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ESU Windows : comment continuer à recevoir des mises à jour de sécurité aprÚs la fin de support

Lorsque Microsoft met fin au support d’une version de Windows, cela signifie que le systĂšme ne recevra plus de mises Ă  jour de sĂ©curitĂ©, exposant les utilisateurs Ă  de potentielles vulnĂ©rabilitĂ©s. Pour rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, Microsoft propose un programme appelĂ© ESU (Extended Security Updates), ou mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues.

Ce dispositif permet de prolonger la durĂ©e de vie d’un systĂšme d’exploitation au-delĂ  de sa fin de support officielle, en continuant Ă  livrer des correctifs critiques, sous certaines conditions. Il est particuliĂšrement utile pour les entreprises, les organisations, ou les particuliers qui ne peuvent pas migrer immĂ©diatement vers une version plus rĂ©cente de Windows.

Dans cet article, nous vous expliquons ce que sont les ESU, à quoi elles servent, qui peut en bénéficier, dans quels cas elles sont gratuites ou payantes, et comment les activer si vous utilisez encore Windows 10 aprÚs 2025.

Qu’est-ce que les mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues (ESU) de Microsoft ?

Lorsqu’un systĂšme d’exploitation Microsoft arrive en fin de support, il ne reçoit plus de mises Ă  jour, ce qui expose ses utilisateurs Ă  des vulnĂ©rabilitĂ©s non corrigĂ©es. Pour pallier cette situation, Microsoft propose un programme appelĂ© ESU – Extended Security Updates (mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues).

Ce programme permet aux utilisateurs et aux entreprises de continuer à recevoir des correctifs de sécurité critiques pendant une période définie aprÚs la fin du support officiel, tout en leur laissant plus de temps pour préparer une migration vers une version plus récente de Windows.

La page de Microsoft : https://learn.microsoft.com/fr-fr/windows/whats-new/extended-security-updates

Pourquoi les ESU existent-ils ?

Dans les faits, des millions de machines continuent d’utiliser des versions de Windows qui ne sont plus supportĂ©es officiellement (comme ce fut le cas pour Windows 7, puis bientĂŽt Windows 10). Or, ces systĂšmes restent souvent connectĂ©s Ă  Internet et donc vulnĂ©rables Ă  des attaques si aucune mise Ă  jour de sĂ©curitĂ© n’est appliquĂ©e.

Les ESU sont donc un compromis proposé par Microsoft pour :

  • prolonger la durĂ©e de vie de l’OS, de façon sĂ©curisĂ©e,
  • donner plus de temps aux entreprises pour migrer (Ă©quipements critiques, logiciels non compatibles, etc.),
  • Ă©viter une vague massive de machines non protĂ©gĂ©es, notamment dans les infrastructures sensibles (Ă©ducation, santĂ©, collectivitĂ©s).

Que couvrent les ESU ?

Les mises à jour ESU se concentrent uniquement sur les mises à jour de sécurité critiques et importantes, selon la classification CVSS de Microsoft. Elles ne contiennent :

  • aucune nouvelle fonctionnalitĂ©,
  • aucune mise Ă  jour esthĂ©tique ou ergonomique,
  • et aucune Ă©volution des composants systĂšme non critiques.

Elles corrigent toutefois les failles de sécurité graves, notamment :

  • les vulnĂ©rabilitĂ©s de type exĂ©cution de code Ă  distance (RCE),
  • les failles d’escalade de privilĂšges,
  • ou les attaques rĂ©seau exploitables Ă  distance.

Comment bĂ©nĂ©ficier du programme ESU et comment l’activer ?

Pour bĂ©nĂ©ficier des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues (ESU) sur un systĂšme Windows arrivĂ© en fin de support, il est nĂ©cessaire d’activer le programme ESU sur la machine concernĂ©e. Cela se fait en installant une clĂ© d’activation spĂ©cifique, fournie par Microsoft via les canaux appropriĂ©s (abonnement Microsoft 365 pour les particuliers, ou Volume Licensing/Intune pour les entreprises).

Le fonctionnement dĂ©pend du type d’utilisateur mais les prĂ©-requis sont les mĂȘmes.

  • S’assurer que l’appareil exĂ©cute une version Ă©ligible de Windows (ex : Windows 10, Ă©dition Professionnelle ou Entreprise, version 22H2).
  • Installer les mises Ă  jour prĂ©paratoires ESU, disponibles via Windows Update ou le Microsoft Update Catalog. Ces correctifs sont nĂ©cessaires pour permettre Ă  la machine de reconnaĂźtre la clĂ© ESU.

Pour les particuliers avec Microsoft 365, cela se fait automatiquement via leur compte Microsoft connectĂ© Ă  l’appareil.

Pour les particuliers :

  • Microsoft n’avait pas proposĂ© d’ESU pour les particuliers avec Windows 7.
  • Mais pour Windows 10, les ESU seront gratuits jusqu’en 2028 pour les utilisateurs disposant d’un abonnement Microsoft 365 Personnel ou Famille (Ă  partir d’octobre 2025).
  • Il suffira d’ĂȘtre connectĂ© avec son compte Microsoft liĂ© Ă  l’abonnement pour recevoir les mises Ă  jour automatiquement via Windows Update.

Pour les entreprises :

  • Les ESU sont disponibles via des programmes payants, accessibles via :
    • Microsoft Volume Licensing
    • Microsoft Intune (via Endpoint Manager)
    • Azure Arc ou Windows Autopatch
  • L’abonnement ESU est annuel, avec des tarifs progressifs chaque annĂ©e (souvent +100 % par an).
  • L’entreprise doit activer une clĂ© spĂ©ciale ESU sur chaque machine concernĂ©e pour recevoir les mises Ă  jour.
  • Pour activer la licence ESU en entreprises, il faut utiliser la commande slmgr pour activer la clĂ© ESU (clĂ© MAK) :
slmgr /ipk
slmgr /ato
  • RedĂ©marrez l’ordinateur, puis vĂ©rifiez que le systĂšme accepte dĂ©sormais les mises Ă  jour ESU via Windows Update.
  • Microsoft propose Ă©galement une activation automatique via Azure Arc, Intune, ou Windows Autopatch dans les environnements professionnels, pour simplifier le dĂ©ploiement Ă  grande Ă©chelle.

La page de Microsoft : https://learn.microsoft.com/fr-fr/windows/whats-new/enable-extended-security-updates

Quelles versions de Windows ont Ă©tĂ© concernĂ©es par l’ESU ?

Voici les systÚmes qui ont bénéficié (ou vont bénéficier) du programme ESU :

Version de WindowsFin de support officielleESU disponible ?Durée supplémentaire
Windows 701/01/20Oui (payant)Jusqu’en janvier 2023
Windows Server 2008 / R201/01/20Oui (payant)Jusqu’en janvier 2023
Windows 1001/10/25Oui (gratuit via Microsoft 365 pour particuliers, payant pour entreprises)Jusqu’en octobre 2028

Que se passe-t-il si je ne prends pas l’ESU ?

Si vous continuez d’utiliser un systùme sans ESU aprùs sa fin de support :

  • Vous ne recevrez plus aucune mise Ă  jour de sĂ©curitĂ©,
  • Vous serez plus exposĂ© aux attaques (exploitations de failles connues),
  • Certaines applications (navigateurs, outils bancaires, logiciels tiers) refuseront progressivement de s’exĂ©cuter sur une version obsolĂšte de Windows.

FAQ – Mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© prolongĂ©es pour Windows 10 (ESU)

Que sont les mises à jour de sécurité étendues (ESU) ?

Les ESU permettent de continuer Ă  recevoir des correctifs de sĂ©curitĂ© critiques mĂȘme aprĂšs la fin de support officielle du systĂšme. Ce programme a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© utilisĂ© pour Windows 7.

Les mises Ă  jour ESU sont-elles gratuites ?

Oui, pour les particuliers : les utilisateurs de Windows 10 ayant un abonnement Microsoft 365 Personnel ou Famille recevront gratuitement les mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© ESU jusqu’en octobre 2028.
En revanche, les entreprises devront payer un abonnement annuel ESU.

Je suis une entreprise : comment obtenir les mises Ă  jour aprĂšs 2025 ?

Les entreprises devront souscrire aux ESU via Microsoft Volume Licensing ou une gestion de parc via Intune ou Windows Autopatch. Le tarif n’a pas encore Ă©tĂ© officiellement communiquĂ©, mais il devrait ĂȘtre progressif (plus Ă©levĂ© chaque annĂ©e).

Faut-il réinstaller ou faire une manipulation pour activer les ESU ?

Non. Pour les particuliers avec Microsoft 365, les mises Ă  jour continueront via Windows Update, Ă  condition d’ĂȘtre connectĂ© Ă  un compte Microsoft valide. Aucune manipulation complexe n’est nĂ©cessaire.

Fin de support de Windows 10 et ESU (Extened Security Updates)

L’article ESU Windows : comment continuer Ă  recevoir des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© aprĂšs la fin de support est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 : un certificat lié aux exigences matérielles va expirer, mais Microsoft rassure

Un certificat fondamental lié aux exigences matérielles de Windows 11 va expirer prochainement, ce qui a suscité des inquiétudes chez certains utilisateurs et observateurs du systÚme. Ce certificat est utilisé pour valider la conformité des machines avec les exigences de démarrage sécurisé (Secure Boot) imposées par Microsoft. Heureusement, Microsoft indique que cela ne compromettra ni la compatibilité, ni la sécurité, mais le sujet mérite quelques éclaircissements.

Quel est ce certificat qui va expirer ?

Le certificat en question fait partie du UEFI Secure Boot DBX (Revoked Signature Database). Il est utilisĂ© pour bloquer le dĂ©marrage de composants non approuvĂ©s au niveau du firmware, ce qui empĂȘche des logiciels malveillants (comme les bootkits) d’ĂȘtre chargĂ©s avant mĂȘme Windows.

Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’agit d’un certificat de signature de confiance permettant de vĂ©rifier les binaires EFI lĂ©gitimes (les fichiers qui lancent le dĂ©marrage de Windows). Microsoft a utilisĂ© ce certificat dans les phases initiales du dĂ©veloppement de Windows 11 pour vĂ©rifier que les PC Ă©taient capables d’utiliser le Secure Boot, une des exigences majeures de Windows 11 avec le TPM 2.0.

Ce certificat Ă©tait intĂ©grĂ© dans certains pilotes de validation internes et dans les outils d’auto-test de compatibilitĂ© (HSTI) utilisĂ©s par les OEM et certains utilisateurs techniques.

Pourquoi son expiration a-t-elle soulevé des inquiétudes ?

Ce certificat expire le 24 juillet 2025. Plusieurs membres de la communautĂ© tech ont soulevĂ© un point important : qu’adviendra-t-il des PC validĂ©s Ă  l’aide de ce certificat si celui-ci est rĂ©voquĂ© ou n’est plus considĂ©rĂ© comme fiable ?

Cela a conduit certains Ă  craindre que :

  • des systĂšmes valides deviennent incompatibles aprĂšs cette date,
  • ou que certaines fonctions comme le Secure Boot Ă©chouent Ă  se lancer correctement.

Microsoft rassure : pas de risque pour les utilisateurs

Microsoft a officiellement rĂ©pondu aux interrogations. L’entreprise affirme que l’expiration de ce certificat ne perturbera pas le fonctionnement de Windows 11, ni les mĂ©canismes de Secure Boot dĂ©jĂ  en place. L’explication tient Ă  ceci :

Le certificat concernĂ© a Ă©tĂ© utilisĂ© uniquement durant les phases de vĂ©rification des exigences matĂ©rielles. Il n’est pas exploitĂ© dans les binaires de dĂ©marrage actuels du systĂšme, ni dans la chaĂźne de confiance active au quotidien.

En d’autres termes : si votre PC est dĂ©jĂ  certifiĂ© conforme Ă  Windows 11, vous n’avez rien Ă  faire. Le Secure Boot continuera de fonctionner normalement et votre systĂšme ne sera pas rĂ©trogradĂ© ou bloquĂ©.

Et pour les OEM ou professionnels de l’intĂ©gration ?

Les constructeurs et intĂ©grateurs qui utilisent encore des outils de validation basĂ©s sur ce certificat devront mettre Ă  jour leurs chaĂźnes de test et outils HSTI avant l’étĂ© 2025. Microsoft publiera de nouveaux outils de certification adaptĂ©s, sans dĂ©pendance au certificat expirant.

Cela concerne principalement :

  • les OEM qui fabriquent des PC labellisĂ©s « Windows 11 ready Â»,
  • les Ă©quipes IT qui automatisent la validation de parc via des scripts ou des outils UEFI.
Date d’explirationExpiration du certificatCertificat actualisĂ©Ce qu’il faitLieu de stockage
Juin 2026Microsoft Corporation KEK CA 2011Microsoft Corporation KEK 2K CA 2023Signe les mises Ă  jour de DB et DBXKey Enrollment Key (KEK)
Microsoft Corporation UEFI CA 2011 (ou une autoritĂ© de certification UEFI tierce)*Microsoft Corporation UEFI CA 2023 Microsoft Option ROM UEFI CA 2023Signe les composants tiers du systĂšme d’exploitation et des pilotes matĂ©riels Signale les ROM optionnelles tiercesAllowed Signature database (DB)
Octobre 2026Microsoft Windows Production PCA 2011Windows UEFI CA 2023Signe le chargeur d’amorçage Windows et les composants d’amorçage

Conclusion

Bien que l’expiration de ce certificat ait pu paraĂźtre inquiĂ©tante au premier abord, il s’agit d’un composant interne de validation utilisĂ© en amont, et non d’un Ă©lĂ©ment actif dans la chaĂźne de dĂ©marrage du systĂšme. Microsoft prĂ©cise qu’il ne sera pas rĂ©voquĂ© et qu’aucune fonctionnalitĂ© de sĂ©curitĂ© ne sera affectĂ©e. Les utilisateurs peuvent donc continuer Ă  utiliser leur PC Windows 11 en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.

Pour ces appareils, Microsoft offre une assistance limitĂ©e, dĂ©crite en dĂ©tail dans l’article de blog. Vous pouvez Ă©galement suivre les mises Ă  jour du certificat Windows Secure Boot dans un document d’assistance rĂ©cemment publiĂ©. Un article plus gĂ©nĂ©rique est mis Ă  disposition par Microsoft : Windows Secure Boot certificate expiration and CA updates

Source(s) : neowin.net

L’article Windows 11 : un certificat liĂ© aux exigences matĂ©rielles va expirer, mais Microsoft rassure est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 10 : les mises à jour de sécurité prolongées seront gratuites pour les particuliers via Microsoft 365

À l’approche de la fin officielle du support de Windows 10, Microsoft clarifie sa stratĂ©gie de transition pour les utilisateurs restĂ©s sur l’ancienne version de son systĂšme. Alors que le support standard prendra fin le 14 octobre 2025, l’entreprise annonce que les mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues (ESU) seront gratuites pour les particuliers, Ă  condition d’utiliser Microsoft 365.

