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Notre sélection de bons plans Black Friday pour vous équiper au meilleur prix ! Au programme : des ordinateurs et des accessoires pour peaufiner votre setup.
Alors que les nouveaux épisodes de Stranger Things ont été mis en ligne cette nuit, à 2h du matin le 27 novembre 2025 en France, le site de Netflix n'a visiblement pas supporté l'affluence des fans, impatients de découvrir la saison 5.
Vous souvenez-vous de l’annonce de Beyond Good & Evil 2 ? Non ? C’est normal. Révélé il y a 17 ans et aperçu pour la dernière fois à l’E3 2018, le jeu d’Ubisoft semble bien parti pour décrocher le record du développement le plus long de l’histoire du jeu vidéo, Ubisoft Montpellier étant toujours en train de plancher dessus.
En rupture de stock mondiale, l'iPhone Pocket est le succès inattendu de cette fin d'année. Cet accessoire en édition limitée, conçu par Apple et ISSEY MIYAKE, s'est épuisé en seulement quelques heures en France. Il inspire déjà les spécialistes de la contrefaçon, qui sont nombreux à lister des produits similaires.
Marre de passer par WeTransfer ou Google Drive pour envoyer un fichier à quelqu’un ? Bah ouais, faut se créer des comptes, attendre que ça upload sur un serveur tiers, et puis est ce que vous savez ce qu’ils font réellement de vos données ?
Ça tombe bien alors car
AltSendme
est fait pour vous ! C’est un fork
C’est une application desktop open source (sous licence AGPL-3.0) qui permet d’envoyer des fichiers directement d’un ordi à un autre en peer-to-peer. Pas de serveur intermédiaire, pas de stockage cloud, pas de compte à avoir, vous déposez simple votre fichier sur l’app et celle-ci génère un code de partage (un “ticket”) que vous devez ensuite envoyer à votre destinataire par le moyen de votre choix (mail, SMS, chat, pigeon voyageur…), et le transfert se fait en direct !
Le truc cool avec AltSendme c’est que ça utilise,
tout comme SendMe
, la techno
Iroh
pour le networking P2P avec du QUIC + TLS 1.3 pour le chiffrement. Donc vos fichiers sont chiffrés de bout en bout et ne transitent jamais par un serveur tiers. Et si la connexion directe entre les deux machines n’est pas possible (becoz du NAT un peu capricieux), l’app fait du hole punching automatique et peut basculer sur un relais chiffré en fallback.
Côté performances, ça peut monter jusqu’à 4 Gbps en théorie ce qui est pas mal pour du P2P. Et si votre connexion saute en plein transfert, pas de panique les amis puisque les téléchargements peuvent reprendre là où ils en étaient.
L’application est dispo sur Windows, macOS et Linux et le code est sur
GitHub
. Y’a même une interopérabilité possible avec l’outil CLI sendme pour ceux qui préfèrent le terminal. Notez aussi que le dev accepte les dons via Buy Me a Coffee ou GitHub Sponsors si vous voulez soutenir le projet.
Bref, si vous cherchez une alternative à WeTransfer qui respecte votre vie privée et qui ne fait pas transiter vos fichiers par des vilains serveurs d’américains, AltSendme vaut le détour !
Blizzard sortira World of Warcraft: Midnight le 2 mars 2026, une extension qui s’inscrit au cœur de la Worldsoul Saga et introduit de nouveaux systèmes, zones et récompenses inter-jeux.
Users today are waking up to emails from OpenAI confirming that some user data was leaked via a breach in a third-party web analytics system. Here's what you need to know.
Mois de Noël oblige, Sony se montre d'humeur généreuse avec les abonnés PlayStation Plus. Les personnes concernées pourront ainsi récupérer cinq jeux vidéo en décembre, contre trois habituellement.
Depuis l’arrivée de Windows 10 en 2015, Microsoft a profondément transformé la manière dont son système d’exploitation évolue. Le modèle Windows as a Service a remplacé les versions ponctuelles par un flux continu de mises à jour mensuelles (correctifs de sécurité) et de mises à jour annuelles ou semi-annuelles (fonctionnalités). L’objectif annoncé était clair : rendre Windows plus sûr, plus réactif, mieux maintenu… et surtout plus fiable.
