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MSI Claw A8 : les benchmarks sont formels, Le Ryzen Z2 Extreme surpasse le Core Ultra 7 258V

Le MSI Claw A8, équipé du processeur AMD Ryzen Z2 Extreme, surpasse le Claw 8 AI+ avec le Core Ultra 7 258V d'Intel en termes de performances et d'efficacité dans la plupart des jeux testés.

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Battlefield 6 : pourquoi votre PC risque de ne pas être compatible avec le jeu

Battlefield 6, dont la sortie est prévue pour octobre 2025, nécessitera Secure Boot pour son système anti-triche Javelin, rendant le jeu incompatible avec Linux et le Steam Deck.

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Offline Kids - Le site qui veut décoller vos gamins des écrans

29 heures par semaine. C’est le temps qu’un gamin de 12 ans passe aujourd’hui sur son smartphone. Un mi-temps, quoi ! Et pendant que je tape ces lignes, des milliers de parents flippent en voyant leurs mômes hypnotisés par TikTok. Et je les comprends.

L’OMS vient de lâcher des chiffres qui donnent le vertige : entre 2018 et 2022, l’usage problématique des réseaux sociaux chez les ados est passé de 7% à 11%. Un ado sur dix, c’est énorme. Sans compter les 12% qui sont accros aux jeux vidéo et ne veulent rien faire d’autre. Autant dire qu’on a collectivement un sacré problème sur les bras.

C’est dans ce contexte, qu’un mouvement de résistance prend de l’ampleur. Le Smartphone Free Childhood, lancé par deux parents britanniques début 2024, cartonne méchamment et plus de 140 000 parents ont déjà signé leur pacte pour retarder l’arrivée du smartphone chez leurs gosses. Le truc a tellement pris qu’on retrouve des groupes similaires dans 60 pays, de l’Argentine à l’Ouzbékistan.

Jonathan Haidt, un prof qui a écrit “The Anxious Generation” (lien affilié), pousse le concept avec ses 4 règles simples : pas de smartphone avant 14 ans, pas de réseaux sociaux avant 16 ans, des écoles sans téléphones et surtout, redonner aux gamins une vraie enfance avec des activités dans le monde réel. Simple sur le papier, mais dans la pratique, c’est une autre paire de manches.

Le souci, c’est que quand vous êtes le seul parent à dire non au smartphone, votre gosse devient le paria de la cour de récré. “Mais tous mes copains en ont un !”… on la connaît tous celle-là. C’est pour ça que le mouvement mise sur l’action collective. Si tous les parents d’une classe ou d’une école s’y mettent ensemble, ça change la donne.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais là c’est les vacances, on bosse tous en télétravail, et on a en même temps les enfants dans le collimateur. Alors concrètement, on fait quoi pour occuper nos chères têtes blondes sans écrans ? C’est là qu’intervient Offline Kids, un site lancé en 2025 qui propose des activités sans écran pour les 2-10 ans. Le concept est malin car tout est classé par durée (de 15 minutes à 2 heures), par âge, par type d’activité et même par niveau de bordel que ça va mettre dans votre salon.

Le site propose des trucs variés : arts créatifs, jeux, musique, danse, activités d’extérieur… Y’a même une catégorie “life skills” pour apprendre aux gamins des trucs utiles. Et franchement, quand je vois certaines idées, ça me rappelle ma propre enfance. Genre faire des châteaux avec des cartons Amazon (au moins ils servent à quelque chose), organiser des chasses au trésor dans le jardin ou apprendre à faire des crêpes.

Ce qui est cool, c’est qu’ils ont pensé aux parents crevés. Y’a toute une section d’activités que les gosses peuvent faire en autonomie pendant que vous êtes en call ou en train de préparer le dîner. Parce que oui, on a tous déjà autoriser plus d’heures de console ou de télévision pour avoir la paix pendant une conf call importante.

Et en France, on n’est pas en reste notamment avec le Défi Déconnexion 2025 qui mobilise parents, profs et animateurs pour créer des alternatives aux écrans. Car ce n’est pas en fliquant les gamins qu’on va s’en sortir, mais en proposant des activités qui les éclatent vraiment. D’ailleurs, les bénéfices d’une digital detox en famille sont prouvés : meilleure communication, plus de créativité, amélioration de la concentration et des résultats scolaires. Sans parler du sommeil qui revient et de l’anxiété qui diminue. Mais le plus important, c’est peut-être de retrouver du temps ensemble, du vrai temps, pas juste coexister dans la même pièce chacun sur son écran.

