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Comment utiliser l’application Assistance rapide dans Windows 11 (Quick Assist)

Vous cherchez un moyen simple et sĂ©curisĂ© d’aider Ă  distance un proche ou de recevoir une assistance technique sur votre PC ? L’application Assistance rapide (ou Quick Assist en anglais), intĂ©grĂ©e Ă  Windows 11, permet de partager son Ă©cran ou prendre le contrĂŽle d’un autre ordinateur Ă  distance en toute sĂ©curitĂ©. Que vous soyez technicien, membre de la famille ou simple utilisateur ayant besoin d’aide, cet outil gratuit est une alternative pratique Ă  des logiciels comme TeamViewer ou AnyDesk.

Dans ce tutoriel complet, dĂ©couvrez comment utiliser pas Ă  pas l’application AccĂšs rapide pour obtenir ou fournir de l’aide Ă  distance sur Windows 11.
Notez que cela fonctionne exactement de la mĂȘme maniĂšre sur Windows 10. De plus, la version de Windows n’entre pas en compte dans la prise de contrĂŽle Ă  distance.

Qu’est-ce que l’application Assistance rapide ?

Assistance rapide (Quick Assist) est une application de Microsoft qui permet Ă  un utilisateur de partager son Ă©cran avec une autre personne, qui peut alors visualiser ou contrĂŽler l’ordinateur Ă  distance. Elle fonctionne via une connexion Internet sĂ©curisĂ©e et utilise un code temporaire Ă  usage unique pour autoriser la session.

Elle est préinstallée sur Windows 11, ce qui évite de devoir télécharger un outil tiers. Elle est particuliÚrement utile pour :

  • Aider un proche en difficultĂ© avec son PC
  • Se faire assister par un technicien
  • Intervenir sur un poste Ă  distance sans configuration complexe

L’AccĂšs rapide est sĂ»r puisqu’elle utilise :

  • Une connexion chiffrĂ©e via les serveurs Microsoft
  • Un code Ă  usage unique, valable 10 minutes
  • Une interface qui permet Ă  l’utilisateur d’ĂȘtre Ă  tout moment en contrĂŽle (possibilitĂ© d’interrompre la session)

Lorsque l’application dĂ©tecte que les sĂ©curitĂ©s minimales requises ne sont pas satisfaites, elle met fin Ă  la session.

Session terminée - Assistance rapide.
Sécurité minimale requise non satisfaites.
Ne partagez jamais un code d’assistance avec une personne que vous ne connaissez pas.

Contrîle à distance pour fournir de l’aide à quelqu’un (mode technicien)

Comment ouvrir l’application Assistance rapide

  • Ouvrez l’application sur l’ordinateur hĂŽte et l’ordinateur auquel vous souhaitez prendre le contrĂŽle Ă  distance
  • Cliquez sur le bouton DĂ©marrer ou appuyez sur Windows + S
  • Tapez Assistance rapide ou Quick Assist
  • Cliquez sur l’application pour l’ouvrir
Comment ouvrir l'application Assistance rapide sur Windows 11
Si l’application ne s’affiche pas, vĂ©rifiez que Windows est Ă  jour ou installez-la via le Microsoft Store.

GĂ©nĂ©rer et Ă©changer le code de sĂ©curitĂ© de l’assistant

  • Depuis l’ordinateur hĂŽte, cliquez sur « Aider quelqu’un« 
Aider quelqu'un Ă  distance avec l'assistance rapide de Windows 11
  • Connectez-vous avec votre compte Microsoft
Se connecter Ă  son compte Microsoft dans l'assistance rapide
  • Un code de sĂ©curitĂ© Ă  6 chiffres est gĂ©nĂ©rĂ© automatiquement. Ce code est valable pendant une durĂ©e limitĂ©e et expire au bout de 10 minutes
  • Transmettez ce code Ă  la personne Ă  aider (par tĂ©lĂ©phone, mail, etc.)
Partager le code de sécurité de l'assistance rapide de Windows 11
  • La personne doit saisir le code dans la section « Aide Â» et « Code de sĂ©curitĂ© de l’assistant« 
Saisir le code de sécurité dans l'assistance rapide pour une prise de contrÎle à distance
  • Une fois le code saisi par l’autre personne, lisez et acceptez les conditions d’utilisation en cochant l’option « Je comprends Â» et en cliquant sur Autoriser
Autoriser le partage écran dans l'assistance rapide de Windows 11
  • À partir de lĂ , le partage d’écran dĂ©bute. Une barre d’icĂŽne s’affiche en haut sur les deux ordinateurs. Vous pouvez ouvrir un chat et diffĂ©rents outils
  • Pour prendre la main Ă  distance, l’utilisateur de l’ordinateur hĂŽte doit cliquer sur le bouton en haut pour demander l’autorisation et sur le PC distant, la personne doit accepter. Celle-ci peut mettre en pause le contrĂŽle Ă  distance Ă  tout moment. Enfin, il est possible de choisir sur quel Ă©cran travailler, lorsqu’un double Ă©cran est prĂ©sent
ContrĂŽle Ă  distance par l'assistance rapide de Windows 11

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Microsoft verrouille un utilisateur et met en lumiÚre les dangers du chiffrement forcé de Windows 11

Un utilisateur de Windows 11 a rĂ©cemment Ă©tĂ© bloquĂ© de son propre systĂšme aprĂšs que son compte Microsoft a Ă©tĂ© suspendu, rĂ©vĂ©lant les risques graves liĂ©s au chiffrement automatique de BitLocker. Ce cas met en Ă©vidence Ă  quel point il est facile de perdre l’accĂšs Ă  ses donnĂ©es lorsque Microsoft impose un chiffrement liĂ© au compte Microsoft.

Contexte : BitLocker activé par défaut

Depuis la mise Ă  jour Windows 11 24H2, Microsoft active automatiquement la fonction Device Encryption (chiffrement intĂ©gral du disque) dĂšs qu’un utilisateur se connecte avec un compte Microsoft. Pendant le processus de configuration, la clĂ© de rĂ©cupĂ©ration est stockĂ©e dans le cloud, sans ĂȘtre systĂ©matiquement copiĂ©e localement ou sur un pĂ©riphĂ©rique externe — ce que beaucoup d’utilisateurs ignorent.

Cas utilisateur : perte totale d’accùs

Cet utilisateur, identifiĂ© uniquement par son pseudonyme Reddit, SayanSen relate qu’il a Ă©tĂ© bloquĂ© sans avertissement ni explication aprĂšs avoir dĂ©placĂ© d’importantes donnĂ©es vers OneDrive.
Comme l’a constatĂ© un utilisateur de Reddit, deus03690. Cet utilisateur frustrĂ© affirme que Microsoft a apparemment verrouillĂ© son compte de maniĂšre « alĂ©atoire » alors qu’il s’occupait de plusieurs lecteurs de donnĂ©es. Il explique :

« Microsoft a verrouillĂ© mon compte de maniĂšre alĂ©atoire aprĂšs avoir transfĂ©rĂ© sur OneDrive des photos et des travaux irremplaçables datant de 30 ans. Je consolidais les donnĂ©es de plusieurs anciens disques avant un dĂ©mĂ©nagement important, disques que je devais jeter en raison de contraintes d’espace et de dĂ©mĂ©nagement. Le plan Ă©tait simple : tĂ©lĂ©charger sur OneDrive, puis transfĂ©rer sur un nouveau disque plus tard. Au lieu de cela, Microsoft a suspendu mon compte sans avertissement, sans raison et sans aucun recours lĂ©gitime. J’ai soumis le formulaire de conformitĂ© 18 fois – 18 fois – et Ă  chaque fois, j’obtiens une rĂ©ponse automatisĂ©e qui ne mĂšne nulle part. Pas de contact humain.

MalgrĂ© 18 demandes d’appui auprĂšs de Microsoft via un formulaire, il n’a reçu aucune assistance humaine — seulement des rĂ©ponses automatisĂ©es. RĂ©sultat :accĂšs perdu Ă  l’ordinateur ET aux fichiers chiffrĂ©s par BitLocker.

Conséquences inquiétantes

Les conditions d’utilisation de la MSA (Microsoft Account) expliquent comment Microsoft traite un compte fermĂ©. Elles stipulent ce qui suit :

Si votre compte Microsoft est fermĂ© (que ce soit par vous ou par nous), plusieurs choses se produisent. PremiĂšrement, votre droit d’utiliser le compte Microsoft pour accĂ©der aux services cesse immĂ©diatement. DeuxiĂšmement, nous supprimons les donnĂ©es ou votre contenu associĂ©s Ă  votre compte Microsoft ou les dissocions de vous et de votre compte Microsoft (sauf si la loi nous oblige Ă  les conserver, Ă  les restituer ou Ă  les transfĂ©rer Ă  vous ou Ă  un tiers identifiĂ© par vous). Vous devez disposer d’un plan de sauvegarde rĂ©gulier, car Microsoft ne sera pas en mesure de rĂ©cupĂ©rer votre contenu ou vos donnĂ©es une fois votre compte fermĂ©. TroisiĂšmement, vous pouvez perdre l’accĂšs aux produits que vous avez acquis.

Les conséquences de cette situation sont graves :

  • Aucune rĂ©cupĂ©ration possible sans la clĂ© BitLocker.
  • Les conditions d’utilisation de Microsoft prĂ©voient la suppression des donnĂ©es ou de l’accĂšs en cas de fermeture de compte.
  • Cela dĂ©montre que confiance exclusive au compte Microsoft et au cloud peut conduire Ă  une perte de donnĂ©es irrĂ©versible.

Recommandations de sécurité

Face Ă  ce risque, plusieurs prĂ©cautions s’imposent :

En résumé

Windows 11 24H2 active dĂ©sormais le chiffrement automatique liĂ© au compte Microsoft. Si vous perdez l’accĂšs Ă  votre compte, vous pouvez aussi perdre l’accĂšs dĂ©finitif Ă  vos donnĂ©es. Il est donc essentiel de sauvegarder votre clĂ© BitLocker sĂ©parĂ©ment et de ne pas faire reposer vos donnĂ©es exclusivement sur le cloud.

Plus de dĂ©tails sur le fonctionnement : Qu’est-ce que BitLocker

Source(s) : neowin.net

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Windows Server : des bugs réseau causés par les mises à jour KB5060526 et KB5060531

Microsoft a confirmĂ© un nouveau bug affectant le service DHCP sur Windows Server 2019 et 2022, aprĂšs l’installation des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ© mensuelles KB5060526 (Server 2022) et KB5060531 (Server 2019), publiĂ©es lors du Patch Tuesday de juin 2025.

Ce problĂšme provoque des dysfonctionnements dans le service DHCP, avec pour effet des clients qui ne reçoivent plus d’adresse IP ou qui se retrouvent sans connectivitĂ© rĂ©seau, notamment aprĂšs un redĂ©marrage du serveur ou une expiration de bail DHCP. Cela affecte des environnements d’entreprise, avec des pannes rĂ©seau partielles voire totales sur certains postes clients, en particulier dans les infrastructures Virtual Desktop Infrastructure (VDI) ou les dĂ©ploiements massifs.

« Je peux confirmer qu’il s’agit d’un irritant trĂšs dĂ©sagrĂ©able dans notre environnement depuis la mise en place des correctifs la semaine derniĂšre. Les clients DHCP perdent leurs baux. Nous n’exĂ©cutons pas de DHCP sur nos DC, pour ce que cela vaut. Serveur 2022 Â», a Ă©crit l’un des utilisateurs concernĂ©s dans un message publiĂ© sur le forum.

Le dysfonctionnement semble survenir uniquement lorsque le serveur exĂ©cute un rĂŽle DHCP actif. D’aprĂšs les retours d’admins systĂšmes, le service peut paraĂźtre actif, mais ne rĂ©pond plus aux requĂȘtes clients. Le journal d’évĂ©nements n’indique pas toujours de dĂ©faillance claire, ce qui complique le diagnostic pour les Ă©quipes IT.

Microsoft a reconnu le problĂšme sur son portail Health Center et indique que ses Ă©quipes sont en cours d’analyse. Aucun correctif n’est encore disponible au moment de la rĂ©daction. L’entreprise conseille aux administrateurs impactĂ©s de dĂ©sinstaller temporairement la mise Ă  jour concernĂ©e si le serveur DHCP est devenu instable ou non fonctionnel. Cela peut ĂȘtre effectuĂ© via les commandes PowerShell ou dans le panneau de configuration, en attendant un correctif officiel via une prochaine mise Ă  jour cumulative.

Les serveurs qui n’hĂ©bergent pas de rĂŽle DHCP ne sont pas concernĂ©s. En revanche, dans des environnements mixtes ou virtualisĂ©s, ce bug peut bloquer toute une portion du rĂ©seau interne.

Source(s) : windowslatest.com

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Windows 11 24H2 : la mise à jour KB5063060 pose problùme

Microsoft a dĂ©ployĂ© une mise Ă  jour hors-cycle (out‑of‑band) sur Windows 11 24H2, identifiĂ©e comme KB5063060, destinĂ©e Ă  corriger des problĂšmes graves affectant notamment les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat. Si cette mise Ă  jour est censĂ©e rĂ©soudre les BSOD causĂ©s par l’ancienne version KB5060842, certains utilisateurs rencontrent toutefois des erreurs d’installation qui bloquent complĂštement Windows Update.

Quel est l’objectif de KB5063060 ?

KB5063060 reprend les correctifs de l’update de juin 2025 (KB5060842) tout en ajoutant un patch d’urgence pour rĂ©gler les incompatibilitĂ©s graves ayant causĂ© des BSOD avec les jeux nĂ©cessitant Easy Anti‑Cheat (comme Fortnite). Cette version est automatiquement proposĂ©e aux systĂšmes concernĂ©s.

Quels problĂšmes d’installation sont signalĂ©s ?

De nombreux utilisateurs rapportent que la mise Ă  jour Ă©choue ou reste bloquĂ©e, notamment aux Ă©tapes de tĂ©lĂ©chargement ou d’application des correctifs. Plusieurs codes d’erreur sont Ă©voquĂ©s : 0x800f0922, 0x80070002, 0x80070306, et 0x800f0991, souvent accompagnĂ©s d’un rollback automatique.

Certaines machines restent bloquĂ©es Ă  38 % ou 100 % puis redĂ©marrent sans appliquer la mise Ă  jour. D’autres signalent des plantages liĂ©s Ă  des composants corrompus du systĂšme.

Comment corriger le problĂšme ?

Voici plusieurs pistes pour rĂ©soudre l’échec d’installation :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Puis rĂ©parez les fichiers systĂšme :
sfc /scannow
DISM.exe /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth
  • Ensuite, Nettoyez le cache Windows Update :
net stop wuauserv
net stop cryptSvc
net stop bits
net stop msiserver
ren C:\Windows\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
ren C:\Windows\System32\catroot2 catroot2.old
net start wuauserv
net start cryptSvc
net start bits
net start msiserver
  • Enfin, installez d’abord le correctif .NET KB5056579 en version Preview, avant de relancer KB5063060

Des effets inattendus aprÚs installation réussie

MĂȘme ceux qui installent KB5063060 rapportent des bugs persistants, tels que :

  • Blocages du Bluetooth au redĂ©marrage, nĂ©cessitant une rĂ©-pairĂ©e des appareils elevenforum.com+1borncity.com+1.
  • Gel du menu DĂ©marrer ou de la barre des tĂąches aprĂšs la sortie du mode veille.
  • DĂ©gradations de l’affichage sur certains moniteurs via HDMI (teintes vertes/magentas).

Si les jeux utilisant Easy Anti‑Cheat fonctionnent gĂ©nĂ©ralement mieux, quelques titres continuent de poser un problĂšme.

Que faire en attendant une meilleure version ?

Si l’installation Ă©choue, dĂ©sinstaller la KB5063060 dans ParamĂštres > Windows Update > Historique > DĂ©sinstaller des mises Ă  jour, puis mettre en pause les mises Ă  jour.
Si l’installation rĂ©ussit mais introduit des bugs, dĂ©sinstallez le correctif, dĂ©sactivez Windows Update temporairement et attendez la future version.

Source(s) : windowslastet.com

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Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

Vous utilisez plusieurs Ă©crans sous Windows 11 et souhaitez masquer ou supprimer la barre des tĂąches sur votre second moniteur pour amĂ©liorer votre confort d’utilisation et votre espace de travail ? Bonne nouvelle : Windows 11 offre plusieurs options simples et avancĂ©es pour gĂ©rer l’affichage de la barre des tĂąches en mode multiĂ©crans.

Dans cet article clair et pratique, dĂ©couvrez Ă©tape par Ă©tape comment dĂ©sactiver facilement la barre des tĂąches sur votre Ă©cran secondaire, personnaliser son comportement via le Registre Windows (regedit), ou encore utiliser des solutions avancĂ©es et des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack. Vous trouverez Ă©galement des solutions efficaces aux problĂšmes courants liĂ©s Ă  la gestion des barres multiples dans Windows 11, afin d’optimiser votre expĂ©rience multi-Ă©crans.

Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

Méthode rapide depuis les paramÚtres

  • Faites un clic droit sur la barre des tĂąches, puis cliquez sur « ParamĂštres de la barre des tĂąches ».
  • Dans la fenĂȘtre qui s’ouvre, cliquez sur « Comportements de la barre des tĂąches » pour afficher les options supplĂ©mentaires.
  • DĂ©cochez l’option « Afficher ma barre des tĂąches sur tous les affichages ».
Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

DĂšs que cette option est dĂ©cochĂ©e, la barre des tĂąches disparaĂźtra immĂ©diatement du second Ă©cran, et restera visible uniquement sur l’écran principal.

Via le registre Windows

Si la méthode standard depuis les paramÚtres Windows ne suffit pas ou ne fonctionne pas correctement, il existe des astuces avancées pour masquer ou personnaliser la barre des tùches sur votre second écran dans Windows 11.

HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Advanced
  • Modifiez la valeur MMTaskbarEnabled (DWORD) Ă  :
    • 0 pour dĂ©sactiver la barre des tĂąches sur les Ă©crans supplĂ©mentaires.
    • 1 pour activer la barre des tĂąches sur tous les Ă©crans.
Comment masquer la barre des tĂąches sur le second Ă©cran dans Windows 11

Avec un logiciel tiers

Il existe Ă©galement des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack, qui offrent des rĂ©glages avancĂ©s et dĂ©taillĂ©s pour personnaliser complĂštement la barre des tĂąches sur chaque Ă©cran, y compris le masquage total, partiel ou contextuel selon l’écran actif.

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Manifest V3 Chrome : quel impact sur les bloqueurs de publicité (Adblock, uBlock) ?

Depuis 2023, Google Chrome a progressivement imposé Manifest V3, une nouvelle norme technique pour les extensions de navigateur. Ce changement important modifie profondément la maniÚre dont les extensions interagissent avec le navigateur, impactant directement les bloqueurs de publicités tels que Adblock ou uBlock Origin. Avec Manifest V3, Google promet une sécurité renforcée, une meilleure confidentialité et des performances accrues. Cependant, ces modifications limitent fortement les capacités des bloqueurs de publicités populaires, réduisant leur efficacité à filtrer et bloquer certaines publicités complexes.

Dans cet article, j’examine en dĂ©tail ce qu’est Manifest V3, comment il impacte prĂ©cisĂ©ment vos extensions anti-pub prĂ©fĂ©rĂ©es et quelles alternatives restent disponibles pour continuer Ă  naviguer sereinement et sans publicitĂ© invasive sur le web.

Qu’est-ce que Manifest V3 et quels sont les principaux changements introduits ?

Imposé début 2025 à toutes les extensions de Chrome, manifest V3 définit comment les extensions interagissent avec le navigateur internet.
Il succÚde à Manifest V2, introduit en 2012. Ce manifeste régit les autorisations, les méthodes de gestion de réseau, la sécurité, la performance et le comportement général des extensions.

Principaux changements introduits par Manifest V3

Abandon de WebRequest :

Sous Manifest V2, les bloqueurs de publicitĂ©s pouvaient analyser, filtrer, bloquer chaque requĂȘte rĂ©seau dynamiquement.
Manifest V3 supprime la possibilitĂ© d’intervenir en temps rĂ©el sur le trafic rĂ©seau et la remplace par l’API DeclarativeNetRequest (DNR), plus statique et avec des rĂšgles prĂ©dĂ©finies.
Manifest V3 impose un cadre plus strict sur la maniĂšre dont les extensions accĂšdent aux donnĂ©es utilisateur (cookies, historique, mots de passe, stockage local). L’accĂšs est dĂ©sormais plus explicite et granulaire.

Limitation du nombre de rĂšgles :

Manifest V3 limite strictement le nombre de rĂšgles pouvant ĂȘtre chargĂ©es en mĂȘme temps (jusqu’à 30 000 rĂšgles par dĂ©faut, extensible jusqu’à 300 000).
Cela réduit significativement les capacités des bloqueurs de publicité avancés, comme uBlock Origin.

Restrictions renforcĂ©es sur l’accĂšs aux donnĂ©es :

Les extensions ont désormais moins accÚs direct aux données sensibles des utilisateurs, réduisant les risques liés à la vie privée et la sécurité.

Performance et sécurité accrues :

Limiter l’accĂšs aux donnĂ©es et le traitement dynamique du rĂ©seau amĂ©liore globalement la performance et la sĂ©curitĂ© du navigateur.

Pourquoi Google impose Manifest V3 dans Chrome ?

Plus de sécurité

Google argumente que Manifest V2 prĂ©sente des risques de sĂ©curitĂ© liĂ©s Ă  l’accĂšs puissant et dynamique que certaines extensions ont aux donnĂ©es utilisateur et au trafic rĂ©seau. Manifest V3 est conçu pour limiter ces risques.
En réduisant le traitement direct et détaillé des données réseau par les extensions, Google affirme mieux protéger la confidentialité des utilisateurs.
Les extensions malveillantes du type « stealers » exploitent gĂ©nĂ©ralement la puissance d’anciennes API (Manifest V2), qui leur permettaient d’accĂ©der en temps rĂ©el Ă  la totalitĂ© des requĂȘtes rĂ©seau ou aux donnĂ©es sensibles stockĂ©es dans le navigateur, telles que cookies, mots de passe ou jetons de session.
L’abandon de l’API WebRequest rend beaucoup plus difficile pour une extension malveillante d’intercepter discrĂštement des jetons de connexion ou des donnĂ©es personnelles via des requĂȘtes rĂ©seau, mais Ă©galement d’accĂ©der silencieusement aux donnĂ©es sensibles (cookies, mots de passe stockĂ©s), sans que l’utilisateur soit averti.

Avant, les extensions pouvaient aisément injecter du JavaScript dans chaque page visitée pour détourner les résultats de recherche, afficher des publicités ou rediriger.
De plus, Manifest V3 restreint les capacitĂ©s d’une extension Ă  manipuler en profondeur les rĂ©sultats des moteurs de recherche (injecter des rĂ©sultats sponsorisĂ©s ou trompeurs).
Cela peut aussi affecter les extensions de dĂ©tournement de navigateur (« hijackers ») changent gĂ©nĂ©ralement le moteur de recherche, la page d’accueil, ou insĂšrent des publicitĂ©s intrusives dans les pages visitĂ©es.

Toutefois, Manifest V3 ne résout pas entiÚrement le problÚme :

  • Des extensions malveillantes pourront toujours contourner certaines limites par des mĂ©thodes alternatives (demander explicitement certaines permissions sensibles, utiliser des tactiques sociales pour tromper les utilisateurs, etc.).
  • Des voleurs de cookies ou mots de passe peuvent encore utiliser des techniques comme capturer des donnĂ©es saisies via des permissions obtenues de façon abusive ou en dĂ©tournant des mĂ©canismes lĂ©gitimes.

Meilleure performance

Google souhaite que les extensions aient un impact moindre sur la consommation mémoire et les performances générales du navigateur.

Officieusement : Gagner la guerre contre les Adblock ?

Les extensions tierces traditionnelles (uBlock Origin classique, Adblock Plus, etc.) voient leurs fonctionnalités réduites comme sur Chrome et ses dérivés.
En effet, le résultat général pour les bloqueurs publicitaires tiers est une réduction de leurs capacités, avec :

  • Cette API impose un modĂšle de rĂšgles dĂ©claratives prĂ©-chargĂ©es au dĂ©marrage. Autrement dit, elle demande Ă  l’extension de spĂ©cifier Ă  l’avance les rĂšgles de blocage (URLs, domaines, ressources spĂ©cifiques).
  • Moins de rĂšgles de blocage disponibles simultanĂ©ment.
  • Un blocage moins dynamique et plus statique. Elle interdit Ă  l’extension de modifier dynamiquement les requĂȘtes rĂ©seau en temps rĂ©el comme pouvait le faire l’API WebRequest.
  • Une efficacitĂ© globale diminuĂ©e contre les publicitĂ©s complexes ou les scripts de tracking avancĂ©s.

De ce fait, Google peut trÚs facilement contourner les Adblock dans YouTube grùce à des publicités complexes.

MĂȘme si Google ne l’admet pas ouvertement, le passage Ă  Manifest V3 affaiblit les bloqueurs de publicitĂ© tiers, renforçant potentiellement les revenus publicitaires de Google, qui restent son principal modĂšle Ă©conomique.
Ce n’est pas la premiĂšre fois que Google utilise son moteur de recherche avec une part de marchĂ© prĂ©pondĂ©rante pour imposer des standards sur internet.

Critiques et controverses autour de Manifest V3

Manifest V3 suscite une large controverse :

CritiqueExplication concrĂšte
đŸ”» Affaiblissement des bloqueurs de pubMoins de rĂšgles et blocage moins dynamique : les publicitĂ©s deviennent plus difficiles Ă  bloquer efficacement.
đŸ”» Moins de contrĂŽle utilisateurLes utilisateurs et dĂ©veloppeurs perdent la possibilitĂ© d’utiliser des solutions plus avancĂ©es et personnalisĂ©es.
đŸ”» Crainte sur la neutralitĂ© du webManifest V3 renforce indirectement la domination commerciale de Google, limitant potentiellement la libertĂ© de choix des utilisateurs.

Comment Manifest V3 impacte les navigateurs internet comme Brave, Edge, Vivaldi ou Opera

Manifest V3, impulsé par Google pour Chrome, affecte aussi fortement les autres navigateurs basés sur Chromium comme Brave, Edge, Vivaldi ou Opera, mais avec des approches nuancées selon chaque éditeur.

Sur les navigateurs alternatifs (Firefox, Brave, Vivaldi, Opera), uBlock Origin classique reste disponible tant que ces navigateurs maintiendront le support MV2.
En juin 2025, Microsoft Edge suivra également avec un délai pour les entreprises.

Voici un tableau des adoptions et impact pour l’utilisateur.

Navigateur internetAdoption Manifest V3Impact utilisateur finalAction
Edge✅ TotaleModĂ©rĂ© Ă  Ă©levĂ© (solution interne limitĂ©e)Edge propose en compensation son propre bloqueur intĂ©grĂ© « Tracking Prevention » qui limite le pistage et bloque les publicitĂ©s, mais avec des fonctionnalitĂ©s plus limitĂ©es que les extensions avancĂ©es
Brave
✅ Oui, mais nuancĂ©
Faible (blocage natif fort)Il adopte Manifest V3 pour les extensions tierces, mais son bloqueur de publicitĂ© intĂ©grĂ© (Brave Shields) n’est pas affectĂ© directement.
L’impact est faible pour les utilisateurs de Brave qui utilisent le bloqueur intĂ©grĂ©.
Vivaldi✅ Oui, mais nuancĂ©Faible (blocage natif fort)Vivaldi propose un bloqueur de publicitĂ© et de pistage intĂ©grĂ© natif, similaire Ă  Brave. Celui-ci n’est pas affectĂ© par Manifest V3.
Opera
✅ Oui, complet
Faible Ă  modĂ©rĂ© (solution interne efficace)Le bloqueur publicitaire natif d’Opera n’est pas affectĂ© directement par Manifest V3, puisqu’il ne dĂ©pend pas des API rĂ©servĂ©es aux extensions.
Il continue de bloquer efficacement les publicités courantes et les trackers.

Quelles sont les alternatives pour continuer de bloquer les publicités ?

uBlock Origin Lite (MV3)

uBlock Origin Lite est une dĂ©clinaison simplifiĂ©e et adaptĂ©e de la cĂ©lĂšbre extension uBlock Origin, spĂ©cifiquement créée pour ĂȘtre compatible avec le nouveau standard d’extensions Manifest V3 (MV3) imposĂ© par Google Chrome.
En somme, uBlock Origin Lite fonctionne grĂące Ă  des listes prĂ©dĂ©finies (EasyList, EasyPrivacy, etc.) plutĂŽt qu’à une analyse dynamique de chaque requĂȘte.

Il en va de mĂȘme pour AdBlock (MV3) ou Adblock Plus (MV3).

Passer Firefox

Comme vous avez pu le voir dans le tableau précédent, certains navigateurs internet tiers basés sur Chrome devraient continuer de proposer des bloqueurs de publicités efficaces.

Mais, vous pouvez aussi passer Ă  Mozilla Firefox qui n’est pas liĂ© aux choix du gĂ©ant amĂ©ricain.

En effet, du cĂŽtĂ© de Firefox, Manifest V3 est devenu gĂ©nĂ©ralement disponible dans Firefox 109 aprĂšs avoir Ă©tĂ© disponible en tant qu’aperçu pour les dĂ©veloppeurs depuis Firefox 101.
Mais, Mozilla a annoncé continuer de maintenir la prise en charge du blocage de WebRequest dans MV3.
Pour maximiser la compatibilité avec les autres navigateurs, le navigateur WEB fournit également un support
pour declarativeNetRequest.
De ce fait, cela ne devrait pas perturber le fonctionnement des bloqueurs de publicités.
À lire : l’annonace de Mozilla

Bloqueurs DNS (NextDNS, Pi-hole, AdGuard Home)

Une autre approche pour bloquer la publicitĂ© est d’utiliser des bloqueurs DNS.
La rĂ©solution DNS des serveurs utilisĂ©s par les rĂ©gies publicitaires ne fonctionnera pas empĂȘche la connexion Ă  ces derniers.
Toutefois, lĂ  aussi, des limitations ou contournements sont possibles.

Il existe de nombreuses solutions comme NextDNS, Pi-hole, AdGuard Home.

Liens

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Microsoft Copilot+ vs Copilot : comparatif et différences sur Windows 11

Microsoft a rĂ©cemment introduit deux assistants d’intelligence artificielle novateurs pour Windows 11 : Copilot et Copilot+. Mais, quelles sont exactement les diffĂ©rences entre ces deux technologies ? Quels avantages concrets offrent-elles, et comment dĂ©terminer celle qui correspond le mieux Ă  vos besoins personnels ou professionnels ?

Dans cet article, dĂ©couvrez notre comparatif dĂ©taillĂ© et clair entre Copilot (basĂ© sur le cloud) et Copilot+ (optimisĂ© par une puce d’IA locale, le NPU). Performances, fonctionnalitĂ©s, confidentialitĂ©, usages recommandĂ©s : nous analysons tout ce que vous devez savoir pour faire un choix Ă©clairĂ© entre ces deux assistants IA phares de Microsoft sur Windows 11.

Qu’est-ce que Microsoft Copilot ?

Microsoft Copilot est un assistant intelligent basĂ© sur le cloud, accessible directement depuis votre navigateur web, l’application dĂ©diĂ©e sur Windows 11, ou via une touche rapide intĂ©grĂ©e au systĂšme.
Son rÎle principal est de vous accompagner dans vos tùches quotidiennes en générant du texte, en créant des images (grùce à Microsoft Designer), en réalisant des résumés rapides, en facilitant vos recherches, ou en vous apportant des suggestions pertinentes directement dans vos outils bureautiques habituels.
Copilot s’appuie principalement sur des modĂšles avancĂ©s d’intelligence artificielle comme GPT‑4 et GPT‑4 Turbo (dans la version Copilot Pro), ce qui permet des interactions fluides et des rĂ©ponses de qualitĂ© supĂ©rieure. Disponible gratuitement avec un compte Microsoft, Copilot propose Ă©galement une version premium (Copilot Pro), offrant notamment un accĂšs prioritaire aux nouveaux modĂšles IA, des intĂ©grations plus poussĂ©es avec les outils Office et des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es, pour environ 22 € par mois.

L'utilisation du NPU dans l'intelligence artificielle de Windows 11

Qu’est-ce que Microsoft Copilot+ ?

Microsoft Copilot+ est une version avancĂ©e de Copilot directement intĂ©grĂ©e aux nouveaux ordinateurs Ă©quipĂ©s de Windows 11 et disposant d’une unitĂ© neuronale puissante (NPU). À la diffĂ©rence du Copilot classique basĂ© sur le cloud, Copilot+ utilise principalement les ressources matĂ©rielles locales, permettant un traitement direct et rapide sur votre ordinateur, ce qui amĂ©liore considĂ©rablement la rĂ©activitĂ©, la confidentialitĂ© et les possibilitĂ©s d’usage hors connexion.
GrĂące Ă  son intĂ©gration matĂ©rielle (NPU d’au moins 40 TOPS*), Copilot+ offre des fonctionnalitĂ©s exclusives telles que Cocreator (crĂ©ation d’images en local), la super-rĂ©solution automatique des images, divers effets vidĂ©o avancĂ©s (Studio Effects), une traduction instantanĂ©e des conversations (Speak Translator, Live Translate), ainsi que la gestion intelligente de l’historique de vos documents et fichiers avec Recall. Copilot+ est idĂ©alement adaptĂ© aux crĂ©ateurs de contenu, aux professionnels crĂ©atifs ou aux utilisateurs avancĂ©s souhaitant profiter pleinement des capacitĂ©s de l’IA en toute autonomie.
Contrairement Ă  Copilot, Copilot+ ne nĂ©cessite aucun abonnement supplĂ©mentaire : il est directement inclus dans le prix d’achat des PC compatibles.

* TOPS est l’abrĂ©viation de Tera Operations Per Second, une mesure utilisĂ©e pour Ă©valuer les performances des unitĂ©s de traitement neuronal (NPU). Il indique essentiellement le nombre de billions d’opĂ©rations mathĂ©matiques qu’une NPU peut effectuer en une seconde.

Comparatif résumé

AspectCopilot (cloud)Copilot+ (local, hardware)
TraitementDans le cloud (via serveurs Microsoft)Sur le PC grñce à un NPU (>40 TOPS)
Fonctionnalités clésTexte, images, brouillon, recherchesCocreator, Super-résolution, Studio Effects, Recall, Speak Translator
Modùle IAGPT‑4, GPT‑4 TurboCombinaison NPU local + cloud
Accùs & paiementGratuit + Copilot Pro (20 €/mois)Inclus avec le PC
ConfidentialitéDonnées traitées via cloudPlus privé grùce au traitement local
Usage cibleConversation, productivitĂ© standardCrĂ©atifs, travail hybride, besoins hors‑ligne
  • Copilot fournit un assistant basĂ© sur le cloud, parfait pour la rĂ©daction, la recherche, la productivitĂ© avec des options payantes pour des modĂšles avancĂ©s.
  • Copilot+, en revanche, est une plateforme matĂ©rielle conçue pour intĂ©grer une intelligence artificielle locale puissante grĂące aux NPU, offrant des fonctions uniques trĂšs avancĂ©es (recall, crĂ©ation image locale, traduction vocale) sans surcoĂ»t au-delĂ  de l’achat du PC.

En pratique, Copilot+ complĂšte Copilot : le premier vise la puissance locale et l’autonomie, le second la flexibilitĂ© cloud et les modĂšles de langage sophistiquĂ©s.

