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Quand les centrales solaires chassent les astéroïdes la nuit au lieu de dormir

Les centrales solaires font du télétravail la nuit car au lieu de roupiller comme nous tous maintenant elles cherchent des astéroïdes. C’est ce qu’a mis en place un scientifique fou des Sandia Labs qui a ainsi transformé 218 miroirs héliostats en télescope géant pour traquer les cailloux spatiaux quand le soleil se couche.

John Sandusky, chercheur aux Sandia National Laboratories, en avait marre de voir les héliostats se tourner les pouces après le coucher du soleil. Ces miroirs géants de 37 mètres carrés qui concentrent la lumière solaire sur une tour de 61 mètres pour produire 6 mégawatts thermiques le jour, bah la nuit ils font rien. Zéro. Nada. C’est donc un gâchis monumental pour une installation qui a coûté des millions.

Alors il s’est dit : et si on leur trouvait un petit boulot ? Genre chasseur d’astéroïdes ? Pas con le mec.

Le principe est assez dingue, vous allez voir… Au National Solar Thermal Test Facility d’Albuquerque au Nouveau-Mexique, Sandusky a reprogrammé un des 218 héliostats pour qu’il suive les étoiles comme un télescope. Sauf qu’au lieu de capturer des images, il mesure les variations de lumière avec une précision au femtowatt près. C’est un millionième de milliardième de watt, autant dire trois fois rien.

On collecte un million de watts de lumière solaire le jour”, explique Sandusky. “Et la nuit, on veut collecter un femtowatt de lumière réfléchie par les astéroïdes.” Le rapport c’est un pour un million de milliards. C’est comme passer d’un concert de Metallica à entendre une fourmi péter.

Pour cela, l’héliostat oscille d’avant en arrière toutes les minutes en suivant le ciel étoilé et si un astéroïde passe dans le champ de vision, il crée une perturbation dans le spectre de fréquences lumineuses. Bien sûr, pas de jolies photos avec des traînées comme dans les télescopes classiques, mais une signature dans les données qui trahit sa présence, sa vitesse et sa trajectoire.

Évidemment, le système ATLAS de la NASA (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) fait déjà un boulot remarquable avec ses quatre télescopes qui scannent le ciel complet toutes les 24 heures et depuis sa création, ATLAS a découvert plus de 700 astéroïdes proches de la Terre et 66 comètes. Il a même détecté les deux seuls astéroïdes qui sont tombé sur Terre ces dernières années : 2019 MO et 2018 LA.

Mais les télescopes coûtent cher et il n’y en a pas assez alors que les centrales solaires, elles, sont déjà là. Aux États-Unis, en Espagne, au Maroc, en Chine, en France… Des milliers d’héliostats qui pourraient faire double usage.

Le plus fou c’est que cette technologie pourrait aussi servir pour surveiller l’espace cislunaire, c’est à dire la zone entre la Terre et la Lune car les orbites près de la Lune sont difficiles à suivre depuis le sol et des objets (vaisseaux, ovnis, satellites, rayons laser de la mort ^^…etc) pourraient s’y cacher discrètement. Avec un réseau d’héliostats comme celui-ci transformés en sentinelles nocturnes, plus moyen de jouer à cache-cache.

Mais pour l’instant, vous vous en doutez, c’est de la recherche fondamentale et maintenant, Sandusky cherche des financements pour passer à l’échelle supérieure.

On veut passer d’un héliostat à plusieurs et démontrer qu’on peut aider à trouver des objets proches de la Terre. […] On veut aussi prouver qu’on peut détecter des astéroïdes encore plus petits.

En février 2025, ATLAS a d’ailleurs fait une découverte historique : l’astéroïde 2024 YR4, gros comme un immeuble de 20 étages, qui pourrait percuter la Terre en décembre 2032. Cette collision reste possible même si les probabilités sont faibles mais ce genre de menace justifie qu’on utilise toutes les ressources disponibles pour surveiller le ciel.

L’idée de Sandusky, c’est donc du recyclage intelligent car plutôt que de construire de nouveaux télescopes de plus en plus gros, on utilise l’infrastructure existante de ces centrales solaires qui la nuit ne font rien. Elles deviendraient ainsi nos vigies de l’espace, gratuitement ou presque car un héliostat qui traque les astéroïdes la nuit et produit de l’électricité le jour, c’est deux fois plus rentable.

