoire des jeux vidéo sur PC dans le but de donner des avantages au joueur. Autrement dit, il permet de tricher en altérant en temps réel certaines données du jeu, comme par exemple les points de vie, le montant d’argent virtuel ou les munitions disponibles. Concrètement, l’utilisateur peut rechercher une valeur numérique utilisée par le jeu (par exemple son score, la santé du personnage, etc.), puis la changer à sa convenance. Grâce à cette technique, Cheat Engine peut offrir des avantages comme la santé infinie, des munitions illimitées ou encore la modification de la vitesse du jeu (communément appelé speed hack). Le programme dispose même d’outils avancés permettant des triches plus sophistiquées comme voir à travers les murs via un wallhack ou créer un aimbot pour viser automatiquement.
Ci-dessous, l’interface de Cheat Engine, où un joueur cherche à modifier et manipuler les valeurs en mémoire du processus du jeu (Atomicrops.exe).
Bien que Cheat Engine soit disponible gratuitement et largement utilisé dans la communauté du jeu, il convient de souligner qu’il est destiné principalement à un usage en solo. Son créateur (Eric Heijnen alias “Dark Byte”) le présente comme un outil d’apprentissage ou de modding pour jeux hors ligne, et avertit les utilisateurs de respecter les conditions d’utilisation des jeux. En effet, utiliser Cheat Engine dans un jeu multijoueur va à l’encontre des règlements de la plupart des éditeurs. Le site officiel lui-même rappelle de vérifier que l’on ne viole pas le CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) ou les conditions du jeu avant d’attacher Cheat Engine à un processus. D’une manière générale, Cheat Engine est conçu pour le jeu solo et son utilisation en ligne est fortement déconseillée. Tenter de l’utiliser dans une partie multijoueur active très souvent les alarmes anti-triche et peut entraîner des sanctions immédiates. En résumé, son utilisation est plutôt destinée en mode solo, en mode multijoueur, cela peut provoquer des bannissements du jeu en ligne.
Son utilisation controversée fait que certains antivirus le détectent en tant qu’outils de piratage, comme PUA:Win32/GameHack, HackTool:Win32/CheatEngine (Windows Defender), Application.CheatTool.CheatEngine (BitDefender), not-a-virus:RiskTool.Win32.GameHack (Kaspersky), RiskWare.GameHack.CheatEngine (Malwarebytes), Win32/GameHack (ESET)
Comment fonctionnent les systèmes anti-triche ?
Face à des outils comme Cheat Engine, les éditeurs ont développé des logiciels anti-triche (ou anti-cheat) afin de protéger l’intégrité des parties en ligne. Un logiciel anti-triche fonctionne un peu comme un antivirus : il tourne en tâche de fond pendant que vous jouez et surveille le système à la recherche de programmes suspects ou de modifications anormales du jeu. Par exemple, l’anti-triche peut scanner la mémoire du PC et les processus actifs pour détecter la présence de signatures connues de triches ou d’outils de hacking. Si un programme non autorisé injecte du code dans le jeu ou altère des fichiers, l’anti-cheat le repérera généralement grâce à ces empreintes numériques.
Quel est leur fonctionnement général
En plus de la détection par signature, les systèmes anti-triche modernes multiplient les techniques de protection proactives. Ils intègrent souvent des mesures d’auto-défense dans le jeu lui-même : par exemple, un jeu peut chiffrer dynamiquement certaines portions de son code en mémoire et effectuer des vérifications d’intégrité en continu pour s’assurer qu’aucune donnée n’a été modifiée de manière illégitime. De même, le code du jeu peut être obfusqué (c’est-à-dire volontairement rendu confus et morcelé) afin de compliquer la tâche des créateurs de cheats qui tenteraient de l’analyser ou de le modifier. Certaines adresses mémoire critiques sont aussi chiffrées ou régulièrement déplacées, ce qui rend beaucoup plus difficile le repérage de valeurs utiles par des outils de triche.
Par ailleurs, de nombreuses solutions anti-triche surveillent l’environnement du système d’exploitation pour détecter des signes de triche. Par exemple, elles peuvent vérifier la présence de drivers non officiels ou de modes spéciaux du système (comme le test mode de Windows qui permet de charger des pilotes non signés), car ce sont des méthodes parfois utilisées pour masquer des cheats au niveau noyau. Elles peuvent également détecter des actions suspectes telles que des hooks (accrochages) de fonctions système ou l’affichage d’overlays non autorisés en jeu (souvent utilisés par les menus de cheats). Toute anomalie de ce genre peut entraîner un flag par le système anti-triche, qui remonte l’information aux serveurs du jeu.
Mais, comme tout pilote qui se charge bas dans le système, il peut être la source d’instabilité en cas de bugs ou de comportements anormaux. Ainsi, un système anti-triche peut provoquer des plantages du système tels que des BSOD sur Windows ou ralentissement du système. Cela peut aussi provoquer des dysfonctionnements. Par exemple, certains joueurs signalent des problèmes de compatibilité liés à EA Javelin Anticheat, notamment avec des logiciels de remappage de manette (.e.g DS4Windows) et sous Linux/Steam Deck. Enfin, sur des forums comme Reddit, certains dénoncent des faux positifs affectant des joueurs légitimes.
