Réputé pour ses Mini-PC fiables et performants, Beelink élargit son champ d’action avec une toute nouvelle gamme de solutions de stockage réseau : la série ME. L’entreprise chinoise fait son entrée sur le marché des NAS, avec une ambition claire : proposer une alternative compacte, silencieuse et performante aux solutions traditionnelles. Le premier modèle, baptisé Beelink ME mini, sera disponible très prochainement…

Beelink ME mini

Le Beelink ME mini est un boitier avec des dimensions réduites (99 × 99,2 × 98,3 mm) et un poids plume de 730 g. Malgré sa petite taille, il offre une capacité de stockage importante (jusqu’à 24 To) grâce à ses 6 emplacements M.2 SSD NVMe. Le NAS sera décliné en trois coloris sobres et élégants : blanc perle, bleu paon et gris nuit.

À noter qu’une version pré-configurée avec des SSD Crucial sera également proposée.

Architecture

Le Beelink ME mini  est construit autour d’un processeur Quad Core Intel N200 capable d’atteindre 3,70 GHz, épaulé par 12 Go de RAM en DDR5. Une configuration suffisamment musclée pour répondre aux usages typiques d’un NAS moderne, mais aussi pour d’autres fonctions plus complexes, comme le transcodage, exécuter des machines virtuelles, etc.

Connectique

Du côté de la connectique, nous avons :

• 2 ports USB 3.0 Type-A dont 1 à l’avant ;
• 1 port USB 3.0 Type-C à l’avant ;
• 2 ports Ethernet 2,5 Gbps ;
• 1 sortie HDMI ;
• Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2.

Mini PC ou NAS, pourquoi choisir ?

Cloud personnel

Faire du matériel c’est une chose, mais offrir un système complet, performant et ergonomique… c’est plus compliqué. Beelink fait le choix de proposer Windows par défaut sur ses machines. Le fabricant indique « Le système d’exploitation Windows comprend un service de stockage NAS intégré, qui prend en charge la connexion directe entre les téléphones mobiles et les PC au sein du réseau local, facilitant ainsi l’échange et la sauvegarde des données entre les téléphones mobiles et les PC. Polyvalent dans ses fonctionnalités, le ME mini peut être à la fois un mini PC et votre espace de stockage en nuage personnel ».

Enfin, Beelink prévoit également 2 modèles supplémentaires : ME Pro et ME MAX pour des besoins plus avancés.

En synthèse

L’arrivée de Beelink sur le marché du NAS est une bonne nouvelle. Le secteur, dominé par quelques acteurs historiques, avait bien besoin d’un vent de fraîcheur. Si la promesse matérielle est au rendez-vous, reste à voir si l’expérience logicielle sera à la hauteur. Affaire à suivre…

Le Beelink ME mini est déjà disponible en Chine en très faible quantité. Il devrait arriver prochainement sur le marché européen, on espère pour un prix autour des 400€ l’unité.

source

Bonjour à tous,

J’espère que vous allez bien. J’avais prévu de prendre un peu de repos ces derniers jours, mais plusieurs imprévus m’en ont empêché. Ce repos pourtant bien mérité devra encore attendre, peut-être les prochains ponts. Quoi qu’il en soit, le moral est bon

Je suis en train de finaliser le test de 2 NAS (QNAP et Asustor), dont la publication est prévue dans les prochains jours. Il y a du bon… et du moins bon. Ces derniers temps, j’ai été agréablement surpris par les commentaires laissés sur les articles : moins de trolls, plus de réflexions constructives. Malgré quelques tempêtes passées, les commentaires sont restés ouverts. Pour moi, c’est essentiel de pouvoir lire vos retours et échanger ici. On ne partage pas toujours les mêmes points de vue, mais le débat et la réflexion ont toute leur place.

Vous l’avez sans doute remarqué, j’ai ralenti le rythme de publication des articles. J’ai suivi vos conseils… mais l’envie d’en faire un peu plus reste toujours là. Merci encore pour vos commentaires et vos encouragements, ils comptent beaucoup.

Du côté des films, j’ai été voir Zion, qui est assez plaisant. Du côté des séries, j’ai regardé avec plaisir The White Lotus – Saison 3, ainsi que Mr Bates vs The Post Office que vous m’avez conseillé. En revanche, j’ai moins accorché sur The Suspect.

Allez, je vous laisse…

Bonne journée à tous,
FX

Vous vous demandez si vous pouvez faire fonctionner ChatGPT, ou plus largement un LLM, sur votre NAS Synology ? La réponse est oui ! Mieux encore, cette installation ne prend que quelques minutes grâce à Docker. Dans cet article, je vous propose un guide simple et accessible, avec quelques conseils adaptés à votre NAS. Cependant, avant de commencer, il est important de garder à l’esprit que certaines limitations matérielles peuvent impacter les performances. Rentrons dans le vif du sujet…

ChatGPT et NAS Synology

Faire tourner un Large Language Model (LLM) comme ChatGPT localement sur un NAS Synology, c’est possible. Vous le savez, mais il est important de le rappeler, ces modèles sont gourmands en ressources, notamment pour un NAS Synology. Heureusement, il existe une multitude de LLM, chacun présentant des niveaux de performance et des besoins en ressources variables.

Ollama + Open WebUI = La solution simplifiée

Ollama est un outil open source et gratuit, qui permet de faire tourner des IA localement, que ce soit sur un ordinateur ou un NAS. Il sera alors possible de lui déléguer des tâches variées : rédaction, traduction, génération de code, réponse à des questions, etc.

Associé à Open WebUI, une interface web claire et ergonomique, vous pouvez interagir avec ces modèles directement depuis votre navigateur. L’interface permet de :

• Gérer les discussions et l’historique ;
• Changer de modèle facilement ;
• Organiser vos conversations ;
• Personnaliser l’expérience utilisateur.

C’est un peu comme avoir votre propre assistant IA privé, entièrement sous votre contrôle.

Installation pas à pas

Pour vous faciliter la tâche, j’ai préparé un fichier Docker Compose compatible avec la plupart des NAS Synology.

Prérequis

• Installez Container Manager depuis le Centre de paquets Synology ;
• Créez un dossier Ollama dans votre répertoire docker à la racine de votre NAS à l’aide de File Station ;
• À l’intérieur, créez un sous-dossier data.

Voici le contenu du fichier Docker Compose à placer dans le dossier Ollama :

version: "3.9"
services:
  ollama:
    image: ollama/ollama:latest
    container_name: ollama
    volumes:
      - ./data:/root/.ollama:rw
    ports:
      - "11434:11434"
    restart: unless-stopped

  webui:
    image: ghcr.io/open-webui/open-webui:latest
    container_name: ollama-webui
    environment:
      OLLAMA_BASE_URL: http://192.168.1.100:11434 # A remplacer par l'IP de votre NAS
      DISABLE_AUTH: "true"
    ports:
      - "8271:8080" # A changer si besoin
    depends_on:
      - ollama
    restart: unless-stopped

Comme vous pouvez le constater, le projet contient 2 conteneurs :

• Ollama : Moteur principal, chargé de faire tourner les IA localement ;
• WebUI : Interface graphique, accessible depuis un navigateur via le port 8271 .

Installation

1. Placer le fichier compose.yaml dans le dossier Ollama
2. Ouvrez Container Manager et naviguez vers le menu de gauche « Projets« 
3. Cliquez sur le bouton Créer, puis remplissez les champs requis et suivez les instructions (voir capture ci-dessous)
   
4. Appuyez sur Suivant, puis encore Suivant et enfin Effectué
5. Attendez quelques minutes que les conteneurs soient prêts.

C’est fini !

Utilisation

Une fois l’installation terminée, ouvrez un navigateur et accédez à l’interface via l’une des adresses suivantes :

• http://NomDuNAS:8271/
• http://AdresseIP:8271/

Ajout, suppression de LLM

Pour gérer les modèles (télécharger, supprimer), cliquez sur votre profil en haut à droite, puis sélectionnez Paramètres, vous arrivez sur cet écran.