Fin de support en 2025 : que cela signifie-t-il ?

Microsoft a annoncé depuis longtemps que Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité réguliÚres aprÚs octobre 2025. Cela concerne toutes les éditions, y compris Windows 10 Home et Pro. Au-delà de cette date, les systÚmes non migrés vers Windows 11 deviendront plus vulnérables, car les failles découvertes ne seront plus corrigées.

Cependant, comme pour Windows 7 Ă  son Ă©poque, Microsoft mettra en place un programme de mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues (ESU), qui permet de continuer Ă  recevoir des correctifs critiques pendant trois annĂ©es supplĂ©mentaires, soit jusqu’en octobre 2028.

Mises à jour gratuites
 mais avec conditions

La principale nouveautĂ© est que, contrairement Ă  Windows 7 oĂč l’ESU Ă©tait payant, les particuliers pourront bĂ©nĂ©ficier de ces mises Ă  jour gratuitement, mais uniquement via Microsoft 365.

ConcrĂštement :

  • Les utilisateurs de Microsoft 365 (famille ou personnel) qui continueront Ă  utiliser Windows 10 aprĂšs 2025 recevront les mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© critiques sans frais supplĂ©mentaires.
  • Cela permet Ă  Microsoft de protĂ©ger les utilisateurs actifs tout en les incitant Ă  rester dans son Ă©cosystĂšme.

À noter : les entreprises, elles, devront payer un abonnement annuel ESU pour continuer Ă  recevoir les correctifs, comme c’était le cas avec Windows 7. Les dĂ©tails tarifaires seront communiquĂ©s ultĂ©rieurement.

Une solution de transition avant migration

Microsoft ne recommande pas de rester sous Windows 10 Ă  long terme. L’objectif reste clair : faire migrer les utilisateurs vers Windows 11, notamment pour bĂ©nĂ©ficier des derniĂšres protections systĂšme (TPM 2.0, VBS, Smart App Control
). Mais cette initiative vise Ă  Ă©viter que des millions de machines soient exposĂ©es sans protection dĂšs octobre 2025.

Cette approche est aussi une rĂ©ponse aux nombreuses entreprises et particuliers qui n’ont pas encore migrĂ©, souvent pour des raisons de compatibilitĂ© logicielle, de coĂ»t ou simplement par choix matĂ©riel.

Comment bénéficier des mises à jour aprÚs 2025 ?

Pour les particuliers :

  • Il faudra ĂȘtre connectĂ© Ă  un compte Microsoft liĂ© Ă  un abonnement actif Microsoft 365 Famille ou Personnel.
  • Les mises Ă  jour seront automatiquement proposĂ©es via Windows Update (comme aujourd’hui), sans procĂ©dure complexe.

Pour les entreprises :

  • Il faudra probablement souscrire Ă  une licence ESU via Microsoft Volume Licensing ou via Intune.
  • Un abonnement annuel sera requis, avec un prix croissant chaque annĂ©e.

À lire : ESU Windows : comment continuer Ă  recevoir des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© aprĂšs la fin de support

En résumé

  • Fin du support standard : 14 octobre 2025
  • Mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© Ă©tendues (ESU) : jusqu’en octobre 2028
  • Gratuites pour les particuliers disposant de Microsoft 365
  • Payantes pour les entreprises, via abonnement annuel
  • Objectif : laisser plus de temps Ă  ceux qui ne peuvent pas migrer immĂ©diatement vers Windows 11, sans compromettre leur sĂ©curitĂ©

Cette dĂ©cision de Microsoft marque un changement stratĂ©gique dans la gestion de fin de vie d’un systĂšme, combinant incitation commerciale (via 365) et souci de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter une nouvelle gĂ©nĂ©ration de machines vulnĂ©rables post-2025.

Fin de support de Windows 10 et ESU (Extened Security Updates)
Source(s) : pureinfotech.com

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YouTube : comment régler et augmenter le volume sonore efficacement

Il vous est sans doute dĂ©jĂ  arrivĂ© de regarder une vidĂ©o YouTube dont le son semblait anormalement bas, mĂȘme avec tous les volumes rĂ©glĂ©s Ă  100 %. Cela peut venir de plusieurs facteurs : mauvais encodage audio, normalisation automatique appliquĂ©e par YouTube, ou simplement un rĂ©glage systĂšme ou navigateur mal calibrĂ©.

Dans cet article, vous apprendrez comment :

  • bien rĂ©gler le volume sur YouTube et dans Windows,
  • comprendre pourquoi certaines vidĂ©os sont plus faibles que d’autres,
  • dĂ©sactiver la normalisation automatique, ou dĂ©tecter si elle est active,
  • et utiliser des astuces comme des Ă©galiseurs logiciels ou des extensions Chrome pour augmenter le son au-delĂ  de la limite classique.

Que vous utilisiez un casque, des haut-parleurs ou une enceinte Bluetooth, ce guide vous aidera à obtenir un volume optimal sur toutes vos vidéos YouTube.

Comment bien régler le volume sonore sur YouTube

Montez le volume YouTube Ă  100 %

Clique sur l’icîne haut-parleur dans le lecteur YouTube (en bas à gauche) et mettez le curseur au maximum.
Cela garantit que YouTube envoie le signal Ă  pleine puissance au systĂšme.

Vérifiez le volume de votre systÚme de Windows

  • Sur Windows, cliquez sur l’icĂŽne de volume dans la barre des tĂąches et assure-toi que le volume gĂ©nĂ©ral est suffisamment haut,
Vérifiez le volume de votre systÚme de Windows
  • Cliquez sur la roue crantĂ©e puis mĂ©langeur de volume
  • Assurez-vous que le navigateur (Chrome, Firefox, Edge
) utilisĂ© pour YouTube n’a pas un volume indĂ©pendant plus bas.
Le mélangeur de volume est aussi accessible depuis les paramÚtres de Windows > SystÚme > Son > Mélangeur de volume
Mélangeur de volume de Windows 11

Désactiver ou vérifier les égaliseurs ou effets audio tiers

Certains paramĂštres audio (dans les pilotes Realtek, applications comme Dolby, ou extensions de navigateur) peuvent rĂ©duire automatiquement le volume, compresser le son ou l’égaliser. Assure-toi qu’aucun de ces effets ne bride le signal.

Désactiver la normalisation audio automatique de YouTube

Toutes les vidĂ©os mises en ligne sur YouTube ne sont pas créées de la mĂȘme maniĂšre par chaque CrĂ©ateur, cela peut jouer sur le volume sonore source (voir fin de l’article).

Pour Ă©viter que les utilisateurs passent leur temps Ă  ajuster le volume entre deux vidĂ©os, YouTube applique une normalisation audio automatique. Cela signifie que si une vidĂ©o dĂ©passe un certain niveau de loudness (typiquement −14 LUFS), YouTube baisse son niveau automatiquement pour l’aligner avec les autres vidĂ©os.

Quand YouTube dĂ©tecte qu’une vidĂ©o prĂ©sente un niveau sonore global trop bas, plutĂŽt que d’augmenter simplement le volume, il peut appliquer une compression dynamique pour :

  • rehausser les sons faibles,
  • Ă©viter les pics de volume trop violents,
  • et rendre la vidĂ©o plus audible sur des appareils mobiles ou avec des rĂ©glages faibles.

Tout cela permet de “densifier” le son sans modifier brutalement le volume global.

Si vous pensez que cela pose un problÚme sur le volume sonore générale des vidéos YouTube, vous pouvez tester en la désactivant, pour cela :

  • Faites un clic droit sur l’icĂŽne roue crantĂ©e en bas Ă  droite du lecteur vidĂ©o
  • DĂ©sactivez « Volume Stable« 
L’option peut ĂȘtre grisĂ©e et inaccessible selon si aucune baisse du volume sonore est effectuĂ©e ou si vous ĂȘtes sur un appareil du type tĂ©lĂ©vision.
Désactiver la normalisation automatique de YouTube (Volume stable)

Pour vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore :

  • Faites clic droit sur une vidĂ©o
  • Puis « Statistiques pour les geeks Â»,
  • Regardez la ligne “Volume / normalized” : si elle affiche x% / y%, alors la vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©duite.

Dans l’exemple ci-dessous, le second chiffre (85%, dans cet exemple) indique que YouTube a abaissĂ© le niveau de lecture de la vidĂ©o Ă  85 % de son volume initial, car elle Ă©tait jugĂ©e trop forte par rapport Ă  la cible de normalisation (gĂ©nĂ©ralement autour de −14 LUFS).

Vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore

Dans cet autre exemple, ci-dessous, DRC est l’abrĂ©viation de Dynamic Range Compression, en français compression de la plage dynamique. C’est une technique audio utilisĂ©e pour rĂ©duire la diffĂ©rence entre les sons les plus faibles et les plus forts d’une vidĂ©o.
Ainsi, content loudness 9.1 dB signifie que la vidéo est jugée 9,1 dB en dessous du niveau de référence YouTube),

Vérifier si YouTube applique une normalisation du volume sonore

Bonus : astuces si le son reste faible

  • Utilisez un Ă©galiseur ou un amplificateur logiciel (ex. : Equalizer APO sur Windows) pour ajuster le gain global.
  • Si vous utilisez un casque Bluetooth, vĂ©rifie que le volume du casque et du systĂšme sont liĂ©s (certains pĂ©riphĂ©riques ont un volume indĂ©pendant).
  • Sur Chrome, il existe aussi des extensions comme “Volume Master” qui permettent de pousser le volume d’un onglet au-delĂ  de 100 % (Ă  utiliser avec modĂ©ration pour Ă©viter la distorsion). Voir : Comment augmenter le volume du son sur Google Chrome

Comprendre que toutes les vidĂ©os n’ont pas le mĂȘme niveau sonore

Lorsque vous regardez plusieurs vidĂ©os sur YouTube avec les mĂȘmes rĂ©glages de volume, vous pouvez constater des diffĂ©rences notables de niveau sonore. Cela peut sembler surprenant, mais c’est tout Ă  fait normal, et cela s’explique par plusieurs facteurs techniques liĂ©s Ă  l’encodage audio, la normalisation, et la source du contenu.

Toutes les vidĂ©os mises en ligne sur YouTube ne sont pas créées de la mĂȘme maniĂšre. Certains crĂ©ateurs exportent leur audio avec un niveau Ă©levĂ© (proche de 0 dBFS), tandis que d’autres laissent volontairement une marge (−12 ou −18 dBFS, par exemple). RĂ©sultat : une vidĂ©o bien “mixĂ©e” avec un son fort ressortira nettement plus puissante qu’une autre vidĂ©o, mĂȘme si les deux sont Ă  100 % de volume dans YouTube et dans Windows.

Volume logarithmique (Windows, systÚmes audio classiques) VS Volume linéaire (YouTube et de nombreuses interfaces web)

Le mĂ©langeur de volume de Windows et de YouTube ne fonctionne pas de la mĂȘme maniĂšre.
Il faut prendre cela en considération.

Volume logarithmique (Windows, systĂšmes audio classiques)

Le volume perçu par l’oreille humaine n’augmente pas de maniĂšre linĂ©aire. On est bien plus sensible aux variations de volume dans les faibles niveaux qu’aux trĂšs hauts. C’est pourquoi les systĂšmes audio (comme Windows, Android, macOS, etc.) utilisent une Ă©chelle logarithmique pour le volume.

  • Cela signifie que chaque Ă©tape dans l’interface (ex. : passer de 10 % Ă  20 %) correspond Ă  une augmentation proportionnelle perçue du son, pas Ă  un doublement physique du signal.
  • Ainsi, les premiers 50 % couvrent la majoritĂ© de l’échelle audible, tandis que les derniers 50 % donnent plus de « marge Â» de gain sans brutalitĂ©.

Exemple :

  • Passer de 10 Ă  20 % dans Windows double l’énergie du signal audio, mais n’est perçu que comme une petite augmentation.
  • Cela protĂšge l’ouĂŻe et offre plus de prĂ©cision dans les bas niveaux.

Volume linéaire (YouTube et de nombreuses interfaces web)

YouTube, en revanche, utilise un curseur de volume linéaire, probablement pour des raisons de simplicité cÎté développement (interface JavaScript + contrÎle HTML5). Cela signifie que :

  • Le curseur de 0 % Ă  100 % agit en divisant ou multipliant directement le signal audio de maniĂšre constante.
  • RĂ©sultat : la plupart de l’augmentation perçue du volume se concentre dans les 20 derniers % du curseur.
  • De 0 Ă  80 %, on perçoit peu de changement ; de 80 Ă  100 %, l’augmentation est beaucoup plus marquĂ©e.

Ce comportement est moins naturel pour l’oreille humaine, et peut donner l’impression que « le son est faible jusqu’à 90 % Â», ce qui est en fait une caractĂ©ristique du contrĂŽle linĂ©aire.

Liens

L’article YouTube : comment rĂ©gler et augmenter le volume sonore efficacement est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 24H2: la mise Ă  jour KB5060829 apporte des icĂŽnes redimensionnables, un nouvel outil de migration, et plus encore

Microsoft continue d’enrichir Windows 11 avec des nouveautĂ©s discrĂštes mais bienvenues. Avec la mise Ă  jour KB5060829, actuellement disponible pour les Insiders en canal Canary (build 26241), plusieurs fonctionnalitĂ©s expĂ©rimentales et ajustements de l’interface ont Ă©tĂ© introduits. Ces ajouts concernent autant l’ergonomie du bureau que la prĂ©paration Ă  la migration vers un nouveau PC.

IcĂŽnes de la barre des tĂąches redimensionnables

L’une des principales nouveautĂ©s de cette build est la possibilitĂ© de redimensionner les icĂŽnes de la barre des tĂąches. Une option longtemps demandĂ©e par les utilisateurs, notamment sur les Ă©crans haute rĂ©solution ou pour ceux qui souhaitent un affichage plus compact.

Bien que la fonctionnalitĂ© soit encore en phase de test (via une activation via vivetool ou A/B testing), elle ouvre la voie Ă  une personnalisation plus fine de l’espace de travail, particuliĂšrement utile sur les Ă©crans tactiles ou les configurations multi-Ă©crans.

Un nouvel outil de migration PC

Microsoft introduit Ă©galement une expĂ©rience de migration repensĂ©e pour faciliter la configuration d’un nouvel appareil Windows 11. Lors de la premiĂšre configuration d’un nouveau PC, l’utilisateur peut dĂ©sormais reprendre plus facilement ses prĂ©fĂ©rences et fichiers depuis un ancien appareil, via son compte Microsoft.