Quels sont les systèmes anti-triche les plus courants
Il existe une variété de solutions anti-triche déployées selon les jeux. Parmi les plus connues, on peut citer PunkBuster, BattlEye, Easy Anti-Cheat ou encore le Valve Anti-Cheat (VAC) utilisé sur Steam. Chaque programme antitriche a son fonctionnement propre, mais tous partagent le même objectif : détecter et empêcher la triche pour garantir une expérience équitable. Par exemple, le système VAC de Valve s’appuie largement sur la détection de signatures de triche connues et compare toute modification du jeu visant à donner un avantage indu avec une base de données d’applications bannies.
Electronic Arts lance EA Javelin Anticheat, sa nouvelle génération de solution anti-triche en mode kernel, déjà déployée dans 14 titres PC, dont Battlefield 2042, FIFA 23 et Madden NFL. Cette technologie, axée sur la détection fine, la prévention proactive, et un respect de la vie privée, vise à garantir l’équité en jeu tout en rassurant les joueurs sur les potentiels impacts système.
De son côté, BattlEye utilise une approche hybride qui combine la détection de modèles en mémoire et la surveillance en temps réel des comportements de jeu anormaux. Certains jeux très compétitifs, comme ceux de Riot Games, vont jusqu’à intégrer un module anti-triche au niveau du noyau du système (driver en mode kernel) pour avoir un contrôle total et empêcher même les cheats les plus sophistiqués. Cette course à l’armement est permanente : dès qu’une nouvelle protection anti-triche apparaît, les tricheurs essaient de la contourner, forçant les développeurs à redoubler d’ingéniosité. C’est un véritable jeu du chat et de la souris entre créateurs de cheats et éditeurs de jeux.
Que se passe-t-il lorsqu’une triche est détectée
Lorsque les systèmes anti-triche repèrent une tricherie avérée, ils peuvent réagir de plusieurs façons. Souvent, le joueur est expulsé immédiatement de la partie en cours (pour stopper la triche en temps réel). Ensuite, dans la majorité des cas, une sanction plus durable est appliquée : cela peut être un banissement automatique du compte du tricheur, généralement de façon permanente, sur le jeu concerné et parfois sur l’ensemble de la plateforme. Par exemple, un joueur détecté par VAC sur un titre multijoueur Steam verra son compte marqué comme ayant triché, et au bout de quelques jours, il sera banni définitivement des serveurs sécurisés sur ce jeu. De même, un utilisateur pris par BattlEye ou Easy Anti-Cheat sera souvent banni sur-le-champ du serveur, et son identifiant pourra être mis sur liste noire, l’empêchant de rejouer en ligne.
Les développeurs s’assurent généralement que ces bans sont définitifs et non contournables, afin d’envoyer un message fort aux tricheurs. Certains vont jusqu’à bannir également l’adresse IP ou l’empreinte matérielle de l’ordinateur, pour éviter que le tricheur ne crée simplement un nouveau compte. En résumé, les anti-cheats modernes combinent surveillance logicielle et mesures punitives pour dissuader la triche à tous les niveaux.
Quels sont les risques pour le joueur tricheur ?
Utiliser Cheat Engine ou tout autre outil de triche peut sembler facile, mais cela vous expose à des risques importants, que ce soit vis-à-vis de votre accès au jeu ou même sur le plan légal. Voici les principaux dangers à connaître avant de tenter la moindre tricherie.
Bannissement du jeu et perte du compte
C’est la sanction la plus courante. Si vous êtes détecté en train de tricher, vous vous exposez à un ban – c’est-à-dire l’interdiction d’accéder au jeu (ou au service en ligne) avec votre compte. Ce ban est généralement définitif pour le jeu concerné, voire pour tous les jeux du même éditeur ou de la même plateforme. Concrètement, votre compte pourra être fermé et vous perdrez l’accès à vos personnages, à votre progression et aux éventuels contenus achetés. Par exemple, un joueur qui utiliserait Cheat Engine dans une partie en ligne sur Steam recevra sans doute un VAC ban irrévocable sur ce jeu, très rapidement après la détection.
De manière générale, tricher entraîne l’interdiction d’accès au compte fautif dans la plupart des jeux en ligne. À noter que cette sanction s’applique même si vous trichiez en solo dans un jeu connecté : de nombreux titres coopératifs ou semi-en ligne surveillent aussi les modifications de mémoire et n’hésitent pas à bannir un compte, même si la triche n’a pas (en apparence) lésé d’autres joueurs. En somme, le premier risque est de perdre définitivement votre accès au jeu.
Risques juridiques et poursuites
Outre le bannissement, il faut savoir que la triche enfreint les conditions d’utilisation des jeux, qui ont une valeur contractuelle. En théorie, un éditeur pourrait sanctionner un tricheur en justice pour non-respect du contrat ou pour les dommages causés à son activité.