Et si ça marche bien, on pourrait voir fleurir des réseaux de surveillance spatiale low-cost où chaque centrale solaire deviendrait un maillon de la défense planétaire. Les astéroïdes tueurs n’auront qu’à bien se tenir !!

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Lazarus est de retour : les célèbres voleurs de crypto-monnaies nord-coréens ciblent désormais l’open source

Dans une étude publiée fin juillet 2025, les chercheurs de Sonatype annoncent avoir détecté une vaste campagne d’espionnage menée au sein des écosystèmes open source. Aux commandes : Lazarus, un groupe cybercriminel affilié à l’État nord-coréen, connu depuis plus d’une décennie pour des détournements spectaculaires de crypto-monnaies au profit du régime de Pyongyang.

La dissonance cognitive des anti-IA qui piratent

Ces dernières années, la dissonance cognitive frappe fort car tenez-vous bien, j’ai découvert qu’il existait des anti-IA qui militaient activement entre deux épisodes piratés de Dr Who. Hé oui, c’est le paradoxe moral de notre époque, à savoir défendre les droits d’auteur tout en ayant 2 To de films illégaux sur son disque dur.

D’un côté, il y a donc une indignation face aux IA génératives qui s’entraînent sur des œuvres protégées et de l’autre, la normalisation totale du piratage de contenus.

Les deux pratiques utilisent le travail des autres sans permission, mais bizarrement, une seule déclenche l’outrage moral. Ce que j’aimerai aborder dans cet article c’est donc cette dissonance cognitive / ce malaise mental qui se produit quand nos actions contredisent nos valeurs. Les psychologues qui étudient le piratage ont même identifié des “techniques de neutralisation” qu’on utilise pour justifier nos contradictions du genre : “C’est pas pareil”, “Les studios sont riches”, “Je paierais si c’était moins cher”… Ça vous rappelle quelque chose, non ^^ ?

Les deux pratiques posent des questions éthiques légitimes car comme je vous l’expliquais dans mon précédent article, l’IA générative utilise des millions d’œuvres pour créer du contenu qui peut directement concurrencer les artistes originaux. Mais le piratage prive aussi les créateurs de revenus directs. Dans les deux cas, on profite du travail des autres sans compensation.

Mais il y a quand même des nuances importantes car l’IA transforme, recrée, et elle produit quelque chose de nouveau (même si c’est discutable), et le piratage, c’est de la consommation pure. L’un est légal dans certains contextes (le fair use reste quand même assez flou), et l’autre est clairement illégal partout. L’un démocratise la création, l’autre ne fait que redistribuer l’existant.

La vraie hypocrisie, c’est donc de prétendre qu’on défend les artistes tout en piratant leur travail. Ainsi, si vous téléchargez illégalement la dernière série de Netflix tout en critiquant Midjourney, vous faites partie du problème que vous dénoncez.

L’impact économique est évidemment débattu car certains argumentent que les deux pratiques affaiblissent l’économie créative mais d’autres (dont je fais partie) soutiennent que le piratage a paradoxalement forcé l’innovation, créant finalement plus de valeur. L’IA générative pourrait avoir un effet similaire, destructeur à court terme mais potentiellement transformateur à long terme. On verra bien.

Bref, pour certains, le piratage est un acte de résistance contre les monopoles du divertissement, tandis que d’autres voient l’IA comme un accès à tous à la création. Et bien sûr, les deux camps utilisent des justifications morales pour des actes reconnus comme ambigus. C’est humain c’est sûr, mais c’est incohérent. Ainsi, ces mêmes personnes qui s’insurgent contre le “vol” de styles artistiques par l’IA n’ont visiblement aucun problème à “voler” une série entière, un album MP3 ou installer un crack pour la suite Adobe. Comme si le support changeait la moralité de l’acte. Un dataset d’images scrapées, c’est mal, mais un disque dur plein de films piratés, c’est la normalité.

Bref, on défend la propriété intellectuelle quand ça nous arrange (l’IA menace mon job) et on l’ignore quand ça nous gêne (j’ai pas envie de payer Disney+). C’est quand même une position intenable intellectuellement, vous ne trouvez pas ? Et cela, les entreprises qui font de l’IA l’ont bien compris et surfent sur cette hypocrisie généralisée : “Vous piratez bien des livres et des films, alors pourquoi pas nous ?

Bien sûr, ce n’est pas dit explicitement, mais le message est là, et si on est honnête, l’argument n’est pas totalement faux.

