Synology vient de mettre à disposition une nouvelle version de son logiciel interne pour routeurs : SRM 1.3.1 Update 13. Cette mise à jour apporte plusieurs corrections, notamment des correctifs de sécurité importants. Examinons en détail les modifications apportées par cette version…

Synology SRM 1.3.1 Update 13

Un peu plus de 4 mois après la précédente mise à jour, Synology propose SRM 1.3.1 Update 13. Cette nouvelle version vient corriger plusieurs problèmes critiques. Voici ce qu’indique le journal des modifications :

• Les connexions IPv6 pouvaient échouer après un certain temps d’utilisation dans certains environnements Wi-Fi ;
• La connexion à Internet pouvait être interrompue après un redémarrage du routeur, notamment lorsqu’un réseau mobile était utilisé comme fournisseur d’accès Internet sans périphérique câblé connecté ;
• Correction de plusieurs vulnérabilités de sécurité.

Le dernier point est particulièrement intrigant, car Synology ne précise pas quelles failles ont été corrigées. En consultant la page des avertissements de sécurité du fabricant, aucune mention n’est faite de ces vulnérabilités pour le moment. Il est possible que certaines d’entre elles aient un risque d’exploitation élevé, incitant Synology à attendre qu’un nombre suffisant d’appareils soit mis à jour avant de détailler les failles corrigées.

À noter que SRM 1.2.5 ne bénéficie pas de cette mise à jour.

Télécharger et installer la mise à jour SMR

Cette mise à jour est disponible pour tous les routeurs Synology, à l’exception du modèle RT1900ac. Pour l’installer, vous avez 2 options :

• Téléchargement automatique : La mise à jour peut être installée directement via l’interface d’administration de votre routeur ;
• Installation manuelle : Vous pouvez télécharger le fichier depuis la page officielle de Synology ou depuis l’archive en ligne.

Le fichier d’installation pèse environ 72 Mo.

Si la mise à jour automatique ne vous est pas encore proposée, voici la procédure d’installation manuelle : 

1. Téléchargez le fichier .PAT correspondant à votre modèle de routeur
2. Accédez à l’interface d’administration du routeur
3. Allez dans : Panneau de configuration > Système > Mise à jour et restauration
4. Cliquez sur Mise à jour manuelle de SRM
5. Sélectionnez le fichier téléchargé et suivez les instructions affichées à l’écran
6. Patientez pendant le processus de mise à jour…

Votre routeur devrait redémarrer automatiquement. Pensez à vérifier que tout fonctionne correctement.

En synthèse

SRM 1.3.1 Update 13 est une bonne nouvelle. La mise à jour est importante car elle corrige plusieurs bugs critiques et renforce la sécurité des routeurs Synology… Même si le fabricant ne détaille pas les vulnérabilités corrigées. Il est fortement recommandé de mettre à jour son routeur, sans trop attendre.

Merci Nuance pour l’information

QNAP continue d’enrichir son catalogue avec un nouveau switch réseau : le QSW-2104-2T-R2. Ce modèle, équipé de 6 ports RJ45, offre 4 ports 2,5 Gb/s et 2 ports 10 Gb/s. Son design et ses caractéristiques rappellent fortement le QSW-2104-2T. Disponible dans les prochaines semaines, il promet une connectivité rapide et efficace…

QNAP QSW-2104-2T-R2

Réputé pour ses NAS, QNAP propose également des switchs accessibles et simples à utiliser. Le QSW-2104-2T-R2 s’inscrit dans cette lignée avec un fonctionnement plug-and-play : aucun paramétrage avancé n’est nécessaire. On le branche, et il fonctionne immédiatement. Il s’git d’un switch 6 ports RJ45 : 4 ports 2,5 Gb/s et 2 ports 10 Gb/s.

Le fabricant précise : « le QSW-2104-2T-R2 respecte la norme NBASE-T pour fournir des vitesses de 2,5G, 1G, 100M et 10G, 5G, 2,5G, 1G, 100M, avec une capacité de commutation totale allant jusqu’à 60Gbps. Il prend en charge les Jumbo Frames de 12 KB et le contrôle de flux IEEE 802.3x, optimisant ainsi les transferts de fichiers volumineux et limitant les pertes de paquets ».

Une différence à découvrir sous le capot

À première vue, le QSW-2104-2T-R2 reprend les spécifications du QSW-2104-2T . Cependant, l’ajout de la mention R2 dans son nom indique une évolution. QNAP ne détaille pas explicitement les changements dans sa présentation officielle, mais il est probable que les améliorations concernent les composants internes.

Comme son prédécesseur, ce modèle est dépourvu de ventilateur, garantissant ainsi un fonctionnement totalement silencieux.

Prix et disponibilité

Le QSW-2104-2T-R2 remplace officiellement le QSW-2104-2T et il est déjà disponible à la commande. Son prix affiché : 189,95€ TTC.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page produit de QNAP…

HexOS, le système d’exploitation dédié aux NAS DIY, poursuit son évolution avec une série d’améliorations. Après un lancement en novembre dernier, l’équipe a mis l’accent sur le renforcement de son infrastructure et l’expansion de son équipe pour répondre à la demande. Cependant, tout n’est pas rose…

HexOS et NAS DIY

HexOS a été conçue pour transformer n’importe quel PC en un NAS puissant et facile à utiliser. Ce dernier repose sur TrueNAS SCALE (sous Linux), reconnu pour sa fiabilité et sa robustesse. Il dépasse le cadre de la simple surcouche en proposant une expérience utilisateur enrichie.

Cependant, tout n’est pas rose. Le système HexOS est toujours en version bêta… et il est payant. En effet, il vous en coutera 199$ (environ 184€) par serveur NAS. Attention, c’est le prix « Ealry Access », car le prix normal est de 299$ (environ 276€).

Nouveautés dans HexOS

L’une des principales évolutions attendues concerne l’introduction des préférences de localisation personnalisables. Cette fonctionnalité permettra aux utilisateurs de définir des emplacements spécifiques pour les configurations, les journaux système et les données des applications installées.

Cela offrira une plus grande flexibilité dans la gestion du stockage, ce qui est un élément crucial.

Autre amélioration notable : la refonte complète du centre d’activité. La carte de santé actuelle sera remplacée par une carte d’activité offrant une meilleure visibilité sur les notifications et les événements récents du système.

Ce changement vise à simplifier la supervision du NAS et à améliorer l’expérience utilisateur.

source

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le test complet du TerraMaster F8 SSD Plus. Ce NAS est atypique à bien des égards. Ce qui saute aux yeux, c’est avant tout son design élégant qui tranche avec ce que l’on a l’habitude de voir. Il est full-flash, ce qui signifie qu’il n’accepte que des SSD via ses 8 emplacements. Oui, vous avez bien lu… et il s’agit de SSD NVMe. Sous le capot, il embarque un processeur Intel Core i3 accompagné de 16 Go de RAM. Côté connectique, le F8 SSD Plus dispose de ports USB 3.2 (Typa-A et Type-C), d’une sortie HDMI et d’un port réseau Multi-Gig. Son prix public est de 840€. Découvrons ce nouveau NAS prometteur…

Test du  TerraMaster F8 SSD Plus

Le F8 SSD Plus s’adresse aussi bien aux créateurs de contenu, qu’aux professionnels et aux utilisateurs les plus exigeants. Sur le papier, il a tout pour plaire.

Contenu de la boîte

Commençons par découvrir le contenu de la boîte :

• Le F8 SSD Plus en lui-même ;
• 1 câble réseau RJ45 Cat.6 ;
• L’alimentation externe et son câble ;
• 8 radiateurs pour SSD (avec pâte thermique et fixation) ;
• 1 tournevis cruciforme ;
• Un guide de démarrage rapide ;
• Un livret sur la garantie.

Comme à son habitude, TerraMaster fournit tout le nécessaire… voire plus. On ne peut qu’apprécier.

Construction du NAS et design

Dès le déballage, le F8 SSD Plus impressionne par ses dimensions compactes et sa légèreté. Il est conçu en plastique dur noir et mesure 177 x 160 x 140 mm. Il trouvera facilement sa place, y compris sur un bureau. Son design est sobre et moderne. Sur la balance, il affiche 0,6 kg. Si l’alimentation se situe classiquement à l’arrière, le bouton marche/arrêt se trouve sur le dessus. Ce dernier dispose d’une diode et c’est la seule sur le dessus. Aucune diode n’est présente en façade.

Deux ventilateurs présents au-dessous ont pour objectif de rafraichir les composants à l’intérieur. TerraMaster assure que son boitier ne dépasse pas les 19 dbA à 1 mètre, ce qui le rend quasiment inaudible.

Installation du NAS

L’installation du NAS a été facilitée. Pour accéder à l’intérieur, il suffit de retirer une petite vis à l’arrière (sans tournevis) puis de pousser par le dessous (au niveau des ventilateurs). Là, vous avez accès aux 8 emplacements M.2 NVMe. Pour nos tests, nous avons pris 3 SSD WD RED SN700 1 To adapté aux NAS. L’installation se fait à l’aide du tournevis fourni.

Il est important de noter que TerraMaster fournit 8 radiateurs, ainsi que la pâte thermique à mettre entre le radiateur et le SSD. C’est plutôt une bonne idée, car il est connu que les SSD NVMe ont tendance à chauffer rapidement lorsqu’ils sont sollicités… et les performances peuvent rapidement en pâtir.