Là, vous choisissez Paramètres d’administration, une nouvelle page s’ouvre :

Vous sélectionnerez Modèles dans le menu de gauche, et enfin vous cliquerez sur l’icône à gauche symbolisant le téléchargement. Cette nouvelle fenêtre permettra de télécharger et supprimer des LLM sur votre NAS.

Quel LLM avec son NAS ?

Si le NAS ne dispose que de 8 Go de RAM ou moins, je vous recommande :

• Phi-2 (2,7B) : Modèle léger, rapide, idéal pour les NAS peu puissants avec 6 Go de RAM minimum
• LlaMa3.1 (8B) : Plus complet, il nécessite plus de ressources et un NAS avec 16 Go de RAM ou plus
• Mistral (7B) : Également très performant, il nécessitera au moins 16 Go de RAM

Vous pouvez consulter la bibliothèque complète ici : ollama.com/library. Il est bien sûr possible d’installer d’autres modèles sur le NAS (Gemma3, DeepSeek, Qwen, StarCoder, etc.) et de basculer de l’un à l’autre selon vos besoins. Tous ces modèles fonctionnent tous localement, sans communication externe (désactivable/activable depuis l’interface Web).

À noter que BitNet de Microsoft, très prometteur pour les NAS sur le papier, n’est pas encore compatible avec Ollama au moment où sont écrites ces lignes.

Pour aller plus loin

Enfin, sachez qu’il est possible d’utiliser des clés API (voir ci-dessous) pour accéder à d’autres LLM hébergés à distance et compatibles avec OpenAI API (comme ChatGPT, DeepSeek, xAI Grok, OpenRouter, LiteLLM, etc.).

Certains fabricants de NAS (autre que Synology) prennent en charge nativement les TPU Coral (au format M.2 ou USB) ou les cartes graphiques Nvidia, spécialement conçus pour décharger le processeur du NAS et accélérer les réponses.

En synthèse

Faire tourner des modèles d’IA localement sur un NAS Synology, c’est possible. Docker permet de simplifier l’installation, et la combinaison Ollama + Open WebUI offre une interface fluide, intuitive, et surtout, tout se passe en local. Cependant, gardez en tête que les NAS, même performants, ne sont pas conçus pour des charges lourdes en calcul. Pour des modèles plus exigeants, un serveur dédié ou une machine avec GPU restera une meilleure option.

Synology vient de durcir le ton. À partir de 2025, les modèles Plus de la série 25 nécessiteront impérativement l’utilisation de disques durs et de SSD Synology ou certifiés. L’objectif affiché du fabricant : introduire de nouvelles fonctionnalités avec la prochaine version de DSM. Explications…

Disques durs et SSD : vers un écosystème fermé ?

Synology France n’a pas encore communiqué officiellement, mais cela ne saurait tarder. Sur son site allemand, la marque a annoncé : « Après le succès de la série High-Performance (ndlr : XS/XS+), l’entreprise mise désormais davantage sur les supports de stockage maison de Synology pour les modèles de la série Plus qui seront lancés à partir de 2025 ». Jusqu’ici, cette approche était principalement réservée aux gammes professionnelles. Mais Synology semble décidé à l’étendre aux particuliers, malgré les nombreuses critiques exprimées sur les forums et les sites spécialisés.

Le fabricant précise : « cela signifie qu’à partir des modèles de la série Plus qui seront lancés en 2025, seuls les disques durs de Synology et les disques durs tiers certifiés selon les spécifications de Synology seront compatibles et offriront toutes les fonctionnalités et le support ». Contrairement aux modèles XS/XS+ (où seuls les supports Synology sont autorisés), la marque laisse ici une porte ouverte à des disques tiers, à condition qu’ils soient certifiés. Cette notion est nouvelle chez Synology (jusqu’à présent, il parlait simplement de compatibilité). Désormais, les disques devront répondre à un cahier des charges strict. Reste à savoir si Synology certifiera un nombre suffisant de références pour ne pas restreindre excessivement le choix des utilisateurs

À noter : aucune mention n’a été faite concernant les SSD certifiés… cela pose question.

Migration, pas impacté ou partiellement

Si vous décidez de changer de NAS, pour un plus récent, et que vous avez des disques non Synology ou non certifiés, il n’y aura pas d’incidence. Cependant, le(s) volumes seront vus comme migrés. Par contre, tout changement de disque, avec des produits non certifiés, génèrera un message d’avertissement.

Une gamme 2025 peu innovante

Les NAS Synology 2025, déjà en partie dévoilés, ne semblent pas marquer une rupture technologique. Les retours des utilisateurs sur Cachem ou d’autres sites spécialisés pointent dans le même sens : Synology semble s’éloigner des attentes du marché.

La généralisation du Multi-Gig (2,5 Gb/s) est évidemment appréciée… mais elle intervient avec plusieurs années de retard face à la concurrence.

Nouvelles fonctionnalités dans DSM

Dans le communiqué de presse, certaines informations importantes sont égrenées. En effet, Synology met en avant la qualité et la performance, mais il fait également mention de la « déduplication à l’échelle du volume ». C’est une première pour cette catégorie de produit. Pour rappel, la déduplication des données permet de repérer et supprimer les doublons, en ne gardant qu’une seule copie réellement d’un fichier, même s’il est présent plusieurs fois. Cela permet de gagner de l’espace de stockage et d’optimiser les sauvegardes. À noter, Synology nous confirme que la déduplication ne sera possible qu’avec ses SSD.

Synology fait également mention d’analyse du « lifespan » (durée de vie), ce qui sous-entend que le fabricant va rendre plus accessibles les informations sur la durée de vie des disques durs et SDD. Pour rappel, il avait volontairement supprimé la lecture des données SMART avec DSM 7.2.1.

Scrutiny sur NAS Synology, ou comment récupérer les informations SMART

Un pari risqué face à une concurrence en pleine forme

Le virage stratégique de Synology est ambitieux, mais il n’est pas sans risque. De plus en plus d’utilisateurs se tournent vers la concurrence : QNAP, Asustor, TerraMaster ou de nouveaux entrants comme Ugreen et Orico. Sans oublier le DIY (Do It Yourself), qui séduit également de nombreux utilisateurs.

Notre analyse

La nouvelle stratégie de Synology, imposer ses disques ou des modèles certifiés sur les NAS DSx25+, marque un tournant… risqué. L’idée d’optimiser les performances et d’ajouter des fonctions avancées (comme la déduplication) peut se comprendre. Cependant, cela ressemble à une logique de verrouillage de l’écosystème, au détriment de la liberté de choix des utilisateurs. Synology risque de se couper d’une partie de sa communauté fidèle et de renforcer l’attractivité de la concurrence avec des solutions plus ouvertes et souvent mieux positionnées (puissance, prix, évolutivité). Pour éviter que cette décision ne se retourne contre elle, le fabricant de NAS devra jouer la carte de la transparence et fournir rapidement une liste de disques certifiés. Synology devra surtout prouver que ce changement offre un réel bénéfice à l’utilisateur.

En verrouillant son matériel, Synology pourrait bien perdre une part importante de sa base historique.

Pendant des années, j’ai utilisé des disques durs externes pour sauvegarder mes fichiers. C’était simple et pratique, mais il y avait de nombreuses limites : manque d’accès à distance, partage compliqué et sécurité fragile. C’est alors que j’ai découvert les NAS. Si vous vous demandez quelle solution est faite pour vous, laissez-moi vous expliquer pourquoi un NAS va révolutionner votre gestion des données et offrir bien plus qu’un simple espace de stockage.

Disque dur externe : simple, mais limité

Le disque dur externe est souvent le premier choix pour ceux qui cherchent une solution rapide et économique pour stocker des fichiers. C’est ce que j’ai fait pendant de nombreuses années. Il suffit de le brancher à son ordinateur pour transférer les données, ce qui le rend accessible même aux plus novices d’entre nous.

Cependant, cette simplicité a ses limites :

• Capacité fixe : Une fois le disque plein, il faut en acheter un autre ;
• Pas d’accès à distance : Vous devez connecter physiquement le disque pour accéder aux données ;
• Partage limité : Il est difficile de partager des fichiers avec d’autres utilisateurs simultanément ;
• Retrouver ses données : Sur quel disque sont les fichiers ? Suis-je sûr de travailler sur la dernière version ?
• Sécurité fragile : Les disques externes sont vulnérables aux pannes matérielles, aux pertes ou aux vols.

