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WireProxy – Le proxy WireGuard pour sécuriser et simplifier votre navigation

Vous en avez marre de galérer avec la configuration de VPN pour sécuriser votre navigation web et vous cherchez une solution simple et efficace pour protéger votre vie privée en ligne sans vous prendre la tête ?

Avez vous pensé à WireProxy ?

Ce petit logiciel open-source est un client qui se présente sous la forme d’un proxy SOCKS5 ou HTTP et qui permet de se connecter à un serveur WireGuard et d’exposer un proxy sur votre machine. Ça peut être super pratique si vous avez besoin d’accéder à certains sites via VPN mais que vous n’avez pas envie de vous embêter à configurer une nouvelle interface réseau. Une fois que c’est en place chez vous, y’a plus qu’à configurer votre navigateur pour qu’il passe par le proxy. Et pas besoin des droits root pour le configurer.

En plus de ça, y’a tout un tas de fonctionnalités bien cool :

  • Routage statique TCP pour le client et le serveur
  • Proxy SOCKS5/HTTP (pour l’instant seul CONNECT est supporté)
  • Support de l’UDP dans SOCKS5
  • Routage statique UDP

Alors pour l’installer :

  1. Clonez le dépôt GitHub : git clone https://github.com/pufferffish/wireproxy
  2. Allez dans le répertoire : cd wireproxy
  3. Compilez le projet : make
  4. Puis lancez WireProxy avec votre fichier de config (les détails sont sur Github) :
    ./wireproxy -c chemin/vers/config.conf

Le fichier de configuration utilise une syntaxe similaire à celle de WireGuard, donc si vous êtes déjà familier avec WireGuard, vous ne serez pas dépaysé.

Vous pouvez y définir l’interface et le ou les serveurs (les pairs), mais aussi configurer des tunnels TCP et UDP ainsi que le proxy SOCKS5 ou HTTP. L’outil supporte même l’authentification pour le proxy, il suffit de préciser un nom d’utilisateur et un mot de passe dans la section [Socks5] ou [http].

Et voilà, vous êtes prêt à surfer en toute sécurité !

Autre point fort de WireProxy : il supporte la connexion à plusieurs pairs ! Il suffit de spécifier les AllowedIPs pour chaque pair pour qu’il sache vers quel pairs rediriger le trafic. Et si vous voulez que les pairs puissent se connecter à votre instance WireProxy, c’est possible aussi en précisant le port d’écoute avec ListenPort.

Amusez vous bien !

Notipix – La nouvelle référence des manuels de Jeux vidéo rétro

Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.

ItchClaim – Récupérez automatiquement les jeux gratuits sur itch.io

Vous êtes un passionné de jeux vidéo toujours à l’affût des dernières pépites gratuites ? Alors laissez-moi vous parler d’ItchClaim, un petit outil bien pratique qui va vous vous permettre de récupérer automatiquement tous les jeux gratuits proposés sur la célèbre plateforme itch.io.

Le fonctionnement est simple comme bonjour : Une fois le programme lancé, il va se connecter à itch.io et scanner en temps réel la liste des jeux gratuits disponibles. Dès qu’un nouveau jeu est repéré, hop, ItchClaim le récupère direct dans votre bibliothèque. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça tourne en tâche de fond, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Avec ce truc, vous êtes assuré de ne rien louper et de faire de belles découvertes auxquelles vous n’auriez même pas pensé ! Mais parlons technique maintenant. ItchClaim est codé en Python et pour l’installer, rien de plus facile… Ouvrez un terminal ou une invite de commande et entrez la ligne de commande :

pip install ItchClaim

Ensuite pour réclamer les jeux gratuits, utilisez la commande :

itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <votre_nom_utilisateur> par votre nom d’utilisateur Itch.io.

Lors de la première exécution, vous serez invité à entrer votre mot de passe. ItchClaim rafraîchira la liste des jeux gratuits et réclamera ceux que vous ne possédez pas encore.

Et pour utiliser ItchClaim avec Docker, exécutez la commande suivante :

docker run --rm -v "<chemin_vers_repertoire_session_utilisateur>:/data" ghcr.io/smart123s/itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <chemin_vers_repertoire_session_utilisateur> par le chemin du répertoire où vous souhaitez stocker les données de session utilisateur.

Et voilà, vous pouvez maintenant utiliser ItchClaim pour réclamer automatiquement les jeux gratuits sur Itch.io et être ainsi sûr de ne rien louper.