Donc la solution, ce serait déjà de reconnaître nos contradictions. Si vous militez pour les droits des créateurs, soyez cohérents et payez pour le contenu que vous consommez. Et si vous piratez, assumez que vous participez aussi totalement à l’érosion du système que vous prétendez défendre contre l’IA. Après si vous achetez tout ce que vous regardez en séries, films, livres, logiciels, musique ET qu’en plus, vous militez contre l’IA, vous êtes cohérent avec vous-même et dans ce cas bravo les amigos !

Et si vous n’en avez rien à foutre de la propriété intellectuelle, que vous téléchargez illégalement tout ce qui bouge, vous pouvez continuer à attaquer l’IA sur la thématique des emplois détruits ou de l’écologie mais concernant le respect du travail des artistes, vous n’avez jamais été crédibles.

Bref, je pense qu’on devrait repenser totalement notre approche de la propriété intellectuelle car visiblement, le modèle actuel ne fonctionne plus, que ce soit pour l’IA ou le piratage. Mais bon, tant qu’on restera dans le déni de nos propres contradictions, on n’avancera pas. Donc, avant de poster votre prochain tweet indigné sur l’IA générative, regardez votre historique de téléchargements et si vous trouvez ne serait-ce qu’un fichier piraté, prenez quand même 2 min pour réfléchir à votre position morale. Vous verrez, c’est un exercice fascinant ^^.

Au final, on est tous des pirates d’une manière ou d’une autre… La différence, c’est juste le niveau d’honnêteté qu’on a avec nous-mêmes. Alors, prêts à regarder vos contradictions en face ? Ou vous préférez retourner sur YGG en attendant que ChatGPT écrive le prochain épisode de votre série préférée ?

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NodeJS, Python et Ruby sur o2switch - Le développement web moderne à portée de clic

– Article en partenariat avec o2switch

Voici quelque chose que beaucoup ignorent chez o2switch : la possibilité de faire tourner des applications NodeJS, Python et Ruby ! Eh oui, c’est pas que du WordPress et du PHP chez eux, on peut faire du développement moderne aussi.

Je vous vois venir avec vos “mais o2switch c’est un hébergeur mutualisé, on peut pas faire tourner du Node dessus”. Bah si ! Et c’est même super simple à mettre en place et quand j’ai découvert ça, j’ai halluciné.

Commençons par NodeJS. Vous savez, ce truc qui permet de faire du JavaScript côté serveur et de créer des applications web ultra réactives. Chez o2switch, vous avez un outil dédié dans cPanel qui s’appelle “Setup Node.js App”. Vous cliquez dessus, vous choisissez votre version de Node (ils ont toutes les versions récentes), vous indiquez où sont vos fichiers, et boom, c’est parti.

Le process est vraiment simple : vous uploadez vos fichiers (votre server.js, votre package.json et tout le tralala), vous créez votre application depuis l’interface, et o2switch s’occupe de créer un environnement virtuel isolé pour votre app. Vous pouvez même définir des variables d’environnement directement depuis l’interface, pratique pour vos clés API et autres secrets.

Ce qui est vraiment cool, c’est que vous pouvez faire tourner plusieurs applications Node en même temps, chacune sur son propre port ou son propre chemin d’URL. Genre vous pouvez avoir votre site principal en WordPress et une API en Node qui tourne sur monsite.com/api. C’est flexible comme tout !

Pour Python, c’est le même délire. L’interface s’appelle “Setup Python App” et ça fonctionne avec WSGI. Vous choisissez votre version de Python (de la 2.7 à la dernière 3.x), vous pointez vers votre fichier d’entrée, et c’est parti. Parfait pour faire tourner du Django, du Flask ou n’importe quel framework Python moderne.

Ruby aussi est de la partie avec “Setup Ruby App”. Bon, je vais être honnête, l’interface est un poil plus austère pour Ruby, mais ça fait le job. Si vous êtes fan de Ruby on Rails ou Sinatra, vous pouvez tout à fait les faire tourner sur o2switch.

Mais attendez, le meilleur dans tout ça ? C’est que c’est inclus dans toutes les offres ! Que vous soyez sur l’offre Grow à 7 € HT par mois, sur la Cloud à 4,25 € HT/mois la première année ou sur la Pro à 6,25 € HT/mois la première année également, vous avez accès à ces fonctionnalités. Pas de supplément, pas d’option à 50 balles, c’est dedans !