Dans la pratique, les poursuites visent surtout les cas graves de triche : par exemple, les personnes qui développent, distribuent ou vendent des logiciels de triche à grande échelle. Ces dernières années, l’industrie du jeu vidéo a intensifié la lutte et n’hésite plus à recourir aux tribunaux pour faire cesser la triche organisée. Un exemple concret emblématique concerne Fortnite : en 2022, Epic Games a gagné un procès contre un joueur australien qui trichait et vendait des outils de triche. Reconnu coupable de violation du CLUF et de droits d’auteur, il a dû verser des dommages et intérêts à l’éditeur et présenter des excuses publiques, en plus de voir son commerce illégal fermé. D’autres éditeurs comme Activision, Riot Games ou Blizzard ont également poursuivi en justice des créateurs de cheats, obtenant des amendes de plusieurs millions de dollars dans certains cas. Pour le joueur lambda qui triche sans but lucratif, le risque judiciaire direct est plus rare, mais pas impossible : par exemple, se faire attraper en trichant lors d’un tournoi e-sport ou dans un contexte professionnel peut mener à des sanctions légales (fraude, disqualification, etc.).
Retenez surtout que la triche vous place en défaut vis-à-vis de la loi (rupture de contrat, atteinte à l’intégrité d’un service en ligne, etc.), et que les entreprises de jeu sont de moins en moins indulgentes à ce sujet.
Virus, malware et autres dangers informatiques
Un risque souvent sous-estimé des logiciels de triche vient de leur provenance et de leur contenu. De nombreux programmes de cheat circulant sur Internet sont en réalité des malwares déguisés. Les tricheurs peu méfiants téléchargent un prétendu “cheat gratuit” pour un jeu et exécutent sans le savoir un virus qui infecte leur ordinateur.
Des rapports de sécurité ont montré que des malware voleurs de données sont régulièrement diffusés sous forme de faux cheats sur YouTube ou Discord. Même Cheat Engine, lorsqu’il est téléchargé en dehors du site officiel, peut avoir été repackagé avec des logiciels indésirables ou malveillants. Il faut savoir que les antivirus détectent souvent les outils de triche comme des menaces – non pas parce que Cheat Engine en soi est un virus, mais parce que sa capacité à manipuler la mémoire ressemble au comportement de certains malware. Ainsi, beaucoup d’antivirus le classent comme PUP (programme potentiellement indésirable). Parfois, cela joue en faveur des vrais virus : un troyen pourra se cacher dans un cheat en se faisant passer pour un faux positif.
Tricher peut donc exposer votre PC aux infections. En effet, il n’est pas rare que les logiciels de triche téléchargés contiennent des virus qui seront exécutés sur votre machine. Même payer pour un cheat “privé” n’est pas une garantie de sécurité : certains développeurs véreux n’hésitent pas à inclure des portes dérobées dans leurs programmes pour voler des informations aux utilisateurs imprudents. En somme, le deuxième grand risque de la triche, c’est de compromettre la sécurité de votre ordinateur et de vos données personnelles.
Atteinte à votre réputation et expérience de jeu gâchée
Enfin, sur un plan plus personnel, utiliser des cheats peut nuire à votre réputation au sein de la communauté des joueurs. Si vous êtes identifié comme tricheur, vous risquez d’être mis à l’écart par vos pairs et de perdre le respect de la communauté. Les jeux en ligne reposent sur la confiance entre joueurs : une fois catalogué comme tricheur, même sur un autre compte, il sera difficile de regagner la confiance des autres. Par ailleurs, tricher peut tout simplement gâcher le plaisir du jeu. Les cheat codes ou logiciels comme Cheat Engine peuvent retirer tout le défi et la satisfaction de progresser par soi-même. Beaucoup de joueurs rapportent qu’après avoir triché, ils se sont lassés plus vite du jeu, n’ayant plus aucun objectif ni difficulté à surmonter. Ainsi, au-delà des risques techniques, la triche comporte un risque de dénaturer votre propre expérience de jeu.
Conclusion
En conclusion, Cheat Engine illustre parfaitement la facilité avec laquelle on peut altérer un jeu vidéo, mais son utilisation s’accompagne de mesures de plus en plus strictes et de risques majeurs. D’un côté, nous avons vu qu’il s’agit d’un puissant outil de modification de mémoire, capable de donner un avantage injuste au joueur en quelques clics. De l’autre, les éditeurs ripostent avec des systèmes anti-triche sophistiqués, comparables à des antivirus, qui surveillent en permanence les jeux en ligne afin de détecter la moindre anomalie ou intrusion. Ces deux forces opposées évoluent constamment et se livrent un combat silencieux pour la domination technologique.
Pour le joueur tenté par la triche, le message est clair : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les bénéfices à court terme (passer un boss difficile, obtenir de l’or illimité, etc.) sont largement éclipsés par les conséquences potentielles. Vous risquez non seulement de perdre votre compte et tout votre investissement dans le jeu, mais aussi d’exposer votre machine à des logiciels malveillants ou d’avoir des ennuis juridiques en cas de triche à grande échelle. Sans oublier l’aspect éthique et social – tricher casse le fair-play et nuit à l’expérience de tous les autres joueurs.