Ce nouvel assistant se rapproche de ce que propose Apple avec iCloud ou Google avec Android, permettant une transition plus fluide d’un ancien PC vers un nouveau, avec :

  • la reprise des paramĂštres de personnalisation,
  • l’historique des applications installĂ©es,
  • et des recommandations contextuelles lors de la configuration.

Microsoft vise ici à réduire les frictions lors du changement de machine, en rendant le processus moins technique et plus automatisé pour les utilisateurs non experts.

AmĂ©liorations de l’expĂ©rience de configuration (OOBE)

Toujours dans cet esprit, la sĂ©quence OOBE (Out Of Box Experience) a Ă©tĂ© ajustĂ©e. Elle propose dĂ©sormais une interface plus dynamique, avec davantage de suggestions visuelles et une meilleure prĂ©sentation des options liĂ©es Ă  Microsoft 365, OneDrive et aux paramĂštres de confidentialitĂ©. Ces ajustements visent Ă  rendre l’expĂ©rience plus cohĂ©rente et moins intrusive.

Autres changements techniques et corrections

La build 26241 (et donc la KB5060829) embarque aussi plusieurs corrections de bugs et ajustements internes, notamment :

  • des amĂ©liorations de stabilitĂ© pour les appareils ARM64,
  • des ajustements dans le systĂšme de prĂ©diction de saisie et suggestions de texte,
  • la prĂ©paration de certaines fonctionnalitĂ©s encore dĂ©sactivĂ©es par dĂ©faut, mais visibles pour les testeurs avancĂ©s via ViVeTool.

À noter que certaines de ces nouveautĂ©s sont encore dĂ©ployĂ©es par vagues (A/B testing) et peuvent ne pas apparaĂźtre immĂ©diatement chez tous les utilisateurs du canal Canary.

Une mise à jour orientée utilisateur et continuité

La mise Ă  jour KB5060829 n’introduit pas de rupture majeure, mais elle continue de montrer la volontĂ© de Microsoft de raffiner Windows 11 par petites touches : plus de personnalisation, une meilleure portabilitĂ© entre appareils, et des outils mieux intĂ©grĂ©s Ă  l’écosystĂšme Microsoft.

Elle préfigure sans doute plusieurs fonctionnalités qui seront généralisées dans la mise à jour majeure Windows 11 24H2, attendue plus tard cette année.

Vous pouvez tĂ©lĂ©charger la KB5060829 en allant dans ParamĂštres > Windows Update. Vous pouvez Ă©galement l’obtenir Ă  partir du catalogue de mises Ă  jour de Microsoft en cliquant sur ce lien.

La liste complÚte des nouveautés : https://support.microsoft.com/fr-fr/topic/june-26-2025-kb5060829-os-build-26100-4484-preview-e31ba7c2-ff65-4863-a462-a66e30840b1a

KB5060829 dans Windows Update
Source(s) : neowin.net

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Windows 11 : les mises Ă  jour n’imposeront plus de redĂ©marrage par dĂ©faut sur les PC professionnels

Microsoft continue d’amĂ©liorer l’expĂ©rience de gestion des mises Ă  jour sous Windows 11, en particulier dans les environnements professionnels. À partir des prochaines versions de Windows 11, les mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© et de fonctionnalitĂ©s ne nĂ©cessiteront plus automatiquement un redĂ©marrage du systĂšme, notamment sur les PC configurĂ©s comme “bureautiques” (office PCs).

ConcrĂštement, cela signifie que lorsqu’un correctif est dĂ©ployĂ©, Windows tentera d’appliquer les mises Ă  jour sans interruption directe pour l’utilisateur. Le systĂšme privilĂ©giera une approche plus souple : appliquer les correctifs en arriĂšre-plan et diffĂ©rer le redĂ©marrage aussi longtemps que possible, afin de limiter les coupures de travail non planifiĂ©es.

Cette nouvelle approche s’inscrit dans la logique des environnements d’entreprise oĂč les interruptions causĂ©es par un redĂ©marrage peuvent impacter la productivitĂ©, notamment dans des postes partagĂ©s, des salles de rĂ©union ou des chaĂźnes de production informatisĂ©es. Microsoft prĂ©cise que cette rĂšgle ne concerne pour l’instant que certains types de postes identifiĂ©s comme office PCs, probablement selon leur profil dans Active Directory ou selon les stratĂ©gies de groupe appliquĂ©es.

Cela ne signifie pas que les redémarrages sont complÚtement supprimés. Certains correctifs critiques, comme ceux concernant le noyau, les pilotes ou des failles de sécurité majeures, continueront à nécessiter un redémarrage immédiat. Mais pour les mises à jour plus légÚres, Windows tentera désormais de les appliquer à chaud, sans perturber la session en cours.

Cette Ă©volution rĂ©pond aussi Ă  une demande ancienne des administrateurs IT, qui jonglent depuis des annĂ©es entre la sĂ©curitĂ© (mettre Ă  jour rapidement) et l’usage mĂ©tier (ne pas dĂ©ranger l’utilisateur). Microsoft poursuit donc sa stratĂ©gie d’automatisation “silencieuse” des updates, avec une meilleure adaptation au contexte machine.

Le changement devrait ĂȘtre actif d’ici la fin 2025, probablement intĂ©grĂ© aux builds de Windows 11 24H2 ou ultĂ©rieures. Les administrateurs pourront ajuster ce comportement via des politiques spĂ©cifiques (GPO/Intune), mais pour de nombreux parcs, il sera activĂ© par dĂ©faut.

Source(s) : neowin.net

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Liste des détections antivirus : exemples de malwares, trojans, PUP, adwares (2025)

Lorsque votre antivirus signale une menace, il affiche souvent un nom technique comme Trojan.GenericKD, PUA:Win32/Presenoker ou encore Backdoor.Win32.Agent. Ces noms peuvent sembler obscurs, mais ils reflĂštent le type exact de menace dĂ©tectĂ©e, son comportement ou sa mĂ©thode d’infection. Chaque Ă©diteur antivirus (Microsoft Defender, Kaspersky, Bitdefender, Malwarebytes, etc.) utilise sa propre nomenclature, parfois gĂ©nĂ©rique, parfois trĂšs prĂ©cise.
Cela peut aussi ĂȘtre le cas Ă  la suite d’une analyse sur VirusTotal.

Ce guide regroupe et classe les exemples de détections les plus courantes, organisées en tableaux clairs par type de menace :

  • Trojans chevaux de Troie tĂ©lĂ©chargeurs et voleurs de donnĂ©es,
  • Backdoors Ă  accĂšs distant,
  • PUP/PUA (logiciels potentiellement indĂ©sirables),
  • Adwares injectant des publicitĂ©s ou des redirections,
  • Scripts malveillants (JavaScript, macros Office), etc.

L’objectif de cet article est de vous aider Ă  identifier rapidement la nature d’une alerte, comprendre si elle est sĂ©rieuse, et prendre les bonnes dĂ©cisions en cas de dĂ©tection.
Que vous soyez simple utilisateur ou technicien, ce récapitulatif vous offre une vue concrÚte des menaces détectées en 2025 par les principales solutions de sécurité.

En parallĂšle, vous pouvez lire ce guide pour mieux comprendre les types de menaces informatiques : Liste des menaces informatiques : Virus, Trojan, Backdoor, Adware, Spywares, etc

Détections de PUP/PUA (logiciels potentiellement indésirables)

Les PUP sont souvent installés en bundle avec des programmes gratuits, via des installateurs modifiés ou douteux.
Il peut aussi s’agir de logiciel classĂ© comme indĂ©sirable (optimiseur systĂšme, collecte de donnĂ©es).
Ils ne sont pas toujours dangereux, mais peuvent nuire Ă  la performance ou manipuler la navigation.

Exemple de détectionExemplesAntivirus
PUA:Win32/XXXXXPUA:Win32/Presenoker
PUA:Win32/InstallCore
Microsoft Defender
PUP.Optional.XXXX
PUA.Optional.BundleInstaller
PUA.Optional.BundleInstaller
PUP.Optional.DriverUpdate
Malwarebytes
PUA.XXXXX
Generic.PUA.2FileDownload.A
PUA.systemcheckupBitdefender
Not-a-virus:HEUR:AdWare.Win32.XXXXNot-a-virus:HEUR:AdWare.Win32.SearcherKaspersky
Win32:XXXX-X [PUP]Win32:UnwRAP-X [PUP]Avast/AVG
PUA/XXXXXPUA/InstallCore.GenESET

Scénario possible : votre antivirus détecte un Setup qui se trouve dans votre dossier de Téléchargement.
Autre cas, vous avez installé un logiciel peu fiable détecté comme tel.

DĂ©tections d’adwares (publicitĂ© intrusive)

Les adwares (logiciels publicitaires) sont des programmes qui affichent de la publicitĂ© de maniĂšre intrusive sur votre systĂšme ou dans votre navigateur. Ils peuvent se manifester par des pop-ups, des redirections automatiques vers des sites sponsorisĂ©s, ou l’injection de banniĂšres dans des pages web normales. Bien qu’ils ne soient pas nĂ©cessairement classĂ©s comme malveillants, leur prĂ©sence perturbe souvent l’expĂ©rience utilisateur, ralentit le systĂšme, et peut poser des risques de confidentialitĂ©.

DétectionExemple de détectionAntivirus
Adware:Win32/XXXX
Adware:JS/XXXXX.A
Adware:Win32/FusionCore
Adware:JS/Adposhel.A
Adware:JS/FakeAlert
Microsoft Defender
Adware.XXXXXAdware.SwiftBrowse
Adware.Elex
Malwarebytes
Adware.GenericKD.###Bitdefender
Adware.Win32.AgentAdware.Agent.BYIKaspersky
Adware.Generic.XXXXAdware.Generic.279974ESET

ScĂ©nario possible : identique au PUP, sauf dans le cas oĂč l’adware est dĂ©jĂ  actif dans le systĂšme.

Scripts JavaScript malveillants (injections, redirections, crypto-jacking)

Ces scripts sont souvent injectĂ©s dans des pages compromises ou des publicitĂ©s frauduleuses afin d’infecter les PC des internautes.
Ces scripts injectĂ©s dans des pages (publicitĂ©s, iframe, JavaScript Ă  distance) sont souvent bloquĂ©s par le filtrage web, avant mĂȘme que l’antivirus n’intervienne au niveau fichier.

DétectionExemple/DescriptionAntivirus
Trojan:HTML/Phish.XXX!YYY
Trojan:HTML/Redirector.XXX
Trojan:HTML/Phish.JA!MTB
Trojan:HTML/Redirector.NY
Microsoft Defender
JS:Downloader-XXX [Trj]
HTML:Script-Inf
Trojan.Script.Heuristic-JS

JS:ScriptPE-inf [Trj]
Script JavaScript d’obfuscation menant à une infectionAvast/AVG
JS:Miner-C [Trj]
HTML:CoinMiner-EM [Trj]

Script JavaScript injecté pour miner des cryptomonnaiesAvast/AVG
Trojan.JS.Redirector
Trojan.JS.Agent.XXXX
JS:Trojan.XXXX.YYYY
Trojan.JS.Miner.gen
JS:Trojan.Cryxos.4572
Trojan.JS.Agent.fpu
Bitdefender
HEUR:Trojan.Script.Generic
HEUR:Trojan.Script.Redirector
HEUR:Trojan.Script.Miner.gen
Kaspersky

ScĂ©nario possible : vous avez visitĂ© un site piratĂ© et l’antivirus bloque le script malveillant placĂ© par le cybercriminel. Autre cas, vous avez tĂ©lĂ©chargĂ© une piĂšce jointe malveillante depuis un email.
Dans le premier cas, la dĂ©tection peut cibler le cache internet du navigateur, et donc l’infection n’est pas active.
VĂ©rifiez l’emplacement de la dĂ©tection. Vider le cache internet ou rĂ©initialiser son navigateur WEB peut aider Ă  arrĂȘter ces dĂ©tections.

Trojan Downloader (chargement de payload Ă  distance)

Cette dĂ©tection dĂ©signe un fichier malveillant conçu pour tĂ©lĂ©charger et installer d’autres malwares Ă  partir d’un serveur distant, sans l’accord de l’utilisateur. Il s’agit d’une dĂ©tection gĂ©nĂ©rique utilisĂ©e lorsqu’un comportement de type « downloader Â» est observĂ© (par exemple, un script ou exĂ©cutable qui Ă©tablit une connexion vers une URL externe et tente de rĂ©cupĂ©rer un second fichier malveillant).

DétectionExempleAntivirus
Trojan:Win32/XXXXXTrojan:Win32/Emotet.A
Trojan:Win32/Occamy.AA
Microsoft Defender
Trojan.Downloader.Generic
Trojan.Agent.Downloader
MalPack.Downloader.###
Malwarebytes
JS:Downloader-XXXJS:Downloader.PB
JS:Downloader-LQB [Trj]
Avast/AVG
Trojan.Downloader.Gen
Trojan.GenericKD.Downloader
Bitdefender
Downloader.Agent!gen2McAfee
Win32/TrojanDownloader.Agent
Trojan.Downloader.XXXX
Trojan.Downloader.Small.BMESET

ScĂ©nario possible : vous avez tĂ©lĂ©chargĂ© un crack et l’antivirus le bloque. Autre cas, un malware est dĂ©jĂ  actif dans le systĂšme ou vous avez exĂ©cutĂ© un fichier qui tente de l’installer.

Chevaux de Troie avec exfiltration ou backdoor (C2)

Ces menaces permettent un accĂšs distant, la surveillance.

Détection génériqueExempleAntivirus
Backdoor:Win32/XXXXXBladabindiBackdoor:Win32/BladabindiMicrosoft Defender
Backdoor.XXXX
Backdoor.Bot.Gen (détection générique)
Backdoor.Qbot
Backdoor.Agent.NOIP
Glupteba.Backdoor.Bruteforce.DDS
Malwarebytes
Backdoor.Win32.XXXX
Backdoor:Win32/Remcos.GZZ!MTB (Famille Remcos)
Backdoor.Win32.Agent.bla (plus générique)
Kaspersky
Backdoor.GenericKD.###Backdoor.GenericKD.64149272Bitdefender

Voici maintenant des détections de type Trojan.Stealer.
Soit donc en gĂ©nĂ©ral, un cheval de Troie capable de donner l’accĂšs Ă  distance courant, permettant aux attaquants de prendre le contrĂŽle, exfiltrer des donnĂ©es, dĂ©clencher des captures Ă©cran, des keyloggers, etc.
Ils sont conçus pour voler des informations personnelles, identifiants, mots de passe, cookies, données systÚme, etc.