Alors oui, c’est pas facile. Les écrans, c’est pratique, ça occupe, ça calme. Mais quand on voit que depuis 2010, le temps que les ados passent avec leurs potes a chuté de 65%, y’a de quoi se poser des questions. On est en train de fabriquer une génération de gosses qui savent swiper avant de savoir lacer leurs chaussures.

D’ailleurs, j’avais déjà parlé des dangers des smartphones avant 13 ans et franchement, toutes ces nouvelles études ne font que le confirmer. Et le mouvement prend de l’ampleur puisque des célébrités comme Benedict Cumberbatch ont signé le pacte. Des écoles entières passent ainsi en mode “smartphone free”.

Maintenant, pour ceux qui veulent tenter l’aventure, le site Offline Kids est un bon point de départ. C’est tout en anglais mais bon, je pense que vous êtes assez malin pour traduire tout ça comme des grands. En plus, les activités sont simples, pas chères et testées par de vrais parents. Et surtout, pas besoin de matériel compliqué… Il faut juste un peu d’imagination et de bonne volonté. Et si ça permet de retrouver des moments de complicité avec vos gamins, ça vaut le coup d’essayer, non ?

Parce qu’au final, nos gosses n’ont qu’une enfance et elle est trop courte pour la passer derrière un écran. (Dis le vieux con qui a passé la sienne devant le Club Dorothée ^^)

OpenIPC - Le firmware open source qui libère vos caméras IP de la surveillance chinoise

Le fait que la plupart des caméras IP qu’on achète sur Amazon ou AliExpress soient potentiellement truffées de backdoors, ça ne vous empêche pas de dormir ? Genre, vous installez une caméra pour surveiller votre maison et au final c’est vous qui êtes surveillé. Sympa, non ? Et bien sur Hackernews, j’ai découvert un projet qui va vous redonner le sourire : OpenIPC.

Il s’agit d’un firmware alternatif open source pour vos caméras IP. En gros, c’est un système d’exploitation créé par la communauté qui remplace le firmware pourri, opaque et souvent abandonné que les fabricants installent par défaut. Et le meilleur dans tout ça c’est que ça fonctionne sur une tonne de puces différentes : ARM, MIPS, et des processeurs de chez Hisilicon, Ingenic, Sigmastar, et j’en passe.

Ça permet de reprendre le contrôle total de vos streams comme ça plus de backdoors, plus de botnets, plus de malware de crypto-mining planqué dans votre caméra. C’est vous le seul maître à bord. Et vu le nombre de scandales qu’on a eus ces dernières années avec des caméras chinoises qui envoient des données on ne sait où, c’est plutôt rassurant.

Le projet utilise Buildroot pour construire sa distribution Linux et propose plusieurs streamers selon vos besoins : Majestic (le plus performant mais pas encore open source), Divinus (totalement open source), Mini ou Venc. Majestic, même s’il n’est pas encore ouvert, offre des performances de malade pour un large éventail de matériel. D’ailleurs, l’auteur cherche à l’open-sourcer dès qu’il aura sécurisé assez de fonds pour continuer le développement.

Ce qui est génial, c’est surtout que ce firmware supporte plein de fonctionnalités sympas comme le stockage cloud IPEYE externe, le streaming vers YouTube et Telegram, les proxys SOCKS5, la configuration de tunnels VPN… Bref, tout ce qu’il faut pour faire de votre caméra un vrai petit serveur multimédia sécurisé.

D’ailleurs, la communauté FPV est complètement fan du projet car des marques comme Runcam, Emax et Eachine ont déjà intégré le firmware dans leurs produits. Pour les pilotes de drones, c’est donc la révolution niveau transmission vidéo et les projets spécialisés fleurissent : caméras pour drones, casques de chantier, outils de surveillance, recherche médicale, pêche sous-marine… Les possibilités sont infinies.

Pour installer Openpic sur vos caméras, il y a deux méthodes principales. La première, c’est d’utiliser Coupler, un projet qui crée des images firmware installables via les mécanismes de mise à jour intégrés dans le firmware d’origine. Super pratique si vous ne voulez pas ouvrir votre caméra.

Et la deuxième méthode, c’est plus hardcore puisqu’il faut ouvrir la caméra, connecter un adaptateur UART sur le port série de debug, et flasher via TFTP. Ça demande de mettre les mains dans le cambouis, mais c’est pas si compliqué. Il faut juste identifier votre SoC (System on Chip), configurer un serveur TFTP, interrompre le bootloader au démarrage, et envoyer le nouveau firmware. Ahaha, je sais dit comme ça, ça fait peur, mais rassurez-vous, le projet fournit des guides détaillés pour chaque étape.

Un point important, avant de flasher, sauvegardez toujours votre firmware d’origine. On ne sait jamais, vous pourriez vouloir revenir en arrière (même si franchement, une fois qu’on a goûté à la liberté d’OpenIPC, difficile de faire marche arrière).