Pour atteindre cette fiabilité promise, Microsoft affirmait avoir renforcé ses équipes de test, amélioré sa télémétrie, multiplié les scénarios d’essai et instauré de nouveaux mécanismes de protection comme les Safeguard Holds, censés bloquer automatiquement les mises à jour problématiques. Après le fiasco de Windows 10 version 1809 — qui avait supprimé des fichiers personnels — l’éditeur s’était même engagé à revoir entièrement son pipeline de validation.
Pourtant, dix ans plus tard, le constat est sans appel : les incidents liés aux mises à jour restent nombreux, et les régressions touchent désormais des composants essentiels de Windows 11, parfois au cœur même du système (Explorer.exe, recherche SMB, performances GPU, BitLocker, interface utilisateur). Malgré les progrès internes, la stabilité réelle des patchs reste un sujet de préoccupation pour les utilisateurs comme pour les professionnels.
Dans cet article, nous revenons en détail sur :
les incidents majeurs recensés depuis Windows 10 jusqu’à Windows 11 ;
leur évolution chronologique et leur gravité ;
un graphique synthétique permettant de visualiser la tendance sur dix ans ;
les raisons techniques de ces régressions ;
les effets concrets pour les particuliers, les entreprises et les environnements professionnels ;
et les pistes indispensables pour améliorer durablement la qualité des mises à jour Windows.
Une analyse essentielle pour comprendre comment, malgré des promesses répétées, Microsoft peine encore à offrir des mises à jour réellement stables.
Incidents majeurs de mises à jour (Windows 10 → Windows 11)
Ces tableaux recensent les plus gros bugs, ceux qui ont :
provoqué des pertes de données,
cassé des fonctionnalités essentielles (Start Menu, Explorer, SMB),
provoqué des BSOD massifs,
touché l’impression, le réseau, les pilotes critiques,
ou nécessité l’arrêt du déploiement par Microsoft.
Ce sont les bugs les plus marquants, mais pas tous les incidents.
Windows 10 — cycle 2015 → 2021
Année
Version
KB / Mise à jour
Problème rencontré
Impact
Commentaire
2015
1507 (RTM)
KB3074683
Plantages d’Explorer.exe et impossibilité d’accéder à certaines DLL
Usage normal perturbé
Première alerte majeure sur la fiabilité du nouveau modèle « Windows as a Service ».
2016
1511
KB3124200
Échecs d’installation répétés, redémarrages en boucle
Parc professionnel impacté
Début des critiques sur la qualité du pipeline de test interne.
2016
1607 (Anniversary Update)
KB3176934
Problème avec carte réseau (perte du pilote)
PC sans Internet après reboot
Incident massif en entreprise.
2017
1703
KB4038788
Augmentation CPU + freeze sur certains PC
Usage impossible
Problème lié au service Windows Update.
2017
1709
KB4041676
Menu Démarrer cassé + BSOD
Usage grand public affecté
L’un des patchs « les plus retirés » cette année-là.
2018
1803
KB4103721
PC bloqués sur un écran noir
Redémarrage impossible
Microsoft a officiellement mis en pause le déploiement.
2018
1809 (REDSTONE 5)
Version 1809 initiale
Suppression de fichiers utilisateurs : Documents, Images, etc.
Perte de données irréversible
Plus gros scandale de l’histoire de Windows Update récent. Déploiement retiré 48h après lancement.
2019
1903
KB4512941
Utilisation CPU à 30–40 % causée par Cortana
PC ralenti
Bug long à corriger, très médiatisé.
2019
1903
KB4515384
Problème audio, drivers Realtek cassés
Jeux / vidéos inutilisables
Première vague de retours liés au pipeline audio.
2020
2004
KB4557957
Freeze, BSOD, crash audio
Très fort impact
Microsoft conseille d’éviter la mise à jour sur certains PC.
2020
2004
KB4549951
Écran bleu + perte Bluetooth
Réseaux pro bloqués
Problème persistant sur plusieurs semaines.
2021
20H2
KB5000802
BSOD lors d’impression (PrintNightmare précoce)
Entreprises immobilisées
Déclenche l’un des plus gros correctifs d’urgence.
2021
21H1
KB5003214
Bug sur icônes de la barre de tâches
UI brisée
Corrigé tardivement.
