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120 000 caméras IP ont été piratées pour alimenter un site voyeuriste : comment ce hack massif relance le débat sur la sécurité des objets connectés

Le 1ᵉʳ décembre 2025, la Police nationale sud-coréenne a annoncé l’arrestation de quatre individus soupçonnés d’avoir piraté plus de 120 000 caméras IP à travers le pays. Les images volées auraient ensuite été revendues à un site diffusant clandestinement ces contenus à des fins sexuelles. Une affaire qui remet la sécurité des objets connectés au cœur des débats.

Mario Kart Super Circuit - Un patch corrige un bug vieux de 24 ans

Si vous aviez une Game Boy Advance en 2001, vous avez forcément joué à Mario Kart Super Circuit. C’était LE jeu pour les trajets en bus trop longs, les vacances à la mer chiantes avec les parents, les heures à tuer le weekend… Eh bien figurez-vous que pendant tout ce temps, on jouait à un jeu “cassé” sans même le savoir.

Le truc, c’est que Mario Kart Super Circuit affiche bien 60 fps… mais uniquement pour les personnages et les décors. Le circuit lui-même, qui tourne avec l’effet Mode 7 comme sur Super Nintendo, ne se rafraîchissait qu’à 30 fps. Et c’est un détail que personne n’a vraiment remarqué pendant presque un quart de siècle.

Et là, y’a un moddeur du nom d’Antimattur qui a décidé de fouiller dans le code et a découvert un truc assez dingue… Le jeu calculait déjà les paramètres du circuit à 60 fps en interne, mais quelqu’un chez Nintendo a décidé de ne les lire qu’à 30 fps. Alors pourquoi ? Hé bien mystère et boule de gomme… Les théories vont de l’économie de batterie (les piles AA du GBA original, c’était pas la fête) à une optimisation pour l’écran LCD qui bavait tellement que le 60 fps aurait peut-être été bizarre… On ne sait pas vraiment.

Ce nouveau patch fait seulement 15 octets et selon son créateur, un tiers de ces octets sont pour le mot “patch”. Un simple changement d’adresse et hop, le jeu fait enfin ce qu’il aurait dû faire depuis 2001.

La correction fonctionne sur toutes les versions du jeu (USA, Europe, Japon), et niveau performances, ça ne change strictement rien puisque le boulot était déjà fait en coulisses. Nintendo avait juste… oublié d’utiliser ses propres calculs.

Maintenant, la différence se voit surtout dans les virages serrés où le scrolling est parfaitement fluide. C’est subtil mais une fois qu’on l’a vu, difficile de revenir en arrière… Bref, si vous voulez ressortir votre GBA (ou votre émulateur, aucun jugement ^^) pour l’occaz, le patch traîne sur romhacking.net . Dégoupillez le fichier IPS qui correspond à votre région et c’est bon pour du Mario Kart qui tourne enfin comme prévu !

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Il installe iOS 6 sur un iPod touch 3

Vous vous souvenez des vieux iPod touch ? Je dois encore en avoir un qui traine au fond d’un tiroir et malheureusement, l’iPod touch de 3ème génération, sorti en 2009, n’a jamais officiellement reçu iOS 6 puisqu’Apple a décidé de le laisser sur le bord de la route avec iOS 5.1.1. Snif c’est pas gentil ! Mais c’était sans compter sur NyanSatan , un dev qui vient de prouver que c’était parfaitement possible faire tourner iOS 6 dessus.

Le projet s’appelle SundanceInH2A et l’idée bien que tordue est géniale, vous allez voir. En effet, l’iPod touch 3 partage quasiment le même hardware que l’iPhone 3GS qui, lui, a eu droit à iOS 6 officiellement. C’est la même famille de puces (S5L89xx), une architecture proche et donc on peut se demander pourquoi Apple n’a pas voulu le support si c’était aussi similaire. Probablement une histoire de segmentation marketing, mais bon, bref, passons…

La manip c’est donc de prendre le firmware iOS 6 de l’iPhone 3GS et de le transplanter sur l’iPod touch 3. Mais ça implique de modifier pas mal de trucs : le DeviceTree (la carte d’identité matérielle du device), le kernelcache (le noyau + toutes ses extensions), le bootloader iBoot, et même des morceaux du système comme le dyld shared cache.