Pour toutes ces raisons, il est fortement déconseillé d’utiliser des outils comme Cheat Engine dans un jeu en ligne ou compétitif. Si vous tenez malgré tout à expérimenter avec Cheat Engine, faites-le hors ligne, sur des parties solo et en étant conscient des risques encourus. Respecter les règles du jeu et relever les défis sans triche reste la meilleure façon de profiter pleinement de vos jeux vidéo, en toute sérénité et sans danger pour votre compte ou votre ordinateur. Jouer loyalement vous assurera non seulement de préserver le plaisir du jeu, mais aussi d’éviter les graves déconvenues associées à la triche. En somme, la triche n’est jamais une solution durable – mieux vaut jouer dans les règles et savourer vos victoires honnêtement acquises.
Vous avez installé Cheat Engine et souhaitez maintenant le supprimer complètement de votre ordinateur ? Que ce soit pour éviter un bannissement dans vos jeux en ligne ou parce que votre antivirus le détecte comme une menace, il est essentiel de supprimer toutes les traces de Cheat Engine sur Windows. Dans ce tutoriel simple et détaillé, découvrez étape par étape comment désinstaller définitivement Cheat Engine, nettoyer les fichiers résiduels, et sécuriser votre système efficacement.
Désinstallation classique via les paramètres (Méthode 1)
Faites un clic droit sur le menu Démarrer
Puis Applications installées
Recherchez Cheat Engine dans la liste des applications
Cliquez dessus, puis cliquez sur Désinstaller
Suivez les instructions à l’écran pour compléter la désinstallation.
Au cas où Cheat Engine n’apparaît pas dans la liste des applications installées, vous pouvez lancer le programme de désinstallation de cette manière :
Statcounter indique que la part de marché de Windows 11 a ralenti en mai, passant de 47,3 % à 43,2 % des systèmes Windows dans le monde. Ce léger recul contraste avec les avancées constantes des mois précédents. Pendant ce temps, Windows 10 a regagné 0,3 %, atteignant environ 53,2%. Ce frémissement s’explique en partie par les exigences strictes de Windows 11 et l’hésitation de nombreux utilisateurs à changer de système juste avant la fin de support de Windows 10 en octobre 2025.
Windows 10 détenait déjà environ 57,08 % du marché des ordinateurs de bureau lorsque la date de fin de support de Windows 7 se profilait. En revanche, en mai 2025, Windows 11 en détenait environ 43,2 %.
Part de marché de Windows (mai 2025)
Pourcentage de la part de marché
Win10
53.2%
Win11
43.23%
Win7
2.47%
WinXP
0.54%
Win8.1
0.29%
Win8
0.21%
Les joueurs adoptent Windows 11 en masse
À l’inverse, les joueurs sur Steam sont de plus en plus nombreux à migrer vers Windows 11. Les dernières données de Valve pour mars 2025 montrent que 55,34 % des utilisateurs de Steam utilisent désormais Windows 11, contre 40,58 % pour Windows 10. Ce succès s’explique par les optimisations gaming offertes par Windows 11 : Auto HDR, DirectStorage, et autres fonctionnalités conçues pour améliorer les performances et la fluidité des jeux.
En ce qui concerne le matériel, la configuration PC la plus populaire dispose de 16 Go de RAM (43 %), d’un CPU à 6 cœurs (29,79 %), d’une carte graphique Nvidia RTX 3060 (4,56 %), de 8 Go de VRAM (33,67 %) et d’un moniteur 1080p (55,35 %). Du côté des GPU, Nvidia détient une part impressionnante de 74,18 %, AMD 17,62 % et Intel 7,85 %. AMD s’en sort mieux du côté des processeurs. Alors qu’Intel domine toujours son rival avec une part de 59,69 %, AMD s’en rapproche avec une part de 40,31 %.
Microsoft encourage la transition vers Windows 11
Microsoft intensifie ses efforts pour inciter les utilisateurs de Windows 10 à migrer avant la fin du support. Une récente campagne de sensibilisation rappelle que mettre fin à la prise en charge de Windows 10 expose les appareils aux menaces de sécurité non corrigées. La société met en avant des PC Windows 11 « sécurisés », dotés notamment de la puce TPM 2.0 et du noyau sécurisé, visant les particuliers comme les entreprises. Asus a même rejoint le mouvement, recommandant d’abandonner Windows 10 pour une meilleure sécurité.
Analyse et perspectives
Croissance globalement ralentie, mais temporaire : le ralentissement en mai est probablement lié au calendrier de fin de support Windows 10 en octobre 2025. Microsoft prévoit un regain d’intérêt dans les prochains mois.
Les gamers, moteurs de l’adoption : le bond constant parmi les utilisateurs Steam indique que les avantages gaming de Windows 11 créent un solide moteur d’adoption.
Stratégie proactive de Microsoft : en soulignant les risques de rester sur Windows 10 et les bénéfices de Windows 11, la firme pousse à combler l’écart avant qu’il ne soit trop tard.