Copilot+ vs Copilot : Lequel choisir ?

Le choix entre Copilot et Copilot+ dĂ©pend avant tout de vos besoins et de votre type d’utilisation. Si vous recherchez un assistant IA polyvalent, accessible sur tous les appareils, basĂ© essentiellement sur le cloud, avec des fonctionnalitĂ©s gĂ©nĂ©rales de gĂ©nĂ©ration de textes, images, et d’aide Ă  la productivitĂ©, Copilot classique (gratuit ou Copilot Pro avec abonnement) suffira largement.

En revanche, si vous souhaitez exploiter pleinement les derniĂšres avancĂ©es de l’intelligence artificielle sur un ordinateur dotĂ© d’un processeur rĂ©cent Ă©quipĂ© d’une unitĂ© neuronale (NPU), Copilot+ est clairement le meilleur choix. Copilot+ offre un traitement local ultra-rapide, des fonctionnalitĂ©s exclusives telles que Cocreator pour la crĂ©ation d’images avancĂ©e, Recall pour gĂ©rer efficacement vos documents, Studio Effects pour amĂ©liorer photos et vidĂ©os en temps rĂ©el, ainsi que des traductions instantanĂ©es, sans nĂ©cessitĂ© d’une connexion permanente au cloud. De plus, l’utilisation locale amĂ©liore grandement votre confidentialitĂ©.

En résumé, pour un usage standard, préférez Copilot classique. Pour un usage intensif, créatif, professionnel, ou nécessitant de la confidentialité accrue et des performances élevées, Copilot+ est la solution idéale.

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Qu’est-ce que NPU (Neural Processing Units)

Le NPU (Neural Processing Unit), ou unitĂ© de traitement neuronal, est une puce spĂ©cialisĂ©e intĂ©grĂ©e dans certains processeurs modernes pour accĂ©lĂ©rer les calculs liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle (IA) et au machine learning. Avec l’essor rapide de l’IA dans nos ordinateurs et appareils mobiles, les fabricants comme Intel, AMD ou Qualcomm intĂšgrent de plus en plus cette technologie dans leurs produits. Mais, concrĂštement, qu’est-ce qu’un NPU ? À quoi sert-il prĂ©cisĂ©ment, et en quoi diffĂšre-t-il des CPU et GPU traditionnels ?

Dans cet article complet et facile Ă  comprendre, dĂ©couvrez la dĂ©finition prĂ©cise du NPU, ses fonctions principales, ainsi que ses avantages pour amĂ©liorer les performances de votre ordinateur dans les applications liĂ©es Ă  l’IA comme Windows Copilot, Recall, ou les assistants vocaux.

Qu’est-ce exactement un NPU ?

Un NPU (Neural Processing Unit), ou unitĂ© de traitement neuronal, est un composant spĂ©cialisĂ© d’un processeur conçu spĂ©cifiquement pour accĂ©lĂ©rer et optimiser l’exĂ©cution des tĂąches liĂ©es Ă  l’intelligence artificielle (IA) et au machine learning.

Plus concrĂštement, un NPU :

  • AccĂ©lĂšre les opĂ©rations d’intelligence artificielle, notamment celles impliquant les rĂ©seaux neuronaux.
  • Est conçu spĂ©cifiquement pour traiter des tĂąches telles que :
    • Reconnaissance vocale (transcription en temps rĂ©el),
    • Reconnaissance d’images ou d’objets,
    • Traduction automatique instantanĂ©e,
    • Traitement avancĂ© des images et des vidĂ©os,
    • Recommandations intelligentes et prĂ©dictives.
  • Optimise les performances Ă©nergĂ©tiques en rĂ©duisant fortement la consommation d’énergie lors du traitement de tĂąches IA comparĂ© Ă  une exĂ©cution via CPU ou GPU.
L'utilisation du NPU dans l'intelligence artificielle de Windows 11

La diffĂ©rence entre une unitĂ© centrale de traitement (CPU) traditionnelle et une unitĂ© de traitement graphique (GPU) est que la NPU est optimisĂ©e pour traiter les calculs complexes requis par les algorithmes d’apprentissage profond, ce qui la rend incroyablement efficace pour traiter les tĂąches d’IA telles que le traitement du langage naturel, l’analyse d’images et bien plus encore.
À lire : CPU VS GPU : les diffĂ©rences

L’importance des NPU s’explique par la demande croissante d’applications d’IA, de la reconnaissance vocale dans les assistants virtuels Ă  la traduction linguistique en temps rĂ©el et Ă  la reconnaissance faciale. Ces applications nĂ©cessitent une nouvelle puissance de calcul pour traiter et apprendre Ă  partir de grandes quantitĂ©s de donnĂ©es. C’est lĂ  que les NPU brillent : elles peuvent exĂ©cuter ces algorithmes d’IA plus rapidement et plus efficacement que leurs homologues CPU et GPU.

Ainsi, lorsque vous utilisez une fonctionnalitĂ© comme Recall ou Copilot Vision dans Windows 11, votre PC doit rapidement analyser une grande quantitĂ© de donnĂ©es (texte, image, vidĂ©o). Un processeur dotĂ© d’un NPU effectuera ces tĂąches de maniĂšre plus fluide, plus rapide et avec une consommation d’énergie moindre qu’un processeur traditionnel.
À lire : Comment Microsoft introduit l’IA dans Windows 11

Historique des NPUs (Neural Processing Units)

Années 1980-1990 : PremiÚres tentatives

  • Les premiers concepts d’accĂ©lĂ©ration matĂ©rielle dĂ©diĂ©e aux rĂ©seaux neuronaux apparaissent dans les annĂ©es 1980, avec des puces spĂ©cialisĂ©es comme la ETANN (Intel, 1989), une puce expĂ©rimentale qui accĂ©lĂ©rait les calculs neuronaux pour des usages trĂšs spĂ©cifiques.

Années 2000 : Apparition des premiers accélérateurs commerciaux

  • DĂ©but des annĂ©es 2000, apparition de cartes spĂ©cialisĂ©es visant Ă  accĂ©lĂ©rer les calculs liĂ©s aux rĂ©seaux neuronaux et au traitement de l’IA, mais ces solutions restent rares et rĂ©servĂ©es Ă  des applications de niche.

2015-2017 : L’essor avec le deep learning

  • Avec la montĂ©e en puissance du deep learning, les grandes entreprises technologiques accĂ©lĂšrent la conception d’unitĂ©s de traitement neuronales spĂ©cialisĂ©es. Google introduit en 2016 son TPU (Tensor Processing Unit), le premier vĂ©ritable NPU Ă  grande Ă©chelle, destinĂ© aux centres de donnĂ©es pour accĂ©lĂ©rer l’apprentissage profond.

2017-2020 : Intégration dans les smartphones

  • À partir de 2017, les NPU font leur apparition dans les processeurs mobiles :
    • Apple A11 Bionic (2017), intĂšgre un moteur neuronal dĂ©diĂ© Ă  l’accĂ©lĂ©ration des tĂąches d’IA (Face ID, reconnaissance vocale et traitement photo).
    • Huawei Kirin 970 (2017), dotĂ© d’un NPU pour amĂ©liorer les performances d’IA directement sur l’appareil.

Depuis 2021 : Intégration dans les ordinateurs grand public

  • À partir de 2021, les constructeurs de PC intĂšgrent des unitĂ©s neuronales dans leurs puces grand public, pour accompagner le dĂ©veloppement rapide des fonctionnalitĂ©s IA :
    • Apple M1/M2 (depuis 2021), dotĂ© d’un moteur neuronal intĂ©grĂ© dans les Mac.
    • Intel Meteor Lake (2023), premiĂšre puce Intel grand public Ă©quipĂ©e d’un NPU intĂ©grĂ©.
    • AMD Ryzen AI (2024), intĂ©gration des unitĂ©s neuronales dĂ©diĂ©es aux tĂąches d’IA.

OĂč trouve-t-on un NPU ?

Les NPUs se retrouvent aujourd’hui principalement :

  • IntĂ©grĂ©s aux derniers processeurs Intel et AMD dĂ©diĂ©s Ă  l’IA (Intel Meteor Lake, AMD Ryzen AI),
  • Dans des puces spĂ©cialisĂ©es sur certains ordinateurs portables modernes et PC optimisĂ©s pour Windows 11,
  • Dans les smartphones haut de gamme rĂ©cents (iPhone, Samsung, Google Pixel), sous le nom gĂ©nĂ©rique de « Neural Engine ».
Architecture d'un processeur (coeurs mémoires cache L1, L2), unité de contrÎle, NPU, unités arithmétiques et logique et unités de calcul à virgule flottante

Comparaison NPU vs CPU vs GPU

CritĂšređŸ”č NPU (Neural Processing Unit)🔾 CPU (Central Processing Unit)🎼 GPU (Graphics Processing Unit)
Fonction principaleOptimisĂ© pour l’intelligence artificielle (Machine Learning, rĂ©seaux neuronaux)Polyvalent, adaptĂ© aux calculs gĂ©nĂ©ralistes, multitĂąchesTraitement graphique, rendu d’images et calculs parallĂ©lisĂ©s
Types de tĂąches idĂ©alesReconnaissance faciale, vocale, traduction, analyse d’images, outils IA intĂ©grĂ©s (Windows Copilot, Recall
)Navigation web, traitement de texte, gestion OS, multitĂąches, programmes gĂ©nĂ©ralistesJeux vidĂ©o, rendu vidĂ©o 3D, Ă©dition graphique intensive
Performances pour tĂąches IA✅ Excellentes (optimisĂ© spĂ©cifiquement)⚠ LimitĂ©es (tĂąches simples seulement, peu optimisĂ©es)⚠ Bonnes mais Ă©nergivores (calculs parallĂšles possibles, mais forte consommation Ă©nergĂ©tique)
EfficacitĂ© Ă©nergĂ©tique✅ TrĂšs Ă©levĂ©e (Ă©conomie d’énergie spĂ©cifique Ă  l’IA)⚠ ModĂ©rĂ©e (tĂąches gĂ©nĂ©rales uniquement)❌ Faible (trĂšs Ă©nergivore sous forte sollicitation IA)
Polyvalence d’utilisation❌ Faible (spĂ©cifique aux tĂąches IA)✅ TrĂšs Ă©levĂ©e (polyvalent pour toutes tĂąches informatiques)⚠ Moyenne (graphismes et calculs intensifs principalement)
CoĂ»t gĂ©nĂ©ral du matĂ©riel⚠ ÉlevĂ© (disponible surtout sur des appareils rĂ©cents haut de gamme)✅ Variable mais gĂ©nĂ©ralement abordable⚠ Variable Ă  Ă©levĂ© selon les performances graphiques souhaitĂ©es
Exemple typique d’utilisationAccĂ©lĂ©ration intelligente Windows 11, Copilot, Recall, smartphones avancĂ©s (FaceID, Siri, Google Assistant)Utilisation quotidienne bureautique, navigation web, gestion de l’OS, exĂ©cution de logiciels classiquesJeux vidĂ©o, Ă©dition vidĂ©o avancĂ©e, montage et modĂ©lisation 3D, traitements parallĂšles
Appareils typiquesOrdinateurs récents optimisés IA (Windows 11), smartphones haut de gammeTous les ordinateurs (PC, Mac), smartphones, tablettesCartes graphiques dédiées (NVIDIA, AMD), ordinateurs gaming, stations de travail graphiques

À lire :

Votre ordinateur a-t-il besoin d’un NPU ?

Avec l’intĂ©gration croissante de l’intelligence artificielle dans Windows 11 et dans les applications modernes, la question de possĂ©der ou non un NPU (Neural Processing Unit) devient pertinente. Bien que Windows 11 soit utilisable sans NPU, certaines fonctionnalitĂ©s avancĂ©es telles que Recall, Windows Copilot Vision, la reconnaissance vocale rapide ou le traitement intelligent d’images et de vidĂ©os, exploitent pleinement la puissance d’un NPU.

Un NPU amĂ©liore nettement la rapiditĂ©, la fluiditĂ© et l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique des traitements IA sur votre ordinateur. Si vous utilisez souvent ces fonctionnalitĂ©s innovantes ou des applications fortement axĂ©es sur l’intelligence artificielle, disposer d’un NPU est donc un vĂ©ritable atout.

À l’inverse, pour un usage classique de votre PC (bureautique, navigation web standard, multimĂ©dia basique), un NPU n’est pas indispensable, et vous ne ressentirez que trĂšs peu la diffĂ©rence.

Voici un récapitulatif simple pour vous aider à décider :

Votre utilisation quotidienneNPU nécessaire ?
Navigation web classique❌ Non nĂ©cessaire
Bureautique, emails❌ Non nĂ©cessaire
Jeux vidĂ©o classiques❌ Non nĂ©cessaire, bĂ©nĂ©fice faible
Édition vidĂ©o, images, crĂ©ation intensive de contenus assistĂ©s par IA⚠ RecommandĂ© pour performance optimale
Fonctions avancĂ©es Windows 11 (Recall, Copilot Vision)✅ TrĂšs bĂ©nĂ©fique, amĂ©liore nettement l’expĂ©rience

À lire : Comment vĂ©rifier si votre PC dispose d’un NPU pour l’IA de Windows 11

Quels processeurs intĂšgrent gĂ©nĂ©ralement un NPU aujourd’hui ?

Actuellement, seuls certains processeurs trĂšs rĂ©cents et spĂ©cifiques disposent d’une unitĂ© NPU intĂ©grĂ©e :

MarqueSĂ©rie / ModĂšles rĂ©centsPrĂ©sence typique d’un NPU
IntelCore Ultra (Meteor Lake), certaines sĂ©ries Core 14e gĂ©nĂ©ration et suivantes, Intel Vision Processing Unit (VPU)✅ Oui
AMDRyzen AI (sĂ©rie Ryzen 7040 ou plus rĂ©cente avec moteur Ryzen AI)✅ Oui
QualcommSnapdragon sĂ©rie 8cx Gen 3 et suivantes (PC ARM Windows)✅ Oui
Intel / AMD plus anciensIntel Core 12e ou 13e gĂ©nĂ©ration, AMD Ryzen 5000, 6000 et sĂ©ries antĂ©rieures❌ Non

Liens

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Comment vĂ©rifier si votre PC dispose d’un NPU pour l’IA de Windows 11

Windows 11 introduit plusieurs nouvelles fonctionnalitĂ©s basĂ©es sur l’intelligence artificielle (IA), telles que Windows Copilot et Recall. Cependant, pour tirer pleinement parti de ces innovations, il est prĂ©fĂ©rable que votre PC dispose d’un NPU (Neural Processing Unit), une unitĂ© de traitement neuronal spĂ©cialement conçue pour accĂ©lĂ©rer les calculs IA. Dans cet article, dĂ©couvrez prĂ©cisĂ©ment comment vĂ©rifier facilement si votre ordinateur ou votre processeur est Ă©quipĂ© d’un NPU, afin d’exploiter au maximum les capacitĂ©s d’intelligence artificielle intĂ©grĂ©es Ă  Windows 11.

4 mĂ©thodes pour vĂ©rifier la prĂ©sence d’un NPU sur son PC

Vérifier dans le gestionnaire de tùches de Windows 11

Dans certains cas, si votre systĂšme et pilotes sont rĂ©cents, l’information peut ĂȘtre disponible directement dans Windows :

  • Ouvrez le gestionnaire de tĂąches par un clic droit sur le menu DĂ©marrer ou utilisez le raccourci clavier + X
  • puis Gestionnaire des tĂąches. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier CTRL+MAJ+ESC
  • Allez sur l’onglet « Performance ».
  • VĂ©rifiez la prĂ©sence d’un graphique ou d’une catĂ©gorie nommĂ©e :« NPU » ou « AI Processor » ou « Processeur neuronal ».

Si vous voyez cette catĂ©gorie, votre ordinateur dispose d’un NPU activĂ©.

Important : Cette option apparaßt uniquement si les pilotes correspondants sont installés et que le matériel est actif.
NPU dans le gestionnaire de tĂąches de Windows 11

Consulter les spécifications officielles du fabricant

La méthode la plus simple et sûre consiste à vérifier sur le site officiel du fabricant de votre processeur :

  • Rendez-vous sur :
  • Recherchez votre modĂšle exact de processeur (par exemple : Intel Core i7-14700K ou AMD Ryzen 7 8700G).
  • Consultez la section « Advanced Technologies » ou « FonctionnalitĂ©s avancĂ©es » et cherchez les termes suivants :
    • NPU (Neural Processing Unit)
    • VPU (Vision Processing Unit)
    • AI Accelerator / AI Engine
    • Pour Intel, vous pouvez aussi avoir une ligne IntelÂź AI Boost

Si votre processeur possĂšde l’une de ces mentions, il intĂšgre effectivement une unitĂ© dĂ©diĂ©e Ă  l’intelligence artificielle.
À ce propos, voir aussi l’article d’intel : Comment vĂ©rifier si mon Processeur IntelÂź dispose d’une unitĂ© de traitement neuronal intĂ©grĂ© (NPU)

IntelŸ AI Boost dans les caractéristiques du processeur

Dans le gestionnaire de périphériques

Pour vĂ©rifier si le PC est Ă©quipĂ© d’un NPU, procĂ©dez comme suit :

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©marrer ou utilisez le raccourci clavier + X
  • Puis gestionnaire de pĂ©riphĂ©riques. Plus d’informations : Comment ouvrir le gestionnaire de pĂ©riphĂ©riques sur Windows
  • Recherchez la catĂ©gorie « Processeurs neuronaux ».
  • Si la catĂ©gorie existe, l’ordinateur portable ou de bureau est Ă©quipĂ© d’un NPU. Vous pouvez dĂ©velopper cette catĂ©gorie pour obtenir plus d’informations sur la puce :
    • Il est important de noter que sur les systĂšmes Intel, le Gestionnaire de pĂ©riphĂ©riques peut indiquer la prĂ©sence d’un NPU dans la section « Intel(R) AI Boost », qui comprendra Ă©galement les Ă©lĂ©ments « Windows Studio Effects Driver » et « Windows Studio Effects Camera ».
    • Sur les systĂšmes AMD, le Gestionnaire de pĂ©riphĂ©riques peut indiquer la prĂ©sence d’un NPU dans l’une des sections « PCI Express Root Port », oĂč vous trouverez l’élĂ©ment « AMD IPU Device ».
Processeurs neuronaux dans dans le gestionnaire de périphériques

Avec un logiciel tiers

Des outils tiers spĂ©cialisĂ©s peuvent Ă©galement identifier facilement la prĂ©sence d’un NPU :

Quels processeurs intĂšgrent gĂ©nĂ©ralement un NPU aujourd’hui ?

Actuellement, seuls certains processeurs trĂšs rĂ©cents et spĂ©cifiques disposent d’une unitĂ© NPU intĂ©grĂ©e :

MarqueSĂ©rie / ModĂšles rĂ©centsPrĂ©sence typique d’un NPU
IntelCore Ultra (Meteor Lake), certaines sĂ©ries Core 14e gĂ©nĂ©ration et suivantes, Intel Vision Processing Unit (VPU)✅ Oui
AMDRyzen AI (sĂ©rie Ryzen 7040 ou plus rĂ©cente avec moteur Ryzen AI)✅ Oui
QualcommSnapdragon sĂ©rie 8cx Gen 3 et suivantes (PC ARM Windows)✅ Oui
Intel / AMD plus anciensIntel Core 12e ou 13e gĂ©nĂ©ration, AMD Ryzen 5000, 6000 et sĂ©ries antĂ©rieures❌ Non

Qu’est-ce qu’un Copilot+ PC

Il s’agit de la marque marketing spĂ©cifique de Microsoft pour sa prochaine gĂ©nĂ©ration d’ordinateurs dotĂ©s d’une intelligence artificielle.
Notamment :

  • Les PC Copilot+ sont construits sur Windows 11 et nĂ©cessitent une NPU avec au moins 40 TOPS de puissance de traitement.
  • Cela leur permet d’exĂ©cuter des fonctions d’IA avancĂ©es localement sur l’appareil sans dĂ©pendre du cloud.
  • Les PC Copilot+ sont gĂ©nĂ©ralement Ă©quipĂ©s de processeurs Qualcomm Snapdragon X, AMD Ryzen AI 300 ou Intel Core Ultra 200V.
  • Parmi les fonctionnalitĂ©s des PC Copilot+, citons Windows Recall, Windows Studio Effects, Live Captions, Auto Super Resolution, Voice Clarity, Cocreator pour l’application Paint et Restyle Image pour l’application Photos.
Utilisations du NPU dans l'intelligence artificielle de Windows 11

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Comment désactiver Recall dans Windows 11 : méthode facile

Recall est une fonctionnalitĂ© innovante introduite par Microsoft dans Windows 11, qui permet d’accĂ©der rapidement Ă  vos documents, applications et informations personnelles grĂące Ă  une indexation intelligente. MalgrĂ© ses avantages, certains utilisateurs prĂ©fĂšrent dĂ©sactiver Recall pour prĂ©server leur confidentialitĂ©, optimiser les performances du systĂšme, ou tout simplement par choix personnel.

Dans ce guide clair et complet, dĂ©couvrez comment dĂ©sactiver facilement Recall sur Windows 11 en utilisant diffĂ©rentes mĂ©thodes simples et accessibles Ă  tous, notamment via les ParamĂštres, l’Éditeur de stratĂ©gie de groupe locale (GPO) ou le Registre Windows.
Enfin, vous trouverez aussi des façons de faire, si vous désirez désinstaller complÚtement Recall de votre PC.

Comment désactiver Recall de Windows 11

Par les paramĂštres

Vous pouvez désactiver cette fonctionnalité trÚs simplement depuis les paramÚtres de Windows 11.
Cette méthode fonctionne pour toutes les éditions.
Voici comment faire :

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©marrer puis ParamĂštres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres mĂ©thodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramĂštres de Windows 11
  • Cliquez sur ConfidentialitĂ© et sĂ©curitĂ© dans le menu latĂ©ral gauche.
  • Dans cette section, cliquez sur Recall.
  • Basculez l’interrupteur sur la position DĂ©sactivĂ© dans la partie « Enregistgrer les instantanĂ©s« 
  • Une confirmation peut vous ĂȘtre demandĂ©e. Validez pour finaliser la dĂ©sactivation.
Désactiver Recall depuis les paramÚtres de Windows 11

MĂ©thode par l’éditeur de stratĂ©gie de groupe locale (GPO)

Voici comment désactiver Recall dans Windows 11 en utilisant les GPO (Group Policy Object).
Cette méthode ne fonctionne pas pour les éditions famille.

  • Ouvrir l’éditeur de stratĂ©gie de groupe locale :
  • Tapez gpedit.msc dans la barre de recherche ou dans ExĂ©cuter (Win + R) puis validez.
  • AccĂ©der au paramĂštre Recall :
  • Dans l’éditeur, accĂ©dez au chemin suivant : Configuration ordinateur > ModĂšles d’administration > SystĂšme > Recall
  • Double-cliquez sur la stratĂ©gie intitulĂ©e : Autoriser Recall
  • SĂ©lectionnez l’option : DĂ©sactivĂ©
  • Cliquez sur Appliquer, puis sur OK.
  • RedĂ©marrer ou actualiser la stratĂ©gie :
  • Ouvrez une invite de commandes (CMD) en tant qu’administrateur et exĂ©cutez :
gpupdate /force

Méthode alternative via le Registre

Si l’éditeur de stratĂ©gie de groupe n’est pas disponible sur votre version de Windows (par exemple Windows 11 Home), vous pouvez utiliser l’Éditeur du Registre :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\Recall
  • Si la clĂ© « Recall » n’existe pas, faites un clic droit sur Windows → Nouveau → ClĂ© DWORD 32-bits, puis nommez-la Recall :
Nom : AllowRecall
Valeur : 0 (pour désactiver Recall)
Désactiver Recall dans le registre Windows
  • RedĂ©marrez ou relancez :
gpupdate /force

Désactiver ou désinstaller Recall via ligne de commande

Utilisation de DISM (Invite de commandes ou Terminal)

Vous pouvez aussi supprimer Recall du systÚme via DISM en retirant la fonctionnalité.

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Tapez la commande suivante et validez :
DISM /Online /Disable-Feature /FeatureName:"Recall"
  • RedĂ©marrez votre PC pour appliquer les changements.
Désinstaller Recall de Windows 11 en ligne de commandes avec DISM

Pour confirmer que Recall est bien désactivé :

DISM /Online /Get-FeatureInfo /FeatureName:Recall

L’état affichera « DĂ©sactivĂ©e avec sa charge utile supprimĂ©e Â» si la dĂ©sactivation a rĂ©ussi

Comment vérifier si Recall a été supprimé de Windows 11

Enfin, pour faire marche arriÚre et réinstaller Recall sur Widnows 11, utilisez cette commande :

DISM /Online /Enable-Feature /FeatureName:"Recall"

Avec PowerShell

L’équivalent, mais cette fois-ci en PowerShell :

  • Appuyez sur le raccourci clavier  + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu DĂ©marrer puis sĂ©lectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
  • ExĂ©cutez :
Disable-WindowsOptionalFeature -Online -FeatureName "Recall" -Remove
  • RedĂ©marrez le PC.
  • Cette commande dĂ©sinstalle complĂštement la fonctionnalitĂ© Recall.
Désinstaller Recall de Windows 11 en PowerShell

Que se passe-t-il aprÚs la désactivation ?

Voici les modifications opérées :

  • Recall sera immĂ©diatement dĂ©sactivĂ© sur le PC concernĂ©.
  • Les index gĂ©nĂ©rĂ©s seront supprimĂ©s progressivement.
  • Aucun utilisateur ne pourra rĂ©activer Recall sans rĂ©initialiser ces paramĂštres.

Cette mĂ©thode est idĂ©ale dans un environnement professionnel ou pour contrĂŽler de maniĂšre stricte l’utilisation de Recall sur plusieurs ordinateurs.

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KB5063060 : Windows 11 24H2 reçoit une mise Ă  jour d’urgence pour corriger les plantages liĂ©s aux jeux

Microsoft a publiĂ© un correctif important pour Windows 11 version 24H2, identifiĂ© comme KB5063060 (build 26100.4351), pour rĂ©soudre un problĂšme critique : certains jeux utilisant Easy Anti‑Cheat provoquaient des redĂ©marrages imprĂ©vus du systĂšme.

Pourquoi cette mise à jour était nécessaire

Le Patch Tuesday de juin (KB5060842) Ă©tait bloquĂ© sur les machines ayant Easy Anti‑Cheat, car il entraĂźnait des redĂ©marrages intempestifs lors du lancement des jeux.
Microsoft a donc retirĂ© le patch dĂ©fectueux et remplacĂ© l’ensemble par la nouvelle mise Ă  jour KB5063060, incluant les correctifs nĂ©cessaires.

Il s’agit d’un patch OOB (Out-of-Band) car c’est une mise Ă  jour logicielle dĂ©ployĂ©e par l’éditeur en dehors du calendrier habituel de publication.

Qu’apporte spĂ©cifiquement KB5063060

  • RĂ©solution du bug de compatibilitĂ© Easy Anti‑Cheat, supprimant la cause des redĂ©marrages systĂšme
  • Inclut Ă©galement tous les correctifs de sĂ©curitĂ© du patch de juin (KB5060842). KB5063060 est cumulative, ce qui signifie qu’elle contient toutes les mises Ă  jour qui ont Ă©tĂ© publiĂ©es auparavant.
  • DĂ©ploiement automatique via Windows Update, avec option de tĂ©lĂ©chargement manuel via Microsoft Update Catalog (~3 Go pour la version x64).
En rĂ©sumĂ©, la nouvelle mise Ă  jour KB5063060 (build 26100.4351), publiĂ©e le 11 juin, est un patch out‑of‑band cumulatif. Elle inclut non seulement les correctifs de sĂ©curitĂ© dĂ©jĂ  prĂ©sents dans KB5060842, mais ajoute un correctif spĂ©cifique pour empĂȘcher les redĂ©marrages liĂ©s Ă  Easy Anti‑Cheat.

Windows 11 24H2 : toujours ciblé par un bug avec Easy Anti-Cheat

Il est intĂ©ressant de noter que ce n’est pas le seul problĂšme que la version 24H2 de Windows 11 rencontre avec Easy Anti-Cheat. Il existe un bug connu qui fait que les PC Ă©quipĂ©s de puces Intel Alder Lake+ et vPro plantent au lancement des jeux qui utilisent cette solution anti-triche. Ce problĂšme de compatibilitĂ© persiste, et Microsoft indique que vous pouvez l’attĂ©nuer en mettant Ă  jour vos jeux avec des versions plus rĂ©centes d’Easy Anti-Cheat.

Source(s) : neowin.net

L’article KB5063060 : Windows 11 24H2 reçoit une mise Ă  jour d’urgence pour corriger les plantages liĂ©s aux jeux est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 11 KB5060842, KB5060999 disponibles (Patch Juin 2025)

Voici un article d’actualitĂ© dĂ©taillĂ© sur la mise Ă  jour Patch Tuesday de juin 2025 pour Windows 11 (KB5060842/K5060999) :

Mise à jour juin 2025 : quoi de neuf pour Windows 11 ?

Microsoft a dĂ©ployĂ© aujourd’hui les mises Ă  jour cumulatives KB5060842 (pour la version 24H2) et KB5060999 (pour les versions 23H2/22H2) dans le cadre du Patch Tuesday de juin 2025.

Ces mises Ă  jour apportent :

  • La sĂ©curisation de 66 vulnĂ©rabilitĂ©s, dont 10 critiques, avec particuliĂšrement la correction d’un zero-day WebDAV (CVE‑2025‑33053) activement exploitĂ©
  • L’application de correctifs de qualitĂ© inclus dans la preview du 28 mai (KB5058499)

Microsoft a supprimĂ© KB5060842 (publiĂ©e le 10 juin 2025), car elle causait des redĂ©marrages systĂšme sur les PC Ă©quipĂ©s de jeux utilisant Easy Anti‑Cheat.

La nouvelle mise Ă  jour KB5063060 (build 26100.4351), publiĂ©e le 11 juin, est un patch out‑of‑band cumulatif. Elle inclut non seulement les correctifs de sĂ©curitĂ© dĂ©jĂ  prĂ©sents dans KB5060842, mais ajoute un correctif spĂ©cifique pour empĂȘcher les redĂ©marrages liĂ©s Ă  Easy Anti‑Cheat.
À lire : KB5063060 : Windows 11 24H2 reçoit une mise Ă  jour d’urgence pour corriger les plantages liĂ©s aux jeux

Nouvelles fonctionnalités et améliorations

Points de restauration prolongés

Windows 11 24H2 conserve dĂ©sormais les points de restauration jusqu’à 60 jours, au lieu de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente limitĂ©e.

Copilot et IA améliorés

  • Raccourci clavier Win + C maintenant universel.
  • Nouveaux moyens de commande vocale (« press‑to‑talk »).
  • Fonctions “Ask Copilot” et actions de texte (rĂ©sumĂ©, listes, reformulation) accessibles via sĂ©lection

Interface et partage améliorés

  • UI “Drag Tray” : dĂ©posez un fichier en haut de l’écran pour le partager directement via une app compatible (WhatsApp, etc.).
  • État HDR/Dolby Vision : plus de contrĂŽle dans ParamĂštres > Affichage

Composants IA mis Ă  jour

La mise Ă  jour met Ă  jour plusieurs composants d’intelligence artificielle Ă  la version 1.2505.838.0, incluant l’analyse sĂ©mantique, l’extraction de contenu et la recherche d’images.

Sécurité : vulnérabilités corrigées

Outre la zero‑day WebDAV, la mise Ă  jour intĂšgre un correctif pour une faille d’élĂ©vation de privilĂšge dans SMB, dĂ©tectĂ©e publiquement (CVE‑2025‑33073).
Au total, 66 vulnérabilités sont comblées ce mois-ci, dont des corrections critiques dans Office, Edge, et autres composants.

Les problĂšmes connus

Cependant, son dĂ©ploiement a Ă©tĂ© ralenti sur certains appareils en raison de problĂšmes de compatibilitĂ© identifiĂ©s chez un petit nombre d’utilisateurs.
Le bug de fuite mĂ©moire du service d’entrĂ©e (clavier/souris) ainsi que des problĂšmes de stabilitĂ© en gaming ont Ă©galement Ă©tĂ© corrigĂ©s.
Ainsi, Microsoft a rapidement lancé une version révisée de KB5060842 pour remédier à ces soucis, promettant une distribution sans encombre via Windows Update .

À savoir pour les utilisateurs :

  • La mise Ă  jour pourrait simplement ne pas apparaĂźtre immĂ©diatement dans Windows Update, ce qui est dĂ©libĂ©rĂ© et temporaire .
  • Si votre PC est concernĂ©, vous recevrez automatiquement la version corrigĂ©e trĂšs prochainement .
  • Vous pouvez toujours installer manuellement KB5060842 via le Microsoft Update Catalog si nĂ©cessaire

Autre problĂšme connu :

SymptomesSolution de contournement
Des rapports font Ă©tat de textes CJK (chinois, japonais, corĂ©en) flous ou peu clairs lorsqu’ils sont affichĂ©s Ă  96 DPI (mise Ă  l’échelle de 100 %) dans les navigateurs basĂ©s sur Chromium tels que Microsoft Edge et Google Chrome. La mise Ă  jour de mars 2025 a introduit les polices Noto, en collaboration avec Google, pour les langues CJK, afin d’amĂ©liorer le rendu du texte lorsque les sites web ou les applications ne spĂ©cifient pas les polices appropriĂ©es. Le problĂšme est dĂ» Ă  la densitĂ© de pixels limitĂ©e Ă  96 DPI, qui peut rĂ©duire la clartĂ© et l’alignement des caractĂšres CJK. L’augmentation de l’échelle d’affichage amĂ©liore la clartĂ© en amĂ©liorant le rendu du texteEn guise de solution temporaire, augmentez l’échelle d’affichage Ă  125 % ou 150 % pour amĂ©liorer la clartĂ© du texte.

Résumé technique

ÉlĂ©mentDĂ©tails
📩 Builds24H2 → 26100.4349 (ou 4343), 23H2/22H2 → 22631.5472
⚠ Rendue progressiveDĂ©ploiement Ă©tape par Ă©tape selon compatibilitĂ©
đŸ§© Stack de maintenanceSSU amĂ©liorĂ©e (KB5059502) garantit fiabilitĂ© des futures mises Ă  jour
đŸ§· Bug connuFlou possible des polices CJK Ă  96 DPI — solution : augmenter le scaling

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Recall : tout savoir sur cette nouvelle fonctionnalité de Windows 11

Recall est l’une des nouvelles fonctionnalitĂ©s innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11, conçue pour faciliter votre quotidien numĂ©rique grĂące Ă  l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel outil vous permet de retrouver facilement vos fichiers, documents et informations en effectuant des recherches intelligentes, rapides et intuitives.

Dans cet article complet, dĂ©couvrez prĂ©cisĂ©ment ce qu’est Recall, comment il fonctionne, comment l’activer, l’utiliser efficacement, ainsi que les avantages et les Ă©ventuels inconvĂ©nients liĂ©s Ă  la confidentialitĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© de vos donnĂ©es personnelles. Voici tout ce que vous devez savoir pour profiter pleinement de cette innovation intĂ©grĂ©e Ă  Windows 11.

Qu’est-ce que Recall ?

Recall est une nouvelle fonctionnalitĂ© intelligente introduite par Microsoft dans Windows 11, agissant comme une vĂ©ritable « mĂ©moire photographique numĂ©rique » pour votre ordinateur. Elle capture automatiquement, Ă  intervalles rĂ©guliers, des instantanĂ©s de ce qui se trouve Ă  l’écran, crĂ©ant ainsi une archive visuelle locale, accessible et et pouvant ĂȘtre recherchĂ© Ă  tout moment.