YouTube Incognito Mode pour naviguer discrètement sans traces

Ce bon vieux YouTube est toujours là pour nous divertir avec ses vidéos à n’en plus finir mais parfois, on aimerait bien pouvoir y faire un petit tour incognito, histoire de regarder tranquillou ce qui nous chante sans que ça nous colle à la peau ad vitam aeternam. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous matez une interview d’artiste ou quelques vidéos de chats et PAF, votre page d’accueil ne vous recommande quasiment plus que ça ! Ou alors, vous vous laissez tenter par quelques tutos de bricolage et là, c’est le drame : YouTube s’imagine que vous êtes MacGyver et vous spamme de suggestions pour construire un palace avec trois briquettes et un trombone… Bonjour l’angoisse !

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai la solution à votre problème ! Laissez-moi vous présenter… roulements de tambourYouTube Incognito Mode ! Grâce à cette merveilleuse extension Chrome disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous balader sur YouTube comme un ninja des internets, sans laisser la moindre trace compromettante derrière vous.

Une fois l’extension installée, il vous suffit de vous rendre sur YouTube et de cliquer sur l’icône de YouTube Incognito Mode dans votre navigateur. Et là, vous serez propulsé dans une nouvelle fenêtre, où vous pourrez vaquer à vos occupations sans craindre que vos petits secrets ne soient dévoilés au grand jour.

Et non content de vous offrir une navigation privée digne de ce nom, cette extension va même jusqu’à bloquer les publicités pour vous !

Bref, plutôt cool comme petite extension. Ça se télécharge ici.

Trurl, un outil super pratique pour manipuler les URL

Aujourd’hui, je vais vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous changer la vie (je sais, j’abuse jamais) : trurl !

Alors c’est quoi trurl ? Ben c’est juste un programme en ligne de commande, inspiré de notre bon vieux pote tr, qui permet de parser et manipuler les URL. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais je peux vous dire que c’est super pratique et vachement puissant.

Parce que les URL, c’est pas toujours facile à gérer. Entre les caractères spéciaux, les encodages, les paramètres de requête, les fragments, y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis mal implémenté, ça peut apporter son lot de failles de sécurité si on n’y fait pas gaffe. Mais avec trurl, pas de prise de tête ! Il utilise le parser d’URL de la librairie libcurl, qui est hyper robuste et éprouvé, du coup, vous pouvez manipuler vos URL en toute sérénité.

Rien qu’avec une petite commande toute simple, vous pouvez par exemple :

  • Changer le nom de domaine d’une URL
  • Modifier le port
  • Extraire le chemin
  • Ajouter des paramètres de requête
  • Trier les paramètres par ordre alphabétique
  • Supprimer certains paramètres
  • Encoder/décoder des caractères spéciaux
  • Reformater l’URL en JSON
  • Et plein d’autres trucs !

Genre si je veux changer le nom de domaine d’une URL, je fais juste :

trurl --url https://korben.info --set host=example.com
https://example.com/

Et bim, c’est fait ! Fastoche non ? Plus besoin de se taper des RegEx de 3km de long ou de réinventer la roue à chaque fois.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut utiliser trurl de façon interactive en lui passant les URL au fur et à mesure, ou bien traiter tout un fichier d’URL d’un coup. Il gère même les espaces et autres caractères spéciaux sans broncher.

Par exemple, pour ajouter un paramètre à une URL existante :

trurl --url "https://example.com?param1=value1" --add-query "param2=value2"
https://example.com?param1=value1&param2=value2

Ou encore, pour supprimer un paramètre spécifique :

trurl --url "https://example.com?param1=value1&param2=value2" --remove-query "param1"
https://example.com?param2=value2

Côté installation, c’est méga simple aussi. Sur la plupart des distros Linux, vous devriez pouvoir l’installer direct depuis votre gestionnaire de paquets préféré. Sinon, les sources sont dispos sur GitHub.

Ça m’a permis de virer des tonnes de code crado bricolé à la main dans des scripts et de le remplacer par des commandes trurl bien propres. Par exemple, j’avais un script qui devait récupérer le flux RSS d’un site, filtrer certains paramètres de l’URL et ajouter un tracker pour les stats. Avant je faisais ça avec des RegEx et des concaténations dégueulasses, maintenant, en quelques commandes trurl, c’est réglé !

curl "https://example.com/feed.xml" | trurl --query-sort --query-exclude "utm_*" --add-query "tracker_id=korben"

Attention quand même, trurl a quelques limitations à connaître. Par exemple, il ne gère pas les redirections tout seul, faudra passer par curl si besoin. Et pour certains cas tordus avec des caractères exotiques, il pourrait y avoir des surprises. Donc prudence, pensez à toujours tester avant de balancer en prod !