Rappel : Le throttling d’un SSD NVMe se produit lorsque la température dépasse un seuil critique, entrainant une réduction automatique des performances pour éviter la surchauffe. Cela peut avoir un impact significatif lors de transferts de données intensifs. Une bonne dissipation thermique est donc essentielle.

Connectique

Le NAS dispose des interfaces suivantes :

• 3 ports USB 3.2 Gen 2 (2 x Type-A, 1 x Type-C) offrant 10 Gb/s ;
• 1 sortie HDMI 2.0b ;
• 1 port réseau 10 Gb/s.

Un ensemble bien équilibré pour un boîtier de cette taille.

Intérieur du F8 SSD Plus

Le TerraMaster F8 SSD Plus est construit autour d’un processeur Intel Core i3-N305 cadencé à 1,80 GHz (mode Burst jusqu’à 3,80 GHz). Ce processeur dispose de 8 cœurs et selon le site PassMark, il obtient un score 9901 points, bien au-dessus des 5000 points habituels pour un NAS. Il est donc taillé pour des tâches complexes comme le chiffrement des données et la virtualisation…

Il intègre également un iGPU Intel UHD Graphics 770, suffisant pour du transcodage vidéo. Enfin, le NAS est livré avec 16 Go de RAM DDR5 (extensible jusqu’à 32 Go), mais sur un seul emplacement. Il vous en coutera environ 85€ pour passer à 32 Go.

Les yeux des plus experts auront remarqué la présence d’une petite clé USB. Cette dernière intègre le nécessaire pour démarrer le système.

TOS 6

Le NAS fonctionne sous TOS 6.0, un système d’exploitation optimisé pour le stockage réseau. Il comprend une interface d’administration et plusieurs applications préinstallées.

Démarrage

L’installation est simple : il suffit de saisir http://tnas.local/ dans un navigateur et de suivre les instructions à l’écran.

Après un redémarrage, on crée un compte administrateur.

En moins de 10 minutes, le système est opérationnel.

Découverte

Après avoir passé le guide de démarrage, le système lance automatiquement son Conseiller de sécurité. Ce dernier permet de rechercher d’éventuel problème de configuration ou de sécurité. C’est une excellente idée, mais le novice aura peut-être des difficultés à comprendre certains termes. Si on clique dessus, on accède automatiquement à plus de détail, ainsi qu’un lien pour corriger cette alerte…

Par défault, TOS 6.0 configure les SSD dans un groupe de stockage TRAID (Raid évolué de TerraMaster) et le système de fichier est Btrfs pour le volume.

Applications

TOS dispose d’un centre d’application permettant d’ajouter d’autres fonctionnalités au NAS. Ce dernier recense 52 applications (au moment où nous écrivons ces lignes). Il y a des applications proposées par TerraMaster pour de la sauvegarde, gestion des photos, vidéosurveillance… mais aussi d’autres éditeurs bien connus  : Docker, Portainer, Jellyfin, Plex, WordPress, VirtualBox, Transmission, etc. Si cela ne suffit pas, TerraMaster permet d’installer des applications communautaires (environ 60 pour TOS 6).

Vous l’aurez compris, les possibilités offertes par TOS 6 sont nombreuses, sans parler des possibilités illimitées offertes par Docker.

À noter qu’il existe une application macOS et Windows pour aider à l’installation du NAS. Elle est plutôt pratique, car elle permet d’accéder facilement au NAS, de faire de la synchronisation, de la sauvegarde, etc. Une application Android et iOS existe également, appelée TNAS mobile : « vous pouvez accéder à distance à votre dispositif TNAS, parcourir ou lire des fichiers multimédias sur votre dispositif…et également surveiller votre TNAS à l’aide de votre smartphone ».

TOS 6.0 offre un environnement complet pour sécuriser ses données et en profiter pleinement à travers de nombreuses applications. Certes, certaines traductions sont perfectibles… mais c’est déjà d’un très bon niveau.

Performances du F8 SSD Plus

Dans la première partie de nos tests, nous allons évaluer les performances des transferts à travers un réseau 10 Gb/s (entre le NAS et des ordinateurs). Ensuite, nous regarderons les capacités du processeur, en analysant ses performances dans la virtualisation et le transcodage vidéo.

Vitesses dans les transferts

Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un protocole de tests rigoureux fournissant des données fiables et comparables avec les performances des autres NAS. Pour cela, nous utilisons 4 applications de mesure différentes (2 sous macOS et 2 sous Windows) et réalisons en plus des transferts de fichiers de tailles variées dans les deux sens (NAS -> Ordinateur puis Ordinateur -> NAS) :

• Petites tailles : 100 fichiers de 500 Ko à 12 Mo (MP3, photos, documents Office)
• Tailles moyennes : 30 fichiers de 12 à 350 Mo (DivX, images RAW, archives ZIP)
• Fichiers volumineux : 10 fichiers avec une taille comprise entre 4 et 10 Go (MKV, ISO)

À partir de ces tests, nous calculons une moyenne des transferts que nous représentons sous forme de graphiques, exprimée en mégaoctets par seconde. Plus le nombre est élevé, plus le NAS est rapide. Pour notre évaluation du F8 SSD Plus, nous avons configuré un premier volume avec 2 SSD en RAID 1, puis en RAID 1 avec le chiffrement des données et enfin avec 3 SSD en RAID 5.

RAID 1

En RAID 1, nous profitons de la sécurité minimum avec 2 SSD combinés. Comme vous pouvez le constater, le F8 SSD Plus est très à l’aise en lecture et écriture. Il a même dépasser les 1100 Mo/s en lecture ponctuellement dans certains cas.

RAID 1 et chiffrement activé

Avec le chiffrement des données, on constate une perte significative en écriture, ce qui est normal. En lecture, les performances restent excellentes.

RAID 5

Nous terminons avec le volume en RAID 5, configuré avec les 3 SSD. Les performances en lecture et écritures sont très bonnes. On profite ici de toutes les performances offertes par les SSD et la prise réseau 10 Gb/s.

Meilleurs NAS 2025 : Choisissez le stockage réseau parfait pour vos besoins

Performances générales

Pour ceux qui ne connaissent pas forcément TerraMaster et son système TOS 6, sachez qu’il est tout à fait possible de faire de la virtualisation de machine (Windows ou Linux). Le processeur du F8 SSD Plus est parfaitement adapté à cet usage. Il est bien sûr possible de faire tourner des conteneurs Docker. Grâce à son iGPU, il excelle également dans le transcodage vidéo, sans impacter les performances globales du NAS. En clair, il pourra gérer plusieurs flux sans ralentissement notable.

Consommation électrique et nuisance sonore

Les 2 ventilateurs au-dessous du boitier sont discrets, mais restent audibles à courte distance.  Côté consommation électrique, en utilisation normale avec 3 SSD, elle varie entre 16 et 18 W. Lors de transferts intensifs avec chiffrement ou transcodage, elle ne dépasse pas 40 W.

L’ESP32 de l’entreprise chinoise Espressif (largement utilisé dans les appareils connectés) contiendrait une backdoor. Cette découverte par les chercheurs en sécurité de Tarlogic Security a été présentée lors de la conférence RootedCON à Madrid. Des milliards d’appareils seraient impactés…

ESP32 et faille de sécurité

L’ESP32 est un microcontrôleur qui permet la connectivité Wi-Fi et Bluetooth. Il s’est vendu plus d’un milliard d’ESP32 de la société Espressif en 2023. La présence d’une porte dérobée (backdoor en anglais) dans un composant aussi répandu soulève des inquiétudes en matière de cybersécurité.

Les chercheurs ont mis en évidence que cette faille permettrait de :

• Usurper l’identité d’appareils de confiance (spoofing)
• Accéder à des données sensibles sans autorisation
• Se propager à d’autres dispositifs connectés sur le même réseau
• Établir une persistance durable sur les appareils compromis

Cette vulnérabilité pourrait donc être exploitée par des attaquants pour compromettre des dispositifs critiques : téléphone, ordinateur, lecteur multimédia, domotique, etc.

Backdoor découverte grâce à un nouvel outil

Les chercheurs de Tarlogic Security ont développé un pilote Bluetooth USB en C, indépendant du matériel et compatible avec plusieurs plateformes. Cet outil leur a permis d’accéder directement aux flux Bluetooth et de détecter des commandes cachées dans le firmware Bluetooth de l’ESP32.

Ils ont ainsi identifié 29 commandes non documentées sous le code d’opération 0x3F. Ces commandes permettent notamment :

• La manipulation de la mémoire (lecture/écriture de la RAM et de la Flash)
• L’usurpation d’adresse MAC
• L’injection de paquets Bluetooth LMP/LLCP

Espressif n’a jamais publié de documentation sur ces commandes, ce qui pose la question de savoir si elles étaient destinées à rester inaccessibles ou si elles ont été laissées par erreur.

Il est important de préciser que le scénario d’attaque le plus probable reste celui où l’attaquant aurait un accès physique au matériel (ex. : au port USB), facilitant ainsi l’injection des commandes non documentées.

Menace persistante pour les appareils IoT

Les chercheurs de Tarlogic soulignent que cette faille pourrait permettre de dissimuler un APT (Advanced Persistent Threat) dans la mémoire de l’ESP32 et de mener des attaques Bluetooth ou Wi-Fi contre d’autres dispositifs. Une fois l’ESP32 compromis, un attaquant pourrait :

• Maintenir un accès permanent à l’appareil
• Modifier le firmware du microcontrôleur
• Se propager à d’autres appareils connectés

Cette vulnérabilité est suivie sous la référence CVE-2025-27840. Espressif n’a pas encore réagi officiellement aux découvertes des chercheurs.