Windows 11 — cycle 2021 → 2025
Année
Version
KB / Mise à jour
Problème rencontré
Impact
Commentaire
2021
21H2 (release initiale)
KB5006674
Bug Bluetooth + réseau instable
Impact léger
Première vague de problèmes Windows 11.
2022
22H2
KB5017389
Menu Démarrer ne se charge plus
Problème très répandu
Microsoft confirme problème dans les installations « provisioning ».
Plantages massifs pour installations non persistantes (VDI, entreprises)
Microsoft admet que presque toutes les fonctions clés peuvent être affectées.
Analyse du graphique : l’évolution des bugs majeurs Windows Update de 2015 à 2025
Le graphique ci-dessus illustre l’évolution approximative du nombre de bugs majeurs liés aux mises à jour Windows entre 2015 (Windows 10) et 2025 (Windows 11).
Il illustre une courbe de tendance, basée sur l’ensemble :
des incidents significatifs,
des régressions reconnues publiquement,
des problèmes d’installation,
des défaillances de pilotes,
des dysfonctionnements réseau ou d’interface,
même si ce ne sont pas des catastrophes comme la 1809.
Bien que les valeurs soient issues d’une synthèse qualitative, la tendance générale est suffisamment claire pour dégager une conclusion nette.
Une période relativement stable sous Windows 10 (2015–2018)
Les premières années du modèle « Windows as a Service » montrent un niveau de problèmes relativement faible :
1 à 2 incidents majeurs par an,
souvent liés à des pilotes réseau, des freeze ponctuels ou des bugs d’installation,
avec comme exception notable l’incident catastrophique de Windows 10 version 1809 (suppression de fichiers utilisateurs).
Globalement, les problèmes existent, mais ils restent circonscrits à certains matériels ou configurations.
Montée progressive des incidents autour de 2019–2021
À partir de 2019, plusieurs facteurs contribuent à une augmentation :
multiplication des versions (1903, 1909, 2004, 20H2…),
changements importants dans l’architecture (Cortana, indexation, impression, audio),
patchs de sécurité de plus en plus lourds.
On observe une montée vers 3 à 4 incidents majeurs par an, dont certains très visibles (Cortana CPU à 40 %, bug PrintNightmare, drivers audio cassés…).
Windows 11 (2021–2025) : moins de versions, mais beaucoup plus de problèmes critiques
Contrairement à Windows 10, Windows 11 ne reçoit pas des dizaines de builds. Pourtant, les incidents deviennent :
Malgré les promesses historiques de Microsoft, le résultat ne montre pas de stabilisation.
Les outils de communication (Release Health, Safeguard Hold) ont été améliorés, mais la qualité réelle des mises à jour semble s’être dégradée.
Ce que Microsoft avait promis… et ce qui s’est réellement passé
Lorsque Windows 10 a inauguré le modèle Windows as a Service, Microsoft avait assuré que les nouvelles méthodes de développement et de déploiement rendraient les mises à jour plus fiables, mieux testées et moins risquées pour les utilisateurs. Après plusieurs incidents majeurs, dont le très médiatisé bug de la mise à jour 1809 qui supprimait des fichiers personnels, l’entreprise avait même annoncé une refonte profonde de son pipeline qualité. Voici les quatre engagements clés de Microsoft… et ce qu’ils ont donné en pratique.
Des tests plus rigoureux et un pipeline de validation renforcé
Ce que Microsoft promettait :
Multiplier les scénarios de tests internes.
Renforcer les équipes qualité après le scandale 1809.
Utiliser la télémétrie du parc Windows pour détecter les problèmes avant le déploiement global.
S’appuyer fortement sur les builds Insider pour repérer les régressions.
Réalité 10 ans plus tard :
Malgré ces changements, plusieurs mises à jour Windows 11 ont encore introduit :
des plantages d’Explorer.exe,
des menus Démarrer non fonctionnels,
des régressions réseau (SMB, HTTP.sys),
des problèmes de performance GPU,
des bugs d’installation récurrents.
Les tests internes existent bel et bien, mais l’écosystème Windows — matériel, pilotes, firmwares, logiciels — est tellement vaste que certaines combinaisons passent toujours entre les mailles du filet.