Sinon astuce bonus, trurl a une option --accept-space bien pratique quand vos URL contiennent des espaces. Et le --sort-query est top pour remettre de l’ordre dans vos paramètres.

A demain !

Chiffrez vos fichiers en toute simplicité avec File-Encryptor

Vous cherchez un moyen simple et efficace de sécuriser vos fichiers ?

Ça tombe bien, je vous ai déniché un petit outil bien pratique nommé File-Encryptor qui est un programme développé en Rust vous permettant de chiffrer et déchiffrer vos fichiers en un clin d’œil.

Ce programme utilise l’algorithme de chiffrement AES-GCM (Advanced Encryption Standard-Galois/Counter Mode), connu pour être très robuste, avec une clé de 256 bits. Le gros avantage de File-Encryptor, c’est qu’il supporte le chiffrement basé sur un mot de passe. Comme ça, pas besoin de vous trimballer une clé USB avec votre précieuse clé de chiffrement. Il vous suffit de choisir une phrase secrète, et hop, vos fichiers sont chiffrés en un rien de temps. Et si vous voulez rajouter une couche de sécurité supplémentaire, vous pouvez même ajouter des données d’authentification en bonus (comme votre mail par exemple).

Bref, si vous avez des documents sensibles à envoyer par email ou via une clé USB ou si vous voulez faire une sauvegarde bien sécurisée de vos précieux fichiers sur un cloud ou un disque dur externe, et bien un petit tour avec notre ami File-Encryptor et vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.

Allez, assez parlé, je vous fais une petite démo pour que vous compreniez comment ça marche.

Première étape : générer une clé de chiffrement.

Ouvrez un terminal et tapez :

file-encryptor keygen > mykey.key

Vous pouvez aussi utiliser l’option -p ou --password pour générer une clé à partir d’un mot de passe de votre choix. Par exemple :

file-encryptor keygen -p "motdepasse123" > mykey.key

Notez bien que la clé AES256 générée est obtenue en hashant votre mot de passe avec l’algorithme SHA256. Bon à savoir !

Maintenant, passons au chiffrement proprement dit. Mettons que vous ayez un fichier texte nommé « secret.txt » à chiffrer. Rien de plus simple :

file-encryptor seal secret.txt < mykey.key > secret.encrypted

Et si vous voulez ajouter des données d’authentification, rajoutez l’option -a suivie d’une chaîne de caractères. Par exemple votre email :

file-encryptor seal secret.txt -a "[email protected]" < mykey.key > secret.encrypted

Pour déchiffrer votre fichier, c’est tout aussi facile. Il vous suffit de taper :

file-encryptor open secret.encrypted < mykey.key > secret.decrypted.txt

Et n’oubliez pas de préciser les données d’authentification si vous en aviez utilisé lors du chiffrement :

file-encryptor open secret.encrypted -a "[email protected]" < mykey.key > secret.decrypted.txt

Et voilà, le tour est joué ! Vous savez désormais comment chiffrer et déchiffrer des fichiers comme un pro avec File-Encryptor. Franchement, c’est pas sorcier et ça peut dépanner dans un tas de situations.

Cliquez ici pour mettre la main sur ce petit outil bien pratique. Et n’oubliez pas : la paranoïa est votre meilleure amie dans ce monde de brute (force) !

Octarine – L’éditeur Markdown bien pensé

Vous cherchez un éditeur de texte minimaliste et efficace pour vous concentrer sur l’essentiel, à savoir votre prochain roman ou votre documentation ?

Ne cherchez plus, Octarine est là pour vous ! Cet éditeur pour macOS (et bientôt Windows / Linux) va surtout plaire aux amateurs de simplicité et de productivité d’abord grâce à son interface mais également des fonctionnalités bien pensées comme la prévisualisation en temps réel du rendu HTML, pratique pour vérifier le résultat final sans quitter l’appli, ou le système de Workspaces que perso, j’adore. Et pour les pros du clavier, de nombreux raccourcis sont disponibles pour mettre en forme le texte sans décrocher les mains du clavier.

L’autre gros point fort d’Octarine, c’est que vous gardez la main sur vos fichiers. Pas de format propriétaire ou de base de données cachée, vos notes sont de simples fichiers texte en Markdown, lisibles par n’importe quel éditeur. Vous pouvez les organiser comme vous voulez dans l’arborescence de votre choix et tout est stocké localement sur votre machine, ce qui est un gage de pérennité et de confidentialité pour peu que vous fassiez correctement vos sauvegarde !