GrĂące Ă  Recall, il devient facile de retrouver rapidement une information oubliĂ©e, un document consultĂ© prĂ©cĂ©demment, ou mĂȘme une page web sur laquelle vous Ă©tiez en train de travailler il y a quelques jours.
Par exemple, cela vous permet de rĂ©pondre Ă  des requĂȘtes comme : « Retrouve le PDF que j’ai lu la semaine derniĂšre » ou « OĂč Ă©tais-je allĂ© sur ce site ? ».

Exemples pratiques d’utilisation de Recall :

Pour bien comprendre l’utilitĂ© de cette fonctionnalitĂ©, je vous donne quelques exemples concrets d’utilisation possibles de Recall :

Exemple 1 : Retrouver une page web visitĂ©e : Vous avez consultĂ© un article ou une page intĂ©ressante, mais ne vous souvenez plus prĂ©cisĂ©ment du site ou du titre ? Avec Recall, vous tapez simplement quelques mots-clĂ©s du contenu dans la barre de recherche intĂ©grĂ©e, et l’outil affiche immĂ©diatement les captures correspondantes, vous permettant de retourner directement Ă  cette page prĂ©cise.

Exemple 2 : RĂ©cupĂ©rer une information perdue dans un PDF : Vous lisiez un rapport PDF en ligne mais avez fermĂ© la fenĂȘtre trop vite ? Pas de souci. En recherchant simplement des termes du rapport dans Recall, vous retrouverez facilement l’extrait exact oĂč l’information se trouvait.

Exemple 3 : Se rappeler oĂč un fichier a Ă©tĂ© sauvegardĂ© : Vous avez enregistrĂ© un fichier sur votre bureau, puis dĂ©placĂ© dans un autre dossier par erreur ? Recall vous montrera l’instantanĂ© oĂč le fichier apparaissait initialement, vous aidant ainsi Ă  reconstituer le chemin de sauvegarde ou la destination finale.

Exemple 4 : Retrouver une capture d’écran oubliĂ©e : Vous avez pris une capture d’écran rapide durant une rĂ©union vidĂ©o et ne savez plus exactement oĂč elle se trouve sur votre PC. Recall vous permet de retrouver cette capture en cherchant simplement par date ou par mots-clĂ©s correspondant Ă  la rĂ©union ou au logiciel utilisĂ© (Teams, Zoom, etc.).

Recall : capture et indexation intelligente

Comment Recall fonctionne-t-il concrĂštement (aspect technique) ?

Recall fonctionne en s’appuyant principalement sur des technologies locales avancĂ©es, sans envoyer de donnĂ©es sur Internet. Voici comment cela se dĂ©roule techniquement, Ă©tape par Ă©tape :

Capture automatique et réguliÚre des écrans

Recall prend automatiquement des captures d’écran rĂ©guliĂšres de ce que vous voyez Ă  l’écran. Ces captures sont rĂ©alisĂ©es Ă  intervalles prĂ©dĂ©finis, mais aussi lorsque vous changez d’application ou que vous consultez un nouveau document ou site web. Il s’agit donc essentiellement d’une archive visuelle continue de vos activitĂ©s sur PC.

Analyse intelligente par IA locale

Chaque capture réalisée est immédiatement analysée par une intelligence artificielle (IA) intégrée localement à Windows 11. Cette IA utilise notamment le processeur neuronal (NPU) présent sur les PC compatibles pour effectuer trÚs rapidement :

  • Une reconnaissance optique de caractĂšres (OCR) : elle extrait automatiquement le texte visible Ă  l’écran, permettant une recherche ultĂ©rieure par mots-clĂ©s.
  • Une analyse contextuelle : elle identifie les applications utilisĂ©es (Word, Excel, navigateur web, etc.), le type de contenu (document, page web, image), et extrait des informations contextuelles (titre du document, URL, heure et date).

Stockage sécurisé dans une base de données locale

Les captures, ainsi que les mĂ©tadonnĂ©es (informations contextuelles extraites par l’IA), sont enregistrĂ©es dans une base de donnĂ©es locale sĂ©curisĂ©e directement sur votre disque dur ou SSD.

  • Cette base de donnĂ©es utilise un format optimisĂ© : les images sont compressĂ©es afin de limiter l’espace occupĂ©, tandis que les mĂ©tadonnĂ©es sont stockĂ©es sous forme textuelle afin de permettre des recherches rapides.
  • Toutes les donnĂ©es sont protĂ©gĂ©es via BitLocker et le module TPM, garantissant leur sĂ©curitĂ©, mĂȘme si une personne non autorisĂ©e tente d’accĂ©der directement aux fichiers sur votre disque dur.

Recherche locale et sécurisée

Lorsque vous souhaitez retrouver un document ou un Ă©lĂ©ment capturĂ© prĂ©cĂ©demment, vous utilisez l’interface Recall intĂ©grĂ©e Ă  Windows 11. Votre recherche (mots-clĂ©s, date, nom de fichier, URL, etc.) est rĂ©alisĂ©e localement grĂące Ă  un index local rapide.

  • Aucun envoi de donnĂ©es Ă  Microsoft ou sur Internet.
  • L’accĂšs Ă  Recall nĂ©cessite systĂ©matiquement l’authentification Windows Hello (PIN, empreinte digitale ou reconnaissance faciale).

Gestion et suppression des données

Cette fonctionnalitĂ© permet une gestion transparente des donnĂ©es enregistrĂ©es. Vous pouvez facilement supprimer des Ă©lĂ©ments prĂ©cis ou dĂ©finir une pĂ©riode maximale de rĂ©tention (ex. 30 jours, 3 mois, etc.), ce qui Ă©vite l’accumulation inutile d’informations et garantit le respect de votre vie privĂ©e.
On peut exclure applications sensibles (banque, santé, etc.) et supprimer manuellement les captures.

Schéma de fonctionnement de Recall

Limites techniques Ă  connaĂźtre

Recall ne « scanne » pas activement l’intĂ©gralitĂ© des fichiers de votre ordinateur. Il capture uniquement ce qui s’affiche visuellement Ă  l’écran, ce qui signifie qu’il ne stockera pas automatiquement le contenu intĂ©gral de tous vos fichiers. Si vous n’avez jamais ouvert un fichier ou une page web Ă  l’écran, Recall ne peut pas en avoir connaissance.
Certaines applications sensibles ou protĂ©gĂ©es (comme les gestionnaires de mots de passe ou fenĂȘtres de navigation privĂ©e) peuvent ĂȘtre exclues pour garantir une confidentialitĂ© maximale.

Configuration requise pour Recall : ce qu’il faut savoir

Recall est une fonctionnalitĂ© avancĂ©e intĂ©grĂ©e Ă  Windows 11 qui repose sur des technologies matĂ©rielles spĂ©cifiques afin d’assurer performance, sĂ©curitĂ© et confidentialitĂ©. Voici en dĂ©tail les exigences matĂ©rielles et logicielles nĂ©cessaires pour profiter pleinement de Recall :

  • SystĂšme d’exploitation : Windows 11 version 25H2 ou ultĂ©rieure.
  • Processeur : processeur rĂ©cent (Intel ou AMD) compatible avec l’architecture Windows 11, dotĂ© idĂ©alement d’un processeur neuronal (NPU), utilisĂ© pour accĂ©lĂ©rer le traitement local de l’IA et assurer une expĂ©rience fluide sans ralentissement.
  • MĂ©moire vive (RAM) : au minimum 16 Go recommandĂ©s pour gĂ©rer efficacement la prise rĂ©guliĂšre et la manipulation des captures en arriĂšre-plan sans affecter la fluiditĂ© du systĂšme.
  • Stockage : SSD obligatoire avec un minimum de 256 Go de capacitĂ© pour accueillir les captures, le stockage Ă©tant optimisĂ© grĂące au chiffrement et Ă  la compression.
  • SĂ©curitĂ© matĂ©rielle : prĂ©sence d’un module TPM 2.0 activĂ©, nĂ©cessaire pour chiffrer les captures via BitLocker, garantissant que vos donnĂ©es restent protĂ©gĂ©es en cas d’accĂšs physique non autorisĂ©.
  • Authentification : Windows Hello (empreinte digitale, reconnaissance faciale ou code PIN) est obligatoire pour accĂ©der aux donnĂ©es enregistrĂ©es par Recall.

Que se passe-t-il si votre PC ne répond pas aux exigences matérielles ?
Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences nécessaires pour Recall :

Recall ne pourra pas ĂȘtre activĂ©. L’option sera grisĂ©e ou absente des paramĂštres, indiquant clairement que votre matĂ©riel n’est pas compatible.

La raison principale est l’absence de certains composants clĂ©s, tels que le NPU (processeur neuronal) ou un module TPM fonctionnel. Sans ces Ă©lĂ©ments, Recall ne peut pas assurer une sĂ©curitĂ© optimale ou traiter efficacement les donnĂ©es capturĂ©es en temps rĂ©el.
MĂȘme si votre PC possĂšde Windows 11, mais avec des spĂ©cifications techniques infĂ©rieures (par exemple, un PC ancien ou avec moins de mĂ©moire vive), Microsoft empĂȘche l’activation de Recall afin de prĂ©server les performances gĂ©nĂ©rales du systĂšme et Ă©viter les ralentissements.
Pour les utilisateurs désirants malgré tout profiter de Recall, la seule solution consiste à mettre à niveau le matériel (par exemple en ajoutant de la RAM, un SSD ou en passant à un ordinateur plus récent avec les composants nécessaires).

En résumé, Recall exige un matériel récent pour offrir à la fois fluidité, sécurité et fiabilité. Si votre systÚme ne correspond pas à ces prérequis, vous ne pourrez malheureusement pas utiliser cette fonctionnalité tant que le matériel requis ne sera pas présent.

Polémiques et limites

Bien que Recall soit pratique, certains utilisateurs peuvent s’inquiĂ©ter lĂ©gitimement pour leur confidentialitĂ©. Il est essentiel de paramĂ©trer correctement Recall afin d’exclure des applications ou moments sensibles, comme l’accĂšs Ă  votre banque en ligne ou Ă  des documents confidentiels.
Gardez Ă  l’esprit qu’une personne disposant de votre accĂšs physique au PC (mot de passe, code PIN) pourrait techniquement visualiser les captures enregistrĂ©es, mĂȘme chiffrĂ©es.

Les premiÚres versions stockaient les données en clair, suscitant un tollé ; Microsoft a corrigé en chiffrant tout.

Comme le note Texas A&M, quelqu’un ayant accĂšs Ă  l’ordinateur pourrait accĂ©der Ă  la base de donnĂ©es contenant les captures.
Sur Reddit, des utilisateurs expriment leurs doutes : « Another attack vector sold as a feature. »

Depuis, Microsoft a depuis ajusté la diffusion : option activée par défaut, mais désactivable, et pas immédiatement installée sur tous les PC.
De plus, les administrateurs peuvent empĂȘcher l’activation, limiter les donnĂ©es, et dĂ©sinstaller Recall via GPO ou registre (WindowsAI).

Faut-il activer Recall ? (Avantages et Inconvénients)

✅ Avantages Ă  activer Recall❌ InconvĂ©nients ou points nĂ©gatifs
ProductivitĂ© amĂ©liorĂ©e : facilitĂ© Ă  retrouver rapidement des informations passĂ©es, mĂȘme anciennes.MatĂ©riel exigeant : nĂ©cessite un PC rĂ©cent avec NPU intĂ©grĂ© (Intel Core Ultra/Meteor Lake, AMD Ryzen AI 7040 ou plus rĂ©cents).
Gain de temps : permet des recherches rapides et contextuelles sans avoir Ă  mĂ©moriser manuellement oĂč vous avez vu chaque information.Utilisation des ressources : augmente lĂ©gĂšrement la charge CPU, mĂ©moire, et sollicite plus le stockage (SSD obligatoire).
Local et sĂ©curisĂ© : toutes les captures et analyses restent stockĂ©es en local, sans aucune donnĂ©e envoyĂ©e sur Internet.Espace disque requis : besoin d’espace de stockage consĂ©quent pour gĂ©rer les captures (recommandĂ© 256 Go ou plus).
Interface intĂ©grĂ©e et intuitive : accĂšs direct depuis Windows via raccourcis clavier pratiques et rapides.SĂ©curitĂ© contraignante : nĂ©cessite l’authentification rĂ©guliĂšre via Windows Hello (empreinte, reconnaissance faciale, PIN).
Confidentialité assurée : les données sont protégées via chiffrement BitLocker et TPM 2.0 obligatoire.Potentiellement superflu : peu utile pour des utilisateurs occasionnels ou avec un usage limité du PC.
RĂ©duit la frustration : retrouver rapidement une page web, une phrase dans un document ou une information d’une prĂ©sentation sans effort.ComplexitĂ© initiale : certains utilisateurs peuvent nĂ©cessiter un temps d’adaptation pour comprendre le fonctionnement.
Innovation technologique : exploite des fonctions avancĂ©es d’IA (OCR, indexation contextuelle) pour une expĂ©rience utilisateur moderne.DĂ©pendance au matĂ©riel spĂ©cifique : impossibilitĂ© d’utiliser Recall avec des PC plus anciens ou incompatibles.

Comment l’activer ?

Windows Hello doit ĂȘtre activĂ© avec une option de connexion incluant : Code PIN, reconnaissance faciale ou la reconnaissance d’empreinte digitale.
Vous pouvez configurer celle-ci depuis : ouvrez les ParamÚtres de Windows (Win + i) > Compte et sélectionnez Options de connexion.

Ensuite :

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©marrer puis ParamĂštres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres mĂ©thodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramĂštres de Windows 11
  • Dans la fenĂȘtre des ParamĂštres, cliquez sur la catĂ©gorie ConfidentialitĂ© et sĂ©curitĂ© dans le menu latĂ©ral gauche.
  • Recherchez l’option intitulĂ©e Recall ou Historique des fichiers et applications.
  • Basculez l’interrupteur en position ActivĂ© pour permettre Ă  Recall de commencer Ă  analyser et Ă  indexer votre contenu local.

FAQ

OĂč les captures d’écran de Recall sont-elles stockĂ©es ?

Les images sont sauvegardées localement sur votre disque dur, dans un emplacement spécifique et sécurisé, accessible uniquement aprÚs authentification (Windows Hello).

Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?

Non. Toutes les donnĂ©es restent sur votre ordinateur. Microsoft prĂ©cise clairement que rien n’est envoyĂ© vers ses serveurs. Recall opĂšre en totale autonomie locale.

Combien d’espace disque utilise Recall ?

L’espace utilisĂ© dĂ©pend de la frĂ©quence et de la rĂ©solution des captures. Cependant, vous pouvez facilement gĂ©rer et limiter l’espace occupĂ© depuis les paramĂštres, afin que Recall ne remplisse pas inutilement votre disque.

Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?

Par dĂ©faut, oui, sauf si vous dĂ©finissez des exceptions. Il est recommandĂ© d’exclure manuellement les applications sensibles comme les logiciels de banque, les applications mĂ©dicales, ou encore les fenĂȘtres en navigation privĂ©e pour protĂ©ger votre vie privĂ©e.

Peut-on supprimer ou masquer certains enregistrements dans Recall ?

Oui, vous pouvez effacer manuellement des captures individuelles, voire des pĂ©riodes entiĂšres si vous souhaitez retirer des informations sensibles ou inutiles. Cette opĂ©ration est simple et intuitive depuis l’interface Recall.

Quels PC sont compatibles avec Recall ?

Recall nĂ©cessite Windows 11 avec un processeur compatible dotĂ© d’un NPU (Neural Processing Unit), typiquement prĂ©sent sur des ordinateurs rĂ©cents haut de gamme, Ă©quipĂ©s de fonctionnalitĂ©s avancĂ©es telles que Copilot+.

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Windows 11 : le menu Démarrer fait peau neuve dans la derniÚre mise à jour (builds 26200.5641 et 26120.4250)

Microsoft vient tout juste de dĂ©ployer deux nouvelles versions prĂ©liminaires de Windows 11 dans les canaux Dev (build 26200.5641) et Beta (build 26120.4250) de Windows 11 Insider Preview, intĂ©grant une refonte majeure du menu DĂ©marrer.
Voici ce qu’il faut savoir.

Ce qui change dans ce nouveau menu Démarrer

  • Retour Ă  une seule page fluide : finit la double structure de type pages ! Le nouveau menu devient un espace unique et dĂ©filable. Les applications Ă©pinglĂ©es sont dĂ©sormais organisĂ©es en haut, suivies de la section RecommandĂ©s (dĂ©sactivable), puis d’un aperçu de toutes les applications sous forme de grille ou de catĂ©gories.
  • Menu adaptatif : sur grands Ă©crans, le menu s’agrandit automatiquement, proposant jusqu’à huit colonnes d’applications Ă©pinglĂ©es, six Ă©lĂ©ments recommandĂ©s et quatre colonnes d’applications.
  • IntĂ©gration amĂ©liorĂ©e de « Lien Mobile Â» : un nouveau bouton permet d’afficher ou masquer le volet Phone Link directement depuis le menu, facilitant l’accĂšs rapide aux notifications, messages et appels de votre tĂ©lĂ©phone. Voir l’actualitĂ© : Windows 11 amĂ©liore l’intĂ©gration des smartphones : accĂ©dez Ă  votre tĂ©lĂ©phone Android ou iPhone directement depuis le menu DĂ©marrer

Ce design simplifiĂ© rĂ©pond aux retours frĂ©quents sur la longueur du menu DĂ©marrer actuel et amĂ©liore l’expĂ©rience d’accĂšs aux applications.

AvantagesInconvénients potentiels
Interface plus simple et intuitive.Besoin de s’adapter Ă  une nouvelle disposition pour les habituĂ©s.
Plus de contrĂŽle (dĂ©sactiver la section RecommandĂ©s).FonctionnalitĂ©s avancĂ©es limitĂ©es pour l’instant (Widgets verrouillage, Narrator, etc.).
Utilisation optimisĂ©e sur grands Ă©crans.Certains ajustements peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires avant la version finale.
Nouveau menu Démarrer dans Windows 11

Autres nouveautés de la build 26200.5641

  • Choix de widgets pour l’écran de verrouillage : personnalisez vos widgets affichĂ©s dĂšs l’écran de connexion.
  • Screen Curtain pour Narrator : une option d’accessibilitĂ© qui noircit l’écran, mais laisse le contenu lisible via Narrator (activation via Caps Lock + Ctrl + C).
  • Parcours guidĂ© Narrator : une nouvelle interface explique les fonctions clĂ©s de Narrator et les rĂ©centes amĂ©liorations.

Quand tout le monde en profitera

Ce nouveau menu est actuellement rĂ©servĂ© aux testeurs Insider dans les canaux Dev et Beta. Toutefois, son arrivĂ©e dans les versions grand public semble imminente, potentiellement intĂ©grĂ©e dans la mise Ă  jour Windows 11 25H2, prĂ©vue plus tard cette annĂ©e.
Voir l’actualitĂ© : Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise Ă  jour

Source(s) : neowin.net

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Office ne s’ouvre pas sans droits administrateur : comment rĂ©soudre

Vous rencontrez un problĂšme agaçant oĂč les applications Microsoft Office, comme Word, Excel ou Outlook, refusent de s’ouvrir normalement et exigent d’ĂȘtre lancĂ©es en mode administrateur ? Ce bug courant peut provenir de conflits de permissions, de logiciels tiers ou d’un profil utilisateur corrompu.

Dans cet article, dĂ©couvrez comment identifier prĂ©cisĂ©ment la cause du problĂšme et appliquez facilement des solutions efficaces et testĂ©es pour retrouver rapidement une ouverture normale d’Office sans avoir Ă  utiliser les droits administrateur.

Office ne s’ouvre que « en tant qu’administrateur » : comment rĂ©soudre ce bug

Supprimer Office des fonctions « mise en veille » des outils d’optimisation tiers

Des utilitaires comme CCleaner, AVG TuneUp ou Avast Cleanup peuvent placer Office dans un mode veille, empĂȘchant son dĂ©marrage normal.
Voici ce que vous devez vérifier :

  • Ouvrez votre outil d’optimisation (CCleaner, etc.).
  • Allez dans la section Optimiseurs de performances → Programmes en veille
  • Si Office est listĂ©, cliquez sur RĂ©activer pour le retirer des programmes en veille
  • Tentez de relancer Word, Excel ou autres pour vĂ©rifier si le problĂšme est rĂ©solu

Ce correctif a déjà résolu le problÚme pour plusieurs utilisateurs.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je vous conseille tout simplement de les dĂ©sinstaller. Ces applications d’optimisation n’apportent rien Ă  part crĂ©er des problĂšmes de fonctionnement de Windows.
Mias avant de le désinstaller, sortez les applications de la veille.
Optimiseur de performances de CCleaner

Supprimer les clés Debugger

Si vous avez dĂ©sinstallĂ© les programmes d’optimisation sans avoir dĂ©sactivĂ© la mise en veille
 Cela peut continuer de perturber l’ouverture de Word, Excel ou autres composants Office.
Suivez alors ces étapes pour résoudre le problÚme :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Image File Execution Options\
  • RepĂ©rez les sous-clĂ©s correspondant aux exĂ©cutables Office (ex. WINWORD.EXE, EXCEL.EXE, POWERPNT.EXE).
  • Si elles contiennent une valeur Debugger, supprimez uniquement ce Debugger. Pour cela, faites un clic droit sur Debugger → Supprimer.

Autre solution, réinstallez CCleaner, retirez Office de la veille, puis désinstaller CCleaner.

Réparation de Microsoft Office

Utilisez la fonction intégrée de réparation, sans désinstallation complÚte.

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©parrer > Applications installĂ©es
  • SĂ©lectionnez « Microsoft Office Â» depuis la liste, cliquez sur « Modifier« 
  • Choisissez « RĂ©paration en ligne » (si possible) ou « RĂ©paration rapide ».
  • RedĂ©marrez le PC et testez l’ouverture d’Office.

MĂȘme si certains utilisateurs ne voient pas de changement immĂ©diat, cette rĂ©paration a souvent permis de rĂ©gler des corruptions internes.

Réparer Microsoft Office : Word, Excel, etc

Vérifier les permissions et autorisations du raccourci

Des droits insuffisants sur les fichiers Office ou profils utilisateur peuvent bloquer l’exĂ©cution normale.

  • Faites un clic droit sur le raccourci Office → PropriĂ©tĂ©s → onglet SĂ©curitĂ©.
  • VĂ©rifiez que votre compte Windows est autorisĂ© Ă  « ContrĂŽle total« .
  • Appliquez les changements et relancez Office.
Vérifier les permissions et autorisations Word

Une façon simple de dĂ©terminer si le raccourci est en cause est d’exĂ©cuter Word, Excel ou autres directement depuis leurs exĂ©cutables.
Pour cela :

Vous pouvez aussi utiliser le bouton « Emplacement du fichier Â» depuis les propriĂ©tĂ©s du raccourci de Word ou Excel.

Créer un nouveau compte utilisateur

Le problùme peut venir d’un profil local corrompu :

  • CrĂ©ez un nouvel utilisateur local (ParamĂštres → Comptes → Famille et autres utilisateurs). Reportez-vous Ă  ce tutoriel, si besoin : Comment crĂ©er un compte local (Non Microsoft) sur Windows 10 ou Windows 11
  • Connectez-vous avec ce compte, lancez Office normalement.
  • Si cela fonctionne, le problĂšme vient de votre ancien profil. Vous pouvez y transfĂ©rer vos donnĂ©es et migrer vers le nouveau compte

Désinstaller totalement et réinstaller proprement

Si les problĂšmes de lancement d’Office perdurent, tentez de supprimer totalement Office du systĂšme pour le rĂ©installer proprement.
Voici comment procéder :

  • DĂ©sinstallez Office.
  • Supprimez les dossiers rĂ©siduels :
    • C:\Program Files\Microsoft Office
    • C:\Program Files (x86)\Microsoft Office
    • C:\Users\<Votre utilisateur>\AppData\Local\Microsoft\Office
  • RĂ©installez Office depuis votre compte Microsoft ou support officiel.

Pour aller encore plus loin, vous pouvez utiliser les programmes Revo Uninstaller ou Geek Uninstaller pour une suppression totale et sans résidus.

VĂ©rifier les outils d’injection (ex. Windhawk)

Certains utilitaires qui injectent du code (comme Windhawk) peuvent bloquer Office.
Si cette application est installée, ajoutez Office dans les exclusions.
Autre solution, désactivez Windhawk ou désinstallez le complÚtement pour tester sans.

Utiliser SFC et DISM

Si le problĂšme persiste, une corruption Windows peut ĂȘtre en cause :

Pour réparer les fichiers systÚmes de Windows 10 ou Windows 11, vous devez utiliser les utilitaires SFC (vérificateur de fichiers systÚmes) et DISM.
Ces deux outils s’utilisent en invite de commandes.

DISM /Online /Cleanup-Image /CheckHealth
DISM /Online /Cleanup-Image /ScanHealth
DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth
DISM - réparer les images de Windows 10
  • Puis, enchaĂźnez avec une vĂ©rification et rĂ©paration des fichiers corrompus et manquants avec l’outil SFC. Pour cela, saisissez :
sfc /scannow
  • Laissez le vĂ©rificateur de fichiers systĂšmes analyser Windows 10 ou Windows 11.
  • Enfin, si des fichiers systĂšmes sont corrompus, SFC tente de les rĂ©parer automatiquement.
sfc scannow - le vérificateur de fichiers systÚmes de Windows 10

Plus de dĂ©tails dans l’article suivant :

Réparer Windows

Lorsque Windows est totalement endommagé et que les problÚmes sont trop nombreux, vous pouvez tenter de réparer Windows 10, 11 sans perte de données et en conservant les programmes installés.
Cela permet de rétablir un systÚme fonctionnel à partir des fichiers ISO et images de Windows.
La procédure est décrite pas à pas dans cet article :

Il s’agit d’une opĂ©ration de rĂ©initialisation et de remise Ă  zĂ©ro qui supprime les applications et remet le systĂšme Ă  son Ă©tat d’origine.
C’est la solution radicale pour retrouver un systùme fonctionnel.
Pour cela :

  • Allez dans ParamĂštres > Mise Ă  jour et sĂ©curitĂ© > RĂ©cupĂ©ration
  • Sous la section RĂ©initialiser ce PC, clique sur Commencer et choisis si tu veux conserver ou supprimer tes fichiers personnels

Les tutoriels :

Réinitialiser Windows

Liens

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Windows 11 25H2 : ce que l’on sait sur la prochaine mise à jour

Microsoft prĂ©pare actuellement Windows 11 version 25H2, prĂ©vue pour l’automne 2025, probablement entre septembre et octobre. Cette version conserve la plateforme existante — nommĂ©e Germanium, dĂ©jĂ  utilisĂ©e par la version 24H2 —, dans une logique d’enablement update, autrement dit un dĂ©ploiement lĂ©ger comparable Ă  une mise Ă  jour cumulative mensuelle.

Voici ce qu’il faut savoir sur cette prochaine mise à jour de Windows 11.

Quel est le calendrier, durée de support et nature de la mise à jour

Voici le calendrier de déploiement :

  • DĂ©ploiement prĂ©vu : automne 2025, selon le cycle habituel (hiver/printemps, Ă©tĂ©/automne).
  • Support : 24 mois pour les Ă©ditions Home, Pro, Pro Education et Workstation ; 36 mois pour les Ă©ditions Enterprise et Education.

Concernant la nature de la mise Ă  jour :

  • LĂ©ger et sĂ©curitaire : version 25H2 est une mise Ă  jour d’activation (“switch”) lĂ©gĂšre, Ă©vitant les lourdeurs d’une rĂ©installation complĂšte. Elle se concentre sur la stabilitĂ© et la fiabilitĂ© plus que sur les nouveautĂ©s massives.
  • Plateforme stable : la base reste la plateforme Germanium, dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ©e, ce qui rĂ©duit le risque de bugs comparĂ© aux mises Ă  jour plus disruptives.

Quelels sont les nouvelles fonctionnalités à venir dans Windows 11 25H2

MĂȘme si Windows 11 version 25H2 adopte une approche modĂ©rĂ©e (mise Ă  jour d’activation lĂ©gĂšre sur la plateforme Germanium), plusieurs nouveautĂ©s prĂ©cieuses sont prĂ©vues pour renforcer l’expĂ©rience utilisateur. Voici en dĂ©tail ce que l’on peut attendre :

Refonte du menu Démarrer (plus personnalisable)

Microsoft prépare un menu Démarrer modernisé, désormais présenté dans un seul panneau défilant : les applications épinglées en haut, les recommandations au milieu, et la liste complÚte en bas. Cette version propose également une meilleure organisation par catégories et la possibilité de supprimer entiÚrement les recommandations, pour une interface plus épurée.

Voir l’actualitĂ© : Windows 11 : le menu DĂ©marrer fait peau neuve dans la derniĂšre mise Ă  jour (builds 26200.5641 et 26120.4250)

Le nouveau menu Démarrer avec intégration Android/iPhone et plus d'options de personnalisation

Uniformisation des ports USB‑C

À l’heure actuelle, les ports USB‑C sur PC sont trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes. Microsoft impose dĂ©sormais via le Windows Hardware Compatibility Program que tous les ports USB‑C sur les machines certifiĂ©es supportent 3 fonctions essentielles : transfert de donnĂ©es, alimentation et affichage, avec compatibilitĂ© assurĂ©e USB4/Thunderbolt 3. Fini les cĂąbles inutilement restreints : votre PC saura dĂ©sormais exactement ce que chaque port peut faire.

Windows 11 24H2 obligatoireComment cela permet d’amĂ©liorer l’expĂ©rience sur PC
Silicium certifié USB-IFUtilise des puces testées pour des connexions USB fiables
Fourniture d’énergiePrise en charge de la charge rapide Ă  des tensions et courants plus Ă©levĂ©s
Mode Alt DisplayPortPeut piloter des moniteurs externes via USB-C
Microsoft Driver StackUtilise les pilotes USB intégrés de Windows pour les mises à jour et la sécurité
Bande passante complÚte de 40 Gbps ou 80 GbpsFournit les vitesses de données annoncées sur chaque port
Tunnel PCIePermet aux GPU externes ou aux disques NVMe de fonctionner de maniĂšre transparente
CompatibilitĂ© ThunderboltFonctionne avec les appareils et les stations d’accueil Thunderbolt 3/4
Prise en charge des moniteurs 4KPeut faire fonctionner jusqu’à deux Ă©crans 4K Ă  60 Hz

IntĂ©gration Ă©tendue de l’IA (Copilot & Click to Do)

Windows 11 poursuit sa mutation IA :

  • Recall pleinement disponible afin de retrouver rapidement une information oubliĂ©e, un document consultĂ© prĂ©cĂ©demment ou mĂȘme une page web
  • Click to Do, le concept d’actions contextuelles sur texte sĂ©lectionnĂ© ou contenu d’image, s’enrichit d’une option « Draft with Copilot in Word », transformant un simple paragraphe copiĂ© en document Word complet.
  • Dans l’application ParamĂštres, un agent IA intĂ©grĂ© pourrait vous aider activement pour la configuration ou la rĂ©solution de problĂšmes.
  • Sur les machines Copilot+, attendez-vous Ă  des amĂ©liorations “Windows Search,” et actions   Â»Click to Do Â» intelligentes dans les langues EEA.
Recall nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11

Améliorations pour les gamers et stabilité

  • AmĂ©lioration de la stabilitĂ© : aprĂšs les difficultĂ©s rencontrĂ©es avec 24H2, cette version vise un dĂ©ploiement sans accrocs.
  • Microsoft Edge Game Assist arrive dans Game Bar (Win + G), intĂ©grant des guides et conseils contextuels directement en jeu (ex. S.T.A.L.K.E.R. II).
  • Windows 11 amĂ©liore Ă©galement la stabilitĂ© des jeux sur des appareils spĂ©cifiques (ex. MSI Claw) pour Ă©viter les crashs sur la version 24H2 et garantir une expĂ©rience plus fluide.
  • Windows 11 25H2 ralentit le processeur lorsque vous ĂȘtes absent afin d’augmenter l’autonomie de la batterie

Diagnostics et récupération simplifiés

  • Un nouveau module « RĂ©cupĂ©ration rapide de la machine Â» (Quick Machine Recovery) permettra de restaurer automatiquement Windows via WinRE aprĂšs une panne de dĂ©marrage dĂ©tectĂ©e.
  • Avec les Device Cards dans les paramĂštres, retrouvez en un coup d’Ɠil les spĂ©cifications matĂ©rielles essentielles : CPU, RAM, espace disque
 parfait pour le support ou la maintenance.
"Récupération rapide de la machine" dans WinRE de Windows 11

Mise Ă  jour utilitaire moderne

  • Bloc-notes gagne un support basique de Markdown, d’ajouts de titres et listes, modernisant le plus simple des Ă©diteurs.
  • Le Microsoft Store s’enrichit de la comparaison via Copilot et amĂ©lioration des critĂšres de recommandation
Formatage texte dans le Bloc-notes de Windows 11

Ce qu’il faut savoir

  • Mise Ă  jour progressive : Microsoft adoptera un dĂ©ploiement Ă©chelonnĂ©, donc tous les utilisateurs ne recevront pas immĂ©diatement la 25H2.
  • CompatibilitĂ© : les systĂšmes dĂ©jĂ  compatibles avec 24H2 sont a priori prĂȘts pour 25H2 — peu de nouveaux critĂšres requis.
  • Fin de support imminent : Windows 10 sera abandonnĂ© en octobre 2025, rendant la transition vers 11 (et idĂ©alement la 25H2).
AspectDétails
Date de sortieAutomne 2025 (sept–oct)
NatureMise à jour légÚre basée sur Germanium
Support24 mois (Home/Pro), 36 mois (Enterprise/Education)
NouveautĂ©s possiblesPersonnalisation du menu DĂ©marrer, agent IA dans les paramĂštres, USB‑C uniformisĂ©, stabilitĂ© gaming
Objectif principalFiabilité et stabilité post-24H2 sans chamboulements
Source(s) : windowscentral.com

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RĂ©soudre l’erreur ‘ms-gamingoverlay’ (Game Bar) qui interrompt vos jeux

Lorsque vous lancez un jeu sur Windows 10 ou 11, un message intempestif peut s’afficher :

« Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms‑gamingoverlay’ ».

Ce popup apparait gĂ©nĂ©ralement lorsque Windows tente d’ouvrir la Xbox Game Bar (ms‑gamingoverlay) sans que l’application adĂ©quate soit installĂ©e ou activĂ©e. Le rĂ©sultat ? Un retour inattendu sur le bureau, ruinant l’immersion en jeu.

Dans cet article dĂ©taillĂ©, dĂ©couvrez pourquoi ce message apparaĂźt et comment le bloquer efficacement : dĂ©sactivation de la Game Bar, dĂ©sinstallation propre via PowerShell, modification des clĂ©s registre Windows et rĂ©installation si besoin. Des explications claires, accessibles Ă  tous, pour enfin jouer sans interruptions gĂȘnantes !

Pourquoi cet popup apparaĂźt

Ce message s’affiche gĂ©nĂ©ralement lorsque Windows tente d’activer la barre de jeu (Xbox Game Bar) via le protocole ms-gamingoverlay, mais que l’application associĂ©e n’est plus installĂ©e ou est mal configurĂ©e.
RĂ©sultat : le systĂšme ne trouve aucune application capable de gĂ©rer ce lien et affiche ce message d’erreur :

Obtenir une application pour ouvrir ce lien ‘ms-gamingoverlay’.
Votre PC n’a pas d’application qui peut ouvrir ce lien.