Pour un usage occasionnel ou pour transporter des fichiers d’un appareil à un autre, le disque dur externe reste une option valable. Mais dès que vos besoins deviennent plus complexes, ses limites se font rapidement sentir.

NAS : bien plus que du stockage

Le NAS est une solution de stockage connectée au réseau. Contrairement au disque dur externe, il ne se limite pas à une simple fonction de sauvegarde. Voici pourquoi il pourrait transformer votre gestion des données au quotidien :

1. Un stockage centralisé et accessible partout

Avec un NAS, tous vos fichiers sont stockés en un seul endroit et accessibles depuis n’importe quel appareil connecté au réseau (ordinateur, téléphone, tablette, TV). Mieux encore, grâce à l’accès à distance, vous pouvez consulter vos données où que vous soyez dans le monde.

2. Une capacité évolutive

Les NAS permettent d’ajouter ou de remplacer des disques durs pour augmenter leur capacité. Vous pouvez également configurer du RAID pour protéger vos données contre les pannes matérielles.

3. Automatisation des sauvegardes

Un NAS peut automatiser la sauvegarde de vos appareils grâce à des logiciels dédiés. Vous n’avez plus besoin de penser à copier manuellement vos fichiers.

4. Des fonctionnalités avancées

Un NAS ne se limite pas au stockage :

• Hébergez votre propre serveur multimédia (avec Plex ou Jellyfin) pour diffuser vos films et votre musique ;
• Installez des applications comme Nextcloud pour remplacer les services Cloud traditionnels ;
• Utilisez-le comme serveur de sauvegarde pour vos photos, vidéos ou documents sensibles.

5. Une sécurité renforcée

Contrairement aux disques externes qui peuvent être facilement perdus ou endommagés, les NAS offrent des options comme le chiffrement des données, la gestion des utilisateurs et des mots de passe robustes. De nombreux modèles incluent même des sauvegardes automatiques vers le Cloud pour une sécurité supplémentaire.

6. Auto-hébergement

Un autre avantage majeur, c’est leur capacité à supporter l’autohébergement d’applications ou de sites web. Avec Docker par exemple, vous pouvez déployer facilement des applications dans des conteneurs isolés. Par exemple, vous pouvez héberger un gestionnaire de mots de passe, un bloqueur de publicités pour tous vos appareils ou même un site Web directement sur votre NAS.

Comparatif des meilleurs NAS du marché

NAS vs disque dur externe : lequel choisir ?

Le choix entre un NAS et un disque dur externe dépend principalement de vos besoins :

Critères	Disque dur externe	NAS
Prix initial	Faible	Plus élevé
Capacité évolutive	Non	Oui
Accès à distance	Non	Oui
Partage multi-utilisateur	Limité	Oui
Automatisation des sauvegardes	Non	Oui
Fonctionnalités supplémentaires	Très limité	Nombreuses (streaming, Cloud privé…)

Si vous avez simplement besoin d’un espace temporaire ou facile à transporter, un disque dur externe fera l’affaire. En revanche, si vous recherchez une solution durable, sécurisée et polyvalente pour gérer vos données (sauvegardes automatiques, partage familial ou professionnel), le NAS est clairement la meilleure option.

En synthèse

Un NAS représente un investissement initial plus important que celui d’un disque dur externe, mais ses avantages en font une solution incontournable pour ceux qui souhaitent gérer leurs données efficacement. Que vous soyez un particulier souhaitant centraliser ses fichiers multimédias ou une petite entreprise cherchant à sécuriser ses documents sensibles, un NAS répondra à vos besoins avec flexibilité et performance.

ZimaOS est une distribution Linux basée sur Debian, conçue pour simplifier l’auto-hébergement tout en offrant des fonctionnalités avancées pour les NAS. Elle s’installe en quelques minutes et ne nécessite quasiment aucune intervention humaine pendant l’installation. Ce qui rend ZimaOS unique, c’est son intégration native avec CasaOS. Cependant, ZimaOS ne se limite pas à cette seule fonctionnalité : elle élargit considérablement les possibilités offertes…

CasaOS : Une solution d’auto-hébergement simplifiée

CasaOS est une plateforme qui facilite l’auto-hébergement grâce à une interface élégante et conviviale. Elle permet aux utilisateurs de déployer des applications en quelques clics et de gérer leur espace de stockage avec une grande simplicité. Cependant, CasaOS présente certaines limitations importantes :

• Ce n’est pas un système d’exploitation : CasaOS doit être installé sur un OS existant, ce qui peut compliquer sa mise en œuvre pour certains utilisateurs ;
• Absence de gestion RAID : C’est un point critique pour ceux qui souhaitent utiliser CasaOS sur un NAS ;
• Pas de virtualisation : CasaOS ne permet pas de créer ou gérer des machines virtuelles, ce qui limite son potentiel pour les utilisateurs avancés.

C’est là qu’entre en scène ZimaOS…

ZimaOS vient corriger ces absences

ZimaOS est une distribution atypique à bien des égards. Tout d’abord, elle s’installe facilement sans intervention (tout est entièrement automatisé), si ce n’est le choix du disque d’installation. Le système se configure automatiquement en fonction du matériel détecté. Une fois l’opération terminée et le système redémarré, ZimaOS et CasaOS sont prêts à l’emploi !

Les fonctionnalités clés de ZimaOS :

• Gestion du RAID : Il prend en charge plusieurs modes RAID (RAID 0, RAID 1 et RAID 5) dès l’installation.
• Optimisation de CasaOS : ZimaOS intègre CasaOS comme plateforme centrale d’auto-hébergement, avec un espace de stockage accessible par défaut via le réseau local.
• Virtualisation intégrée : ZimaOS peut exécuter des machines virtuelles, offrant ainsi la possibilité de lancer un système Windows ou Linux directement depuis l’interface Web.
• Applications multiplateformes : L’équipe derrière ZimaOS propose également des applications compatibles avec Windows et macOS pour gérer votre système (et sauvegarde votre ordinateur en Beta). De plus, des applications mobiles devraient arriver prochainement pour iOS et Android.

J’aurais pu citer également la prise en charge du Thunderbolt 4, les sauvegardes automatiques, l’accès à distance, etc.

Alors, tout n’est pas rose avec ZimaOS. Certains modes RAID sont encore absents. Les machines virtuelles, bien que fonctionnelles, ne disposent pas encore de système de sauvegarde ou d’import-export. Je ne parle même pas de la possibilité de chiffrer (encrypter) les données.

En synthèse

ZimaOS représente une alternative intéressante dans le domaine des distributions Linux dédiées à l’autohébergement et aux NAS DIY. En combinant la simplicité de CasaOS avec des fonctionnalités essentielles, telles que la gestion RAID et la virtualisation, elle offre une solution adaptée aux besoins du quotidien. Cependant, il reste quelques améliorations à apporter, notamment au niveau du support RAID, des outils pour les sauvegardes ou encore la gestion des machines virtuelles.

Pour découvrir davantage sur ZimaOS ou contribuer au projet open source, rendez-vous sur la page officiel GitHub.

Synology vient de mettre en ligne une nouvelle application en Beta : AI Console. Derrière ce nom se cache un outil conçu pour intégrer des services d’intelligence artificielle (IA) tiers dans ses applications maison. Actuellement, AI Console fonctionnne uniquement avec Synology MailPlus 3.4… mais devrait s’étendre à d’autres solutions prochainement. Découvrons ensemble ce nouveau paquet…

 

Synology AI Console

Voici ce que dit le fabricant Synology sur sa nouvelle application : « Synology AI Console est un outil de gestion qui permet aux administrateurs d’intégrer des IA tierces aux Synology NAS, augmentant la productivité dans les packages Synology pris en charge. Le package permet aux administrateurs de surveiller et de gérer les intégrations d’API AI, y compris l’accès, les fonctionnalités de désidentification et l’utilisation ».