Les “Safeguard Holds” pour bloquer automatiquement les mises à jour à risque
Ce que Microsoft promettait :
Introduits en 2019, les Safeguard Holds étaient censés empêcher l’installation d’une mise à jour connue comme problématique sur certaines configurations. En théorie, si un bug était identifié chez quelques utilisateurs, Windows Update devait automatiquement stopper le déploiement vers tous les PC similaires.
Réalité :
Les Safeguard Holds fonctionnent… mais de manière trop tardive. Dans plusieurs cas récents :
des patchs Windows 11 ont cassé SMB,
ont déclenché BitLocker au démarrage,
ou ont entraîné des pertes de performances avant que le blocage ne soit appliqué.
Autre problème : beaucoup d’utilisateurs contournent involontairement les Safeguard (ISO, outils manuels, Windows Update forcé), ce qui limite leur efficacité.
Une meilleure communication sur les incidents et les régressions
Promesse :
Microsoft a annoncé vouloir être plus transparent, notamment via les portails :
Windows Release Health : C’est le portail officiel de Microsoft dédié à l’état de santé des versions de Windows,
Known Issues : La section « Known Issues » (Problèmes connus) liste tous les bugs que Microsoft a officiellement reconnus, pour chaque version de Windows et chaque mise à jour,
Health Status Dashboard : Un tableau de bord complémentaire qui regroupe les problèmes de mises à jour et leurs blocages
Ces pages devaient recenser rapidement :
les bugs confirmés,
les mises à jour à éviter,
les contournements recommandés.
Réalité :
La communication s’est améliorée… mais elle reste souvent réactive, jamais proactive. Dans les faits :
de nombreux problèmes ne sont reconnus qu’après plusieurs jours ou semaines,
certains incidents restent flous (« certains appareils peuvent rencontrer… »),
les contournements proposés ne sont pas toujours efficaces.
Les utilisateurs apprennent souvent l’existence d’un bug via des forums, réseaux sociaux ou sites spécialisés avant la communication officielle.
Une fiabilité accrue grâce à l’IA et à l’analyse de télémétrie
Promesse :
À partir de Windows 11, Microsoft a beaucoup mis en avant l’usage de l’IA pour :
détecter automatiquement des pannes,
adapter la diffusion des patchs,
identifier les configurations sensibles.
Réalité :
Les données télémétriques améliorent effectivement la visibilité de Microsoft, mais :
les bugs de pilotes GPU restent fréquents,
les incidents réseau SMB reviennent régulièrement,
les échecs d’installation (0x800F…) persistent depuis Windows 10,
certaines régressions majeures (Explorer.exe, Start Menu, BitLocker) montrent que l’IA ne repère pas les cas critiques avant le déploiement public.
La télémétrie aide Microsoft… mais ne remplace pas un vrai cycle de tests exhaustifs.
Quel bilan ?
Après dix années d’évolution du modèle Windows as a Service, le constat est nuancé. Sur le papier, Microsoft a réellement renforcé ses processus internes : plus de télémétrie, davantage de tests, meilleure communication via « Release Health » et « Known Issues », déploiements plus progressifs, et mécanismes de blocage comme les Safeguard Holds. L’éditeur affirme d’ailleurs que Windows 11 24H2 serait « la version la plus fiable à ce jour », avec une baisse mesurée de 24 % des redémarrages inattendus par rapport à Windows 10 22H2.
Cependant, dans la pratique, l’expérience utilisateur raconte une histoire différente.
Les bugs « majeurs » restent fréquents, et surtout plus critiques qu’à l’époque de Windows 10 :
régressions réseau (SMB),
performances GPU dégradées,
Explorer.exe et Start Menu instables,
problèmes de BitLocker au démarrage,
pilotes cassés,
échecs d’installation persistants (0x800F…).
Ces incidents ne concernent plus seulement des éléments secondaires : ils touchent désormais des composantes essentielles du système, avec des conséquences directes pour les particuliers comme pour les professionnels.
Autrement dit, la fiabilité s’améliore sur certains indicateurs techniques, mais la gravité des bugs augmente, et la tolérance des utilisateurs diminue. À mesure que Windows devient plus complexe et plus interconnecté (pilotes avancés, virtualisation, sécurité renforcée, matériel très varié), les risques d’incompatibilité croissent mécaniquement.