Obtenir une application pour ouvrir ce lien 'ms-gamingoverlay'.
Votre PC n'a pas d'application qui peut ouvrir ce lien.

Solutions pour supprimer définitivement le popup

Désactiver les captures de la Game Bar

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©marrer puis ParamĂštres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres mĂ©thodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramĂštres de Windows 11
  • Puis, allez dans Jeux → Captures
  • DĂ©sactivez l’option « Enregistrer des extraits de jeu, des captures d’écran et diffuser Ă  l’aide de la barre de jeu ».
    Cela empĂȘche Windows de dĂ©clencher le protocole ms-gamingoverlay lorsque vous appuyez sur Win + G 
Désactiver les captures de la Game Bar
  • RedĂ©marrez votre jeu et testez : le popup devrait avoir disparu.

Supprimer Microsoft XboxGameOverlay

Si le popup continue de s’ouvrir durant vos sessions de jeux : vous pouvez tenter de supprimer XBoxGameOverlay et dĂ©sactiver GameDRV.
Ces ajustements empĂȘchent les services de tenter de lancer la Game Bar.
Voici comment faire :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Puis copiez/collez ces commandes :
powershell "Get-AppxPackage *Microsoft.XboxGameOverlay* | Remove-AppxPackage"
powershell "Get-AppxPackage *Microsoft.XboxGamingOverlay* | Remove-AppxPackage"
reg add HKEY_CURRENT_USER\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\GameDVR /f /t REG_DWORD /v AppCaptureEnabled /d 0
reg add HKEY_CURRENT_USER\System\GameConfigStore /f /t REG_DWORD /v GameDVR_Enabled /d 0
  • Fermez l’invite de commandes
  • Enfin, rejouez Ă  vos jeux pour tester si cela rĂ©sout le problĂšme de message ‘ms-gamingoverlay’

Réenregistrer les apps Windows (en dernier recours)

Si le problĂšme persiste, cette commande restaure les applications systĂšme manquantes, dont la Game Bar :

  • Appuyez sur le raccourci clavier  + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu DĂ©marrer puis sĂ©lectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
  • Ensuite tapez :
Get-AppXPackage -AllUsers | Foreach {Add-AppxPackage -DisableDevelopmentMode -Register "$($_.InstallLocation)\AppXManifest.xml"}
  • RedĂ©marrez l’ordinateur pour prendre en compte les modifications
  • Testez le comportemant de votre PC en Windows lors des sessions de jeux

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Cheat Engine et systÚmes anti-triche dans les jeux vidéo : fonctionnement et risques

Tricher (Cheater en anglais) dans un jeu vidĂ©o peut sembler tentant pour surmonter une difficultĂ©, mais cela comporte de sĂ©rieux risques. Des logiciels comme Cheat Engine facilitent la triche en permettant de modifier la mĂ©moire d’un jeu pour obtenir des avantages. En rĂ©ponse, les dĂ©veloppeurs ont mis en place des systĂšmes anti-triche de plus en plus sophistiquĂ©s pour prĂ©server l’équitĂ© en jeu.

Dans cet article pĂ©dagogique et neutre, je vous explique d’abord ce qu’est Cheat Engine et comment il fonctionne. Nous verrons ensuite comment les systĂšmes anti-triche dĂ©tectent ces manipulations. Enfin, je vous dĂ©taille les risques associĂ©s Ă  l’utilisation de tels logiciels – qu’il s’agisse du bannissement de votre compte ou mĂȘme de consĂ©quences juridiques – afin de vous mettre en garde de maniĂšre Ă©clairĂ©e. L’objectif est de rendre ces notions accessibles Ă  tous, mĂȘme aux non-techniciens, grĂące Ă  des explications claires et des exemples concrets.

Qu’est-ce que Cheat Engine ?

Cheat Engine (souvent abrĂ©gĂ© CE) est un logiciel utilitaire qui scanne et modifie la mĂ©moire des jeux vidĂ©o sur PC dans le but de donner des avantages au joueur. Autrement dit, il permet de tricher en altĂ©rant en temps rĂ©el certaines donnĂ©es du jeu, comme par exemple les points de vie, le montant d’argent virtuel ou les munitions disponibles. ConcrĂštement, l’utilisateur peut rechercher une valeur numĂ©rique utilisĂ©e par le jeu (par exemple son score, la santĂ© du personnage, etc.), puis la changer Ă  sa convenance. GrĂące Ă  cette technique, Cheat Engine peut offrir des avantages comme la santĂ© infinie, des munitions illimitĂ©es ou encore la modification de la vitesse du jeu (communĂ©ment appelĂ© speed hack). Le programme dispose mĂȘme d’outils avancĂ©s permettant des triches plus sophistiquĂ©es comme voir Ă  travers les murs via un wallhack ou crĂ©er un aimbot pour viser automatiquement.

Ci-dessous, l’interface de Cheat Engine, oĂč un joueur cherche Ă  modifier et manipuler les valeurs en mĂ©moire du processus du jeu (Atomicrops.exe).

Interface utilisateur de Cheat Engine

Bien que Cheat Engine soit disponible gratuitement et largement utilisĂ© dans la communautĂ© du jeu, il convient de souligner qu’il est destinĂ© principalement Ă  un usage en solo. Son crĂ©ateur (Eric Heijnen alias “Dark Byte”) le prĂ©sente comme un outil d’apprentissage ou de modding pour jeux hors ligne, et avertit les utilisateurs de respecter les conditions d’utilisation des jeux. En effet, utiliser Cheat Engine dans un jeu multijoueur va Ă  l’encontre des rĂšglements de la plupart des Ă©diteurs. Le site officiel lui-mĂȘme rappelle de vĂ©rifier que l’on ne viole pas le CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) ou les conditions du jeu avant d’attacher Cheat Engine Ă  un processus. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Cheat Engine est conçu pour le jeu solo et son utilisation en ligne est fortement dĂ©conseillĂ©e. Tenter de l’utiliser dans une partie multijoueur active trĂšs souvent les alarmes anti-triche et peut entraĂźner des sanctions immĂ©diates.
En résumé, son utilisation est plutÎt destinée en mode solo, en mode multijoueur, cela peut provoquer des bannissements du jeu en ligne.

Son utilisation controversĂ©e fait que certains antivirus le dĂ©tectent en tant qu’outils de piratage, comme PUA:Win32/GameHack, HackTool:Win32/CheatEngine (Windows Defender), Application.CheatTool.CheatEngine (BitDefender), not-a-virus:RiskTool.Win32.GameHack (Kaspersky), RiskWare.GameHack.CheatEngine (Malwarebytes), Win32/GameHack (ESET)

Comment fonctionnent les systĂšmes anti-triche ?

Face Ă  des outils comme Cheat Engine, les Ă©diteurs ont dĂ©veloppĂ© des logiciels anti-triche (ou anti-cheat) afin de protĂ©ger l’intĂ©gritĂ© des parties en ligne. Un logiciel anti-triche fonctionne un peu comme un antivirus : il tourne en tĂąche de fond pendant que vous jouez et surveille le systĂšme Ă  la recherche de programmes suspects ou de modifications anormales du jeu. Par exemple, l’anti-triche peut scanner la mĂ©moire du PC et les processus actifs pour dĂ©tecter la prĂ©sence de signatures connues de triches ou d’outils de hacking. Si un programme non autorisĂ© injecte du code dans le jeu ou altĂšre des fichiers, l’anti-cheat le repĂ©rera gĂ©nĂ©ralement grĂące Ă  ces empreintes numĂ©riques.

Fonctionnement général des systÚmes anti-triche

Quel est leur fonctionnement général

En plus de la dĂ©tection par signature, les systĂšmes anti-triche modernes multiplient les techniques de protection proactives. Ils intĂšgrent souvent des mesures d’auto-dĂ©fense dans le jeu lui-mĂȘme : par exemple, un jeu peut chiffrer dynamiquement certaines portions de son code en mĂ©moire et effectuer des vĂ©rifications d’intĂ©gritĂ© en continu pour s’assurer qu’aucune donnĂ©e n’a Ă©tĂ© modifiĂ©e de maniĂšre illĂ©gitime. De mĂȘme, le code du jeu peut ĂȘtre obfusquĂ© (c’est-Ă -dire volontairement rendu confus et morcelĂ©) afin de compliquer la tĂąche des crĂ©ateurs de cheats qui tenteraient de l’analyser ou de le modifier. Certaines adresses mĂ©moire critiques sont aussi chiffrĂ©es ou rĂ©guliĂšrement dĂ©placĂ©es, ce qui rend beaucoup plus difficile le repĂ©rage de valeurs utiles par des outils de triche.

Par ailleurs, de nombreuses solutions anti-triche surveillent l’environnement du systĂšme d’exploitation pour dĂ©tecter des signes de triche. Par exemple, elles peuvent vĂ©rifier la prĂ©sence de drivers non officiels ou de modes spĂ©ciaux du systĂšme (comme le test mode de Windows qui permet de charger des pilotes non signĂ©s), car ce sont des mĂ©thodes parfois utilisĂ©es pour masquer des cheats au niveau noyau. Elles peuvent Ă©galement dĂ©tecter des actions suspectes telles que des hooks (accrochages) de fonctions systĂšme ou l’affichage d’overlays non autorisĂ©s en jeu (souvent utilisĂ©s par les menus de cheats). Toute anomalie de ce genre peut entraĂźner un flag par le systĂšme anti-triche, qui remonte l’information aux serveurs du jeu.

Fonctionnement général des systÚmes anti-triche

Mais, comme tout pilote qui se charge bas dans le systĂšme, il peut ĂȘtre la source d’instabilitĂ© en cas de bugs ou de comportements anormaux.
Ainsi, un systĂšme anti-triche peut provoquer des plantages du systĂšme tels que des BSOD sur Windows ou ralentissement du systĂšme.
Cela peut aussi provoquer des dysfonctionnements.
Par exemple, certains joueurs signalent des problÚmes de compatibilité liés à EA Javelin Anticheat, notamment avec des logiciels de remappage de manette (.e.g DS4Windows) et sous Linux/Steam Deck.
Enfin, sur des forums comme Reddit, certains dénoncent des faux positifs affectant des joueurs légitimes.

Quels sont les systĂšmes anti-triche les plus courants

Il existe une variĂ©tĂ© de solutions anti-triche dĂ©ployĂ©es selon les jeux. Parmi les plus connues, on peut citer PunkBuster, BattlEye, Easy Anti-Cheat ou encore le Valve Anti-Cheat (VAC) utilisĂ© sur Steam. Chaque programme antitriche a son fonctionnement propre, mais tous partagent le mĂȘme objectif : dĂ©tecter et empĂȘcher la triche pour garantir une expĂ©rience Ă©quitable. Par exemple, le systĂšme VAC de Valve s’appuie largement sur la dĂ©tection de signatures de triche connues et compare toute modification du jeu visant Ă  donner un avantage indu avec une base de donnĂ©es d’applications bannies.

Electronic Arts lance EA Javelin Anticheat, sa nouvelle gĂ©nĂ©ration de solution anti-triche en mode kernel, dĂ©jĂ  dĂ©ployĂ©e dans 14 titres PC, dont Battlefield 2042, FIFA 23 et Madden NFL. Cette technologie, axĂ©e sur la dĂ©tection fine, la prĂ©vention proactive, et un respect de la vie privĂ©e, vise Ă  garantir l’équitĂ© en jeu tout en rassurant les joueurs sur les potentiels impacts systĂšme.

De son cĂŽtĂ©, BattlEye utilise une approche hybride qui combine la dĂ©tection de modĂšles en mĂ©moire et la surveillance en temps rĂ©el des comportements de jeu anormaux. Certains jeux trĂšs compĂ©titifs, comme ceux de Riot Games, vont jusqu’à intĂ©grer un module anti-triche au niveau du noyau du systĂšme (driver en mode kernel) pour avoir un contrĂŽle total et empĂȘcher mĂȘme les cheats les plus sophistiquĂ©s. Cette course Ă  l’armement est permanente : dĂšs qu’une nouvelle protection anti-triche apparaĂźt, les tricheurs essaient de la contourner, forçant les dĂ©veloppeurs Ă  redoubler d’ingĂ©niositĂ©. C’est un vĂ©ritable jeu du chat et de la souris entre crĂ©ateurs de cheats et Ă©diteurs de jeux.

Que se passe-t-il lorsqu’une triche est dĂ©tectĂ©e

Lorsque les systĂšmes anti-triche repĂšrent une tricherie avĂ©rĂ©e, ils peuvent rĂ©agir de plusieurs façons. Souvent, le joueur est expulsĂ© immĂ©diatement de la partie en cours (pour stopper la triche en temps rĂ©el). Ensuite, dans la majoritĂ© des cas, une sanction plus durable est appliquĂ©e : cela peut ĂȘtre un banissement automatique du compte du tricheur, gĂ©nĂ©ralement de façon permanente, sur le jeu concernĂ© et parfois sur l’ensemble de la plateforme. Par exemple, un joueur dĂ©tectĂ© par VAC sur un titre multijoueur Steam verra son compte marquĂ© comme ayant trichĂ©, et au bout de quelques jours, il sera banni dĂ©finitivement des serveurs sĂ©curisĂ©s sur ce jeu. De mĂȘme, un utilisateur pris par BattlEye ou Easy Anti-Cheat sera souvent banni sur-le-champ du serveur, et son identifiant pourra ĂȘtre mis sur liste noire, l’empĂȘchant de rejouer en ligne.

Les dĂ©veloppeurs s’assurent gĂ©nĂ©ralement que ces bans sont dĂ©finitifs et non contournables, afin d’envoyer un message fort aux tricheurs. Certains vont jusqu’à bannir Ă©galement l’adresse IP ou l’empreinte matĂ©rielle de l’ordinateur, pour Ă©viter que le tricheur ne crĂ©e simplement un nouveau compte. En rĂ©sumĂ©, les anti-cheats modernes combinent surveillance logicielle et mesures punitives pour dissuader la triche Ă  tous les niveaux.

Quels sont les risques pour le joueur tricheur ?

Utiliser Cheat Engine ou tout autre outil de triche peut sembler facile, mais cela vous expose Ă  des risques importants, que ce soit vis-Ă -vis de votre accĂšs au jeu ou mĂȘme sur le plan lĂ©gal. Voici les principaux dangers Ă  connaĂźtre avant de tenter la moindre tricherie.

Bannissement du jeu et perte du compte

C’est la sanction la plus courante. Si vous ĂȘtes dĂ©tectĂ© en train de tricher, vous vous exposez Ă  un ban – c’est-Ă -dire l’interdiction d’accĂ©der au jeu (ou au service en ligne) avec votre compte. Ce ban est gĂ©nĂ©ralement dĂ©finitif pour le jeu concernĂ©, voire pour tous les jeux du mĂȘme Ă©diteur ou de la mĂȘme plateforme. ConcrĂštement, votre compte pourra ĂȘtre fermĂ© et vous perdrez l’accĂšs Ă  vos personnages, Ă  votre progression et aux Ă©ventuels contenus achetĂ©s. Par exemple, un joueur qui utiliserait Cheat Engine dans une partie en ligne sur Steam recevra sans doute un VAC ban irrĂ©vocable sur ce jeu, trĂšs rapidement aprĂšs la dĂ©tection.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tricher entraĂźne l’interdiction d’accĂšs au compte fautif dans la plupart des jeux en ligne. À noter que cette sanction s’applique mĂȘme si vous trichiez en solo dans un jeu connectĂ© : de nombreux titres coopĂ©ratifs ou semi-en ligne surveillent aussi les modifications de mĂ©moire et n’hĂ©sitent pas Ă  bannir un compte, mĂȘme si la triche n’a pas (en apparence) lĂ©sĂ© d’autres joueurs. En somme, le premier risque est de perdre dĂ©finitivement votre accĂšs au jeu.

Risques juridiques et poursuites

Outre le bannissement, il faut savoir que la triche enfreint les conditions d’utilisation des jeux, qui ont une valeur contractuelle. En thĂ©orie, un Ă©diteur pourrait sanctionner un tricheur en justice pour non-respect du contrat ou pour les dommages causĂ©s Ă  son activitĂ©.

Dans la pratique, les poursuites visent surtout les cas graves de triche : par exemple, les personnes qui dĂ©veloppent, distribuent ou vendent des logiciels de triche Ă  grande Ă©chelle. Ces derniĂšres annĂ©es, l’industrie du jeu vidĂ©o a intensifiĂ© la lutte et n’hĂ©site plus Ă  recourir aux tribunaux pour faire cesser la triche organisĂ©e. Un exemple concret emblĂ©matique concerne Fortnite : en 2022, Epic Games a gagnĂ© un procĂšs contre un joueur australien qui trichait et vendait des outils de triche.
Reconnu coupable de violation du CLUF et de droits d’auteur, il a dĂ» verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  l’éditeur et prĂ©senter des excuses publiques, en plus de voir son commerce illĂ©gal fermĂ©.
D’autres Ă©diteurs comme Activision, Riot Games ou Blizzard ont Ă©galement poursuivi en justice des crĂ©ateurs de cheats, obtenant des amendes de plusieurs millions de dollars dans certains cas. Pour le joueur lambda qui triche sans but lucratif, le risque judiciaire direct est plus rare, mais pas impossible : par exemple, se faire attraper en trichant lors d’un tournoi e-sport ou dans un contexte professionnel peut mener Ă  des sanctions lĂ©gales (fraude, disqualification, etc.).

Retenez surtout que la triche vous place en dĂ©faut vis-Ă -vis de la loi (rupture de contrat, atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© d’un service en ligne, etc.), et que les entreprises de jeu sont de moins en moins indulgentes Ă  ce sujet.

Virus, malware et autres dangers informatiques

Un risque souvent sous-estimĂ© des logiciels de triche vient de leur provenance et de leur contenu. De nombreux programmes de cheat circulant sur Internet sont en rĂ©alitĂ© des malwares dĂ©guisĂ©s. Les tricheurs peu mĂ©fiants tĂ©lĂ©chargent un prĂ©tendu “cheat gratuit” pour un jeu et exĂ©cutent sans le savoir un virus qui infecte leur ordinateur.

Des rapports de sĂ©curitĂ© ont montrĂ© que des malware voleurs de donnĂ©es sont rĂ©guliĂšrement diffusĂ©s sous forme de faux cheats sur YouTube ou Discord. MĂȘme Cheat Engine, lorsqu’il est tĂ©lĂ©chargĂ© en dehors du site officiel, peut avoir Ă©tĂ© repackagĂ© avec des logiciels indĂ©sirables ou malveillants. Il faut savoir que les antivirus dĂ©tectent souvent les outils de triche comme des menaces – non pas parce que Cheat Engine en soi est un virus, mais parce que sa capacitĂ© Ă  manipuler la mĂ©moire ressemble au comportement de certains malware. Ainsi, beaucoup d’antivirus le classent comme PUP (programme potentiellement indĂ©sirable). Parfois, cela joue en faveur des vrais virus : un troyen pourra se cacher dans un cheat en se faisant passer pour un faux positif.

Tricher peut donc exposer votre PC aux infections. En effet, il n’est pas rare que les logiciels de triche tĂ©lĂ©chargĂ©s contiennent des virus qui seront exĂ©cutĂ©s sur votre machine. MĂȘme payer pour un cheat “privĂ©â€ n’est pas une garantie de sĂ©curitĂ© : certains dĂ©veloppeurs vĂ©reux n’hĂ©sitent pas Ă  inclure des portes dĂ©robĂ©es dans leurs programmes pour voler des informations aux utilisateurs imprudents. En somme, le deuxiĂšme grand risque de la triche, c’est de compromettre la sĂ©curitĂ© de votre ordinateur et de vos donnĂ©es personnelles.

Atteinte à votre réputation et expérience de jeu gùchée

Enfin, sur un plan plus personnel, utiliser des cheats peut nuire Ă  votre rĂ©putation au sein de la communautĂ© des joueurs. Si vous ĂȘtes identifiĂ© comme tricheur, vous risquez d’ĂȘtre mis Ă  l’écart par vos pairs et de perdre le respect de la communautĂ©. Les jeux en ligne reposent sur la confiance entre joueurs : une fois cataloguĂ© comme tricheur, mĂȘme sur un autre compte, il sera difficile de regagner la confiance des autres. Par ailleurs, tricher peut tout simplement gĂącher le plaisir du jeu. Les cheat codes ou logiciels comme Cheat Engine peuvent retirer tout le dĂ©fi et la satisfaction de progresser par soi-mĂȘme. Beaucoup de joueurs rapportent qu’aprĂšs avoir trichĂ©, ils se sont lassĂ©s plus vite du jeu, n’ayant plus aucun objectif ni difficultĂ© Ă  surmonter. Ainsi, au-delĂ  des risques techniques, la triche comporte un risque de dĂ©naturer votre propre expĂ©rience de jeu.

Conclusion

En conclusion, Cheat Engine illustre parfaitement la facilitĂ© avec laquelle on peut altĂ©rer un jeu vidĂ©o, mais son utilisation s’accompagne de mesures de plus en plus strictes et de risques majeurs. D’un cĂŽtĂ©, nous avons vu qu’il s’agit d’un puissant outil de modification de mĂ©moire, capable de donner un avantage injuste au joueur en quelques clics. De l’autre, les Ă©diteurs ripostent avec des systĂšmes anti-triche sophistiquĂ©s, comparables Ă  des antivirus, qui surveillent en permanence les jeux en ligne afin de dĂ©tecter la moindre anomalie ou intrusion. Ces deux forces opposĂ©es Ă©voluent constamment et se livrent un combat silencieux pour la domination technologique.

Pour le joueur tentĂ© par la triche, le message est clair : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les bĂ©nĂ©fices Ă  court terme (passer un boss difficile, obtenir de l’or illimitĂ©, etc.) sont largement Ă©clipsĂ©s par les consĂ©quences potentielles. Vous risquez non seulement de perdre votre compte et tout votre investissement dans le jeu, mais aussi d’exposer votre machine Ă  des logiciels malveillants ou d’avoir des ennuis juridiques en cas de triche Ă  grande Ă©chelle. Sans oublier l’aspect Ă©thique et social – tricher casse le fair-play et nuit Ă  l’expĂ©rience de tous les autres joueurs.

Pour toutes ces raisons, il est fortement dĂ©conseillĂ© d’utiliser des outils comme Cheat Engine dans un jeu en ligne ou compĂ©titif. Si vous tenez malgrĂ© tout Ă  expĂ©rimenter avec Cheat Engine, faites-le hors ligne, sur des parties solo et en Ă©tant conscient des risques encourus. Respecter les rĂšgles du jeu et relever les dĂ©fis sans triche reste la meilleure façon de profiter pleinement de vos jeux vidĂ©o, en toute sĂ©rĂ©nitĂ© et sans danger pour votre compte ou votre ordinateur. Jouer loyalement vous assurera non seulement de prĂ©server le plaisir du jeu, mais aussi d’éviter les graves dĂ©convenues associĂ©es Ă  la triche. En somme, la triche n’est jamais une solution durable – mieux vaut jouer dans les rĂšgles et savourer vos victoires honnĂȘtement acquises.

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Supprimer Cheat Engine facilement et complĂštement de votre PC en Windows

Vous avez installé Cheat Engine et souhaitez maintenant le supprimer complÚtement de votre ordinateur ? Que ce soit pour éviter un bannissement dans vos jeux en ligne ou parce que votre antivirus le détecte comme une menace, il est essentiel de supprimer toutes les traces de Cheat Engine sur Windows.
Dans ce tutoriel simple et détaillé, découvrez étape par étape comment désinstaller définitivement Cheat Engine, nettoyer les fichiers résiduels, et sécuriser votre systÚme efficacement.

Désinstallation classique via les paramÚtres (Méthode 1)

  • Faites un clic droit sur le menu DĂ©marrer
  • Puis Applications installĂ©es
  • Recherchez Cheat Engine dans la liste des applications
  • Cliquez dessus, puis cliquez sur DĂ©sinstaller
Désinstaller Cheat Engine dans Windows
  • Suivez les instructions Ă  l’écran pour complĂ©ter la dĂ©sinstallation.

Au cas oĂč Cheat Engine n’apparaĂźt pas dans la liste des applications installĂ©es, vous pouvez lancer le programme de dĂ©sinstallation de cette maniĂšre :

Désinstaller Cheat Engine dans Windows

Supprimer les fichiers restants manuellement (Méthode 2)

Une autre façon de faire, plus radicale, est de supprimer manuellement les fichiers et clĂ©s du registre liĂ©s Ă  l’application.
Voici comment opérer :

Si la suppression est impossible, faites le en mode sans échec.

Cette étape est facultative, mais garantit une désinstallation complÚte :

  • Sur votre clavier, appuyez sur lesa touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
  • Puis saisissez regedit et OK. Plus de dĂ©tails : comment accĂ©der au registre Windows
  • Allez dans l’éditeur de registre vers :
    • HKEY_CURRENT_USER\Software\
    • HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\
  • Recherchez toute clĂ© nommĂ©e Cheat Engine. Pour cela, positionnez-vous sur la clĂ© et appuyez sur F3 pour lancer une recherche sur Cheat.
Rechercher les clés Cheat Engine dans le registre Windows
  • Faites un clic droit sur les entrĂ©es correspondantes → Supprimer.
  • Fermez l’éditeur du registre et redĂ©marrez votre PC.
Attention : Le registre Windows est sensible. Ne supprimez que des clés explicitement liées à Cheat Engine.

Méthode automatique : Utiliser un logiciel spécialisé

Si vous préférez une méthode automatisée, vous pouvez utiliser un logiciel de désinstallation avancée comme :

Lancez la désinstallation et laissez-vous guider.

Supprimer Cheat Enigine avec Revo Uninstaller

Le logiciel analyse l’ordinateur afin de dĂ©tecter des traces rĂ©siduelles de CCheat Engine pour le supprimer du systĂšme.

Supprimer Cheat Enigine avec Revo Uninstaller

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Adoption de Windows 11 : ralentissement global, croissance chez les joueurs, Microsoft pousse la migration

Croissance globale freinée en mai 2025

Statcounter indique que la part de marchĂ© de Windows 11 a ralenti en mai, passant de 47,3 % Ă  43,2 % des systĂšmes Windows dans le monde. Ce lĂ©ger recul contraste avec les avancĂ©es constantes des mois prĂ©cĂ©dents. Pendant ce temps, Windows 10 a regagnĂ© 0,3 %, atteignant environ 53,2%. Ce frĂ©missement s’explique en partie par les exigences strictes de Windows 11 et l’hĂ©sitation de nombreux utilisateurs Ă  changer de systĂšme juste avant la fin de support de Windows 10 en octobre 2025.

Windows 10 détenait déjà environ 57,08 % du marché des ordinateurs de bureau lorsque la date de fin de support de Windows 7 se profilait. En revanche, en mai 2025, Windows 11 en détenait environ 43,2 %.

Part de marché de Windows (mai 2025)Pourcentage de la part de marché
Win1053.2%
Win1143.23%
Win72.47%
WinXP0.54%
Win8.10.29%
Win80.21%

Les joueurs adoptent Windows 11 en masse

À l’inverse, les joueurs sur Steam sont de plus en plus nombreux Ă  migrer vers Windows 11. Les derniĂšres donnĂ©es de Valve pour mars 2025 montrent que 55,34 % des utilisateurs de Steam utilisent dĂ©sormais Windows 11, contre 40,58 % pour Windows 10. Ce succĂšs s’explique par les optimisations gaming offertes par Windows 11 : Auto HDR, DirectStorage, et autres fonctionnalitĂ©s conçues pour amĂ©liorer les performances et la fluiditĂ© des jeux.

En ce qui concerne le matĂ©riel, la configuration PC la plus populaire dispose de 16 Go de RAM (43 %), d’un CPU Ă  6 cƓurs (29,79 %), d’une carte graphique Nvidia RTX 3060 (4,56 %), de 8 Go de VRAM (33,67 %) et d’un moniteur 1080p (55,35 %). Du cĂŽtĂ© des GPU, Nvidia dĂ©tient une part impressionnante de 74,18 %, AMD 17,62 % et Intel 7,85 %. AMD s’en sort mieux du cĂŽtĂ© des processeurs. Alors qu’Intel domine toujours son rival avec une part de 59,69 %, AMD s’en rapproche avec une part de 40,31 %.

Microsoft encourage la transition vers Windows 11

Microsoft intensifie ses efforts pour inciter les utilisateurs de Windows 10 Ă  migrer avant la fin du support. Une rĂ©cente campagne de sensibilisation rappelle que mettre fin Ă  la prise en charge de Windows 10 expose les appareils aux menaces de sĂ©curitĂ© non corrigĂ©es. La sociĂ©tĂ© met en avant des PC Windows 11 « sĂ©curisĂ©s », dotĂ©s notamment de la puce TPM 2.0 et du noyau sĂ©curisĂ©, visant les particuliers comme les entreprises. Asus a mĂȘme rejoint le mouvement, recommandant d’abandonner Windows 10 pour une meilleure sĂ©curitĂ©.

Analyse et perspectives

  • Croissance globalement ralentie, mais temporaire : le ralentissement en mai est probablement liĂ© au calendrier de fin de support Windows 10 en octobre 2025. Microsoft prĂ©voit un regain d’intĂ©rĂȘt dans les prochains mois.
  • Les gamers, moteurs de l’adoption : le bond constant parmi les utilisateurs Steam indique que les avantages gaming de Windows 11 crĂ©ent un solide moteur d’adoption.
  • StratĂ©gie proactive de Microsoft : en soulignant les risques de rester sur Windows 10 et les bĂ©nĂ©fices de Windows 11, la firme pousse Ă  combler l’écart avant qu’il ne soit trop tard.

Que faire avant la fin du support de Windows 10 ?

Voici les principales recommandations :

  1. VĂ©rifiez si votre PC est compatible Windows 11 (TPM 2.0, CPU rĂ©cent).
  2. Commentez les points forts : sécurité renforcée, fonctionnalités gaming, meilleure intégration cloud.
  3. Planifiez la migration avant octobre 2025, dans un environnement de test ou avec sauvegarde.

GrĂące Ă  ces tendances et incitations, le passage Ă  Windows 11 se poursuit malgrĂ© le ralentissement. Les gamers y ont dĂ©jĂ  basculĂ© massivement, et Microsoft entend bien convaincre le reste des utilisateurs Ă  rejoindre la plateforme la plus moderne
 avant qu’il ne soit trop tard pour rester protĂ©gĂ©.

Les liens du site :

Source(s) : neowin.net et windowslatest.com

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Windows 11 amĂ©liore l’intĂ©gration des smartphones : accĂ©dez Ă  votre tĂ©lĂ©phone Android ou iPhone directement depuis le menu DĂ©marrer

Microsoft poursuit l’amĂ©lioration de l’intĂ©gration des smartphones dans Windows 11 avec de nouvelles fonctionnalitĂ©s disponibles directement depuis le menu DĂ©marrer. Ces nouveautĂ©s facilitent l’accĂšs rapide aux tĂ©lĂ©phones Android et iPhone, permettant aux utilisateurs de visualiser des notifications, transfĂ©rer des fichiers, ou encore effectuer la duplication d’écran de leur smartphone Android sans ouvrir d’application spĂ©cifique.

AccÚs rapide depuis le menu Démarrer

Avec la mise Ă  jour Windows 11 24H2, Microsoft introduit un panneau flottant « Phone Link » intĂ©grĂ© au menu DĂ©marrer. Cette intĂ©gration permet d’afficher directement les notifications rĂ©centes, les messages, l’état de la batterie, ainsi que de transfĂ©rer facilement des fichiers entre le PC et le smartphone sans passer par une application sĂ©parĂ©e.

Acc-s Android depuis le menu Démarrer de Windows 11

Transfert de fichiers simplifié

La fonctionnalité « Envoyer des fichiers » permet désormais de transférer facilement des fichiers du PC vers un smartphone en quelques clics depuis le menu Démarrer. Les utilisateurs peuvent sélectionner les fichiers souhaités et suivre la progression du transfert en temps réel. Actuellement, il est possible de transférer des fichiers individuels, mais pas encore des dossiers entiers.

Transfert de fichiers simplifié entre Android/iPhone avec Windows 11

Duplication d’écran Android facilitĂ©e

Une autre nouveautĂ© notable est la possibilitĂ© de dupliquer l’écran d’un smartphone Android directement depuis le menu DĂ©marrer. Cette fonctionnalitĂ© permet d’afficher l’écran du smartphone directement sur l’ordinateur, idĂ©al pour interagir avec les applications mobiles sur grand Ă©cran. Cette option est particuliĂšrement optimisĂ©e pour les appareils Samsung dotĂ©s de One UI, offrant une interface adaptĂ©e Ă  une utilisation sur PC.

AmĂ©liorations pour les utilisateurs d’iPhone

Les utilisateurs d’iPhone bĂ©nĂ©ficient Ă©galement de nouveautĂ©s intĂ©ressantes, notamment la possibilitĂ© d’afficher l’état de la batterie, les notifications, ainsi que les derniĂšres photos synchronisĂ©es via iCloud directement depuis le menu DĂ©marrer. Cela amĂ©liore considĂ©rablement l’expĂ©rience utilisateur en crĂ©ant un pont plus fluide entre les appareils Windows et Apple.

Comment activer ces fonctionnalités ?

Le panneau fait partie de la mise Ă  jour Windows 11 KB5055627, que vous devez installer avant toute autre chose. Ensuite, mettez Ă  jour toutes les applications du Microsoft Store et mĂȘme l’application Link to Windows sur votre tĂ©lĂ©phone.

Pour profiter de ces nouvelles intégrations :

  • Assurez-vous que Windows 11 est Ă  jour avec la derniĂšre version 24H2.
  • VĂ©rifiez que l’application Phone Link est Ă  jour (version 1.24121.30.0 ou supĂ©rieure).
  • Activez l’affichage du smartphone dans le menu DĂ©marrer en allant dans :
    • ParamĂštres > Personnalisation > DĂ©marrer
    • Activez l’option « Afficher les appareils mobiles dans le menu DĂ©marrer ».
  • Personnalisez l’affichage selon vos prĂ©fĂ©rences dans les rĂ©glages de l’application Phone Link.

Ces amĂ©liorations promettent une expĂ©rience plus intuitive et productive, renforçant l’écosystĂšme Windows en rapprochant les appareils mobiles et les ordinateurs.

Source(s) : windowslastest.com

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Windows 11 25H2 ralentit le processeur lorsque vous ĂȘtes absent afin d’augmenter l’autonomie de la batterie

Microsoft introduit une nouvelle fonctionnalitĂ© dans Windows 11, baptisĂ©e « User Interaction-Aware CPU Power Management », visant Ă  amĂ©liorer l’autonomie des appareils en ajustant dynamiquement la consommation du processeur en fonction de l’activitĂ© de l’utilisateur.

RĂ©duction de la consommation en l’absence d’activitĂ©

Lorsque le systĂšme dĂ©tecte une inactivitĂ© de l’utilisateur — absence de mouvements de la souris, de frappes au clavier ou d’interactions tactiles —, Windows 11 applique des paramĂštres d’économie d’énergie plus agressifs au processeur. Ces ajustements, dĂ©finis par le fabricant de l’appareil sous le terme Processor Power Management (PPM), peuvent inclure.

  • Une diminution des frĂ©quences d’horloge ou des tensions.
  • Une transition vers des Ă©tats de repos plus profonds (C-states).

DĂšs que l’utilisateur reprend une activitĂ©, le systĂšme rĂ©tablit immĂ©diatement les performances normales du processeur, assurant ainsi une expĂ©rience fluide sans latence perceptible.