Que faire avant la fin du support de Windows 10 ?
Voici les principales recommandations :
Vérifiez si votre PC est compatible Windows 11 (TPM 2.0, CPU récent).
Planifiez la migration avant octobre 2025, dans un environnement de test ou avec sauvegarde.
Grâce à ces tendances et incitations, le passage à Windows 11 se poursuit malgré le ralentissement. Les gamers y ont déjà basculé massivement, et Microsoft entend bien convaincre le reste des utilisateurs à rejoindre la plateforme la plus moderne… avant qu’il ne soit trop tard pour rester protégé.
Microsoft poursuit l’amélioration de l’intégration des smartphones dans Windows 11 avec de nouvelles fonctionnalités disponibles directement depuis le menu Démarrer. Ces nouveautés facilitent l’accès rapide aux téléphones Android et iPhone, permettant aux utilisateurs de visualiser des notifications, transférer des fichiers, ou encore effectuer la duplication d’écran de leur smartphone Android sans ouvrir d’application spécifique.
Accès rapide depuis le menu Démarrer
Avec la mise à jour Windows 11 24H2, Microsoft introduit un panneau flottant « Phone Link » intégré au menu Démarrer. Cette intégration permet d’afficher directement les notifications récentes, les messages, l’état de la batterie, ainsi que de transférer facilement des fichiers entre le PC et le smartphone sans passer par une application séparée.
Transfert de fichiers simplifié
La fonctionnalité « Envoyer des fichiers » permet désormais de transférer facilement des fichiers du PC vers un smartphone en quelques clics depuis le menu Démarrer. Les utilisateurs peuvent sélectionner les fichiers souhaités et suivre la progression du transfert en temps réel. Actuellement, il est possible de transférer des fichiers individuels, mais pas encore des dossiers entiers.
Duplication d’écran Android facilitée
Une autre nouveauté notable est la possibilité de dupliquer l’écran d’un smartphone Android directement depuis le menu Démarrer. Cette fonctionnalité permet d’afficher l’écran du smartphone directement sur l’ordinateur, idéal pour interagir avec les applications mobiles sur grand écran. Cette option est particulièrement optimisée pour les appareils Samsung dotés de One UI, offrant une interface adaptée à une utilisation sur PC.
Améliorations pour les utilisateurs d’iPhone
Les utilisateurs d’iPhone bénéficient également de nouveautés intéressantes, notamment la possibilité d’afficher l’état de la batterie, les notifications, ainsi que les dernières photos synchronisées via iCloud directement depuis le menu Démarrer. Cela améliore considérablement l’expérience utilisateur en créant un pont plus fluide entre les appareils Windows et Apple.
Comment activer ces fonctionnalités ?
Le panneau fait partie de la mise à jour Windows 11 KB5055627, que vous devez installer avant toute autre chose. Ensuite, mettez à jour toutes les applications du Microsoft Store et même l’application Link to Windows sur votre téléphone.
Pour profiter de ces nouvelles intégrations :
Assurez-vous que Windows 11 est à jour avec la dernière version 24H2.
Vérifiez que l’application Phone Link est à jour (version 1.24121.30.0 ou supérieure).
Activez l’affichage du smartphone dans le menu Démarrer en allant dans :
Paramètres > Personnalisation > Démarrer
Activez l’option « Afficher les appareils mobiles dans le menu Démarrer ».
Personnalisez l’affichage selon vos préférences dans les réglages de l’application Phone Link.
Ces améliorations promettent une expérience plus intuitive et productive, renforçant l’écosystème Windows en rapprochant les appareils mobiles et les ordinateurs.
Microsoft introduit une nouvelle fonctionnalité dans Windows 11, baptisée « User Interaction-Aware CPU Power Management », visant à améliorer l’autonomie des appareils en ajustant dynamiquement la consommation du processeur en fonction de l’activité de l’utilisateur.
Réduction de la consommation en l’absence d’activité
Lorsque le système détecte une inactivité de l’utilisateur — absence de mouvements de la souris, de frappes au clavier ou d’interactions tactiles —, Windows 11 applique des paramètres d’économie d’énergie plus agressifs au processeur. Ces ajustements, définis par le fabricant de l’appareil sous le terme Processor Power Management (PPM), peuvent inclure.
Une diminution des fréquences d’horloge ou des tensions.
Une transition vers des états de repos plus profonds (C-states).
Dès que l’utilisateur reprend une activité, le système rétablit immédiatement les performances normales du processeur, assurant ainsi une expérience fluide sans latence perceptible.
Exceptions pour les applications sensibles
Cette gestion dynamique de l’énergie est conçue pour ne pas interférer avec des activités nécessitant des performances constantes, telles que la lecture de vidéos ou les sessions de jeu. Dans ces cas, le système reconnaît l’activité en cours et maintient les performances du processeur à leur niveau optimal.