Ainsi, malgré une volonté visible de faire mieux, la réalité est que :
Microsoft communique mieux,
détecte plus vite,
corrige plus rapidement…
…mais n’empêche toujours pas efficacement les régressions critiques d’arriver sur les machines finales.
Le bilan global est donc paradoxal : des outils plus modernes, des processus plus sérieux, mais un environnement technique beaucoup plus risqué. Ce qui explique pourquoi, du point de vue utilisateur, la sensation d’aggravation est réelle, même si l’éditeur affirme avoir « objectivement » amélioré la stabilité.
Promesse de Microsoft
Ce qui a réellement changé
Niveau de tenue
Tests renforcés
Améliorés, mais régressions toujours présentes
☆☆
Programme Insider plus utile
Oui, mais les bugs majeurs passent encore
☆☆☆
Safeguard Holds
Fonctionnent, mais parfois trop tard
☆☆☆
Transparence accrue
Oui, documentation meilleure
☆
Isolation des composants
En progrès, mais insuffisant
☆☆
Fiabilité générale améliorée
Débat selon les métriques
☆☆☆
Conclusion
Dix ans après l’introduction de Windows as a Service, le modèle des mises à jour continues montre clairement ses limites. Malgré des progrès indéniables — meilleure télémétrie, communication plus transparente, correctifs plus rapides — les utilisateurs sont toujours confrontés à des régressions régulières, parfois sévères, touchant des éléments essentiels du système. Si certaines statistiques internes permettent à Microsoft d’affirmer que Windows 11 24H2 serait la version la plus fiable à ce jour, la réalité vécue par les particuliers et les entreprises reste celle d’un écosystème fragile, où chaque mise à jour peut potentiellement introduire un nouveau dysfonctionnement.
L’analyse historique démontre une tendance nette : les incidents ne sont pas forcément plus nombreux qu’au début de Windows 10, mais ils sont plus critiques, plus visibles et affectent des composants fondamentaux comme l’interface, le réseau, la sécurité ou les performances GPU. La tolérance des utilisateurs diminue à mesure que le système gagne en complexité, tandis que le rythme soutenu des patchs laisse peu de marge à des tests réellement exhaustifs.
Cette situation paradoxale — des outils plus modernes mais un environnement de plus en plus difficile à maîtriser — fait que la stabilité promise par Microsoft reste encore hors de portée. Tant que Windows reposera sur un parc matériel aussi vaste et hétérogène, et sur des cycles de développement aussi rapides, les mises à jour continueront d’être un exercice d’équilibriste.
En définitive, si Windows Update est aujourd’hui mieux encadré et mieux documenté qu’à ses débuts, il demeure aussi plus risqué que jamais. Un modèle en constante évolution, où les avancées réelles coexistent avec des faiblesses structurelles que Microsoft n’a pas encore réussi à éliminer.
Gainsight has disclosed that the recent suspicious activity targeting its applications has affected more customers than previously thought.
The company said Salesforce initially provided a list of 3 impacted customers and that it has "expanded to a larger list" as of November 21, 2025. It did not reveal the exact number of customers who were impacted, but its CEO, Chuck Ganapathi, said "we
Vous vous souvenez des vieux iPod touch ? Je dois encore en avoir un qui traine au fond d’un tiroir et malheureusement, l’iPod touch de 3ème génération, sorti en 2009, n’a jamais officiellement reçu iOS 6 puisqu’Apple a décidé de le laisser sur le bord de la route avec iOS 5.1.1. Snif c’est pas gentil ! Mais c’était sans compter sur
NyanSatan
, un dev qui vient de prouver que c’était parfaitement possible faire tourner iOS 6 dessus.
Le projet s’appelle SundanceInH2A et l’idée bien que tordue est géniale, vous allez voir. En effet, l’iPod touch 3 partage quasiment le même hardware que l’iPhone 3GS qui, lui, a eu droit à iOS 6 officiellement. C’est la même famille de puces (S5L89xx), une architecture proche et donc on peut se demander pourquoi Apple n’a pas voulu le support si c’était aussi similaire. Probablement une histoire de segmentation marketing, mais bon, bref, passons…
La manip c’est donc de prendre le firmware iOS 6 de l’iPhone 3GS et de le transplanter sur l’iPod touch 3. Mais ça implique de modifier pas mal de trucs : le DeviceTree (la carte d’identité matérielle du device), le kernelcache (le noyau + toutes ses extensions), le bootloader iBoot, et même des morceaux du système comme le dyld shared cache.