Les principales fonctionnalités de la Synology AI Console sont :

• Intégration de services IA tiers : La console permet de connecter des services IA via des API (qui sont payantes) et pour le moment : Amazon Bedrock, Azure OpenAI, Baidu AI Cloud, Google AI Studio, Google Vertex AI et OpenAI.
• Gestion des autorisations et des limites : Les administrateurs peuvent configurer les permissions pour chaque application Synology et définir des limites pour chaque intégration API.
• Désidentification des données sensibles : Une fonctionnalité de masquage des données sensibles avant leur envoi aux fournisseurs de services IA, mais elle nécessite un NAS doté d’au moins 8 Go de mémoire.
• Surveillance et suivi : La console offre des journaux d’utilisation et d’administration pour un suivi détaillé des requêtes IA et de configuration.

Synology propose une interface soignée, fonctionnelle et complète.

Comme indiqué précédemment, seule la version Beta de Synology MailPlus peut en profiter de l’IA pour le moment. Il est d’ores et déjà possible de demander à l’IA de rédiger un e-mail, d’améliorer son contenu, de faire un résumer, de corriger les fautes, de traduire, etc.

Installation

L’installation de cette nouvelle application est assez simple. L’application Synology AI Console est disponible directement via le Centre de paquets de DSM, dans la section Paquets bêta.

Les NAS compatibles

La bonne nouvelle, c’est que de nombreux NAS sont compatibles avec ce nouveau paquet, y compris les modèles de 2016. Voici la liste complète fournie par Synology :

• FS-series: FS6400, FS3600, FS3410, FS3400, FS3017, FS2500, FS2017, FS1018
• HD-series: HD6500
• SA-series: SA6400, SA3610, SA3600, SA3410, SA3400D, SA3400, SA3200D
• 24-series: DS224+
• 23-series: RS2423RP+, RS2423+, DS1823xs+, DS923+, DS723+, DS423+
• 22-series: RS822RP+, RS822+, DS3622xs+, DS2422+, DS1522+, DVA1622
• 21-series: RS4021xs+, RS3621xs+, RS3621RPxs, RS2821RP+, RS2421RP+, RS2421+, RS1221RP+, RS1221+, DS1821+, DS1621xs+, DS1621+, DVA3221
• 20-series: RS820RP+, RS820+, DS1520+, DS920+, DS720+, DS620slim, DS420+, DS220+
• 19-series: RS1619xs+, RS1219+, DS2419+II, DS2419+, DS1819+, DS1019+, DVA3219
• 18-series: RS3618xs, RS2818RP+, RS2418RP+, RS2418+, RS818RP+, RS818+, DS3018xs, DS1618+, DS918+, DS718+, DS418play, DS218+
• 17-series: RS18017xs+, RS4017xs+, RS3617xs+, RS3617RPxs, RS3617xs, DS3617xsII, DS3617xs, DS1817+, DS1517+
• 16-series: RS18016xs+, RS2416RP+, RS2416+, DS916+, DS716+II, DS716+, DS416play, DS216+II, DS216+

En synthèse

Ce n’est pas la première application de Synology avec de l’intelligence artificielle, mais celle-ci marque une étape importante. Synology AI Console est une étape importante afin d’offrir des capacités d’IA dans les paquets du fabricant. Pour le moment, seule l’application MailPlus peut en profiter… mais on sait déjà que la suite Synology Office est la suivante. On a hâte !

Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur cette page…

Antidote 12 est un logiciel de correction de la société Druide informatique. Cette nouvelle version intègre de l’intelligence artificielle générative et des fonctionnalités avancées. En effet, l’outil se dote de nouvelles capacités qui promettent d’optimiser la qualité et la fluidité des textes écrits. Voici un tour d’horizon des nouveautés…

Antidote 12

Je ne l’ai jamais caché,  j’utilise l’outil Antidote depuis quelques années. Cet outil m’aide dans la correction de mes articles, à la recherche de fautes plus ou moins complexes. Il s’intègre facilement dans de nombreux logiciels. C’est certainement le plus puissant dans ce domaine.

Nouveautés

Antidote 12 introduit plusieurs améliorations comme :

• Mode Reformulation : Grâce à des modèles de langage avancés (LLM), ce mode permet de réécrire vos textes selon 5 approches différentes : Réécrire, Retoucher, Épicéniser (moi aussi j’ai dû faire une recherche), Modérer et Raccourcir…
• Correcteur surpuissant : Le moteur de correction basé sur des réseaux neuronaux détecte deux fois plus d’erreurs qu’auparavant, notamment en anglais
• Anti-Oops! amélioré : Cette technologie vérifie vos e-mails avant leur envoi, détecte les fautes potentielles et propose des reformulations pour éviter les malentendus
• Dictionnaires enrichis : Antidote 12 ajoute 3 200 nouveaux mots, ainsi que des informations approfondies sur les expressions idiomatiques et les différences linguistiques entre le français et l’anglais

Extension

L’extension Antidote Connector est un complément indispensable. Elle permet d’intégrer directement l’outil de correction (et les dictionnaires) dans votre navigateur Web préféré. Désormais, l’extension offre également la possibilité de corriger les textes en temps réel. Pour l’utiliser depuis quelques jours, c’est un gain de temps considérable !

Nouvelle tarification

L’éditeur a fait le choix de partir sur un modèle d’abonnement avec Antidote+. On aime (ou pas), c’est la tendance générale du marché. La transition avait commencé doucement avec la version précédente. En effet, il était encore possible de choisir entre une licence à vie (moyennant 119€) ou un système d’abonnement annuel. Avec Antidote 12, on passe à 59€/an pour un utilisateur ou 99€/an pour l’offre famille avec 5 utilisateurs.

Il est toujours possible d’utiliser Antidote 12 en local sur l’ordinateur, ou via Antidote Web directement en ligne, ainsi qu’Antidote Mobile (sur iPhone et iPad). Et les utilisateurs peuvent choisir, lors de l’installation, de travailler en français et/ou en anglais, selon leurs besoins linguistiques.

Vous avez installé la dernière version de macOS, notamment pour profiter des fonctionnalités d’Apple Intelligence sur votre appareil compatible. Mais en lançant l’application Image Playground, vous êtes systématiquement confronté à ce message : « Photothèque non disponible – Ouvrez Photos pour utiliser Image Playground ». Le problème ? Une fois dans l’application Photos, aucun paramètre ne fait référence à Image Playground. Pas de menu caché, pas d’option dédiée. Pourtant, la solution s’y trouve bel et bien, mais elle n’est pas évidente à repérer.

Pourquoi ce message d’erreur ?

Après avoir exploré les forums et tenté plusieurs pistes, vous avez sans doute constaté que rien ne semble résoudre ce problème. Et pour cause : Apple se contente d’un message vague, vous invitant à ouvrir Photos sans autre précision.

Le vrai souci se situe dans la configuration de votre photothèque. Si vous utilisez plusieurs photothèques (notamment après une migration, un autre support, ou depuis NAS), il est probable qu’aucune n’ait été définie comme photothèque système. C’est précisément ce qui bloque Image Playground.

Solution

Voici la procédure simple pour débloquer la situation :

• Ouvrez l’application Photos
• Dans la barre de menus, cliquez sur Photos > Réglages…
• Rendez-vous dans l’onglet Général
• Dans la section Emplacement de la photothèque : puis cliquez sur Utiliser comme photothèque système

Une fois cette opération effectuée, la modification est immédiatement prise en compte. Vous pouvez fermer l’application Photos. Relancez.

Voilà, tout fonctionne correctement…

En résumé

Si Image Playground affiche le message « Photothèque non disponible », c’est probablement parce qu’aucune photothèque n’est définie comme photothèque système. Pour corriger cela, ouvrez l’application Photos, allez dans Photos > Réglages > Général, puis cliquez sur Utiliser comme photothèque système. Cette action permet à macOS de lier correctement Image Playground à votre photothèque. Relancez ensuite Image Playground : le problème est résolu.

Avec cette manipulation, Image Playground peut enfin accéder à votre photothèque. Les fonctionnalités d’Apple Intelligence deviennent pleinement opérationnelles.