DétectionExempleAntivirus
TrojanSpy:Win32/Agent
(La mention Spy n’est pas obligatoire)
Trojan:Win32/RedLine!MSRMicrosoft Defender
Trojan.Agent.Stealer
Trojan.MalPack.Stealer
Trojan.Generic.MSILStealer
Spyware.PasswordStealer
Malwarebytes
Trojan.GenericKD.###ï»żBitdefender
Stealer.XXXXX
JS/Spy.Agent.XXX
Stealer.Agent/Gen
JS/Spy.Agent.AH
ESET
InfostealerInfostealer.Gampass – cible les jeux
Infostealer.RedLine (Famille RedLine)
Norton

Fichiers HTML/Office infectés (piÚces jointes ou pages piégées)

Ces fichiers exploitent souvent l’ingĂ©nierie sociale ou les vulnĂ©rabilitĂ©s Office.

Ces fichiers exploitent souvent l’ingĂ©nierie sociale ou les vulnĂ©rabilitĂ©s Office.
Exemple de détectionAntivirusDescription
Trojan:O97M/Agent.XXXMicrosoft DefenderMacro malveillante dans un document Word/Excel
HTML/Phishing.Agent.ABESETFichier HTML visant Ă  voler des identifiants
DOC:Exploit.CVE-2017-11882AvastExploitation d’une faille Office via fichier Word piĂ©gĂ©

Scénario possible : la détection porte sur une piÚce jointe malveillante.

Que signifient les noms de détection antivirus (Trojan.Agent, Generic, etc.)

Les noms de dĂ©tection antivirus varient selon les Ă©diteurs. Certains utilisent des appellations trĂšs gĂ©nĂ©rales, comme Generic, Agent ou Script, tandis que d’autres emploient des noms plus spĂ©cifiques, souvent basĂ©s sur la famille du malware ou son comportement.

Il faut Ă©galement savoir que les antivirus modernes adaptent leurs dĂ©tections en fonction du contexte et de l’analyse en temps rĂ©el. Un fichier peut d’abord ĂȘtre dĂ©tectĂ© de maniĂšre heuristique, puis reclassĂ© plus prĂ©cisĂ©ment aprĂšs passage en sandbox ou analyse via des systĂšmes d’intelligence cloud (Threat Intelligence).

Malwarebytes

Chez Malwarebytes, la nomenclature des dĂ©tections est gĂ©nĂ©ralement plus descriptive que hiĂ©rarchisĂ©e, mais elle suit nĂ©anmoins une logique basĂ©e sur le type de menace, sa famille comportementale, et parfois sa technique d’obfuscation ou son objectif.

Contrairement Ă  Microsoft Defender ou Kaspersky, Malwarebytes mise fortement sur l’analyse heuristique et comportementale, ce qui explique l’usage frĂ©quent de noms gĂ©nĂ©riques mais contextuels. Le moteur peut ainsi identifier une menace mĂȘme sans signature explicite.

Une détection typique peut ressembler à : Trojan.Agent, Trojan.MalPack.Stealer, ou encore Adware.Generic.####

Ce qui donne :

  • PrĂ©fixe : indique la catĂ©gorie de la menace
    Exemples :
    • Trojan. → cheval de Troie (accĂšs Ă  distance, stealer, downloader
)
    • Adware. → logiciel injectant de la publicitĂ© ou modifiant le navigateur
    • PUP. → programme potentiellement indĂ©sirable
    • Malware. ou MalPack. → dĂ©tection gĂ©nĂ©rique basĂ©e sur le comportement
  • Nom central : identifie le comportement ou la famille
    • Agent → dĂ©signation gĂ©nĂ©rique utilisĂ©e lorsqu’aucune famille prĂ©cise n’est reconnue, ou que le comportement est modulaire
    • Stealer → indique un voleur d’informations
    • Downloader → menace qui tĂ©lĂ©charge un autre malware
    • Injector → injection de code dans des processus lĂ©gitimes
  • Suffixe Ă©ventuel : identifiant numĂ©rique ou indication d’analyse comportementale
    • Generic, Heur, ou un numĂ©ro de variante (Trojan.Agent.EDX)
    • Peuvent aussi signaler une dĂ©tection basĂ©e sur un empaquetage (MalPack) ou une obfuscation avancĂ©e

Exemples concrets :

  • Trojan.Agent → fichier prĂ©sentant un comportement trojan, sans attribution de famille spĂ©cifique.
  • Trojan.MalPack.Downloader → fichier compressĂ©/obfusquĂ© qui agit comme un tĂ©lĂ©chargeur distant.
  • PUP.Optional.DriverUpdate → logiciel potentiellement indĂ©sirable proposant des mises Ă  jour de pilotes, souvent classĂ© comme trompeur.

Microsoft (Windows Defender)

Chez Microsoft Defender, les noms de dĂ©tection suivent une structure relativement standardisĂ©e, permettant de comprendre en un coup d’Ɠil le type de menace, sa plateforme cible et sa classification. Un nom de dĂ©tection typique se prĂ©sente sous la forme :

<type>:<plateforme>/<nom>.<variante>

Microsoft utilise aussi d’autres prĂ©fixes selon la nature de la menace :

  • Backdoor: pour les accĂšs Ă  distance non autorisĂ©s,
  • Ransom: pour les ransomwares,
  • PUA: pour les applications potentiellement indĂ©sirables (Potentially Unwanted Applications),
  • Exploit: pour les fichiers qui exploitent une vulnĂ©rabilitĂ© systĂšme,
  • HackTool: pour les outils lĂ©gitimes dĂ©tournĂ©s Ă  des fins malveillantes.

Par exemple : Trojan:Win32/Agent.WXYZ

  • Trojan dĂ©signe le type de menace (ici un cheval de Troie),
  • Win32 indique la plateforme ciblĂ©e, en l’occurrence Windows 32 bits (mĂȘme si cela s’applique aussi Ă  64 bits par compatibilitĂ©),
  • Agent est un nom gĂ©nĂ©rique de famille, souvent utilisĂ© lorsque la menace est modulaire, indĂ©terminĂ©e ou fait partie d’une classe connue de malwares,
  • WXYZ est une variante, une signature spĂ©cifique ou un identifiant unique interne.

Enfin, certains noms se terminent par un suffixe comme !MTB, !ml ou !bit, indiquant une détection basée sur :

  • !MTB → Machine-learned Threat Based (dĂ©tection par IA / modĂšle comportemental),
  • !ml → Machine Learning,
  • !bit → dĂ©tection basĂ©e sur une signature hash/statique.

Que faire aprÚs une détection

Pour neutraliser la menace :

  • Mettre en quarantaine et supprimer les menaces. ComplĂ©ter l’analyse de votre ordinateur avec MBAM. Plus de dĂ©tails :
  • Surveiller le comportement du systĂšme. Par exemple, vĂ©rifier les connexions rĂ©seau (via netstat / outils tiers)
  • RĂ©aliser une analyse secondaire avec VirusTotal ou un autre scanner
  • RĂ©initialiser les navigateurs si adware/PUP

Pour vous aider :

Une fois l’ordinateur dĂ©sinfectĂ© :

Liens

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Windows 11 24H2 limite la durĂ©e de vie des points de restauration Ă  60 jours

Avec la mise Ă  jour de sĂ©curitĂ© de juin 2025 (KB5060842), Microsoft a officialisĂ© une nouvelle limite de conservation pour les points de restauration, dĂ©sormais fixĂ©e Ă  60 jours maximum sous Windows 11 24H2. Au-delĂ , les points de restauration seront automatiquement supprimĂ©s.

Si jusqu’ici la durĂ©e de conservation Ă©tait fluctuante — certaines installations la fixaient Ă  90 jours, d’autres parfois Ă  peine 10 — cette mesure apporte une uniformisation bienvenue . Avant la mise Ă  jour, par exemple, certains utilisateurs constataient que leurs points disparaissaient entre 10 et 90 jours.

Microsoft confirme que cette limite s’applique par dĂ©faut, Ă  la fois dans la version actuelle de 24H2 et dans toutes les versions futures de cette branche.
La mise Ă  jour cumulative passe la commande suivante :

$key = 'HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\SystemRestore'
(Get-ItemProperty -Path $key -Name RPLifeInterval).RPLifeInterval
5184000

Comme vous pouvez le constater, nous obtenons une valeur de 5184000, ce qui correspond Ă  60 jours (5184000 Ă· 86 400 secondes).
Un ancien document de support, vieux de 13 ans (aujourd’hui supprimĂ©), indiquait que les points de restauration Windows Ă©taient initialement conçus pour expirer au bout de 90 jours. C’était le cas sous Windows Vista, Windows 7 et les versions suivantes. Par ailleurs, lorsque l’espace disque devenait insuffisant, Windows supprimait automatiquement tous les points de restauration pour libĂ©rer de la place — un comportement qui semble toujours d’actualitĂ© aujourd’hui.

Et si vous souhaitez conserver vos points plus longtemps ?

Certains utilisateurs s’inquiĂštent de l’impact de cette limite, notamment ceux qui prĂ©fĂšrent un historique longue durĂ©e. Sur Reddit, les avis divergent :

« Mon point de restauration du systĂšme expire actuellement tous les 30 jours
 Oui, c’est moins que la limite de 90 jours de 10/7. Mais est-ce qu’on peut le changer ? Â»

« Ne pouvons-nous pas dĂ©jĂ  choisir la quantitĂ© d’espace allouĂ©e
 C’est tout simplement stupide. »

Heureusement, il est possible de réajuster manuellement le délai via une clé de registre, voire de la désactiver complÚtement pour revenir au fonctionnement précédent.
Vous pouvez repasser facilement à 90 jours via la clé RPLifeInterval dans HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\SystemRestore.
Modifiez alors la valeur Ă  7776000.

Modifier délai point de restauration systÚme dans Windows

De mĂȘme, nombreux sont ceux qui jugent que la sauvegarde rĂ©guliĂšre (via Macrium Reflect, OneDrive, etc.) est bien plus fiable si le point de restauration Ă©choue ou disparaĂźt soudainement.

Ce que cela signifie pour vous

Cette mise Ă  jour confirme une volontĂ© claire de Microsoft : limiter le stockage long terme des sauvegardes systĂšme, probablement pour Ă©conomiser de l’espace disque et recentrer les utilisateurs vers des solutions de sauvegarde plus robustes.

Pour vous assurer une couverture, il est conseillé de :

  1. Créer réguliÚrement (au minimum une fois par mois) un point de restauration manuellement.
  2. Vérifier ou modifier la clé RPLifeInterval dans le registre si vous souhaitez prolonger la durée.
  3. Mettre en place une sauvegarde réguliÚre (via des images systÚme, dans le cloud, sur disque externe, etc.), car les points de restauration ne couvrent pas les données personnelles.

En résumé, si cette limitation ne devrait pas poser de problÚme pour une mauvaise mise à jour récente, elle pourrait pénaliser ceux qui comptent sur des restaurations à trÚs long terme. Pour une tranquillité maximale, on recommande de combiner les points systÚme avec des sauvegardes périodiques fiables.

Source(s) : Windowslatest.com

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Inetpub : à quoi sert ce dossier Windows et peut‑on le supprimer ?

Vous avez remarquĂ© un dossier nommĂ© C:\inetpub sur votre disque dur et vous vous demandez s’il est important, Ă  quoi il sert, ou mĂȘme s’il peut ĂȘtre supprimĂ© en toute sĂ©curité ? Vous n’ĂȘtes pas seul : de nombreux utilisateurs dĂ©couvrent ce rĂ©pertoire sans en avoir connaissance, souvent aprĂšs une mise Ă  jour ou l’activation de certaines fonctionnalitĂ©s Windows.

Le dossier inetpub est créé automatiquement lorsqu’on installe ou active IIS (Internet Information Services), le serveur web intĂ©grĂ© Ă  Windows. Il contient notamment les fichiers du site web par dĂ©faut hĂ©bergĂ© localement, ainsi que des journaux ou fichiers temporaires liĂ©s au service web.

Dans cet article, nous allons voir :

  • Pourquoi le dossier inetpub apparaĂźt sur votre PC,
  • S’il est liĂ© Ă  un risque de sĂ©curitĂ© ou Ă  une erreur systĂšme,
  • Et surtout, si vous pouvez le supprimer sans consĂ©quences selon votre usage de Windows.

Ce guide vous aidera Ă  comprendre l’utilitĂ© rĂ©elle de inetpub et Ă  dĂ©cider en toute connaissance de cause s’il peut ĂȘtre conservĂ© ou supprimĂ©.

Qu’est-ce que le dossier inetpub sur Windows 11 ou Windows 10

Le dossier C:\inetpub est automatiquement créé par Windows lors de l’installation ou de l’activation du composant IIS (Internet Information Services), qui est le serveur web intĂ©grĂ© Ă  Windows. IIS est utilisĂ© pour hĂ©berger des sites web localement ou Ă  distance, principalement dans un contexte professionnel, de dĂ©veloppement ou de test.

Plusieurs situations peuvent entraßner la création de ce dossier :

  • L’activation manuelle d’IIS via les fonctionnalitĂ©s facultatives de Windows,
  • L’installation d’un logiciel qui utilise IIS en arriĂšre-plan (par exemple : certains outils de gestion de parc, serveurs de messagerie ou plateformes de test local),
  • Dans certains cas, une mise Ă  jour Windows, un script ou un pack logiciel peut activer par dĂ©faut certains composants du serveur web.

Le dossier inetpub contient différents sous-dossiers :

  • wwwroot : rĂ©pertoire par dĂ©faut pour les fichiers de sites web hĂ©bergĂ©s localement,
  • logs : journaux de requĂȘtes HTTP traitĂ©es par IIS,
  • ftproot, history, custerr, etc. : utilisĂ©s selon les services activĂ©s.
Qu'est-ce que le dossier inetpub sur Windows 11 ou Windows 10

Pourquoi le dossier inetpub apparaĂźt sur votre PC

La prĂ©sence d’un dossier inetpub vide ne signifie pas qu’il y a un problĂšme : cela indique simplement qu’IIS a Ă©tĂ© installĂ© ou initialisĂ© Ă  un moment, mais n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ© activement. Si vous n’avez pas besoin de cette fonctionnalitĂ©, vous pouvez dĂ©sactiver IIS et supprimer le dossier sans risque.

De temps en temps, le dossier ⁣C:\inetpub est prĂ©sent sur un systĂšme Windows, mais ne contient aucun fichier, ou uniquement un ou deux sous-dossiers vides comme wwwroot ou logs. Par exemple, un programme a dĂ©clenchĂ© l’installation du composant IIS (mĂȘme partiels) sans en informer explicitement l’utilisateur — souvent Ă  des fins de diagnostic, de test ou de serveur local temporaire. Cela suffit Ă  provoquer la crĂ©ation du dossier, sans que le service IIS soit rĂ©ellement utilisĂ©.
Windows peut crĂ©er inetpub dĂšs l’ajout des composants nĂ©cessaires Ă  IIS, mĂȘme si l’utilisateur ne configure jamais de site web ni n’utilise le serveur. Le dossier reste alors prĂ©sent, mais inoccupĂ©.