Le projet est distribué sous licence MIT, ce qui signifie que vous pouvez faire à peu près ce que vous voulez avec le code, même l’utiliser dans des projets commerciaux. La seule restriction, c’est l’usage militaire qui n’est pas autorisé.

Et niveau support matériel, c’est impressionnant puisque aujourd’hui, OpenIPC supporte des puces d’Ambarella, Anyka, Fullhan, Goke, GrainMedia, Ingenic, MStar, Novatek, SigmaStar, XiongMai… et la liste continue de s’allonger. Bref, si vous avez une vieille caméra qui traîne et qui n’est plus supportée par le fabricant, il y a de fortes chances qu’OpenIPC puisse lui donner une seconde vie.

Pour les développeurs, il y a même des outils sympas comme un Dashboard multi-plateforme (Linux/Mac/Windows) construit avec Avalonia UI qui permet de gérer et monitorer facilement vos caméras OpenIPC. C’est totalement pensé pour simplifier la vie des utilisateurs.

Voilà, donc au lieu de jeter votre vieille caméra chinoise, vous pouvez la revitaliser avec un firmware moderne et sécurisé. C’est bon pour votre portefeuille et pour la planète et qui sait, peut-être que ça poussera les fabricants traditionnels à être plus transparents sur leurs firmwares.

Le dépôt GitHub du projet est ici et si vous voulez approfondir, la documentation officielle est très complète et accessible même pour les débutants.

Debian supprime les blagues qui discriminent et la communauté s'enflamme

Vous connaissez les fortunes ? Mais siii, ce sont petites citations aléatoires qui s’affichent dans le terminal ! Eh bien figurez-vous que Debian a décidé de faire le grand ménage dans les versions “offensantes” de ces paquets. Et forcément, ça fait des vagues.

L’histoire a commencé avec deux bug reports (#1109166 et #1109167) déposés par Andrew M.A. Cater qui a tout simplement demandé la suppression pure et simple des paquets fortunes-es-off (la version espagnole) et fortunes-it-off (la version italienne), arguant que ces blagues n’avaient “aucune place dans Debian”. Et c’est là, que c’est parti en cacahuète.

D’un côté, il y a donc Agustin Martin qui maintient le paquet espagnol depuis des années et qui nous explique qu’il a déjà fait un sacré tri en virant les trucs vraiment violents, et que ce qui reste c’est de l’humour qui peut choquer certaines personnes “avec un seuil de tolérance bas”. Et de l’autre, Salvo Tomaselli qui gère la version italienne et qui n’était vraiment pas content qu’on lui demande de supprimer son paquet en pleine période de freeze.

Alors quand le contributeur NoisyCoil a analysé le contenu du paquet italien et y a trouvé des citations qui appellent explicitement à la violence contre les femmes, du genre, des trucs qui disent que les femmes devraient être battues régulièrement, c’était plus possible !

Là, on n’était clairement plus dans l’humour douteux mais dans quelque chose de beaucoup plus problématique.

Paul Gevers de l’équipe de release Debian a donc tranché en déclarant que “les versions offensantes des paquets fortune n’ont plus leur place dans Debian”. Une décision qui fait écho à ce qui s’était déjà passé avec la version anglaise fortunes-off, supprimée il y a déjà quelques années.

Ce qui est intéressant, je trouve, dans cette histoire, c’est de voir comment une communauté open source gère ce genre de tensions car d’un côté, vous avez cette “tradition” de la liberté totale, et de l’autre, la volonté de créer un environnement inclusif.

Mais bon, au final, Tomaselli a cédé et supprimé les paquets offensants notant avec une pointe d’ironie dans le changelog que c’était dû à des “bug reports bien synchronisés de l’équipe de release pendant la période de freeze”.

Alors est-ce qu’on doit tout accepter au nom de la liberté ? Ou est-ce qu’il y a des limites à ne pas franchir ?

Perso, je pense qu’entre une blague de mauvais goût et un appel à la violence contre les femmes, il y a quand même une sacrée différence. Mais bon visiblement, tout le monde n’est pas d’accord là-dessus… Certes les mentalités évoluent dans le bon sens, mais il y en a qui évoluent moins vite que les autres (voire qui sont encore bloqués dans les années 50…).

Bref, ce qui est sûr, c’est que tant que certains n’auront pas compris que discriminer des gens déjà fortement discriminés, ce n’est pas de l’humour mais de la violence, alors ce genre de débat continuera à agiter le monde du libre !

