Bonjour à tous,

L'année du Linux Desktop, on en parle depuis longtemps est peut être arrivée ? Merci Microsoft ?

Depuis des années, certains espèrent une progression de Linux dans les "parts de marché" des systèmes d'exploitation sur ordinateur.
Cette "bulle" Linux n'a pas eu lieu à l'arrêt de Windows XP, ni à l'arrêt de Windows 7.

On en a parlé dans le live habituel des actus Linux et OpenSource ce 3 Septembre. Replay dispo ici : https://www.youtube.com/watch?v=wOvAnWmiuJg
Avec la nouvelle barre d'actus "à la BFM TV" qui m'a été suggérée, vous trouverez rapidement le moment où on en a parlé (de 24 minutes à 55 minutes)

Cependant, aujourd'hui, j'ai regardé les statistiques en basculant sur l'état des lieux en France uniquement, et voici le résultat :

Source : https://gs.statcounter.com/os-market-share/desktop/france

Linux a réalisé une avancée significative passant de 4.56 à 11.46 % de parts de marché !

Alors évidemment, on va prendre ces informations avec des pincettes, car on ne sait toujours pas exactement comment sont calculées ces valeurs.

On peut voir rapidement que Linux dépasse MacOS, mais c'est étrange car on a OS X et MacOS. Peut être certains sont ceux avec les puces ARM et pas les autres ou que sais-je...

Cependant, on peut constater que ce changement marque un intérêt croissant pour Linux, et en comparaison, c'est Windows (sur le graphe) qui perd la même proportion de part de marché.
La somme OS X + MacOS d'Août 2025 correspond à la valeur de OS X de Septembre 2024, om MacOS n'était pas compté.

Pendant ce temps, Chrome OS continue de décliner et n'existe quasiment plus.

Plusieurs éléments peuvent expliquent cette montée en puissance de Linux en France :
- Fin de support de Windows 10 : Avec la fin du support officiel prévue pour octobre 2025, de nombreux utilisateurs cherchent des alternatives, d'autant plus que la transition vers Windows 11 est compliquée en raison de ses exigences matérielles. (malgré les bidouilles possibles)
- Simplicité des distributions : Des distributions comme Linux Mint, Ubuntu et Zorin OS ont rendu l'utilisation de Linux plus accessible aujourd'hui. même si elles ne sont pas parfaites, elles satisfont les besoins génériques, tels que le surf sur internet, la bureautique, le gaming avec Steam également.
- Méfiance envers Microsoft : Des préoccupations concernant la vie privée et des fonctionnalités controversées de Windows renforcent l'attrait pour Linux.

Cependant, la question se pose maintenant : Linux peut-il atteindre 15 % de parts de marché d'ici 2026 ? Si la tendance actuelle se maintient, ça semble possible mais j'y crois guère... Mais une adoption plus massive pourrait également attirer davantage de développeurs et d'éditeurs de logiciels permettant d'étoffer le catalogue logiciel de grands noms actuellement absents sous Linux. Idem pour les jeux vidéos.

Mais je reste quand même prudent sur les chiffres... il faudra vérifier le mois prochain pour s'assurer que cette progression n'est pas un faux positif. Si ça se trouve, il y a eu des attaques ces temps-ci par déni de service (nombreuses requêtes) sur Linuxtricks.fr qui étaient émises d'une machine Linux. Si ça se trouve, ça a faussé les stats de statcounter. Je ne connais pas d'autres outils de statistiques à grande échelle.

Si la dynamique se confirme, on pourrait assister à un tournant asssez impressionnant pour l'open source en France et peut être en Europe.

On en a déjà parlé sur ce blog, Lyon bascule sous Linux et vers des solutions libres. Peut être d'autres administrations et entreprises vont emboiter le bas ? les écoles ? les particuliers ?

Mais est-ce que ce n'est pas la porte ouverte à de nouveaux logiciels malveillants également ?

Et vous, qu'est ce que ça vous inspire ?

Bonjour à tous,

Cet article explique comment faire une mise à niveau d'un PBS 3 existant vers la version 4. C'est ce qu'on appelle une upgrade Inplace.

Après avoir migré mes 3 serveurs PVE de 8.4 vers 9, c'est au tour de la plateforme PBS !
Je n'invente rien, tout est décrit dans le wiki officiel de proxmox en sources de cet article.

J'ai réalisé avec succès la montée en version sur ma plateforme de test Proxmox.

On veillera à respecter les prérequis indiqué dans le wiki de Proxmox, qui sont pour moi :
- 10Go d'espace libre sur la racine
- Avoir un PBS à jour
- Avoir des backups testés et vérifiés des VMS.

On s'assurera aussi qu'il n'y a pas d'actions en cours (Backup, Restauration, Synchronisation, GarbageCollect, Prune, Verify)

Première chose, PBS doit être en version 3.4, donc être complètement à jour :


S'il y à une mise à jour du noyau, on redémarrera la machine :


On exécute ensuite le script de vérification d'upgrade :


Le script a renvoyé ceci :


Il est essentiel de n'avoir aucun "FAILURES" et préférable de n'avoir aucun WARNING.

Chez moi, 1 point d'attention:


Pour le WARNING : C'est normal, j'ai installé historiquement mon PBS sur une Debian déjà installée.

J'ai donc appliqué le choix recommandé en désactivant systemd-timesyncd et en activant chrony:


Pour vérifier que tout est bon, on relance le pbs3to4 :


Tout est OK.

J'arrête les services PBS pour éviter qu'une tâche planifiée se déclenche :


On remplace ensuite le nom de code de Debian dans les sources via un p'tit sed :


N'ayant pas le dépôt enterprise actif, je supprime le fichier .list :


On rafraichit les sources :


On a une indication qu'on a une grosse mise à jour :



On lance l'upgrade :


Comme pour la mise à niveau de Debian 12 vers 13, apt nous offre de la lecture sur les mises à jour (apt changelog), on quitte la vue avec q.

Durant la mise à niveau, on est amené à valider :
- La nouvelle disposition du clavier : Je valide le français
- Le redémarrage automatique des services lors de la mise à jour : Je réponds Yes car toutes les VMS sont migrées ou éteintes donc pas d'impact.

On est questionné sur plusieurs fichiers :
- /etc/issue : On rémond N, on garde les modifs de Proxmox
- /etc/default/zramswap : J'utilise zram sur ce noeud, je répond N, je garde ma configuration
- /etc/zabbix/zabbix_agentd.conf : Je supervise mon noeud avec Zabbix, je garde mon fichier de conf original

Une fois la MàJ terminée on reboot la machine :


Il ne reste plus qu'à moderniser les sources de Debian :


Deux fichiers sont créés, un pour Debian et un pour Proxmox :


Et voilà !

Je n'ai plus qu'à désactiver le dépôt PVE Enterprise dans l'interface graphique, car il s'est réactivé. J'utilise en effet le pbs-no-subscription.

Une mise à niveau rondement menée !

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, un petit billet de blog, pour expliquer la résolution d'un souci avec Fedora ... mais non lié à Fedora

J'utilise un PC portable Dell Latitude 3510 pour faire des formations. Je l'utilise régulièrement, et il est mis à jour tout autant.
Cependant, je n'écoute pas de musique ni regarde de vidéos dessus.

Hier, j'ai vouli l'utiliser sur la télé, avec un cable HDMI, et je me rend compte que je n'ai plus de son !
Je n'ai pas la carte son, ni l'HDMI, uniquement "Dummy Output".
Je n'ai pas ce souci sur le PC fixe.

Après quelques recherches, des gens ont le souci sur Fedora Silverblue : https://discussion.fedoraproject.org/t/intel-sound-not-working-since-6-26-update-of-f42-silverblue-dummy-output/159336/4

La solution est de revenir à une image précédente de cette version atomique, le composant problématique semble être alsa-lib.

Sur ma Fedora 42, je fais donc un :


Ce qui donne :


Après un reboot, le son est de retour.

Bon c'est bien mais je ne vais pas bloquer ce paquet de mises à jour, car quand Fedora 43 arrivera, je n'aurai plus la version 1.2.13 à ma disposition.

je décide d'ouvrir un bug ce vendredi soir : https://bugzilla.redhat.com/show_bug.cgi?id=2393552
Le contributeur (de chez Red Hat) m'aiguille sur le bug déclaré pour la Fedora Silverblue et me demande de saisir les commandes qui ont été demandées.
C'est chose faite, il a été réactif !

Il m'a demandé des rapports d'Alsa via :


Et des débugs de Wireplumber (la couche gérant le son avec PipeWire) via :


J'ai en parallèle déclaré un bug sur le projet ALSA (croyant que le composant problématique était ALSA) : https://github.com/alsa-project/alsa-lib/issues/475
Je l'ai fait car j'ai testé avec une ISO live d'OpenSUSE Tumbleweed, et en bootant sur le live je n'ai pas de son non plus avec la version 1.2.14 d'ALSA.

Finalement moins de 24h après avoir déposé le bug sur le bugzilla de Red Hat, j'ai une mesure de contourmenent proposée :


Et en effet, ça fonctionne après un reboot.
Cerise sur le gâteau, le développeur de Red Hat a :
- clôturé le rapport d'ALSA que j'avais ouvert
- ouvert un bug sur le projet concerné par la régression : https://github.com/thesofproject/linux/issues/5528

J'ai confirmé le fonctionnement du workaround, je laisse le responsable du bug chez Red Hat clôturer quand il veut, suivant les décisions qu'il prend (patcher le fichier ou clore avec un WORKAROUND). En tout cas, au lieu de corriger dans l'immédiat dans Fedora, il applique la devise de Red Hat "Upstream first" en remontant le souci au projet en amont.