Si vous n’avez jamais eu l’intention d’hĂ©berger un site web ou d’utiliser IIS, ce dossier semble inutile. Toutefois, sa simple prĂ©sence ne signifie pas que votre systĂšme est compromis ou mal configurĂ©. Il reflĂšte simplement l’activation d’une fonction Windows optionnelle.
Toutefois, certains logiciels ou scripts tiers (en particulier en environnement de dĂ©veloppement local) peuvent aussi activer IIS de maniĂšre silencieuse, mĂȘme sur Windows.

Pose-t-il un problÚmle de sécurité ou stabilité du systÚme

En l’état, la prĂ©sence du dossier inetpub n’est pas un danger pour la sĂ©curitĂ© ou la stabilitĂ© de Windows, tant que le serveur IIS n’est pas activement utilisĂ© ou exposĂ© sur le rĂ©seau.

Cependant, si IIS est installĂ© et en fonctionnement, mĂȘme par inadvertance, il ouvre par dĂ©faut un service d’écoute HTTP sur le port 80. Cela peut reprĂ©senter une surface d’attaque si le service n’est pas configurĂ© correctement ou si le pare-feu ne filtre pas les connexions entrantes. Un attaquant pourrait thĂ©oriquement exploiter une faille dans IIS ou dans une page hĂ©bergĂ©e dans wwwroot.

Du cĂŽtĂ© des performances ou de la stabilitĂ© systĂšme, la prĂ©sence d’IIS ne pose pas de souci majeur — Ă  condition qu’il ne tourne pas inutilement en arriĂšre-plan. Il peut nĂ©anmoins consommer des ressources (RAM, CPU, ports rĂ©seau) et gĂ©nĂ©rer des fichiers journaux dans inetpub\logs, ce qui peut remplir le disque Ă  long terme.

En résumé :

  • Si IIS n’est pas actif, inetpub est inoffensif et peut ĂȘtre ignorĂ©.
  • Si IIS est actif par erreur, il est conseillĂ© de dĂ©sactiver ce composant pour limiter les risques rĂ©seau et nettoyer les dossiers associĂ©s.

Peut-on supprimer le dossier inetpub

Oui, le dossier inetpub peut ĂȘtre supprimĂ©, mais Ă  condition que le service IIS (Internet Information Services) soit dĂ©sactivĂ© au prĂ©alable. En effet, tant que IIS est actif, Windows peut continuer Ă  utiliser ce dossier pour stocker des fichiers web, des logs ou des paramĂštres.
Pour les utilisateurs classiques (hors dĂ©veloppeurs web ou administrateurs rĂ©seau), IIS n’est pas nĂ©cessaire. Si vous ne l’utilisez pas, vous pouvez dĂ©sactiver IIS et supprimer inetpub sans consĂ©quences sur Windows.

Voici les étapes à suivre.

Commencez par désactiver IIS du systÚme :

  • Sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
  • Puis saisissez optionalfeatures et OK
  • DĂ©cochez Internet Information Services,
Désinstaller  Internet Information Services de Windows
  • Validez puis redĂ©marre le PC si demandĂ©.

Ensuite, vĂ©rifiez qu’aucun service IIS rĂ©siduel ne tourne.
Théoriquement, ils ne sont plus présent puisque vous avez supprimé le composant.
Pour cela :

  • Sur votre clavier, utilisez le raccourci clavier + R
  • Puis saisissez services.msc et OK. Plus de dĂ©tails : comment ouvrir les services Windows
  • Cherchez les services suivants (si prĂ©sents :
    • Application Host Helper Service (AppHostSvc)
    • Service de journalisation W3C (w3logsvc)
    • Service de publication World Wide Web (W3SVC)
    • Service d’activation des processus Windows (WAS)
    • Gestion Ă  distance de Windows (Gestion WSM) (WinRM)
  • Double-cliquez dessus et positionnez le « Type de dĂ©marrage Â» en « DĂ©sactivé« 
Désactiver les services Windows liés à IIS

Enfin, supprimez manuellement le dossier :

Supprimer le dossier inetpub de Windows
    Attention : si vous supprimez inetpub sans désactiver IIS, Windows risque de le recréer automatiquement à la prochaine utilisation du serveur web.

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    Windows 11 va enfin permettre de dĂ©placer les indicateurs Ă  l’écran (volume, luminosité )

    Microsoft continue d’introduire de petites amĂ©liorations ergonomiques dans Windows 11, et la derniĂšre en date devrait faire plaisir aux utilisateurs soucieux de personnaliser leur environnement. Avec une prochaine mise Ă  jour — dĂ©jĂ  en test dans les versions Canary (build 26236), Windows 11 permettra enfin de dĂ©placer librement certains Ă©lĂ©ments flottants Ă  l’écran, comme les flyouts de volume, luminositĂ© ou verrouillage des touches (Caps Lock, Num Lock, etc.).

    Jusqu’à prĂ©sent, ces indicateurs visuels apparaissaient automatiquement en haut au centre de l’écran, sans aucun moyen de les repositionner. Cela posait problĂšme Ă  certains utilisateurs, notamment ceux sur Ă©cran tactile, en configuration multi-Ă©crans ou simplement ceux qui trouvent cette position gĂȘnante en plein visionnage ou en jeu.

    Le changement introduit est discret, mais trĂšs attendu : un nouveau bouton « RĂ©initialiser la position Â» est dĂ©sormais prĂ©sent dans ParamĂštres > Personnalisation > Indicateurs Ă  l’écran (OSD). Il permet de repositionner manuellement ces Ă©lĂ©ments Ă  un autre endroit de l’écran — une fois dĂ©placĂ©s, ils y resteront. En cas de besoin, on peut rĂ©tablir la position par dĂ©faut.

    Cette fonctionnalitĂ© s’inscrit dans une sĂ©rie d’évolutions que Microsoft opĂšre lentement, mais sĂ»rement dans Windows 11 pour amĂ©liorer l’expĂ©rience utilisateur. On avait dĂ©jĂ  vu ces derniers mois l’arrivĂ©e de nouvelles animations, la refonte du panneau de widgets, ou encore des options plus avancĂ©es pour la barre des tĂąches. Le repositionnement des OSD n’est peut-ĂȘtre pas une rĂ©volution, mais c’est un geste de confort qui montre que Microsoft reste Ă  l’écoute des retours, mĂȘme sur des dĂ©tails que l’on pensait figĂ©s.

    La fonction est actuellement en cours de test dans le canal Canary, et pourrait arriver dans les versions stables de Windows 11 d’ici la fin 2025, potentiellement avec la mise à jour 25H2.

    Source(s) : windowslatest.com

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    Microsoft nettoie Windows Update : les pilotes legacy bientÎt supprimés

    Microsoft a annoncĂ© ce mardi une initiative stratĂ©gique majeure visant Ă  renforcer la sĂ©curitĂ© et la compatibilitĂ© de Windows : le retrait progressif des anciens pilotes (legacy drivers) de Windows Update. Cette mesure vise d’abord les pilotes obsolĂštes pour lesquels des versions modernes sont dĂ©jĂ  distribuĂ©es.

    Pourquoi ce changement ?

    Le gĂ©ant de Redmond souhaite proposer un parc de pilotes plus fiable, sĂ©curisĂ© et Ă  jour. En supprimant les versions dĂ©passĂ©es, l’entreprise rĂ©duit le risque d’installation de pilotes vulnĂ©rables ou mal optimisĂ©s. Le processus est contrĂŽlĂ© : les pilotes identifiĂ©s comme legacy sont d’abord « expirĂ©s » dans le Hardware Development Center, ce qui empĂȘche leur distribution. Microsoft informe ensuite les partenaires et leur offre un dĂ©lai de rappel de six mois pour soulever d’éventuelles objections.

    Impact pour les utilisateurs et les partenaires

    Pour l’utilisateur classique, aucun pilote essentiel ne disparaĂźtra tant qu’une version moderne est connectĂ©e. Si aucun incident n’est signalĂ© dans le dĂ©lai imparti, les pilotes obsolĂštes seront dĂ©finitivement retirĂ©s. Microsoft confirme que ce nettoyage sera rĂ©pĂ©tĂ© rĂ©guliĂšrement, avec Ă  terme une extension Ă  d’autres catĂ©gories de pilotes.

    Les fabricants de matĂ©riel sont donc invitĂ©s Ă  vĂ©rifier leurs entrĂ©es dans le Hardware Developer, s’assurer que les pilotes modernes sont bien mis en ligne et anticiper toute interruption.
    Le « Hardware Program Â» fait rĂ©fĂ©rence au Microsoft Hardware Developer Program, aussi appelĂ© Hardware Dev Center Program. est un portail et programme officiel mis Ă  disposition par Microsoft pour les constructeurs de matĂ©riel (OEM, IHVs, ISVs, ODMs) afin de publier, maintenir ou certifier des pilotes et composants matĂ©riels pour Windows.

    Sécurité et compatibilité renforcées

    En Ă©purant Windows Update, Microsoft espĂšre rĂ©duire la surface d’attaque liĂ©e Ă  des pilotes malmaintenus, tout en offrant une expĂ©rience plus fluide et plus stable pour les mises Ă  jour systĂšme. Cette initiative s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large, qui inclut dĂ©jĂ  la suppression du Windows Metadata (WMIS) legacy et l’abandon des procĂ©dures de signature prĂ©-production.

    Suppression de Windows Metadata (WMIS)

    Le Windows Metadata (WMIS) dĂ©signe ici un systĂšme utilisĂ© par Microsoft pour enrichir l’expĂ©rience utilisateur lors de l’installation de pĂ©riphĂ©riques, en fournissant des informations supplĂ©mentaires sur ces derniers, notamment :

    Le Windows Metadata (WMIS) – souvent confondu avec WMI Service – dĂ©signe ici un systĂšme utilisĂ© par Microsoft pour enrichir l’expĂ©rience utilisateur lors de l’installation de pĂ©riphĂ©riques, en fournissant des informations supplĂ©mentaires sur ces derniers, notamment :

    • le nom convivial de l’appareil (ex. « Canon Pixma G6020 Series Â» au lieu de « USB\VID_04A9
 Â»),
    • une icĂŽne personnalisĂ©e dans le Gestionnaire de pĂ©riphĂ©riques ou les paramĂštres,
    • des liens vers des sites d’assistance,
    • parfois mĂȘme des options de configuration spĂ©cifiques dans l’interface.

    Ce systĂšme repose sur un catalogue en ligne (anciennement appelĂ© Device Metadata Retrieval Client), consultĂ© lors de l’ajout d’un nouveau pĂ©riphĂ©rique Ă  Windows. Il tĂ©lĂ©charge les mĂ©tadonnĂ©es associĂ©es Ă  un identifiant matĂ©riel spĂ©cifique (Vendor ID + Product ID).

    Depuis Windows 10 version 2004, Microsoft a commencé à désactiver WMIS (Windows Metadata Internet Services) car :

    • les informations fournies sont souvent redondantes ou peu utilisĂ©es,
    • les mĂ©tadonnĂ©es sont devenues obsolĂštes ou incomplĂštes pour les nouveaux pĂ©riphĂ©riques,
    • le systĂšme s’appuie sur une ancienne architecture (XML + WMIS web service),
    • les pilotes modernes (UWP ou DCH) gĂšrent dĂ©jĂ  l’apparence et la configuration sans nĂ©cessiter ces mĂ©tadonnĂ©es.

    À retenir

    Ce nettoyage rĂ©gulier des anciens pilotes reprĂ©sente une Ă©volution importante vers une distribution plus fiable et sĂ©curisĂ©e de Windows. Pour les entreprises et fabricants, le message est clair : il est crucial de maintenir des pilotes modernes et compatibles via le programme Hardware Developer. Pour les utilisateurs, cette opĂ©ration signifie moins de risques liĂ©s aux composants obsolĂštes — tant que les Ă©quipements sont correctement mis Ă  jour.

    Souhaites-tu une version plus orientĂ©e technique, avec des Ă©tapes pour les constructeurs ou un encart explicatif pour les dĂ©veloppeurs de drivers ?

    Source(s) : neowin.net

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    uBlock Origin Lite : comment l’utiliser et le configurer sous Chrome (Manifest V3)

    Depuis l’arrivĂ©e du Manifest V3 dans Chrome et les navigateurs basĂ©s sur Chromium (Edge, Opera, Brave
), l’extension uBlock Origin classique perd progressivement ses fonctionnalitĂ©s avancĂ©es. Pour s’adapter Ă  ces nouvelles restrictions, le crĂ©ateur de l’extension a dĂ©veloppĂ© une version allĂ©gĂ©e : uBlock Origin Lite (ou uBOL), pensĂ©e pour fonctionner dans le cadre imposĂ© par Manifest V3.

    Bien que plus limitée que la version originale, uBlock Origin Lite reste une solution efficace pour bloquer les publicités et limiter le tracking en ligne, tout en étant trÚs légÚre et compatible avec les navigateurs modernes.

    Dans ce guide, nous vous expliquons comment installer, utiliser et configurer correctement uBlock Origin Lite sur Chrome ou Edge, avec des conseils pour adapter vos filtres, contourner les nouvelles limites du systĂšme, et obtenir la meilleure protection possible sans compromettre les performances.

    Différences entre uBlock Origin et uBlock Origin Lite

    Pour contourner les restrictions du Manifest V3, le crĂ©ateur d’uBlock Origin (Raymond Hill) a dĂ©veloppĂ© une version alternative : uBlock Origin Lite (uBOL).
    Voici les principales différences :

    FonctionnalitéuBlock Origin LiteuBlock Origin (classique)
    Blocage des publicitĂ©s✅ Basique (MV3 limitĂ©)✅ TrĂšs complet
    Filtres personnalisĂ©s⚠ Non (pas d’édition manuelle)✅ Oui (avec interface avancĂ©e)
    Filtrage dynamique (mode avancĂ©)❌ Non✅ Oui (scriptlets, rĂšgles spĂ©cifiques par domaine)
    Logger rĂ©seau / analyse du trafic❌ Non✅ Oui
    Mode anti-tracking (privacy)✅ Oui (de base)✅ Oui (EasyPrivacy, etc.)
    Performance (CPU/RAM)TrÚs léger, optimisé pour vitesseHaute précision, un peu plus de charge
    CompatibilitĂ© Manifest V3✅ Oui❌ Non (sur Chrome ≄ version 127)

    En résumé :

    • uBlock Origin classique reste le plus puissant, mais devient inutilisable progressivement sur Chrome et Edge Ă  cause de Manifest V3.
    • uBlock Origin Lite est une version allĂ©gĂ©e, sans filtres personnalisĂ©s ni mode avancĂ©, mais compatible MV3 et trĂšs lĂ©ger.
    • Pour un usage avancĂ© (filtrage par script, rĂšgles fines, etc.), il est vivement recommandĂ© de passer Ă  Firefox, qui continue Ă  supporter uBlock Origin complet sans restriction.