En synthèse

Cette nouvelle découverte met en lumière les risques liés à la sécurité des composants largement utilisés dans les objets connectés. La présence d’une porte dérobée dans l’ESP32 souligne la nécessité d’une plus grande transparence de la part des fabricants et d’une vigilance accrue de la part des développeurs et des utilisateurs. Dans un monde de plus en plus connecté, la sécurité des composants de base doit devenir une priorité absolue.

Les attaques DDoS menées via des botnets reposent souvent sur des dispositifs IoT compromis, ce qui renforce la nécessité de sécuriser ces équipements dès leur conception.

source

Cela fait plusieurs années que j’utilise o2switch et sincèrement, je regrette de ne pas l’avoir connu plus tôt. L’offre unique répondait à toutes mes exigences. Cependant, le 17 février dernier, l’hébergeur a décidé de revoir sa stratégie en remplaçant son offre unique par 3 nouvelles formules… tout en augmentant ses tarifs.

Une hausse tarifaire spectaculaire

On passe de 7 à 16 € HT par mois, soit une augmentation annuelle de 130 € TTC. Une flambée des prix qui a pris de court de nombreux utilisateurs. Les réactions ne se sont pas fait attendre, notamment sur les réseaux sociaux. Cette hausse a été perçue comme brutale et globalement injustifiée.

Argument d’O2switch : des offres mieux adaptées

L’hébergeur explique que la majorité des utilisateurs n’exploitaient pas pleinement les ressources de l’offre unique. Une situation que ce dernier trouve « dommage », cela signifie donc qu’o2switch vendait une solution surdimensionnée pour certains, laissant davantage de ressources disponibles pour d’autres. Mais cela n’explique pas l’augmentation tarifaire.

Les améliorations annoncées par l’hébergeur, notamment en termes d’IOPS, ne seront perceptibles que pour l’administration des sites (mises à jour de CMS et extensions). En tant qu’utilisateur passé automatiquement sur l’offre Cloud, je peux confirmer que cela n’apporte aucune différence en matière de performances des sites pour les visiteurs. Attention, cela reste très positif… mais ne justifie toujours pas une telle augmentation.

Aussi, o2switch met en avant l’ajout de nouveaux services, présentés comme un atout pour les clients… mais dont personne ne semble avoir exprimé le besoin. J’ai interrogé plusieurs utilisateurs et aucun n’a ressenti le besoin de ces changements. En revanche, tous déplorent la hausse tarifaire.

A noter tout de même l’augmentation des Lunes, qui permettent de gérer plusieurs environnements (sous compte).

Un calcul stratégique ?

O2switch parie sur la difficulté de migration des sites pour conserver ses clients. Pourtant, d’autres hébergeurs, notamment en France et en Europe, proposent des services similaires et gèrent la migration pour vous.

Un actionnaire qui inquiète

Un autre élément à prendre en compte, o2switch appartient désormais à Your.Online, l’entreprise qui avait racheté Gandi il y a quelques années. Et que s’était-il passé suite à ce rachat ? Une refonte des offres et une augmentation significative des tarifs. Ce changement de direction chez o2switch suscite donc des interrogations…

Quelles alternatives ?

Trouver une alternative de qualité n’est pas si simple. On oublie immédiatement certains hébergeurs aux réputations douteuses. Parmi les solutions recommandables, on retrouve Hostinger, Planethoster, EX2, Ionos et Infomaniak. Chaque besoin est unique, il faudra donc comparer les offres au cas par cas.

Mieux et moins cher ? Moins cher, c’est trouvable. Mieux, cela dépendra des besoins… et c’est généralement cher.

Et pour Cachem ?

Hasard du calendrier, j’ai renouvelé mon abonnement début février pour un an, quelques jours avant l’annonce des nouvelles offres et des hausses de tarifs. Cela me laisse donc le temps de réfléchir : rester ou partir ? Si je reste, quelle offre choisir ? Sinon, vers quelle alternative me tourner ?

Cette augmentation brutale et le manque de communication en amont risquent d’affecter la relation de confiance avec les clients. Pour ma part, j’avoue que je ne sais pas si je vais continuer de recommander o2switch à l’avenir. Les hausses précédentes étaient passées en douceur, mais celle-ci… elle est plus difficile à digérer.

A noter que les offres sont remisées la première année… ce qui en fait un excellent choix (pour un an).

Si vous possédez un NAS Synology, vous avez peut-être remarqué la présence de 2 options au niveau des groupes de stockage et des volumes. Ces dernières sont importantes pour maintenir les performances et la fiabilité de votre NAS. Pourtant, elles sont souvent négligées. Découvrez pourquoi il est essentiel de les exécuter…

Les bases du stockage sur un NAS Synology

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler quelques notions sur le stockage d’un NAS Synology :

• Disque dur (ou SSD) : composant physique que l’on insère dans le NAS
• Groupe de stockage : ensemble d’un ou plusieurs disques configurés en RAID (RAID 1, RAID 5, RAID 6…)
• Volume : espace formaté sur lequel sont stockés vos fichiers et dossiers partagés

En résumé, les disques durs sont insérés physiquement dans le NAS, puis regroupés en un groupe de stockage lorsqu’un RAID est configuré. Enfin, au-dessus de cette structure, le volume est créé et formaté avec un système de fichiers (ext4 ou Btrfs).

À noter : lors de la première configuration de votre NAS (ou après l’ajout de nouveaux disques), Synology peut vous proposer de créer directement un volume. Dans ce cas, le système se charge automatiquement de configurer le groupe de stockage selon vos paramètres.

1. Nettoyage du groupe de stockage

Avec le temps, votre groupe de stockage peut accumuler des données inutiles ou fragmentées, ce qui peut impacter ses performances. Heureusement, Synology propose une fonction de nettoyage pour optimiser votre espace de stockage et améliorer la gestion des disques.

Comment lancer un nettoyage du groupe de stockage ?

Allez sur l’interface d’administration DSM de votre NAS, puis allez dans Gestionnaire de stockage > Groupe de stockage puis cliquez sur la petite flèche à droite. L’affiche s’étend et vous devriez voir un bouton Exécuter maintenant en face de Nettoyage des données (voir image ci-dessous).

Après avoir appuyé sur le bouton, un message vous informera que l’exécution de cette tâche peut prendre beaucoup de temps et avoir un impact sur les performances globales du NAS.

L’état d’avancement s’affiche en haut, sous Groupe de stockage (voir ci-dessous).

Synology indique également : « Un nettoyage régulier des données permet de garantir leur cohérence ». Une fois l’opération terminée, une notification s’affichera : « Le système a terminé le nettoyage des données sur Groupe de stockage ».

Pour en savoir plus, vous pouvez visiter cette page Synology...

2. Défragmentation du volume

La fragmentation des fichiers peut ralentir l’accès aux données, surtout si votre NAS utilise des disques durs (HDD). La défragmentation permet alors d’améliorer les performances du système de fichiers.

  Attention : Si votre volume est composé de SSD, il est déconseillé d’exécuter une défragmentation. Cela n’apportera aucun gain de performance et risque même d’accélérer l’usure des SSD.

Comment défragmenter un volume sur Synology ?

Allez dans le Gestionnaire de stockage > Volume puis à droite appuyez sur les … (3 points) et sélectionnez Défragmentation du système de fichiers.

Une demande de confirmation s’affiche vous informant sur l’amélioration des performances en lecture et écriture. Mais Synology vous alerte également sur l’exécution de cette tâche qui peut avoir un impact sur les performances de votre NAS (voir image ci-dessous).

À la fin du processus, vous recevrez la notification suivante : « Défragmentation du système de fichiers terminée sur Volume ».

Pour en savoir plus, vous pouvez visiter cette autre page Synology...

Synthèse

Pour garantir des performances optimales et prolonger la durée de vie de votre NAS Synology, pensez à :

• Effectuer un nettoyage régulier de votre groupe de stockage
• Lancer une défragmentation du volume si vous utilisez des HDD
• Éviter la défragmentation sur les SSD pour ne pas les user prématurément

Votre NAS vous remerciera !

Voilà, j’espère que cet article vous aura plus, n’hésitez pas à laisser un commentaire…

Ubiquiti annonce l’arrivée de 3 nouveaux produits UniFi. Ces derniers ont été pensés pour apporter des connexions filaire ultra-rapides en 10 Gb/s et le WiFi 7 pour le sans fil. Que vous soyez un professionnel cherchant à optimiser votre infrastructure ou un particulier souhaitant aller au-delà des limitations de votre box internet, ces nouveaux modèles pourraient bien vous intéresser. Regardons de plus près ces nouveautés…

UniFi : toujours plus rapide

Ubiquiti ne fait pas dans la demi-mesure avec ces 3 nouveautés qui viennent enrichir l’écosystème UniFi. Chacun des appareils répond à un besoin spécifique et veut proposer des connexions rapides, stable et sécurisée.

