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Pourquoi j'ai arrêté de partager mes articles sur les réseaux sociaux

Il y a plusieurs mois, j’ai pris une décision qui peut paraître contre-intuitive pour quelqu’un qui vit du web : j’ai arrêté de partager mes articles sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Bluesky, Mastodon… Terminé. Et vous savez quoi ? Je respire enfin.

Cette décision, elle ne s’est pas prise du jour au lendemain. Elle est le fruit d’une longue réflexion sur ce que je fais, pourquoi je le fais, et surtout pour qui je le fais. Quand j’écris, c’est d’abord pour vous, mes lecteurs. Ceux qui prennent le temps de venir sur Korben.info, qui parcourent les articles, qui lisent ce qui les intéresse et qui zappent le reste sans faire de drama. C’est aussi pour moi, parce qu’écrire c’est ma façon de partager, de transmettre, de rester connecté à cette passion qui m’anime depuis des années.

Mais voilà, les réseaux sociaux ont transformé tout ça en quelque chose de malsain. Bien sûr, partager sur ces plateformes apporte de la visibilité. Les chiffres grimpent, les metrics s’affolent, et on pourrait croire que c’est ça le succès. Sauf que cette audience, elle est pourrie. Oui, pourrie et je pèse mes mots.

Sur les réseaux, on se retrouve face à une foule coincée dans une espèce de surenchère permanente. Des petites communautés qui réclament du sang chaque jour, qui cherchent le drama, le clash, la polémique. Des gens dont l’ego surdimensionné a besoin d’être nourri en permanence par des likes, des RT, des réactions. Et puis il y a ce manque de temps chronique qui les oblige à réagir vite, trop vite. Ils lisent en diagonale quand ils lisent, mais la plupart du temps ils se contentent du titre et foncent tête baissée pour vomir leur bile.

Le résultat ce sont des insultes, des incompréhensions, de la bêtise crasse et toutes les formes de violence verbale imaginables. J’ai vu des articles de fond, des analyses qui m’avaient pris des heures à écrire et à peaufiner, se faire déchiqueter en deux secondes par des types qui n’avaient même pas cliqué sur le lien. Des jugements à l’emporte-pièce, des procès d’intention, des attaques personnelles basées sur rien.

C’est donner en pâture à des clébards hargneux quelque chose de construit, de réfléchi (ou pas, si j’ai mal dormi ^^), qui demande du temps pour être écrit et surtout pour être lu. Ces gens ne vous connaissent pas, ne vous lisent pas vraiment, mais ils pensent avoir cerné qui vous êtes en deux secondes. Ils se construisent une image mentale de vous à partir de leur univers intérieur complètement claqué et obscur, et hop, le jugement tombe. Définitif. Implacable. Et complètement à côté de la plaque.

J’ai longtemps cru que c’était le prix à payer pour toucher plus de monde. Que c’était normal, que ça faisait partie du jeu. Mais non. Ce n’est pas normal de subir chaque jour ces cyber-toxicos accros à leur klout et aux petites phrases assassines. Ces gens qui passent leur vie à scruter leurs notifications, à compter leurs followers, à mesurer leur influence.

Alors j’ai dit stop. J’ai arrêté de nourrir la bête. Plus de partage, plus de liens balancés dans l’arène. Fini.

Est-ce que ça me fait moins de trafic sur le site ? Oui, c’est indéniable. Les chiffres ont baissé. Mais vous savez quoi ? La qualité de mon lectorat s’est améliorée. Aujourd’hui, quand j’écris, c’est pour des gens qui savent lire. Des gens qui prennent le temps. Des gens qui comprennent la nuance, qui apprécient l’effort, qui aiment vraiment la tech et pas juste le drama qui l’entoure. Dans le même esprit, j’ai même retiré les pubs programmatiques en espérant un jour compter uniquement sur mon Patreon pour faire vivre ce site.

Ces lecteurs-là, ils viennent directement sur le site. Ils ont leurs habitudes, leurs marque-pages, leurs flux RSS (abonnez-vous !!) peut-être. Ils ne sont pas là par hasard parce qu’un algorithme leur a collé mon article sous le nez entre deux vidéos de chats et trois polémiques du jour. Ils sont là par choix, par intérêt authentique.