    Comment utiliser uBlock Origin Lite

    Fonctionnement général

    uBlock Origin Lite (uBOL) a Ă©tĂ© conçu pour ĂȘtre extrĂȘmement lĂ©ger, ce qui se reflĂšte dans son interface utilisateur trĂšs Ă©purĂ©e. Une fois installĂ©e dans votre navigateur (Chrome, Edge
), l’extension ajoute une icĂŽne en forme de bouclier bleu dans la barre d’outils. En cliquant dessus, une petite fenĂȘtre s’ouvre avec trĂšs peu d’options, mais voici ce qu’elles signifient :

    IcĂŽne de bouclier (bleu ou gris) :

    • Bleu actif : le blocage est activĂ© sur le site actuel.
    • Gris dĂ©sactivĂ© : vous avez dĂ©sactivĂ© uBOL pour ce site.
    uBlock Origin Lite actif et inactif

    En bas de la fenĂȘtre, vous pouvez voir une indication du nombre de requĂȘtes bloquĂ©es sur la page actuelle (ex. : “15 requĂȘtes bloquĂ©es”).
    Ce n’est pas un logger interactif, mais juste une statistique indicative.

    Les trois modes de uBlock Origin Lite

    Ainsi, le bouton permet de basculer uBlock dans deux modes différents :

    ModeDescriptionCaractéristiques principales
    Mode par dĂ©faut (Standard)Filtrage simple basĂ© sur une ou deux listes essentielles✔ LĂ©ger et rapide
    ❌ Protection minimale
    ❌ Aucune personnalisation
    Mode OptimalActive un ensemble plus complet de listes de filtrage, proche d’un niveau de protection intermĂ©diaire. 3–5 listes.✔ Meilleure couverture pub et tracking
    ✔ Compatible MV3
    ❌ Moins lĂ©ger que le mode standard et peut atteindre la limite
    Mode CompletActive 5 Ă  8 listes, notamment contre les banniĂšres de cookies✔Active le maximum de listes de filtres compatibles Manifest V3, jusqu’au quota autorisĂ©.
    ❌ Certains Ă©lĂ©ments esthĂ©tiques ou rĂšgles personnalisĂ©es restent absents.
    ❌ Risque de dĂ©sactivation automatique de certaines listes si le quota est dĂ©passĂ©.

    Bouton ParamĂštres / Gestionnaire de filtres

    L’accĂšs aux paramĂ©trages se fait depuis l’icĂŽne roue crantĂ©e.

    Ouvrir les paramtres d'uBO Lite

    De lĂ , vous pouvez :

    • Activer ou dĂ©sactiver les filtres par dĂ©faut
    • Ajouter ou retirer des listes recommandĂ©es
    • DĂ©sactiver les filtres cosmĂ©tiques
    Listes de filtres d'uBOL

    Comment configurer uBO Lite correctement

    Adapter les filtres Ă  Manifest V3

    Avec l’arrivĂ©e de Manifest V3, les navigateurs basĂ©s sur Chromium (Chrome, Edge, Brave
) limitent dĂ©sormais le nombre de rĂšgles de filtrage qu’une extension comme uBlock Origin Lite (uBOL) peut utiliser. Le plafond actuel est d’environ 30 000 rĂšgles actives, ce qui impose de repenser vos listes de filtres pour rester dans les limites autorisĂ©es :

    • DĂ©sactivez les listes que vous n’utilisez pas vraiment (ex. : langues inutilisĂ©es, listes rĂ©gionales,*
    • doublons).
    • Évitez de cumuler plusieurs listes anti-pub gĂ©nĂ©ralistes (EasyList + AdGuard Base, par exemple).
    • DĂ©sactivez les filtres cosmĂ©tiques si l’efficacitĂ© publicitaire est prioritaire (ParamĂštres > AvancĂ© > DĂ©sactiver les filtres cosmĂ©tiques dans uBOL).
    • N’activez pas les rĂšgles de filtres de malwares. Elles sont en gĂ©nĂ©ral peu efficaces
    • PrivilĂ©giez les listes lĂ©gĂšres conçues pour Manifest V3, comme :
    uBlock Origin Lite vous informe via une icĂŽne jaune ou une alerte si vous dĂ©passez la limite de rĂšgles — pensez Ă  consulter le journal ou Ă  rĂ©duire votre configuration si nĂ©cessaire.

    Encore une fois, sur Firefox, ces limites ne s’appliquent pas : vous pouvez conserver toutes vos listes personnalisĂ©es et utiliser le mode avancĂ© sans contrainte.

    Listes recommandées pour uBO Lite à ajouter

    Liste à jour (et compatible MV3) à suggérer :

    ListeFonctionStatut MV3
    uBlock Filters – LiteBase anti-pub✅
    AdGuard BaseAnti-pub gĂ©nĂ©raliste✅
    AdGuard Tracking ProtectionAnti-tracking✅
    EasyList CookieConsentement RGPD✅ (lĂ©gĂšre)
    Français + EasyListPour les utilisateurs francophones⚠ (vĂ©rifier quota)

    Liens

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    Comment utiliser l’application Assistance rapide dans Windows 11 (Quick Assist)

    Vous cherchez un moyen simple et sĂ©curisĂ© d’aider Ă  distance un proche ou de recevoir une assistance technique sur votre PC ? L’application Assistance rapide (ou Quick Assist en anglais), intĂ©grĂ©e Ă  Windows 11, permet de partager son Ă©cran ou prendre le contrĂŽle d’un autre ordinateur Ă  distance en toute sĂ©curitĂ©. Que vous soyez technicien, membre de la famille ou simple utilisateur ayant besoin d’aide, cet outil gratuit est une alternative pratique Ă  des logiciels comme TeamViewer ou AnyDesk.

    Dans ce tutoriel complet, dĂ©couvrez comment utiliser pas Ă  pas l’application AccĂšs rapide pour obtenir ou fournir de l’aide Ă  distance sur Windows 11.
    Notez que cela fonctionne exactement de la mĂȘme maniĂšre sur Windows 10. De plus, la version de Windows n’entre pas en compte dans la prise de contrĂŽle Ă  distance.

    Qu’est-ce que l’application Assistance rapide ?

    Assistance rapide (Quick Assist) est une application de Microsoft qui permet Ă  un utilisateur de partager son Ă©cran avec une autre personne, qui peut alors visualiser ou contrĂŽler l’ordinateur Ă  distance. Elle fonctionne via une connexion Internet sĂ©curisĂ©e et utilise un code temporaire Ă  usage unique pour autoriser la session.

    Elle est préinstallée sur Windows 11, ce qui évite de devoir télécharger un outil tiers. Elle est particuliÚrement utile pour :

    • Aider un proche en difficultĂ© avec son PC
    • Se faire assister par un technicien
    • Intervenir sur un poste Ă  distance sans configuration complexe

    L’AccĂšs rapide est sĂ»r puisqu’elle utilise :

    • Une connexion chiffrĂ©e via les serveurs Microsoft
    • Un code Ă  usage unique, valable 10 minutes
    • Une interface qui permet Ă  l’utilisateur d’ĂȘtre Ă  tout moment en contrĂŽle (possibilitĂ© d’interrompre la session)

    Lorsque l’application dĂ©tecte que les sĂ©curitĂ©s minimales requises ne sont pas satisfaites, elle met fin Ă  la session.

    Session terminée - Assistance rapide.
Sécurité minimale requise non satisfaites.
    Ne partagez jamais un code d’assistance avec une personne que vous ne connaissez pas.

    Contrîle à distance pour fournir de l’aide à quelqu’un (mode technicien)

    Comment ouvrir l’application Assistance rapide

    • Ouvrez l’application sur l’ordinateur hĂŽte et l’ordinateur auquel vous souhaitez prendre le contrĂŽle Ă  distance
    • Cliquez sur le bouton DĂ©marrer ou appuyez sur Windows + S
    • Tapez Assistance rapide ou Quick Assist
    • Cliquez sur l’application pour l’ouvrir
    Comment ouvrir l'application Assistance rapide sur Windows 11
    Si l’application ne s’affiche pas, vĂ©rifiez que Windows est Ă  jour ou installez-la via le Microsoft Store.

    GĂ©nĂ©rer et Ă©changer le code de sĂ©curitĂ© de l’assistant

    • Depuis l’ordinateur hĂŽte, cliquez sur « Aider quelqu’un« 
    Aider quelqu'un Ă  distance avec l'assistance rapide de Windows 11
    • Connectez-vous avec votre compte Microsoft
    Se connecter Ă  son compte Microsoft dans l'assistance rapide
    • Un code de sĂ©curitĂ© Ă  6 chiffres est gĂ©nĂ©rĂ© automatiquement. Ce code est valable pendant une durĂ©e limitĂ©e et expire au bout de 10 minutes
    • Transmettez ce code Ă  la personne Ă  aider (par tĂ©lĂ©phone, mail, etc.)
    Partager le code de sécurité de l'assistance rapide de Windows 11
    • La personne doit saisir le code dans la section « Aide Â» et « Code de sĂ©curitĂ© de l’assistant« 
    Saisir le code de sécurité dans l'assistance rapide pour une prise de contrÎle à distance
    • Une fois le code saisi par l’autre personne, lisez et acceptez les conditions d’utilisation en cochant l’option « Je comprends Â» et en cliquant sur Autoriser
    Autoriser le partage écran dans l'assistance rapide de Windows 11
    • À partir de lĂ , le partage d’écran dĂ©bute. Une barre d’icĂŽne s’affiche en haut sur les deux ordinateurs. Vous pouvez ouvrir un chat et diffĂ©rents outils
    • Pour prendre la main Ă  distance, l’utilisateur de l’ordinateur hĂŽte doit cliquer sur le bouton en haut pour demander l’autorisation et sur le PC distant, la personne doit accepter. Celle-ci peut mettre en pause le contrĂŽle Ă  distance Ă  tout moment. Enfin, il est possible de choisir sur quel Ă©cran travailler, lorsqu’un double Ă©cran est prĂ©sent
    ContrĂŽle Ă  distance par l'assistance rapide de Windows 11

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    Microsoft verrouille un utilisateur et met en lumiÚre les dangers du chiffrement forcé de Windows 11

    Un utilisateur de Windows 11 a rĂ©cemment Ă©tĂ© bloquĂ© de son propre systĂšme aprĂšs que son compte Microsoft a Ă©tĂ© suspendu, rĂ©vĂ©lant les risques graves liĂ©s au chiffrement automatique de BitLocker. Ce cas met en Ă©vidence Ă  quel point il est facile de perdre l’accĂšs Ă  ses donnĂ©es lorsque Microsoft impose un chiffrement liĂ© au compte Microsoft.

    Contexte : BitLocker activé par défaut

    Depuis la mise Ă  jour Windows 11 24H2, Microsoft active automatiquement la fonction Device Encryption (chiffrement intĂ©gral du disque) dĂšs qu’un utilisateur se connecte avec un compte Microsoft. Pendant le processus de configuration, la clĂ© de rĂ©cupĂ©ration est stockĂ©e dans le cloud, sans ĂȘtre systĂ©matiquement copiĂ©e localement ou sur un pĂ©riphĂ©rique externe — ce que beaucoup d’utilisateurs ignorent.

    Cas utilisateur : perte totale d’accùs

    Cet utilisateur, identifiĂ© uniquement par son pseudonyme Reddit, SayanSen relate qu’il a Ă©tĂ© bloquĂ© sans avertissement ni explication aprĂšs avoir dĂ©placĂ© d’importantes donnĂ©es vers OneDrive.
    Comme l’a constatĂ© un utilisateur de Reddit, deus03690. Cet utilisateur frustrĂ© affirme que Microsoft a apparemment verrouillĂ© son compte de maniĂšre « alĂ©atoire » alors qu’il s’occupait de plusieurs lecteurs de donnĂ©es. Il explique :

    « Microsoft a verrouillĂ© mon compte de maniĂšre alĂ©atoire aprĂšs avoir transfĂ©rĂ© sur OneDrive des photos et des travaux irremplaçables datant de 30 ans. Je consolidais les donnĂ©es de plusieurs anciens disques avant un dĂ©mĂ©nagement important, disques que je devais jeter en raison de contraintes d’espace et de dĂ©mĂ©nagement. Le plan Ă©tait simple : tĂ©lĂ©charger sur OneDrive, puis transfĂ©rer sur un nouveau disque plus tard. Au lieu de cela, Microsoft a suspendu mon compte sans avertissement, sans raison et sans aucun recours lĂ©gitime. J’ai soumis le formulaire de conformitĂ© 18 fois – 18 fois – et Ă  chaque fois, j’obtiens une rĂ©ponse automatisĂ©e qui ne mĂšne nulle part. Pas de contact humain.

    MalgrĂ© 18 demandes d’appui auprĂšs de Microsoft via un formulaire, il n’a reçu aucune assistance humaine — seulement des rĂ©ponses automatisĂ©es. RĂ©sultat :accĂšs perdu Ă  l’ordinateur ET aux fichiers chiffrĂ©s par BitLocker.

    Conséquences inquiétantes

    Les conditions d’utilisation de la MSA (Microsoft Account) expliquent comment Microsoft traite un compte fermĂ©. Elles stipulent ce qui suit :

    Si votre compte Microsoft est fermĂ© (que ce soit par vous ou par nous), plusieurs choses se produisent. PremiĂšrement, votre droit d’utiliser le compte Microsoft pour accĂ©der aux services cesse immĂ©diatement. DeuxiĂšmement, nous supprimons les donnĂ©es ou votre contenu associĂ©s Ă  votre compte Microsoft ou les dissocions de vous et de votre compte Microsoft (sauf si la loi nous oblige Ă  les conserver, Ă  les restituer ou Ă  les transfĂ©rer Ă  vous ou Ă  un tiers identifiĂ© par vous). Vous devez disposer d’un plan de sauvegarde rĂ©gulier, car Microsoft ne sera pas en mesure de rĂ©cupĂ©rer votre contenu ou vos donnĂ©es une fois votre compte fermĂ©. TroisiĂšmement, vous pouvez perdre l’accĂšs aux produits que vous avez acquis.

    Les conséquences de cette situation sont graves :

    • Aucune rĂ©cupĂ©ration possible sans la clĂ© BitLocker.
    • Les conditions d’utilisation de Microsoft prĂ©voient la suppression des donnĂ©es ou de l’accĂšs en cas de fermeture de compte.
    • Cela dĂ©montre que confiance exclusive au compte Microsoft et au cloud peut conduire Ă  une perte de donnĂ©es irrĂ©versible.