Exceptions pour les applications sensibles

Cette gestion dynamique de l’énergie est conçue pour ne pas interfĂ©rer avec des activitĂ©s nĂ©cessitant des performances constantes, telles que la lecture de vidĂ©os ou les sessions de jeu. Dans ces cas, le systĂšme reconnaĂźt l’activitĂ© en cours et maintient les performances du processeur Ă  leur niveau optimal.

Disponibilité et personnalisation

Actuellement en phase de test dans la build 26200.5603, cette fonctionnalitĂ© est prĂ©vue pour les mises Ă  jour Windows 11 24H2 et 25H2. Les utilisateurs auront la possibilitĂ© de dĂ©sactiver cette gestion de l’énergie via les paramĂštres du systĂšme, offrant ainsi un contrĂŽle total sur les performances de leur appareil.

Cette initiative de Microsoft s’inscrit dans une sĂ©rie d’efforts visant Ă  optimiser la consommation Ă©nergĂ©tique des appareils Windows 11, tout en garantissant une expĂ©rience utilisateur rĂ©active et efficace.

Source(s) : windowslatest.com

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Icîne Bureau a disparu de l’Explorateur de fichiers : comment la remettre ?

L’IcĂŽne Bureau disparue ou absente du volet de navigation de l’Explorateur de fichiers ? Vous ĂȘtes au bon endroit.

Vous avez remarquĂ© que l’icĂŽne « Bureau » n’apparaĂźt plus dans le volet gauche de l’Explorateur de fichiers Windows ? Ce problĂšme est assez frĂ©quent et peut survenir aprĂšs une mise Ă  jour du systĂšme, une modification accidentelle des paramĂštres, ou Ă  la suite d’un nettoyage approfondi du systĂšme. L’absence de cette icĂŽne rend l’accĂšs au Bureau moins intuitif et complique l’organisation de vos fichiers.

Dans ce tutoriel complet, vous dĂ©couvrirez plusieurs mĂ©thodes simples et rapides pour restaurer efficacement l’icĂŽne Bureau dans l’Explorateur de fichiers de Windows 10 ou Windows 11. Suivez ces Ă©tapes pour retrouver rapidement un accĂšs pratique Ă  votre Bureau.

Comment retrouver l’icîne bureau dans l’Explorateur de fichiers

Activer le volet de navigation

Parfois, le bureau disparaĂźt simplement parce que l’option pour afficher tous les dossiers du volet de navigation a Ă©tĂ© dĂ©sactivĂ©e.
Voici comment la remettre :

  • Ouvre l’Explorateur de fichiers.
  • Cliquez sur l’onglet Affichage, puis vĂ©rifiez que « Volet de navigation Â» est cochĂ©. Si ce n’est pas le cas, cliquez dessus pour l’activer
Activer le volet de navigation

Restaurer l’emplacement par dĂ©faut du dossier Bureau

Si l’emplacement du dossier « Bureau » a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©, il peut disparaĂźtre de l’affichage.
Vous pouvez trĂšs facilement le restaurer comme ceci :

  • Ouvrez le dossier :C:\Users\TonUtilisateur
  • Puis faites un clic droit sur le dossier Bureau
  • Choisis « PropriĂ©tĂ©s Â» puis l’onglet « Emplacement« .
  • Clique sur « Restaurer les valeurs par dĂ©faut« , puis OK
  • RedĂ©marre ensuite ton PC.
Restaurer l’emplacement par dĂ©faut du dossier Bureau

Restaurer l’icîne bureau par le registre Windows

Une partie de la configuration de l’Explorateur de fichiers se trouve dans le registre Windows.
Si une clĂ© est incorrecte, cela peut empĂȘcher l’icĂŽne du bureau de s’afficher dans Explorer.
Voici comment rétablir cela :

HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders
  • Assurez-vous que la valeur « Desktop » est dĂ©finie comme :
%USERPROFILE%\Desktop
  • Si la valeur est incorrecte, corrige-la.
  • RedĂ©marrez votre PC pour appliquer les modifications
Restaurer l'icĂŽne bureau par le registre Windows

Pour aller plus vite, vous pouvez aussi faire cela depuis une invite de commandes :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Copiez-collez cette commande :
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders" /v Desktop /t REG_EXPAND_SZ /d %%USERPROFILE%%\Desktop /f

Restaurer l’accĂšs rapide par dĂ©faut

L’AccĂšs rapide est une fonctionnalitĂ© intĂ©grĂ©e Ă  l’Explorateur de fichiers depuis Windows 10 et toujours prĂ©sente dans Windows 11. Elle remplace l’ancien systĂšme de Favoris prĂ©sent dans Windows 7 et 8, et permet d’accĂ©der plus facilement et rapidement aux fichiers et dossiers.
Si les liens sont corrompus ou incorrectes, l’icîne du Bureau peut ne pas apparaütre dans l’Explorateur de fichiers.
Pour corriger cela, vous pouvez restaurer l’accĂšs rapide par dĂ©faut.

Pour cela, suivez tutoriel pour rĂ©tablir l’accĂšs rapide et son icĂŽne du Bureau :

VĂ©rifier la prĂ©sence du dossier Bureau lui-mĂȘme

Assure-toi que le dossier existe bien physiquement :

  • Ouvrez l’Explorateur, puis rendez-vous dans : C:\Users\TonUtilisateur\
  • VĂ©rifiez que le dossier « Desktop » (ou « Bureau » en français) est prĂ©sent.
  • Si absent, crĂ©e-le manuellement en faisant : Clic droit → Nouveau → Dossier, puis nomme-le Desktop.
  • RedĂ©marrez votre ordinateur ensuite pour que les changements prennent effet

Utiliser un script automatique de correction

Si les mĂ©thodes prĂ©cĂ©dentes n’ont pas fonctionnĂ©, tu peux exĂ©cuter ce petit script :

@echo off
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders" /v Desktop /t REG_EXPAND_SZ /d %%USERPROFILE%%\Desktop /f
reg add "HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Shell Folders" /v Desktop /t REG_SZ /d %USERPROFILE%\Desktop /f
taskkill /f /im explorer.exe
DEL /F /S /Q /A "%LocalAppData%\Microsoft\Windows\Explorer*"
DEL /F /S /Q /A "%LocalAppData%\Microsoft\Windows\Explorer\ThumbCacheToDelete*"
start explorer.exe
Script de correction de l'icĂŽne du bureau manquante dans l'Explorateur de fichiers
  • Allez dans le menu Fichier > Enregistrez-le et nommez le nom fix_bureau.bat.
  • Enfin, faites un clic droit sur ce fichier et exĂ©cutez-le en tant qu’administrateur
Script de correction de l'icĂŽne du bureau manquante dans l'Explorateur de fichiers
  • Laissez l’opĂ©ration se dĂ©rouler
  • Fermez et rĂ©ouvrez la session utilisateur pour que les effets soient prises en compte et vĂ©rifiez que l’icĂŽne du bureau est Ă  nouveau prĂ©sente dans l’Explorateur de fichiers

Windows Repair

Windows Repair est un logiciel gratuit qui permet de réparer les composants et fonctionnalités de Windows.

  • TĂ©lĂ©chargez l’utilitaire gratuit depuis ce lien :
  • Puis installez le
Installer Windows Repair
  • Windows Repair se lance automatique, acceptez les conditions d’utilisation
Windows Repair EULA
  • Toutefois, il est conseillĂ© de faire les rĂ©parations en mode sans Ă©chec. Pour cela, en bas, cliquez sur « Reboot To Safe Mode Â» ou suivez ce guide complet : RedĂ©marrez Windows en mode sans Ă©chec
Démarrer Windows en mode sans échec avec Windows Repair
  • Ensuite, relancez Windows Repair
  • Cliquez sur l’onglet RĂ©paration – Principal
  • La liste des types de rĂ©paration de Windows s’affiche : cliquez sur PrĂ©rĂ©glages : RĂ©parations communes
Windows Repair - réparer Windows
  • Vous obtenez alors la liste ci-dessous, laissez les Ă©lĂ©ments cochĂ©s
Liste des réparation Windows Repair
  • Cliquez en bas Ă  droite sur « DĂ©marrer les rĂ©parations« 
  • L’opĂ©ration se lance avec une succession d’étape
 des fenĂȘtres noires peuvent s’ouvrir ou se refermer
Réparer Windows avec Windows Repair
  • Laissez terminer, un message vous indique que la rĂ©paration Windows Repair est terminĂ©e
  • RedĂ©marrez le PC en mode normal de Windows

Plus de détails dans ce tutoriel complet :

Liens

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Windows 11 24H2 : Microsoft introduit les mises à jour sans redémarrage avec KB5058497

Microsoft a franchi une Ă©tape majeure dans la gestion des mises Ă  jour de Windows 11 en dĂ©ployant la mise Ă  jour KB5058497 pour la version 24H2. Cette mise Ă  jour inaugure officiellement la fonctionnalitĂ© de « hotpatching Â» sur les Ă©ditions Enterprise et Server, permettant l’installation de correctifs de sĂ©curitĂ© sans nĂ©cessiter de redĂ©marrage du systĂšme.

Qu’est-ce que le hotpatching ?

Le hotpatching est une technique qui permet d’appliquer des correctifs directement en mĂ©moire, sans interrompre les processus en cours ni redĂ©marrer l’ordinateur. DĂ©jĂ  utilisĂ©e sur les Ă©ditions Azure de Windows Server, cette mĂ©thode est dĂ©sormais Ă©tendue Ă  Windows 11 24H2 Enterprise.

ConcrĂštement, le systĂšme identifie les parties du code nĂ©cessitant une correction et les remplace dynamiquement pendant l’exĂ©cution. Les fichiers corrigĂ©s sont Ă©galement enregistrĂ©s sur le disque pour garantir la persistance des modifications aprĂšs un Ă©ventuel redĂ©marrage futur.

Windows 11 - hotpatching

KB5058497 est une mise à jour hotpatch qui ne nécessite pas de redémarrage car elle ne modifie que le code présentant des problÚmes :

  • Windows conserve ses parties critiques en mĂ©moire (un type de stockage).
  • Le paquet de correctifs contient uniquement les petits morceaux de code rĂ©parĂ©s, ainsi qu’une minuscule carte de leur emplacement. Cela permet au systĂšme d’exploitation de se souvenir de ce qui a Ă©tĂ© modifiĂ© prĂ©cĂ©demment.
  • Lorsque Windows est en cours d’exĂ©cution, il copie ces morceaux dans des pages de mĂ©moire libres et dirige discrĂštement les programmes en cours d’exĂ©cution vers les nouvelles pages.

Un calendrier de mises à jour structuré

Microsoft a mis en place un calendrier trimestriel pour les mises Ă  jour :

  • Mois 1 : Mise Ă  jour de base (baseline) nĂ©cessitant un redĂ©marrage.
  • Mois 2 et 3 : Mises Ă  jour hotpatch sans redĂ©marrage.

Par exemple, KB5058497, publiée en mai 2025, est une mise à jour hotpatch qui ne requiert pas de redémarrage.
Cela peut donner ce scénario :

TrimestreMise à jour de la base (nécessite un redémarrage)Mise à jour des correctifs (pas de redémarrage nécessaire)
1JanvierFévrier et mars
2AvrilMai et juin
3JuilletAoût et septembre
4OctobreNovembre et décembre

Disponibilité limitée aux éditions Enterprise et Server

Actuellement, seules les éditions Enterprise et Server de Windows 11 24H2 bénéficient du hotpatching. Les utilisateurs des éditions Pro et Home continuent de recevoir des mises à jour traditionnelles nécessitant un redémarrage, comme la KB5058411.

Avantages pour les entreprises

Le hotpatching offre plusieurs bénéfices :

  • RĂ©duction des interruptions : Les mises Ă  jour s’installent sans perturber les utilisateurs.
  • AmĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© : Les correctifs sont appliquĂ©s plus rapidement.
  • Gestion simplifiĂ©e : Moins de planification nĂ©cessaire pour les redĂ©marrages.

Cette avancée renforce la disponibilité et la sécurité des systÚmes, tout en simplifiant la gestion des mises à jour pour les administrateurs IT.

Source(s) : windowslatest.com

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Microsoft maintient fermement les exigences matérielles strictes de Windows 11 : le TPM 2.0 reste incontournable

Microsoft a rĂ©cemment rĂ©affirmĂ© sa position concernant les exigences matĂ©rielles de Windows 11, en insistant sur le fait que la prĂ©sence du module de plateforme sĂ©curisĂ©e (TPM) 2.0 est une condition non nĂ©gociable pour l’installation du systĂšme d’exploitation. Cette dĂ©cision intervient alors que la fin du support de Windows 10 est prĂ©vue pour le 14 octobre 2025, poussant de nombreux utilisateurs Ă  envisager une mise Ă  niveau.

Le TPM 2.0 : un pilier de la sécurité pour Windows 11

Le TPM 2.0 est une puce de sĂ©curitĂ© intĂ©grĂ©e Ă  la carte mĂšre ou au processeur, conçue pour stocker des clĂ©s de chiffrement, des certificats et des mots de passe de maniĂšre sĂ©curisĂ©e. Selon Steven Hosking, chef de produit senior chez Microsoft, le TPM 2.0 est « une nĂ©cessitĂ© pour maintenir un environnement informatique sĂ©curisĂ© et pĂ©renne avec Windows 11 Â».

Cette exigence s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large visant Ă  renforcer la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’exploitation face aux menaces croissantes. En plus du TPM 2.0, Windows 11 requiert Ă©galement l’activation de fonctionnalitĂ©s telles que le dĂ©marrage sĂ©curisĂ© (Secure Boot), la sĂ©curitĂ© basĂ©e sur la virtualisation (VBS) et l’intĂ©gritĂ© du code protĂ©gĂ©e par l’hyperviseur (HVCI) .

Impact sur les utilisateurs et les entreprises

Cette politique stricte signifie que de nombreux appareils plus anciens, notamment ceux Ă©quipĂ©s de processeurs Intel de 7e gĂ©nĂ©ration ou antĂ©rieurs, ou de processeurs AMD Ryzen de premiĂšre gĂ©nĂ©ration, ne sont pas Ă©ligibles Ă  la mise Ă  niveau vers Windows 11. Microsoft recommande aux utilisateurs de ces systĂšmes d’évaluer la compatibilitĂ© de leur matĂ©riel et de planifier des mises Ă  niveau si nĂ©cessaire.

Pour les entreprises, cela implique une Ă©valuation approfondie de leur parc informatique et la mise en place de budgets pour le renouvellement des Ă©quipements non conformes. Microsoft suggĂšre Ă©galement de revoir les politiques de sĂ©curitĂ© pour intĂ©grer l’utilisation du TPM 2.0 et d’autres fonctionnalitĂ©s de sĂ©curitĂ© avancĂ©es.

Alternatives et recommandations

Bien que des méthodes non officielles existent pour installer Windows 11 sur du matériel non pris en charge, Microsoft déconseille fortement cette approche. Les systÚmes installés de cette maniÚre ne bénéficieront pas du support officiel et pourraient ne pas recevoir de mises à jour, y compris les mises à jour de sécurité.

Pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas mettre à niveau leur matériel, Microsoft propose des mises à jour de sécurité étendues (ESU) pour Windows 10, moyennant un coût annuel. Cependant, cette solution est principalement destinée aux entreprises et aux organisations ayant des besoins spécifiques.

Conclusion

La position de Microsoft est claire : pour bĂ©nĂ©ficier de Windows 11 et de ses fonctionnalitĂ©s de sĂ©curitĂ© avancĂ©es, le respect des exigences matĂ©rielles, notamment la prĂ©sence du TPM 2.0, est indispensable. Alors que la fin du support de Windows 10 approche, les utilisateurs et les entreprises doivent dĂšs Ă  prĂ©sent planifier la transition vers des systĂšmes compatibles afin d’assurer la sĂ©curitĂ© et la pĂ©rennitĂ© de leurs environnements informatiques.

En lien : Installer Windows 11 sur un PC non compatible (sans TPM ou SecureBoot)

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installation de Windows 11/10 avec l’ISO : une mise Ă  jour de sĂ©curitĂ© est Ă  effectuer

Les images ISO officielles de Windows 10 et Windows 11, disponibles sur le site de Microsoft, sont souvent obsolĂštes en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Elles contiennent une version figĂ©e du systĂšme d’exploitation et de Microsoft Defender, l’antivirus intĂ©grĂ©, qui ne bĂ©nĂ©ficie pas des derniĂšres dĂ©finitions de sĂ©curitĂ©. Par consĂ©quent, une installation fraĂźche Ă  partir de ces ISO expose votre systĂšme Ă  des menaces rĂ©centes tant que les mises Ă  jour ne sont pas appliquĂ©es.

Pourquoi les ISO sont-elles obsolĂštes ?

Les fichiers ISO proposĂ©s par Microsoft sont mis Ă  jour Ă  intervalles espacĂ©s, gĂ©nĂ©ralement lors des versions majeures du systĂšme. Entre ces mises Ă  jour, les ISO ne reflĂštent pas les derniĂšres dĂ©finitions de sĂ©curitĂ© de Microsoft Defender, qui Ă©voluent plusieurs fois par jour pour contrer de nouvelles menaces. Ainsi, un systĂšme installĂ© Ă  partir d’une ISO peut ĂȘtre vulnĂ©rable aux malwares rĂ©cents jusqu’à ce que les mises Ă  jour soient effectuĂ©es.

Que faire aprùs l’installation ?

Pour sĂ©curiser votre systĂšme aprĂšs une installation Ă  partir d’une ISO :

  • Connectez-vous Ă  Internet : Cela permet Ă  Windows Update de tĂ©lĂ©charger automatiquement les derniĂšres mises Ă  jour de sĂ©curitĂ©.
  • VĂ©rifiez les mises Ă  jour :
    • Sur Windows 11 : Allez dans ParamĂštres > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises Ă  jour.
    • Sur Windows 10 : AccĂ©dez Ă  ParamĂštres > Mise Ă  jour et sĂ©curitĂ© > Windows Update et cliquez sur Rechercher des mises Ă  jour.
  • Mettre Ă  jour Microsoft Defender manuellement (si nĂ©cessaire) :
    • Ouvrez l’invite de commandes en tant qu’administrateur.
    • ExĂ©cutez les commandes suivantes :
cd %ProgramFiles%\Windows Defender
MpCmdRun.exe -removedefinitions -dynamicsignatures
MpCmdRun.exe -SignatureUpdate

Astuce pour les installations hors ligne

Si vous devez installer Windows sur un systĂšme sans connexion Internet, envisagez de :

  • TĂ©lĂ©charger manuellement les derniĂšres dĂ©finitions de Microsoft Defender depuis le portail officiel de Microsoft.
  • IntĂ©grer ces dĂ©finitions dans l’ISO avant l’installation, bien que cette mĂ©thode soit plus technique et nĂ©cessite des outils spĂ©cifiques.

Conclusion

Bien que les ISO officielles de Windows 10 et 11 soient pratiques pour les installations, elles ne garantissent pas une protection immĂ©diate contre les menaces rĂ©centes. Il est essentiel de mettre Ă  jour votre systĂšme dĂšs l’installation pour assurer sa sĂ©curitĂ©. Une vigilance continue et des mises Ă  jour rĂ©guliĂšres sont les clĂ©s pour maintenir un environnement informatique sĂ©curisĂ©.

Source(s) : Neowin

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KB5058405 : Windows 11 peut ne pas démarrer aprÚs son installation

Microsoft publie un correctif d’urgence pour rĂ©soudre les problĂšmes de dĂ©marrage causĂ©s par la mise Ă  jour KB5058405 de Windows 11

Microsoft a reconnu un problÚme critique affectant certaines installations de Windows 11 suite à la mise à jour cumulative KB5058405, déployée lors du Patch Tuesday de mai 2025. Cette mise à jour de sécurité, destinée aux versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, a provoqué des échecs de démarrage sur certains systÚmes, principalement dans des environnements virtuels

ProblÚme identifié : erreur 0xc0000098 liée à ACPI.sys

AprĂšs l’installation de la mise Ă  jour KB5058405, certains utilisateurs ont signalĂ© que leur systĂšme ne parvenait plus Ă  dĂ©marrer, affichant un Ă©cran de rĂ©cupĂ©ration avec le code d’erreur 0xc0000098. Le message d’erreur indique que le fichier ACPI.sys, un pilote essentiel pour la gestion de l’alimentation et des ressources matĂ©rielles, est manquant ou corrompu.

Ce problÚme a été principalement observé sur des machines virtuelles, notamment :

  • Azure Virtual Machines
  • Azure Virtual Desktop
  • Machines virtuelles hĂ©bergĂ©es sur Citrix ou Hyper-V

Microsoft précise que les utilisateurs des éditions Home ou Pro de Windows 11 sont peu susceptibles de rencontrer ce problÚme, car il concerne principalement des environnements informatiques professionnels utilisant des machines virtuelles.

Solution proposée : mise à jour hors bande KB5062170

Pour remédier à ce problÚme, Microsoft a publié une mise à jour hors bande, KB5062170, disponible via le Microsoft Update Catalog. Cette mise à jour cumulative contient tous les correctifs de la mise à jour KB5058405, ainsi que la résolution spécifique du problÚme de démarrage.

Microsoft recommande aux administrateurs systĂšme :

  • De ne pas installer la mise Ă  jour KB5058405 sur les systĂšmes utilisant des machines virtuelles.
  • D’installer la mise Ă  jour KB5062170 Ă  la place, pour Ă©viter les problĂšmes de dĂ©marrage.

Pour les systĂšmes dĂ©jĂ  affectĂ©s, Microsoft suggĂšre d’utiliser les commandes de rĂ©paration de machines virtuelles Azure ou de monter le disque virtuel sur une autre machine pour restaurer le systĂšme.

Recommandations pour les administrateurs IT

Les administrateurs de systÚmes utilisant des environnements virtuels sont invités à :

  • Reporter l’installation de la mise Ă  jour KB5058405 jusqu’à ce que le correctif soit appliquĂ©.
  • Mettre en place des sauvegardes rĂ©guliĂšres avant l’application de mises Ă  jour critiques.
  • Surveiller les communications officielles de Microsoft pour rester informĂ©s des derniĂšres mises Ă  jour et correctifs disponibles.

Pour plus d’informations et pour tĂ©lĂ©charger la mise Ă  jour KB5062170, veuillez consulter le Microsoft Update

Voir aussi : Index des problĂšmes et bugs des mises Ă  jour mensuelles/cumulatives de Windows 11

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KB5058499 rend enfin Windows 11 24H2 stable pour les jeux, et ce n’est pas la faute de Nvidia

La mise à jour cumulative KB5058499 de Windows 11 version 24H2, publiée en mai 2025, apporte des correctifs significatifs pour les joueurs confrontés à des problÚmes de stabilité et de performances.

Résolutions de problÚmes dans les jeux

AprÚs la mise à niveau vers Windows 11 24H2, certains utilisateurs ont rencontré des jeux qui devenaient non réactifs ou se bloquaient. Microsoft a identifié un problÚme dans le noyau graphique du systÚme, responsable de ces dysfonctionnements. La mise à jour KB5058499 corrige ce bogue, permettant aux jeux de fonctionner normalement.

Selon les notes de mise Ă  jour, Windows 11 KB5058499 a corrigĂ© un bogue qui empĂȘchait les jeux de fonctionner ou les bloquait complĂštement. Il semble que Microsoft ait trouvĂ© un problĂšme avec une partie de Windows qui parle directement Ă  votre GPU. L’entreprise ne dira pas comment elle a rĂ©solu le problĂšme, mais le noyau ne se bloquera plus, de sorte que ces titres devraient ĂȘtre lancĂ©s et fonctionner normalement.

Un autre problĂšme concernait une fuite de mĂ©moire dans le service d’entrĂ©e, entraĂźnant une utilisation excessive de la RAM et des retards dans la rĂ©ponse du clavier, de la souris et des Ă©crans tactiles. Ce bogue a Ă©tĂ© corrigĂ© dans la mise Ă  jour KB5058499, amĂ©liorant ainsi la rĂ©activitĂ© des pĂ©riphĂ©riques d’entrĂ©e pendant les sessions de jeu.

La mise Ă  jour KB5058499 rĂ©sout Ă©galement un problĂšme oĂč Windows 11 modifiait la rĂ©solution de l’affichage et rĂ©organisait les applications ouvertes aprĂšs la sortie de veille. Ce bogue, bien que moins rĂ©pandu, pouvait perturber l’expĂ©rience utilisateur.

Disponibilité de la mise à jour

KB5058499 est actuellement une mise Ă  jour facultative, disponible via Windows Update. Les utilisateurs doivent sĂ©lectionner « TĂ©lĂ©charger et installer Â» pour l’appliquer. Microsoft prĂ©voit de dĂ©ployer ces correctifs Ă  tous les utilisateurs lors du Patch Tuesday de juin 2025

Vers une version stable de Windows 11 pour les joueurs ?

Windows 11 24H2 commence enfin Ă  ĂȘtre stable, surtout si vous installez Windows 11 KB5058499. Si vous utilisez Windows 11 23H2, je vous recommande d’attendre le mois de juin avant d’essayer Windows 11 24H2.

KB5058499 est une mise Ă  jour optionnelle, mais tous ses correctifs seront dĂ©ployĂ©s pour tout le monde avec le Patch Tuesday 2025 de juin (10 juin). Je ne serais pas surpris que les ISO de Windows 11 24H2 soient Ă©galement mis Ă  jour prochainement. Ce serait le bon moment pour nettoyer le systĂšme d’exploitation et passer Ă  Windows 11 23H2.

Windows 11 23H2 sera retiré le 11 novembre 2025 pour les clients Home et Pro, et vous serez bientÎt contraint de télécharger Windows 11 24H2.

Voir aussi : Index des problĂšmes et bugs des mises Ă  jour mensuelles/cumulatives de Windows 11

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Désactiver Fast Boot (démarrage rapide) du BIOS de mon PC

L’option Fast Boot (ou dĂ©marrage rapide) dans le BIOS ou l’UEFI de votre ordinateur sous Windows 10 ou 11 permet Ă  votre systĂšme de dĂ©marrer plus vite en rĂ©duisant les vĂ©rifications matĂ©rielles lors du dĂ©marrage. Si cette fonctionnalitĂ© est avantageuse pour gagner du temps au quotidien, elle peut parfois vous empĂȘcher d’accĂ©der au BIOS, de dĂ©marrer depuis une clĂ© USB ou encore de rĂ©soudre certains problĂšmes techniques.

Dans ce guide pratique et accessible, je vous explique prĂ©cisĂ©ment ce qu’est le Fast Boot, pourquoi il est occasionnellement nĂ©cessaire de le dĂ©sactiver (installation ou rĂ©paration de Windows, dĂ©pannage matĂ©riel, accĂšs au BIOS).
Mais, surtout, comment procĂ©der simplement sur les ordinateurs des grandes marques telles qu’ASUS, MSI, Gigabyte, Lenovo, HP, Acer ou Dell.

Attention, cela n’a rien Ă  voir avec le dĂ©marrage rapide de Windows 11/10 (MĂ©thode d’hibernation partielle). Pour ce dernier, reportez-vous Ă  ce guide : DĂ©sactiver le dĂ©marrage rapide de Windows 10/11

Qu’est-ce que le Fast Boot et pourquoi le dĂ©sactiver ?

Le Fast Boot est une option du firmware de votre PC (BIOS ou UEFI) qui vise Ă  rĂ©duire le temps de dĂ©marrage de la machine. ConcrĂštement, lorsque Fast Boot est activĂ©, l’ordinateur Ă©courte ou saute certaines Ă©tapes d’initialisation matĂ©riel lors de la mise sous tension. Par exemple, le BIOS/UEFI rĂ©alise normalement une vĂ©rification complĂšte des composants (RAM, pĂ©riphĂ©riques, etc.) Ă  chaque dĂ©marrage.
Avec Fast Boot, une partie de ces vérifications est passée en accéléré ou carrément ignorée, ce qui permet de lancer plus rapidement le chargement de Windows.
D’aprĂšs certaines sources, le gain de temps au dĂ©marrage grĂące au Fast Boot peut atteindre jusqu’à 70 % sur des systĂšmes UEFI modernes.
En somme, Fast Boot permet au PC de dĂ©marrer bien plus vite en « faisant confiance Â» Ă  l’état inchangĂ© du matĂ©riel depuis le dernier dĂ©marrage.

Si Fast Boot accélÚre le démarrage, il peut en contrepartie entraßner des inconvénients et complications dans certaines situations :

  • AccĂšs au BIOS difficile ou impossible : En mode Fast Boot, le PC dĂ©marre si rapidement qu’il rĂ©duit la fenĂȘtre de temps pour intercepter la touche BIOS (comme Suppr, F2, etc.). Sur certains systĂšmes, Fast Boot peut mĂȘme dĂ©sactiver l’initialisation du clavier USB ou de l’affichage tant que Windows n’a pas dĂ©marrĂ©.
  • Impossible de dĂ©marrer sur un support externe (USB, DVD
) : Fast Boot peut ignorer ou dĂ©sactiver le scan de certains pĂ©riphĂ©riques de dĂ©marrage pour gagner du temps. Par exemple, lorsqu’il est activĂ©, le BIOS peut ne pas vĂ©rifier les lecteurs USB, DVD ou le rĂ©seau pour y trouver un systĂšme bootable.
  • Non-dĂ©tection de certains changements matĂ©riels : Puisque Fast Boot saute certaines vĂ©rifications et initialisations, un composant rĂ©cemment ajoutĂ© ou modifiĂ© pourrait ne pas ĂȘtre pris en compte lors d’un dĂ©marrage rapide. Par exemple, si vous avez ajoutĂ© de la RAM, remplacĂ© un disque, ou branchĂ© un nouvel Ă©quipement interne, le fait de ne pas exĂ©cuter les tests POST complets peut faire que ce nouveau matĂ©riel ne soit pas immĂ©diatement reconnu ou initialisĂ© correctement. Cela peut causer des comportements erratiques, des conflits ou des erreurs que vous ne comprendrez pas si vous ignorez que Fast Boot en est la cause.
  • Conflits avec certains logiciels ou fonctions systĂšme : Certains programmes liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ©, au chiffrement ou Ă  la sauvegarde nĂ©cessitent un accĂšs profond au systĂšme lors du dĂ©marrage. Or, Fast Boot peut perturber leur fonctionnement en accĂ©lĂ©rant outre mesure la sĂ©quence de boot. De plus, Fast Boot Ă©vitant un arrĂȘt complet de certains processus, il peut interfĂ©rer avec l’installation de mises Ă  jour du firmware ou du systĂšme d’exploitation qui requiĂšrent un cycle d’arrĂȘt/dĂ©marrage complet.

Comment désactiver Fast Boot dans le BIOS/UEFI (selon la marque)

La dĂ©sactivation de Fast Boot se fait depuis l’interface BIOS/UEFI de votre ordinateur. La manipulation exacte peut varier lĂ©gĂšrement en fonction des fabricants (et mĂȘme d’un modĂšle Ă  l’autre), mais elle suit toujours le mĂȘme principe : il faut accĂ©der aux rĂ©glages du BIOS, trouver l’option « Fast Boot Â» et la passer sur « Disabled Â» (dĂ©sactivĂ©), puis sauvegarder et redĂ©marrer.

Je vous détaille ci-dessous la procédure pour les principaux constructeurs ou fabricants de BIOS.

ASUS

Sur les PC de bureau ou portables ASUS, l’option Fast Boot se trouve dans le BIOS appelĂ© “UEFI BIOS Utility”. Voici comment la dĂ©sactiver :

  • AccĂ©dez au BIOS ASUS : redĂ©marrez le PC et appuyez sur la touche d’accĂšs BIOS dĂšs le dĂ©but du boot. Sur la plupart des cartes mĂšres ASUS, il s’agit de Suppr (Del), et sur les ordinateurs portables ASUS, c’est souvent F2. Maintenez la touche enfoncĂ©e jusqu’à l’affichage de l’écran du BIOS. Consultez ce guide : Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Passez en mode AvancĂ© (si applicable) : Les BIOS ASUS rĂ©cents s’ouvrent sur un “Mode simplifiĂ©â€. Pour avoir accĂšs Ă  tous les rĂ©glages, appuyez sur F7 afin de passer en Advanced Mode (mode avancĂ©).
  • Ouvrez l’onglet Boot : Une fois en mode avancĂ©, utilisez la souris ou le clavier pour naviguer vers le menu Boot.
  • DĂ©sactivez Fast Boot : Dans l’onglet Boot, repĂ©rez la ligne Fast Boot. Changez sa valeur en sĂ©lectionnant Disabled (dĂ©sactivĂ©). (Par dĂ©faut elle est probablement sur Enabled.)
  • Sauvegardez et quittez : Appuyez sur F10 ou allez dans le menu Exit et choisissez Save & Exit. Confirmez l’enregistrement des modifications (choisissez Yes/Ok si demandĂ©). Le PC va redĂ©marrer avec Fast Boot dĂ©sactivĂ©.

Support Officiel : ASUS – DĂ©sactiver Fast Boot dans le BIOS

Désactiver le Fast Boot dans le BIOS ASUS

MSI

Sur les cartes mĂšres MSI (ou PC portables MSI), la procĂ©dure est similaire avec toutefois deux options liĂ©es au dĂ©marrage rapide dans le BIOS : “Fast Boot” et “MSI Fast Boot”. MSI Fast Boot est une surcouche spĂ©cifique Ă  MSI qui vise Ă  encore accĂ©lĂ©rer le POST, et qui, une fois activĂ©e, peut rendre l’accĂšs au BIOS impossible sans une mĂ©thode spĂ©ciale (via logiciel ou reset CMOS). Il faut donc bien penser Ă  dĂ©sactiver les deux pour un retour Ă  un dĂ©marrage normal.

  • AccĂ©dez au BIOS MSI : redĂ©marrez et tapotez Suppr (Delete) dĂšs l’allumage du PC pour entrer dans le BIOS MSI (la touche Suppr est la plus courante sur les cartes mĂšres MSI). Sur certains laptops MSI, F2 peut ĂȘtre la touche BIOS. Si vous n’y arrivez pas : Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Trouvez le menu des fonctionnalitĂ©s Windows : Dans l’interface du BIOS MSI (souvent nommĂ©e Click BIOS), allez dans le menu Settings ou RĂ©glages, puis dans Advanced (AvancĂ©). Cherchez une section intitulĂ©e soit Windows 8/10 Features, Windows OS Configuration, ou simplement un onglet Boot selon les versions du BIOS. C’est gĂ©nĂ©ralement dans l’un de ces menus que se trouvent les paramĂštres de Fast Boot.
  • DĂ©sactivez Fast Boot : Mettez l’option Fast Boot sur Disabled. S’il y a Ă©galement une option MSI Fast Boot, mettez-la sur Disabled elle aussi. Sur les BIOS MSI UEFI rĂ©cents, ces deux options peuvent se trouver sous Windows 8/10 Configuration. Assurez-vous que les deux lignes passent Ă  Disabled (dĂ©sactivĂ©).
  • Sauvegardez les changements : Appuyez sur F10 et confirmez pour quitter en sauvegardant. Alternativement, via le menu Exit, sĂ©lectionnez Save Changes and Reboot. Votre PC MSI redĂ©marrera alors avec le Fast Boot dĂ©sactivĂ© (et le MSI Fast Boot dĂ©sactivĂ© Ă©galement, le cas Ă©chĂ©ant).
Désactiver le Fast Boot dans le BIOS MSI

Gigabyte

Les cartes mĂšres Gigabyte offrent Ă©galement l’option Fast Boot dans leur BIOS UEFI, parfois accompagnĂ©e d’un mode Ultra Fast Boot. Voici comment procĂ©der :

  • AccĂšs BIOS Gigabyte : redĂ©marrez le PC et appuyez sur Suppr (Del) dĂšs le dĂ©marrage pour entrer dans l’UEFI Gigabyte (c’est la touche standard sur la plupart des cartes Gigabyte). Pour vous aider: Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Trouver Fast Boot : Dans le BIOS Gigabyte, rendez-vous dans le menu BIOS Features (FonctionnalitĂ©s BIOS) ou Ă©ventuellement l’onglet Boot. L’option Fast Boot devrait y figurer.
  • DĂ©sactiver Fast Boot : Changez la valeur de Fast Boot sur Disabled pour la dĂ©sactiver. Si une option Ultra Fast Boot apparaĂźt (sur les cartes trĂšs rĂ©centes en mode UEFI pur), il est conseillĂ© de la dĂ©sactiver Ă©galement (ou de la ramener sur un mode normal) pour les mĂȘmes raisons.
  • Sauvegarde : Validez en appuyant sur F10 (ou via Save & Exit dans le menu). Le systĂšme va redĂ©marrer.