En tout cas, ce billet permet de garder l'astuce sous le coude, et saluer le travail de la communauté de Fedora. Ici, c'est un développeur de Red Hat qui maintien le paquet ALSA.

Contribuer, c'est aussi simplement remonter un bug, il est corrigé ou remonté upstream.
Je n'ai fait que décrire mon problème, et saisir des commandes pour aider au diagnostic.

Bonjour à tous,

Cet article sera joint à une vidéo https://www.youtube.com/watch?v=Dt2s3jrYOUU expliquant comment faire une mise à niveau d'un PVE 8 existant vers la version 9. C'est ce qu'on appelle une upgrade Inplace.

Un certain nombre d'entre vous m'a demandé de réaliser une vidéo sur le sujet, voici donc l'article qui l'accompagne.
Je n'invente rien, tout est décrit dans le wiki officiel de proxmox en sources de cet article.

J'ai réalisé avec succès les montées en version sur ma plateforme de test Proxmox et la vidéo a montré la montée en version sur 1 des 3 noeuds du cluster de mon homelab.

On veillera à respecter les prérequis indiqué dans le wiki de Proxmox, qui sont pour moi :
- 10Go d'espace libre sur la racine
- Avoir un noeud à jour
- Avoir un cluster sain
- Avoir des backups testés et vérifiés des VMS.

Première chose, PVE doit être en version 8.4, donc être complètement à jour :


S'il y à une mise à jour du noyau, on redémarrera la machine :


On exécute ensuite le script de vérification d'upgrade :


Le script a renvoyé ceci :


Il est essentiel de n'avoir aucun "FAILURES" et préférable de n'avoir aucun WARNING.

Chez moi, 2 points d'attention:


Pour le WARNING : J'ai migré les VMs en cours d'exécutuion sur un autre noeud. Si vous n'avez qu'un noeud, éteignez les VMS et conteneurs.

Pour le FAILURE, c'est documenté, j'ai supprimé systemd-boot. PVE utilise GRUB2 comme chargeur de démarrage. Je n'ai pas eu cette erreur sur tous les noeuds.


Pour vérifier que tout est bon, on relance le pve8to9 :


Tout est OK.

On remplace ensuite le nom de code de Debian dans les sources via un p'tit sed :


N'ayant pas le dépôt enterprise actif, et n'utilisant pas ceph, je supprime les fichiers .list :


On rafraichit les sources :


On a une indication qu'on a une grosse mise à jour :



On lance l'upgrade :


Comme pour la mise à niveau de Debian 12 vers 13, apt nous offre de la lecture sur les mises à jour (apt changelog), on quitte la vue avec q.

Durant la mise à niveau, on est amené à valider :
- La nouvelle disposition du clavier : Je valide le français
- Le redémarrage automatique des services lors de la mise à jour : Je réponds Yes car toutes les VMS sont migrées ou éteintes donc pas d'impact.

On est questionné sur plusieurs fichiers :
- /etc/issue : On rémond N, on garde les modifs de Proxmox
- /etc/default/zramswap : J'utilise zram sur ce noeud, je répond N, je garde ma configuration
- /etc/zabbix/zabbix_agentd.conf : Je supervise mon noeud avec Zabbix, je garde mon fichier de conf original
- /etc/lvm/lvm.conf : Je n'ai pas fait de modifs dedans, donc je réponds Y et prend le fichier modifié

Une fois la MàJ terminée, on vérifie qu'on est en version 9 via :


Il est retourné :


Le noyau est encore le 6.8.12, on reboot la machine :


Au redémarrage on vérifie :


Qui renvoie :


Il ne reste plus qu'à moderniser les sources de Debian :


Deux fichiers sont créés, un pour Debian et un pour Proxmox :


Et voilà !

Je n'ai plus qu'à désactiver le dépôt PVE Enterprise dans l'interface graphique, car il s'est réactivé mais j'utilise le pve-no-subscription.

Une mise à niveau rondement menée !

Bonjour à tous,

Pour rappel, le projet MATE, qui vise à offrir un environnement de bureau léger similaire à ce que proposait GNOME 2 à l'époque. C'est d'ailleurs son fork. L'arrivée de GNOME 3 a chamboulé l'ergonomie de l'environnement de bureau.
Plutôt que de contribuer à un environnement plus traditionnel tel que Xfce, le fork MATE est né ! D'autres projets ont d'ailleurs émergés à cette période se basant sur les composants de GNOME 3, mais en proposant une interface plus "traditionnelle", ce qui est le cas de Cinnamon.

En 2025, on a parlé de Fedora 42, d'Ubuntu 25.04, de Debian 13, de GNOME 48, de Plasma 6.4, que de projets qui bougent.

Lundi sur Twitch, j'ai abordé mes inquiétudes sur la santé du projet MATE, en citant plusieurs sources que vous retrouvez dans le descriptif. Et si je vous fais cet article, c'est que je n'ai pas vu d'actualités sur ce sujet dans la sphère francophone mais également dans les nombreuses sources américaines que je suis régulièrement.

Tout est parti du constat que Debian 13 proposait encore la version 1.26 de MATE, alors que la version 1.28 a été publiée en février 2024 !
On trouve d'ailleurs cette information sur la liste de diffusion de Debian en date de Mars 2025 (soit 1 an après la sortie de MATE 1.28) : https://lists.debian.org/debian-mate/2025/03/msg00015.html

Maxime Lombard, a exprimé ses préoccupations concernant la version 1.28 de MATE, qui n'est toujours pas disponible dans la branche Sid de Debian.
Mike Gabriel, développeur Debian, a répondu en indiquant que le problème était lié à un manque de temps pour résoudre les problèmes techniques :
- suppression de symboles sans mise à jour de SOVERSION_MAJOR
- comportement défectueux de mate-settings-daemon sur DBus : ça affecte des composants comme arctica-greeter, rendant l'intégration plus complexe.

Par conséquent, la version Trixie de Debian qui est sortie tout récemment inclus MATE 1.26, avec l'espoir de mettre à jour vers 1.28 dans Debian sid à condition que les problèmes cités soient évidemment résolus.

Jusque là, on pourrait penser à un souci d'intégration chez Debian, comme cela peut arriver à n'importe quelle distribution Linux.
Cependant, si on regarde dans les autres distributions, voici les versions de MATE livrée au 20 aoüt 2025 :
- Debian 13 : mate-desktop_1.26.2-1.2
- Ubuntu 25.04 : mate-desktop_1.26.2-1.2 (qui souffre du même problème)
- Fedora 42 : mate-desktop-1.28.2-4
- EL10 : n'est pas livré dans la version 10 d'EPEL
- Mageia 9 : mate-desktop-1.26.1-1
- OpenSUSE Tumbleweed : mate-desktop-1.28.2-1.5
- Arch Linux : mate-desktop-1.28.2-2
- Alpine Linux 3.22 : mate-desktop-1.28.2

Donc certaines distributions offrent MATE dans une version plus récente, cela semble donc bien un souci côté Debian et dérivées.

Cependant, si on regarde le cycle de développement sur la page Github https://github.com/mate-desktop/mate-desktop/releases :
- MATE 1.28.0 : Feb 13, 2024
- MATE 1.28.1 : Feb 16, 2024
- MATE 1.28.2 : Mar 11, 2024
...
Et depuis le 11 mars 2024, plus rien.

Si on regarde les commits, c'est à dire les portions de code modifiés https://github.com/mate-desktop/mate-desktop/commits/master/ :
- Commits on Apr 4, 2024 : Bump version to 1.29.0 : travail sur le développement de la future version 1.30. Les versions impaires sont les versions de développement des versions paires.
- Commits on Jul 30, 2024 : Background thumbnail under wayland: only use gdk_x11 when in x11
- Commits on Jul 5, 2025 : Fix palette + add persistence

En bref, 4 modifications, c'est pas énorme, le projet semble bien à l'arrêt.

Ce qui est inquiétant, c'est ce qui est écrit dans le bug 646 : "Mate 1.28 on Debian" #646

Le 15 mai 2025, billyswong demande ce qui se passe à propos de MATE 1.28 dans Debian et demande des explications à propos des soucis rencontrés par Debian :


Et la réponse d'un membre de l'équipe de développement de MATE (lukefromdc) n'est pas très rassurante sur l'état du projet.

Pour vous synthétiser ce que lukefromdc a exprimé, c'est son incapacité à déterminer l'origine des symboles supprimés dans la bibliothèque libmate-desktop, bien qu'il y ait eu des efforts pour ajouter de nouvelles fonctions pour remplacer les éléments obsolètes de GTK 3.
Cette situation est en fait aggravée par l'inactivité croissante de plusieurs membres de l'équipe, laissant lukefromdc et les "survivants" se sentir dépassés et incapables de gérer les problèmes techniques.
Parmi les problèmes techniques assez embêtants, on a notamment ceux liés à Travis CI, qui bloquent la distribution des versions.

Petite parenthèse pour vulgariser en quelques mots le rôle de l'outil Travis CI. C'est un service d'intégration continue qui aide les développeurs à automatiser le processus de test et de déploiement de leur code. En d'autres termes, chaque fois qu'un développeur apporte des modifications à son code, Travis CI exécute automatiquement des tests pour s'assurer que tout fonctionne correctement. Cela permet de détecter rapidement les erreurs et de garantir que le code reste stable avant d'être mis en production.

Si je reviens sur les propos de lukefromdc, il a également souligné son manque de connaissances et qu'il est dépassé par le poids du projet, ce qui complique encore davantage la situation. En attendant que de nouveaux contributeurs prennent le relais, le projet MATE se retrouve dans l'impossibilité de publier de nouvelles versions.