Aujourd’hui, je vous propose un concours pour vous faire gagner un superbe NAS TerraMaster F4-424, la solution de stockage idéale pour les passionnés de tech, les utilisateurs exigeants et les professionnels…

Le TerraMaster F4-424 va changer votre vie

Le TerraMaster F4-424 est un NAS 4 baies en façade et avec 2 emplacements pour des SSD NVMe à l’intérieur. Il est animé par un processeur Quad-Core Intel N95 capable d’atteindre jusqu’à 3,4 GHz… accompagné par 8 Go de RAM DDR5 (extensible jusqu’à 32 Go). Ce NAS offre des performances impressionnantes pour tous vos besoins de stockage, de partage… mais aussi pour le multimédia.

Sa connectique est plutôt généreuse, elle comprend 2 ports Ethernet 2,5 Gb/s pour des vitesses de transfert élevées, 2 ports USB 3.2 Gen2 et même 1 sortie audio-vidéo HDMI 2.1.

Test du NAS TerraMaster F4-424

Comment participer ?

Pour rendre ce concours original et accessible à tous, j’ai décidé de faire simple. Pas de longues conditions ni de démarches fastidieuses !

Règlement du jeu-concours

1. Le concept : Mettez en commentaire de cet article votre cas d’usage le plus original ou pratique pour un NAS comme le TerraMaster F4-424. Comment l’utiliseriez-vous ? Pour quelle solution créative ? Quels problèmes résoudrait-il dans votre quotidien ?

2. Dates du concours :

• Début : 4 avril 2025 à 7h00
• Fin : 11 avril 2025 à 23h59

3. Participation :

• Ouverte à toute personne majeure résidant en France métropolitaine
• Une seule participation par personne

4. Sélection du gagnant :

Le gagnant sera désigné par tirage au sort parmi toutes les participations conformes. Un jury présélectionnera les 10 usages les plus originaux ou pertinents avant le tirage final.

5. Le lot : Le NAS TerraMaster F4-424 (sans disques durs) d’une valeur de 529,99€.

6. Annonce et remise du lot :

• Annonce du gagnant le 13 avril 2025 sur le site
• Le gagnant sera contacté par e-mail (assurez-vous que votre adresse soit correcte)
• Expédition du lot sous 10 jours après confirmation des coordonnées du gagnant

7. Protection des données personnelles :

Les informations collectées serviront uniquement à l’organisation de ce concours et ne seront pas utilisées à des fins commerciales.

Quelques idées pour vous inspirer

Vous manquez d’inspiration ? Voici quelques pistes de cas d’usage qui pourraient faire de vous un heureux gagnant :

• Une configuration multimédia innovante
• Une solution de partage pour votre activité professionnelle
• Un système de sauvegarde pour toute la famille
• Un serveur de jeux pour vos sessions entre amis
• Un hub créatif pour vos projets photo/vidéo
• Un homelab performant…

À vous de jouer !

N’attendez plus et participez dès maintenant en partageant votre cas d’usage idéal en commentaire. Bonne chance à tous et que le meilleur usage l’emporte !

[12/04] Le gagnant a été contacté par e-mail

[12/04] Bravo à Michel qui devrait recevoir ce NAS dans la semaine

CasaOS est un système open source conçu pour simplifier la gestion d’un serveur domestique, qu’il s’agisse d’un cloud personnel, d’un homelab ou de tout autre usage similaire. Intuitif et accessible, il offre une solution idéale pour centraliser et gérer vos applications en toute simplicité. Découvrons ensemble ses fonctionnalités et ses avantages…

CasaOS, c’est quoi ?

CasaOS permet de transformer n’importe quelle machine en Cloud personnel, offrant des fonctionnalités variées comme :

• Stockage et partage de fichiers ;
• Autohébergement ;
• Streaming multimédia ;
• Automatisation et gestion d’appareils connectés ;
• Installation d’applications avec une interface utilisateur intuitive.

CasaOS : OS ou application ?

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser (OS : Operating System ou système d’exploitation en français), CasaOS n’est pas un système d’exploitation. Il s’ajoute à un système Linux existant : Debian, Ubuntu, Raspberry Pi OS… CasaOS repose sur ce système sous-jacent pour exécuter ses services et utilise Docker pour gérer les applications. Son interface utilisateur simplifiée rend son utilisation accessible à tous.

Comme indiqué précédemment, le code source CasaOS est ouvert et disponible à cette adresse.

Quelles sont les origines de CasaOS ?

CasaOS a été créé en 2021 par IceWhale Technology, une société basée à Shanghai en Chine. Cette dernière fabrique avant tout du matériel : ZimaBoard (une carte similaire au Raspberry Pi), ZimaCube (NAS complet), ZimaBlade…

Pourquoi utiliser CasaOS ?

CasaOS est idéal pour les utilisateurs recherchant à centraliser leurs données personnelles tout en réduisant leur dépendance aux services Cloud publics.

Avantages	Description
Facilité d’installation et d’utilisation	Installation simplifiée via un script, accessible même aux débutants
Compatibilité étendue avec Docker	Intégration native de Docker pour gérer facilement des applications
Personnalisation et diversité des apps	App Store intégré permettant l’installation d’applications auto-hébergées comme Nextcloud, Syncthing, Jellyfin, AdGuard Home, Immich, Home Assistant…
Coût réduit	Open source et utilisable sur du matériel existant (Raspberry Pi ou PC), réduisant les coûts
Interface intuitive	Moderne et conviviale, idéale pour ceux recherchant une expérience simplifiée

Comme le système est principalement basé sur Docker, il sera facile d’ajouter des applications qui ne seraient pas présentes depuis l’App Store.

Cependant, CasaOS a quelques défauts/contraintes. Tout d’abord, il n’est pas autonome. Il nécessite d’avoir au préalable installé un système d’exploitation. Cela pourrait en freiner plus d’un. Ensuite, CasaOS ne sait pas gérer de RAID nativement, ce qui peut poser quelques soucis si on veut le mettre sur un NAS. Aussi, l’écosystème de CasaOS est encore trop limité et dépendant à Docker. Il n’est pas possible de faire tourner des machines virtuelles. Enfin, CasaOS est développé par une entreprise chinoise encore jeune, ce qui peut soulever des questions sur la pérennité du projet et la réactivité en cas de besoin de support.

Est-ce que CasaOS peut fonctionner sur un NAS ?

Oui, il peut tout à fait fonctionner sur un NAS DIY ou un NAS du marché dont le fabricant aurait laissé la possibilité d’installer un système alternatif. Il offrira une seconde vie aux NAS qui ne sont plus maintenus par leur fabricant.

En synthèse

CasaOS est un système flexible et économique pour ceux qui souhaitent personnaliser leur serveur à la maison sans investir dans un NAS dédié. Il offre une grande simplicité d’utilisation et de personnalisation. Cependant, il s’agit avant tout d’un système qui s’ajoute à un système d’exploitation. Certaines fonctionnalités avancées, comme le support natif du RAID ou la fiabilité optimisée des systèmes NAS traditionnels, ne seront pas directement présentes dans CasaOS.

Pour tester CasaOS ou en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel…

Prochainement, nous aborderons ZimaOS… Le système d’exploitation proposé par IceWhale Technology.

QNAP annonce aujourd’hui l’acquisition de son principal concurrent Synology, pour un montant estimé à 9 milliards de dollars. Cette fusion risque de bouleverser le marché des NAS et ouvrir la porte à de nouvelles perspectives pour les utilisateurs des deux marques. Explications…

Une annonce inattendue

Dans un communiqué officiel publié ce matin, QNAP a déclaré avoir finalisé l’acquisition de Synology après plusieurs mois de négociations. « Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Synology afin de proposer à nos clients des solutions de stockage toujours plus performantes et innovantes », a affirmé le PDG de QNAP.

De son côté, Synology a assuré que cette fusion garantirait « une continuité dans le support et les services » pour ses utilisateurs, tout en laissant entendre que DSM et QTS, les 2 systèmes emblématiques des marques, pourraient bientôt converger.

Une fusion qui interroge

Cette annonce suscite de nombreuses interrogations dans la communauté des utilisateurs de NAS. QNAP et Synology, souvent considérés comme rivaux historiques, ont des approches très différentes en termes de matériel, d’interface logicielle et de politique de mise à jour.