À noter, le mode Ultra Fast Boot de Gigabyte va encore plus loin que le Fast Boot normal. En Ultra Fast, la carte mĂšre passe complĂštement outre l’affichage du logo et des messages POST, ce qui rend impossible l’accĂšs au BIOS via une touche au dĂ©marrage. Si vous aviez activĂ© Ultra Fast Boot, il faut absolument le dĂ©sactiver pour pouvoir de nouveau accĂ©der au BIOS et aux dĂ©marrages sur pĂ©riphĂ©riques externes. En gĂ©nĂ©ral, Fast Boot sur Disabled suffira Ă  rendre l’option Ultra Fast inopĂ©rante. Gigabyte propose aussi un utilitaire Windows nommĂ© Fast Boot Utility pour gĂ©rer cela depuis l’OS, mais si vous suivez les Ă©tapes ci-dessus via le BIOS, vous n’en aurez pas besoin.

Désactiver le Fast Boot dans le BIOS Gigabyte

AsRock

  • RedĂ©marrez l’ordinateur. Puis, appuiez immĂ©diatement plusieurs fois sur la touche Suppr (Delete) ou F2 dĂšs l’apparition du logo ASRock pour entrer dans le BIOS/UEFI.
  • Une fois dans le BIOS, passe en mode avancĂ© s’il ne l’est pas dĂ©jĂ  (en gĂ©nĂ©ral touche F6 ou depuis l’interface en haut Ă  droite).
  • Allez dans l’onglet Boot ou DĂ©marrage.
  • Et repĂ©rez l’option Fast Boot :
  • GĂ©nĂ©ralement intitulĂ©e clairement « Fast Boot » ou « Ultra Fast Boot ».
  • SĂ©lectionnez cette option et basculez-la sur Disabled (dĂ©sactivĂ©).
  • Sauvegardez les modifications en appuyant sur la touche F10, puis confirmez par « Yes ».
  • Votre ordinateur redĂ©marrera dĂ©sormais avec le Fast Boot dĂ©sactivĂ©.
Désactiver le Fast Boot dans le BIOS AsRock

Lenovo

Chez Lenovo (Ideapad, ThinkPad, etc.), on retrouve Ă©galement l’option Fast Boot dans le BIOS, bien que sur certains modĂšles elle puisse ĂȘtre nommĂ©e Quick Boot. Voici les Ă©tapes gĂ©nĂ©riques :

  • AccĂšs BIOS Lenovo : redĂ©marrez l’ordinateur Lenovo. La touche pour accĂ©der au BIOS varie : souvent F2 pour les IdeaPad et F1 pour les ThinkPad, ou encore Fn + F2/F1 selon la configuration des touches. Sur certains PC de bureau Lenovo, la touche Suppr est utilisĂ©e. Appuyez Ă  plusieurs reprises dĂšs le dĂ©marrage jusqu’à entrer dans le BIOS. (Sur les portables Lenovo rĂ©cents, vous pouvez aussi utiliser le petit bouton Novo dĂ©diĂ© au dĂ©marrage des options de rĂ©cupĂ©ration, puis accĂ©der au BIOS via le menu qui s’affiche.). Plus de dĂ©tails : Comment ouvrir le BIOS de son PC
  • Menu Boot/Startup : Dans le BIOS Lenovo, trouvez la section Boot, Startup ou un onglet similaire relatif au dĂ©marrage.
  • DĂ©sactiver Fast Boot : RepĂ©rez l’option Fast Boot ou Quick Boot. GĂ©nĂ©ralement, elle est dĂ©finie sur Enabled par dĂ©faut. Changez ce paramĂštre sur Disabled (dĂ©sactivĂ©).
  • Enregistrer : Allez dans le menu de sortie (souvent Exit > Save Changes) ou appuyez sur F10 pour sauvegarder les rĂ©glages et quitter. AprĂšs redĂ©marrage, le Fast Boot sera inactif.

ParticularitĂ© Lenovo : sur certains portables Lenovo Ă©quipĂ©s de la fonctionnalitĂ© “Modern Standby”, le Fast Boot peut ĂȘtre automatiquement gĂ©rĂ© par le systĂšme et le BIOS ne propose pas toujours de le dĂ©sactiver manuellement. En cas de doute ou si l’option n’apparaĂźt pas dans votre BIOS Lenovo, consultez le manuel de votre modĂšle.
Par ailleurs, Lenovo intĂšgre une sĂ©curitĂ© sur certaines machines : si Fast Boot vous empĂȘche d’accĂ©der au BIOS, il existe un Power Button Menu (menu cachĂ©) accessible en maintenant le bouton d’alimentation appuyĂ© jusqu’à entendre des bips, puis en relĂąchant – on peut alors appuyer sur F3 pour dĂ©sactiver temporairement le Fast Boot et ainsi entrer dans le BIOS.

Les options Boot d'un BIOS HP IDEAPAD

HP

Sur les PC de bureau et portables HP (Pavilion, EliteBook, Omen, etc.), l’option Fast Boot est gĂ©nĂ©ralement prĂ©sente dans le BIOS UEFI sous le nom Fast Boot. La procĂ©dure est la suivante :

  • AccĂšs BIOS HP : redĂ©marrez le PC HP. La touche courante est F10 sur de nombreux modĂšles grand public et professionnels HP. Sur d’autres, il faut d’abord presser Échap (Esc) pour afficher le menu de dĂ©marrage, puis choisir l’option pour le BIOS (F10). DĂšs l’allumage, tapotez Échap et/ou F10 pour entrer dans les paramĂštres BIOS. Plus d’aide: Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Chercher l’option Fast Boot : Dans le BIOS HP (qui peut varier d’interface selon les gammes), trouvez l’onglet ou menu Advanced (AvancĂ©) ou Boot Options (Options de dĂ©marrage). Sur certains PC HP, Fast Boot se trouve dans System Configuration > Boot Options.
  • Basculer sur Disabled : Mettez Fast Boot sur Disabled. Si l’option est grisĂ©e ou indisponible, il se peut que la protection BIOS Sure Start de HP soit activĂ©e (elle empĂȘche la modification de certains paramĂštres de sĂ©curitĂ©). Il faudra alors dĂ©sactiver temporairement Sure Start dans l’onglet Security pour pouvoir modifier Fast Boot.
  • Sauvegarder/quitter : Validez les changements (touche F10 en gĂ©nĂ©ral) et quittez le BIOS. Au prochain dĂ©marrage, le PC effectuera une initialisation complĂšte (Fast Boot off).

Sur certains laptops HP rĂ©cents, l’option Fast Boot peut ne pas ĂȘtre visible du tout. Le systĂšme considĂšre alors Fast Boot comme toujours actif par conception. Dans ces cas, rĂ©fĂ©rez-vous aux instructions spĂ©cifiques de HP ou utilisez la mĂ©thode alternative via Windows pour accĂ©der au BIOS. Toutefois, la majoritĂ© des BIOS HP offrent ce rĂ©glage directement.

Dell

Les ordinateurs Dell (Inspiron, XPS, Latitude, etc.) possĂšdent une particularitĂ© : l’option Fast Boot y est prĂ©sentĂ©e souvent sous forme de choix de mode de boot plutĂŽt qu’un simple on/off. Sur les Dell modernes, dans le BIOS UEFI, vous verrez gĂ©nĂ©ralement une option Fastboot avec les rĂ©glages suivants :

  • Minimal – dĂ©marrage rapide : rĂ©duit le temps de boot en sautant certaines initialisations matĂ©riel durant le POST (c’est souvent le rĂ©glage par dĂ©faut).
  • Thorough – dĂ©marrage complet : rĂ©alise une initialisation complĂšte de tout le matĂ©riel Ă  chaque dĂ©marrage (Ă©quivalent Ă  Fast Boot dĂ©sactivĂ©).
  • Auto – adaptatif : laisse le BIOS dĂ©cider automatiquement quelles initialisations effectuer.

Pour dĂ©sactiver Fast Boot sur un Dell, il s’agit donc de passer le rĂ©glage sur Thorough (complet). Voici comment procĂ©der :

  • AccĂšs BIOS Dell : redĂ©marrez et appuyez sur F2 dĂšs le dĂ©marrage (sur la plupart des Dell, F2 permet d’entrer dans le Setup du BIOS). Si F2 ne rĂ©pond pas, essayez F12 puis choisissez l’option BIOS dans le menu de boot. Plus de dĂ©tails : Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Trouver Fastboot : Dans le menu BIOS Dell, ouvrez la section souvent nommĂ©e Boot Configuration, Boot Settings ou Pre-boot Behavior (le libellĂ© exact dĂ©pend du modĂšle). Vous devriez y voir l’option Fastboot.
  • Choisir Thorough : Changez la valeur de Fastboot. Au lieu de “Minimal” ou “Auto”, sĂ©lectionnez Thorough. Sur d’anciens Dell, il peut s’agir d’une case Ă  dĂ©cocher intitulĂ©e Enable Fast Boot – dans ce cas dĂ©cochez-lĂ  pour le dĂ©sactiver.
  • Enregistrer : Quittez en sauvegardant les modifications (touche F10 ou via Save Changes and Exit). Le prochain dĂ©marrage effectuera tous les tests et initialisations normalement (boot complet). DĂ©sormais, votre Dell se comportera comme Fast Boot dĂ©sactivĂ©, permettant par exemple, l’accĂšs aux pĂ©riphĂ©riques USB dĂšs le POST et l’entrĂ©e dans le BIOS normalement.

Astuce pour Dell : si vous souhaitez juste accĂ©der une fois au BIOS sans dĂ©sactiver dĂ©finitivement Fast Boot Minimal, sachez que sur beaucoup de PC Dell rĂ©cents, maintenir la touche Maj (Shift) en cliquant sur RedĂ©marrer (comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment) vous amĂšne Ă  un menu oĂč “UEFI Firmware Settings” lancera un redĂ©marrage directement dans le BIOS. Pratique en cas de Fastboot minimal qui vous fait manquer la touche F2.)

Acer

Les PC Acer (Aspire, Swift, Nitro, etc.) disposent aussi d’un rĂ©glage de dĂ©marrage rapide dans le BIOS.

  • AccĂšs BIOS Acer : au dĂ©marrage, appuyez sur F2 (principalement pour les laptops Acer) ou Suppr (souvent pour les PC de bureau Acer) dĂšs l’apparition du logo Acer. Cela doit vous faire entrer dans le BIOS. Plus de dĂ©tails : Comment accĂ©der au BIOS de son PC
  • Menu Boot : Allez dans l’onglet Boot du BIOS Acer.
  • Option Fast Boot : RepĂ©rez Fast Boot dans la liste des options. Les BIOS Acer UEFI rĂ©cents affichent normalement cette option (si ce n’est pas le cas, votre modĂšle n’offre peut-ĂȘtre pas de dĂ©sactivation manuelle du Fast Boot).
  • DĂ©sactivation : SĂ©lectionnez Disabled pour Fast Boot de façon Ă  le dĂ©sactiver.
  • Sauvegarde : Comme toujours, appuyez sur F10 pour sauvegarder et quitter, ou utilisez le menu Exit en choisissant Save Changes and Exit. Le PC Acer va redĂ©marrer avec un cycle normal.

Certains portables Acer d’ancienne gĂ©nĂ©ration n’appelaient pas cela “Fast Boot” mais disposaient d’une option Quick Boot ou Quiet Boot. Ne confondez pas Quiet Boot – qui n’affiche pas le logo Acer au dĂ©marrage – avec Fast Boot. Quiet Boot n’accĂ©lĂšre pas le POST, il masque juste les informations. L’option qui nous intĂ©resse est bien Fast Boot/Quick Boot, qui influence l’exĂ©cution des tests de dĂ©marrage.

Liens

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11 conseils pour Sécuriser son réseau domestique (Wi-Fi/Ethernet)

Votre rĂ©seau domestique est au cƓur de votre vie numĂ©rique quotidienne, mais il peut Ă©galement devenir une cible pour les pirates informatiques. Entre les appareils connectĂ©s, le tĂ©lĂ©travail et le partage de vos donnĂ©es personnelles, il est essentiel de garantir une sĂ©curitĂ© optimale Ă  votre box ou routeur Wi-Fi. Alors, comment protĂ©ger efficacement votre rĂ©seau contre les intrusions, le piratage et la fuite de donnĂ©es personnelles ?

DĂ©couvrez dans cet article les bonnes pratiques simples et concrĂštes pour renforcer la sĂ©curitĂ© de votre rĂ©seau domestique. Du choix d’un mot de passe sĂ©curisĂ© Ă  l’utilisation du chiffrement Wi-Fi WPA3, en passant par la dĂ©sactivation de fonctions inutiles comme le WPS, nous vous guidons pas Ă  pas pour assurer une protection complĂšte de vos appareils et de vos donnĂ©es personnelles.

Introduction : ce qu’il faut savoir sur le piratage d’un rĂ©seau domestique

Bien souvent, les utilisateurs laissent la configuration par dĂ©faut de leur routeur ou box, ce qui, dans la plupart des cas, assure une sĂ©curitĂ© correcte grĂące Ă  des mots de passe uniques prĂ©dĂ©finis. Cependant, certains facteurs peuvent rendre votre rĂ©seau domestique vulnĂ©rable au piratage, comme des identifiants non modifiĂ©s, des appareils mal sĂ©curisĂ©s, ou l’utilisation d’un chiffrement faible.

Imaginons un utilisateur qui a laissĂ© activĂ© le protocole WPS (Wi-Fi Protected Setup), frĂ©quemment actif par dĂ©faut sur de nombreux routeurs ou box. Bien que pratique pour connecter facilement des appareils, le WPS est vulnĂ©rable Ă  des attaques par force brute, permettant Ă  un pirate situĂ© Ă  proximitĂ© d’accĂ©der Ă  votre rĂ©seau Wi-Fi en quelques minutes, mĂȘme si vous utilisez un mot de passe fort.

Une fois le pirate connecté à votre réseau, il peut facilement :

  • AccĂ©der Ă  vos donnĂ©es personnelles partagĂ©es sur votre rĂ©seau (photos, documents, etc.)
  • Intercepter et lire vos Ă©changes sur Internet (sites consultĂ©s, mots de passe entrĂ©s sur des sites non sĂ©curisĂ©s
)
  • Attaquer directement vos appareils connectĂ©s (PC, smartphones, objets connectĂ©s).

Comment un rĂ©seau domestique peut-il ĂȘtre piratĂ© ? Principales sources de risques

Un rĂ©seau domestique peut ĂȘtre victime de piratage via plusieurs sources ou vecteurs d’attaques potentiels. Voici les plus courants :

  • Mots de passe faibles ou inchangĂ©s : Un routeur, une box, ou des appareils connectĂ©s (camĂ©ras IP, imprimantes rĂ©seau, objets IoT) laissĂ©s avec leur mot de passe par dĂ©faut ou des identifiants faciles Ă  deviner sont des cibles trĂšs simples Ă  pirater.
  • Wi-Fi mal sĂ©curisĂ© :
    • RĂ©seau Wi-Fi ouvert (sans mot de passe).
    • Utilisation d’un chiffrement obsolĂšte ou faible (WEP, WPA-TKIP).
    • Activation du WPS (Wi-Fi Protected Setup), vulnĂ©rable aux attaques par force brute.
  • Malwares et virus : Des appareils dĂ©jĂ  infectĂ©s sur votre rĂ©seau (ordinateurs, smartphones, objets connectĂ©s) peuvent permettre Ă  un pirate d’attaquer facilement les autres Ă©quipements ou espionner votre trafic.
  • Firmware obsolĂšte ou non mis Ă  jour : Un firmware (logiciel interne du routeur) non mis Ă  jour peut comporter des vulnĂ©rabilitĂ©s critiques, facilement exploitables par des pirates depuis Internet.
  • AccĂšs Ă  distance ou services exposĂ©s :
    • Certaines box ou routeurs configurĂ©s pour permettre un accĂšs distant peuvent ĂȘtre attaquĂ©s si cet accĂšs est mal protĂ©gĂ©.
    • Des services comme FTP, SMB ou la gestion Ă  distance activĂ©s inutilement peuvent offrir un point d’entrĂ©e facile aux pirates.
  • Phishing et attaques indirectes : Les attaques par phishing (emails frauduleux, faux sites web) peuvent amener l’utilisateur Ă  fournir involontairement ses identifiants de connexion Ă  des pirates.
  • Une fois en possession de ces identifiants, le pirate accĂšde facilement Ă  votre rĂ©seau et Ă  vos donnĂ©es personnelles.
  • Appareils domestiques vulnĂ©rables (IoT) : Les objets connectĂ©s comme les camĂ©ras, thermostats ou alarmes intelligentes sont souvent mal sĂ©curisĂ©s. S’ils sont compromis, ils deviennent une porte d’entrĂ©e vers votre rĂ©seau interne.

Comment sécuriser efficacement son réseau domestique : bonnes pratiques

Pour modifier de votre box ou routeur, vous devez donc vous connecter à ce dernier à travers l’interface WEB.
Cela se fait à l’aide d’un navigateur internet et l’accùs à un site de gestion : http://192.168.1.1 ou http://192.168.0.254
Plus de dĂ©tails : comment se connecter l’interface de gestion de son routeur/box

Modifier les identifiants par défaut du routeur

Chaque routeur Wi-Fi que vous achetez est dotĂ© d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe d’administrateur par dĂ©faut. Ils sont destinĂ©s Ă  vous permettre d’accĂ©der aux paramĂštres du routeur aprĂšs l’avoir branchĂ© pour la premiĂšre fois, et doivent ĂȘtre modifiĂ©s immĂ©diatement aprĂšs avoir obtenu l’accĂšs.

Pourquoi est-ce important ? Parce que si vous laissez le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’administrateur tels qu’ils sont indiquĂ©s Ă  la sortie de l’emballage, toute personne qui se connecte Ă  votre rĂ©seau Wi-Fi peut accĂ©der Ă  la console de paramĂ©trage de votre routeur et apporter des modifications Ă  votre rĂ©seau. Cela va des pirates informatiques Ă  votre enfant de 8 ans, impĂ©tueux et douĂ© pour l’informatique.

Pensez à changer immédiatement :

  • Le mot de passe administrateur du routeur (accĂšs Ă  la console de gestion).
  • Le mot de passe du Wi-Fi fourni d’origine (clĂ© WPA).
Changer le mot de passe par défaut du routeur pour le sécuriser

Choisir un chiffrement Wi-Fi fort (WPA3)

Le protocole WPA3 est désormais la norme recommandée. Si votre routeur ou box internet le supporte, ce qui est le cas depuis de nombreuses années, alors il est activé par défaut.
Contrairement au WPA2, il offre :

  • Une meilleure rĂ©sistance aux attaques par force brute ou dictionnaire.
  • Une sĂ©curitĂ© renforcĂ©e des rĂ©seaux publics (hotspots).
  • Une protection accrue mĂȘme en cas de compromis du mot de passe.

Si votre routeur est trĂšs ancien, WPA3 n’est pas disponible, utilisez WPA2 avec AES (Ă©vitez absolument WEP et WPA-TKIP, trop faibles).
Mais, dans ce cas, il est conseillĂ© d’investir dans un nouveau routeur pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de votre rĂ©seau.

Masquer le SSID

Vous pouvez également cacher votre réseau Wi-Fi aux utilisateurs en désactivant la diffusion du SSID de votre routeur.
Bien qu’un pirate expĂ©rimentĂ© disposant des bons outils puisse toujours renifler le trafic de votre routeur et Ă©ventuellement dĂ©terminer le SSID, cette dĂ©sactivation ajoute une Ă©tape supplĂ©mentaire au processus et peut inciter un pirate Ă  passer Ă  une cible plus attrayante.

Tous les appareils qui se sont précédemment connectés à votre réseau Wi-Fi continueront à se connecter, mais les autres appareils et utilisateurs ne verront plus votre réseau dans la liste des réseaux Wi-Fi environnants. (Certaines listes peuvent afficher une entrée « Réseau caché », mais les utilisateurs ne pourront pas se connecter sans le véritable nom du réseau).

Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

Ou encore décocher Emission du SSID dans les paramÚtres du routeur.

Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

L’un des inconvĂ©nients du masquage de votre rĂ©seau sans fil est que lorsque vous ajoutez de nouveaux appareils au rĂ©seau, ceux-ci ne verront pas le rĂ©seau pour s’y connecter. Toutefois, certains appareils vous permettent d’entrer un nom de rĂ©seau manuellement, ou vous pouvez simplement activer la diffusion du SSID suffisamment longtemps pour connecter le nouvel appareil, puis la dĂ©sactiver une fois la connexion Ă©tablie.

Par exemple dans Windows :

  • Ouvrez le Panneau de configuration de Windows
  • Puis AccĂšs rĂ©seau et partage.
  • Cliquez ensuite sur le bouton Configurer une nouvelle connexion ou un nouveau rĂ©seau.
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi
  • Choisissez ensuite Se connecter manuellement Ă  un rĂ©seau sans fil
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi
  • À partir de lĂ , saisissez les informations de connexion sans fil :
    • Saisir le nom du SSID
    • Le type de sĂ©curitĂ© (WPA, WPA2, ..)
    • La clĂ© de sĂ©curitĂ© (mot de passe WiFi)
Masquer le SSID pour sécuriser sa connexion Wifi

Désactiver les fonctionnalités inutilisées du routeur/box

Certains services facilitent les attaques s’ils restent activĂ©s inutilement :

  • DĂ©sactivez le WPS (Wi-Fi Protected Setup), qui est vulnĂ©rable aux attaques par brute force.
  • DĂ©sactivez la gestion distante du routeur depuis Internet si vous n’en avez pas besoin.
  • DĂ©sactivez les protocoles obsolĂštes ou non utilisĂ©s (ex : SMBv1, UPnP si non requis).
Comment sécuriser sa connexion Wifi contre les piratages ou hack

Maintenir Ă  jour le firmware du routeur

Il est important de maintenir Ă  jour le firmware du routeur, car les mises Ă  jour corrigent rĂ©guliĂšrement des failles de sĂ©curitĂ© potentiellement exploitĂ©es par des pirates informatiques. Ces vulnĂ©rabilitĂ©s, si elles restent non corrigĂ©es, peuvent permettre Ă  des attaquants d’accĂ©der Ă  votre rĂ©seau domestique, intercepter vos donnĂ©es, prendre le contrĂŽle de vos appareils, ou encore perturber votre connexion internet.
De plus, les mises Ă  jour amĂ©liorent souvent les performances du routeur et ajoutent parfois de nouvelles fonctionnalitĂ©s utiles. Maintenir le firmware Ă  jour contribue donc Ă  assurer Ă  la fois la sĂ©curitĂ© et l’efficacitĂ© globale de votre rĂ©seau domestique.

Ainsi :

  • VĂ©rifiez rĂ©guliĂšrement sur l’interface web ou via l’application mobile la disponibilitĂ© de mises Ă  jour.
  • Activez les mises Ă  jour automatiques lorsque cela est possible.

Utiliser un réseau invité pour les appareils externes

Si vous souhaitez offrir Ă  vos invitĂ©s un accĂšs Ă  votre point d’accĂšs Internet tout en les tenant Ă  l’écart des ressources de votre rĂ©seau Wi-Fi domestique, vous pouvez mettre en place un rĂ©seau d’invitĂ©s.
Un rĂ©seau d’invitĂ©s permet aux utilisateurs de se connecter Ă  l’internet sans accĂ©der aux pĂ©riphĂ©riques, au stockage ou Ă  d’autres Ă©quipements de votre rĂ©seau, comme les imprimantes. (Laissez-les rentrer chez eux et utiliser leur propre papier et encre d’imprimante, n’est-ce pas ?)

La plupart des box ou routeurs proposent la crĂ©ation d’un rĂ©seau Wi-Fi invitĂ© :

  • Isolez les appareils externes (visiteurs, Ă©quipements connectĂ©s moins sĂ©curisĂ©s, IoT
) sur ce rĂ©seau dĂ©diĂ©.
  • Cela empĂȘche une propagation Ă©ventuelle vers votre rĂ©seau principal en cas d’intrusion ou de contamination.

Activer le pare-feu intégré du routeur

Activer le pare-feu intĂ©grĂ© de votre routeur est essentiel, car il protĂšge votre rĂ©seau domestique contre les connexions non autorisĂ©es et les tentatives d’intrusion depuis Internet. Le pare-feu agit comme une barriĂšre, filtrant automatiquement les connexions entrantes suspectes tout en permettant Ă  vos appareils de communiquer normalement avec Internet. Ainsi, il rĂ©duit fortement les risques d’attaques par balayage de ports ou d’intrusions directes visant vos appareils connectĂ©s. En le maintenant activĂ©, vous assurez une premiĂšre ligne de dĂ©fense efficace contre les menaces extĂ©rieures, renforçant, de ce fait, la sĂ©curitĂ© globale de votre rĂ©seau domestique.

  • Assurez-vous que le pare-feu est activĂ© par dĂ©faut sur votre Ă©quipement.
  • VĂ©rifiez les paramĂštres rĂ©guliĂšrement pour vous assurer qu’aucune rĂšgle non dĂ©sirĂ©e n’est active (port ouvert inutilement).
La configuration du firewall du routeur netgear

Exposition de services réseaux depuis internet : les risques

De nombreux utilisateurs choisissent d’exposer des serveurs ou appareils connectĂ©s Ă  Internet depuis leur rĂ©seau domestique, par exemple :

  • Un NAS (stockage rĂ©seau) pour accĂ©der Ă  distance Ă  ses fichiers
  • Un serveur web ou FTP personnel hĂ©bergĂ© chez soi
  • Une camĂ©ra IP pour une surveillance distante
  • Un accĂšs distant Ă  un ordinateur via RDP, SSH ou VNC

Cette pratique est courante, mais prĂ©sente des risques importants si la sĂ©curitĂ© n’est pas rigoureusement prise en compte. En effet, chaque appareil exposĂ© sur Internet devient potentiellement une cible pour les pirates.

Tout d’abord, utilisez le pare-feu du routeur pour en limiter l’accùs.
Par exemple :

  • Configurez votre routeur pour n’ouvrir que les ports strictement nĂ©cessaires.
  • Évitez d’ouvrir des ports comme SMB (port 445) directement sur Internet, car ils sont trĂšs vulnĂ©rables.
  • Limitez les accĂšs entrants Ă  certaines adresses IP si possible.

Ensuite, si possible, isoler les appareils exposĂ©s, par exemple, dans une DMZ sĂ©curisĂ©e. Si votre routeur le permet, placez les appareils exposĂ©s sur un rĂ©seau sĂ©parĂ© (rĂ©seau invitĂ©, VLAN ou DMZ) afin d’éviter toute contamination Ă©ventuelle du rĂ©seau principal.
Enfin, l’appareil et les services rĂ©seau doivent ĂȘtre actualisĂ© rĂ©guliĂšrement pour combler les failles logicielles.
Bien entendu, ne laissez pas les identifiants par défaut.

Surveillance et gestion des appareils connectés

Vérifiez périodiquement les appareils connectés à votre réseau :

  • La plupart des routeurs disposent d’une interface qui liste les pĂ©riphĂ©riques connectĂ©s.
  • DĂ©connectez immĂ©diatement tout appareil inconnu ou suspect.

Faut-il utiliser un VPN ?

Utiliser un VPN Ă  la maison sur votre rĂ©seau domestique n’est pas indispensable pour tous les utilisateurs, mais peut apporter une sĂ©curitĂ© et une confidentialitĂ© supplĂ©mentaires selon vos usages. Un VPN protĂšge vos Ă©changes en chiffrant votre connexion, ce qui empĂȘche votre fournisseur d’accĂšs ou d’autres acteurs externes d’observer vos activitĂ©s. Il est particuliĂšrement utile si vous accĂ©dez Ă  distance Ă  des appareils ou des services personnels (NAS, camĂ©ras IP) depuis Internet, ou si vous voulez contourner certaines restrictions gĂ©ographiques.

Toutefois, pour une simple navigation quotidienne (sites sĂ©curisĂ©s en HTTPS, streaming vidĂ©o classique), l’intĂ©rĂȘt d’un VPN reste limitĂ©. Il est important de noter que l’utilisation d’un VPN peut lĂ©gĂšrement affecter la vitesse de connexion. Si vous optez pour un VPN, choisissez un fournisseur sĂ©rieux, avec une politique stricte de confidentialitĂ©, et utilisez des protocoles sĂ©curisĂ©s comme WireGuard ou OpenVPN.
En somme, un VPN peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour renforcer votre sĂ©curitĂ© et votre confidentialitĂ©, mais il n’est pas obligatoire pour un usage domestique classique.

Sécuriser les appareils du réseau domestique

MĂȘme si votre rĂ©seau Wi-Fi est sĂ©curisĂ©, des appareils domestiques peu sĂ©curisĂ©s (anciens PC, objets connectĂ©s comme des camĂ©ras IP ou des thermostats intelligents) peuvent constituer une faille permettant Ă  un attaquant d’entrer sur votre rĂ©seau.
Par exemple :

  • Une camĂ©ra IP avec un mot de passe par dĂ©faut non modifiĂ© peut ĂȘtre facilement piratĂ©e depuis Internet.
  • Une fois que l’attaquant accĂšde Ă  cette camĂ©ra, il peut alors s’en servir comme point d’entrĂ©e pour attaquer d’autres appareils sur votre rĂ©seau local.

Pensez à les mettre à jour ou les déconnecter si vous ne les utilisez plus.
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il convient de suivre les recommandations de sĂ©curitĂ© Ă©lĂ©mentaires : utilisation d’un antivirus, mises Ă  jour, tĂ©lĂ©chargement que depuis des sources sĂ»res, etc.
Vous pouvez sĂ©curiser votre rĂ©seau, si vous installez un logiciel malveillant sur un de vos appareils, c’est terminĂ©.

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DMZ (Demilitarized Zone)

Dans un contexte oĂč les attaques informatiques sont de plus en plus frĂ©quentes, la protection des rĂ©seaux devient une prioritĂ©. Parmi les solutions mises en place par les professionnels de la cybersĂ©curitĂ©, la DMZ (Demilitarized Zone), ou zone dĂ©militarisĂ©e, joue un rĂŽle essentiel dans l’isolation des services exposĂ©s Ă  Internet.

Mais, que signifie rĂ©ellement ce terme, hĂ©ritĂ© du vocabulaire militaire ? À quoi sert une DMZ dans un rĂ©seau d’entreprise ou sur une box Internet Ă  la maison ? Est-elle utile pour hĂ©berger un site web, un serveur FTP ou une camĂ©ra IP accessible de l’extĂ©rieur ? Et surtout, comment l’utiliser correctement sans exposer son rĂ©seau personnel ou professionnel Ă  des risques inutiles ?

Dans cet article, vous découvrirez de maniÚre simple et illustrée :

  • Ce qu’est une DMZ et Ă  quoi elle sert
  • La diffĂ©rence entre une vraie DMZ professionnelle et la fonction DMZ d’une box
  • Les bonnes pratiques de configuration pour Ă©viter les erreurs frĂ©quentes

Que vous soyez curieux, administrateur réseau ou simple utilisateur souhaitant comprendre ce que fait votre routeur, ce guide vous aidera à mieux sécuriser vos connexions et vos services exposés à Internet.

Qu’est-ce qu’une DMZ et À quoi cela sert ?

Une DMZ (Demilitarized Zone) est une zone intermédiaire entre Internet (extérieur) et le réseau local privé (LAN). Elle est utilisée pour héberger des serveurs accessibles depuis Internet tout en limitant les risques de piratage.

Exemples de services qu’on place souvent dans une DMZ :

  • Un site web hĂ©bergĂ© Ă  la maison ou dans une entreprise
  • Un serveur mail ou FTP (Ă©change de fichiers)
  • Une camĂ©ra IP que vous souhaitez consulter Ă  distance
  • Un serveur de jeux accessible de l’extĂ©rieur
Schéma classique d'un réseau privé (LAN) comportant une DMZ

Pourquoi utiliser une DMZ ?

L’idĂ©e est simple : si un pirate attaque votre site web ou serveur de jeu, il ne doit pas pouvoir rebondir sur votre ordinateur personnel ou sur les fichiers de l’entreprise.

En plaçant ce service dans une DMZ :

  • Il reste accessible depuis Internet ;
  • Mais il est isolĂ© du reste du rĂ©seau ;
  • Et donc, les dĂ©gĂąts sont limitĂ©s en cas de faille ou d’attaque.

La « DMZ » des box ou routeurs : une fausse DMZ

Dans les box Internet (comme la Freebox, la Livebox ou la Bbox) ou dans les routeurs grand public, l’option appelĂ©e « DMZ » est trompeuse. Elle ne correspond pas du tout Ă  une vĂ©ritable zone dĂ©militarisĂ©e telle qu’on la trouve dans les rĂ©seaux professionnels.
Dans ce contexte, la DMZ consiste simplement Ă  rediriger l’ensemble du trafic Internet entrant — qui n’a pas Ă©tĂ© explicitement redirigĂ© par des rĂšgles NAT — vers un seul appareil du rĂ©seau local, comme un PC, une console de jeux ou un NAS. Cet appareil se retrouve ainsi directement exposĂ© Ă  Internet, sans aucun filtrage ni protection intermĂ©diaire de la part du routeur. On parle souvent d’une « ouverture totale » vers ce terminal.

Ce mĂ©canisme n’isole pas l’appareil du reste du rĂ©seau domestique : il reste connectĂ© au rĂ©seau local (LAN) et peut donc interagir avec les autres machines, ce qui va Ă  l’encontre du principe de cloisonnement d’une vĂ©ritable DMZ. Si l’appareil exposĂ© est compromis, un pirate pourrait trĂšs facilement rebondir vers les autres Ă©quipements du foyer (ordinateurs, smartphones, objets connectĂ©s
).

La fausse DMZ dans les box et routeur internet

L’usage de cette pseudo-DMZ est donc fortement dĂ©conseillĂ© en continu, surtout s’il s’agit d’un appareil contenant des donnĂ©es personnelles, d’une machine de travail, ou d’un systĂšme non sĂ©curisĂ©. Elle peut nĂ©anmoins ĂȘtre utilisĂ©e temporairement, dans un but de test ou de dĂ©pannage, mais seulement si l’on sait exactement ce que l’on fait, et idĂ©alement sur une machine isolĂ©e et protĂ©gĂ©e par un pare-feu logiciel bien configurĂ©.