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Perplexity AI se fait choper la main dans le sac avec ses bots masqués qui contournent les règles

Perplexity AI s’est fait épingler par Cloudflare, pris la main dans le sac à contourner allègrement les règles du web avec leurs bots masqués. Et le plus fort dans tout ça c’est qu’ils nient tout en bloc.

L’affaire a éclaté quand Cloudflare, qui s’occupe d’un cinquième du trafic internet mondial, a décidé de fouiner un peu dans les pratiques suspectes de certains bots IA. Et le verdict est tombé assez rapidement : Perplexity a recours à des crawlers furtifs qui se font passer pour de véritables navigateurs afin de s’emparer du contenu des sites web, même lorsque les propriétaires ont dit non par le biais du fameux fichier robots.txt.

Ce qui rend cette histoire encore plus énervante, c’est la technique utilisée. Plutôt que d’employer leur user agent officiel “PerplexityBot”, les bots se déguisent en Chrome sur Windows 10.

Cloudflare a mené ses propres expériences pour prouver la manœuvre. Ils ont conçu un site web accessible uniquement aux vrais user agents Chrome et Firefox, tout en bloquant explicitement PerplexityBot via le robots.txt. Les bots officiels de Perplexity sont bien arrêtés, mais étrangement, quand un utilisateur fait une requête sur Perplexity.ai, le contenu est tout de même récupéré.

Comment ? Et bien grâce à des crawlers masqués, utilisant des ASN (Autonomous System Numbers) différents et des user agents trafiqués.

La défense de Perplexity ? Un véritable morceau de bravoure. Leur PDG, Aravind Srinivas, affirme qu’ils ne contournent pas le robots.txt, mais qu’ils recourent à des “fournisseurs tiers” pour le crawling. En gros, “C’est panoupanous, c’est les autres.” Sauf qu’il ne veut pas révéler l’identité de ces mystérieux partenaires, prétextant un accord de confidentialité. Pratique, non ?

Le problème dépasse largement le cadre de Perplexity car Wired et le développeur Robb Knight avaient déjà mené l’enquête en juin 2024 et découvert des indices similaires. Amazon Web Services a même lancé une investigation pour vérifier si Perplexity bafoue leurs conditions d’utilisation. Et en juin 2025, la BBC a menacé de poursuites judiciaires, exigeant que Perplexity cesse de scraper leur contenu et efface toutes les données collectées.

Pour situer l’ampleur du phénomène, Cloudflare a déterminé que les bots IA représentent désormais 5% de tout le trafic bot identifié. OpenAI avec GPTBot est en tête, suivi de… PerplexityBot en neuvième position. Mais ça, c’est uniquement pour ceux qui jouent cartes sur table. Combien passent sous le radar avec des identités truquées ?

La technique de contournement est d’ailleurs assez rusée car quand vous demandez à Perplexity d’explorer une URL spécifique, leur système prétend agir “au nom de l’utilisateur”, comme si vous copiez-collez vous-même le contenu. Sauf qu’en réalité, c’est un bot automatisé qui s’en charge, en utilisant des headless browsers pour paraître plus légitime.

TollBit, une startup spécialisée dans les accords de licence IA, a révélé que plus de 50 sites web choisissent délibérément d’ignorer le protocole robots.txt. Et surprise, selon une enquête de Business Insider, OpenAI et Anthropic (les créateurs de Claude) figureraient parmi eux. Mais au moins, ils ne se cachent pas derrière des user agents falsifiés.

Ce qui m’agace vraiment dans cette histoire, c’est l’hypocrisie ambiante. D’un côté, ces entreprises IA nous vendent du rêve sur l’éthique et la transparence et de l’autre, elles emploient des méthodes dignes de hackers des années 2000 pour aspirer du contenu sans permission. Et pendant ce temps, les créateurs de contenu se retrouvent pillés sans compensation.

Cloudflare propose bien quelques solutions pour se protéger, notamment leur outil AI Bots qui permet de gérer finement l’accès des différents crawlers IA. Ils ont aussi mis au point un “Bot Score” qui évalue la légitimité du trafic sur une échelle de 1 à 99. Plus le score est bas, plus y’a de chances que ce soit un bot. Les crawlers masqués de Perplexity obtiennent généralement un score en dessous de 30.

Donc, si vous gérez un site web, je vous recommande vivement de scruter vos logs. Repérez les schémas suspects du genre une même IP qui enchaîne les requêtes, des user agents identiques mais aux comportements différents, ou des accès à des URLs jamais publiées.

Quoiqu’il en soit, si même les plus grandes entreprises IA ne respectent pas des règles basiques comme le robots.txt, qu’est-ce qui les empêchera demain de franchir d’autres limites ?

C’est bien dommage, je trouve…

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