En prenant un peu de recul, même si des distributions comme Fedora arrivent à fournir MATE 1.28, on constate quand même qu'il est urgent pour le projet MATE de résoudre ces problèmes pour garantir l'évolution du projet.

Là où l'environnement Cinnamon a bien avancé sur l'intégration dans Wayland, et que Xfce commence à travailler dessus également, MATE est au point mort.

Ne faudrait-il pas tout simplement stopper l'hémorragie avec MATE, abandonner le projet et dispatcher les ressources restantes sur des projets existants comme Xfce ?

Finalement, Xfce et MATE sont proches visuellement et fonctionnellement. Et si possible, reprendre les applications de MATE pour les intégrer dans Xfce ?

Après tout, les projets LXDE et Razot-Qt ont fusionné pour devenir LXQt.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Bonjour à tous,

Debian, cette fameuse distribution vient d'être publiée en version 13. Son petit nom de code : Trixie (toujours en référence aux personnages de Toy Story !
Debian sert de base à de nombreuses distributions, telles que Linux Mint Debian Edition, MX Linux, Q4OS et de façon plus globale Ubuntu également !

Cette nouvelle version n'a rien d'extraordinaire, car les "nouveautés" sont comme d'hab déjà présentes dans les autres distributions Linux depuis de nombreux mois. Mais c'est normal car la philosophie de Debian, c'est la stabilité !

Essentiellement utilisée sur des serveurs, et par conséquent sans interface graphique, Debian propose cependant de nombreux environnements de bureaux, gestionnaires de fenêtres et de nombreux logiciels ! Depuis la version 12, par défaut sont activés les dépôts non-free-firmware permettant d'améliorer le support de matériels dont les micrologiciels ne sont pas libres ! Les pilotes NVidia sont cependant dans les dépôts "non-free", à activer manuellement.

Cette Debian 13 va essentiellement rafraichir les composants du système et la base des logiciels.

L'outil d'installation n'a pas changé depuis de nombreuses années, et avec cette Debian 13, l'installer ne changera toujours pas.
On notera cependant l'absence d'image d'installation pour les PC 32-bits ! Adieu i386 ! La Debian 12 sera donc la dernière version supportée pour les PC 32 bits, avec un support jusqu'au 10 juin 2026 (extensible à juin 2028 pour le projet Debian LTS).

Petite note spéciale : les architectures 64 bits utilisent une ABI time_t 64bits qui prend en charge les dates au-delà de 2038 ! (Voir bug Y2038 sur internet)

Pour le noyau Linux, on passe du 6.1 au 6.12 (toujours du LTS chez Debian). Ainsi du matériel plus récent pourra être supporté et les performances peuvent être améliorées dans certains cas.

Les possesseurs de carte NVidia récentes pourront bénéficier d'un pilote vidéo pus récent. En effet il passe de la version 525 à 550 (mais vous savez, vous pouvez toujours avoir plus récent avec les "backports"). Chez AMD et Intel, les pilotes libres évoluent avec les mises à jour du noyau.


L'environnement de bureau par défaut GNOME passe de la version 43 à 48. Un peu de rafraichissement visuel avec des applications en GTK4 et de nouvelles fonctionalités comme les couleurs d'accentuation et la section bien-être. Si vous souhaitez utiliser des extensions pour améliorer l'expérience GNOME, j'ai compté 41 extensions dans les dépôts soit 7 de plus que Debian 12 ! Les plus utilisées y sont telles que Dash-to-dock, appindicator, weather, gsconnect ou desktop-icons-ng.
GNOME peut fonctionner avec Wayland (choix par défaut) ou Xorg (choix encore possible)

Pour celles et ceux qui utilisent d'autres environnements de bureau on notera :
- KDE Plasma passe de 5.27 à 6.3 ! (et les KDE Applications de 22.12 à 24.12)
- Xfce passe de 4.18 à 4.20
- Cinnamon passe de 5.6 à 6.4
- Mate passe reste en version 1.26, le projet est bien mort :(
- LXQt passe de 1.2 à 2.1 avec support de Wayland
- LXDE est toujours là ... en version 13

Au niveau des applications, Debian ne déroge pas à la règle du stable stable stable !
On retrouvera donc parmi les applications phares :
- Firefox en version ESR, version 128 au moment de la sortie de Debian 13
- LibreOffice passe de la version 7.4 à 25.2 qui restera dans cette version pendant tout le cycle de vie de Debian 12

Côté outils de développement, on notera que :
- Python passe de 3.11 à 3.13.
- Java OpenJDK passe de la version 17 à 21 (qui est une LTS)
- Perl passe de 5.36 à 5.40, vous savez j'adore le Perl
- Nodejs passe de la version 18 à la version 20.19
- PHP passe de 8.2 à 8.4 (attention à vos applis web si vous upgradez !)
J'en ai peut être oublié, je vous ai listé ceux que j'utilise le plus ou que je connais

Côté serveurs, des montées de version sont à prévoir :
- Apache httpd reste en version 2.4
- NGinx passe de 1.22 à 1.26
- Haproxy passe de 2.6 à 3.0.11
- Samba de 4.17 à 4.22
- Mariadb passe de 10.11 à 11.8 !
- Postgre SQL passe de la version 15 à la version 17.

Le processus de mise à jour est manuel, comme d'habitude, en changeant le nom de code dans le fichier sources.list. Je vous ai rédigé un article à ce sujet ici : https://www.linuxtricks.fr/wiki/debian-mettre-a-niveau-de-bookworm-12-vers-trixie-13

Bien sûr, pour télécharger Debian, c'est ici : https://www.debian.org/download

Bonjour à tous,

en tant que contributeur d'AlmaLinux, je me permets de partager la nouvelle, car ça y est, cela a été annoncé publiquement (voir le lien en sources) : Alma Linux 9 et 10 introduit le support natif NVidia !

Qu'est ce qui se passe au juste ?

En effet, le projet AlmaLinux a annoncé le support natif des pilotes NVIDIA pour les versions 9 et 10 de son système d'exploitation.
Qu'est ce que cela veut dire ? Et bien ça permet aux utilisateurs de cartes graphiques NVIDIA de bénéficier d'une expérience utilisateur considérablement améliorée grâce à l'intégration des pilotes dans le système !

Pour être plus précis, d'un point de vue technique, AlmaLinux 9 et 10 incluent désormais des packages pour le support natif des pilotes NVIDIA, y compris CUDA avec un support du Secure Boot !
Les pilotes graphiques utilisés sont ceux open source de NVIDIA et ils sont fournis sous forme de modules du noyau, facilitant leur installation via des commandes simples avec dnf.

Je me permets de préciser quand même que les pilotes NVIDIA sont dispo uniquement pour les architectures x86_64 (incluant x86_64_v2 de la version 10) et ARM64 (aarch64)


Comment en bénéficier ?

En attendant un article en bonne et due forme sur le Wiki, quand j'aurai une NVidia pour tester, voici un bref tuto.

On met déjà à jour complètement notre système :


On s'assurera de redémarrer si maj du noyau il y a !

C'est simple, on va activer le dépôt via :


Et on installe ensuite le paquet qui va bien :


Si on a besoin de tous les éléments de cuda :


Après un p'tit reboot, le pilote est chargé automatiquement !

Une fois rebooté, on pourra vérifier le bon fonctionnement des pilotes avec l'outil nvidia-smi, qui fournit des informations sur l'état de la carte graphique.

Voici une sortie issue de l'article original (je n'ai pas de carte NVidia suffisemment récente pour vous faire une démo) :






Cette annonce permet de montrer les pleines capacités du projet AlmaLinux, en se détachant de la politique 1:1 bug compatible avec RHEL, elle propose une bonne plusvalue!
En effet, en offrant une solution intégrée et conviviale pour les utilisateurs de cartes graphiques NVIDIA, tout en soutenant les technologies open source, les utilisateurs peuvent désormais bénéficier d'une installation simplifiée et d'une meilleure compatibilité avec les applications nécessitant des ressources graphiques !
Et si on fait de l'IA sur un serveur, tout est pris en charge nativement, sans complications, tout en gardant un bon niveau de sécurité (SecureBoot, Packages fournis par l'équipe AlmaLinux) !

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Bonjour à tous,

Il y a quelques jours, je vous parlais dans un précédent article de la décision du Danemark de se détourner des solutions propriétaires de Microsoft, pour se tourner vers des alternatives libres, notamment Linux et LibreOffice, dans ses administrations locales. (https://www.linuxtricks.fr/news/10-logiciels-libres/570-souverainete-numerique-le-danemark-passe-a-linux-et-libreoffice/ )
Un mouvement fort en faveur de la souveraineté numérique, qui semble désormais faire boule de neige en Europe, en tout cas, au niveau de la communication.

Vu que l'article précédent a eu du succès, je vais essayer d'améliorer la mise en forme des articles de blog sur les actus, n'hésitez pas à me faire un retour dans les commentaires !

Cette fois, c’est en France que le vent tourne et c'est une bonne nouvelle ! La ville de Lyon vient d’annoncer une décision stratégique majeure. La municipalité va progressivement abandonner les logiciels Microsoft, au profit de Linux comme système d’exploitation et de OnlyOffice pour la suite bureautique.

Lyon s’émancipe de Microsoft
La mairie de Lyon justifie ce virage par la volonté de renforcer sa "souveraineté numérique". Derrière cette expression, on retrouve un objectif clair : réduire la dépendance aux géants du numérique américains (et en particulier Microsoft), tout en reprenant le contrôle sur les outils et les données utilisés au sein de l’administration.