Dream Router 7 (UDR7) : Le tout-en-un ultime

Le Dream Router 7 est le compromis parfait entre puissance, connectivité avancée et simplicité. Conçu pour les utilisateurs exigeants, il intègre :

• 1 port WAN 10 Gb/s SFP+ pour exploiter pleinement les connexions fibre les plus rapides (idéal pour Free et autres FAI compatibles)
• 4 ports RJ45 2.5G, dont un WAN et un PoE pour alimenter un appareil (caméra de surveillance, borne Wi-Fi…)
• Wi-Fi 7 intégrée, capable d’atteindre 5,7 Gb/s sur la bande des 6 GHz
• Solution de stockage intégrée avec une carte microSD de 64 Go fournie pour UniFi Protect (vidéosurveillance)

Ce nouveau routeur tout en un sera parfait pour les appartements et petites maison, pour exploiter pleinement les connexions fibre optique et offrir une couverture Wi-Fi optimale sans nécessiter d’équipements supplémentaires.

Ce nouveau produit est d’ores et déjà disponible sur le site du fabricant. Son prix : 318€ TTC

UniFi Express 7 (UX7) : La solution compacte et abordable

Si vous cherchez à booster votre connexion sans avoir besoin de toutes les fonctionnalités avancées de l’écosystème UniFi, ou si vous avez déjà d’autres appareils du fabricant, l’UniFi Express 7 est le choix idéal.

• Wi-Fi 7 ultra-rapide pour des performances optimales
• 2 ports réseau Multi-Gig, dont un WAN 10 Gb/s et un LAN 2.5 Gb/s
• Pare-feu avancé capable de gérer jusqu’à 2,3 Gbps de trafic

Moins cher que le Dream Router 7, il se concentre sur la connectivité et conviendra parfaitement aux utilisateurs souhaitant une solution simple, performante et accessible.

Lui aussi est déjà disponible sur le site du fabricant. Son prix : 228€ TTC

Cloud Gateway Fiber (UCG-Fiber) : La puissance au service des professionnels

Si votre priorité est une connectivité ultra-rapide et évolutive, le Cloud Gateway Fiber est fait pour vous. Il s’adresse aux entreprises et aux utilisateurs les plus exigeants :

• 2 ports WAN 10 Gb/s (RJ45 et SFP+) pour gérer 2 connexions internet simultanées avec basculement automatique en cas de panne
• 1 port SFP 10 Gb/s supplémentaire pour relier un switch et créer un réseau ultra-performant
• 4 ports RJ45 2,5 Gb/s, dont un en PoE pour alimenter des équipements réseau
• Pare-feu puissant capable d’absorber jusqu’à 5 Gbps de trafic
• 1 emplacement M.2 NVMe pour du stockage haute performance dédié aux caméras UniFi Protect.

C’est une alternative plus compacte et abordable aux Dream Machine Pro, idéale pour les infrastructures réseau.

Il est disponible en suivant ce lien. Son prix : 323€ TTC

En synthèse

Ubiquiti poursuit son expansion dans le Multi-Gig, en proposant des solutions performantes aussi bien pour les particuliers que les professionnels. Avec ces 3 nouveaux produits, le fabricant renforce son écosystème UniFi, misant sur la vitesse, la sécurité et une gestion centralisée. Il confirme aussi la démocratisation du 10 Gb/s et du WiFi 7… Il y en a pour tous.

On ne peut qu’apprécier l’effort, même si le prix sera un frein… l’investissement permet d’accéder à une infrastructure réseau haut de gamme, évolutive et sécurisée.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel…

Asustor vient de publier la version Beta de son logiciel interne ADM 5.0. Aperçue pour la première fois avec les NAS Lockerstor Gen3 (AS68), cette version marque une étape importante dans l’évolution du système. Le fabricant confirme ainsi la feuille de route annoncée en novembre dernier. Cependant, tout n’est pas rose…

ASUSTOR ADM 5.0 Beta

Annoncée depuis plusieurs mois, ADM 5.0 avait été présentée en juin 2024 lors du Computex. En octobre, 3 nouveaux NAS (AS6804T, AS6806T, AS6808T et AS6810T) avaient été annoncés… et ces derniers sont livrés avec cette nouvelle version. Depuis, plus aucune information n’avait été communiquée jusqu’à présent…

Désormais, ADM 5.0 Beta est disponible en téléchargement. Toutefois, cette version étant encore en cours de développement, il est fortement déconseillé de l’installer sur un NAS en production contenant des données sensibles. Asustor se dégage de toute responsabilité concernant les problèmes pouvant survenir suite à son utilisation.

ADM 5.0 Beta : principales nouveautés

Regardons de plus près ce qu’indique ASUSTOR à propos de cette nouvelle version.

Nouveautés

• ADM Defender propose des profils de pare-feu personnalisables et une protection proactive contre les adresses IP suspectes
• Prise en charge des clés SSH pour une authentification plus sécurisée et pratique
• Text Editor, une nouvelle application pour créer et modifier des fichiers texte (à télécharger depuis l’App Central)

Modifications majeures

• Mise à niveau du noyau Linux vers la version 6.6 LTS avec de nombreux correctifs de sécurité (disponible uniquement sur certains modèles)
• Mises à jour d’OpenSSL pour améliorer la compatibilité et les performances
• SMB Multi-Channel passe (enfin) en version stable
• Améliorations de l’expérience utilisateur :
  • La barre d’outils ADM peut être masquée automatiquement
  • ADM adopte par défaut la langue du navigateur
  • Mise à jour des options régionales et des fuseaux horaires
  • Affichage optimisé du Gestionnaire de stockage pour une lecture plus efficace des informations
• ADM Maintenance remplace les anciennes options de mise à jour, réinitialisation d’usine et sauvegarde des paramètres
• Web Center permet désormais d’utiliser plusieurs versions de PHP pour différentes applications
• Renforcement de la sécurité :
  • Suppression d’un dossier partagé nécessite la validation par mot de passe administrateur
  • Meilleure gestion des certificats Let’s Encrypt avec choix d’algorithmes de chiffrement
  • Amélioration de la gestion des domaines Active Directory
• Gestion de l’alimentation :
  • Un NAS connecté à un onduleur en faible consommation s’éteindra correctement
  • Capacité de LUN iSCSI portée à 1024 To lorsque l’allocation dynamique est activée

Corrections

• Correction de bugs dans l’Explorateur de fichiers et Web Center
• Amélioration des traductions
• Divers correctifs de stabilité.

Vous l’aurez compris, cette nouvelle version apporte de nombreuses améliorations. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à suivre ce lien…

Compatibilité avec ADM 5.0 Beta

Cette liste correspond à celle déjà publiée en novembre dernier sur le Forum des NAS. Comme indiqué précédemment, les NAS AS68 et FS68 disposent déjà d’ADM 5.0 en version finale.

Fin du support pour certaines séries

Comme prévu, certains modèles ne recevront plus de mises à jour et resteront sur ADM 4.3 :

• AS31 (série lancée en 2015)
• AS32 (série lancée en 2016)
• AS40 (série lancée en 2018)
• AS61 (série lancée en 2015)
• AS62 (série lancée en 2016)

Synthèse

L’arrivée d’ADM 5.0 Beta est une version attendue pour des utilisateurs de NAS Asustor. Elle apporte de nombreuses améliorations en matière de performance, sécurité et expérience utilisateur. Toutefois, cette version est encore en phase de test et son installation est déconseillée sur un NAS de production.

Pour plus d’informations, consultez la page officielle d’Asustor…

Comme vous l’avez peut-être vu, j’ai domotisé ma maison depuis un moment, notamment en intégrant le contrôle de mes volets roulants. Pourtant, un seul volet échappait encore à cette automatisation : un modèle solaire Velux, commandé par radio via une télécommande murale.

Mon objectif ? Pouvoir fermer ce volet automatiquement le soir et permettre à mon fils de le contrôler facilement depuis sa chambre, sans avoir recours à l’écran mural ni à un smartphone.

Une solution DIY trouvée sur GitHub

Après quelques recherches, j’ai découvert sur GitHub un projet ESPHome permettant de modifier la télécommande pour la connecter à un ESP8266. Cette solution répondait parfaitement à mon besoin initial, mais un problème persistait : la télécommande devenait inutilisable manuellement une fois modifiée, les fils soudés rendant les boutons inopérants.

J’ai alors envisagé une alternative : appairer une seconde télécommande avec le volet. Si cela fonctionnait, je pourrais conserver la commande murale d’origine et cacher une seconde télécommande modifiée avec l’ESP8266.

Pour vérifier cette hypothèse, il me fallait une seconde télécommande. Et quitte à expérimenter, autant éviter d’investir dans du neuf pour limiter les risques en cas d’échec. Après avoir relevé la référence de ma télécommande actuelle, je me suis tourné vers Le Bon Coin et ai trouvé une opportunité à 20 €.

Un test avec deux télécommandes… voué à l’échec

Mon hypothèse initiale s’est révélée incorrecte : il est impossible d’appairer deux télécommandes au même volet roulant Velux. Un seul émetteur radio peut être associé. Je m’y attendais, mais il était important de le vérifier.

Heureusement, j’avais déjà une autre solution en tête pour conserver des boutons physiques au mur tout en gardant une seule télécommande.

Une alternative : déplacer les boutons sur l’ESP8266

Plutôt que de modifier la télécommande elle-même, j’ai ajouté des boutons physiques directement à l’ESP et adapté le code en conséquence. Ainsi, l’ESP agit comme un relais : il pilote la télécommande, tandis que les boutons sont désormais connectés à lui et non plus à la télécommande.