Si certains se réjouissent d’un possible rapprochement des meilleures fonctionnalités des 2 marques, d’autres redoutent une uniformisation du marché et une diminution de l’innovation due à la disparition de cette concurrence qui a tant bénéficié aux consommateurs par le passé.

Quelles conséquences pour les utilisateurs ?

QNAP a tenté de rassurer « rien ne changera à court terme » pour les clients actuels de Synology. Cependant, des sources proches du dossier évoquent déjà une refonte des gammes de produits et une éventuelle fusion des écosystèmes logiciels. Une rumeur persistante indique même que le prochain DSM 8.0 pourrait débarquer dans les NAS QNAP !

dans le NAS !

Oui, tout ceci n’est qu’un poisson d’avril ! QNAP et Synology restent bien des concurrents acharnés, pour le plus grand plaisir des utilisateurs qui profitent ainsi d’innovations toujours plus poussées. Alors, rassurez-vous : DSM et QTS continueront leur guerre technologique et vos NAS préférés ne sont pas prêts de fusionner !

Chaque jour, des millions de personnes prennent des risques inconsidérés sans même s’en rendre compte. Et vous en faites peut-être partie. Photos de famille, documents de travail, souvenirs précieux… Imaginez un instant : votre ordinateur tombe en panne, votre smartphone est volé, votre disque dur lâche, ou qu’un décret obligent les sociétés américaines à ne plus fournir de Cloud aux Européens. Et tout disparaît !

Pourquoi attendre la catastrophe ?

Chaque année, c’est la même chose. Le 31 mars, je vous rappelle l’importance cruciale des sauvegardes. Si vous êtes un lecteur régulier de Cachem, vous savez combien il est vital de sauvegarder vos données et de vérifier leur intégrité.

Les chiffres sont toujours alarmants :

• 30% des gens n’ont jamais fait de sauvegarde ;
• 60% des entreprises ayant subi une perte massive de données ferment dans les six mois ;
• 70% des pannes de disque dur arrivent sans aucun signe avant-coureur ;

Et pourtant, faire une sauvegarde ne prend que quelques minutes.

Les mauvaises excuses qui coûtent cher

Vous vous dites certainement :

• « Je le ferai plus tard. » (Jusqu’au jour où… c’est trop tard.)
• « Mon Cloud suffit. » (Mais l’avez-vous configuré correctement et testé ?)
• « Ça n’arrive qu’aux autres. » (Dites ça aux millions de victimes de ransomware…)

Adoptez les bons gestes

Le World Backup Day, c’est l’occasion parfaite pour adopter une bonne habitude.

Règle du 3-2-1 :

• 3 copies de vos fichiers
• 2 supports différents (disque dur externe, NAS, Cloud…)
• 1 sauvegarde hors site (chez un proche, dans un lieu sûr, sur un Cloud sécurisé…)

Et surtout, testez vos sauvegardes ! Une sauvegarde corrompue, c’est comme un gilet de sauvetage troué.

Faites passer le message !

Aujourd’hui, vous avez encore le choix. Demain, il sera peut-être trop tard. N’hésitez pas à partager cet article à vos proches. N’oubliez pas de mettre en place dès aujourd’hui un plan de sauvegardes.

Ne laissez pas le hasard décider pour vous : Sauvegardez – Vérifiez – Recommencez.

L’équipe derrière Infuse frappe fort avec la version 8.1.2 de son célèbre lecteur vidéo. Cette mise à jour introduit de nouvelles fonctionnalités, avec la mise à l’échelle des vidéos (upscaling) par intelligence artificielle et améliore encore l’expérience utilisateur. Regardons de plus près le contenu de cette nouvelle mise à jour…

Infuse 8.1.2

Infuse est un lecteur vidéo ultra-performant conçu pour les appareils Apple (iPhone, iPad, Apple TV, Mac et Vision Pro). L’application est capable de lire (presque) tous les formats vidéo sans conversion, qu’ils soient stockés localement (NAS) ou dans le Cloud. Avec son interface élégante, ses puissantes fonctionnalités de lecture et son organisation automatique des bibliothèques (métadonnées et illustrations incluses), Infuse s’est rapidement imposé comme un incontournable pour les amateurs de vidéos.

L’application s’améliore régulièrement, mais elle vient de passer une nouvelle étape avec la version 8.1.2.

Nouveautés

• Upscaling vidéo par IA : cette fonctionnalité permet d’améliorer la qualité des vidéos de résolution 1080p et moins, grâce à l’intelligence artificielle. La mise à l’échelle intelligente est disponible sur les puces A16 et ultérieures, ainsi que celles de la série M d’Apple. Ce traitement sur l’appareil peut être activé ou désactivé dans les paramètres de lecture.
• Support du streaming SMB 3.1.1 : cette mise à jour améliore la compatibilité avec le protocole SMB pour un streaming toujours plus fluide.

Limitation importante : La fonctionnalité d’upscaling grâce à l’IA n’est pas disponible sur Apple TV, du moins pas sur les modèles actuellement commercialisés.

Améliorations

L’interface utilisateur a été optimisée :

• • Apparence des contrôles du lecteur améliorée sur tvOS lorsque la vidéo se termine ;
  • Meilleure présentation des jaquettes dans la liste « À suivre » sur macOS.

Corrections

De nombreux bugs ont été résolus pour offrir une expérience utilisateur plus fluide :

• Problèmes liés aux métadonnées Plex corrigées ;
• Résolution des soucis d’affichage, comme les artefacts visuels lors du téléchargement d’éléments non visionnés et sur le tri par date;
• Améliorations fonctionnelles :
  • Rafraîchissement manuel des métadonnées (tvOS) ;
  • Option « Afficher les logos » rétablie sur iPhone ;
  • Nom des playlists désormais visible dans les menus contextuels (iOS/visionOS) ;
  • Correction du tri avec l’article « The » ;
  • Correction de l’animation lors de la suppression d’éléments :
  • Ajustements divers : correction des couleurs de texte lors du changement de thème et correction d’un crash lors de l’ouverture du menu « Ajouter des fichiers »…

En synthèse

Avec cette mise à jour, Infuse consolide sa place parmi les meilleurs lecteurs vidéo pour les appareils Apple. Cette incursion dans l’IA marque une première étape importante, même si elle est réservée qu’à certains appareils.

Pour consulter la liste complète des corrections, rendez-vous sur la page officielle…

QNAP frappe fort avec l’annonce de son nouveau NAS full-flash : le TS-h1277AFX. Il s’agit d’un boîtier haut de gamme à 12 baies conçu pour les créateurs de contenu cherchant à optimiser leur flux de travail collaboratif. Proposé à un tarif de 4 036 € HT, ce modèle s’adresse aux utilisateurs exigeants qui ne transigent ni sur la performance ni sur la fiabilité…

QNAP TS-h1277AFX

Le QNAP TS-h1277AFX se distingue par une configuration assez conséquente. Il propose 12 emplacements en façade dédiés aux SSD, garantissant des vitesses de lecture et d’écriture optimales. A l’intérieur, on retrouve un processeur AMD Ryzen 7 Octo Core (série 9000) cadencé à 3,8 GHz (mode turbo jusqu’à 5,5 GHz), épaulé par 32 Go de RAM DDR5 ECC, extensible jusqu’à 192 Go.

Son processeur graphique intégré (iGPU Radeon) ouvre la voie à des usages intensifs tels que le montage vidéo en temps réel, le traitement des effets visuels (VFX) ou encore la production multimédia avancée.

Une connectique complète et évolutive

Du coté de la connectique, le QNAP TS-h1277AFX dispose de 1 port USB 3.0 à l’avant, 2 ports USB 3.2 Gen2 à l’arrière (1* Type-A et 1* Type-C), 1 sortie audio-vidéo HDMI 1.4b, 2 ports réseau 2,5 Gb/s et 2 ports réseau 10 Gb/s. A noter, et c’est important, qu’il offre également 3 emplacements PCIe Gen 4.