Le plus technique dans l’histoire, c’est la reconstruction du kernelcache car l’iPod touch 3 avait des builds internes d’iOS 6 avec un noyau compatible, mais les kexts (extensions kernel) n’étaient pas tous présents. Du coup, NyanSatan a dû utiliser un outil Apple non public appelé kcgen pour reconstruire tout ça proprement. Et pour installer ce firmware modifié sans que l’appareil refuse de démarrer, il a exploité une faille HFS+ dans le bootloader d’iOS 5, permettant un jailbreak untethered.

Cette restauration prend alors environ 5 minutes et vous vous retrouvez sur l’écran de configuration d’iOS 6. Bon après, faut pas s’attendre à des miracles niveau utilisation quotidienne car iOS 6 date quand même de 2012 ce qui fait que la plupart des services en ligne (y compris ceux d’Apple) ne fonctionnent plus. Mais pour les collectionneurs et les curieux de l’archéologie iOS, c’est un exploit technique sympa !

Et NyanSatan a tout documenté ici en détails. Les firmwares des coprocesseurs (Wi-Fi, Bluetooth, multitouch) viennent d’iOS 5.1.1, le SpringBoard a été patché pour fusionner les capacités des deux versions, et même le démon FairPlay a été modifié pour permettre l’activation et NyanSatan envisage d’étendre ça à l’iPad 1, un autre appareil qu’Apple avait laissé aussi sur le carreau…

Son code est dispo sur GitHub pour ceux qui veulent tenter l’aventure mais attention quand même, c’est potentiellement dangereux pour votre appareil. Mais bon, après si vous avez un iPod touch 3 qui prend la poussière, vous ne risquez pas grand chose…

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NoLongerEvil - Un nouveau souffle pour les thermostats NEST

Vous vous souvenez quand Google avait pour devise “Don’t Be Evil” ?

Hé bien, ils ont tellement bafoué sur leurs valeurs qu’un hacker vient de sortir un firmware appelé “No Longer Evil” pour ressusciter les thermostats Nest que Google vient également d’assassiner froidement.

En effet, le 25 octobre dernier, Google a coupé le support technique de ses thermostats Nest Gen 1 et Gen 2. Plus d’app, plus de contrôle à distance et plus d’intégrations smart home… Les thermostats continuent de chauffer selon les presets enregistrés, mais tout le reste est mort. Du coup, Google vous propose gentiment d’upgrader vers la Gen 4 à 149,99 dollars au lieu de 279 euros… Presque 50% de réduc, comme c’est généreux !

Cody Kociemba , le développeur derrière le projet collaboratif Hack/House, a décidé que non et c’est pour cela qu’il a lancé NoLongerEvil , un firmware custom qui redonne vie aux Gen 1 et 2.

Ce firmware modifié intercepte la couche de communication du thermostat comme ça, au lieu de parler aux serveurs Google, il redirige tout le trafic vers un serveur qui héberge une réplique de l’API Nest, développée par reverse engineering. Votre thermostat croit donc toujours qu’il cause avec Google, mais en réalité il parle à nolongerevil.com . Et vous, vous retrouvez le contrôle à distance, les réglages fins, et tout et tout sans Google dans la boucle.

L’installation passe par le bootloader OMAP en mode DFU. Vous flashez trois composants : x-load.bin (first-stage bootloader), u-boot.bin (second-stage bootloader), et uImage (kernel Linux). Vous aurez donc besoin d’un ordi Linux ou macOS, d’un câble USB, et d’au moins 50% de batterie sur le thermostat. Windows marche théoriquement avec MingW ou CygWin, mais les retours sont mitigés pour le moment…

Le mec a même reçu 15 000 balles de la part de la FULU Foundation qui “crowdfunde” des récompenses pour les développeurs qui libèrent des appareils proprios. Bien joué !

Et l’intégration Home Assistant est prévue dans son projet. Le firmware backend et l’API server seront d’ailleurs open sourcés bientôt donc chacun pourra aussi héberger son serveur. Kociemba prévient quand même que son projet est hyper expérimental donc ne flashez pas un thermostat qui serait critique pour votre chauffage parce que si ça foire, vous allez vous les geler cet hiver ^^.

En tout cas, maintenant les propriétaires de Nest Gen 1 ou 2 ont maintenant le choix de garder leur matos pleinement fonctionnel ! Et ça c’est cool !

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