Cette approche a un inconvénient : si l’ESP venait à tomber en panne, il deviendrait impossible de piloter le volet. J’aurais pu souder des boutons supplémentaires directement sur la télécommande pour contourner ce problème, mais cela m’aurait privé d’une fonctionnalité essentielle : connaître l’état du volet dans Home Assistant. Nous reviendrons sur ce point un peu plus loin…

Le boitier

Ma seconde idée était de créer un interrupteur mural encastrable, semblable à un interrupteur de lumière classique. Il a donc fallu tout calculer précisément pour que l’ensemble tienne dans l’espace réduit disponible. Je voulais également conserver les boutons d’origine de la télécommande Velux.

L’interrupteur est composé de 3 parties :

• La base, qui contient l’alimentation, l’ESP8266, un bornier à visser et les connecteurs permettant de relier les platines décrites plus bas. Cette partie est conçue pour s’insérer dans une boîte d’encastrement de 63 mm de diamètre et 40 mm de profondeur.
• La platine intermédiaire, qui se visse sur le premier bloc et sert aussi à fixer l’ensemble au boîtier encastrable grâce à ses deux trous prévus à cet effet.
• Le couvercle, qui permet de réutiliser les boutons en plastique d’origine.

Je voulais un bouton le plus fin possible. La base était prête, mais j’ai dû réaliser plusieurs prototypes pour le couvercle. Initialement, je voulais conserver le caoutchouc situé entre la platine et les boutons en plastique afin d’améliorer le confort à l’appui, mais cela ajoutait trop d’épaisseur. Finalement, avec les mini-boutons que j’ai choisis, ce n’était pas nécessaire.

Au final, le bouton dépassera de 15 mm du mur.

Et voici notre commande avec la réutilisation des boutons de la télécommande. Pour l’impression 3D, aucun support n’est nécessaire. Les fichiers sont téléchargeable en cliquant ici.

Entrons dans la construction

Pour réaliser cette modification il nous faut:

• Une télécommande qui correspond à votre Velux (testez-la avant la modification) ;
• Un ESP8266 disponible ici ;
• Une mini alimentation 230v / 5V disponible ici ;
• 3 mini interrupteurs à souder de 6x6x5, disponible ici ;
• Des PCB de prototypage disponible ici ;
• Des connecteurs mâle / femelle JST-XT disponible ici ;
• Du petit fil électrique de 28AWG disponible ici ;
• Des petites vis autotaraudeuses M2 disponible ici ;
• Une imprimante 3D (Fichier disponible ici).

Il faut commencer par démonter complétement la télécommande. Pour le moment nous allons garder que le PCB.

Sur celui-ci, un film plastique est collé pour retenir les pastilles métalliques servant de ressorts pour les boutons. Retirez le film ainsi que les pastilles. Vous devez également dessouder les ressorts des piles.

Avant de commencer la modification électronique, voici un schéma.

Nous avons :

• Le PCB de la télécommande d’origine,
• 3 petits interrupteurs pour une commande manuelle,
• Un ESP8266 D1 Mini,
• Une alimentation 230V / 5V,
• Un disjoncteur de 2A pour alimenter l’ensemble.

Pour toutes les liaisons j’ai utilisé du fil de 28 AWG.

Pour piloter la télécommande, il faudra envoyer une impulsion électrique au centre des boutons. Grattez légèrement la surface pour que la soudure adhère, puis soudez un fil sur chaque bouton.

Le PCB a besoin d’une alimentation. La télécommande fonctionnant avec deux piles de 1,5V, soit 3V au total, nous allons l’alimenter via l’ESP8266 et son pin 3.3V.

Soudez un fil sur le + et un autre sur le –, en veillant à ne pas les inverser.

Nous allons maintenant préparer la platine qui servira aux boutons physiques. Il vous faudra une plaque de 2 cm par 8 cm, qui devra être découpée par la suite. Vous remarquerez deux trous légèrement plus grands, destinés au montage sur la plaque.

Placez les boutons en plastique sur le cache, puis, à l’aide de deux petites vis, fixez la platine sur le couvercle.

Je n’ai pas pensé à prendre une photo du PCB avec les fils soudés, mais sur celle-ci, vous pouvez voir comment j’ai procédé.

Avant de souder les fils à vos mini-interrupteurs, faites attention à leur fonctionnement. En effet, ils peuvent être configurés de deux façons : soit en contact ouvert, soit en contact fermé en continu, selon l’endroit où vous soudez. Utilisez un multimètre pour identifier les pins à utiliser. Dans notre cas, le circuit doit être ouvert lorsque le bouton n’est pas enfoncé.

Une fois cette étape terminée, reliez tous les boutons à la masse.

Ensuite, fixez le PCB de la télécommande à l’aide de deux vis. Il repose légèrement sur le PCB des boutons, ce qui est normal. Je n’ai pas eu d’autre choix afin de conserver une taille standard, comparable à un interrupteur ou une prise murale.

Sur le PCB de la télécommande, on peut voir un nouveau fil noir. Il permet de relier toutes les masses des mini-boutons au circuit.

On remarque également les connecteurs JST, qui offrent la possibilité de démonter facilement le bouton si besoin.

Programmation de l’ESP

Avant de continuer, il va falloir injecter le programme de l’ESP dans notre ESP8266.

Sur Home Assistant, allez dans ESPHome Builder, puis cliquez sur New Device. Indiquez un nom, puis passez à l’étape suivante. Dans la liste, sélectionnez ESP8266, puis cliquez sur Suivant. Dans la dernière étape, cliquez sur Skip.

Notre dispositif est créé, nous allons maintenant ajouter le code YAML. Cliquez sur Éditer.
Dans cette nouvelle fenêtre, supprimez tout le code déjà présent. Copiez et collez le code ci-dessous.
Avant de continuer, modifiez l’IP statique, la gateway et le subnet. Si vous préférez utiliser une IP en DHCP, supprimez les lignes 13 à 16.

Voici le code au complet à copier sur ESPHome :

substitutions:
  friendly_name: Volet velux
  device_name: volet-velux

esphome:
  name: "${device_name}"
esp8266:
  board: d1_mini

wifi:
  ssid: !secret wifi_ssid
  password: !secret wifi_password
  manual_ip:
    static_ip: 192.168.1.35
    gateway: 192.168.1.1
    subnet: 255.255.255.0

captive_portal:

# Enable logging
logger:
  
# Enable Home Assistant API
api:

ota:
    - platform: esphome

binary_sensor:
  - platform: gpio
    id: button_down
    pin:
      number: D3
      inverted: true
    name: "Ouvre volet"
    on_press:
      then:
        - cover.open: velux_cover
    icon: mdi:arrow-up-bold-circle-outline

  - platform: gpio
    id: button_stop
    pin:
      number: D4
      inverted: true
    name: "Stop volet"
    on_press:
      then:
        - cover.stop: velux_cover
    icon: mdi:stop

  - platform: gpio
    pin:
      number: D2
      inverted: true
      mode:
        input: true
        pullup: true  
    name: "Ferme volet"
    on_press:
      then:
        - cover.close: velux_cover
    icon: mdi:arrow-down-bold-circle-outline

  - platform: status
    id: velux_status                   
    name: "Volet velux Status"

switch:
  - platform: gpio
    id: velux_down
    pin: 13
    inverted: yes

  - platform: gpio
    id: velux_stop
    pin: 12
    inverted: yes

  - platform: gpio
    id: velux_up
    pin: 14
    inverted: yes

cover:
  - platform: template
    name: "${friendly_name}"
    id: velux_cover
    open_action:
      # Cancel any previous action
      - switch.turn_off: velux_down
      # Turn the OPEN switch on briefly
      - switch.turn_on: velux_up
      - delay: 0.1s
      - switch.turn_off: velux_up
    close_action:
      - switch.turn_off: velux_up
      - switch.turn_on: velux_down
      - delay: 0.1s
      - switch.turn_off: velux_down
    stop_action:
      - switch.turn_off: velux_down
      - switch.turn_off: velux_up
      - switch.turn_on: velux_stop
      - delay: 0.1s
      - switch.turn_off: velux_stop
    optimistic: true
    assumed_state: true

sensor:
  - platform: wifi_signal # Reports the WiFi signal strength/RSSI in dB
    name: "WiFi Signal dB"
    id: wifi_signal_db
    update_interval: 60s
    entity_category: "diagnostic"

  - platform: copy # Reports the WiFi signal strength in %
    source_id: wifi_signal_db
    name: "WiFi Signal Percent"
    filters:
      - lambda: return min(max(2 * (x + 100.0), 0.0), 100.0);
    unit_of_measurement: "%"
    entity_category: "diagnostic"
    device_class: ""
text_sensor:
  - platform: wifi_info
    ip_address:
      name: "IP Address"
      icon: mdi:ip
      entity_category: diagnostic 

Vous pouvez fermer la fenêtre de l’éditeur de code. Allez dans le menu avec les trois points pour valider que le code est correct, puis cliquez sur Validate.

Si vous voyez la case verte, cela signifie que tout est OK. Vous pouvez maintenant cliquer sur Install.

À cette étape, il faudra brancher l’ESP sur un port USB du PC serveur. Si vous utilisez Proxmox, vous devrez ajouter le port USB à la VM et redémarrer complètement la VM.
Vous pouvez aussi télécharger le programme sur votre PC, puis, avec un navigateur compatible comme Chrome, injecter le programme directement dans l’ESP en USB.
Étant sur une VM, je vais choisir la troisième option. La deuxième option reste cependant la plus facile.