Le plus technique dans l’histoire, c’est la reconstruction du kernelcache car l’iPod touch 3 avait des builds internes d’iOS 6 avec un noyau compatible, mais les kexts (extensions kernel) n’étaient pas tous présents. Du coup, NyanSatan a dû utiliser un outil Apple non public appelé kcgen pour reconstruire tout ça proprement. Et pour installer ce firmware modifié sans que l’appareil refuse de démarrer, il a exploité une faille HFS+ dans le bootloader d’iOS 5, permettant un jailbreak untethered.
Cette restauration prend alors environ 5 minutes et vous vous retrouvez sur l’écran de configuration d’iOS 6. Bon après, faut pas s’attendre à des miracles niveau utilisation quotidienne car iOS 6 date quand même de 2012 ce qui fait que la plupart des services en ligne (y compris ceux d’Apple) ne fonctionnent plus. Mais pour les collectionneurs et les curieux de l’archéologie iOS, c’est un exploit technique sympa !
Et NyanSatan a tout documenté ici en détails. Les firmwares des coprocesseurs (Wi-Fi, Bluetooth, multitouch) viennent d’iOS 5.1.1, le SpringBoard a été patché pour fusionner les capacités des deux versions, et même le démon FairPlay a été modifié pour permettre l’activation et NyanSatan envisage d’étendre ça à l’iPad 1, un autre appareil qu’Apple avait laissé aussi sur le carreau…
Son code est dispo sur GitHub
pour ceux qui veulent tenter l’aventure mais attention quand même, c’est potentiellement dangereux pour votre appareil. Mais bon, après si vous avez un iPod touch 3 qui prend la poussière, vous ne risquez pas grand chose…
Si vous bidouiller un peu de machine learning et que vous avez la flemme de coder une interface web from scratch pour montrer vos jolis modèles, vous connaissez probablement
Gradio
, cette librairie Python qui permet de créer des démos interactives en quelques lignes de code.
Hé bien, excellente nouvelle, la version 6 vient de sortir et elle apporte pas mal de nouveautés intéressantes.
La grosse news
de cette mise à jour
, c’est d’abord la refonte complète de l’architecture avec le passage à
Svelte 5
. Pour ceux qui s’en fichent du frontend, ça veut dire concrètement que vos apps seront plus légères et plus rapides à charger. L’équipe a aussi bossé sur l’optimisation des files d’attentes (quand y’a du monde sur votre démo), surtout pour les serveurs MCP (Model Context Protocol), donc si vous hébergez des trucs sur Hugging Face Spaces, vous devriez sentir la différence.
Côté fonctionnalités, y’a aussi quelques ajouts sympas comme le support natif des sous-titres pour les vidéos et l’audio, une nouvelle interface “MultimodalTextbox” améliorée pour le mobile (qui était franchement pas terrible avant), et pour ceux qui font des apps multipages, y’a maintenant un composant “Navbar” dédié à ça !
Le truc qui va plaire aux devs aussi, c’est qu’on peut désormais écrire des composants web personnalisés directement en HTML/JavaScript inline dans le code Python. Comme ça, plus besoin de sortir l’artillerie lourde avec des outils de build externes. Vous collez juste votre HTML, votre JS, et c’est parti mon kiki.
Par contre, attention si vous avez des projets existants… Y’a des changements qui vont casser des trucs. Par exemple, le format tuple dans le Chatbot a été supprimé, le composant Sketch est déprécié, et pas mal de paramètres ont bougé dans les composants graphiques natifs. L’équipe a quand même prévu
un guide de migration
avec des warnings de dépréciation pour vous aider à faire la transition.
A partir de maintenant, seule la branche 6.x sera maintenue, donc si vous êtes encore sur une vieille version, c’est le moment de migrer. La mise à jour se fait classiquement avec un
pip install --upgrade gradio
Notez que Gradio 6 nécessite Python 3.10 minimum et le support de Python 3.14 a été ajouté pour vous, les early adopters ^^.
Voilà, si vous faites du ML ou autre et que vous voulez montrer vos démos sans vous prendre la tête avec du React ou du Vue, Gradio reste une valeur sûre, et avec cette version 6 qui arrive, ce sera encore plus fluide et rapide !