Le projet est ambitieux :
- Plus de 4 000 postes de travail sont concernés.
- La transition se fera progressivement jusqu’en 2026.

Le changement touche à la fois le système d’exploitation, qui passera sous Linux, et la suite bureautique, avec l’adoption d’OnlyOffice en remplacement de Microsoft Office.
On note aussi que PostgreSQL sera plus utilisé, pour la gestion des bases de données (probablement une migration depuis SQL Server vu que Microsoft est visé dans la démarche).

Un programme pilote va être lancé dès cette année dans plusieurs services pour amorcer le mouvement, avant une généralisation à toute l'administration municipale.

La question qu'on pourrait se poser est : Pourquoi OnlyOffice plutôt que LibreOffice ?
Si de nombreuses collectivités optent pour LibreOffice, Lyon a fait le choix d’OnlyOffice, une suite bureautique open source compatible avec les formats de Microsoft Office (docx, xlsx, pptx, etc.), ce qui facilite la transition. Le support de ces formats sont mieux supportés par OnlyOffice. Cela évite une conversion massive des documents bureautique, avec le risque de perdre des informations sur la mise en forme.
Elle propose aussi une expérience plus proche de l’interface Office 365, avec ses menus en ruban, ce qui peut limiter les résistances au changement chez les utilisateurs.

OnlyOffice est également intégrable facilement avec des services cloud comme Nextcloud, ce qui permet de construire un écosystème numérique 100 % libre et souverain. Il s'agit de OnlyOffice Docs, dont on avait fait la découverte il y a quelques années en live sur Youtube. Vouc pouvez le voir en action à 1h32 sur le CKOIKIDI #33 : Installez votre cloud sous Debian avec Nextcloud


Une tendance européenne de fond
Cette décision de Lyon s’inscrit dans un mouvement plus large, à l’échelle européenne.

Comme mentionné dans un article précédent, le Danemark a récemment annoncé que plusieurs de ses communes allaient abandonner Windows et Microsoft Office au profit de Linux et LibreOffice.
Les motivations sont les mêmes : souveraineté, économie, transparence et contrôle des données.

Et l’Allemagne n’est pas en reste : le Land de Schleswig-Holstein, situé au nord du pays, a annoncé un plan de grande ampleur pour remplacer l’ensemble des logiciels propriétaires par des solutions open source dans ses services administratifs.
- Objectif : 30 000 postes migrés d’ici 2026
- Logiciels adoptés : Linux, LibreOffice, Thunderbird (avec mail Open-Xchange), Nextcloud, etc.

Le message est clair : les administrations européennes ne veulent plus dépendre de Microsoft pour leur infrastructure numérique. Et elles passent à l’action.

Une nouvelle ère pour les collectivités françaises ?
Avec Lyon comme pionnière, cette initiative pourrait inciter d'autres collectivités à franchir le pas.
En effet, certaines sont sensibles aux enjeux de maîtrise des données, de coûts de licence et d’éthique numérique et pourraient s’engager dans des démarches similaires.

C’est aussi un signal fort envoyé aux citoyens : oui, il est possible de construire un environnement numérique plus éthique, plus ouvert et plus respectueux de nos libertés.

Mais, manque de cohérence au niveau Français ?
Ce que je constate, c'est que chacun s'y met dans son coin, comme on a l'habitude dans le monde du libre. Je suis toujours étonné qu'en France, on ne mutualise pas les moyens (qu'ils soient humains, financiers ou matériels) pour faire quelquechose de bon. Lyon va mettre en place ces infrastructures, mais est-ce que les procédures, les méthodes, les documentations seront aussi publiées pour faciliter d'éventuelles démarches similaires dans d'autres collectivités ?
Je suis bien conscient que les villes n'utilisent pas toutes les mêmes logiciels, et les mêmes méthodes de travail. Et qu'il en est de même pour les départements et les régions. Cependant, on pourrait unir nos forces pour être plus efficace ! Ce serait l'occasion !

Mais bon, c'est déjà un bon début ! C'est mieux que rien et la prise de conscience est déjà là !


Et vous, qu’en pensez-vous ?
La transition vers les logiciels libres est-elle inévitable dans les services publics ?
Votre mairie pourrait-elle suivre l’exemple lyonnais ?

Bonjour à tous,


Dans le monde des systèmes d'exploitation open source, le choix d'un clone libre de Red Hat Enterprise Linux (RHEL) est nécessaire pour de nombreux utilisateurs et entreprises. Aujourd'hui, je souhaite partager mon avis sur deux des options les plus populaires : AlmaLinux et Rocky Linux. Ces deux distributions ne nécessitent pas de souscription payante pour être utilisées.

Si vous recherchez un clone libre de RHEL, je vous recommande de choisir AlmaLinux plutôt que Rocky Linux.
Pourquoi ?
Il semble que les développeurs de Rocky Linux manquent de ressources, tant en termes de temps que de support, pour garantir un service après-vente efficace lors des mises à jour.

Pour illustrer ce point, voici un message d'un membre du projet Rocky Linux qui aborde ces préoccupations :


Ce témoignage met peut être en lumière les défis auxquels l'équipe est confrontée et soulève des questions sur la viabilité à long terme du projet via ses difficultés en ressources humaines.

À mon avis, cela soulève des questions sur la robustesse de Rocky Linux. Si les développeurs ne peuvent pas fournir un support adéquat, cela pourrait affecter la confiance des utilisateurs et, par conséquent, l'adoption du système?

De plus, j'ai déjà constaté un "lag" plus important dans la sortie des versions mineures de Rocky Linux par rapport à AlmaLinux lorsque de nouvelles versions de RHEL sont publiées. Cela peut être un facteur décisif pour les entreprises qui ont besoin de rester à jour avec les dernières fonctionnalités et correctifs de sécurité.

Voici un tableau de quelques versions mineures des différences de sorties :

RHEL Version	AlmaLinux Lag	Rocky Linux Lag
8.4	8 jours	33 jours
8.5	2 jours	6 jours
8.6	2 jours	8 jours
8.7	4 jours	9 jours
8.8	2 jours	3 jours
8.10	1 jours	3 jours
9.0	8 jours	57 jours
9.1	0 jours	10 jours
9.2	0 jours	6 jours
9.3	-1 jours	7 jours
9.4	4 jours	8 jours
9.5	5 jours	6 jours
10	7 jours	21 jours

Evidemment, un lag sur les versions mineurs ne représente pas les mêmes lags sur le patching d'un openssh ou d'un openssl par exemple. Cependant, les nouvelles versions mineures apportent des correctifs de sécurité en plus des fonctionalités.


Quel est votre avis ?
Avez-vous eu des expériences avec AlmaLinux ou Rocky Linux ?
Pensez-vous que le manque de ressources chez Rocky Linux est un problème majeur ? Vous partagez une inquiétude par rapport à cela ? Ou la conclusion est trop rapide ?

N'hésitez pas à partager vos commentaires ci-dessous !

Bonsoir à tous,

Dans cet article, court, je vous propose une méthode pour savoir si votre CPU est compatible x86_64_v3.

Si vous voulez installer Red Hat Enterprise Linux 10, ou un de ses clone, vous devez avoir le support de cette version d'architecture 64 bits.

A noter qu'Alma Linux 10 propose une version x86_64_v2, avec une recompilation de tout le dépôt EPEL en x86_64_v2 (mais les autres dépôts tiers ne sont pas forcément adaptés)

Il existe plusieurs solutions.

La plus simple étant de vérifier avec ld-linux-x86-64.so.2 !

Lancez :


Sur mon AMD Ryzen 5 2600X, ça donne :


Sur mon i5-3230M , ça donne :


Vous avez donc compris, l'AMD supporte le v3, et pas l'Intel qui est bien plus vieux !

Bonjour à tous,

Je vous partage cette nouvelle toute fraiche, datant du 9 juin 2025 !

La ministre danoise de la "Digitalisation", Caroline Stage, a annoncé une transition majeure du gouvernement danois, qui prévoit de remplacer les logiciels Microsoft, notamment Windows et Microsoft Office, par des alternatives open-source Linux et LibreOffice. Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la souveraineté numérique du pays.

En effet, Caroline Stage a confirmé son intention de rendre le Danemark moins dépendant des géants technologiques, y compris Microsoft. Une nouvelle stratégie de numérisation, convenue entre le gouvernement et les autorités régionales et municipales, vise à poursuivre une "souveraineté numérique". Dans une interview avec le journal Politiken, elle a précisé que les produits Microsoft seront progressivement éliminés au ministère de la Digitalisation.

Comme tout projet informatique, cela ne va pas se faire du jour au lendemain. On apprend que la transition débutera avec la migration de plus de la moitié des employés du ministère vers des systèmes basés sur Linux et des alternatives open-source comme LibreOffice très prochainement et tous les employés du ministère utiliseront des logiciels open-source d'ici la fin de l'année. Cette démarche vise à réduire les coûts liés aux licences logicielles et à améliorer le contrôle sur les mises à jour et la sécurité des données. Cela engendrera des côuts sur la formation pour les nouveaux usages de ces nouveaux outils, cela va de soi, sans ouvlier des coûts humains des équipes réalisant la transition, sans oublier la gestion de projet en amont.

Cette initiative fait suite à des décisions similaires prises par les gouvernements municipaux de Copenhague et d'Aarhus, qui ont également décidé de se passer de Microsoft en tant que principal fournisseur informatique. Les considérations financières, les préoccupations concernant la dépendance à un quasi-monopole et le climat géopolitique sous la présidence de Donald Trump ont été cités comme des facteurs influençant ces décisions.