Disponibilité et personnalisation
Actuellement en phase de test dans la build 26200.5603, cette fonctionnalité est prévue pour les mises à jour Windows 11 24H2 et 25H2. Les utilisateurs auront la possibilité de désactiver cette gestion de l’énergie via les paramètres du système, offrant ainsi un contrôle total sur les performances de leur appareil.
Cette initiative de Microsoft s’inscrit dans une série d’efforts visant à optimiser la consommation énergétique des appareils Windows 11, tout en garantissant une expérience utilisateur réactive et efficace.
L’Icône Bureau disparue ou absente du volet de navigation de l’Explorateur de fichiers ? Vous êtes au bon endroit.
Vous avez remarqué que l’icône « Bureau » n’apparaît plus dans le volet gauche de l’Explorateur de fichiers Windows ? Ce problème est assez fréquent et peut survenir après une mise à jour du système, une modification accidentelle des paramètres, ou à la suite d’un nettoyage approfondi du système. L’absence de cette icône rend l’accès au Bureau moins intuitif et complique l’organisation de vos fichiers.
Dans ce tutoriel complet, vous découvrirez plusieurs méthodes simples et rapides pour restaurer efficacement l’icône Bureau dans l’Explorateur de fichiers de Windows 10 ou Windows 11. Suivez ces étapes pour retrouver rapidement un accès pratique à votre Bureau.
Comment retrouver l’icône bureau dans l’Explorateur de fichiers
Activer le volet de navigation
Parfois, le bureau disparaît simplement parce que l’option pour afficher tous les dossiers du volet de navigation a été désactivée. Voici comment la remettre :
Ouvre l’Explorateur de fichiers.
Cliquez sur l’onglet Affichage, puis vérifiez que « Volet de navigation » est coché. Si ce n’est pas le cas, cliquez dessus pour l’activer
Restaurer l’emplacement par défaut du dossier Bureau
Si l’emplacement du dossier « Bureau » a été déplacé, il peut disparaître de l’affichage. Vous pouvez très facilement le restaurer comme ceci :
Ouvrez le dossier :C:\Users\TonUtilisateur
Puis faites un clic droit sur le dossier Bureau
Choisis « Propriétés » puis l’onglet « Emplacement« .
Clique sur « Restaurer les valeurs par défaut« , puis OK
Redémarre ensuite ton PC.
Restaurer l’icône bureau par le registre Windows
Une partie de la configuration de l’Explorateur de fichiers se trouve dans le registre Windows. Si une clé est incorrecte, cela peut empêcher l’icône du bureau de s’afficher dans Explorer. Voici comment rétablir cela :
L’Accès rapide est une fonctionnalité intégrée à l’Explorateur de fichiers depuis Windows 10 et toujours présente dans Windows 11. Elle remplace l’ancien système de Favoris présent dans Windows 7 et 8, et permet d’accéder plus facilement et rapidement aux fichiers et dossiers. Si les liens sont corrompus ou incorrectes, l’icône du Bureau peut ne pas apparaître dans l’Explorateur de fichiers. Pour corriger cela, vous pouvez restaurer l’accès rapide par défaut.
Pour cela, suivez tutoriel pour rétablir l’accès rapide et son icône du Bureau :
Allez dans le menu Fichier > Enregistrez-le et nommez le nom fix_bureau.bat.
Enfin, faites un clic droit sur ce fichier et exécutez-le en tant qu’administrateur
Laissez l’opération se dérouler
Fermez et réouvrez la session utilisateur pour que les effets soient prises en compte et vérifiez que l’icône du bureau est à nouveau présente dans l’Explorateur de fichiers
Windows Repair
Windows Repair est un logiciel gratuit qui permet de réparer les composants et fonctionnalités de Windows.
Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Toutefois, il est conseillé de faire les réparations en mode sans échec. Pour cela, en bas, cliquez sur « Reboot To Safe Mode » ou suivez ce guide complet : Redémarrez Windows en mode sans échec
Ensuite, relancez Windows Repair
Cliquez sur l’onglet Réparation – Principal
La liste des types de réparation de Windows s’affiche : cliquez sur Préréglages : Réparations communes
Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les éléments cochés
Cliquez en bas à droite sur « Démarrer les réparations«
L’opération se lance avec une succession d’étape… des fenêtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Laissez terminer, un message vous indique que la réparation Windows Repair est terminée
Microsoft a franchi une étape majeure dans la gestion des mises à jour de Windows 11 en déployant la mise à jour KB5058497 pour la version 24H2. Cette mise à jour inaugure officiellement la fonctionnalité de « hotpatching » sur les éditions Enterprise et Server, permettant l’installation de correctifs de sécurité sans nécessiter de redémarrage du système.
Qu’est-ce que le hotpatching ?
Le hotpatching est une technique qui permet d’appliquer des correctifs directement en mémoire, sans interrompre les processus en cours ni redémarrer l’ordinateur. Déjà utilisée sur les éditions Azure de Windows Server, cette méthode est désormais étendue à Windows 11 24H2 Enterprise.
Concrètement, le système identifie les parties du code nécessitant une correction et les remplace dynamiquement pendant l’exécution. Les fichiers corrigés sont également enregistrés sur le disque pour garantir la persistance des modifications après un éventuel redémarrage futur.