Et ce n’est pas tout, les possibilités d’Octarine sont nombreuses :

  • Utilisation de templates pour gagner du temps
  • Support des images, vidéos et autres pièces jointes par simple glisser-déposer
  • Liens internes entre notes pour les relier et créer des relations
  • Recherche ultra rapide sur tout le contenu textuel
  • Mode focus pour une concentration maximale
  • Prise de notes quotidiennes avec le Daily Desk
  • Épinglage des notes fréquentes pour y accéder en un clic
  • Export dans de nombreux formats
  • Et bien plus encore…

Les dev viennent d’ailleurs de publier une nouvelle version boostée, avec au menu des améliorations de performances (même sur des pavés de 200 000 mots !), une barre de commande unifiée pour tout faire au clavier, et même un bouton d’aide en bas à droite pour ne jamais être perdu.

Bien sûr, tout n’est pas parfait. On pourrait regretter l’absence de fonctions collaboratives pour travailler à plusieurs sur un même document et l’application mobile se fait aussi désirer, même si la synchronisation avec un dépôt git est possible pour y accéder de partout. Mais ces limites sont largement compensées par les points forts d’Octarine, et notamment sa rapidité. Faut dire qu’avec son poids plume (seulement 6Mo !), il ne risque pas de ralentir votre machine.

Au final, Octarine est un super éditeur Markdown que je vous recommande de tester !

Explorez l’Univers en direct grâce aux télescopes spatiaux James Webb et Hubble !

Vous avez déjà rêvé d’avoir un œil en direct sur les confins de l’Univers ? Eh bien, accrochez-vous à vos souris, car j’ai déniché un site web qui va vous faire voyager à des années-lumière d’ici, le tout bien installé dans votre fauteuil.

Bienvenue sur Space Telescope Live, une plateforme qui vous permet de suivre en temps réel ce que les télescopes spatiaux James Webb et Hubble scrutent dans l’immensité cosmique.

Ce site donne accès aux données en direct de ce que chaque télescope est en train d’observer, c’est à dire les cibles actuelles, comment les données sont collectées, les heures de début et de fin d’observation, qui mène les recherches et surtout, pourquoi ces observations sont faites. Le site fournit même des informations détaillées sur la cible observée, comme sa position dans le ciel, sa distance par rapport à la Terre et les objectifs scientifiques de l’observation.

C’est une mine d’or pour les passionnés d’astronomie ! Pour info, les données proviennent directement du Space Telescope Science Institute à Baltimore, qui gère les opérations scientifiques des deux télescopes. Autant dire qu’on est à la source des données !

« Mais Korben, le James Webb observe principalement en infrarouge, alors que Hubble couvre un plus large spectre, y compris la lumière visible ! » me diront les plus nerds d’entre vous… Bien vu, mes petits padawans ! En effet, bien que les deux télescopes observent une large gamme de rayonnements électromagnétiques, le JWST est optimisé pour l’infrarouge, ce qui lui permet de découvrir des aspects invisibles de l’Univers. Mais sur le site, ça reste aussi bien que ce qu’on peut voir avec Hubble, si ce n’est mieux en terme de qualité.

En parlant de ça, je me suis demandé comment on pouvait avoir accès au graal ultime : utiliser soi-même le James Webb ! Alors, j’ai fouillé dans les méandres du net et désolé de casser vos rêves, mais c’est pas demain la veille qu’on pourra pointer le JWST vers notre étoile préférée puisque l’utilisation du télescope est réservée aux scientifiques et aux projets de recherche, qui ont été sélectionnés.

Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous donne l’adresse du site : https://spacetelescopelive.org/ et je vous laisse explorer tout ça. Et n’oubliez pas, comme dirait l’autre : « Per aspera ad astra« , « Par des chemins ardus jusqu’aux étoiles« .

Même si dans notre cas, on va plutôt dire : « Par un clic de souris jusqu’aux confins du cosmos » !

Grayjay – L’app qui libère les créateurs de contenus vidéos

Voici un petit nouveau dans la galaxie des apps mobiles vidéos : Grayjay.

Derrière ce nom qui sonne comme un personnage de Star Wars se cache en fait un agrégateur de contenus vidéos bien pensé qui fait la promesse de ibérer les créateurs de contenus vidéo des plateformes traditionnelles pour qu’ils reprennent le contrôle sur leurs œuvres.

Ainsi, cette application vous permet de suivre vos créateurs préférés à travers différentes sources : YouTube, Twitch, Vimeo, PeerTube… et toutes leurs vidéos sont rassemblées au même endroit comme ça, plus besoin de jongler entre 15 apps.