QuTS hero

Ce NAS fonctionne sous QuTS hero, le système optimisé pour la fiabilité et la sécurité des données. Il intègre l’autoréparation ZFS, la déduplication, la redondance RAID et l’optimisation SSD, permettant ainsi de maximiser l’efficacité et la durée de vie des disques. Ces fonctionnalités assurent une protection avancée contre les pannes matérielles et garantissent un stockage immuable pour les fichiers critiques.

QuTS Hera fait du TS-h1277AFX un choix idéal pour les environnements où la perte ou la corruption de données n’est pas une option.

Prix et disponibilité

Le QNAP TS-h1277AFX est déjà disponible à la commande au prix de 4 036 € HT. Si le tarif est relativement conséquent, il reste compétitif compte tenu des performances et des fonctionnalités proposées. Ce NAS s’impose comme un investissement stratégique pour les professionnels du multimédia et les entreprises ayant des besoins exigeants en matière de stockage collaboratif.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du fabricant…

Western Digital vient d’annoncer la sortie de son nouveau disque dur NAS : le WD Red Pro 26 To. Destiné aux professionnels ayant d’importants besoins en stockage, ce modèle est déjà disponible à la commande sur la boutique officielle au prix conseillé de 882,99€ (ou 569,99$ sur Amazon US).

WD Red Pro 26 To

Le WD Red Pro est spécialement conçu pour fonctionner 24h/24 et 7j/7 dans des environnements NAS multi-baies en configuration RAID. Par rapport à la gamme classique WD Red, la version Pro offre des performances supérieures grâce à une vitesse accrue, une mémoire cache plus généreuse et un temps moyen entre pannes (MTBF) nettement amélioré. Les WD Red Pro sont garantis 5 ans.

Les caractéristiques techniques de ce nouveau produit sont :

• Capacité de stockage : 26 To
• Vitesse de rotation : 7 200 tr/min
• Débit maximal : jusqu’à 287 Mo/s
• Mémoire cache : 512 Mo
• Capacité annuelle de transfert : jusqu’à 550 To
• Temps moyen entre pannes (MTBF) : 2,5 millions d’heures

Rempli à l’hélium, ce disque dur utilise le système d’enregistrement magnétique conventionnel (CMR) associé à une interface SATA. Grâce à l’intégration de la technologie OptiNAND, le WD Red Pro optimise efficacement la gestion des données, améliorant ainsi leur suivi et leur performance globale.

Pour répondre aux contraintes spécifiques des environnements RAID, Western Digital a également doté ce modèle d’une technologie avancée anti-vibration utilisant des capteurs internes RV. Cette innovation permet de réduire considérablement les risques liés aux vibrations mécaniques susceptibles d’endommager les données.

HDD vs SDD en 2025

Malgré la concurrence croissante des SSD, les disques durs traditionnels restent particulièrement attractifs pour le stockage important grâce à leur rapport coût/capacité. En effet, les entreprises manipulent aujourd’hui des fichiers toujours plus volumineux nécessitant des solutions fiables et économiques.

Selon Nitin Kachhwaha, directeur produit chez Western Digital, le WD Red Pro 26 To est une réponse concrète aux besoins actuels en stockage haute capacité et performances dans divers domaines tels que la vidéo professionnelle, l’intelligence artificielle ou encore l’analyse avancée des données.

Prix et disponibilité

Le WD Red Pro 26 To est dès maintenant disponible à l’achat au prix public conseillé de 882,99 € TTC en France. Si ce tarif peut sembler élevé pour un particulier, il correspond parfaitement au marché professionnel visé par Western Digital.

Pour en savoir plus rendez-vous sur la page officielle du produit…

Ghostfolio est une application Web de gestion de portefeuille d’investissement open source. Elle permet aux utilisateurs de visualiser des performances en action, ETF ou encore cryptoactifs et de générer des alertes voire d’aider à la prise de décisions. L’application est payante, mais il existe une version docker 100% gratuite. Regardons comment l’installer facilement sur un NAS Synology…

Ghostfolio + Synology

Je ne suis pas un expert en investissement et encore moins des applications autour de la gestion de portefeuille… Cependant, la demande vient d’un lecteur (Benoit) qui recherche une alternative à Finary. Notre ami dispose d’un NAS Synology et souhaite que ce genre d’application reste chez lui afin d’avoir une maitrise sur les informations qu’il saisit. Je lui ai parlé de Ghostfolio que j’avais déjà entendu parler précédemment. L’application existe depuis 2020 et la communauté semble très active. Et je vous propose aujourd’hui de l’installer en moins de 5 minutes.

À noter que Ghostfolio est disponible sur différents systèmes : CasaOS, Home Assistant, Runtipi, TrueCharts, Umbrel et Unraid.

Avantages de Ghostfolio

Voici un rapide aperçu des points forts mis en avant par l’éditeur de Ghostfolio :

• Investissez en actions, ETF ou cryptomonnaies sur plusieurs plateformes
• Adoptez une stratégie d’investissement à long terme (buy & hold)
• Obtenez des informations précises sur la composition de votre portefeuille
• Préservez votre vie privée et gardez le contrôle de vos données
• Privilégiez une approche minimaliste
• Diversifiez efficacement vos ressources financières
• Visez l’indépendance financière
• Dites adieu aux tableurs en 2025…

Si vous souhaitez le tester avant installation sur votre NAS, vous pouvez le découvrir par ici…

Modèle économique

Ghostfolio est une application open source et gratuite. Cependant, l’éditeur de Ghostfolio propose également une version payante qui inclut des options supplémentaires comme l’hébergement des données sur leurs serveurs, des mises à jour régulières, ainsi qu’un support technique prioritaire.

Ghostfolio dans Container Station (Docker)

Pour faciliter l’installation, je vous ai préparé un fichier Docker Compose adapté à la plupart des NAS Synology. Ce fichier est basé sur le fichier officiel (lien ici) et adapté pour installer Ghostfolio en seulement quelques minutes.

Prérequis :

• Assurez-vous d’avoir installé Container Manager depuis le Centre de paquets de Synology
• Créez un dossier nommé Ghostfolio dans le répertoire docker à la racine de votre NAS. Ce dossier devra contenir également un sous-dossier : db.

Conteneurs créés automatiquement

L’installation va créer 3 conteneurs :

• ghostfolio : le cœur de l’application
• gf-postgre : la base de données
• gf-redis : gestion des recherches intelligentes

Je vous propose de télécharger le fichier Docker Compose qui se nomme compose.yaml généré grâce à Container Manager de Synology. Voici ce qu’il contient :

version: '3.8'

services:
  ghostfolio:
    image: ghostfolio/ghostfolio:latest
    container_name: ghostfolio
    restart: unless-stopped
    init: true
    cap_drop:
      - ALL
    security_opt:
      - no-new-privileges:true
    ports:
      - 3333:3333
    depends_on:
      postgres:
        condition: service_healthy
      redis:
        condition: service_healthy
    healthcheck:
      test: ['CMD-SHELL', 'curl -f http://localhost:3333/api/v1/health']
      interval: 10s
      timeout: 5s
      retries: 5
    environment:
      ACCESS_TOKEN_SALT: INSERT_RANDOM_STRING_987$ # Token à changer
      DATABASE_URL: postgresql://user:POSTGRES_PASSWORD_987$@postgres:5432/ghostfolio-db?connect_timeout=300&sslmode=prefer # PWD PG à changer
      JWT_SECRET_KEY: RANDOM_STRING_987$ # Clé secrète à changer
      REDIS_HOST: redis # Utilisation du nom du service Redis comme hôte
      REDIS_PORT: 6379
      REDIS_PASSWORD: REDIS_PASSWORD_987$ # PWD REDIS à changer

  postgres:
    image: library/postgres:15-alpine
    container_name: gf-postgres
    restart: unless-stopped
    cap_drop:
      - ALL
    cap_add:
      - CHOWN
      - DAC_READ_SEARCH
      - FOWNER
      - SETGID
      - SETUID
    security_opt:
      - no-new-privileges:true
    healthcheck:
      test:
        ['CMD-SHELL', 'pg_isready -d "ghostfolio-db" -U user']
      interval: 10s
      timeout: 5s
      retries: 5
    environment:
      POSTGRES_DB: ghostfolio-db
      POSTGRES_USER: user
      POSTGRES_PASSWORD: POSTGRES_PASSWORD_987$ # PWD PG à changer
    volumes:
      - ./db:/var/lib/postgresql/data # Stockage local des données PostgreSQL

  redis:
    image: library/redis:alpine
    container_name: gf-redis
    restart: unless-stopped
    user: '999:1000'
    cap_drop:
      - ALL
    security_opt:
      - no-new-privileges:true
    command:
      - /bin/sh
      - -c
      - redis-server --requirepass "REDIS_PASSWORD_987$"  # PWD REDIS à changer
    healthcheck:
      test:
        ['CMD-SHELL', 'redis-cli --pass "REDIS_PASSWORD_987$" ping | grep PONG'] # PWD REDIS à changer
      interval: 10s
      timeout: 5s
      retries: 5

Installation

1. Ajoutez le fichier compose.yaml dans le dossier Ghostfolio
2. Ouvrez Container Manager et naviguez vers le menu de gauche « Projets« . Cliquez sur le bouton Créer
3. Remplissez les champs requis et suivez les instructions (voir capture ci-dessous)
4. Appuyez sur Suivant, puis encore Suivant et enfin Effectué
5. Attendez quelques minutes que les conteneurs soient prêts

C’est fini !