KB5058497 est une mise à jour hotpatch qui ne nécessite pas de redémarrage car elle ne modifie que le code présentant des problèmes :
Windows conserve ses parties critiques en mémoire (un type de stockage).
Le paquet de correctifs contient uniquement les petits morceaux de code réparés, ainsi qu’une minuscule carte de leur emplacement. Cela permet au système d’exploitation de se souvenir de ce qui a été modifié précédemment.
Lorsque Windows est en cours d’exécution, il copie ces morceaux dans des pages de mémoire libres et dirige discrètement les programmes en cours d’exécution vers les nouvelles pages.
Un calendrier de mises à jour structuré
Microsoft a mis en place un calendrier trimestriel pour les mises à jour :
Mois 1 : Mise à jour de base (baseline) nécessitant un redémarrage.
Mois 2 et 3 : Mises à jour hotpatch sans redémarrage.
Par exemple, KB5058497, publiée en mai 2025, est une mise à jour hotpatch qui ne requiert pas de redémarrage. Cela peut donner ce scénario :
Trimestre
Mise à jour de la base (nécessite un redémarrage)
Mise à jour des correctifs (pas de redémarrage nécessaire)
1
Janvier
Février et mars
2
Avril
Mai et juin
3
Juillet
Août et septembre
4
Octobre
Novembre et décembre
Disponibilité limitée aux éditions Enterprise et Server
Actuellement, seules les éditions Enterprise et Server de Windows 11 24H2 bénéficient du hotpatching. Les utilisateurs des éditions Pro et Home continuent de recevoir des mises à jour traditionnelles nécessitant un redémarrage, comme la KB5058411.
Avantages pour les entreprises
Le hotpatching offre plusieurs bénéfices :
Réduction des interruptions : Les mises à jour s’installent sans perturber les utilisateurs.
Amélioration de la sécurité : Les correctifs sont appliqués plus rapidement.
Gestion simplifiée : Moins de planification nécessaire pour les redémarrages.
Cette avancée renforce la disponibilité et la sécurité des systèmes, tout en simplifiant la gestion des mises à jour pour les administrateurs IT.
Microsoft a récemment réaffirmé sa position concernant les exigences matérielles de Windows 11, en insistant sur le fait que la présence du module de plateforme sécurisée (TPM) 2.0 est une condition non négociable pour l’installation du système d’exploitation. Cette décision intervient alors que la fin du support de Windows 10 est prévue pour le 14 octobre 2025, poussant de nombreux utilisateurs à envisager une mise à niveau.
Le TPM 2.0 : un pilier de la sécurité pour Windows 11
Le TPM 2.0 est une puce de sécurité intégrée à la carte mère ou au processeur, conçue pour stocker des clés de chiffrement, des certificats et des mots de passe de manière sécurisée. Selon Steven Hosking, chef de produit senior chez Microsoft, le TPM 2.0 est « une nécessité pour maintenir un environnement informatique sécurisé et pérenne avec Windows 11 ».
Cette exigence s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la sécurité des systèmes d’exploitation face aux menaces croissantes. En plus du TPM 2.0, Windows 11 requiert également l’activation de fonctionnalités telles que le démarrage sécurisé (Secure Boot), la sécurité basée sur la virtualisation (VBS) et l’intégrité du code protégée par l’hyperviseur (HVCI) .
Impact sur les utilisateurs et les entreprises
Cette politique stricte signifie que de nombreux appareils plus anciens, notamment ceux équipés de processeurs Intel de 7e génération ou antérieurs, ou de processeurs AMD Ryzen de première génération, ne sont pas éligibles à la mise à niveau vers Windows 11. Microsoft recommande aux utilisateurs de ces systèmes d’évaluer la compatibilité de leur matériel et de planifier des mises à niveau si nécessaire.
Pour les entreprises, cela implique une évaluation approfondie de leur parc informatique et la mise en place de budgets pour le renouvellement des équipements non conformes. Microsoft suggère également de revoir les politiques de sécurité pour intégrer l’utilisation du TPM 2.0 et d’autres fonctionnalités de sécurité avancées.
Alternatives et recommandations
Bien que des méthodes non officielles existent pour installer Windows 11 sur du matériel non pris en charge, Microsoft déconseille fortement cette approche. Les systèmes installés de cette manière ne bénéficieront pas du support officiel et pourraient ne pas recevoir de mises à jour, y compris les mises à jour de sécurité.
Pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas mettre à niveau leur matériel, Microsoft propose des mises à jour de sécurité étendues (ESU) pour Windows 10, moyennant un coût annuel. Cependant, cette solution est principalement destinée aux entreprises et aux organisations ayant des besoins spécifiques.
Conclusion
La position de Microsoft est claire : pour bénéficier de Windows 11 et de ses fonctionnalités de sécurité avancées, le respect des exigences matérielles, notamment la présence du TPM 2.0, est indispensable. Alors que la fin du support de Windows 10 approche, les utilisateurs et les entreprises doivent dès à présent planifier la transition vers des systèmes compatibles afin d’assurer la sécurité et la pérennité de leurs environnements informatiques.