L’interface est cool et y’a même des onglets pour zapper entre les vidéastes, les lives et vos playlists perso. Le player intégré propose des options sympa comme le visionnage accéléré façon Benny Hill ou le picture-in-picture pour mater une vidéo tout en scrollant sur TikTok. Et si vous kiffez l’ambiance MSN, y a même un chat pour discuter avec les créateurs et la communauté pendant les streams.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut s’abonner à un créateur sans forcément suivre toutes ses chaînes. Genre s’il a un compte YouTube, un Twitch et un Vimeo, vous pouvez picorer ce qui vous botte, et pour les créateurs, c’est open bar sur les possibilités. Ils peuvent monétiser leur contenu comme ils l’entendent, organiser des streams exclusifs pour leurs abonnés, proposer des trucs en téléchargement… Bref, ils ont les commandes.

Grayjay mise aussi sur le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Pas de pistage intrusif à la Big Brother, vos données restent sur votre appareil. Et côté technique, les devs peuvent même créer des plugins pour ajouter des fonctionnalités ou des sources vidéos.

Pour l’instant, Grayjay n’est dispo que sur Android (snif), mais une version desktop est envisagée pour le futur. En attendant, y a déjà de quoi faire côté smartphone : suivre ses créateurs, créer des playlists, caster sur sa TV… Le casting est d’ailleurs possible vers une multitude d’appareils : Android TV, MacOS, Windows, Linux… La méthode recommandée est d’utiliser l’app FCast Receiver, mais vous pouvez aussi passer par ChromeCast ou AirPlay.

Autre feature bien vue, vous pouvez exporter vos abonnements au format JSON depuis NewPipe et les importer dans Grayjay. Pratique pour pas repartir de zéro !

Voilà, le plus simple maintenant c’est encore que vous alliez tester ça. Vous m’en direz des nouvelles.

Marta – Un gestionnaire de fichiers rapide et personnalisable pour macOS

Voici un gestionnaire de fichiers pour macOS qui va vous faire oublier le Finder et dont le petit nom est Marta.

Il s’agit d’une application 100% native pour Mac, entièrement développée en Swift, ce qui permet d’avoir une expérience authentiquement macOS avec d’excellentes perfs, bien plus qu’avec le Finder. Marta est également entièrement personnalisable, surtout au niveau des contrôles clavier. Il y a également des thèmes plutôt joli et si le coeur vous en dit, vous pouvez même concevoir le vôtre aux petits oignons.

Concernant les archives genre zip et compagnie, ce Finder nouvelle génération les gère comme si c’étaient de simples dossiers, ce qui permet d’ouvrir et modifier des fichiers dans des archives imbriquées sans même avoir à les extraire.

Marta dispose aussi d’une API de plugins en Lua ce qui vous permet d’étendre ses fonctionnalités comme on le ferait avec OBS pour ceux qui le scriptent un peu. Comme ça, vous pouvez créer vos propres commandes et les partager avec la communauté si le coeur vous en dit.

Avec le panneau d’actions, accessible via ⌘⇧P (CMD MAJ P), vous aurez accès à toutes les commandes en un clin d’œil et grâce à son moteur de recherche ultra performant, vous trouvez vos fichiers en un éclair, que ce soit avec une simple chaîne de caractères ou une expression régulière.

Voici quelques-uns des raccourcis clavier les plus utiles qui sont calqués pour la plupart sur ce qu’offre le Finder d’Apple :

  • Les flèches pour naviguer dans vos dossiers
  • Entrée pour ouvrir un fichier
  • Retour arrière pour remonter d’un niveau
  • Barre d'espace pour avoir un aperçu du fichier sans l’ouvrir
  • ⌘ Entrée pour ouvrir le fichier avec l’application de votre choix, sans toucher à la souris

Et si vous avez besoin d’ouvrir plusieurs fenêtres et onglets ou afficher les fichiers cachés, c’est également possible avec un raccourci clavier. Vous ne toucherez quasiment plus à la souris avec cet outil.

Marta vous offre même un aperçu des fichiers en survolant simplement le nom, et vous pouvez choisir le type d’aperçu avec ⇧ Espace et y’a même un terminal intégré directement dans l’application que vous pouvez appeler avec la commande ⌘O. C’est super pratique !

Découvrez Marta par vous-même ici. Vous devriez gagner un peu en productivité 🙂

Descent 3 – Le code source rendu public !

Ça y est les amis, le moment que tous les fans de Descent attendaient est enfin arrivé ! Le code source de Descent 3, ce monument du jeu de tir à la première personne sorti en 1999, vient d’être rendu public sur GitHub. C’est Noël avant l’heure !