Une fois le code injecté, votre ESP8266 va redémarrer et apparaître en Online. Cliquez sur Logs pour vérifier si tout est OK.
Dans le menu Paramètres, puis Appareils et services, vous trouverez votre ESP prêt à être configuré.
Vous y trouverez ensuite toutes les entités et boutons nécessaires pour piloter votre volet.

Reprenons la fabrication du boitier

Nous avons terminé la première partie. Pour la suite, soudez l’alimentation de l’ESP8266 en 5V. Pour la partie arrivée du 230V, il vous faudra un fil un peu plus épais, comme du 0,5 mm² voire 0,75 mm². À l’extrémité de ce fil, soudez un bornier à vis. Sur un morceau de PCB de 7 cm x 3 cm, soudez deux connecteurs JST (un à 5 pins pour le PCB de la télécommande et un à 3 pins pour le PCB des mini-boutons).

Reportez-vous au schéma pour le raccordement à l’ESP. Bien entendu, au niveau des connecteurs, il n’y a pas d’ordre spécifique. À vous de bien vous repérer en utilisant la partie femelle du connecteur, que nous avons sur le couvercle.

On peut maintenant tout monter dans le boîtier. Avant cela, repérez la longueur nécessaire pour le PCB des connecteurs afin de couper une partie si nécessaire. Pour le montage de l’ESP, une fente au fond du boîtier est prévue. Je vous recommande de mettre un point de colle pour qu’il ne bouge pas.
Pour le bornier à vis, un espace est également prévu.

Faites une dernière vérification de vos câbles pour vous assurer que tout correspond entre le connecteur JST mâle et femelle. Enfin, vissez le PCB avec deux vis.

Voici notre cube terminé.

Montez la platine avec 4 vis. Les 2 trous restants serviront à fixer le bouton sur la boîte encastrable. On remarque que le port USB reste accessible en cas de besoin. Il suffira d’ouvrir le couvercle et de brancher notre PC dessus, sans avoir à tout démonter.

Vous pouvez maintenant connecter le couvercle à la platine.

Notre commande murale Velux connectée en Wi-Fi est maintenant prête.
Sur la partie basse du bouton, le couvercle est maintenu par une vis. Le bornier est également accessible, ce qui permet un montage facile.

Montage murale

Pour cela j’ai tiré une nouvelle ligne avec du câble de 1.5mm. Je suis arrivé à descendre une gaine de mon grenier pour aller rejoindre le bouton de la lumière de la chambre d’un côté et de l’autre mon tableau électrique sur le quel j’ai ajouté un disjoncteur de 2A dédié à cette ESP. Je n’est pas pu mettre le bouton juste au dessus de la lumière, car juste derrière il y a le bouton de mon couloir.

Pour cela, j’ai tiré une nouvelle ligne avec du câble de 1,5 mm². J’ai réussi à descendre une gaine depuis mon grenier pour rejoindre le bouton de la lumière de la chambre d’un côté, et de l’autre, mon tableau électrique, où j’ai ajouté un disjoncteur de 2A dédié à cet ESP. Je n’ai pas pu mettre le bouton au-dessus de la lumière, car juste derrière se trouve le bouton du couloir.

Ensuite, montage du boîtier encastrable et raccordement. Le bouton est fixé dans le mur avec les vis fournies avec le boîtier. On monte le couvercle et on n’oublie pas la petite vis sous le bouton.

Conclusion

Nous avons maintenant un volet connecté, pilotable aussi bien sur Home Assistant que manuellement. Le volet se ferme désormais automatiquement le soir avec tous les autres volets de la maison. Lors de nos absences, il pourra également s’ouvrir automatiquement le matin. Notre panneau de commande peut être ajouté à notre dashboard.

Concernant le retour d’état, il n’est pas forcément réel. En effet, lorsque vous appuyez sur « fermer » ou « ouvrir », l’icône passera en rouge ou en vert, mais les deux flèches resteront actives, contrairement à mes autres volets. Pour avoir un véritable retour d’état, il faudrait ajouter un contacteur d’ouverture de fenêtre, mais son installation en extérieur serait compliquée.

Synology vient de déployer 2 nouvelles versions de son logiciel interne : DSM 7.2.1 Update 7 et DSM 7.1.1 Update 8. Ces mises à jour apportent quelques nouveautés, mais surtout corrigent une des failles de sécurité identifiées lors du concours PWN2OWN 2024. Si DSM 7.2.2 avait rapidement reçu les correctifs, les versions antérieures n’avaient pas encore été mises à jour jusqu’à présent…

DSM 7.2.1 update 7 et DSM 7.1.1 update 8

Si vous n’avez pas passé votre NAS sous DSM 7.2.2 ou si votre boitier n’est pas compatible, vous serez ravis de savoir que Synology vient de mettre à DSM 7.2.1 et DSM 7.1.1. En effet, le fabricant vient de mettre à disposition les mises à jour. Voici ce qu’indique le journal des modifications :

1. DSM 7.2.1 update 7

• Amélioration : Ajout de la prise en charge de la vérification des certificats des serveurs LDAP lors de la connexion à un annuaire :
  • La vérification des certificats pour C2 Identity Edge Server n’est pas prise en charge.
  • Cette configuration ne peut pas être sauvegardée dans la sauvegarde du système DSM ou dans Hyper Backup.

Ce que n’indique pas Synology (certainement un oubli), c’est que cette mise à jour ajoute également la correction de la faille sous la référence Synology-SA-25:01. Pour rappel, cette dernière permet à des attaquants de type « man-in-the-middle » de détourner l’authentification des administrateurs.

2. DSM 7.1.1 update 8

• Amélioration : Ajout de la prise en charge de la vérification des certificats des serveurs LDAP lors de la connexion à un annuaire :
  • La vérification des certificats pour C2 Identity Edge Server n’est pas prise en charge.
  • Cette configuration ne peut pas être sauvegardée dans la sauvegarde du système DSM ou dans Hyper Backup.
• Problèmes corrigés :
  • Le système pouvait afficher un statut incorrect dans les paramètres de notification par e-mail.
  • Certains paquets ne s’affichaient pas après l’installation.

Là encore, le fabricant a oublié de préciser que cette version corrigeait la faille Synology-SA-25:01.

Merci Guillaume

Cette année, l’IT Partners s’est tenu à la Paris La Défense Arena (les 5 et 6 février 2025),délaissant temporairement le Disney Village, actuellement en rénovation. Si le nombre d’exposants a progressé, plusieurs d’entre eux ont exprimé leur frustration après cette édition.

Bilan IT Partners 2025

L’IT Partners est un événement que j’apprécie particulièrement pour découvrir les dernières innovations et échanger avec les acteurs du secteur. Cette année, j’ai eu l’occasion d’échanger longuement avec Seagate, QNAP, Synology, Lexar, Leviia, ARX One, Western Digital ainsi que l’équipe de Cybermalveillance.gouv.fr. C’est un espace unique en France pour les professionnels de l’IT.

Une fréquentation en baisse, des coûts en hausse

Malgré l’enthousiasme de certains, de nombreux exposants se disent déçus. Plusieurs m’ont confié que les coûts liés à ce nouveau lieu avaient significativement augmenté. Mais surtout, ils regrettent une affluence bien inférieure aux années précédentes. Certains acteurs historiques s’interrogent même sur leur retour en 2026.

L’organisateur annonce 12 000 visiteurs uniques, mais d’après de nombreux témoignages, la grande majorité serait venue dès la première matinée. La seconde journée, quant à elle, aurait été bien plus calme.

Synology, QNAP, Western Digital, Seagate

Les fabricants ont rationalisé leur présence en partageant leurs espaces. Seagate et Synology étaient regroupés sur le stand du grossiste informatique SQP, tandis que QNAP accueillait Western Digital sur le sien.

QNAP mettait en avant plusieurs nouveautés, dont les TS-h765eU et SW-M3224-24T, ainsi que ses solutions logicielles, notamment la haute disponibilité, qui arrivent prochainement et AMIZcloud. En revanche, toujours aucun indice sur QTS 6.0, même si une sortie en 2025 reste envisageable.

Chez Synology, les modèles DP7400 et DP320 étaient à l’honneur. Quelques informations ont également filtré sur de nouvelles versions destinées aux entreprises, attendues pour la fin du premier semestre. Il s’agirait principalement d’une mise à niveau des processeurs. Espérons que le fabricant réservera des améliorations significatives pour ses NAS à destination des particuliers et des professionnels.

Pourquoi un tel désintérêt ?

Difficile d’identifier une cause unique. L’augmentation des coûts pour les exposants, la tenue de l’événement en février (au lieu de mars), le changement de lieu, le coût des hébergements… Il est probable qu’un ensemble de facteurs ait joué.

D’un point de vue personnel, j’ai apprécié ce nouvel emplacement. Plus proche de mon domicile, il offrait également une meilleure organisation et un plus grand nombre d’exposants. Mais la question demeure : ce choix stratégique sera-t-il bénéfique à long terme pour l’IT Partners ?