Il y a une question de souveraineté mais aussi de contexte géopolitique. En effet, la relation entre le Danemark et les États-Unis s'est tendue en raison des ambitions de Trump concernant le Groenland et des rapports récents sur l'intention des États-Unis d'intensifier l'espionnage sur le Groenland et le Danemark. Cela a suscité un débat au Danemark sur la protection des données et la dépendance vis-à-vis des États-Unis pour son infrastructure numérique.

Dans l'article lié aux source de ce billet, Jan Damsgaard, responsable du Département de la Digitalisation à la Copenhagen Business School, a déclaré : "Le Danemark, en tant que pays le plus numérisé au monde, est complètement dépendant des entreprises technologiques américaines, et ce n'est clairement pas une situation durable." Il a salué l'initiative du ministère de la Digitalisation d'explorer ces systèmes open-source, tout en notant que le passage à des systèmes open-source orientés utilisateur n'est pas sans défis.

Damsgaard a averti que "si vous n'avez pas un membre du personnel capable de développer le système, vous ne pouvez pas l'implémenter." Il a ajouté que "la meilleure façon de bénéficier de LibreOffice est de faire partie de la communauté. Sinon, vous ne comprendrez pas ce qui se passe." Cela signifie que les ministères, les autorités et les entreprises souhaitant effectuer la transition devront posséder des "compétences informatiques étendues et approfondies".

Ce qui est intéressant ici, c'est que non seulement le Danemark fait un grand pas vers l'Open Source, mais compte former ses équipes, et s'impliquer dans la phiolosophie OpenSource. C'est donc du gagnant-gagnant.

Concernant la distribution Linux utilisée, je n'ai pas trouvé d'information sur celle qui sera utilisée. Est-ce que ce cera une distribution "pure" comme Debian, ou Linux Mint ? Une adaptation d'une existante comme Gendbuntu qui est une Ubuntu adaptée aux besoins de la gendarmerie française ? Ou une expérimentation de EU-OS dont on a parlé en vidéo ?
L'avenir nous le dira !

En tout cas, cette initiative pourrait inspirer d'autres pays à envisager des alternatives similaires, surtout dans un contexte où la sécurité des données et la souveraineté numérique deviennent pour certains des priorités. Toutefois, une planification minutieuse et des compétences techniques adéquates seront essentielles pour garantir le succès de cette transition avec une gestion de projet bien ficelée.
En espérant qu'ils ne fassent pas marche arrière comme la ville de Munich qui avait réalisé une migration vers Linux avec LiMux en 2012 avant de revenir à Windows en 2017...

Bonjour à tous,

Je vous annonçais le 2 avril 2025 ma décision de tenter de devenir partenaire Twitch.

En ce début juin 2025, grâce à votre soutien indéfectible, on y est : nous sommes partenaire Twitch sur la chaîne twitch.tv/AdrienLinuxtricks !

Après avoir fait la demande le 27 mai, après 2 mois d'attente pour remplir les objectifs, j'ai eu la joie de recevoir l'email d'acceptation le 2 juin au soir. Un grand merci à chacun d'entre vous pour avoir rendu cela possible !

Votre engagement et votre présence lors de mes streams ont été essentiels. En moyenne, on a maintenu un public nécessaire de 75 spectateurs sur l'ensemble des streams, et cela témoigne de l'intérêt que vous portez à mon contenu. C'est ensemble qu'on a franchi cette étape, et je suis ravi de pouvoir continuer à partager ma passion pour le libre et l'open source avec vous.

On va réduire les streams sur la chaine Twitch informatique, maitenant que le partenariat est décroché, il n'est plus nécessaire de soutenir une cadence de diffusion soutenue.

J'en profite pour vous dire que j'ai créé une équipe Twitch Geeks Francophones. Par cette initiative, je souhaite rassembler les streamers qui sont sur Twitch, quelque soit leur statut, partageant du contenu en français. Une équipe qui réunit des passionnés ou experts en informatique, autour des thématiques d'administration système (Windows, Linux ou BSD), ou du développement.

On va conserver le lundi pour Lundi Formation Système, et le mercredi avec les Lives Tech du Mercredi.
Je vais libérer le créneau du jeudi qui était nécessaire pour streamer 12 jours par intervalle de 30 jours pour revenir à 2 streams DJ sur la chaine adrienLT_DJ. Mixer me manque un peu il faut le reconnaitre.

Voici la nouvelle programmation dès la semaine prochaine :

Programmation Adrien Linuxtricks :
- Lundi 20h-22h30 : LFS - Lundi Formation Système : On continuera à explorer des sujets accessibles pour apprendre à utiliser son système, en visant un public curieux et intermédiaire.
- Mercredi 20h-22h30 : Lives Tech du Mercredi : On continuera les contenus techniques, en testant des technologies et solutions, en visant un public intermédiaire, expert ou à ceux qui bossent dans le domaine.

Programmation AdrienLT_DJ :
- Jeudi 20h-22h : JE DIS MIX : On mix de la musique électronique, funky house, techno, trance, eurodance, styles mixtes
- Dimanche 20h-22h : Sundaze session : Pas de changements, on continue de mixer de la musique électronique chill, avec des styles comme Melodic House & Techno, Progressive House.

Les plannings des deux chaines ont été mises à jour en conséquence.

Pour fêter ce nouveau statut, on va célébrer ça lors d'un stream spécial ce vendredi 13 juin à partir de 18h sur la chaîne AdrienLT_DJ. Ce sera l'occasion de célébrer ensemble ce point d'étape !

Si on revient sur la chaine Adrien Linuxtricks, pour les lundis, après avoir terminé Linux From Scratch, j'ai deux idées à vous soumettre :
- Apprendre à utiliser FreeBSD : L'objectif est de découvrir ensemble l'installation, la création d'utilisateurs, et bien plus encore. Vu que c'est un système qui est encore inconnu pour moi sur l'administration avancée, ça sera l'occasion d'avoir un plan d'apprentissage d'un nouveau système d'exploitation, que je pourrai retransposer pour vous faire une suite de vidéos sur l'administration Linux. Et ce de façon différente de ce que je fais en formation, car par rapport à des jeunes sortis de BAC, vous avez déjà des notions en Linux.
- Initiation à la certification Linux LPIC-1 : On reverra toutes les commandes de base, la gestion des services, et l'utilisation des fondamentaux de notre système Linux.

Je vous laisse voter dans les commentaires de la vidéo associée à cet article :

N'hésitez pas à sélectionner la qualité HD en 720p ou 1080p !

Votre soutien est précieux, et je suis convaincu qu'on va continuer à apprendre beaucoup de choses ensemble.

Merci encore à tous, et longue vie à Linuxtricks.fr !

Bonjour à tous,

Le 27 mai 2025, la Fondation AlmaLinux a annoncé la sortie officielle d'AlmaLinux OS 10.0, nom de code "Purple Lion". Cette version marque une avancée significative dans l'engagement d'AlmaLinux à fournir un système d'exploitation open source qui soit à la fois convivial et compatible avec Red Hat Enterprise Linux (RHEL).

Certains points diffèrent de ce qui est disponible dans Red Hat Enterprise Linux, ce qui la rend unique et différente, de RHEl ou de ses clones 1:1 tels que Rocky Linux.

Voici une petite liste à puce des améliorations et des nouvelles fonctionnalités d'AlmaLinux OS 10.0 :
- Compatibilité avec RHEL : Pour rappel, AlmaLinux OS 10.0 maintient une compatibilité totale avec RHEL 10, ce qui est essentiel pour les utilisateurs qui dépendent de cette compatibilité pour leurs applications et infrastructures.
- Support de l'Architecture x86-64-v2 : Bien que RHEL 10 ne supporte que l'architecture x86-64-v3, AlmaLinux OS 10.0 continue de fournir des mises à jour de sécurité pour l'architecture x86-64-v2. Cela permet aux utilisateurs de matériel plus ancien de bénéficier de mises à jour de sécurité pendant encore 10 ans.
- EPEL pour x86-64-v2 : AlmaLinux a annoncé qu'il construira des paquets EPEL pour soutenir les utilisateurs de l'architecture x86-64-v2, ce qui est crucial pour ceux qui utilisent des systèmes plus anciens.
- Secure Boot : AlmaLinux OS 10.0 prend en charge le Secure Boot pour les plateformes Intel/AMD et ARM, renforçant ainsi la sécurité des dispositifs bare-metal et des environnements virtualisés.
- Support de SPICE : Le protocole SPICE, qui avait été abandonné depuis RHEL 9.0, est de nouveau pris en charge dans AlmaLinux OS 10.0, répondant à une demande de la communauté pour les applications serveur et client.
- Aperçu Technique de KVM pour IBM POWER : Cette version inclut un aperçu technique du support de la virtualisation KVM pour l'architecture IBM Power, une fonctionnalité essentielle pour de nombreux utilisateurs, notamment l'Open Source Lab de l'Oregon State University.
- Support Matériel Élargi : AlmaLinux OS 10.0 continue d'étendre le support matériel, réintégrant plus de 150 dispositifs qui avaient été retirés dans les versions précédentes.

À propos des images et des conteneurs :
AlmaLinux propose une variété d'images pour le cloud, les conteneurs et les installations.
Les images ISO pour toutes les architectures, y compris x86-64, x86-64-v2, ARM64, IBM PowerPC et IBM Z, sont désormais disponibles.
Des images pour des environnements cloud tels qu'AWS, Azure, Google Cloud et Oracle Cloud sont également en préparation.