Alors, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce chef-d’œuvre (honte à vous !), Descent 3 vous met aux commandes d’un vaisseau spatial dans des environnements entièrement en 3D, avec la possibilité de vous déplacer dans toutes les directions. On est loin des couloirs labyrinthiques des premiers Doom, là on parle de vraie liberté de mouvement, ce qui était du jamais vu à l’époque ! Ajoutez à ça des graphismes époustouflants (pour l’époque, encore une fois), une bande-son qui déchire composée par Christopher Larkin, et un mode multijoueur jusqu’à 4 joueurs addictif, et vous obtenez un classique intemporel.

Mais revenons à nos moutons (de l’espace). Jusqu’à présent, on n’avait accès qu’à des bribes de code, savamment distillées par les développeurs d’Interplay Entertainment. Mais là, c’est le jackpot : on a droit à la totale, le code complet ! Bon, quelques bouts de code propriétaires pour le son et la vidéo ont été retirés, mais rien de dramatique. Les anciens de chez Interplay bossent déjà pour rendre tout ça fonctionnel sans ces morceaux manquants.

Cette publication du code va permettre de pérenniser ce monument du jeu vidéo, comme ça, plus de risque qu’il tombe dans l’oubli et devienne injouable sur nos machines modernes. Et pour peu qu’une communauté motivée s’empare du truc, on peut s’attendre à des mises à jour, des corrections de bugs, et pourquoi pas des améliorations ! Imaginez un peu : de nouvelles armes, des vaisseaux inédits, des niveaux supplémentaires… Les possibilités sont infinies !

Mais le plus excitant, c’est surtout pour tous les moddeurs et développeurs en herbe qui vont pouvoir disséquer le moteur 3D maison Build engine, comprendre comment tout fonctionne sous le capot, et même s’en inspirer pour créer de nouveaux jeux ! C’est une mine d’or d’enseignements pour tous ceux qui veulent se lancer dans le développement de jeux vidéo.

Ce n’est que le début et les développeurs ont promis de nettoyer et commenter le code (parce que bon, on ne va pas se mentir, le code écrit il y a 20 ans, ce n’est pas toujours un modèle de clarté). On peut même espérer un petit système d’intégration continue pour faciliter les contributions de la communauté. Et qui sait, peut-être que dans quelques mois on aura droit à un Descent 4 entièrement conçu par les fans ! Oui, j’aime bien rêver…

En attendant, je vous invite à faire un petit tour sur le dépôt GitHub de Descent 3.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un vaisseau spatial à réparer moi !

Pylyzer – Une analyse statique Python 100 fois plus rapide !

Vous en aviez marre des analyseurs de code Python plus lents qu’un escargot sous Xanax ? Et bien dites bonjour à pylyzer, la nouvelle star de l’analyse statique ! 🚀

Ce p’tit truc est écrit en Rust, ce qui lui permet d’être en moyenne 100 fois plus rapide que ses concurrents comme pytype ou pyright. En plus de la vitesse, pylyzer se distingue par son analyse ultra détaillée. On parle pas juste de type checking basique là, pylyzer est capable de détecter les accès hors limites à des listes ou les accès à des clés inexistantes dans des dictionnaires.

D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait penser, pylyzer n’est pas qu’un simple type checker. C’est un véritable couteau suisse de l’analyse statique ! Il fait aussi office de linter pour vous aider à garder un code propre et consistant.

Bon après, faut pas se leurrer, pylyzer a ses limites. Déjà, il suppose que votre code est potentiellement statiquement typé, donc oubliez les exec, setattr et compagnie. Ah et le typage de l’API standard de Python n’est pas complet donc vous risquez de voir des erreurs du genre « cette API n’existe pas », soyez prévenus ! Enfin, vu que le type checking de pylyzer est conservatif dans son approche, vous risquez de voir pas mal de faux positifs. Si ça vous saoule, désactivez les diagnostics, on ne vous en voudra pas (mais je vous le déconseille quand même) ! 😅

En parlant d’accès, vous n’aurez aucun mal à accéder aux rapports d’erreur de pylyzer car contrairement à certains, ils sont clairs comme de l’eau de roche ! Fini le charabia illisible, on vous montre exactement où se situe l’erreur et on vous explique le problème sans prise de tête. Et côté fonctionnalités, pylyzer ne fait pas les choses à moitié. Le support LSP est hyper riche, de la complétion au renommage en passant par plein d’autres features bien cool. Tout ça grâce à l’adaptation du serveur de langage de Erg. Et si vous voulez en profiter directement dans VSCode, pas de souci ! L’extension est dispo sur le Marketplace et hop, c’est réglé ! 😎

Maintenant vous allez me dire « OK c’est bien beau tout ça, mais pylyzer il sert à quoi comparé à Ruff par exemple ?« . Alors oui, Ruff est aussi un outil d’analyse statique pour Python écrit en Rust, mais lui se concentre uniquement sur le linting tandis que pylyzer fait du type checking et sert de serveur de langage. En gros, on ne mélange pas les torchons et les serviettes !