    Recommandations de sécurité

    Face Ă  ce risque, plusieurs prĂ©cautions s’imposent :

    • Sauvegardez la clĂ© de chiffrement localement (USB, imprimĂ©). À lire : Comment effectuer une sauvegarde de votre clĂ© de rĂ©cupĂ©ration BitLocker
    • Envisagez une stratĂ©gie de sauvegarde hybride : stockage local et cloud.
    • Si vous prĂ©fĂ©rez Ă©viter le chiffrement forcĂ©, optez pour un compte local ou chiffrement manuel via BitLocker classique (non liĂ© au compte Microsoft).

    Notes d’autre part que l’on peut avoir le mĂȘme problĂšme avec le service OneDrive.
    Ne tĂ©lĂ©chargez jamais de photos, d’images ou de vidĂ©os sur OneDrive. MĂȘme s’ils sont inoffensifs, il suffit d’un faux positif pour qu’un compte soit bloquĂ©, voire pire. Il en va de mĂȘme pour tous les autres services de stockage en ligne, du moins ceux qui analysent automatiquement les fichiers que vous tĂ©lĂ©chargez.
    Lorsque vous devez migrer des donnĂ©es Ă  partir d’anciens disques, utilisez des sauvegardes locales comme stockage temporaire ou attendez d’avoir le nouveau disque. Essayez les boĂźtiers de disques durs externes si vous ne pouvez pas connecter plusieurs disques Ă  votre PC (par exemple, un ordinateur portable). L’utilisation du systĂšme d’appel de Microsoft est gĂ©nĂ©ralement une perte de temps. Si vous ĂȘtes sĂ»r de n’avoir rien fait de mal, essayez de contacter les grands mĂ©dias. Ils adorent ces histoires.

    En résumé

    Windows 11 24H2 active dĂ©sormais le chiffrement automatique liĂ© au compte Microsoft. Si vous perdez l’accĂšs Ă  votre compte, vous pouvez aussi perdre l’accĂšs dĂ©finitif Ă  vos donnĂ©es. Il est donc essentiel de sauvegarder votre clĂ© BitLocker sĂ©parĂ©ment et de ne pas faire reposer vos donnĂ©es exclusivement sur le cloud.

    Plus de dĂ©tails sur le fonctionnement : Qu’est-ce que BitLocker

    Source(s) : neowin.net

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    Windows Server : des bugs réseau causés par les mises à jour KB5060526 et KB5060531

    Microsoft a confirmĂ© un nouveau bug affectant le service DHCP sur Windows Server 2019 et 2022, aprĂšs l’installation des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© mensuelles KB5060526 (Server 2022) et KB5060531 (Server 2019), publiĂ©es lors du Patch Tuesday de juin 2025.

    Ce problĂšme provoque des dysfonctionnements dans le service DHCP, avec pour effet des clients qui ne reçoivent plus d’adresse IP ou qui se retrouvent sans connectivitĂ© rĂ©seau, notamment aprĂšs un redĂ©marrage du serveur ou une expiration de bail DHCP. Cela affecte des environnements d’entreprise, avec des pannes rĂ©seau partielles voire totales sur certains postes clients, en particulier dans les infrastructures Virtual Desktop Infrastructure (VDI) ou les dĂ©ploiements massifs.

    « Je peux confirmer qu’il s’agit d’un irritant trĂšs dĂ©sagrĂ©able dans notre environnement depuis la mise en place des correctifs la semaine derniĂšre. Les clients DHCP perdent leurs baux. Nous n’exĂ©cutons pas de DHCP sur nos DC, pour ce que cela vaut. Serveur 2022 Â», a Ă©crit l’un des utilisateurs concernĂ©s dans un message publiĂ© sur le forum.

    Le dysfonctionnement semble survenir uniquement lorsque le serveur exĂ©cute un rĂŽle DHCP actif. D’aprĂšs les retours d’admins systĂšmes, le service peut paraĂźtre actif, mais ne rĂ©pond plus aux requĂȘtes clients. Le journal d’évĂ©nements n’indique pas toujours de dĂ©faillance claire, ce qui complique le diagnostic pour les Ă©quipes IT.

    Microsoft a reconnu le problĂšme sur son portail Health Center et indique que ses Ă©quipes sont en cours d’analyse. Aucun correctif n’est encore disponible au moment de la rĂ©daction. L’entreprise conseille aux administrateurs impactĂ©s de dĂ©sinstaller temporairement la mise Ă  jour concernĂ©e si le serveur DHCP est devenu instable ou non fonctionnel. Cela peut ĂȘtre effectuĂ© via les commandes PowerShell ou dans le panneau de configuration, en attendant un correctif officiel via une prochaine mise Ă  jour cumulative.

    Les serveurs qui n’hĂ©bergent pas de rĂŽle DHCP ne sont pas concernĂ©s. En revanche, dans des environnements mixtes ou virtualisĂ©s, ce bug peut bloquer toute une portion du rĂ©seau interne.

    Source(s) : windowslatest.com

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    Windows 11 24H2 : la mise à jour KB5063060 pose problùme

    Microsoft a dĂ©ployĂ© une mise Ă  jour hors-cycle (out‑of‑band) sur Windows 11 24H2, identifiĂ©e comme KB5063060, destinĂ©e Ă  corriger des problĂšmes graves affectant notamment les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat. Si cette mise Ă  jour est censĂ©e rĂ©soudre les BSOD causĂ©s par l’ancienne version KB5060842, certains utilisateurs rencontrent toutefois des erreurs d’installation qui bloquent complĂštement Windows Update.

    Quel est l’objectif de KB5063060 ?

    KB5063060 reprend les correctifs de l’update de juin 2025 (KB5060842) tout en ajoutant un patch d’urgence pour rĂ©gler les incompatibilitĂ©s graves ayant causĂ© des BSOD avec les jeux nĂ©cessitant Easy Anti‑Cheat (comme Fortnite). Cette version est automatiquement proposĂ©e aux systĂšmes concernĂ©s.

    Quels problĂšmes d’installation sont signalĂ©s ?

    De nombreux utilisateurs rapportent que la mise Ă  jour Ă©choue ou reste bloquĂ©e, notamment aux Ă©tapes de tĂ©lĂ©chargement ou d’application des correctifs. Plusieurs codes d’erreur sont Ă©voquĂ©s : 0x800f0922, 0x80070002, 0x80070306, et 0x800f0991, souvent accompagnĂ©s d’un rollback automatique.

    Certaines machines restent bloquĂ©es Ă  38 % ou 100 % puis redĂ©marrent sans appliquer la mise Ă  jour. D’autres signalent des plantages liĂ©s Ă  des composants corrompus du systĂšme.

    Comment corriger le problĂšme ?

    Voici plusieurs pistes pour rĂ©soudre l’échec d’installation :

    Ouvrir invite de commandes en administrateur
    • Puis rĂ©parez les fichiers systĂšme :
    sfc /scannow
    DISM.exe /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth
    
    • Ensuite, Nettoyez le cache Windows Update :
    net stop wuauserv
    net stop cryptSvc
    net stop bits
    net stop msiserver
    ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
    ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
    net start wuauserv
    net start cryptSvc
    net start bits
    net start msiserver
    • Enfin, installez d’abord le correctif .NET KB5056579 en version Preview, avant de relancer KB5063060

    Des effets inattendus aprÚs installation réussie

    MĂȘme ceux qui installent KB5063060 rapportent des bugs persistants, tels que :

    • Blocages du Bluetooth au redĂ©marrage, nĂ©cessitant une rĂ©-pairĂ©e des appareils elevenforum.com+1borncity.com+1.
    • Gel du menu DĂ©marrer ou de la barre des tĂąches aprĂšs la sortie du mode veille.
    • DĂ©gradations de l’affichage sur certains moniteurs via HDMI (teintes vertes/magentas).

    Si les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat fonctionnent gĂ©nĂ©ralement mieux, quelques titres continuent de poser un problĂšme.

    Que faire en attendant une meilleure version ?

    Si l’installation Ă©choue, dĂ©sinstaller la KB5063060 dans ParamĂštres > Windows Update > Historique > DĂ©sinstaller des mises Ă  jour, puis mettre en pause les mises Ă  jour.
    Si l’installation rĂ©ussit mais introduit des bugs, dĂ©sinstallez le correctif, dĂ©sactivez Windows Update temporairement et attendez la future version.

    Source(s) : windowslastet.com

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    Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

    Vous utilisez plusieurs Ă©crans sous Windows 11 et souhaitez masquer ou supprimer la barre des tĂąches sur votre second moniteur pour amĂ©liorer votre confort d’utilisation et votre espace de travail ? Bonne nouvelle : Windows 11 offre plusieurs options simples et avancĂ©es pour gĂ©rer l’affichage de la barre des tĂąches en mode multiĂ©crans.

    Dans cet article clair et pratique, dĂ©couvrez Ă©tape par Ă©tape comment dĂ©sactiver facilement la barre des tĂąches sur votre Ă©cran secondaire, personnaliser son comportement via le Registre Windows (regedit), ou encore utiliser des solutions avancĂ©es et des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack. Vous trouverez Ă©galement des solutions efficaces aux problĂšmes courants liĂ©s Ă  la gestion des barres multiples dans Windows 11, afin d’optimiser votre expĂ©rience multi-Ă©crans.

    Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

    Méthode rapide depuis les paramÚtres

    • Faites un clic droit sur la barre des tĂąches, puis cliquez sur « ParamĂštres de la barre des tĂąches ».
    • Dans la fenĂȘtre qui s’ouvre, cliquez sur « Comportements de la barre des tĂąches » pour afficher les options supplĂ©mentaires.
    • DĂ©cochez l’option « Afficher ma barre des tĂąches sur tous les affichages ».
    Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

    DĂšs que cette option est dĂ©cochĂ©e, la barre des tĂąches disparaĂźtra immĂ©diatement du second Ă©cran, et restera visible uniquement sur l’écran principal.

    Via le registre Windows

    Si la méthode standard depuis les paramÚtres Windows ne suffit pas ou ne fonctionne pas correctement, il existe des astuces avancées pour masquer ou personnaliser la barre des tùches sur votre second écran dans Windows 11.

    HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Advanced
    • Modifiez la valeur MMTaskbarEnabled (DWORD) Ă  :
      • 0 pour dĂ©sactiver la barre des tĂąches sur les Ă©crans supplĂ©mentaires.
      • 1 pour activer la barre des tĂąches sur tous les Ă©crans.
    Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

    Avec un logiciel tiers

    Il existe Ă©galement des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack, qui offrent des rĂ©glages avancĂ©s et dĂ©taillĂ©s pour personnaliser complĂštement la barre des tĂąches sur chaque Ă©cran, y compris le masquage total, partiel ou contextuel selon l’écran actif.

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    Manifest V3 Chrome : quel impact sur les bloqueurs de publicité (Adblock, uBlock) ?

    Depuis 2023, Google Chrome a progressivement imposé Manifest V3, une nouvelle norme technique pour les extensions de navigateur. Ce changement important modifie profondément la maniÚre dont les extensions interagissent avec le navigateur, impactant directement les bloqueurs de publicités tels que Adblock ou uBlock Origin. Avec Manifest V3, Google promet une sécurité renforcée, une meilleure confidentialité et des performances accrues. Cependant, ces modifications limitent fortement les capacités des bloqueurs de publicités populaires, réduisant leur efficacité à filtrer et bloquer certaines publicités complexes.

    Dans cet article, j’examine en dĂ©tail ce qu’est Manifest V3, comment il impacte prĂ©cisĂ©ment vos extensions anti-pub prĂ©fĂ©rĂ©es et quelles alternatives restent disponibles pour continuer Ă  naviguer sereinement et sans publicitĂ© invasive sur le web.

    Qu’est-ce que Manifest V3 et quels sont les principaux changements introduits ?

    Imposé début 2025 à toutes les extensions de Chrome, manifest V3 définit comment les extensions interagissent avec le navigateur internet.
    Il succÚde à Manifest V2, introduit en 2012. Ce manifeste régit les autorisations, les méthodes de gestion de réseau, la sécurité, la performance et le comportement général des extensions.

    Principaux changements introduits par Manifest V3

    Abandon de WebRequest :

    Sous Manifest V2, les bloqueurs de publicitĂ©s pouvaient analyser, filtrer, bloquer chaque requĂȘte rĂ©seau dynamiquement.
    Manifest V3 supprime la possibilitĂ© d’intervenir en temps rĂ©el sur le trafic rĂ©seau et la remplace par l’API DeclarativeNetRequest (DNR), plus statique et avec des rĂšgles prĂ©dĂ©finies.
    Manifest V3 impose un cadre plus strict sur la maniĂšre dont les extensions accĂšdent aux donnĂ©es utilisateur (cookies, historique, mots de passe, stockage local). L’accĂšs est dĂ©sormais plus explicite et granulaire.

    Limitation du nombre de rĂšgles :

    Manifest V3 limite strictement le nombre de rĂšgles pouvant ĂȘtre chargĂ©es en mĂȘme temps (jusqu’à 30 000 rĂšgles par dĂ©faut, extensible jusqu’à 300 000).
    Cela réduit significativement les capacités des bloqueurs de publicité avancés, comme uBlock Origin.

    Restrictions renforcĂ©es sur l’accĂšs aux donnĂ©es :

    Les extensions ont désormais moins accÚs direct aux données sensibles des utilisateurs, réduisant les risques liés à la vie privée et la sécurité.

    Performance et sécurité accrues :

    Limiter l’accĂšs aux donnĂ©es et le traitement dynamique du rĂ©seau amĂ©liore globalement la performance et la sĂ©curitĂ© du navigateur.

    Pourquoi Google impose Manifest V3 dans Chrome ?

    Plus de sécurité

    Google argumente que Manifest V2 prĂ©sente des risques de sĂ©curitĂ© liĂ©s Ă  l’accĂšs puissant et dynamique que certaines extensions ont aux donnĂ©es utilisateur et au trafic rĂ©seau. Manifest V3 est conçu pour limiter ces risques.
    En réduisant le traitement direct et détaillé des données réseau par les extensions, Google affirme mieux protéger la confidentialité des utilisateurs.
    Les extensions malveillantes du type « stealers » exploitent gĂ©nĂ©ralement la puissance d’anciennes API (Manifest V2), qui leur permettaient d’accĂ©der en temps rĂ©el Ă  la totalitĂ© des requĂȘtes rĂ©seau ou aux donnĂ©es sensibles stockĂ©es dans le navigateur, telles que cookies, mots de passe ou jetons de session.
    L’abandon de l’API WebRequest rend beaucoup plus difficile pour une extension malveillante d’intercepter discrĂštement des jetons de connexion ou des donnĂ©es personnelles via des requĂȘtes rĂ©seau, mais Ă©galement d’accĂ©der silencieusement aux donnĂ©es sensibles (cookies, mots de passe stockĂ©s), sans que l’utilisateur soit averti.