Concernant les outils de migration : Le projet ELevate et l'outil de migration vers AlmaLinux OS 10.0 sont en développement. Les utilisateurs sont encouragés à tester les mises à jour vers AlmaLinux OS 10.0 Beta et à participer aux tests pour garantir un processus de migration fluide. Ça arrivera prochainement !

Côté sécurité et performances : AlmaLinux OS 10.0 introduit des améliorations significatives en matière de sécurité, notamment le support de la cryptographie post-quantique, des mises à jour de SELinux et OpenSSH, ainsi qu'un nouveau rôle système sudo pour simplifier la gestion de la configuration à travers plusieurs systèmes. De nouveaux outils comme Sequoia PGP élargissent les options de chiffrement. Ces nouveautés présentes dans RHEL 10 se retouvent évidemment chez AlmaLinux !

Evidemment, si vous souhaitez contribuer, vous êtes les bienvenus. La Fondation AlmaLinux invite la communauté à participer activement en signalant les bugs via le Bug Tracker et en rejoignant les discussions sur les forums et les canaux communautaires. Le retour d'expérience des utilisateurs est crucial pour le succès des futures versions.

Vous retrouvez les liens de téléchargement d'AlmaLinux OS sur la page d'accueil du projet : https://almalinux.org

Et vous, utilisez-vous AlmaLinux OS ? Un autre clone de Red Hat Enterprise Linux ?

Bonjour à tous,

Souvent on me demande quel est mon top 5 des distributions Linux que je conseillerais.

La dernière fois que je me suis prêté à cet exercice, c'était en 2020 : https://www.linuxtricks.fr/news/10-logiciels-libres/466-top-5-des-distributions-linux-pour-tous-en-2020

Le résultat était le suivant :
- 1ère position : Linux Mint (Cinnamon)
- 2ème position : Fedora Workstation (GNOME)
- 3ème position : Manjaro (Xfce)
- 4ème position : Ubuntu LTS
- 5ème position : Debian (GNOME)

J'avais rédigé cet article de la cinquième place à la première place, mais cette année, je vais faire différemment. Je vais les classer de la première place à la cinquième, afin que le raisonnement soit logique, vous allez comprendre.

Comme en 2020, c'est un avis personnel mais je tiens compte des problématiques rencontrées par les utilisateurs, par mes tests réguliers, et par les éléments techniques qui sont présents en 2025.
Je ne vais pas trop blablater, si ça se trouve, vous ne lisez pas ce paragraphe, car vous avez déjà sauté à la liste.


Cependant, juste avant de vous donner mon classement, j'ai pris en considération un nombre importants de critères :
- Stabilité et l'efficacité
- Compatibilité maximale d'un point de vue offre logicielle
- Compatibilité maximale d'un point de vue matériel
- Facile à prendre en main
- Système en français
- Pas de nécessité du terminal
- Installation facile (même si ça sera le plus compliqué dans la transition, car même Windows, on ne l'installe pas)
- Mise à jour du système facile
- Mise à niveau possible en graphique et non problématique (ou rolling release sans ce processus)
- Une bonne communauté (permettant de demander de l'aide à travers des forums par exemple, même si sous Windows c'est peu fait)
- Une certaine ancienneté de la distribution permettant de valider les points ci-dessus

Je ne prend pas en compte le critère de l'interface, car on pourra s'habituer à celle-ci tout comme ceux qui ont su s'adapter à Windows 8 ou à des interfaces smartphones/tablette. Une interface différente de Windows pourrait justement conforter l'idée que "c'est différent de Windows" ce n'est donc pas rhédibitoire. Cependant, un gestionnaire de fenêtres en mode tilling style i3 sera évidemment recalé.


Vous pourrez avoir un autre avis ou classement que moi sur la question.
Evidemment la TOP1 pourra ne pas vous convenir et une distribution non listée est peut être celle que vous utilisez quotidiennement.

Pour une même distribution, la qualité n'est pas forcément la même suivant l'environnement de bureau utilisé.
Ainsi, je préciserai l'environnement de bureau choisi en plus de la distribution afin de clarifier mes propos.


1- Ubuntu LTS

Au moment de ce top, il s'agit donc bien d'Ubuntu 24.04 LTS. Avec l'environnement de bureau GNOME. Elle répond à tous les critères et c'est pour celà que je la place en haut du podium.
L'installation est facile, ludique. On pourra cocher l'installation de pilotes dès l'installation. Le partitionnement automatique fait une partition avec tout dedans, sans rencontrer les difficultés liées au partitionnement, et on pourra très facilement installer à côté de Windows si on souhaite le garder, ou remplacer Windows.
Une fois installé, le système est fonctionnel, en français, facile à prendre en main. Ubuntu a modifié l'interface par défaut de GNOME, la rendant un peu plus ergonomique en y ajoutant des outils (dock, zone de notification) qui sont configurables dans le panneau de configuration
Le noyau d'Ubuntu est complet, supporte un grand nombre de matériels, et est signé pour le Secure Boot ce qui évite d'aller le désactiver dans l'UEFI (manips supplémentaires). Même les pilotes NVidia fonctionnent avec, ce qui réduit les problèmes qu'on pourrait rencontrer à l'usage.
L'installation des logiciels se fait via une logithèque graphique, très complète, avec des logiciels propriétaires proposés par défaut via les snap (qui sont maintenant bien plus performants). Dans le cas où on souhaite installer un logiciel depuis internet, le format "deb" sera généralement proposé, un double clic et c'est installé.
La mise à jour du système se passe très bien, une pop-up rappelle régulièrement de les faire.
Avec une édition LTS, on est tranquille 5 ans, sans mise à niveau, et l'enregistrement via Ubuntu Pro permet même d'utiliser son système sans effectuer la moindre niveau évitant ce moment où on peut rencontrer des surprises. Mais de façon générale, les mises à niveau d'Ubuntu, de version LTS en LTS se passe bien (je ne parle pas ici des autres éditions).
De nombreux forums d'entraide sont disponibles via ubuntu-fr ainsi qu'un wiki. La documentation y est abondante.
Et nul besoin d'ouvrir un terminal, sauf pour les curieux, ou les plus geeks d'entre vous voulant être plus rapide pour faire des actions sur le système, mais ce n'est nullement obligatoire ! On pourra utiliser son système sans taper la moindre ligne de commande.
Bref Ubuntu LTS remplit tous les critères, c'est pour cela qu'elle est en première position.


2- Fedora Workstation

En seconde position, je demande Fedora Workstation. Il s'agit de la version 42 au moment de la rédaction de ce top. Avec l'environnement de bureau GNOME. Elle répond également à tous les critères, cependant elle n'est pas en première position, car je la juge un peu moins facile à prendre en main, notamment parce que l'environnement de bureau GNOME est livré sans aucune personnalisation, et cela peut dérouter un peu un nouvel arrivant.
Je n'ai pas retenu l'édition KDE Plasma, pour 2 raisons :
- L'outil d'installation est encore l'ancien qui n'est pas aussi ergonomique que le nouveau et qui posera des difficultés pour installer le système en dual boot avec Windows
- Une fois installé, Fedora KDE ne propose pas de traduction 100% française, notamment dans Libreoffice. On pourra installer le pack de langue via une recherche "French" dans la logithèque. (pas besoin du terminal)
Cependant, ces deux points sont plus importants à valider que de bénéficier d'une interface proche de Windows. J'attendais une édition KDE Parfaite qui ne l'est pas actuellement.
Si on revient à Fedora Workstation qui a donc sa deuxième place, c'est parce que cette édition n'a pas les 2 inconvénients cités ci-dessus. L'installation est maintenant facile, notamment dans le cas d'un dual boot avec Windows.
Le noyau, très récent, permet de supporter un très grand nombre de matériels, même ceux nouvellement sortis. Il est également signé pour le Secure Boot qu'il ne sera pas nécessaire de désactiver. Idem pour les pilotes NVidia, les actions seront réalisées automatiquement, mais c'est un peu moins clé en main qu'Ubuntu (mais toujours sans saisir de ligne de commande).
L'installation des logiciels se fait via une logithèque graphique, très complète, avec des logiciels potentiellement propriétaires dispo sous forme de flatpak. Donc même sans installer de "rpm fusion" au complet, on trouvera Google Chrome, ou Edge par exemple, et on pourra installer tout type de logiciel avec une prise en charge complète de codecs et fonctionalités.
La mise à jour du système se passe très bien, elles se font par défaut en automatique, au redémarrage de la machine, "à la windows" évitant de mettre à jour les logiciels quand ceux-ci sont lancés. Contrairement à Windows, on pourra reporter les mises à jour "automatiques" à plus tard.
Les mises à niveau se font en graphique, via la même logithèque, et ça se passe toujours très bien. On en a 2 par an, c'est un peu plus mouvementé qu'Ubuntu, mais c'est la même ordre de grandeur que les packs semestriels de Windows.
De nombreux forums d'entraide sont disponibles via fedora-fr et un wiki avec plein d'astuces est disponible.
Et nul besoin d'ouvrir un terminal dans un usage quotidien, sauf pour les curieux, ou pour être plus rapide pour faire des actions sur son système, ou pour donner des infos sur sa config plus rapidement que de mettre en ligne une capture d'écran.
C'est pour ces raisons que Fedora est en seconde position, un peu plus brute de décoffrage niveau environnement de bureau, avec un cycle de vie plus court.


3- ???

Pourquoi il n'y a pas de distribution en place numéro 3 ?
Tout simplement parce qu'aucune autre distribution ne remplit les critères mentionnés.
Donc la prochaine sera en quatrième position, car au moins un critère n'est pas validé. De fait, elle ne mérite pas d'être sur le "podium".
Comme je l'ai dit, je suis très strict, et j'ai revu ma copie sur les critères et mes éxigences.