Si vous voulez savoir comment ça marche dans le détail, sachez que pylyzer utilise le type checker de Erg en interne, en plus de ses propres capacités de vérification de type. Il convertit l’AST Python en AST Erg avant de le passer au type checker, puis il adapte les résultats pour Python. Malin ! 😏 Par contre, Erg n’est pas un langage transpilé en Python comme on pourrait le croire, il peut tourner directement sur la machine cible.

Malgré ces petits défauts, pylyzer gère quand même un paquet de trucs : type checking sur les variables, opérateurs, fonctions, méthodes et classes, inférence de type, résolution des modules et packages, les types des collections (list, dict, tuple), une bonne partie de typing, les types génériques et variance, les type guards, le type narrowing (qui peut se faire avec is et isinstance mais pas que), les assertions de type (via typing.cast par exemple)… Bref, ça en fait des belles jambes dis donc ! 🦿

Alors vous attendez quoi pour tester ce petit bijou ?

Asak – Un outil audio CLI puissant écrit en Rust

Voici un outil qui va changer votre façon de bidouiller avec le son. Oubliez les interfaces compliquées et les logiciels gourmands, place à la ligne de commande avec Asak !

Il s’agit d’un outil audio multiplateforme, écrit dans le langage du moment, j’ai nommé Rust. Léger, rapide et diablement efficace. Le genre de truc qui vous donne envie de ressortir votre vieux Termina pour jouer.

Asak permet d’enregistrer, lire, et même appliquer des effets en temps réel, le tout via son interface en ligne de commande ou son interface utilisateur textuelle (TUI) super intuitive. Fini les clics à n’en plus finir, ici on tape des commandes comme un vrai hacker du dimanche.

Pour l’installer, rien de plus simple.

Assurez-vous d’avoir Cargo installé, puis lancez un petit

cargo install asak

et hop, vous voilà prêt à en découdre avec les ondes sonores. Si vous n’avez pas encore Cargo, pas de panique, suivez simplement le guide d’installation et vous serez paré en un rien de temps.

Ensuite, si vous voulez enregistrer un message pour votre répondeur façon années 80, c’est facile :

asak rec hello

Et si vous ne précisez pas de nom de fichier, pas de panique, Asak vous demandera gentiment de le faire, avec un nom par défaut.

Maintenant pour écouter votre chef-d’œuvre :

asak play hello.wav

Et si vous ne vous souvenez plus du nom, un petit coup d’œil dans le répertoire courant et Asak vous proposera gentiment de choisir parmi les fichiers .wav disponibles.

Mais Asak ne s’arrête pas là. Vous pouvez paramétrer l’appareil d’enregistrement et de lecture avec -r et -p, la durée avec -d, la fréquence d’échantillonnage avec -s, les canaux et le format avec -ch. Bref, vous avez le contrôle total.

Et que serait un outil audio digne de ce nom sans la possibilité de jouer avec le son en temps réel ? Asak vous propose de régler le volume avec -a, d’appliquer des effets comme la réverbération ou le délai avec -f, et même de faire du passthrough avec des effets live grâce à -z. Bref, de quoi transformer votre bureau en studio d’enregistrement lo-fi tendance.

Côté formats, Asak supporte les classiques WAV, AIFF et FLAC, en entrée comme en sortie. Et s’il vous prend l’envie de bidouiller avec plusieurs flux audio simultanés, pas de souci, Asak gère ça comme un chef.

Alors, convaincu ? Vous aurez plus d’infos ici.

Sur ce, je vous laisse, j’ai une soudaine envie d’aller bidouiller avec des samples de vieux films de science-fiction. Que la force du son soit avec vous !

Les secrets des plus grands tours de magie révélés en 8 minutes

Vous êtes-vous déjà demandé comment les plus grands magiciens réussissent leurs tours les plus incroyables ? Comment font-ils pour faire disparaître la Statue de la Liberté, se couper en deux ou léviter dans les airs ? Eh bien accrochez-vous, parce que tous ces secrets vont être révélés en seulement 8 minutes chrono !