Cela fait maintenant plusieurs jours que nous utilisons le nouveau NAS UGREEN DH2300. Avec ses 2 baies, ce modèle vise un public large : utilisateurs souhaitant se passer des abonnements Cloud, centraliser ses fichiers ou monter un petit serveur domestique sans prise de tête. UGREEN mise ici sur la simplicité, mais aussi sur la sécurité, en proposant un NAS facile à installer et à administrer. Et avec un tarif de lancement de 209,99€ (167,99€ actuellement en promotion), difficile de ne pas s’interroger : la promesse est-elle tenue ?
Test UGREEN DH2300
Après une entrée fracassante sur le marché du NAS avec des produits relativement haut de gamme, UGREEN revient depuis quelques mois avec 2 modèles plus accessibles. Mais comme vous allez le voir, ces nouveaux venus sont loin d’être dénués d’intérêt… au contraire !
Contenu de la boîte
À l’ouverture, on trouve :
Le NAS UGREEN DH2300 ;
1 câble réseau RJ45 ;
Des vis de fixation pour les disques et SSD ;
Un tournevis ;
Une alimentation externe ;
Un guide de démarrage complet ;
Un livret de garantie.
On est en présence du strict nécessaire pour bien démarrer. Le tournevis est peut-être de trop. Si l’intension du fabricant est noble, il est inutile de le proposer…
Construction du NAS et design
Le DH2300 affiche un design à la fois sobre et original. Entièrement conçu en plastique noir rigide, il se tient fièrement à la verticale et occupe très peu de place sur un bureau. Ses dimensions sont de 151 × 198 × 213,7 mm pour un poids d’environ 950 g. Particularité de ce châssis tout en hauteur : le ventilateur est placé (au-dessous) à la base du boîtier.
À noter que la présence de plusieurs trous et fentes à l’arrière (en haut) et sur les côtés (en bas) facilite la circulation de l’air et le refroidissement du NAS.
Connectique
En façade :
1 port USB-C 3.0 (5 Gb/s) ;
Le bouton d’alimentation ;
Les LED d’état ;
Un capteur NFC permettant d’associer rapidement un smartphone.
À l’arrière :
2 ports USB-A 3.0 ;
1 sortie HDMI compatible 4K/60 Hz ;
1 port Ethernet 1 Gb/s.
La sortie HDMI peut être utilisée pour diffuser des vidéos sur un téléviseur (via l’application mobile).
Intérieur du DH2300
Le DH2300 est équipé d’un processeur Octo Core ARM Rockchip RK3576 cadencé à 2,2 GHz, accompagné de 4 Go de RAM DDR4 (non extensibles). Selon PassMark, il obtient un score de 3 871 points, largement suffisant pour les usages auxquels il est destiné.
Installation des disques et SSD
UGREEN propose ici un système vraiment simple. Pour accéder aux 2 chariots, il suffit de retirer la partie supérieure grise (chapeau). L’accès est facile. Par contre, il est nécessaire d’utiliser le tournevis pour installer les disques (vis fournies).
Les chariots sont en plastique rigide, avec des amortisseurs souples pour réduire les vibrations et donc le bruit.
Mise en route avec UGOS Pro
L’installation matérielle est rapide : on insère les disques, on connecte le RJ45, on branche l’alimentation, et c’est parti.
Pour l’installation et les premiers pas, nous vous recommandons de passer par un navigateur Web et d’aller à l’adresse : find.ugnas.com. UGREEN propose des applications mobiles (Android et iOS) et des logiciels (Windows et macOS).
L’installation se déroule en 3 étapes et prend moins de 10 minutes. Cependant, malgré sa volonté de simplifier l’expérience, UGREEN demande encore à l’utilisateur de créer lui-même le volume de stockage (et le pool). L’assistant est clair, mais on aurait apprécié une automatisation complète pour éliminer toute friction.
Rassurez-vous : même sans compétences techniques, la configuration reste très simple.
Mises à jour régulières
UGREEN déploie régulièrement des mises à jour pour corriger des bugs, améliorer les performances et ajouter des fonctionnalités. Un bon point pour la pérennité du produit.
Applications
L’interface UGOS Pro est épurée et fluide. Un Centre d’applications propose les services maison : sauvegarde de photos, streaming multimédia, synchronisation, etc.