A ces gens là, je dis MERCI ! Et moi, j’écris mieux depuis. Sans cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, sans me demander comment telle phrase va être détournée, comment tel paragraphe va être sorti de son contexte pour faire le buzz. J’écris librement, authentiquement, pour les bonnes raisons, comme avant.

Cette décision, c’est aussi un acte de résistance contre cette économie de l’attention qui nous bouffe tous. Cette course aux metrics qui transforme tout en contenu jetable, en fast-food intellectuel qu’on consomme et qu’on oublie dans la seconde. Mes articles ne sont pas des tweets de 280 caractères. Ce sont des analyses, des tests, des tutos, des découvertes qui méritent mieux que d’être jugées en deux secondes par quelqu’un qui a lu trois mots en scrollant.

Je ne dis pas que tous les gens sur les réseaux sociaux sont toxiques. Il y a évidemment des communautés formidables, des échanges enrichissants, des découvertes magnifiques. Mais le ratio signal/bruit est devenu insupportable. Pour un commentaire constructif, combien de haine gratuite ? Pour une vraie discussion, combien de trolls ? Et croyez moi, c’est la même merde sur Bluesky, Mastodon, X, Facebook…etc.

Bref, non merci. Je préfère mille fois avoir moins de lecteurs mais de vrais lecteurs. Des gens qui viennent pour le contenu, pas pour le spectacle. Des gens qui lisent vraiment, qui réfléchissent, qui parfois ne sont pas d’accord mais qui savent l’exprimer avec intelligence et respect (du genre qui savent m’envoyer un email pour discuter et exposer leurs arguments plutôt que de se faire mousser devant leur communauté de canards ^^).

Voilà, cette décision de retirer des réseaux sociaux mes articles, c’est finalement un retour aux sources. Un retour à ce pourquoi j’ai commencé ce blog il y a des années : partager ma passion, découvrir des trucs cool, analyser les tendances tech, et échanger avec des gens qui partagent ces centres d’intérêt.

Les réseaux sociaux ont leur utilité, je ne dis pas le contraire mais pour le contenu long, pour les articles de fond, pour tout ce qui demande un minimum d’attention et de réflexion, ils sont devenus toxiques. Ils ont transformé le débat en combat, la discussion en confrontation, l’échange en agression. Alors maintenant, mes articles attendent patiemment leurs lecteurs, ceux qui font l’effort de venir, ceux qui prennent le temps de lire, ceux qui apprécient le travail fourni même quand ils ne sont pas d’accord avec tout.

Donc si vous lisez ces lignes, c’est que vous faites partie de ces lecteurs qui comptent vraiment. Ceux qui ne sont pas arrivés ici par hasard mais par choix. Et c’est pour vous que je continuerai à écrire, loin du bruit et de la fureur des réseaux sociaux.

Merci !

Kitten TTS - Le modèle de synthèse vocale de 25MB qui fait parler votre grille-pain

Ceci est un truc qui pourrait bien vous intéresser surtout si vous implémentez de la synthèse vocale dans vos projets… Kitten TTS, c’est son petit nom, est un modèle qui fait seulement 25MB et qui est capable de générer de la voix de qualité professionnelle sur n’importe quelle machine, même votre vieux Raspberry Pi qui prend la poussière dans un tiroir.

Le créateur, Divam Gupta de KittenML, l’a sorti hier, et avec ses 15 millions de paramètres (c’est rien du tout comparé aux monstres habituels), Kitten TTS arrive à produire 8 voix différentes (4 féminines et 4 masculines) toutes expressives et naturelles. Le tout sans GPU, juste avec votre bon vieux processeur. C’est mieux que de la magie noire.

Pour comprendre à quel point c’est cool, faut savoir que jusqu’à maintenant, si vous vouliez de la synthèse vocale correcte, vous aviez deux options. Soit vous utilisiez des services cloud comme ceux d’Amazon ou Google (bonjour la latence et les frais), soit vous installiez des modèles énormes qui demandaient une RTX 4090 pour tourner correctement. Piper TTS était déjà pas mal dans le genre léger, mais Kitten TTS est encore plus petit et plus expressif. On parle d’un RTF (Real-Time Factor) de 0.73, ce qui veut dire que ça génère l’audio plus vite que le temps réel.