Les images ISO officielles de Windows 10 et Windows 11, disponibles sur le site de Microsoft, sont souvent obsolètes en matière de sécurité. Elles contiennent une version figée du système d’exploitation et de Microsoft Defender, l’antivirus intégré, qui ne bénéficie pas des dernières définitions de sécurité. Par conséquent, une installation fraîche à partir de ces ISO expose votre système à des menaces récentes tant que les mises à jour ne sont pas appliquées.
Pourquoi les ISO sont-elles obsolètes ?
Les fichiers ISO proposés par Microsoft sont mis à jour à intervalles espacés, généralement lors des versions majeures du système. Entre ces mises à jour, les ISO ne reflètent pas les dernières définitions de sécurité de Microsoft Defender, qui évoluent plusieurs fois par jour pour contrer de nouvelles menaces. Ainsi, un système installé à partir d’une ISO peut être vulnérable aux malwares récents jusqu’à ce que les mises à jour soient effectuées.
Que faire après l’installation ?
Pour sécuriser votre système après une installation à partir d’une ISO :
Connectez-vous à Internet : Cela permet à Windows Update de télécharger automatiquement les dernières mises à jour de sécurité.
Vérifiez les mises à jour :
Sur Windows 11 : Allez dans Paramètres > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises à jour.
Sur Windows 10 : Accédez à Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises à jour.
Mettre à jour Microsoft Defender manuellement (si nécessaire) :
Ouvrez l’invite de commandes en tant qu’administrateur.
Exécutez les commandes suivantes :
cd %ProgramFiles%\Windows Defender MpCmdRun.exe -removedefinitions -dynamicsignatures MpCmdRun.exe -SignatureUpdate
Astuce pour les installations hors ligne
Si vous devez installer Windows sur un système sans connexion Internet, envisagez de :
Intégrer ces définitions dans l’ISO avant l’installation, bien que cette méthode soit plus technique et nécessite des outils spécifiques.
Conclusion
Bien que les ISO officielles de Windows 10 et 11 soient pratiques pour les installations, elles ne garantissent pas une protection immédiate contre les menaces récentes. Il est essentiel de mettre à jour votre système dès l’installation pour assurer sa sécurité. Une vigilance continue et des mises à jour régulières sont les clés pour maintenir un environnement informatique sécurisé.
Microsoft publie un correctif d’urgence pour résoudre les problèmes de démarrage causés par la mise à jour KB5058405 de Windows 11
Microsoft a reconnu un problème critique affectant certaines installations de Windows 11 suite à la mise à jour cumulative KB5058405, déployée lors du Patch Tuesday de mai 2025. Cette mise à jour de sécurité, destinée aux versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, a provoqué des échecs de démarrage sur certains systèmes, principalement dans des environnements virtuels
Problème identifié : erreur 0xc0000098 liée à ACPI.sys
Après l’installation de la mise à jour KB5058405, certains utilisateurs ont signalé que leur système ne parvenait plus à démarrer, affichant un écran de récupération avec le code d’erreur 0xc0000098. Le message d’erreur indique que le fichier ACPI.sys, un pilote essentiel pour la gestion de l’alimentation et des ressources matérielles, est manquant ou corrompu.
Ce problème a été principalement observé sur des machines virtuelles, notamment :
Azure Virtual Machines
Azure Virtual Desktop
Machines virtuelles hébergées sur Citrix ou Hyper-V
Microsoft précise que les utilisateurs des éditions Home ou Pro de Windows 11 sont peu susceptibles de rencontrer ce problème, car il concerne principalement des environnements informatiques professionnels utilisant des machines virtuelles.
Solution proposée : mise à jour hors bande KB5062170
Pour remédier à ce problème, Microsoft a publié une mise à jour hors bande, KB5062170, disponible via le Microsoft Update Catalog. Cette mise à jour cumulative contient tous les correctifs de la mise à jour KB5058405, ainsi que la résolution spécifique du problème de démarrage.
Microsoft recommande aux administrateurs système :
De ne pas installer la mise à jour KB5058405 sur les systèmes utilisant des machines virtuelles.
D’installer la mise à jour KB5062170 à la place, pour éviter les problèmes de démarrage.
Pour les systèmes déjà affectés, Microsoft suggère d’utiliser les commandes de réparation de machines virtuelles Azure ou de monter le disque virtuel sur une autre machine pour restaurer le système.
Recommandations pour les administrateurs IT
Les administrateurs de systèmes utilisant des environnements virtuels sont invités à :
Reporter l’installation de la mise à jour KB5058405 jusqu’à ce que le correctif soit appliqué.
Mettre en place des sauvegardes régulières avant l’application de mises à jour critiques.
Surveiller les communications officielles de Microsoft pour rester informés des dernières mises à jour et correctifs disponibles.
Pour plus d’informations et pour télécharger la mise à jour KB5062170, veuillez consulter le Microsoft Update