D’ailleurs, petit aparté sur Softaculous. Vous connaissez ? C’est l’installateur automatique d’applications qu’ils ont intégré. En plus de WordPress (même si pour ça je vous conseille plutôt WP Tiger, leur outil maison), vous pouvez installer en un clic des tonnes d’applications : Matomo pour vos stats RGPD-friendly, TinyTinyRSS pour votre agrégateur de flux, des outils de ticketing comme osTicket, et j’en passe.

Le truc vraiment pratique avec tout ça, c’est que ça reste de l’hébergement infogéré. Vous n’avez pas à vous soucier des mises à jour système, de la sécurité du serveur ou de la configuration Apache. o2switch gère tout ça en coulisses pendant que vous, vous vous concentrez sur votre code.

Pour ceux qui aiment automatiser, vous avez aussi les tâches cron. Vous pouvez programmer des scripts qui se lancent à intervalles réguliers, que ce soit du PHP, du shell, du Python… Parfait pour vos scripts de maintenance, vos sauvegardes custom ou la régénération de votre site statique.

Ah et pour les devs, il y a même la possibilité de créer des dépôts Git directement dans cPanel. Plus besoin de passer par FTP pour déployer, vous pouvez cloner votre repo et travailler directement sur le serveur. C’est pas du CI/CD automatisé, mais pour un hébergement mutualisé, c’est déjà énorme.

Et notez que leur support technique est au courant de toutes ces fonctionnalités. Comme ça, si vous galérez avec votre config Node ou Python, n’hésitez pas à les contacter. Ils sont en France, ils parlent français, et connaissent leur sujet sur le bout des doigts ! Et puis il y a Tigrou, leur chatbot intégré dans cPanel. Quand vous êtes sur la page de config Node ou Python, il détecte où vous êtes et vous propose directement la documentation adaptée. C’est con mais c’est super pratique quand on débute.

Franchement, pour le prix, je ne connais pas d’autre hébergeur qui propose autant de flexibilité technique. On est loin du simple hébergement PHP de papa. Avec les lunes pour isoler vos projets, les outils de performance, et maintenant le support de tous ces langages modernes, o2switch c’est devenu une vraie plateforme de développement.

Alors oui, on n’est pas sur du VPS où vous avez un contrôle total. Mais est-ce que vous avez vraiment envie de passer vos soirées à configurer Nginx et à patcher votre serveur ? Moi pas. Je préfère coder et laisser o2switch s’occuper de l’infra.

Si vous voulez tester, foncez. Avec leur garantie satisfait ou remboursé de 30 jours et la migration gratuite, vous ne risquez rien. Et avec le code KORBEN10, c’est vraiment le moment de sauter le pas !

GTA 6 : cette nouvelle fonctionnalité ne devrait pas plaire à tout le monde

Rockstar Games envisage d'introduire des vérifications d'âge pour GTA Online, ce qui pourrait restreindre l'accès à certains contenus et fonctionnalités, en commençant potentiellement par le Royaume-Uni en raison de nouvelles réglementations de sécurité en ligne.

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PlayStation 6 : le processeur et la puce graphique se dévoilent, voici ce qui est attendu

Les fuites concernant la PlayStation 6 suggèrent qu'elle sera équipée d'une APU AMD Orion avec des cœurs RDNA 5 et Zen 6, offrant des performances améliorées et une consommation d'énergie réduite par rapport à la PS5.

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KeygenMusic.tk - Une super bibliothèque de musiques de keygen

Il est 2h du mat’, je tombe sur keygenmusic.tk et BAM, flashback direct dans les années 90 / 2000. Car oui, forcement, comme moi, vous vous souvenez de ces petites mélodies 8-bit qui accompagnaient les cracks de logiciels, non ? Et bien ce site les stream toutes, gratuitement, directement dans votre navigateur. C’est Mikhailo Onikiienko, un développeur ukrainien basé à Kiev, qui maintient cette perle depuis 2015.

Le truc, c’est que keygenmusic.tk n’est pas juste un player audio basique… c’est de mon point de vue, un véritable monument à la culture de la demoscene et du tracker musical. Le site lit nativement les formats .mod, .xm, .s3m et .it directement dans votre navigateur comme ça, plus besoin de télécharger WinAmp ou ModPlug Tracker comme en 1998.