Le truc vraiment bien, c’est que c’est sous licence Apache 2.0 donc vous pouvez l’utiliser commercialement sans payer un centime. Imaginez les possibilités ! Vous développez un jeu indé ? Boom, voix-off gratuite et de qualité. Vous voulez créer un assistant vocal pour votre domotique ? C’est parti, tout tourne en local sans envoyer vos données à Google. Vous bossez sur des outils d’accessibilité ? Kitten TTS peut s’intégrer directement dans NVDA ou d’autres lecteurs d’écran pour donner une voix naturelle aux malvoyants.

L’installation, c’est du pip install tout bête depuis les releases GitHub. Le repo KittenML/KittenTTS est déjà en train d’exploser avec la communauté qui commence à bidouiller dessus. Vous pouvez aussi récupérer le modèle sur Hugging Face si vous préférez. Et pour ceux qui veulent échanger, y’a même un Discord communautaire qui se monte.

Voici comment l’installer :

python -m venv .venv
source .venv/bin/activate
pip install https://github.com/KittenML/KittenTTS/releases/download/0.1/kittentts-0.1.0-py3-none-any.whl

Voici un code d’exemple :

from kittentts import KittenTTS
import soundfile as sf

print("Loading KittenTTS model... Meow! 🐱")
# This downloads the model from Hugging Face the first time
m = KittenTTS("KittenML/kitten-tts-nano-0.1")

text = "Hello my name is Korben. Thank you for reading my blog."

print(f"Generating audio for: '{text}'")
# Generate the audio waveform
audio = m.generate(text)

# Save the audio to a file at 24kHz sample rate
output_file = 'hello_kitten.wav'
sf.write(output_file, audio, 24000)

print(f"✅ Audio saved to {output_file}! Go listen to it!")

A lancer comme ceci :

python test_kitten.py

Et en quelques secondes, ça vous fera un joli MP3 que voici :

Vous vous en doutez, comme d’hab, pour le moment, c’est anglais uniquement mais les dev bossent sur d’autres langues, alors faudra patienter un peu. Et puis c’est encore en “developer preview”, donc y’a quelques artefacts audio par-ci par-là. Mais pour un modèle de 25MB qui tourne sur une patate, le résultat est bluffant.

Avec ce truc, tous vos objets connectés peuvent maintenant parler avec une voix naturelle, sans connexion internet, sans latence, et sans bouffer votre batterie. Votre frigo peut vous dire qu’il manque du lait avec la voix de Garou. Votre voiture peut vous guider avec une voix sympa au lieu du robot monotone “Ministère de l’Interieur” habituel. Et tout ça en local, donc pas de problème de vie privée.

La comparaison avec Piper TTS est intéressante car Piper reste plus mature avec un écosystème plus développé et plus de langues supportées, mais Kitten TTS a l’avantage d’être encore plus petit et plus expressif pour l’anglais. Pour un projet qui vient de sortir, c’est impressionnant. J’ai donc super hâte de voir débarquer des forks et des améliorations dans les semaines qui viennent.

Si vous voulez tester, le modèle est dispo, et la doc commence à être pas mal. Alors pour une fois qu’on a un outil d’IA vraiment accessible qui ne demande pas une ferme de serveurs pour tourner, faut en profiter. Et puis pouvoir dire “mon grille-pain m’a conseillé ce matin d’investir dans des actions Nvidia”, c’est quand même la classe.

Allez faire un tour sur le site du projet pour voir les démos et comprendre pourquoi ce petit modèle de 25MB est en train de faire trembler les géants du TTS.

L’avenir de la synthèse vocale, c’est peut-être bien un chaton qui tient dans votre poche.