4- Linux Mint Debian Edition

Linux Mint en quatrième position, oui. Pas la Linux Mint qu'on connait, mais celle basée sur Debian.
C'est une excellente alternative à Debian au niveau de l'ergonomie, et bien plus facile à installer. L'outil d'installation ne permet cependant pas de faire facilement une cohabitation avec Windows. On ne peut que tout effacer le disque.
Parmi la liste de mes critères, celui qui lui manque, c'est le critère de la mise à niveau "facile".
Il est actuellement toujours nécessaire d'installer l'outil mintupgrade en ligne de commande puis de l'exécuter dans un terminal.
Le manque étant sur la Linux Mint (base Ubuntu) et sur la LMDE, je suis parti sur LMDE, car elle va offrir une base stable, sans surprise, qu'est Debian. Elle va supporter le Secure Boot par défaut, et l'environnement de bureau Cinnamon, excellament bien intégré permettra une prise en main facile du système.
Par défaut, tous les composants sont en français, et depuis Debian 12, les sources "nonfree-firmware" sont actives, ce qui permet d'avoir une excellente compatibilité matérielle.
Sans mettre à niveau son système, on a un support de 5 ans grâce à Debian "LTS", ce qui lui donne la même durée de vie qu'une Linux Mint basée sur Ubuntu. On aura cependant une plus grande sérénité lors de la mise à niveau si on ne souhaite pas réinstaller le système.
Les paquets Flatpak fournis par défaut permettront de bénéficier de logiciels plus récents sans manipulation complexe.
Les codecs sont supportés par défaut dans les formats les plus populaires, et le système est entièrement traduit.


5- Manjaro XFCE

Et pour terminer ce classement, je choisis Manjaro. Distribution Rolling Release, la seule de ce classement. Elle donc s'affranchit de la problématique de la mise à niveau. Cependant, attention à faire quand même ses mises à jour régulièrement et ne pas attendre des mois entre chacune d'entre elles.
Si elle est en cinquième position, c'est qu'elle a sa place, mais elle nécessitera de désactiver le Secure Boot, opération un peu complexe dans l'UEFI !
Une fois ce paramétrage désactivé, l'installation se fait rapidement, et l'outil d'installation permet également d'installer le système à côté de Windows si nécessaire.
Après l'installation, le système est en français, .. presque ! Après les mises à jour, il est nécessaire de compléter quelques packs de langue pour le navigateur via le Gestionnaire de paramètres de Manjaro. C'est pour cela qu'elle se classe derrière Linux Mint Debian Edition.
Le système est régulièrement mis à jour, les dépôts sont fournis d'une multitude de logiciels, et pas de problématiques de lecyures de fichier audio ou vidéo.
Si j'ai choisi l'édition avec Xfce, c'est pour plusieurs raisons, notamment celles qui vont concerner les mises à jour de l'environnement de bureau. Si la session reste allumée pendant une montée de version de KDE Plasma, on aura possiblement un souci si la session se verouille (nécessité de débloquer la session en console). Avec GNOME, il y a énormément d'extensions installées, et celles-ci peuvent poser des soucis à terme si elles n'ont pas été mises à jour quand Manjaro intègrera la version suivante de GNOME. Xfce est quant à lui exempt de ces soucis, reste léger mais très personnalisable, voilà pourquoi je l'ai choisi.
Si on veut compléter la logithèque avec des flatpak ou AUR, c'est activable via le gestionnaire de logiciels.



Et c'est ainsi que se termine ce TOP 5 des distributions Linux pour tous en 2025.
Je le redis, ce n'est que mon avis, mais cela peut vous aiguiller si vous souhaitez tester Linux.

La première satisfaira l'ensemble des besoins génériques pour un usage sur PC, et reste une excellente porte d'entrée dans le monde Linux.
Plus tard, vous pourrez faire vos propres choix, et choisir quelque chose qui vous ressemble le mieux.

Vous pouvez tout à fait, pour vous donner une idée avant de sauter le pas, essayer et installer une distribution Linux dans une machine Virtuelle avec VirtualBox ou VMware Workstation afin de vous familiariser avec celle-ci.

En espérant que ça vous ait plu.

Ci-dessous la vidéo avec les explications et quelques démos rapides :

N'hésitez pas à sélectionner la qualité HD en 720p ou 1080p !

Bonjour à tous,

Dans cet article, je souhaite vous parler du cinquième youtubeur du monde : PewDiePie.

En 2025, le TOP5 Youtube est composé de :
1 : MrBeast (USA) - 323M
2 : Vlad and Niki (Russie) - 126M
3 : Kids Diana Show (Ukraine) - 126M
4 : Like Nastya (Russie) - 121M
5 : PewDiePie (Suède) - 110M

Dans sa dernière vidéo, publiée le 27 avril 2025, PewDiePie, l'un des plus grands YouTubers au monde avec 110 millions d'abonnés, a annoncé un changement majeur dans sa vie numérique : il a décidé de basculer sous Linux. Il partage son expérience, ses motivations et les raisons qui l'ont poussé à faire ce choix audacieux.

PewDiePie explique qu'il en avait assez de l'interface encombrante et intrusive de Windows, avec ses pop-ups incessants et ses logiciels préinstallés indésirables. Il se sentait prisonnier d'un système qui ne lui offrait pas la liberté et le contrôle qu'il recherchait. En passant à Linux, il a ressenti une véritable libération, décrivant son expérience comme "voir la lumière du jour après des années de captivité numérique".

L'un des aspects qui l'a le plus séduit est la personnalisation infinie qu'offre Linux. Contrairement à Windows, où les options de personnalisation sont limitées, Linux permet de modifier l'apparence et le fonctionnement du système à volonté. PewDiePie a pris plaisir à créer un environnement de travail qui lui ressemble, en installant des environnements de bureau minimalistes et en utilisant des logiciels alternatifs pour remplacer Photoshop, qu'il a dû abandonner.

Il aborde également le sujet du gaming, notant que, grâce à des projets comme Proton de Valve, jouer sous Linux est devenu non seulement possible, mais aussi performant. Bien qu'il ait dû faire des sacrifices, comme renoncer à certains logiciels Adobe, il estime que la liberté retrouvée en vaut largement la peine.

Pour ceux qui se demandent quelle distribution Linux il a choisie, PewDiePie a commencé avec Linux Mint, une option accessible pour les débutants, avant de se plonger dans Arch Linux pour une personnalisation plus poussée. Il a découvert la puissance du terminal, ce qui lui a permis de gérer son système de manière plus efficace.

Le clou du spectacle, PewDiePie encourage ses abonnés à explorer Linux et à reprendre le contrôle de leur expérience informatique. Il invite chacun à choisir sa propre distribution et à expérimenter.

Cette vidéo ne se limite pas à un simple changement de système d'exploitation ; elle représente un appel à l'autonomie numérique et à la personnalisation, des valeurs qui résonnent avec de nombreux utilisateurs. Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à consulter la vidéo complète disponible dans les sources de cet article.

Vous pouvez aussi consulter ma vidéo qui récapitule et débrief cette info :

Qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que ce genre de démarche pourrait inspirer d'autres créateurs de contenu à faire le même choix ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !

Bonjour à tous,

Ca bouge en ce moment du côté d'Ubuntu, notamment sur le remplacement des outils "de base" réécrits en Rust !

Ubuntu, en collaboration avec la Trifecta Tech Foundation, deviendra la première grande distribution Linux à adopter sudo-rs comme implémentation par défaut de la commande sudo à partir de la version 25.10.
sudo-rs est en fait une réécriture de l'outil traditionnel sudo, développée en Rust, un langage de programmation "reconnu pour sa sécurité" (je mets ça entre guillements car je ne suis pas dev ni technique pour affirmer les "on dit".
Ce projet s'inscrit dans l'initiative Privilege Boundary de la Trifecta Tech Foundation, visant à améliorer la gestion de l'escalade de privilèges.

L'équipe de sudo-rs, collabore avec Todd Miller, qui je vous le rappelle (ou vous l'apprend) est le mainteneur de l'original sudo depuis plus de trente ans. Il ne considère pas ce projet comme un simple fork, mais comme une évolution sécurisée des systèmes. sudo-rs sera conçu pour être un remplacement direct de l'outil original, avec une approche "moins c'est plus", ce qui signifie que certaines fonctionnalités jugées obsolètes pourraient ne pas être réimplémentées.

Avant de déployer sudo-rs dans la version 26.04 LTS, Ubuntu testera cette transition dans la version 25.10, tout en sponsorisant le développement de fonctionnalités spécifiques, telles que la prévention des échappements de shell ainsi que le contrôle des profils AppArmor (le SELinux qu'on a dans Ubuntu)

En parallèle, Ubuntu travaille sur la migration vers uutils coreutils, en sponsorisant le développement de la prise en charge de SELinux et de l'internationalisation. (pour que ça serve aussi pour d'autres)

Aussi, des efforts sont également déployés pour réduire la taille des binaires et garantir la compatibilité avec les profils AppArmor existants.

La transition vers sudo-rs et uutils coreutils sera conçue pour être transparente, permettant aux utilisateurs de revenir facilement à l'ancienne version si nécessaire.
En plus, Ubuntu envisage aussi d'intégrer SequoiaPGP, une nouvelle bibliothèque OpenPGP écrite en Rust, comme alternative à GnuPG.