    Avant, les extensions pouvaient aisément injecter du JavaScript dans chaque page visitée pour détourner les résultats de recherche, afficher des publicités ou rediriger.
    De plus, Manifest V3 restreint les capacitĂ©s d’une extension Ă  manipuler en profondeur les rĂ©sultats des moteurs de recherche (injecter des rĂ©sultats sponsorisĂ©s ou trompeurs).
    Cela peut aussi affecter les extensions de dĂ©tournement de navigateur (« hijackers ») changent gĂ©nĂ©ralement le moteur de recherche, la page d’accueil, ou insĂšrent des publicitĂ©s intrusives dans les pages visitĂ©es.

    Toutefois, Manifest V3 ne résout pas entiÚrement le problÚme :

    • Des extensions malveillantes pourront toujours contourner certaines limites par des mĂ©thodes alternatives (demander explicitement certaines permissions sensibles, utiliser des tactiques sociales pour tromper les utilisateurs, etc.).
    • Des voleurs de cookies ou mots de passe peuvent encore utiliser des techniques comme capturer des donnĂ©es saisies via des permissions obtenues de façon abusive ou en dĂ©tournant des mĂ©canismes lĂ©gitimes.

    Meilleure performance

    Google souhaite que les extensions aient un impact moindre sur la consommation mémoire et les performances générales du navigateur.

    Officieusement : Gagner la guerre contre les Adblock ?

    Les extensions tierces traditionnelles (uBlock Origin classique, Adblock Plus, etc.) voient leurs fonctionnalités réduites comme sur Chrome et ses dérivés.
    En effet, le résultat général pour les bloqueurs publicitaires tiers est une réduction de leurs capacités, avec :

    • Cette API impose un modĂšle de rĂšgles dĂ©claratives prĂ©-chargĂ©es au dĂ©marrage. Autrement dit, elle demande Ă  l’extension de spĂ©cifier Ă  l’avance les rĂšgles de blocage (URLs, domaines, ressources spĂ©cifiques).
    • Moins de rĂšgles de blocage disponibles simultanĂ©ment.
    • Un blocage moins dynamique et plus statique. Elle interdit Ă  l’extension de modifier dynamiquement les requĂȘtes rĂ©seau en temps rĂ©el comme pouvait le faire l’API WebRequest.
    • Une efficacitĂ© globale diminuĂ©e contre les publicitĂ©s complexes ou les scripts de tracking avancĂ©s.

    De ce fait, Google peut trÚs facilement contourner les Adblock dans YouTube grùce à des publicités complexes.

    MĂȘme si Google ne l’admet pas ouvertement, le passage Ă  Manifest V3 affaiblit les bloqueurs de publicitĂ© tiers, renforçant potentiellement les revenus publicitaires de Google, qui restent son principal modĂšle Ă©conomique.
    Ce n’est pas la premiĂšre fois que Google utilise son moteur de recherche avec une part de marchĂ© prĂ©pondĂ©rante pour imposer des standards sur internet.

    Critiques et controverses autour de Manifest V3

    Manifest V3 suscite une large controverse :

    CritiqueExplication concrĂšte
    đŸ”» Affaiblissement des bloqueurs de pubMoins de rĂšgles et blocage moins dynamique : les publicitĂ©s deviennent plus difficiles Ă  bloquer efficacement.
    đŸ”» Moins de contrĂŽle utilisateurLes utilisateurs et dĂ©veloppeurs perdent la possibilitĂ© d’utiliser des solutions plus avancĂ©es et personnalisĂ©es.
    đŸ”» Crainte sur la neutralitĂ© du webManifest V3 renforce indirectement la domination commerciale de Google, limitant potentiellement la libertĂ© de choix des utilisateurs.

    Comment Manifest V3 impacte les navigateurs internet comme Brave, Edge, Vivaldi ou Opera

    Manifest V3, impulsé par Google pour Chrome, affecte aussi fortement les autres navigateurs basés sur Chromium comme Brave, Edge, Vivaldi ou Opera, mais avec des approches nuancées selon chaque éditeur.

    Sur les navigateurs alternatifs (Firefox, Brave, Vivaldi, Opera), uBlock Origin classique reste disponible tant que ces navigateurs maintiendront le support MV2.
    En juin 2025, Microsoft Edge suivra également avec un délai pour les entreprises.

    Voici un tableau des adoptions et impact pour l’utilisateur.

    Navigateur internetAdoption Manifest V3Impact utilisateur finalAction
    Edge✅ TotaleModĂ©rĂ© Ă  Ă©levĂ© (solution interne limitĂ©e)Edge propose en compensation son propre bloqueur intĂ©grĂ© « Tracking Prevention » qui limite le pistage et bloque les publicitĂ©s, mais avec des fonctionnalitĂ©s plus limitĂ©es que les extensions avancĂ©es
    Brave
    ✅ Oui, mais nuancĂ©
    Faible (blocage natif fort)Il adopte Manifest V3 pour les extensions tierces, mais son bloqueur de publicitĂ© intĂ©grĂ© (Brave Shields) n’est pas affectĂ© directement.
    L’impact est faible pour les utilisateurs de Brave qui utilisent le bloqueur intĂ©grĂ©.
    Vivaldi✅ Oui, mais nuancĂ©Faible (blocage natif fort)Vivaldi propose un bloqueur de publicitĂ© et de pistage intĂ©grĂ© natif, similaire Ă  Brave. Celui-ci n’est pas affectĂ© par Manifest V3.
    Opera
    ✅ Oui, complet
    Faible Ă  modĂ©rĂ© (solution interne efficace)Le bloqueur publicitaire natif d’Opera n’est pas affectĂ© directement par Manifest V3, puisqu’il ne dĂ©pend pas des API rĂ©servĂ©es aux extensions.
    Il continue de bloquer efficacement les publicités courantes et les trackers.

    Quelles sont les alternatives pour continuer de bloquer les publicités ?

    uBlock Origin Lite (MV3)

    uBlock Origin Lite est une dĂ©clinaison simplifiĂ©e et adaptĂ©e de la cĂ©lĂšbre extension uBlock Origin, spĂ©cifiquement créée pour ĂȘtre compatible avec le nouveau standard d’extensions Manifest V3 (MV3) imposĂ© par Google Chrome.
    En somme, uBlock Origin Lite fonctionne grĂące Ă  des listes prĂ©dĂ©finies (EasyList, EasyPrivacy, etc.) plutĂŽt qu’à une analyse dynamique de chaque requĂȘte.

    Il en va de mĂȘme pour AdBlock (MV3) ou Adblock Plus (MV3).

    Passer Firefox

    Comme vous avez pu le voir dans le tableau précédent, certains navigateurs internet tiers basés sur Chrome devraient continuer de proposer des bloqueurs de publicités efficaces.

    Mais, vous pouvez aussi passer Ă  Mozilla Firefox qui n’est pas liĂ© aux choix du gĂ©ant amĂ©ricain.

    En effet, du cĂŽtĂ© de Firefox, Manifest V3 est devenu gĂ©nĂ©ralement disponible dans Firefox 109 aprĂšs avoir Ă©tĂ© disponible en tant qu’aperçu pour les dĂ©veloppeurs depuis Firefox 101.
    Mais, Mozilla a annoncé continuer de maintenir la prise en charge du blocage de WebRequest dans MV3.
    Pour maximiser la compatibilité avec les autres navigateurs, le navigateur WEB fournit également un support
    pour declarativeNetRequest.
    De ce fait, cela ne devrait pas perturber le fonctionnement des bloqueurs de publicités.
    À lire : l’annonace de Mozilla

    Bloqueurs DNS (NextDNS, Pi-hole, AdGuard Home)

    Une autre approche pour bloquer la publicitĂ© est d’utiliser des bloqueurs DNS.
    La rĂ©solution DNS des serveurs utilisĂ©s par les rĂ©gies publicitaires ne fonctionnera pas empĂȘche la connexion Ă  ces derniers.
    Toutefois, lĂ  aussi, des limitations ou contournements sont possibles.

    Il existe de nombreuses solutions comme NextDNS, Pi-hole, AdGuard Home.

    Liens

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    Microsoft Copilot+ vs Copilot : comparatif et différences sur Windows 11

    Microsoft a rĂ©cemment introduit deux assistants d’intelligence artificielle novateurs pour Windows 11 : Copilot et Copilot+. Mais, quelles sont exactement les diffĂ©rences entre ces deux technologies ? Quels avantages concrets offrent-elles, et comment dĂ©terminer celle qui correspond le mieux Ă  vos besoins personnels ou professionnels ?

    Dans cet article, dĂ©couvrez notre comparatif dĂ©taillĂ© et clair entre Copilot (basĂ© sur le cloud) et Copilot+ (optimisĂ© par une puce d’IA locale, le NPU). Performances, fonctionnalitĂ©s, confidentialitĂ©, usages recommandĂ©s : nous analysons tout ce que vous devez savoir pour faire un choix Ă©clairĂ© entre ces deux assistants IA phares de Microsoft sur Windows 11.

    Qu’est-ce que Microsoft Copilot ?

    Microsoft Copilot est un assistant intelligent basĂ© sur le cloud, accessible directement depuis votre navigateur web, l’application dĂ©diĂ©e sur Windows 11, ou via une touche rapide intĂ©grĂ©e au systĂšme.
    Son rÎle principal est de vous accompagner dans vos tùches quotidiennes en générant du texte, en créant des images (grùce à Microsoft Designer), en réalisant des résumés rapides, en facilitant vos recherches, ou en vous apportant des suggestions pertinentes directement dans vos outils bureautiques habituels.
    Copilot s’appuie principalement sur des modĂšles avancĂ©s d’intelligence artificielle comme GPT‑4 et GPT‑4 Turbo (dans la version Copilot Pro), ce qui permet des interactions fluides et des rĂ©ponses de qualitĂ© supĂ©rieure. Disponible gratuitement avec un compte Microsoft, Copilot propose Ă©galement une version premium (Copilot Pro), offrant notamment un accĂšs prioritaire aux nouveaux modĂšles IA, des intĂ©grations plus poussĂ©es avec les outils Office et des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es, pour environ 22 € par mois.

    L'utilisation du NPU dans l'intelligence artificielle de Windows 11

    Qu’est-ce que Microsoft Copilot+ ?

    Microsoft Copilot+ est une version avancĂ©e de Copilot directement intĂ©grĂ©e aux nouveaux ordinateurs Ă©quipĂ©s de Windows 11 et disposant d’une unitĂ© neuronale puissante (NPU). À la diffĂ©rence du Copilot classique basĂ© sur le cloud, Copilot+ utilise principalement les ressources matĂ©rielles locales, permettant un traitement direct et rapide sur votre ordinateur, ce qui amĂ©liore considĂ©rablement la rĂ©activitĂ©, la confidentialitĂ© et les possibilitĂ©s d’usage hors connexion.
    GrĂące Ă  son intĂ©gration matĂ©rielle (NPU d’au moins 40 TOPS*), Copilot+ offre des fonctionnalitĂ©s exclusives telles que Cocreator (crĂ©ation d’images en local), la super-rĂ©solution automatique des images, divers effets vidĂ©o avancĂ©s (Studio Effects), une traduction instantanĂ©e des conversations (Speak Translator, Live Translate), ainsi que la gestion intelligente de l’historique de vos documents et fichiers avec Recall. Copilot+ est idĂ©alement adaptĂ© aux crĂ©ateurs de contenu, aux professionnels crĂ©atifs ou aux utilisateurs avancĂ©s souhaitant profiter pleinement des capacitĂ©s de l’IA en toute autonomie.
    Contrairement Ă  Copilot, Copilot+ ne nĂ©cessite aucun abonnement supplĂ©mentaire : il est directement inclus dans le prix d’achat des PC compatibles.

    * TOPS est l’abrĂ©viation de Tera Operations Per Second, une mesure utilisĂ©e pour Ă©valuer les performances des unitĂ©s de traitement neuronal (NPU). Il indique essentiellement le nombre de billions d’opĂ©rations mathĂ©matiques qu’une NPU peut effectuer en une seconde.

    Comparatif résumé

    AspectCopilot (cloud)Copilot+ (local, hardware)
    TraitementDans le cloud (via serveurs Microsoft)Sur le PC grñce à un NPU (>40 TOPS)
    Fonctionnalités clésTexte, images, brouillon, recherchesCocreator, Super-résolution, Studio Effects, Recall, Speak Translator
    Modùle IAGPT‑4, GPT‑4 TurboCombinaison NPU local + cloud
    Accùs & paiementGratuit + Copilot Pro (20 €/mois)Inclus avec le PC
    ConfidentialitéDonnées traitées via cloudPlus privé grùce au traitement local
    Usage cibleConversation, productivitĂ© standardCrĂ©atifs, travail hybride, besoins hors‑ligne
    • Copilot fournit un assistant basĂ© sur le cloud, parfait pour la rĂ©daction, la recherche, la productivitĂ© avec des options payantes pour des modĂšles avancĂ©s.
    • Copilot+, en revanche, est une plateforme matĂ©rielle conçue pour intĂ©grer une intelligence artificielle locale puissante grĂące aux NPU, offrant des fonctions uniques trĂšs avancĂ©es (recall, crĂ©ation image locale, traduction vocale) sans surcoĂ»t au-delĂ  de l’achat du PC.

    En pratique, Copilot+ complĂšte Copilot : le premier vise la puissance locale et l’autonomie, le second la flexibilitĂ© cloud et les modĂšles de langage sophistiquĂ©s.

    Copilot+ vs Copilot : Lequel choisir ?

    Le choix entre Copilot et Copilot+ dĂ©pend avant tout de vos besoins et de votre type d’utilisation. Si vous recherchez un assistant IA polyvalent, accessible sur tous les appareils, basĂ© essentiellement sur le cloud, avec des fonctionnalitĂ©s gĂ©nĂ©rales de gĂ©nĂ©ration de textes, images, et d’aide Ă  la productivitĂ©, Copilot classique (gratuit ou Copilot Pro avec abonnement) suffira largement.

    En revanche, si vous souhaitez exploiter pleinement les derniĂšres avancĂ©es de l’intelligence artificielle sur un ordinateur dotĂ© d’un processeur rĂ©cent Ă©quipĂ© d’une unitĂ© neuronale (NPU), Copilot+ est clairement le meilleur choix. Copilot+ offre un traitement local ultra-rapide, des fonctionnalitĂ©s exclusives telles que Cocreator pour la crĂ©ation d’images avancĂ©e, Recall pour gĂ©rer efficacement vos documents, Studio Effects pour amĂ©liorer photos et vidĂ©os en temps rĂ©el, ainsi que des traductions instantanĂ©es, sans nĂ©cessitĂ© d’une connexion permanente au cloud. De plus, l’utilisation locale amĂ©liore grandement votre confidentialitĂ©.

    En résumé, pour un usage standard, préférez Copilot classique. Pour un usage intensif, créatif, professionnel, ou nécessitant de la confidentialité accrue et des performances élevées, Copilot+ est la solution idéale.

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