Les meilleurs SSD pour PS5 : 5 modèles pour augmenter le stockage de sa console

Les versions Slim de la PS5 ont apporté des gains de capacité de stockage bienvenus, et ce sera encore mieux avec la PS5 Pro. Mais il n’en demeure pas moins que, même avec ces améliorations, les consoles de Sony comme de Microsoft ont souvent besoin d’un petit coup de pouce si vous avez beaucoup de jeux gourmands à stocker. Bonne nouvelle : depuis quelques années, il est possible d’ajouter des disques SSD M.2 d’autres fabricants pour étendre facilement le stockage. Voici les meilleures options.

50 000 confessions ChatGPT ont fuité - De l'avocat ripou au dissident en danger

Vous savez ce qui est pire que de se confier à un psy qui prend des notes ?

Bah c’est se confier à ChatGPT en pensant que c’est privé, évidemment !

Un chercheur du nom de Digital Digging vient de révéler que 50 000 conversations ChatGPT ont fuité sur Google, et le contenu est explosif. Un avocat qui demande comment virer une communauté indigène d’Amazonie, des dissidents arabes qui critiquent leur gouvernement, et des PDG qui balancent leurs secrets d’entreprise comme si c’était Snapchat.

Le truc complètement dingue, c’est que tout ça vient d’une petite checkbox innocente dans la fonction de partage de ChatGPT. Vous savez, c’est ce bouton “Share” que tout le monde utilise pour montrer ses prompts géniaux à ses potes. Sauf qu’il y avait une option “Make this chat discoverable” que personne ne lisait vraiment. Du coup Google a indexé toutes ces conversations, et n’importe qui pouvait tomber dessus en cherchant les bons mots-clés.

Digital Digging a ainsi analysé 512 de ces conversations publiques et a découvert que 20% contenaient des informations sensibles ou potentiellement compromettantes : Des victimes de violence domestique qui planifient leur fuite, des professionnels de santé qui partagent des protocoles de traitement détaillés (bonjour le secret médical), et même des utilisateurs qui décrivent des activités cyber-criminelles potentielles. Certains utilisateurs arabes ont partagé des critiques du gouvernement égyptien, ce qui pourrait littéralement leur coûter leur liberté.

L’exemple le plus choquant reste quand même cet avocat d’une compagnie énergétique qui demandait conseil pour négocier le déplacement d’une communauté indigène en Amazonie. Le mec demandait littéralement comment obtenir “le prix le plus bas possible dans les négociations”. Si ça c’est pas un scénario de méchant de James Bond, je sais pas ce que c’est. Et tout ça, accessible publiquement pendant des mois avant qu’OpenAI ne réagisse.

OpenAI a bien essayé de faire le ménage en urgence. Ils ont supprimé les URLs originales, ajouté des tags noindex et nofollow, et demandé à Google de tout désindexer. Gizmodo rapporte qu’ils ont tenté de retirer près de 50 000 conversations de l’index Google. Le CISO d’OpenAI a même qualifié ça d’"expérience de courte durée pour aider les gens à découvrir des conversations utiles". Lol.

Mais voilà le problème : Internet n’oublie jamais. Archive.org, la Wayback Machine, a sauvegardé plus de 110 000 de ces conversations avant qu’OpenAI ne puisse réagir. Et Digital Digging confirme qu’OpenAI n’a même pas demandé à Archive.org de supprimer ces archives. Mark Graham, le directeur de la Wayback Machine, a confirmé qu’aucune demande d’exclusion à grande échelle n’a été faite. Du coup, toutes ces confessions sont encore accessibles pour qui sait où chercher.

Ce qui ressort de cette affaire, c’est surtout que les gens traitent ChatGPT comme un confessionnal numérique. Ils partagent leurs secrets les plus sombres, leurs plans d’affaires confidentiels, leurs problèmes personnels, en pensant que c’est entre eux et la machine. Sauf que non. Dès que vous cliquez sur “Share”, vous créez potentiellement une trace permanente sur Internet. Et même si OpenAI supprime tout de son côté, des dizaines de services d’archivage ont déjà fait des copies.

OpenAI, la boîte qui nous sermonne constamment sur l’importance de l’IA “sûre et responsable”, vient donc de créer la plus grande base de données de confessions publiques de l’histoire de l’humanité. Ils ont littéralement transformé leur chatbot en piège à secrets, et maintenant des milliers de personnes découvrent que leurs conversations privées sont consultables par n’importe qui avec une connexion Internet.