Depuis 2015, Mikhailo peaufine son bébé avec des fonctionnalités qui font plaisir comme le support des touches média pour play/pause/next/prev, la recherche par titre de module, un système de favoris, des liens directs vers les morceaux, et même un visualiseur de spectre. Le garçon ne chôme pas !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce pan de la culture tech, les musiques de keygen sont nées de la convergence entre la scène du cracking et la demoscene dans les années 90. Les groupes de crackers voulaient montrer leur talent technique, et quoi de mieux qu’une intro musicale péchue composée note par note dans un tracker ? D’ailleurs, ces morceaux devaient être ultra légers (quelques Ko max) pour ne pas alourdir les keygens distribués à l’époque du 56k.

Le site utilise chiptune2.js de deskjet, une bibliothèque JavaScript qui fait tourner libopenmpt dans le navigateur ce qui permet d’obtenir un son authentique qui vous ramènera direct à l’époque où on attendait 3 heures pour télécharger Photoshop 7 sur eMule. Ces mélodies répétitives mais addictives, ces basslines qui tapent, ces arpèges impossibles… raaaah, tout y est et j’adore !

Chaque morceau conserve ses métadonnées originales : nom du groupe, message du cracker, année… C’est un véritable musée numérique de la culture underground des années 90-2000. Des groupes mythiques comme Fairlight, Razor 1911, Paradox… leurs signatures sonores sont toutes là. Ces compositions ont influencé toute une génération d’artistes électroniques et aujourd’hui, on retrouve l’esthétique chiptune partout : dans les jeux indés, les films, et même dans la musique mainstream.

Le projet est hébergé sur GitHub et Mikhailo a vraiment soigné les détails pour que l’expérience soit fluide sur tous les navigateurs modernes. Y’a même des extensions pour Chrome, Firefox et Opera pour avoir ces petits sons toujours sous la main.

Bref, pour les nostalgiques de la demoscene comme moi, c’est Noël ! Ces musiques racontent l’histoire d’internet, du piratage, et de la culture geek des débuts et sont techniquement impressionnantes ! Foncez vite découvrir ça en cliquant ici !

Chat Control - L'Europe veut scanner tous vos messages privés dès octobre

J’avoue que je n’ai rien suivi de tout ça parce que pas le temps, mais comme d’hab, on va nous la faire à l’envers et on ne pourra pas y faire grand chose. Ce projet baptisé Chat Control c’est l’Europe qui veut scanner TOUS nos messages WhatsApp, Signal et Telegram dès octobre 2025. La France, l’Allemagne et 17 autres pays soutiennent ce délire totalitaire et voici comment ils comptent casser le chiffrement de bout en bout.

Tout d’abord, le Danemark a remis ça sur la table dès le premier jour de sa présidence de l’UE, le 1er juillet dernier. C’est fou quand on sait que toute l’opposition danoise est contre ce projet et que leurs propres cryptographes ont déclaré que “Chat Control va saper toute l’idée du chiffrement de bout en bout”. Ce projet qui était mort et enterré plusieurs fois revient encore plus agressif et cette fois, ils veulent forcer toutes les messageries à scanner automatiquement chaque message, photo et vidéo que vous envoyez. Même chiffré de bout en bout.

Le principe est vicieux et stupide car au lieu de casser directement le chiffrement (ce qui serait trop voyant), ils veulent imposer le “client-side scanning”. En gros, un mouchard installé sur votre téléphone qui analyse tout ce que vous tapez AVANT que ça soit chiffré, un peu comme si la Poste venait lire toutes vos lettres dans votre salon avant que vous ne les mettiez dans l’enveloppe.

Patrick Breyer, ancien eurodéputé du Parti Pirate allemand, balance les chiffres… D’après lui, au moins 19 pays sur 27 soutiennent maintenant ce projet selon les données du Parti Pirate européen. La France qui était contre a retourné sa veste (comme c’est étonnant…), l’Allemagne hésite encore car le nouveau gouvernement n’a pas encore pris position mais personne ne se fait d’illusion, et surtout, la Belgique, la Hongrie, la Suède, l’Italie, l’Espagne… tous sont pour.

Le prétexte officiel comme d’hab, c’est de lutter contre la pédocriminalité (CSAM - Child Sexual Abuse Material). Noble cause, certes mais encore une fois, l’exécution est catastrophique. Comme les plateformes devront scanner TOUS les messages de TOUS les utilisateurs pour détecter du contenu illégal, y’a pas de mandat, pas de suspicion, mais juste une surveillance généralisée permanente.