PlutĂŽt que d’activer cette DMZ simplifiĂ©e, il est prĂ©fĂ©rable de dĂ©finir des redirections de ports spĂ©cifiques, uniquement pour les services dont vous avez besoin (par exemple : port 22 pour SSH, port 443 pour HTTPS, etc.). Cela permet un meilleur contrĂŽle sur ce qui est rĂ©ellement accessible depuis Internet, tout en Ă©vitant une exposition inutile de l’ensemble de l’appareil.

En rĂ©sumĂ©, la fonction DMZ prĂ©sente sur les box Internet n’est pas une vraie DMZ, mais une simple redirection complĂšte vers un hĂŽte interne. Elle doit ĂȘtre utilisĂ©e avec prĂ©caution, voire Ă©vitĂ©e, au profit de solutions plus prĂ©cises et plus sĂ»res comme la gestion fine du NAT, ou, pour les utilisateurs avancĂ©s, l’usage d’un routeur dĂ©diĂ© avec segmentation rĂ©seau et pare-feu personnalisable.

Quand ne pas utiliser la DMZ d’une box

  • Ne jamais activer la DMZ sur un PC de travail, un NAS, une console, ou un appareil partagĂ©.
  • Ne pas confondre avec une vraie DMZ rĂ©seau professionnelle (qui est sĂ©curisĂ©e et segmentĂ©e).
  • Cela n’est pas une solution de redirection propre : si vous voulez ouvrir un port, il vaut mieux le faire manuellement dans la configuration NAT.

Dans les rĂ©seaux d’entreprise

Dans un rĂ©seau d’entreprise, la sĂ©curitĂ© est une prioritĂ©. Pour se protĂ©ger des attaques extĂ©rieures tout en continuant Ă  proposer des services accessibles depuis Internet (site web, messagerie, VPN, etc.), les administrateurs rĂ©seau utilisent une DMZ (Zone DĂ©militarisĂ©e).

Une DMZ (Demilitarized Zone) est une zone rĂ©seau isolĂ©e, placĂ©e entre le rĂ©seau interne de l’entreprise et Internet. Elle permet de publier des services externes (comme un serveur web ou mail) sans exposer directement le cƓur du systĂšme d’information.

L’objectif principal est la segmentation du rĂ©seau :

  • Limiter l’exposition aux attaques provenant d’Internet
  • EmpĂȘcher la propagation d’un piratage depuis un serveur compromis
  • ContrĂŽler finement les flux de donnĂ©es entre les zones

Ainsi, dans une architecture classique de DMZ en entreprise, le trafic provenant d’Internet passe d’abord par un premier pare-feu, qui filtre et autorise uniquement certains ports vers la DMZ (par exemple HTTP ou SMTP).
Les serveurs exposés au public (comme un site web ou un serveur de messagerie) se trouvent dans cette DMZ, une zone intermédiaire isolée.
Ensuite, un second pare-feu sĂ©pare la DMZ du rĂ©seau interne (LAN). Ce second pare-feu empĂȘche les serveurs de la DMZ de communiquer librement avec le reste de l’infrastructure, garantissant ainsi que mĂȘme en cas de compromission, l’accĂšs au rĂ©seau interne reste bloquĂ©. Ce dispositif forme une triple barriĂšre : Internet → DMZ → LAN.

DMZ dans un réseau d'entreprise

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$Extend prend beaucoup de place disque sur Windows

Le répertoire $Extend est un dossier systÚme caché propre aux volumes NTFS (systÚme de fichiers de Windows).
Il est présent sur Windows 11 et Windows 10.
En cherchant Ă  faire de la place disque, vous avez pu remarquer que ce dossier est assez volumineux.
Qu’est-ce que le dossier $EXTEND ? Quelle est sa fonction ? Peut-on le supprimer ?

Dans ce tutoriel, je réponds à toutes ces questions.

Qu’est-ce que $Extend ?

Il s’agit d’un rĂ©pertoire rĂ©servĂ© par NTFS qui contient des mĂ©tadonnĂ©es utilisĂ©es par le systĂšme de fichiers.
Ce dossier est invisible par dĂ©faut, mĂȘme avec les options classiques pour afficher les fichiers cachĂ©s.
Il se trouve à la racine d’une partition NTFS (par exemple, C:\$Extend ou D:\$Extend), mais vous ne pouvez pas le parcourir facilement depuis l’explorateur Windows.

Dossier interneRĂŽle
\$Extend\$RmMetadataMĂ©tadonnĂ©es pour la gestion des transactions (Transaction NTFS / TxF – maintenant obsolĂšte).
\$Extend\$QuotaDonnées de gestion des quotas de disque.
\$Extend\$ObjIdGestion des identifiants d’objets NTFS.
\$Extend\$ReparseLiens symboliques, jonctions, points de montage.
\$Extend\$UsnJrnlJournal USN (Update Sequence Number) pour le suivi des modifications de fichiers. → c’est souvent celui-ci qui prend beaucoup de place.

Pourquoi $Extend peut-il prendre beaucoup de place ?

Le plus gros coupable est généralement $UsnJrnl, un journal de modifications NTFS. Il est utilisé par :

  • L’indexation de fichiers
  • Les points de restauration systĂšme
  • Certains antivirus
  • L’historique de fichiers
  • Des outils comme Everything (qui scanne les changements via l’USN journal)

Mais cela peut aussi avoir pour source d’autres sous-dossiers.
Consultez ce tableau ci-dessous avec les sous-dossiers d’$Extend pour connaütre tous les cas possibles.

Sous-dossierRîleImpact possible sur l’espace disque
\$UsnJrnlJournal des modifications de fichiers (voir plus haut)Peut aller jusqu’à plusieurs Go.
\$QuotaSystĂšme de quotas de disque (si activĂ©)Peut occuper de l’espace si de nombreux utilisateurs ou quotas actifs.
\$ObjIdIdentifiants uniques attribués aux fichiers NTFSPeut volumineux normalement, sauf sur systÚmes avec énormément de fichiers.
\$ReparseGÚre les jonctions, points de montage, liens symboliquesPeut grandir si beaucoup de jonctions, volumes montés.
\$RmMetadataMétadonnées de récupération (NTFS transactionnel, TxF)Peut gonfler si le systÚme a utilisé des fonctions TxF (désactivées depuis Win 10/11).
\$Secure (trÚs bas niveau)GÚre les descripteurs de sécurité NTFSRarement visible, mais présent dans les métadonnées internes.

Sur des disques trÚs utilisés (serveurs, SSDs systÚme, etc.), le fichier UsnJrnl peut atteindre plusieurs gigaoctets, car il conserve un historique des modifications.
Par exemple, ci-dessous, dans la capture d’écran de WizTree, on constate que le rĂ©pertoire $EXTEND a une taille de 22 Go.

Le répertoire volumineux $Extend de Windows qui prend plusieurs Go.

Peut-on le supprimer ou réduire sa taille ?

Il ne s’agit pas d’un dossier ordinaire, et il ne doit surtout pas ĂȘtre supprimĂ© ni modifiĂ© manuellement.

Ne tente jamais de supprimer $Extend manuellement ni via des logiciels tiers qui n’expliquent pas clairement ce qu’ils font.

Vérifier les sous-dossiers de $EXTEND pour savoir ce qui prend de la place

Utilisez le logiciel WizTree pour lister la taille des dossiers et vĂ©rifiez les sous-dossiers d’$EXTEND.
Aidez-vous du guide du site : WizTree : Analyser l’espace disque et trouver ce qui prend de la place

Par exemple, ci-dessous, on constate que 20 Go sont utilisés par C:\$Extend\$RmMetadata\Txf

C:\$Extend\$RmMetadata\Txf utilise beaucoup de place disque

Cas de $RmMetadata\Txf

Si vous ĂȘtes au cas oĂč $RmMetadata utilise trop de place disque.

$RmMetadata est un dossier systĂšme cachĂ© situĂ© sous C:\$Extend. Il contient les mĂ©tadonnĂ©es utilisĂ©es par le systĂšme NTFS pour les « fichiers transactionnels Â».
Plus prĂ©cisĂ©ment, TxF (Transactional NTFS) : une ancienne technologie de Windows permettant d’effectuer des opĂ©rations sur les fichiers de maniĂšre « transactionnelle Â» (comme une base de donnĂ©es).
Bien que cette fonctionnalité soit obsolÚte depuis Windows 10 (et non utilisée par défaut), le dossier et ses fichiers peuvent encore exister.

Vous pouvez tenter de marquer les transactions inactives pour nettoyage via la commande fsutil :

Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • Puis passez la commande suivante :
fsutil resource setautoreset true C:\
  • Puis redĂ©marrez l’ordinateur afin de prendre en compte les modifications. VĂ©rifiez dans les prochaines heures, si la taille du dossier $RmMetadata se rĂ©duit

Bien que TxF soit abandonnĂ©, certaines applications anciennes peuvent encore l’utiliser.
Voici comment faire :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\FileSystem
  • Puis Ă  droite, double-cliquez sur NtfsDisableTxF
  • Saisissez 1 et valider sur OK.
  • Si la valeur NtfsDisableTxF n’existe pas, crĂ©ez la valeur D-Word 32-bits, par un clic droit nouveau dans le volet de droite
  • RedĂ©marrez l’ordinateur pour prendre en compte les changements et, lĂ  aussi, vĂ©rifiez si cela permet de rĂ©duire la taille du dossier $EXTEND

Si cela ne résout pas le problÚme, malheureusement, la seule solution est de formater le volume NTFS contenant le dossier $Extend\$RmMetadata\Txf volumineux.

Désactiver temporairement le journal USN

Si $Extend\$UsnJrnl prend beaucoup de place, vous pouvez tenter de désactiver le journal USN en suivant ces étapes :

  • Appuyez sur le raccourci clavier  + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu DĂ©marrer puis sĂ©lectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
  • Puis utilisez la commande suivante pour visualiser la taille du journal USN :
fsutil usn queryjournal C:
Visualiser la taille du journal USN de Windows
  • Vous pouvez aussi nettoyer ou dĂ©sactiver temporairement le journal USN. Pour cela :
fsutil usn deletejournal /d C:
  • Cela supprime le journal USN de la partition C:. Cela peut perturber les services qui l’utilisent (comme l’indexation Windows ou certains antivirus), mais aucun fichier utilisateur n’est supprimĂ©.
  • Enfin pour recrĂ©er proprement aprĂšs suppression :
fsutil usn createjournal m=1000 a=100 C:

DĂ©sactiver temporairement l’indexation de fichiers

Dans certains cas, l’indexation de fichiers peut ĂȘtre responsable d’une taille importante d’$EXTEND.
Tentez de désactiver temporairement celle-ci pour voir si cela aide à en réduire la taille.
Suivez ce guide : DĂ©sactiver l’indexation de fichiers sur Windows 11/10

Liens

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DĂ©placer les fichiers d’un disque Ă  un autre sur Windows

Pour faire de la place disque, il est parfois nĂ©cessaire de dĂ©placer les donnĂ©es d’un rĂ©pertoire du disque C vers un autre disque. Vous pouvez faire cela par une copie ou dĂ©placement de fichiers depuis l’Explorateur de fichiers, en PowerShell ou encore avec Robocopy.
Toutefois, certaines applications installent par dĂ©faut une grande quantitĂ© de donnĂ©es sur le disque systĂšme sans offrir d’option pour en changer l’emplacement.
Souvent, dans des dossiers comme ProgramData, AppData ou Documents. À terme, ces fichiers — effets vidĂ©o, bibliothĂšques, caches ou fichiers temporaires — peuvent occuper plusieurs gigaoctets et saturer le disque C:, surtout sur les machines dotĂ©es de SSD de petite capacitĂ©.
Une solution propre et efficace consiste Ă  dĂ©placer les fichiers vers un autre disque, tout en maintenant le fonctionnement de l’application comme si rien n’avait changĂ©. Pour cela, Windows permet d’utiliser une jonction (NTFS junction) : un lien spĂ©cial qui redirige un dossier vers un autre emplacement.

Dans cet article, nous explorons plusieurs techniques pour libĂ©rer de l’espace disque efficacement, sans compromettre la stabilitĂ© de Windows ni casser le fonctionnement des logiciels.

DĂ©placer les fichiers d’un disque Ă  un autre sur Windows

Avec l’explorateur Windows (manuel)

Vous pouvez trĂšs facilement dĂ©placer les fichiers vers un autre disque avec l’Explorateur de fichiers.
Voici les étapes à suivre :

  • Ouvrez l’explorateur de fichiers de Windows, par exemple, par le raccourci clavier + E. Plus de mĂ©thodes dans ce tutoriel : Comment ouvrir l’explorateur de fichiers sur Windows
  • Ouvrez le dossier source (ex. : C:\MesFichiers)
  • SĂ©lectionnez tous les fichiers (Ctrl + A)
  • Cliquez avec le bouton droit > Couper
  • Allez dans le dossier de destination sur un autre disque (ex. : E:\Archives)
  • Cliquez avec le bouton droit > Coller.
  • L’Explorateur de fichiers dĂ©place les fichiers dans la nouvelle destination. Cela peut prendre du temps selon leurs nombres et tailles

Avec PowerShell (plus complet)

PowerShell permet aussi de déplacer des fichiers avec le cmdlet Move-Item

  • DĂ©placez les fichiers sans les sous-dossiers :
Move-Item -Path "D:\MesFichiers*" -Destination "E:\Archives\"
  • DĂ©placez tout le contenu rĂ©cursivement (y compris sous-dossiers) :
Move-Item -Path "D:\MesFichiers*" -Destination "E:\Archives\" -Recurse

Avec Robocopy (robuste et professionnel)

Enfin, la derniÚre solution est Robocopy pour les utilisateurs confirmés.
Vous pouvez utiliser la commande suivante :

robocopy "D:\MesFichiers" "E:\Archives" /MOVE /E

OĂč :

  • /MOVE : dĂ©place les fichiers (au lieu de les copier)
  • /E : inclut les sous-dossiers, mĂȘme vides

DĂ©placer les fichiers d’un disque Ă  un autre sur Windows par la mĂ©thode « Jonction Â»

Certaines applications peuvent stocker des fichiers volumineux sans donner la possibilité de déplacer le répertoire.
Par exemple, Wondershare filmora peut stocker des paquets pour des effets de presets/effets/transitions dans un sous-dossier de ProgramData.
Dans ce cas, l’astuce ici consiste Ă  dĂ©placer les fichiers puis crĂ©er une jonction afin que le dossier de l’application pointe vers le dossier prĂ©sent sur un autre disque.
L’application continue de lire son dossier d’origine, mais les donnĂ©es se trouvent rĂ©ellement sur un autre disque.

Dans cet exemple, nous souhaitons déplacer :

C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects\DefaultPackage
vers
D:\FilmoraData\DefaultPackage

Dans votre cas, vous devez remplacer les chemins des exemples donnés par les vÎtres.

  • Fermez l’application qui utilise le rĂ©pertoire et tout programme qui pourrait utiliser ce dossier
  • Copiez le dossier sur le second disque interne, par exemple, avec Robocopy ou avec une des mĂ©thodes donnĂ©es prĂ©cĂ©demment :
robocopy "C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects\DefaultPackage" "D:\FilmoraData\DefaultPackage" /E /COPYALL /MOVE
Ouvrir invite de commandes en administrateur
  • CrĂ©ez une jonction (point de montage). Pour cela, dans l’invite de commandes en administrateur, utilisez la commande suivante :
mklink /J "C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects\DefaultPackage" "D:\FilmoraData\DefaultPackage"
  • Le dossier DefaultPackage sera vu comme prĂ©sent Ă  l’emplacement original, mais ses donnĂ©es seront sur D:
Déplacer les fichiers d'un disque à un autre sur Windows
  • Pour vĂ©rifier, utilisez la commande dir :
dir "C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects"
  • Vous verrez que le dossier DefaultPackage suivi de pointant vers D:.

  • Relancez l’application afin de tester le fonctionnement
Déplacer les fichiers d'un disque à un autre sur Windows

Pour annuler :

  • Supprimez la jonction :
rmdir "C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects\DefaultPackage"
  • Re-copiez les donnĂ©es de D:\FilmoraData\DefaultPackage vers C: pour revenir en arriĂšre.

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Comment les malwares se cachent des antivirus

Pour la majoritĂ© des utilisateurs, un antivirus scanne un fichier et dĂ©tecte la prĂ©sence de code malveillant grĂące aux signatures de dĂ©tection. Si cela fonctionne encore, aujourd’hui, la complexitĂ© des malwares fait que les antivirus doivent intĂ©grer plusieurs dĂ©fenses.

En effet, les techniques d’offuscation avancĂ©es utilisĂ©es par les trojans et autres malwares ont pour but de cacher le code malveillant, de retarder l’analyse par les antivirus ou les analystes, et de contourner les systĂšmes de dĂ©tection.
Le but est donc de se cacher des antivirus pour échapper aux détections.

Dans ce guide, je passe en revue les méthodes et techniques utilisées par les logiciels malveillants pour se dissimuler ou tromper les antivirus.

Chiffrement et encodage

Pour masquer les Ă©lĂ©ments les plus rĂ©vĂ©lateurs d’un malware, les attaquants chiffrent ou encodent massivement le code et les donnĂ©es embarquĂ©es. Les chaĂźnes de texte en clair sont rarissimes dans les malwares modernes : adresses URL de C2, noms d’API Windows, chemins de fichiers
 tout est souvent cachĂ© derriĂšre des encodages ou un chiffrement custom.
Le but est de brouiller le code afin qu’aucune partie rĂ©vĂ©latrice d’un code malveillant ne soit pas facilement dĂ©tectable.
Par exemple, un trojan comme Pikabot remplace les noms de fonctions et variables par des chaĂźnes alĂ©atoires ou codĂ©es, et chiffre ses chaĂźnes de caractĂšres sensibles (telles que les URLs de commande & contrĂŽle) qui ne sont dĂ©chiffrĂ©es qu’au moment de leur utilisation. De mĂȘme, les documents Office piĂ©gĂ©s (macros VBA) ou scripts malveillants insĂšrent des chaĂźnes hexadĂ©cimales ou du Base64 Ă  la place de commandes lisibles pour Ă©viter les dĂ©tections simples.

L’Encodage Base64 est une mĂ©thode trĂšs rĂ©pandue d’obfuscation de commandes script. Par exemple, PowerShell permet d’exĂ©cuter un code encodĂ© en Base64 via le paramĂštre -EncodedCommand.
Les malwares en abusent pour cacher des instructions malveillantes dans un long texte illisible. Plusieurs campagnes ont utilisĂ© des commandes PowerShell encodĂ©es en base64 pour dissimuler les charges utiles. Un cas courant : un downloader lance PowerShell avec une commande encodĂ©e qui va Ă  son tour tĂ©lĂ©charger et exĂ©cuter du code distant. Voici un exemple illustratif d’une commande PowerShell chiffrĂ©e en Base64.

Les virus ou trojan Powershell en base64

CĂŽtĂ© JavaScript, on retrouve des approches similaires. Le trojan Astaroth (vers 2019–2020, toujours actif en 2022) utilisait du code JScript obfusquĂ© et alĂ©atoire dans des fichiers XSL : son script malveillant construisait les chaĂźnes de caractĂšres critiques via String.fromCharCode au lieu de les Ă©crire en clair, Ă©vitant ainsi d’exposer des mots-clĂ©s suspects (noms de processus, commandes). De plus, Astaroth employait une fonction de randomisation pour modifier lĂ©gĂšrement son code Ă  chaque exĂ©cution, si bien que la structure du script variait constamment, bien que sa finalitĂ© reste la mĂȘme. Ces techniques combinĂ©es (gĂ©nĂ©ration dynamique de strings et permutation alĂ©atoire) rendaient le JScript malveillant unique Ă  chaque run, contournant les signatures et retardant l’analyse manuelle.

VBS avec code offusqué

Au-delĂ  de l’encodage, les malwares chiffrent leur charge utile binaire ou certaines portions de code avec des clĂ©s secrĂštes. Un schĂ©ma classique consiste Ă  XORer chaque octet du shellcode ou de la DLL malveillante avec une clĂ© d’un octet ou plus (parfois stockĂ©e dans le code, parfois dĂ©rivĂ©e de l’environnement du systĂšme infectĂ©).
Le XOR est trivial à implémenter et a un effet de masquer tout motif en clair dans le binaire.
D’autres utilisent des algorithmes symĂ©triques plus forts (RC4, AES) pour chiffrer leur payload, empĂȘchant toute analyse statique tant que le malware n’a pas effectuĂ© la dĂ©cryption en mĂ©moire.

À lire : Virus PowerShell

En somme, chiffrement et encodage sont devenus la norme dans les malwares rĂ©cents : les concepteurs ajoutent des couches de chiffrement sur les composants (configuration, charge finale, chaĂźnes, etc.) pour que les dĂ©fenses ne puissent y reconnaĂźtre ni motif ni signature tant que le malware n’est pas activement en train de s’exĂ©cuter.

Trojan.VBS offusqué dans un fichier HTA

Packers et Crypters

Les packers et crypters sont deux outils majeurs utilisĂ©s dans l’obfuscation des malwares, en particulier pour masquer le code binaire exĂ©cutable et ainsi tromper les antivirus.

Un crypter chiffre tout ou partie du code malveillant (souvent la « payload Â») Ă  l’aide d’un algorithme (XOR, AES, RC4, etc.) et l’encapsule dans un stub (petit programme) capable de le dĂ©chiffrer et de l’exĂ©cuter en mĂ©moire.
L’obhectif est de rendre le fichier indĂ©tectable statiquement, car ce dernier ne contient aucune chaĂźne suspecte, pas de signature reconnaissable.

Un packer compresse ou chiffre un exĂ©cutable, puis le combine avec un stub qui le dĂ©compresse ou dĂ©chiffre au moment de l’exĂ©cution.
Son objectif est d’empĂȘcher l’analyse statique et retarder la rĂ©tro-ingĂ©nierie.
Ils sont habituellement utilisĂ©s par les malwares pour se faire passer pour des logiciels lĂ©gitimes (mĂȘme hash modifiĂ© Ă  chaque fois).
Les antivirus tentent de les “dĂ©packer” ou de les dĂ©tecter via heuristiques comportementales.
FrĂ©quemment utilisĂ©s par les malwares pour se faire passer pour des logiciels lĂ©gitimes (mĂȘme hash modifiĂ© Ă  chaque fois).
Notez qu’il existe des packers lĂ©gitimes, par exemple, UPX (Ultimate Packer for eXecutables) est un packer open-source qui principalement vise Ă  compresser les exĂ©cutables pour en rĂ©duire la taille. Il est trĂšs utilisĂ© par les Setup des applications pour proposer exĂ©cutable auto-extractible.
PECompact est un packer commercial utilisĂ© aussi pour les Setup, car il embarque une fonctionnalitĂ© d’offuscation pour protĂ©ger la logique mĂ©tier.
Il est donc apprĂ©ciĂ© des concepteurs de malwares (notamment keyloggers, RATs) parce qu’il rend la rĂ©tro-ingĂ©nierie plus difficile ayant des fonctionnalitĂ©s intĂ©grĂ©es d’anti-debug.
Il s’agit souvent de version de PECompact modifiĂ©e.

Notez que dans l’écosystĂšme des logiciels malveillants, certains groupes sont spĂ©cialisĂ©s dans la vante de crypters et packers, dit FUD (Fully Undetectable).

Code polymorphe

Un malware polymorphe gĂ©nĂšre du code diffĂ©rent Ă  chaque infection ou exĂ©cution, tout en prĂ©servant sa logique malveillante d’origine. Cela se fait via un moteur polymorphique qui modifie certaines parties du programme (ex: clĂ©s de chiffrement, ordres des instructions, registres utilisĂ©s) de façon alĂ©atoire ou variable.
Chaque instance du malware possÚde ainsi une signature unique, rendant la détection par empreintes statiques trÚs difficile.

Un exemple classique est le ver Storm qui altĂ©rait son code Ă  chaque nouvelle infection pour tromper l’antivirus.
Plus rĂ©cemment, des trojans comme Pikabot intĂšgrent ce polymorphisme : Ă  chaque installation, Pikabot gĂ©nĂšre une nouvelle version de lui-mĂȘme en modifiant ses routines critiques (par ex. les fonctions de chiffrement ou de connexion rĂ©seau) afin de produire des empreintes diffĂ©rentes Ă  chaque fois.

Code métamorphe

Encore plus sophistiquĂ©s, les malwares mĂ©tamorphes réécrivent intĂ©gralement tout ou partie de leur code Ă  chaque propagation, sans mĂȘme conserver de dĂ©chiffreur polymorphe fixe.

Le virus Win32/Simile et le cĂ©lĂšbre virus Zmist (2000) illustrent ce concept extrĂȘme oĂč le code Ă©tait auto-rĂ©organisĂ© de maniĂšre quasi alĂ©atoire. Dans les annĂ©es 2020, peu de malwares grand public utilisent un mĂ©tamorphisme complet (coĂ»teux en ressources), mais on en retrouve des Ă©lĂ©ments. Par exemple, Pikabot est capable de transformer son propre code Ă  la volĂ©e en mĂ©moire : rĂ©ordonner les instructions, modifier les flux de contrĂŽle ou remplacer des algorithmes par des Ă©quivalents fonctionnels, rendant sa signature trĂšs mouvante. Ce bot intĂšgre Ă©galement des algorithmes de mutation de code qui réécrivent certaines parties Ă  chaque exĂ©cution (inversions de conditions, boucles, etc.), pour qu’aucun Ă©chantillon n’est identique Ă  un autre. De telles mutations dynamiques produisent un code statistiquement indĂ©tectable par des scanners basĂ©s sur des motifs fixes.

En résumé, polymorphisme et métamorphisme fournissent aux malwares un camouflage évolutif : chaque exemplaire devient une nouvelle créature inconnue des bases antivirales.

Injection en mémoire et attaques sans fichier

Le malware injecte du code dans des processus légitimes (ex: explorer.exe, svchost.exe) pour masquer son activité.
Cela est fortement utilisé notamment dans les trojans bancaires ou les RATs (Remote Access Trojans).
De plus, cela permet de contourner des protections firewall, car bien souvent, les processus légitimes de Windows ont des rÚgles moins restrictives.

ZAccess : Injection Processus

Mais, de plus en plus de malwares adoptent des attaques “fileless” (sans fichier), s’exĂ©cutant exclusivement en mĂ©moire pour Ă©chapper aux scans de fichiers sur disque.
PlutĂŽt que d’écrire un binaire malveillant identifiable sur le disque dur, ces malwares injectent leur code directement dans la mĂ©moire d’un processus lĂ©gitime du systĂšme. Cette technique permet de ne laisser que trĂšs peu de traces : pas de fichier malveillant Ă  analyser, et un code malveillant qui “vit” au sein d’un processus approuvĂ©, ce qui complique Ă©normĂ©ment la dĂ©tection. Par exemple, PyLoose (2023) est un malware fileless Ă©crit en Python qui a chargĂ© directement un mineur de cryptomonnaie (XMRig) en mĂ©moire sans jamais dĂ©poser d’exĂ©cutable sur le disque.

À lire :

Chargeurs multi-étapes et exécution de code à la volée

PlutĂŽt que de livrer tout le code malveillant en une fois, les attaquants prĂ©fĂšrent dĂ©sormais des infections en plusieurs Ă©tapes. Un loader (chargeur) initial relativement lĂ©ger est dĂ©posĂ© sur la machine victime ; son rĂŽle est de prĂ©parer l’exĂ©cution de la charge finale (payload) qui reste chiffrĂ©e, distante ou fragmentĂ©e tant que le loader n’a pas fait son travail. Cela permet de contourner nombre de dĂ©tections statiques, car le loader seul peut paraĂźtre anodin ou inconnu, tandis que la charge malveillante principale n’est dĂ©voilĂ©e qu’au dernier moment, souvent uniquement en mĂ©moire.

Le concept de “code Ă  la volĂ©e” recouvre aussi l’utilisation de langages de script et du code auto-modifiant. Par exemple, de nombreux malware en PowerShell, JavaScript ou VBA gĂ©nĂšrent ou tĂ©lĂ©chargent du code au moment de l’exĂ©cution plutĂŽt que de l’inclure en dur. PowerShell est notoirement utilisĂ© dans des attaques fileless : un document malveillant va lancer une commande PowerShell qui Ă  son tour tĂ©lĂ©charge du code distant en mĂ©moire et l’exĂ©cute immĂ©diatement.
Pour éviter la détection, ce code PowerShell est fortement obfusqué (variables nommées aléatoirement, concaténations bizarres, encodage en base64 comme vu précédemment, etc.) afin de ne pas révéler en clair les URL ou les commandes dangereuses.

Par exemple : Trojan LNK, Trojan.VBS et Malware PowerShell : Exemple d’une campagne visant la France

Trojan PowerShell

Stéganographie

La stĂ©ganographie, dans le contexte des malwares, est l’art de cacher du code malveillant ou des donnĂ©es utiles Ă  l’attaque Ă  l’intĂ©rieur de fichiers apparemment inoffensifs, souvent des images, vidĂ©os, audios ou mĂȘme documents bureautiques. Contrairement au chiffrement (qui cache le sens), la stĂ©ganographie cache l’existence mĂȘme des donnĂ©es.

L’objectif de l’attaquant est :

  • Éviter la dĂ©tection par antivirus (aucune charge utile visible dans les fichiers exĂ©cutables).
  • Passer les firewalls et filtres rĂ©seau (un fichier JPG passe mieux qu’un EXE ou un .dll).
  • Cacher des commandes (C2), des configurations, des chargeurs ou du code.
  • Contourner la surveillance des rĂ©seaux et des hĂŽtes.

Par exemple, des malwares reçoivent leurs instructions sous forme de fichiers « bĂ©nins Â» (mĂȘme publiĂ©s publiquement sur Reddit, GitHub, Twitter
) : Cela sert Ă  rĂ©cupĂ©rer des URL, des configurations, ou des scripts obfusquĂ©s.
Le botnet extrait une chaĂźne cachĂ©e dans l’image (texte invisible, exĂ©cution conditionnelle).

Les macros peuvent charger des images ou documents qui contiennent du code caché.
Le script PowerShell lit un fichier image téléchargé, extrait des données binaires depuis des pixels ou des métadonnées, les déchiffre, puis les injecte en mémoire.

Cela rend la détection de malware difficile pour plusieurs raisons :

Invisible à l’Ɠil nu et aux antivirus classiques.

  • Les outils de sĂ©curitĂ© traditionnels ne vĂ©rifient pas les images ligne par ligne pour y chercher du code.
  • La charge utile est dissociĂ©e du malware, donc la dĂ©tection du fichier malveillant ne permet pas de bloquer les commandes Ă  venir.
  • Combine souvent obfuscation + chiffrement + stĂ©ganographie pour maximiser la furtivitĂ©.

Conclusion

De 2020 Ă  2024, les techniques d’obfuscation des malwares ont atteint un niveau de complexitĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Polymorphisme et mĂ©tamorphisme produisent des variantes inĂ©dites Ă  la volĂ©e, le chiffrement omniprĂ©sent des codes et donnĂ©es cache les intentions malveillantes, l’injection furtive en mĂ©moire permet d’opĂ©rer depuis l’ombre des processus lĂ©gitimes, et des loaders multi-Ă©tapes sophistiquĂ©s dĂ©ploient les charges utiles de façon conditionnelle et indĂ©tectable.
Du cĂŽtĂ© du dĂ©fenseur, cela implique de multiplier les couches de protection (analyse comportementale, dĂ©tection en mĂ©moire, sandbox Ă©vasion-aware, etc.) et de constamment mettre Ă  jour les outils d’analyse pour suivre l’évolution de ces menaces. En fin de compte, comprendre en profondeur ces techniques d’obfuscation avancĂ©es est indispensable pour anticiper les tactiques des malwares modernes et renforcer les mĂ©canismes de dĂ©tection et de rĂ©ponse. Les professionnels cybersĂ©curitĂ© doivent maintenir une veille continue sur ces ruses en constante mutation, car l’ingĂ©niositĂ© des attaquants ne cesse de repousser les limites de l’évasion.

Liens

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PC qui ne démarre plus aprÚs une mise à jour du BIOS

Une mise Ă  jour du BIOS ratĂ©e peut empĂȘcher un PC de dĂ©marrer correctement. Le BIOS (Basic Input/Output System) est le micrologiciel de la carte mĂšre qui initialise les composants au dĂ©marrage. Si sa mise Ă  jour Ă©choue ou se corrompt, le systĂšme peut ne plus afficher quoi que ce soit Ă  l’écran, ou rester bloquĂ© en boucle de dĂ©marrage.

Ce guide complet explique comment diagnostiquer ces problÚmes et propose des solutions, des plus basiques aux plus avancées. Suivez ces étapes pour tenter de restaurer votre PC aprÚs une mise à jour de BIOS défaillante.

Cas 1 : Le PC ne s’allume plus (Ă©cran noir, aucun affichage)

En appuyant sur le bouton d’alimentation, le PC semble sous tension (voyants allumĂ©s, ventilateurs Ă©ventuellement en marche) mais rien ne s’affiche Ă  l’écran. Aucun bip ni logo de dĂ©marrage ne se manifeste, comme si le PC Ă©tait « brickĂ© Â» (BIOS inopĂ©rant). Ce scĂ©nario indique souvent que la mise Ă  jour du BIOS a Ă©chouĂ© complĂštement, empĂȘchant le systĂšme de dĂ©marrer.

Forcer une réinitialisation électrique

  • Coupez l’alimentation du PC (Ă©teignez l’interrupteur de l’alimentation ou dĂ©branchez le cordon secteur).
  • Maintenez ensuite le bouton d’alimentation enfoncĂ© ~10 secondes pour dĂ©charger tous les composants (sur un portable, dĂ©branchez le chargeur et retirez la batterie si elle est amovible, puis appuyez sur le bouton d’alimentation).
  • Rebranchez et rĂ©essayez de dĂ©marrer. Cette rĂ©initialisation d’alimentation permet de purger d’éventuels Ă©tats erronĂ©s du matĂ©riel.
Comment faire un Power/Hard Reset, et réinitialisation de l'alimentation de son PC

Clear CMOS (réinitialiser le BIOS)

Le BIOS peut ĂȘtre bloquĂ© sur des paramĂštres incohĂ©rents aprĂšs la mise Ă  jour. RĂ©initialiser le CMOS remet les paramĂštres BIOS par dĂ©faut. Il existe trois mĂ©thodes classiques pour un Clear CMOS : soit en utilisant un bouton Clear CMOS sur la carte mĂšre (si prĂ©sent), soit en retirant la pile CR2032 quelques secondes, soit via le jumper dĂ©diĂ© sur la carte mĂšre.

Faire un clera CMOS

Tenter un démarrage avec matériel minimal

Si le Clear CMOS ne donne rien et qu’aucun affichage ne se produit, vĂ©rifiez les Ă©lĂ©ments matĂ©riels de base par prĂ©caution.

  • Retirez les pĂ©riphĂ©riques non essentiels (disques externes, clĂ©s USB, cartes d’extension).
  • Ne laissez branchĂ© que le strict minimum (processeur, une seule barrette RAM, carte graphique intĂ©grĂ©e ou une seule carte graphique, alimentation).
  • Parfois, une incompatibilitĂ© matĂ©rielle aprĂšs mise Ă  jour peut empĂȘcher le POST. En rĂ©duisant la configuration au minimum, vous Ă©liminez les causes extĂ©rieures potentielles.

Si malgré tout le PC reste écran noir, il est probable que le BIOS soit corrompu ou que la mise à jour ait été interrompue avant son achÚvement. Dans ce cas, passez aux solutions avancées ci-dessous pour tenter de restaurer le BIOS.