Pour les victimes de cette fuite (qui je le rappelle on quand même cliqué sur “Share” donc bon…), les conséquences peuvent être dramatiques. On parle de personnes qui ont révélé des informations pouvant détruire leur carrière, leur mariage, voire les mettre en danger physique dans le cas des dissidents politiques.

Bref, traitez ChatGPT comme vous traiteriez Twitter ou Facebook. Si vous ne voulez pas que ça se retrouve sur la place publique, ne le partagez pas. Et surtout, SURTOUT, lisez les petites cases à cocher avant de cliquer sur “Partager” parce qu’entre “partager avec un ami” et “indexer sur Google pour l’éternité”, il n’y a qu’une checkbox de différence.

Comme d’hab sur Internet, rien n’est vraiment privé, et ce qui est mis en ligne le reste pour toujours. Même quand c’est censé être une conversation privée…

ElevenLabs Music débarque et ridiculise Suno - J'ai testé avec un rap sur Korben.info

A tous ceux qui galèrent avec Suno et ses limitations à la con sachez qu’ElevenLabs vient de sortir son générateur de musique IA et après l’avoir testé, je peux vous dire que ça envoie du lourd. Bon, la voix française a encore quelques progrès à faire niveau prononciation, mais le rendu global est impressionnant.

L’histoire, c’est donc qu’ElevenLabs a lancé son générateur musical hier et contrairement à Suno et Udio qui sont dans la merde avec des procès pour violation de copyright, eux ils ont fait les choses proprement. Ils ont signé des accords avec Merlin Network et Kobalt Music Group, ce qui leur donne accès légal à des millions de titres pour entraîner leur IA. Du coup, pas de risque de se faire défoncer juridiquement quand on utilise leur outil pour des projets commerciaux.

Pour mon test, j’ai voulu voir ce que ça donnait avec un truc bien spécifique. J’ai demandé “un morceau de rap electro trap qui parle du site tech Korben.info”. Et là, surprise totale. Le beat était nickel, les transitions fluides, et même si la voix avait du mal avec certains mots français, le flow était meilleur que ce que j’ai pu obtenir avec Suno après des heures de tweaking. Le morceau fait presque 3 minutes, avec des variations dans le beat, des breaks bien placés, bref du travail de pro.

Ce qui m’a vraiment scotché, c’est surtout la qualité audio. Suno, c’est bien, mais on sent toujours ce côté un peu “cheap” dans le mix final. Les fans de Jul peuvent en témoigner ^^. Là, on a ElevenLabs qui sort du son qui pourrait passer en radio sans problème. Les basses sont profondes, les aigus cristallins, et surtout il n’y a pas ces artefacts audio chelous qu’on retrouve souvent avec les générateurs concurrents. Par contre, petit bémol, j’ai galéré comme un malade pour télécharger le morceau depuis Firefox. Heureusement, VideoDownloadHelper m’a sauvé la mise.

Voici ce que ça donne :

Niveau tarifs, ElevenLabs propose 7 niveaux d’abonnement : Free, Starter, Creator, Pro, Scale, Business et Enterprise. Attention par contre, avec les formules Free, Starter et Enterprise, interdiction de distribuer vos créations sur les plateformes de streaming. Pour ça, il faut minimum la formule Creator. Les prix exacts ne sont pas encore communiqués partout, mais vu la qualité, ça risque de faire mal à la concurrence.

Le truc vraiment malin qu’ils ont fait, c’est le système de contrôle. Vous pouvez préciser la durée exacte du morceau (“60 secondes” par exemple), ajouter vos propres paroles, définir quand les voix doivent commencer (“lyrics begin at 15 seconds”), ou même créer des parties instrumentales (“instrumental only after 1:45”). C’est ce niveau de contrôle qui manque cruellement chez Suno où on balance un prompt et on prie pour que ça sorte quelque chose de potable.