Utilisation

Maintenant, vous pouvez ouvrir un nouvel onglet de votre navigateur et tapez au choix :

• http://NomDuNAS:3333/fr/
• http://AdresseIP:3333/fr/

Le /fr/ à la fin permet de profiter directement d’une interface en français. Vous devriez voir apparaitre cet écran :

Cliquez sur le bouton en haut à droite Démarrer (ou Get started si vous êtes en anglais) pour créer du compte administrateur. Cliquez sur le bouton Créez Compte puis une boite de dialogue s’ouvre. On voit bien le compte ADMIN sur la capture ci-dessous en haut.

Cliquez sur Copier vers le presse-papier (ou Copy to clipboard en anglais) et coller la clé secrète dans un fichier que vous mettre en sécurité ou via Bitwarden par exemple. Puis appuyez sur le bouton Accepter et continuer (ou Agree and continue en anglais).

Attention : si vous cliquez sur Annuler à cette étape, vous ne pourrez plus créer de compte admin.

Premiers pas avec Ghostfolio

Si son utilisation est tout à fait possible avec un téléphone, nous vous recommandons de commencer avec un ordinateur. Pour bien démarrer, nous allons commencer par passer en l’interface Euro, ajouter une plateforme et créer un premier compte. Pour commencer, cliquez en haut sur Contrôle Admin.

Devise et taux de conversion

Allez dans le menu de gauche Données de marché. Vous cliquerez sur le bouton + en bas à droite, puis sur le bouton radio Devise et vous saisissez EUR avant de valider. Si rien ne se passe ici (visuellement), ce n’est pas grave.

Ajout d’une plateforme

On profite d’être dans ce menu Contrôle Admin pour allez dans Paramètres (à gauche), puis dans la section Plateformes vous cliquerez sur le bouton Ajouter une Plateforme. Vous mettez un libellé de la banque que vous souhaitez et son adresse Web avant de valider (voir la capture d’écran ci-dessus).

Devise de base

Avant d’aller plus loin, cliquez en haut à droite sur le pictogramme représentant une silhouette (en haut à droite) et cliquez sur Mon Ghostflio. En face de Devise de base, vous sélectionnerez EUR. La validation est automatique.

Création d’un compte

Maintenant, passez par le menu Comptes. Vous devriez voir une ligne (créée par défaut) qui se nomme My Account. Vous cliquez sur les 3 points à droite et vous aurez le choix entre Modifier ou Supprimer. Nous vous recommandons de faire Modifier, de changer son nom, de mettre la Devise et la plateforme.

Autres paramètres

À noter que vous pouvez désactiver la collecte de données, ainsi que l’inscription de nouveaux utilisateurs dans Contrôle Admin (voir capture ci-dessus).

Toutes ces premières étapes peuvent sembler fastidieuses, mais vous n’aurez plus à les faire. Vous pouvez désormais profiter pleinement de Ghostfolio…

Synology vient de lancer sa nouvelle caméra de surveillance Wi-Fi intelligente : la CC400W. Ce modèle, comme les précédents BC500 et TC500), intègre directement des fonctionnalités d’intelligence artificielle et simplifie l’installation grâce à une connectivité sans fil…

Synology CC400W : une caméra intelligente polyvalente

La caméra CC400W cible principalement les particuliers et les petites entreprises. Avec ses dimensions compactes (110 mm de hauteur et 54 mm de largeur) et sa conception étanche certifiée IP65, elle convient parfaitement à une utilisation polyvalente aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Sa connectivité Wi-Fi double bande (2,4 GHz et 5 GHz) facilite son installation en évitant tout câblage superflu (hormis l’alimentation). Plusieurs options de fixation sont proposées : murale, plafond ou magnétique.

Des performances vidéo

Côté performances vidéo, la CC400W offre une résolution élevée de 2560 × 1440 pixels à 30 images par seconde, garantissant ainsi des images nettes et détaillées. Son large angle de vue de 125 degrés et sa technologie d’exposition à grande plage dynamique (HDR) assurent une qualité optimale même dans des environnements très contrastés. Pour la vision nocturne, des LED infrarouges haute puissance permettent une couverture efficace jusqu’à 10 mètres.

La caméra intègre également un système audio bidirectionnel permettant une communication directe à distance. Grâce aux codecs H.265 et au contrôle intelligent du débit binaire, elle optimise l’utilisation de la bande passante et du stockage sans compromettre la qualité visuelle.
Intelligence artificielle embarquée : sécurité renforcée

L’atout majeur de la CC400W réside dans ses capacités avancées d’intelligence artificielle embarquées. Elle détecte précisément les personnes et les véhicules, génère des alertes en temps réel en cas d’intrusion et propose un suivi automatique des événements suspects. Associée aux modèles DVA de Synology, elle peut même réaliser des analyses poussées telles que la reconnaissance faciale, l’identification des plaques d’immatriculation ou encore le comptage précis des personnes.

Intégration simplifiée avec Surveillance Station

Pour faciliter la gestion quotidienne, la CC400W s’intègre facilement dans Surveillance Station. Cette intégration intuitive permet une configuration rapide sans nécessiter l’achat supplémentaire de licences.

Sécurité et confidentialité au cœur du dispositif

Enfin, Synology met égalalement l’accent sur la sécurité et la confidentialité : la caméra est conforme aux normes NDAA/TAA, chiffre les données via HTTPS et SRTP, reçoit régulièrement des mises à jour de sécurité et dispose d’un stockage local sécurisé sur carte micro SD afin d’assurer un accès continu aux images enregistrées.

Prix et disponibilité

La caméra Synology CC400W est disponible dès maintenant au prix de 196€. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page officielle du fabricant…

Bonjour à tous,

J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui est un jour un peu particulier pour moi : je prends une année de plus et change de décennie. Si, pour certains, ce cap marque un tournant important dans leur vie ou leur état d’esprit, j’avoue que cela n’a jamais été mon cas. Bien sûr, j’ai évolué au fil des ans, mais le passage d’une dizaine n’a jamais eu d’impact significatif sur moi.

Je tiens également à vous remercier pour vos commentaires et encouragements. Certains me suivent depuis de nombreuses années, d’autres plus récemment, mais vos retours ont toujours été précieux dans la construction de Cachem. Vos derniers messages à propos du précédent édito m’ont rassuré, et sachez que chacun de vos conseils a été un véritable soutien. C’est avant tout la passion et l’envie de partager qui me motivent à écrire chaque jour.

Côté séries TV, j’ai poursuivi mon revisionnage de Kaamelott (Livre II), j’avais besoin d’un peu de légèreté. J’ai également découvert Paradise, avec Sterling K. Brown, que j’ai beaucoup apprécié. Enfin, j’ai enchaîné en une soirée la série Adolescence, une expérience assez bouleversante où l’on suit différents protagonistes en temps réel, sans interruption. Le concept et le scénario sont vraiment captivants. Enfin, je viens de démarrer Douglas Is Cancelled…

Sur ce, je vous souhaite une excellente journée !
FX