L’écosystème logiciel est solide :
application mobile très complète ;
logiciel PC/Mac ;
application Android TV et tvOS.
Le lecteur multimédia Théâtre propose une expérience correcte pour lire des vidéos, mais en retrait face à Plex ou Jellyfin. L’application Photos est prometteuse, mais certaines fonctionnalités avancées manquent encore de stabilité (comme la reconnaissance d’objets). Rien d’insurmontable… UGREEN semble être sur la bonne voie.
Côté sécurité
Le DH2300 prend en charge plusieurs protocoles de chiffrement (TLS/SSL, RSA, AES). L’authentification à 2 facteurs est disponible. Un module Sécurité peut analyser les menaces en temps réel, envoyer des alertes et programmer des scans.
Performances
Dans la première partie de nos tests, nous allons évaluer les performances des transferts à travers un réseau 1 Gb/s (entre le NAS et des ordinateurs). Ensuite, nous regarderons les capacités du processeur, en analysant ses performances dans la virtualisation et le transcodage vidéo.
Vitesses dans les transferts
Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un protocole de tests rigoureux fournissant des données fiables et comparables avec les performances des autres NAS. Pour cela, nous utilisons 4 applications de mesure différentes (2 sous macOS et 2 sous Windows) et réalisons en plus des transferts de fichiers de tailles variées dans les deux sens (NAS -> Ordinateur puis Ordinateur -> NAS) :
Petites tailles : 100 fichiers de 500 Ko à 12 Mo (MP3, photos, documents Office)
Tailles moyennes : 30 fichiers de 12 à 350 Mo (DivX, images RAW, archives ZIP)
Fichiers volumineux : 10 fichiers avec une taille comprise entre 4 et 10 Go (MKV, ISO)
À partir de ces tests, nous calculons une moyenne des transferts que nous représentons sous forme de graphiques, exprimée en mégaoctets par seconde. Plus le nombre est élevé, plus le NAS est rapide. Pour notre évaluation du F4-425, nous avons configuré un premier volume avec 2* SSD WD Red SA 500 en RAID 0, puis en RAID 1.
RAID 0
Sans atteindre la limite théorique du Gigabit, les performances sont très bonnes, stables et régulières sur toutes les tailles de fichiers.
RAID 1
Avec la protection RAID 1 activée, le DH2300 conserve d’excellents débits. C’est à la fois surprenant et rassurant. Une belle réussite !
Il n’y a toujours pas la possibilité de chiffrer un dossier. Cependant, il est possible de mettre en place un Coffre-fort à travers un paquet, mais cela restera à travers l’interface Web (inaccessible en SMB).
Performances générales
Ce NAS n’est pas conçu pour la virtualisation ou la conteneurisation, fonctions absentes sur ce modèle… et ce n’est clairement pas sa cible. UGREEN a privilégié la simplicité d’usage, et l’interface reste parfaitement fluide. En transcodage, même en 4K, nous n’avons pas réussi à mettre le processeur en difficulté.
Consommation électrique et nuisance sonore
Le ventilateur placé sous le boîtier est très discret, presque inaudible. Côté consommation, le DH2300 affiche entre 3 et 6 W en utilisation normale (avec les 2 SSD) et jusqu’à 8,5 W lors de tâches intensives. Des valeurs excellentes pour un NAS domestique.
CONCLUSION
Le UGREEN DH2300 confirme l’ambition du constructeur : offrir un NAS simple, accessible et efficace pour un usage grand public. Sans chercher à rivaliser avec les modèles professionnels, il se concentre sur l’essentiel et le fait bien : une installation rapide, une interface fluide, un écosystème logiciel déjà solide... et des performances réseau très correctes (même en RAID 1). Sa consommation faible, il ne fait quasi aucun bruit et son tarif est agressif. UGREEN aurait trouvé la formule magique ? On a ici un NAS particulièrement attractif pour centraliser ses données, sauvegarder ses photos ou héberger une bibliothèque multimédia.
Il lui reste encore quelques points à améliorer côté applications, mais le DH2300 est une excellente base, avec des mises à jour régulières. Une belle surprise dans le segment des NAS d’entrée de gamme...
Que lui manque-t-il ? Peut-être une prise réseau 2,5 Gb/s...
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