Pour éviter les emmerdes juridiques, ElevenLabs a également mis des garde-fous stricts. Impossible d’utiliser le nom d’un artiste, d’un titre de chanson ou d’un album dans vos prompts. Ça peut paraître contraignant, mais au final c’est ce qui leur permet de proposer un outil utilisable commercialement sans risquer de se retrouver au tribunal. Et entre nous, c’est pas plus mal parce que ça force à être créatif plutôt que de pomper bêtement sur du Drake ou du Daft Punk.

J’ai tenté un prompt un peu plus construit que le précédent et voici mon premier morceau rock :

Je vous donne mon prompt également :

Prompt - Intense Alternative Rock Song:

Write song lyrics with raw urgency and dark romanticism. 

Mix cryptic poetry with visceral imagery (moon, fire, eclipse, transformation). 

Alternate short punchy lines with longer verses. 

Themes: desire vs destruction, chaos, transforming pain into beauty, wild love, rebellion.

Structure & Timing:

Intro (0:00-0:15) - Cryptic opening, sets tension
Verse 1 (0:15-0:45) - 8-10 lines, controlled intensity building gradually, vivid imagery
Chorus (0:45-1:00) - 4-6 lines max, explosive, hypnotic repetition, hits like a wave
Verse 2 (1:00-1:30) - Higher energy than V1, more urgent and surreal
Chorus (1:30-1:45) - Same but bigger
Bridge (1:45-2:15) - Rhythm shift, drop metaphors for raw direct language, staccato delivery, build tension
Verse 3 (2:15-2:45) - Most intense, mix all elements, personal meets universal
Final Chorus (2:45-3:15) - Extended with variations/echoes, cathartic release
Outro (3:15-3:30) - Sudden stop or fade on mantra
Dynamic: Quiet-loud-quiet-LOUD progression. 

Each section urgent and necessary. Words should feel good to shout with passion. Short chorus allows instrumental space. 

The song must feel like it NEEDS to exist - like an electric scream with poetic depth.
Use "we/you" for collective intimacy. Balance concrete/abstract. Make it feel NOW.

La vraie force d’ElevenLabs, c’est donc leur partenariat avec SourceAudio qui leur donne accès à 14 millions de morceaux pré-autorisés pour l’entraînement de l’IA. Alors que Suno et Udio ont scrappé le web sans autorisation et se retrouvent avec les majors sur le dos, ElevenLabs peut dormir tranquille. D’ailleurs, 72% des entreprises du Fortune 500 utilisent déjà leurs outils de voix-off, donc niveau crédibilité, ils ont de l’avance.

Si vous voulez tester, allez sur elevenlabs.io/music et commencez avec la version gratuite pour voir.

PlayStation 6 : la future console devrait être 5 à 10 fois plus performante que la PS5

La PlayStation 6 promet une performance en ray tracing cinq à dix fois supérieure à celle de la PS5, offrant une expérience de jeu 4K à 120 FPS inégalée.

L’article PlayStation 6 : la future console devrait être 5 à 10 fois plus performante que la PS5 est apparu en premier sur Tom’s Hardware.

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Google transforme vos histoires perso en livres illustrés avec Gemini Storybooks

Google vient de sortir un truc super sympa hier et personne n’en parle encore, alors je me mets au boulot. Cela s’appelle Gemini Storybooks, et ça va faire mal aux concurrents qui facturent 20 balles par mois pour faire la même chose. En gros, vous balancez une idée, quelques photos de vos vacances ou même les gribouillis de votre gosse, et paf, l’IA vous pond un livre illustré de 10 pages avec narration audio en moins de 2 minutes chrono.

Le truc vraiment cool avec ce nouveau joujou de Google, c’est qu’ils ont pensé à tout. Vous pouvez choisir parmi 8 styles d’illustration différents, du pixel art façon rétro gaming au style comics Marvel, en passant par de la pâte à modeler animée ou même du crochet. Et surtout c’est gratuit. Totalement gratuit.

Pour l’utiliser, vous ouvrez Gemini sur votre ordi ou votre téléphone, vous décrivez votre histoire en quelques phrases du genre “Crée-moi une histoire où mon fils combat des pirates de l’espace avec son doudou rhinocéros appelé Bayrou” et l’IA se met au boulot. L’interface se divise en deux colonnes façon Canvas, avec le chat à gauche et votre livre qui se construit page par page à droite.