Techniquement, c’est également une catastrophe annoncée car les systèmes de détection automatique sont notoirement mauvais. Apple avait tenté un truc similaire en 2021 et avait dû reculer face au tollé. Les faux positifs sont légion : photos de famille à la plage, discussions médicales, échanges entre ados… Tout peut être mal interprété par un algorithme. Les juristes du Conseil de l’UE eux-mêmes ont critiqué le projet dans un rapport interne révélé en mars 2025. Ils parlent de mesure “disproportionnée” qui viole la Charte européenne des droits fondamentaux et la Cour européenne des droits de l’homme a déjà statué en 2023 contre l’affaiblissement du chiffrement.

Le plus absurde c’est que les vrais criminels n’utilisent pas WhatsApp. Ils ont leurs propres outils, leurs propres réseaux, du coup cette surveillance touchera uniquement monsieur et madame tout-le-monde. Et pendant ce temps, les pédocriminels continueront tranquillement leurs saloperies sur le dark web ou avec des solutions maison.

Le Danemark veut faire passer le texte avant le 14 octobre 2025 et si l’Allemagne bascule du côté obscur, c’est plié. La majorité qualifiée sera atteinte et on aura tous un espion gouvernemental dans la poche. Et les implications vont bien au-delà de la simple vie privée car si une backdoor existe pour scanner les messages, elle peut être exploitée par des hackers, par des gouvernements étrangers, par des entreprises malveillantes…etc. Ce truc c’est ouvrir la boîte de Pandore de la surveillance.

Les associations de défense des libertés numériques sont sur le coup et tirent la sonnette d’alarme. La Quadrature du Net, l’EFF, Privacy International… tous dénoncent une dérive autoritaire sans précédent dans une démocratie. Même les développeurs de Signal ont prévenu : si Chat Control passe, ils pourraient quitter l’Europe.

La vérification d’âge obligatoire est aussi dans le package… Terminé l’anonymat, il faudra prouver qui vous êtes pour utiliser une messagerie. Vos données personnelles seront ainsi liées à chaque message. C’est vraiment le rêve humide préféré de tous les régimes autoritaires.

Alors pour l’instant, on peut encore agir d’après ce que j’ai compris. Il faut contacter nos eurodéputés, signez les pétitions, sensibilisez autour de nous. Parce qu’une fois que ce système sera en place, il sera quasi impossible de revenir en arrière. L’infrastructure de surveillance sera là, prête à être utilisée pour n’importe quel prétexte.

Après si Chat Control passe, il faudra migrer vers des solutions vraiment décentralisées comme Matrix, Briar, et des trucs qui échappent encore au contrôle étatique mais ce sera pas forcement très user-friendly pour tout le monde. Surtout que les États-Unis, l’Australie, le Canada… tous regardent cette loi avec des étoiles dans les yeux pour faire pareil chez eux.

Bref, on n’est plus dans 1984 d’Orwell, on est carrément au-delà.

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PixiEditor 2.0 - L'éditeur graphique open source qui veut tuer Photoshop

C’est l’histoire d’un développeur polonais a quitté son job il y a plus d’un an pour créer un éditeur graphique et il s’est dit que ce serait cool de le donner gratuitement !

Krzysztof Krysiński et son équipe viennent de sortir PixiEditor 2, et c’est une claque monumentale. Fini l’époque où il fallait jongler entre Photoshop, Illustrator et Aseprite car cette petite équipe européenne a créé le premier véritable “éditeur 2D universel”.

Car oui, pourquoi avoir 10 logiciels différents quand un seul peut tout faire ? PixiEditor 2.0 fusionne pixel art, graphisme vectoriel, retouche photo, animation frame par frame et même art procédural avec un système de nodes. C’est comme si Photoshop, After Effects et Blender avaient eu un bébé open source.

Jusqu’à présent, PixiEditor était surtout connu comme un éditeur de pixel art sympa mais limité. Cette version 2.0 change complètement la donne puisque l’équipe a construit un pipeline de rendu raster/vectoriel ultra configurable qui s’adapte à n’importe quel workflow. Vous pouvez littéralement switcher entre trois modes de travail : Painting (pour le dessin classique), Pixel Art (avec des outils pixel-perfect) et Vector (pour les logos et illustrations scalables).

Le truc dingue, c’est que ces trois modes peuvent cohabiter sur le même canvas. Vous dessinez un sprite en pixel art, vous ajoutez du texte vectoriel par-dessus, et vous balancez des effets procéduraux avec les nodes. Tout ça dans un seul fichier .pixi, comme ça plus besoin d’exporter/importer entre différents logiciels.