Cas 2 : Le PC s’allume mais reste bloquĂ© (en boucle ou Ă©cran figĂ©)

Le PC dĂ©marre partiellement : un logo BIOS ou un Ă©cran de dĂ©marrage peut s’afficher, mais le systĂšme redĂ©marre en boucle ou gĂšle sans jamais charger le systĂšme d’exploitation. Il peut ĂȘtre impossible d’entrer dans le BIOS (touche Suppr, F2, F1
 inefficaces), ou bien le PC redĂ©marre dĂšs que vous tentez d’accĂ©der au BIOS. Parfois, l’écran reste figĂ© sur le logo de la marque. Ce cas suggĂšre que la mise Ă  jour BIOS est incomplĂšte ou que le firmware est instable, mais pas entiĂšrement hors service.

Remettre les paramÚtres du BIOS par défaut

  • AccĂ©der au BIOS / Menu de dĂ©marrage : DĂšs l’allumage, tapotez la touche pour entrer dans le BIOS (Suppr/Del sur PC de bureau, ou F2, F10, F1 selon les marques de portables).
  • Si vous parvenez Ă  accĂ©der au BIOS, chargez les paramĂštres par dĂ©faut (Load Setup Defaults ou Load Optimized Defaults) puis enregistrez et redĂ©marrez.
  • Des rĂ©glages non compatibles aprĂšs la mise Ă  jour peuvent ĂȘtre responsables du blocage. Si vous pouvez accĂ©der au menu de dĂ©marrage (Boot Menu, souvent F12 ou Esc), essayez de dĂ©marrer sur un autre support (clĂ© USB, etc.) pour voir si le problĂšme vient du BIOS ou du disque systĂšme.

Clear CMOS

  • Clear CMOS : Comme pour le cas 1, tentez une rĂ©initialisation du BIOS. MĂȘme si vous avez un affichage, un Clear CMOS peut rĂ©soudre un boot loop en annulant des paramĂštres incohĂ©rents
  • RĂ©fĂ©rez-vous aux mĂ©thodes dĂ©crites plus haut (bouton, pile, jumper) pour effectuer le Clear CMOS.
  • Un message indiquant la rĂ©initialisation du BIOS peut apparaĂźtre au redĂ©marrage si l’opĂ©ration a rĂ©ussi (vous invitant Ă  reconfigurer l’UEFI). Ensuite, voyez si le dĂ©marrage va plus loin.
Faire un clera CMOS

VĂ©rifier les messages, codes d’erreur, beep ou LED de la carte mĂšre

VĂ©rifier les messages ou codes d’erreur : Observez attentivement l’écran lors du dĂ©marrage. Y a-t-il un message d’erreur BIOS, un code spĂ©cifique ou des bips sonores ? Par exemple, certains BIOS corrompus affichent un message du type “BIOS recovery mode” ou recherchent automatiquement un fichier de rĂ©cupĂ©ration.
Si un texte s’affiche (par ex. “Reading BIOS file
”), cela signifie que la carte mùre tente de restaurer le BIOS depuis une partition ou un support.
Dans ce cas, suivez les indications Ă  l’écran (insĂ©rez la clĂ© USB demandĂ©e, etc.).
De mĂȘme, des bips rĂ©pĂ©titifs (code beep) peuvent indiquer une erreur (consultez le manuel de la carte mĂšre pour leur signification). Tout indice visuel ou sonore peut orienter la procĂ©dure de rĂ©cupĂ©ration.

Comment rĂ©cupĂ©rer un BIOS aprĂšs l’échec d’une mise Ă  jour du BIOS

Si le PC reste bloqué en dépit de ces tentatives, envisagez une procédure de récupération du BIOS. La mise à jour a vraisemblablement échoué partiellement.
Le tutoriel suivant présente des méthodes avancées pour restaurer le firmware, que vous soyez sur un PC de bureau ou un PC portable.

Restaurer le BIOS de son PC

L’article PC qui ne dĂ©marre plus aprĂšs une mise Ă  jour du BIOS est apparu en premier sur malekal.com.

Restaurer le BIOS de son PC

Une mise Ă  jour du BIOS ratĂ©e peut rendre un PC totalement inopĂ©rant. Que l’écran reste dĂ©sespĂ©rĂ©ment noir, que le systĂšme redĂ©marre en boucle ou que le BIOS soit devenu inaccessible, ces symptĂŽmes traduisent souvent un micrologiciel corrompu ou inachevĂ©. Heureusement, la plupart des cartes mĂšres et PC portables modernes disposent aujourd’hui de mĂ©canismes de secours pour restaurer le BIOS et relancer la machine sans remplacement matĂ©riel.

Dans ce tutoriel complet, je vous guide pas à pas pour utiliser les solutions de récupération adaptées à votre matériel pour récupérer le BIOS de son PC (Clear CMOS, Dual BIOS, USB BIOS Flashback, Q-Flash Plus, touches spéciales sur PC Dell, HP, Lenovo
). Suivez ce guide complet pour tenter une réparation efficace, que vous utilisiez un PC fixe ou portable.

Clear CMOS : réinitialiser le BIOS

La rĂ©initialisation du BIOS, par un clear CMOS, peut parfois rĂ©soudre les problĂšmes d’écran noir, problĂšmes d’affichage, rĂ©sultat d’un Ă©chec de la mise Ă  jour du BIOS.
Consultez le guide du site pour cela :

Faire un clera CMOS

Récupérer un BIOS sur PC de bureau par carte mÚre

De nombreuses cartes mĂšres rĂ©centes intĂšgrent des fonctions de secours en cas d’échec du BIOS.
Celles-ci permettent de reflasher le BIOS mĂȘme si le PC ne dĂ©marre plus normalement.
Voici les options avancées courantes

Carte mĂšre Ă  Dual BIOS

Certaines marques (par ex. Gigabyte avec DualBIOSℱ) disposent de deux puces BIOS sur la carte mĂšre – une principale et une de secours. Si le BIOS principal est corrompu ou endommagĂ©, le BIOS de secours prend automatiquement le relais au prochain dĂ©marrage pour assurer le fonctionnement du systĂšme.
Sur ces cartes mÚres, un échec de mise à jour est souvent récupéré automatiquement : la machine peut redémarrer deux fois de suite, puis démarrer sur le BIOS de secours.

Important : ne pas interrompre le PC lors de ces multiples redémarrages. Laissez-le tenter sa récupération. Si le basculement ne se fait pas, consultez le manuel : certains modÚles haut de gamme ont un interrupteur physique pour sélectionner le BIOS secondaire ou une combinaison de touches pour forcer son utilisation.
Une fois le systĂšme dĂ©marrĂ© sur le BIOS de secours, vous pourrez tenter de reflasher le BIOS corrompu (puce principale) via l’utilitaire BIOS normal.

USB BIOS Flashback (Asus)

Asus propose sur ses cartes mĂšres rĂ©centes une fonction USB BIOS FlashBack permettant de flasher le BIOS sans processeur ni RAM, PC en veille (juste l’alimentation ATX branchĂ©e).
La procédure générale :

  • TĂ©lĂ©charger le dernier BIOS pour votre modĂšle depuis le site Asus, le copier sur une clĂ© USB FAT32 (1 Go ou plus).
  • Renommer le fichier BIOS avec le nom requis par Asus – soit manuellement, soit via l’outil BIOSRenamer fourni dans l’archive (gĂ©nĂšre un nom .CAP spĂ©cifique au modĂšle).
  • InsĂ©rez la clĂ© USB dans le port USB spĂ©cial marquĂ© BIOS FlashBack (consultez le manuel pour le localiser, souvent un port USB arriĂšre dĂ©diĂ©).
  • PC Ă©teint (mais alimentĂ©), appuyez sur le bouton BIOS FlashBack pendant 3 secondes jusqu’à ce que la LED correspondante clignote 3 fois.
  • RelĂąchez et patientez. Le processus de flash dure en gĂ©nĂ©ral quelques minutes (ne surtout pas couper l’alimentation pendant ce temps).
  • Quand la LED s’éteint, la mise Ă  jour BIOS est terminĂ©e. Vous pouvez alors rallumer le PC normalement.

La FAQ d’ASUS : [Carte mùre] Comment utiliser USB BIOS FlashBack ?

Q-Flash Plus (Gigabyte)

Equivalent chez Gigabyte, le Q-Flash Plus permet de flasher le BIOS sans CPU ni RAM via un port USB dĂ©diĂ©. Sur les cartes mĂšres DualBIOS de Gigabyte, si les deux BIOS (principal et secours) sont dĂ©faillants en mĂȘme temps, le Q-Flash Plus se lance automatiquement au dĂ©marrage suivant pour restaurer le BIOS Ă  partir d’une clĂ© USB insĂ©rĂ©e sur le port dĂ©diĂ©. Vous pouvez aussi l’activer manuellement.

  • TĂ©lĂ©chargez le BIOS depuis le site Gigabyte pour votre modĂšle, renommez le fichier en GIGABYTE.BIN (nom attendu par la carte),
  • Copiez-le Ă  la racine d’une clĂ© USB formatĂ©e en FAT32. Branchez cette clĂ© sur le port USB spĂ©cifiquement marquĂ© (souvent un port USB blanc).
  • PC hors tension (alimentation branchĂ©e en veille), appuyez briĂšvement sur le bouton Q-Flash Plus.
  • Une LED va clignoter indiquant l’écriture du BIOS ; attendez qu’elle s’éteigne une fois la procĂ©dure terminĂ©e.

D’aprĂšs Gigabyte, “il n’est pas nĂ©cessaire d’installer le CPU, la RAM ou la carte graphique” pour cette opĂ©ration – la carte mĂšre se charge du flash en autonomie.

Consultez le guide : https://download.gigabyte.com/FileList/Manual/mb_manual_x470-features.pdf

Flash BIOS Button (MSI)

MSI propose également une fonction de flash sans CPU/RAM, souvent nommée Flash BIOS Button ou BIOS Flashback. La démarche est semblable aux autres :

  • TĂ©lĂ©chargez le bon fichier BIOS depuis MSI, le renommer MSI.ROM, et le placer Ă  la racine d’une clĂ© USB formatĂ©e en FAT32.
  • Branchez la clĂ© sur le port USB dĂ©diĂ© (gĂ©nĂ©ralement indiquĂ© par un contour ou une Ă©tiquette Flash BIOS sur l’IO Shield arriĂšre).
  • Assurez-vous que l’alimentation du PC est branchĂ©e et sur ON, sans dĂ©marrer le PC (ne pas appuyer sur Power, la carte mĂšre doit ĂȘtre en veille S5).
  • Ensuite, appuyez sur le petit bouton Flash BIOS sur la carte mĂšre. La LED correspondante va commencer Ă  clignoter, signe que le flash est en cours
  • N’éteignez pas et n’allumez pas le PC pendant ce temps. Une fois la LED Ă©teinte, la mise Ă  jour est terminĂ©e et vous pouvez tenter de rallumer le PC.

Autres fabricants

D’autres marques ont des fonctionnalitĂ©s similaires sous des noms diffĂ©rents.
Par exemple, ASRock possÚde USB BIOS Flashback sur certains modÚles, et inclut parfois un utilitaire de récupération appelé Crashless BIOS qui cherche automatiquement un fichier BIOS sur une clé USB en cas de corruption.
Consultez le manuel de votre carte mĂšre pour voir si de telles options existent et suivez les instructions propres Ă  chaque constructeur.

Restaurer le BIOS sur un PC portable (Dell, HP, Lenovo
)

Les ordinateurs portables disposent souvent de procĂ©dures spĂ©cifiques de restauration du BIOS, car leurs cartes mĂšres n’ont pas de Flashback bouton dĂ©diĂ© et les piles CMOS sont moins accessibles. Selon les marques, des outils de secours sont intĂ©grĂ©s pour reflasher un BIOS corrompu :

Dell (BIOS Recovery Tool)

Dell (BIOS Recovery Tool) : Sur les PC Dell récents (génération ~2015+), un utilitaire de récupération du BIOS est présent.
SymptĂŽmes d’échec BIOS Dell : le PC ne dĂ©marre pas ou s’arrĂȘte en cours de boot, parfois avec voyants LED clignotants dans un certain motif.

  • Sur ces modĂšles, maintenez enfoncĂ©es les touches CTRL + ESC au dĂ©marrage pour lancer la rĂ©cupĂ©ration.
  • Pour un desktop Dell, appuyez sur CTRL+ESC puis allumez la machine tout en maintenant les touches jusqu’à voir l’écran de BIOS Recovery.
  • Pour un laptop Dell, Ă©teignez-le complĂštement, dĂ©branchez le chargeur, puis tout en maintenant CTRL + ESC, rebranchez l’alimentation (le PC s’allume automatiquement) et ne relĂąchez les touches qu’une fois la page de rĂ©cupĂ©ration BIOS affichĂ©e.
  • Un Ă©cran Dell BIOS Recovery devrait apparaĂźtre et proposer « Recover BIOS Â». Validez pour lancer la restauration du BIOS, sans interrompre le processus.

Si cette page n’apparaĂźt pas et que l’écran reste noir (voyants clignotant d’une certaine façon), c’est que l’outil de rĂ©cupĂ©ration n’est pas intĂ©grĂ© sur votre modĂšle.
Tentez alors ceci :

  • Dans ce cas, Dell propose de crĂ©er une clĂ© USB de secours : tĂ©lĂ©chargez le fichier BIOS appropriĂ© sur le site Dell (via un autre ordinateur, en entrant le Service Tag de la machine)
  • Renommez ce fichier en BIOS_IMG.rcv (en changeant son extension .exe en .rcv), copiez-le sur une clĂ© USB formatĂ©e en FAT32. InsĂ©rez la clĂ© dans le PC Dell en panne (toujours Ă©teint), puis refaites la combinaison CTRL+ESC au dĂ©marrage.
  • L’outil de rĂ©cupĂ©ration dĂ©tectera le fichier sur la clĂ© et rĂ©installera le BIOS. Patientez jusqu’au redĂ©marrage automatique de l’ordinateur. (Sur les modĂšles Dell plus anciens n’ayant pas ce mĂ©canisme, la procĂ©dure de rĂ©cupĂ©ration est moins standardisĂ©e – il faut passer par le support Dell.)

https://www.dell.com/support/contents/en-al/videos/videoplayer/how-to-recover-from-booting-issues-using-the-bios-recovery-tool/6079779755001

HP (BIOS Recovery)

De nombreux PC HP intĂšgrent un systĂšme de restauration d’urgence du BIOS. Deux mĂ©thodes sont possibles : via une combinaison de touches, ou via la crĂ©ation d’une clĂ© USB de rĂ©cupĂ©ration.

  • Éteignez le PC, branchez-le sur secteur (sur un portable, batterie insĂ©rĂ©e et cordon AC branchĂ©). Maintenant, maintenez enfoncĂ©es les touches Windows + B (maintenez la touche Windows et la touche B).
  • Tout en les maintenant, appuyez sur le bouton d’alimentation pendant ~2 secondes, puis relĂąchez le bouton d’alimentation tout en continuant de tenir Windows+B pendant plusieurs secondes. Sur un portable, vous devriez entendre une sĂ©rie de bips et l’écran HP BIOS Update apparaĂźtra au bout de ~40 secondes
  • RelĂąchez les touches une fois l’écran de rĂ©cupĂ©ration affichĂ©. Si rien ne s’affiche, rĂ©pĂ©tez l’opĂ©ration en utilisant Windows + V Ă  la place de Windows+B (certains modĂšles utilisent Win+V).
  • Si l’écran de mise Ă  jour BIOS HP apparaĂźt, laissez-le travailler : il va restaurer le BIOS depuis une copie de sauvegarde stockĂ©e sur le disque dur interne (partition HP_Tools) ou Ă  dĂ©faut proposer de rĂ©cupĂ©rer depuis un support USB.

Si la combinaison de touches ne fonctionne pas, vous pouvez prĂ©parer une clĂ© de rĂ©cupĂ©ration BIOS via l’utilitaire officiel HP :

  • Sur un autre PC, tĂ©lĂ©chargez depuis le site HP le dernier BIOS pour votre modĂšle (via votre numĂ©ro de produit)
  • Lancez l’exĂ©cutable : il propose gĂ©nĂ©ralement une option “CrĂ©er un lecteur flash USB de rĂ©cupĂ©ration du BIOS”.
  • InsĂ©rez une clĂ© USB vierge (FAT32), sĂ©lectionnez l’option de crĂ©ation de clĂ© de secours, suivez les Ă©tapes (l’outil copie une image du BIOS sur la clĂ©)
  • Une fois la clĂ© prĂȘte, branchez-la sur le PC portable HP en panne. RĂ©pĂ©tez la procĂ©dure Win + B au dĂ©marrage comme dĂ©crit plus haut.
  • Cette fois, si le BIOS du disque dur est inutilisable, le systĂšme piochera le fichier sur la clĂ© USB et reflashera le BIOS.
  • Patientez jusqu’à la fin de l’opĂ©ration, puis cliquez sur Continue Startup si demandĂ©, pour redĂ©marrer normalement

Lenovo

Les méthodes de récupération varient selon les modÚles Lenovo (ThinkPad, IdeaPad, etc.) car ils utilisent différents BIOS (Phoenix, Insyde, etc.). De maniÚre générale, Lenovo prévoit soit un menu de récupération accessible via un bouton spécial, soit des combinaisons de touches semblables aux autres marques.

Récupérer le BIOS via une combinaison de touches :

  • Sur certains portables Lenovo, maintenez Fn + R (ou parfois Fn + B, Win + B ou Win + R selon le modĂšle) en appuyant sur le bouton d’alimentation.
  • Par exemple, sur des Lenovo plus anciens Ă©quipĂ©s de BIOS Phoenix, la procĂ©dure consistait Ă  copier le fichier BIOS de rĂ©cupĂ©ration (renommĂ© en BIOS.WPH dans certains cas) sur une clĂ© USB, puis Ă  dĂ©marrer le PC en maintenant Fn + R enfoncĂ© ; le systĂšme Ă©met alors des bips et charge le BIOS depuis la clĂ©, puis s’éteint une fois flashĂ©.
  • Sur des modĂšles UEFI plus rĂ©cents, Lenovo a un bouton NOVO (un petit trou bouton de rĂ©initialisation) qui, au dĂ©marrage, donne accĂšs Ă  des options (comme le BIOS Setup ou Recovery) – mais pas forcĂ©ment une restauration BIOS automatique.

Conseil : pour Lenovo, assurez-vous que la batterie est insĂ©rĂ©e ET chargĂ©e, et que l’alimentation secteur est branchĂ©e lors d’une tentative de recovery. En effet, la procĂ©dure Lenovo vĂ©rifie souvent la prĂ©sence d’une batterie suffisamment chargĂ©e + l’AC avant d’autoriser le flash de secours. Si votre modĂšle supporte la recovery, la combinaison de touches appropriĂ©e lancera la lecture du fichier BIOS sur la clĂ© USB (voyant de clĂ© USB qui clignote, bips sonores) – laissez la procĂ©dure se terminer (plusieurs minutes).
Si l’ordinateur ne redĂ©marre pas tout seul, Ă©teignez-le aprĂšs quelques minutes et tentez de le rallumer normalement.

Les infos de rĂ©cupĂ©ration Lenovo sont moins documentĂ©es publiquement ; il est souvent utile de chercher le manuel de maintenance de votre modĂšle ou des retours d’utilisateurs sur les forums Lenovo. Si aucune mĂ©thode ne fonctionne, la solution sera de contacter le support Lenovo ou un rĂ©parateur (le flash du BIOS nĂ©cessitera alors un outillage spĂ©cialisĂ©).

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Télécharger les anciennes versions de Windows 10 (ISO)

La derniĂšre version de WIndows 10 est la version 22H2. Mais, dans certains cas, il peut ĂȘtre utile, voire nĂ©cessaire, de revenir Ă  une version antĂ©rieure du systĂšme : compatibilitĂ© avec un ancien logiciel ou pilote, environnement de test, ou simplement prĂ©fĂ©rence personnelle pour une version plus stable.
Dans cet article, je vous donne les liens directs pour télécharger les fichiers images (ISO) des anciennes versions de Windows 10 (comme la 21H2, 20H2 ou 1909), en toute sécurité.

Les hash et empreintes du fichier et sommes de contrĂŽles sont fournis Ă  chaque fois afin de s’assurer que le fichier tĂ©lĂ©chargĂ© n’est pas corrompu. Vous pouvez vĂ©rifier le fichier tĂ©lĂ©chargĂ© :  VĂ©rifier la somme de contrĂŽle (checksum)

Windows 10, version 21H2 (Novembre 2021)

Windows 10 21H2 64-bits/32-bits (Nov. 2021)
Nom de fichierWin10_21h2_French_x64.iso
Win10_21h2_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5,6 Go
32-bits : 4,0 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 37e5b758dea5256932f164d36dc0f7e88a747825
32-bits : f300811503b852892b5eb8bd26842b250e75e35c

Windows 10, version 21H1 (Mai 2021)

Windows 10 21H2 64-bits/32-bits (Nov. 2021)
Nom de fichierWin10_21h1_French_x64.iso
Win10_21h1_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5,5 Go
32-bits : 4,3 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : fde07bcd90915d489a1b413be979b27480b9371b
32-bits : e548c075d8ddb32726ed4702427a15c8715ae379

Windows 10, version 20H2 (Octobre 2020)

Windows 10, Version 20H2 64-bits/32-bits (Oct. 2020)
Nom de fichierWin10_20H2_French_x64.iso
Win10_20H2_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5,8 Go
32-bits : 4,3 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : fde07bcd90915d489a1b413be979b27480b9371b
32-bits : e548c075d8ddb32726ed4702427a15c8715ae379

Windows 10, Version 2004 (Mai 2004)

Windows 10, Version 2004 64-bits/32-bits (Mai 2020)
Nom de fichierWin10_2004_French_x64.iso
Win10_2004_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5 Go
32-bits : 3,56 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 4def83c7067c20c05aba657b77eaf42df5fcdc02
32-bits : 3f2b3ea10097dc3830864caf8b0da20e0526da78

Windows 10, Version 1909 (Nov. 2019)

Windows 10, Version 1909 64-bits/32-bits (Nov. 2019)
Nom de fichierWin10_1909_French_x64.iso
Win10_1909_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5,07 Go
32-bits : 3,56 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 371c1b27cd40909d23f0c9decd6edc6ddac321ac
32-bits : 87902c9a46ff54db5fc7d42c867b72562073a5dd

Windows 10, Version 1903 (Août 2019)

Windows 10, Version 1903 64-bits/32-bits (Août 2019)
Nom de fichierWin10_1903_French_x64.iso
Win10_1903_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 4,62 Go
32-bits : 3,27 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : dfe4d1c27e2d40d52e7d4312b9b8b506b96fc909
32-bits : 1e5c9957d0aafc911ed4cb6a069234b0b6f63c3e

Windows 10, Version 1809 (Oct. 2018)

Windows 10, Version 1809 64-bits/32-bits (Août 2019)
Nom de fichierWin10_1809_French_x64.iso
Win10_1809_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 5,04 Go
32-bits : 3,57 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 9729a28dde2d02b6054da8f4147e406ebd76872f
32-bits : 327f4219ba11b7b06fc13e27f035bff01b9061b3

Windows 10, Version 1803 (Mars 2018)

Windows 10, Version 1803 64-bits/32-bits (Mars 2018)
Nom de fichierWin10_1803_French_x64.iso
Win10_1803_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 4,4 Go
32-bits : 3,18 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 62564786f5568b40385abb40a1a9bb889f3576c7
32-bits : 730d7834aa90b3e3ffa0a8fb0d0144a3a7b1c43c

Windows 10, Version 1709 (Déc. 2017)

Windows 10, Version 1709 64-bits/32-bits (Déc. 2017)
Nom de fichierWin10_1709_French_x64.iso
Win10_1709_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 4,4 Go
32-bits : 3,26 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 45810f491bff44f4f9df21f8e062d4be316f88e1
32-bits : 000b0972259ffda6ff384039cfcb390569fbd4c6

Windows 10, Version 1703 (Mars 2017)

Windows 10, Version 1703 64-bits/32-bits (Mars 2017)
Nom de fichierWin10_1703_French_x64.iso
Win10_1703_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 4,05 Go
32-bits : 3,03 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 27a3118bac6b9de311e22402ecf9c24beb784846
32-bits : 7411845bdbec568768178cad51c4b396f3553d01

Windows 10, Version 1607 (Juil. 2016)

Windows 10, Version 1607 64-bits/32-bits (Jul 2016)
Nom de fichierWin10_1607_French_x64.iso
Win10_1607_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 3,91 Go
32-bits : 2,96 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : a1c460f91b4798dcaf1a5de3edbe796758c0c944
32-bits : 4c6c915d86a6c5760716cc1899bb22238a767e4a

Windows 10, Version 1511 (Avril 2016)

Windows 10, Version 1511 64-bits/32-bits (Avril 2016)
Nom de fichierWin10_1511_French_x64.iso
Win10_1511_French_x32.iso
Taille du fichier64-bits : 4,16 Go
32-bits : 3,14 Go
Format du fichierISO
SHA164-bits : 7ec4b54828b2fa7c0cc3a303d90e626434a87d57
32-bits : b8db3f38e480c7fee683fedd7fe4c842f629d82b

Comment installer ou réparer Windows 10

Avec le fichier image de Windows 10, vous pouvez rĂ©installer l’OS ou le rĂ©parer sans perte de donnĂ©es.
Pour cela, aidez-vous de ces guides :

Liens

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GRUB : modifier les options de démarrage Linux

Le chargeur de dĂ©marrage GRUB (GRand Unified Bootloader) joue un rĂŽle central dans le dĂ©marrage d’un systĂšme Linux. Il permet de choisir quel noyau lancer, de passer des paramĂštres au systĂšme, ou mĂȘme de dĂ©marrer un autre OS en dual-boot.
Dans certaines situations — rĂ©solution de problĂšme matĂ©riel, test de paramĂštres, changement du systĂšme par dĂ©faut — il est utile, voire nĂ©cessaire, de modifier les options de dĂ©marrage de Linux.

Notamment, deux façons de faire sont possibles :

  • Modifier Ă  la volĂ©e les options de dĂ©marrage de Linux via l’éditeur de commandes du menu GRUB, par exemple :
    • contourner un problĂšme (affichage, ACPI, Wi-Fi,
),
    • tester une option (comme nomodeset, noapic, etc.),
    • dĂ©marrer en mode console, debug, etc.
  • Modifier les options de dĂ©marrage de Linux de maniĂšre permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub

Ce tutoriel vous guide pas Ă  pas pour apprendre Ă  ajuster ces paramĂštres de dĂ©marrage Linux, que ce soit temporairement via l’éditeur GRUB au dĂ©marrage, ou de maniĂšre permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub.

Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub

Pour rendre un changement permanent, il faut éditer le fichier /etc/default/grub puis exécuter sudo update-grub.
Voici les étapes détaillées :

Conseil : avant chaque modification, sauvegardez l’original de /etc/default/grub (par exemple sudo cp /etc/default/grub /etc/default/grub.bak). Une erreur de syntaxe peut rendre le dĂ©marrage instable.
  • Ouvrez un terminal puis utilisez la commande suivante :
sudo nano /etc/default/grub
On peut aussi utiliser un éditeur graphique, par exemple sudo gedit /etc/default/grub ou gedit admin:///etc/default/grub.)
  • Dans ce fichier, chaque ligne de la forme VAR=valeur dĂ©finit une option. On peut activer ou dĂ©sactiver un paramĂštre en le commentant ou dĂ©commentant avec le caractĂšre diĂšse #.
  • Par exemple, si la ligne #GRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0 est commentĂ©e, le menu GRUB s’affichera normalement; sans #, le menu serait masquĂ© au dĂ©but. AprĂšs toute modification, on enregistre et on ferme l’éditeur.
Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub
  • Une fois /etc/default/grub modifiĂ© et enregistrĂ©, il faut rĂ©gĂ©nĂ©rer le fichier de configuration de GRUB pour que les changements prennent effet. Sur Debian/Ubuntu, on exĂ©cute :
sudo update-grub
  • Cette commande scanne le systĂšme pour dĂ©tecter les noyaux et autres systĂšmes d’exploitation, puis reconstruit le menu dans /boot/grub/grub.cfg. Sans cette Ă©tape, les modifications resteront sans effet (car GRUB continue d’utiliser l’ancienne configuration).
Prendre en compte les modifications du démarrage Linux avec update-grub

Exemples pratiques

  • Changer l’entrĂ©e par dĂ©faut : Par dĂ©faut, GRUB_DEFAULT=0 dĂ©marre la premiĂšre entrĂ©e du menu. Pour choisir un autre systĂšme, Ă©ditez /etc/default/grub et modifiez cette valeur. Par exemple, pour dĂ©marrer la deuxiĂšme ligne du menu par dĂ©faut, changez :
GRUB_DEFAULT=0
  • en
GRUB_DEFAULT=1
  • Raccourcir le dĂ©lai du menu : Le dĂ©lai par dĂ©faut (GRUB_TIMEOUT) est souvent 10 secondes sur Ubuntu (5 sur d’autres distributions). Pour le rĂ©duire, Ă©ditez /etc/default/grub et modifiez la valeur, par exemple :
GRUB_TIMEOUT=3

Ceci fixera le dĂ©lai Ă  3 secondes. On peut Ă©galement forcer l’affichage du menu en changeant GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu (ou au contraire cacher le menu en mode hidden). AprĂšs modification, n’oubliez pas sudo update-grub. Au dĂ©marrage suivant, le menu s’affichera moins longtemps avant de lancer l’option par dĂ©faut.

  • Ajouter une option noyau (ex. nomodeset) : Pour passer des paramĂštres au noyau Linux, on utilise GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT. Par dĂ©faut, il contient gĂ©nĂ©ralement "quiet splash". Pour ajouter, par exemple, nomodeset, modifiez la ligne :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"

En :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

N’oubliez pas d’utiliser la commande update-grub pour prendre en compte les modifications.

Options courantes de /etc/default/grub

OptionDescriptionValeur par défaut typique
GRUB_DEFAULTNumĂ©ro (ou nom) de l’entrĂ©e Ă  dĂ©marrer par dĂ©faut0 (premiĂšre entrĂ©e)
GRUB_TIMEOUTDurĂ©e (en secondes) d’attente avant lancement automatique
GRUB_TIMEOUT_STYLEStyle d’affichage du menu (hidden/menu/countdown)hidden
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULTOptions passĂ©es au noyau Linux en dĂ©marrage normal (ex : quiet splash)« quiet splash Â»
GRUB_CMDLINE_LINUXOptions passĂ©es au noyau en mode rĂ©cupĂ©ration (recovery)«  Â» (aucune)
GRUB_DISTRIBUTORPréfixe des noms dans le menu (généralement le nom de la distrib)Ex. Ubuntu (généré)
GRUB_DISABLE_OS_PROBERtrue pour ignorer les autres OS détectés par os-proberfalse (on cherche les autres OS)

Exemples courants d’options du noyau Linux pour GRUB

Option du noyau LinuxEffet / Utilité
nomodesetDĂ©sactive l’accĂ©lĂ©ration graphique (utile si Ă©cran noir au boot).
quietRéduit les messages affichés pendant le démarrage.
splashAffiche une image ou animation de démarrage (avec quiet).
acpi=offDĂ©sactive ACPI (rĂ©sout parfois des problĂšmes d’alimentation / boot).
noapicDésactive le contrÎleur APIC (utile en cas de freezes ou erreurs IRQ).
nolapicDésactive le LAPIC (similaire à noapic, cas rares).
pci=noacpiÉvite l’utilisation d’ACPI pour le bus PCI.
ipv6.disable=1DĂ©sactive le support d’IPv6.
systemd.unit=multi-user.targetDémarre en mode console (équivalent runlevel 3).
systemd.unit=rescue.targetDémarre en mode récupération (rescue mode, root sans GUI).
loglevel=3Limite le niveau de verbosité du noyau.
usbcore.autosuspend=-1Désactive la mise en veille automatique des ports USB.
audit=0DĂ©sactive le systĂšme d’audit (lĂ©gĂšre amĂ©lioration des perfs sur desktop).
mitigations=offDésactive les protections contre les failles CPU (Spectre, Meltdown, etc.).
reboot=efiForce un redémarrage EFI propre (utile si reboot normal plante).
ro 3Démarrer en mode texte (runlevel 3, sans interface graphique)
security=apparmorForce le noyau Ă  utiliser AppArmor comme module LSM (Linux Security Module).
security=selinuxActive SELinux si disponible et configuré (plutÎt sur Fedora/RHEL).
apparmor=1Active AppArmor (utile si désactivé par défaut).
apparmor=0DĂ©sactive AppArmor (attention, pas recommandĂ© sur une distro qui l’utilise).
selinux=1Active SELinux (nécessite que la distribution le prenne en charge).
selinux=0Désactive SELinux.
lsm=landlock,yama,apparmor,bpfDĂ©finit l’ordre des LSM utilisĂ©s au dĂ©marrage (Linux >= 5.13).

Modifier le démarrage Linux avec /etc/default/grub.d/

Depuis les versions rĂ©centes de GRUB, la configuration du fichier /etc/default/grub peut ĂȘtre Ă©tendue ou complĂ©tĂ©e par des fichiers placĂ©s dans le dossier /etc/default/grub.d/.

Chaque fichier de ce dossier, généralement nommé *.cfg, peut contenir des options de démarrage supplémentaires au format VAR=valeur (comme dans le fichier principal). Cela permet, par exemple :

  • aux paquets systĂšme ou pilotes d’ajouter leurs propres paramĂštres sans modifier le fichier principal ;
  • Ă  un administrateur systĂšme de scinder la configuration (ex. un fichier pour les options de noyau, un autre pour les dĂ©lais).

Les fichiers de /etc/default/grub.d/ sont lus aprĂšs /etc/default/grub, et peuvent surcharger ses valeurs.

Si vous désirez ajouter une option personnalisée sans toucher à /etc/default/grub, crée un fichier comme /etc/default/grub.d/10-custom.cfg et écrivez-y par exemple :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

Modifier les options de dĂ©marrage de Linux avec l’éditeur de commandes GRUB

Modifier les options de dĂ©marrage de Linux directement depuis l’éditeur de GRUB (au moment du dĂ©marrage) est utile pour tester temporairement un paramĂštre du noyau (comme nomodeset, acpi=off, etc.), sans modifier les fichiers systĂšme.

  • DĂ©marrez votre PC et patientez que le menu GRUB s’affiche (souvent automatiquement, si vous avez un dual-boot, sinon appuie sur Echap ou MAJ juste aprĂšs l’allumage)
  • Dans le menu GRUB, sĂ©lectionnez la ligne Linux (souvent “Ubuntu”, “Debian”, etc.) sans appuyer sur EntrĂ©e
  • Appuyez sur la touche e pour Ă©diter les options de dĂ©marrage
Accéder à l'éditeur de commandes GRUB
  • RepĂ©rez la ligne relative aux options du noyau Linux :
linux   /boot/vmlinuz-...
  • Elle contient les options du noyau, comme :
linux   /boot/vmlinuz-... root=UUID=xxxx ro quiet splash
  • Ajoutez vos paramĂštres Ă  la fin de cette ligne, avec les exemples donnĂ©s prĂ©cĂ©demment. Par exemple, pour dĂ©sactiver l’accĂ©lĂ©ration graphique :
... ro quiet splash nomodeset
Modifier les options de démarrage de Linux avec l'éditeur de  commandes GRUB
  • ou pour dĂ©marrer sur la console :
... ro 3
  • Une fois la modification faite, appuie sur F10 (ou CTRL+X) pour dĂ©marrer avec ces paramĂštres.

Liens

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