Ce qui est intéressant là dedans, c'est qu'Ubuntu s'engage à améliorer la sécurité en adoptant des outils modernes et sécurisés, tout en veillant à une transition fluide pour ses utilisateurs.
En plus, ils terminent le travail pour que ça soit adopté sur d'autres distribs. Ubuntu ne semble pas vouloir faire cavalier seul cette fois si, en s'appuyant sur les développeurs des outils réécrits.

La rustisation des outils et du code semble être à la mode, je n'ai pas d'avis là dessus, je vous laisserai vous faire un avis.

Comme d'hab, en dessous de l'article, vous avez la source du Discours d'Ubuntu

Bonjour à tous,

Dans cet article, je souhaite vous parler du cinquième youtubeur du monde : PewDiePie.

En 2025, le TOP5 Youtube est composé de :
1 : MrBeast (USA) - 323M
2 : Vlad and Niki (Russie) - 126M
3 : Kids Diana Show (Ukraine) - 126M
4 : Like Nastya (Russie) - 121M
5 : PewDiePie (Suède) - 110M

Dans sa dernière vidéo, publiée le 27 avril 2025, PewDiePie, l'un des plus grands YouTubers au monde avec 110 millions d'abonnés, a annoncé un changement majeur dans sa vie numérique : il a décidé de basculer sous Linux. Il partage son expérience, ses motivations et les raisons qui l'ont poussé à faire ce choix audacieux.

PewDiePie explique qu'il en avait assez de l'interface encombrante et intrusive de Windows, avec ses pop-ups incessants et ses logiciels préinstallés indésirables. Il se sentait prisonnier d'un système qui ne lui offrait pas la liberté et le contrôle qu'il recherchait. En passant à Linux, il a ressenti une véritable libération, décrivant son expérience comme "voir la lumière du jour après des années de captivité numérique".

L'un des aspects qui l'a le plus séduit est la personnalisation infinie qu'offre Linux. Contrairement à Windows, où les options de personnalisation sont limitées, Linux permet de modifier l'apparence et le fonctionnement du système à volonté. PewDiePie a pris plaisir à créer un environnement de travail qui lui ressemble, en installant des environnements de bureau minimalistes et en utilisant des logiciels alternatifs pour remplacer Photoshop, qu'il a dû abandonner.

Il aborde également le sujet du gaming, notant que, grâce à des projets comme Proton de Valve, jouer sous Linux est devenu non seulement possible, mais aussi performant. Bien qu'il ait dû faire des sacrifices, comme renoncer à certains logiciels Adobe, il estime que la liberté retrouvée en vaut largement la peine.

Pour ceux qui se demandent quelle distribution Linux il a choisie, PewDiePie a commencé avec Linux Mint, une option accessible pour les débutants, avant de se plonger dans Arch Linux pour une personnalisation plus poussée. Il a découvert la puissance du terminal, ce qui lui a permis de gérer son système de manière plus efficace.

Le clou du spectacle, PewDiePie encourage ses abonnés à explorer Linux et à reprendre le contrôle de leur expérience informatique. Il invite chacun à choisir sa propre distribution et à expérimenter.

Cette vidéo ne se limite pas à un simple changement de système d'exploitation ; elle représente un appel à l'autonomie numérique et à la personnalisation, des valeurs qui résonnent avec de nombreux utilisateurs. Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à consulter la vidéo complète disponible dans les sources de cet article.

Vous pouvez aussi consulter ma vidéo qui récapitule et débrief cette info :

Qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que ce genre de démarche pourrait inspirer d'autres créateurs de contenu à faire le même choix ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !

Bonjour à tous,

En ce début du mois d'avril 2025, je vous annonce qu'on va sérieusement se lancer sur Twitch pour la chaine "Linuxtricks" : https://www.twitch.tv/AdrienLinuxtricks
J'ai débuté l'aventure en fin de l'été 2024, et le succès a été quasiment immédiat.

Vous savez que sur Youtube, on traite de l'actu du libre et de l'open source. Pour être honnête, les vidéos fonctionnent bien sur ce sujet et quand on parle de distribution Linux.
Cependant, les vidéos plus techniques ont moins de succès, et cela peut se comprendre compte tenu de l'évolution de la chaine depuis 2015. L'algorythme de Youtube m'a trié dans une case qui n'est pas "technique".

Cependant, je n'ai pas envie de ne faire que ce genre de contenu et faire quelquechose de plus technique (sur Linux ou l'administration système en général) me plait. Bien que l'IA fasse aussi partie de mes missions au travail depuis l'automne 2024, je n'ai pas de matériel (et de place) suffisant pour pratiquer et faire du contenu à la maison.

Twitch est donc une bonne occasion pour faire de la technique et de faire autre chose qui me plait sur cette plateforme comparé à Youtube.
Les lives techniques du mercredi ont du succès, et je vous en remercie.


Sur les deux derniers mois, nous sommes en moyenne à 73 spectateurs. C'est presque 75, et 75 c'est un des 3 critères pour devenir partenaire Twitch.
Voici le bilan au 2 avril sur les 30 derniers jours :

J'ai bien réfléchi, et j'ai envie de viser le partenariat sur Twitch, pour plusieurs raisons. Mais il manque des critères.

Tout d'abord, pour remplir les critères il faut :
- Maintenir au moins 75 spectateurs en moyenne PAR STREAM : on en est pas loin, certains sont à 68 et d'autre à 82
- Streammer 12 jours différents : il va manquer des jours
- Streammer un total de 25 heures : en augmentant le nombre de streams, forcément on va dépasser cet objectif

Le plus dur selon moi est de garder les spectateurs, c'est à dire vous. Et donc mon principal objectif est de trouver des sujets qui vont vous intéresser !

On est pas loin de l'objectif, et si je commence à m'y mettre sérieusement, on peut espérer dès fin mai être partenaire Twitch.
Je suis dans un moment de ma vie personnelle et professionnelle où le créneau est possible.

Qu'est ce que cela signifie :
- Twitch prendra en charge les frais lorsque je perçois les revenus : c'est cool mais ça ne m'importe peu
- Cela donne un "badge" partenaire
- Peut être d'autres choses que j'ignore, mais en tout cas, pas de revenus supplémentaires : Ce n'est pas grave, Linuxtricks est actuellement autosuffisant financièrement, c'était l'objectif en 2015.

Le badge partenaire me semble important pour plusieurs raisons :
- Il permettra d'identifier la chaine avc un statut "Partenaire" Twitch
- Il permet d'indiquer que le contenu produit est intéressant
- Il me donnera satisfaction, en me disant aussi : Je l'ai fait, ça fait toujours plaisir
- Il permettra d'avoir de la visibilité (j'espère)

Et sur ce dernier point, cela me semble très intéressant, car cette visibilité permettra de faire beaucoup de choses, notamment :
- Promouvoir les solutions libres plus efficacement
- Faire connaitre mon métier d'administrateur système (et montrer qu'en informatique, on ne fait pas que de réparer des imprimantes)
- Permettre de lancer peut être un stream périodique sur de la formation, de la vulgarisation autour de Linux ou d'autres sujets, visant peut être un public plus large.


Alors pour remplir cet objectif, comment vais-je m'organiser ?

Au niveau du calendrier, on va faire très simple, je vais être régulier au niveau des diffusions la semaine.
- Le mercredi à 20h : On garde le sujet technique défini (sauf le premier mercredi du mois où on traite de l'actu dans le CKOIKIDI). J'ai déjà une liste d'une trentaine de sujets techniques à découvrir avec vous, donc ça devrait nous envoyer jusqu'à la fin 2025.
- On ajoute le lundi à 20h : Dès le 7 avril, on démarre la série Linux From Scratch ! L'objectif sera de répondre à toutes les questions techniques, et surtout d'apprendre à fond. Le but n'est pas de monter une LFS le plus rapidement possible, on va apprendre ensemble et emmagasiner le plus de connaissances en construisant Linux From Scratch. J'ai par la suite d'autres idées, et c'est ce créneau qu'on gardera pour l'apprentissage et la formation.
- On ajoute le jeudi à 20h : Dès le 4 avril, on démarre un rendez-vous hebdomadaire plus centré sur l'échange. Les mercredi, on "drift" (comme dirait imil) car certains d'entre vous ont besoin d'échanger mais pas forcément sur le sujet traité. L'idée serait de garder les questions du mercredi pour les traiter le jeudi, en pouvant évidemment dériver sur les démos techniques associées aux questions.

Le planning a été ajouté en conséquence sur la chaine :

Pour ceux qui me suivent sur la chaîne DJ, vous savez que je stream le Jeudi et le Dimanche.
Par conséquent :
- Le stream du jeudi est annulé.
- Le stream du dimanche à 20h est conservé, ça restera le seul jour fixe.
- Pour remplacer les jeudis annulés, je participerai à des événements le weekend (vendredi ou samedi) en plus, et peut être des mardis.

Voilà pour ce long billet explicatif.

J'espère que vous serez au rendez-vous, ce statut, il ne sera pas le mien, ni le vôtre, il sera le nôte, celui de la communauté Linuxtricks !

Je compte sur votre présence pour accomplir cet objectif ensemble !

Merci à vous et longue vie à Linuxtricks.fr (c'est important le point fr)

Bonjour à tous,

En raison d'une migration de serveur qui héberge le site www.linuxtricks.fr ce mercredi 26 mars, dès 20h (heure Française), le site sera injoignable et reviendra dans la soirée.
J'espère minimiser au maximum l'indisponibilité.

Dès 20h, je réaliserai cette migration enlive sur la chaine Twitch : https://www.twitch.tv/adrienlinuxtricks

Si vous voulez voir l'envers du décor, c'est l'occasion ou jamais !

Désolé pour la gêne occasionnée !