Mais parlons surtout du Node Graph, parce que c’est là que PixiEditor devient vraiment foufou. Grâce à ce truc, vous allez pouvoir créer des effets visuels complexes juste en connectant des boîtes entre elles. Chaque layer devient ainsi un node, et vous pouvez les combiner pour créer des trucs impossibles dans un éditeur classique. L’équipe a même réussi à créer un workspace de texturing 3D avec preview en temps réel. Je vous rappelle que c’est un éditeur 2D à la base !

Dans les démos, j’ai vu des exemples hallucinants comme des îles générées procéduralement avec des saisons qui changent automatiquement, du feu entièrement créé avec des nodes, des animations de sprites réutilisables basées sur l’UV indexing. On ferait tourner Doom là dedans que ça ne m’étonnerait pas !

Les animations ont également été ajoutées après des années de demandes et surtout PixiEditor ne s’est pas contenté du minimum. Vous avez le frame par frame classique pour vos sprites de jeu, mais aussi la possibilité d’animer vos nodes pour créer des effets procéduraux. Y’a aussi de l’export en GIF, MP4 ou spritesheet pour vos jeux… Toutefois, il manque encore les animations vectorielles avec keyframes, mais c’est prévu pour après cette mouture.

Pour les pixel artists, c’est aussi Noël car le mode Pixel Art propose un brush avec option pixel-perfect (plus de pixels baveux !), des outils de transformation qui préservent le style pixel (scale, rotate, skew sans antialiasing), et même un outil texte non-destructif qui reste pixel-perfect lui aussi. Les palettes sont gérées nativement avec import / export vers tous les formats populaires, s’il vous plait !

Il y beaucoup d’attention aux détails dans cette release. Les vecteurs supportent le high DPI natif, donc vos logos restent nets même sur un document basse résolution. Le système de preview permet d’avoir plusieurs viewports sur le même fichier ce qui est super pratique pour voir différentes sorties de votre node graph en simultané. Et cerise sur le gâteau, tout fonctionne offline, pas besoin de connexion internet.

Comparé à la concurrence, PixiEditor se démarque donc vraiment, Aseprite reste excellent pour le pixel art pur mais coûte 20$ et n’a pas de vectoriel, LibreSprite est gratuit mais basé sur une vieille version d’Aseprite, Piskel est limité au navigateur et Pixelorama est prometteur mais moins complet. PixiEditor est donc le seul à proposer cette approche “universelle” tout en restant 100% gratuit et open source.

Notez que l’équipe a créé Pixi Labs Sp. z o.o., une entité légale polonaise pour gérer le projet, mais pas de panique car PixiEditor reste libre et gratuit. Leur modèle économique est transparent et malin puisqu’ils maintiennent et développent PixiEditor gratuitement tout en vendant des extensions et assets optionnels.

Par exemple, le Founder’s Pack inclut des workspaces spécialisés (card builder pour créer des cartes de jeu, texturing 3D, animations réutilisables) et 21 palettes exclusives. C’est du win-win comme ça vous soutenez le développement et vous récupérez des outils sympas.

Niveau config, il vous faudra un GPU compatible Vulkan (la plupart des cartes récentes) et un système 64 bits. Et si votre machine est trop vieille, vous pouvez toujours utiliser PixiEditor 1.0 via Steam. Linux est même maintenant officiellement supporté, ce qui manquait cruellement à la v1. Les développeurs bossent dur pour supporter plus de configurations, mais désolé de vous le dire, le 32 bits c’est fini.

Pour la petite histoire, le créateur Krzysztof Krysiński, développeur .NET spécialisé en desktop et développement de jeux, a tout commencé en 2017 comme projet d’apprentissage. Finaliste Google Code-In 2018 et runner-up 2019, il a rebaptisé son projet “Pixi” en PixiEditor lors de sa première sortie publique en octobre 2018.

Son but initial était de construire un éditeur libre qui peut gérer TOUTE la 2D et la mission est accomplie… PixiEditor 2.0 n’est pas “encore un clone de Photoshop” mais plutôt une nouvelle vision de ce que devrait être un éditeur graphique moderne.

Si ça vous tente, c’est disponible sur Steam, le Microsoft Store, ou directement sur leur site. Le code source est sur GitHub si vous voulez contribuer ou compiler vous-même.

Et l’avenir s’annonce radieux avec une roadmap ambitieuse : version web, marketplace d’assets, CLI pour l’automatisation, format de fichier interactif, et surtout une API d’extensions avec store intégré façon Visual Studio Code.