Ce qui est cool c’est la possibilité d’uploader vos propres images pour personnaliser l’histoire. Comme ça, vous prenez les photos de vos dernières vacances en Bretagne, vous les balancez dans Gemini avec un prompt du style “Transforme nos vacances en quête épique pour trouver le trésor perdu de Merlin”, et hop, vous avez un livre unique que vos enfants vont adorer.

Côté technique, Google a mis le paquet puisqu’ils utilisent trois IA différentes qui bossent ensemble : Gemini pour générer le texte de l’histoire, probablement Veo 2 (leur nouveau modèle vidéo) pour créer les illustrations, et Gemini 2.5 Pro TTS pour la narration vocale. D’ailleurs pour la voix, vous pouvez choisir entre une voix grave façon Morgan Freeman ou plus aiguë style conte de fées. Le tout fonctionne dans plus de 45 langues, même si la narration audio n’est pas encore dispo partout. Les français peuvent dormir tranquilles, on a droit à la totale. Par contre, je trouve la voix un poil trop rapide à la lecture, c’est dommage…

Google débarque donc comme un éléphant dans un magasin de porcelaine sur ce marché. Des startups comme CreateBookAI ou Scarlett Panda se sont battues pendant des mois pour construire leur business model autour de la génération de livres pour enfants, et là Google arrive et dit “Tiens, c’est gratuit maintenant”. C’est violent et ça me rappelle la façon de faire d’Apple.

Mais pour les parents geeks qui galèrent à trouver des histoires du soir originales, c’est une vraie révolution. Plus besoin de relire pour la 150ème fois “Tchoupi va sur le pot” (même si c’est un classique indémodable). Vous pouvez créer une histoire sur mesure qui explique pourquoi il faut se brosser les dents en mettant en scène les animaux préférés de votre enfant. Ou expliquer le système solaire avec une aventure de son grand-père dans l’espace. Les possibilités sont infinies.

Les premiers retours parlent de quelques bugs visuels assez marrants, des personnages avec des membres en trop, des perspectives un peu wtf, ou des cohérences douteuses entre les pages. Mais honnêtement, ça fait partie du charme. Et puis Google va sûrement améliorer ça dans les prochaines semaines. Comme vous le savez, ils ont l’habitude de sortir des trucs en beta et de les peaufiner au fur et à mesure.

La vraie question maintenant, c’est de savoir ce que ça va donner pour l’industrie du livre jeunesse. Est-ce que les éditeurs traditionnels vont flipper ? Probablement. Est-ce que ça va tuer la créativité humaine ? Je n’y crois pas un seul instant. Pour moi c’est plutôt un outil de plus dans la boîte à outils des parents créatifs. Et puis entre nous, si ça peut éviter à certains parents de devoir inventer des histoires pourries à 22h quand ils sont crevés, c’est déjà une victoire.

Si vous voulez tester, c’est super simple. Allez sur gemini.google.com, connectez-vous avec votre compte Google, et cherchez l’option Storybook. Vous pourrez alors créer autant de livres que vous voulez, les partager via un lien public, les imprimer directement depuis votre navigateur, ou juste les écouter en mode podcast pendant que junior s’endort.

Ah et petit conseil d’ami, évitez de demander des histoires avec des célébrités ou des personnages sous copyright car l’IA refuse gentiment mais vous propose de créer des “personnages inspirés” à la place. “Henry Potier, l’apprenti boulanger magique”, c’est même mieux que le vrai Harry Potter je trouve.

Source

La saison 2 de Mercredi rend enfin justice à l’héroïne de la famille Addams

Près de trois ans après une première saison qui a explosé tous les compteurs chez Netflix, Mercredi revient enfin sur nos écrans pour jouer à nouveau avec nous, le temps d'une saison 2. Et les 4 épisodes que nous avons pu dévorer, en avant-première, laissent entrevoir une bonne nouvelle : le personnage est enfin redevenu l'adolescente gothique que l'on aime tant. Voici notre critique, garantie sans spoilers.

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