QNAP continue d’élargir son catalogue de switch avec le QSW-3205-5T. Il s’agit d’un modèle doté de 5 emplacements réseau supportant des vitesses allant jusqu’à 10 Gb/s au format RJ45. Selon le fabricant, ce switch arriverait prochainement au tarif de 249€ HT…

QNAP QSW-3205-5T

QNAP est connu pour ses NAS, mais aussi pour ses autres produits réseau (switch, routeur, adaptateur…). Le fabricant nous revient avec un nouveau switch 5 ports 10 Gb/s. Ce dernier est non manageable, on branche et ça fonctionne immédiatement. Le QSW-3205-5T offre une capacité de commutation de 100 Gb/s et prend en charge la technologie NBASE-T, permettant des connexions Multi-Gigabit (10G / 5G / 2,5G / 1G / 100Mb). Son design compact lui permettra de s’intégrer facilement dans tout environnement professionnel ou domestique.

On se souvient de l’excellent QSW-1105-5T, un switch 5 ports 2,5 Gbit/s. Accessible autour des 120€, il avait rapidement trouvé son public des utilisateurs cherchant à allier multi-GIG, coût maitrisé et performance.  Ici, on recommence, mais en plus rapide.

QNAP nous revient avec un boitier simple en apparence. Avec le QSW-3205-5T, QNAP simplifie l’accès aux réseaux haut débit sans compromis. Grâce à sa conception sans ventilateur, il garantit un fonctionnement silencieux tout en maintenant des performances optimales. QNAP indique que le produit « prend en charge une table d’adresses MAC de 16K et des trames jumbo de 12KB, optimisant l’efficacité de la transmission réseau ». 

Prix et disponibilité

Le switch QNAP QSW-3205-5T devrait arriver très prochainement. Le fabricant nous indique un prix public de 249€ HT (soit 298,80€ TTC). C’est plus cher que le précédemment modèle (5* 2,5 Gb/s), mais nous sommes ici sur du 10 Gb/s.

Si vous cherchez un prix un peu plus doux avec du 10 Gb/s, vous pouvez regarder le QNAP QSW-2104-2T avec 6 ports réseau RJ45  (4* 2,5 Gb/s et 2* 10 Gb/s) ou encore le QNAP QSW-2104-2S avec un mix de RJ45/SFP+.

Pour en savoir plus sur ce nouveau modèle, rendez-vous sur la page officielle…

Bonjour à tous,

J’espère que vous allez bien. Cette semaine, Cachem ne compte que 3 articles au lieu des 5 habituels. Pourquoi ? Tout simplement parce que je me suis accordé 2 jours de congé en début de semaine… donc 4 jours de repos en tout.

Récemment, une discussion avec mes enfants m’a amené à réfléchir sur ma charge de travail liée à Cachem et plus précisément la charge d’écrire 5 articles par semaine (1 article par jour). En début d’année, j’ai ajusté mon organisation en tentant de rédiger 4 articles sur le week-end. Cela me permet de moins me mettre la pression chaque soir. Mais il faut du temps sur son week-end et des idées de rédaction. Il faut aussi dire que la charge de mon « vrai travail » est assez haute en ce moment et j’y passe facilement 9 à 10 heures tous les jours. Mon métier est passionnant… et parfois usant. Mes enfants me rappellent régulièrement qu’il serait sage de ralentir avant qu’il ne soit trop tard.

C’est pourquoi je fais appel à vous ! Si vous en avez des idées, des outils ou toute autre solution pour alléger cette charge sans sacrifier la qualité… je suis preneur ! Vos suggestions sont les bienvenues dans les commentaires. Merci d’avance pour votre aide !

Du côté des Séries TV, comme j’en avais un peu marre de la météo et de la situation socio-économique, j’avais besoin de légèreté. J’ai donc revu avec plaisir le livre I de Kaamelott… et ça fait du bien. Pour varier un peu, j’ai également visionné Bref saison 2 avec un nouveau format de 35 minutes environ. Ça se laisse regarder …

Allez, je vous laisse en vous souhaitant une bonne journée et bon week-end,
FX

Depuis quelques jours, je réfléchis à l’optimisation de mon installation à domicile. Après avoir testé et comparé différentes options, la conclusion : le NAS reste la solution la plus performante et polyvalente pour répondre à mes besoins. Petit retour d’expérience…

Pourquoi choisir un NAS en 2025 ?

Que ce soit pour un usage personnel, les besoins de Cachem ou encore ceux du Forum des NAS, il est essentiel pour moi de repenser régulièrement ma stratégie de gestion des données : sauvegarde, accès local ou distant, virtualisation et hébergement d’applications. L’objectif est d’avoir une infrastructure fiable, performante et évolutive.

Les fondamentaux d’un NAS

Pour ceux qui suivent Cachem, vous connaissez déjà les 3 fonctions de base d’un NAS :

• Stockage centralisé : tous les fichiers accessibles depuis un seul endroit ;
• Partage des fichiers : simplifier les échanges entre appareils et utilisateurs ;
• Sécurisation : protégez les fichiers (accès, redondance, chiffrement…).

Cependant, ce petit boîtier réseau va bien au-delà… En effet, ce serveur est capable de gérer des applications avancées, de la virtualisation et même des environnements de développement.

Comparatif des meilleurs NAS en 2025

Évolution des besoins

En 2024, j’ai changé de NAS pour un plus puissant et plus complet : Synology DS1823xs+. Il a remplacé un ancien boitier et il m’a permis d’arrêter l’utilisation d’un Mini PC sous Promox. Ce NAS est suffisamment puissant pour faire tourner plusieurs containers Docker, quelques machines virtuelles et diverses applications. Le NAS me permet d’avoir un environnement complet qui répond à 100% de mes besoins et ceux de la famille : sauvegarde des ordinateurs et téléphones, synchronisation dans le Cloud, environnement de développement et de tests…

Un besoin de changement… ou pas ?

Il y a quelques jours, j’ai envisagé de revoir mon installation avec un Mini PC (plus puissant que le précédent), principalement pour du multimédia et un peu de virtualisation. Cette réflexion s’inscrivait également dans une démarche de simplification avec la possibilité de débrancher un Raspberry Pi vieillissant (mais toujours fonctionnel).

Après plusieurs jours de tests, le verdict est tombé : mon NAS Synology répond à mes besoins actuels (y compris les nouveaux). J’ai simplement ajouter un nouveau SSD et une barrette mémoire. Aucun changement majeur n’est donc à prévoir sur mon installation pour le moment.

Mon installation est construite autour d’un boitier Synology, mais cela aurait pu être un QNAP, un Asustor ou autre.

En synthèse

C’est vrai que j’ai la chance d’avoir régulièrement de nouveaux produits entre les mains, de les tester pour Cachem et d’en profiter pour faire quelques essais pour mon usage personnel. Pour moi, le NAS reste une solution incontournable à la maison. Il centralise mes données, simplifie la gestion des sauvegardes et offre de nombreuses possibilités grâce aux applications et services auto-hébergés (merci Docker).

Si vous cherchez une solution fiable et évolutive pour votre installation personnelle ou professionnelle, le NAS mérite une place de choix !

Synology joue-t-il avec le feu avec Docker ? C’est une question que se posent de nombreux utilisateurs de NAS de la marque. Avec la récente mise à jour de Container Manager, certains choix techniques suscitent des interrogations. Entre stagnation et décisions discutables, Synology semble perdre de son éclat…

Synology et Docker

Synology est reconnu pour ses NAS performants et son système d’exploitation DSM. Ce dernier combine une interface intuitive, un large éventail d’applications et des mises à jour régulières. Cependant, ces mises à jour ne visent pas toujours à introduire des innovations. Elles servent souvent à combler des failles de sécurité ou à apporter des ajustements mineurs. Pire encore, le transcodage vidéo (et photo) a tout simplement été retiré avec DSM 7.2.2.

Un point critique réside cependant dans le socle même de DSM. Basé sur un noyau Linux ancien et en fin de vie (EOF – End of Life), le système d’exploitation accuse un retard technologique. Si cette situation garantit une certaine stabilité, elle soulève également des préoccupations quant à la sécurité et aux performances à long terme.

Docker et Synology : une histoire d’innovation… passée ?

Mais revenons au sujet de l’article : Docker. Synology a été le premier à intégrer Docker à ses NAS avec DSM 5.2 en 2015 (il y a presque 10 ans). Cette fonctionnalité a permis aux utilisateurs d’exécuter facilement des applications conteneurisées, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités. Avec l’arrivée de DSM 7.2 en 2023, Docker a été rebaptisé Container Manager, marquant une évolution dans son intégration.

Cependant, la dernière mise à jour (version 24.0.2-1535) apparue la semaine dernière soulève des questions. Voici les changements annoncés dans le journal des modifications :

Notes importantes

• Lors d’une installation propre, le dossier partagé docker sera visible par défaut dans « Mes emplacements réseaux » ;
• Les paramètres des conteneurs (ports, volumes, environnements) ne sont plus modifiables après leur création. Pour les modifier, il faut désormais dupliquer le conteneur.

Compatibilité et installation

• À partir de cette version, Aliyun Hub ne sera plus un registre par défaut dans le paquet.

Nouveautés

• Mise à jour du Docker Daemon vers la version 24.0.2 (on en reparle plus bas) ;
• Ajout de la duplication des configurations de conteneurs pour créer facilement de nouveaux conteneurs (surtout pour modifier un existant) ;
• Affichage amélioré des états et erreurs des conteneurs ;
• Redimensionnement possible de la fenêtre du terminal pour les conteneurs.