Le but étant de permettre le développement d’extensions dans presque n’importe quel langage grâce aux composants WASI. Grâce à toutes ses fonctionnalités, PixiEditor a les épaules pour devenir LE standard de la création 2D libre. En attendant, c’est déjà un outil incroyablement puissant qui ridiculise pas mal de solutions payantes.

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J'avais peur de perdre mes notes - Exporter sauvegardes vos données Apple Notes

Je suis un grand utilisateur d’Apple Notes et régulièrement, je me dis que ce serait quand même cool d’en avoir un petit backup sur mon NAS pour au cas où le jour où Apple décide de tout supprimer. J’y ai des années de réflexions, d’idées, de projets…etc et les voir s’envoler me foutrait un peu le cafard !

Alors aujourd’hui, j’ai enfin trouvé 5 min pour me pencher sur cette problématique et je suis tombé sur Exporter, une petite app Mac qui exporte l’ensemble de vos notes Apple en fichiers Markdown. Et ça m’a enlevé un stress parmi ma liste de mes autres 456 986 stress que j’ai dans mon cerveau dérangé.

Car le problème avec Apple Notes, c’est qu’on s’y habitue trop bien. L’app est fluide, synchronisée entre tous vos appareils, et on finit par y stocker toute sa vie numérique. Alors que se passe-t-il si votre compte iCloud bug ? Si Apple décide de changer certaines choses ? Ou si vous voulez migrer vers une autre app ? Et bien je vais vous le dire… Vous l’avez dans le cul et vous vous retrouvez coincé avec vos données enfermées dans l’écosystème Apple.

Surtout que les statistiques font froid dans le dos… 93% des entreprises qui perdent leurs données pendant plus de 10 jours font faillite dans l’année. Et bien pour vos notes personnelles, c’est pareil. Une fois perdues, impossible de les récupérer et contrairement aux photos ou documents qui traînent souvent dans plusieurs endroits, vos notes n’existent généralement que dans une seule app.

C’est là qu’Exporter entre en scène. Cette petite app développée par Chintan Ghate fait exactement ce que son nom indique : elle exporte toutes vos notes Apple vers des formats standards comme Markdown ou HTML. En quelques clics, vous transformez vos notes propriétaires en fichiers lisibles par n’importe quelle app de prise de notes.

Pour vous en servir, une fois installé, vous lancez Exporter, vous sélectionnez le format de sortie (Markdown ou HTML), vous choisissez le dossier de destination, et hop. L’app récupère automatiquement toutes vos notes, préserve la structure de dossiers, garde les dates de création et modification, et exporte même les pièces jointes. JPEG, PNG, GIF, TIFF, BMP, PDF, DOCX, MP4, fichiers audio… tout y passe.

Ce qui me plaît surtout dans cette app, c’est qu’elle fonctionne en local. Ainsi, vos données ne transitent jamais par internet et passent directement de l’app Notes vers vos fichiers sur le disque dur. Comme ça, pas de stress du “Est-ce que mes notes privées vont se retrouver sur un serveur quelconque ?”. Tout reste sur votre Mac.

Surtout que l’export en Markdown, c’est le format magique. Lisible par les humains, compatible avec une flopée d’apps modernes : Obsidian, Bear, Standard Notes, Craft, Joplin, NotePlan, Agenda… Bref, vous avez l’embarras du choix. Et si demain vous voulez changer encore d’app, vos fichiers Markdown vous suivront partout.

La version de base exporte tout, et il y a la possibilité, si vous payez un petite quelque chose, de filtrer l’export par notebook si vous ne voulez pas tout récupérer d’un coup.

Par contre, attention aux limitations… Exporter ne gère pas les sous-dossiers, donc si vous avez une hiérarchie complexe dans Notes, il faudra la recréer manuellement dans votre nouvelle app. Les hyperliens ne sont pas exportés non plus. Ce ne sont pas des bugs, juste des limites du format Apple Notes lui-même.

Et surtout n’oubliez pas que le vrai piège, c’est de se dire “je le ferai plus tard”. Donc si vous êtes comme moi, que vous vivez dans Apple Notes et que l’idée de tout perdre vous angoisse, Exporter est votre bouée de sauvetage ! Ça vous libère de votre prison dorée, et comme ça vos notes deviennent portables, sauvegardables, migrables, et vous dormirez mieux la nuit (ou pas).

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