Problèmes corrigés

• Les connexions aux ports des conteneurs pouvaient échouer lorsque plusieurs passerelles étaient activées sur DSM ;
• Les configurations IPv6 pouvaient ne pas être correctement appliquées ;
• L’état de l’image pouvait ne pas s’afficher correctement après avoir téléchargé l’image à nouveau à partir du registre ;
• Le texte de certains journaux de conteneurs pouvait être tronqué ;
• L’état d’un service web conteneurisé pouvait ne pas être correctement mis à jour dans la station web ;
• Le système pouvait ne pas afficher un message de rappel lorsque l’URL du miroir du registre était incorrecte ;
• L’onglet des paramètres du conteneur pouvait ne pas afficher correctement les volumes spécifiés avec une longue syntaxe dans un fichier docker-compose.

Limitation

• Une fois un conteneur activé, l’option « Activer la limitation des ressources » ne peut plus être modifiée sans le dupliquer

Une mise à jour qui déçoit

À première vue, ces améliorations sont positives…. mais en y regardant de plus près, un détail frappe : la version 24.0.2 du Docker de cette mise à jour. Elle date… de mai 2023 ! Pire encore, cette version est en fin de vie depuis juin 2024 et contient plusieurs failles de sécurité connues.

Ce choix est difficilement compréhensible pour une entreprise comme Synology. Cette stratégie rappelle l’ancienneté du noyau Linux utilisé par DSM, qui n’a pas été mis à jour depuis plusieurs années. Cela pose question…

Ajouter à cela l’absence d’innovations majeures sur ses nouveaux modèles de NAS, les utilisateurs fidèles s’inquiètent. Si Synology a su bâtir sa réputation sur la stabilité et la simplicité d’utilisation, ces qualités suffiront-elles face à une concurrence toujours plus dynamique ? On attend avec impatience les nouveaux NAS du fabricant…

QNAP est connu pour ses NAS et autres équipements réseau. Le fabricant vient de dévoiler 2 nouveaux adaptateurs réseau pensés pour les utilisateurs exigeants, qu’ils soient sur Mac, Windows ou Linux. Avec les modèles QNA-UC10G1T et QNA-UC10G1SF, QNAP mise encore une fois sur le 10 Gb/s. Découvrons ensemble ces nouveaux produits…

QNAP QNA-UC10G1T et QNA-UC10G1SF

Si QNAP s’est taillé une solide réputation avec ses NAS, l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai en matière de solutions réseau. Ses switchs sont reconnus pour leur excellent rapport qualité-prix et ces nouveaux adaptateurs confirment une volonté d’aller toujours plus loin.

Voici ce que proposent ces 2 modèles :

• QNA-UC10G1T : port 10 Gb/s en RJ45, parfait pour ceux qui privilégient une connexion classique
• QNA-UC10G1SF : port 10 Gb/s en SFP+, destiné aux infrastructures réseau plus avancées.

L’innovation majeure ici ? C’est l’intégration de l’USB 4, qui peut théoriquement atteindre les 80 Gb/s ! Autant dire que cela ouvre des perspectives intéressantes. On ne serait pas surpris de voir un futur modèle grimpant à 25 Gb/s dans les prochains mois

Design minimaliste

Ces adaptateurs sont sans ventilateur, ce qui veut dire qu’il sont 100% silencieux. Leur conception compacte et portable permet une utilisation pratique pour les professionnels en déplacement ou travaillant dans des environnements variés.

Ils sont livrés avec un câble USB 4 de 1 mètre pour être branché à un port USB 4 ou Thunderbolt 3/4 d’un ordinateur. Un détail qui facilite l’installation et évite la quête du bon câble.

Petit rappel : les générations précédentes (QNA-T310G1T et QNA-T310G1S) fonctionnaient en Thunderbolt 3.

Compatibilité et performances

Les 2 adaptateurs sont compatibles avec les ordinateurs fonctionnant sous Windows, macOS et Linux. Ils prennent en charge des vitesses de transfert allant jusqu’à 10 Gbit/s, facilitant ainsi la gestion de sauvegardes de données volumineuses, les transferts de fichiers importants et le montage vidéo. Selon QNAP, les 2 adaptateurs seraient à même de dépasser les 1 180 Mo/s en lecture et écriture !

Prix et disponibilité

Pour l’instant, QNAP garde le silence sur le prix et la disponibilité de ces nouveaux adaptateurs. On imagine qu’ils arriveront courant du mois de mars.

Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site de QNAP…

L’astuce n’est pas nouvelle, mais comme on me pose régulièrement la question, j’ai décidé d’en faire un article. Que faire si vous souhaitez installer une application spécifique alors que votre NAS est trop ancien pour la virtualisation ou Docker ? La solution : SynoCommunity !

Incompatible avec Docker et la virtualisation

Didier m’a récemment contacté, car il souhaitait profiter de Home Assistant sur son NAS Synology DS218play. Malheureusement, ce modèle n’est pas compatible avec Container Station ni Virtual Machine Manager. Pensant que son NAS était trop limité, il envisageait d’abandonner l’idée. Pourtant, il existe une solution simple pour installer des applications tierces…

À quelques jours d’intervalle, Mickaël m’a posé une question similaire, cette fois pour l’application Kavita.. Leur point commun ? Un NAS non compatible avec les méthodes d’installation classiques.

La solution : SynoCommunity

SynoCommunity est une équipe de passionnés qui maintient un catalogue d’applications compatibles avec de nombreux modèles de NAS Synology, y compris les plus anciens. Avec plus d’une centaine d’applications disponibles, cette alternative permet d’installer des logiciels sur DSM 6 et DSM 7, même sans support officiel.

Installer des applications via SynoCommunity

Il existe 2 solutions pour installer ces applications sur son NAS :

1. Installation manuelle : télécharger directement les fichiers nécessaires sur le site de SynoCommunity, puis les ajouter via le Centre de paquets du NAS.
2. Installation automatique via le Centre de paquets (méthode recommandée) : ajouter SynoCommunity comme source de paquets pour faciliter l’installation et la gestion des applications.

Nous allons nous focaliser sur la seconde méthode qui me semble la plus simple pour tous.

Ajouter SynoCommunity au Centre de paquets

1. Connectez-vous à l’interface Web d’administration de votre NAS
2. Ouvrez le Centre de paquets
3. Cliquez sur le bouton Paramètres (en haut à droite)
4. Rendez-vous dans l’onglet Sources de paquets
5. Cliquez sur Ajouter, puis renseignez :
   • Nom : SynoCommunity
   • URL : https://packages.synocommunity.com/
6. Cliquez sur OK pour valider

Une fois cette étape terminée, un nouveau menu Communauté apparaît dans le Centre de paquets. En cliquant dessus, vous accéderez aux nouvelles applications disponibles.

Voila, c’est fini…

Installation des applications : ce qu’il faut savoir

Lors de l’installation, un message d’alerte peut apparaître, vous informant des risques liés aux paquets tiers. Il s’agit d’une précaution standard de Synology, mais pas d’inquiétude à avoir ici. De plus, si l’application requiert des dépendances, le Centre de paquets les installera automatiquement après votre confirmation.

Mise à jour des applications

Même si la communauté est un peu moins active ces derniers mois, les applications sont régulièrement mises à jour. Pour Home Assistant Core, la dernière version disponible sur SynoCommunity date un peu : juillet 2023 Pour Kavita, la dernière version est plus récente puisqu’elle date de fin 2024.

En résumé

Même si votre NAS Synology est ancien, SynoCommunity vous permet d’installer des applications tierces. Facile à configurer et à utiliser, cette solution permet de donner une seconde vie à votre matériel sans contrainte majeure.

Depuis plusieurs années, j’ai fait le choix de quitter Facebook. Aujourd’hui, je suis encore actif sur X (anciennement Twitter), malgré les profondes transformations (controverses) qu’a connues la plateforme ces derniers mois. Vous êtes nombreux à m’avoir confié votre envie de partir et à me demander où vous pourriez continuer à me suivre.

Pourquoi je teste BlueSky et Mastodon

Pour moi, les réseaux sociaux sont faits pour rassembler, rester en contact, permettre l’échange et faciliter la veille… tout en restant des espaces de discussion respectueux. Malheureusement, le Twitter que j’ai connu semble bien loin. Ce qui s’y passe aujourd’hui me déplaît… mais je garde encore un espoir.

Afin de proposer des alternatives, j’ai décidé de rejoindre BlueSky et Mastodon. Ces 2 plateformes offrent une approche plus décentralisée des médias sociaux et une expérience différente. Pour l’instant, je ne privilégie ni l’une ni l’autre : mon objectif est de les tester et d’interagir avec vous dans un cadre plus serein et respectueux.

Cela signifie-t-il que je vais abandonner X ? Pas tout de suite. Je suis bien conscient des problèmes de ce réseau social, mais je garde l’espoir qu’elle puisse évoluer dans la bonne direction. Je suis un éternel optimiste et j’attends de voir comment la situation va se développer avant de prendre une décision définitive. L’optimiste en moi espère encore un changement positif.

Si vous souhaitez continuer à suivre mon actualité et échanger avec moi, vous pouvez me retrouver dès à présent sur BlueSky et Mastodon pour ceux qui le souhaitent. Mais je reste également sur X tant que cela reste pertinent.

Donc, n’hésitez pas à me rejoindre sur ces nouvelles plateformes et à partager vos impressions