Dans une vidéo aussi instructive que divertissante, le YouTuber The Paint Explainer nous emmène dans les coulisses de la magie. Tel un Morpheus de l’illusion, il nous propose de prendre la pilule rouge et de découvrir la vérité derrière les plus grands tours.

On commence en beauté avec la disparition de la Statue de la Liberté par le grand Copperfield. Le truc ? Un savant jeu de rideaux et une plateforme tournante qui cache discrètement la statue derrière un pilier. Simple, mais terriblement efficace ! On enchaîne avec l’illusion des lasers qui coupent le corps de David en deux. En réalité, notre cher David a surtout un talent incroyable pour se mettre dans des positions improbables et cacher une paire de fausses jambes devant lui. Un vrai contorsionniste de la manipulation !

Mais le meilleur reste à venir. Que diriez-vous d’attraper une balle de revolver avec les dents ? Évidemment, il n’est pas question de vraies balles ici. Le pistolet tire à blanc et le magicien, dans un tour de passe-passe digne de Lucky Luke, glisse subtilement la balle marquée qu’il avait en main dans sa bouche. Et on pourrait continuer comme ça pendant des heures. La femme coupée en trois ? Une question de placement de lames et de contorsion. La lévitation ? Des fils invisibles et beaucoup de dextérité. La liste est longue et les astuces toujours plus ingénieuses.

Mais au-delà de la révélation des secrets, ce que cette vidéo nous montre, c’est l’incroyable inventivité et la rigueur des magiciens. Chaque tour demande des heures de préparation, de répétition et une précision d’exécution à toute épreuve.

Alors certes, on perd peut-être un peu de la magie en découvrant l’envers du décor. Mais on gagne en admiration pour ces artistes qui nous font rêver et nous émerveillent avec des techniques somme toute très terrestres.

Et vous, quel est votre tour de magie préféré ? Celui qui vous laisse pantois à chaque fois, même en connaissant le secret ? Personnellement, j’ai un faible pour la femme coupée en trois. Un classique indémodable !

En tout cas, je vous invite à regarder cette vidéo si vous voulez découvrir tous les secrets de la magie. Mais attention, cela pourrait bien briser quelques rêves d’enfant ! Il paraît que quand on sait comment ça marche, on ne voit plus jamais un tour du même œil.

M’enfin, rassurez-vous, même en connaissant tous les rouages, il reste toujours une part de mystère et d’émerveillement, parce que la vraie magie, celle qui nous fait vibrer, ce n’est pas seulement une question de technique. C’est aussi et surtout la capacité à nous faire croire, l’espace d’un instant, que l’impossible est possible.

En attendant, amusez-vous bien et n’oubliez pas : un magicien ne révèle jamais ses secrets… sauf sur YouTube apparemment ! 😉

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Le répertoire ultime des logiciels auto-hébergés

Avez-vous déjà rêvé d’avoir votre propre petit coin de paradis numérique, loin des regards indiscrets des GAFAM et autres géants de la tech ? Eh bien votre rêve existe et s’appelle l’auto-hébergement !

Et ça tombe bien puisque je viens de tomber sur un site génial qui va vous faire gagner du temps dans le choix de vos outils : selfh.st. C’est un répertoire bien fourni de logiciels auto-hébergés, open source ou propriétaires et ce qui est top c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les besoins.

Vous voulez monter votre propre serveur de messagerie ? Pas de problème, vous trouverez forcément votre bonheur parmi les nombreuses options proposées comme RainLoop ou Mailcow. Envie de créer votre cloud personnel pour stocker et synchroniser vos fichiers ? Là encore, vous aurez l’embarras du choix.

Et le côté pratique dans tout ça, c’est que le site propose des filtres bien pensés pour vous aider à trouver rapidement ce que vous cherchez. Vous pouvez trier les logiciels par catégorie, par langue, par nombre d’étoiles sur GitHub, ou même en fonction de leur dernière activité de développement. Comme ça, vous êtes sûr de mettre la main sur des projets actifs et de qualité.

L’un des petits plus sympas de selfh.st, c’est qu’il vous propose aussi des alternatives auto-hébergeables aux services populaires du moment. Adieu Google Analytics, bonjour Matomo ! Bye bye Trello, et bienvenue à Wekan ! Vous voyez l’idée.

Et pour les plus geeks d’entre vous, sachez que toute la base de données derrière le répertoire est gérée de manière automatisée. Ainsi, les fiches techniques des différents logiciels sont mises à jour quotidiennement, ce qui vous garantit d’avoir toujours les dernières versions et les projets les plus récents sous la main.

En plus, l’auto-hébergement, c’est bon pour la planète. Si si, je vous assure ! En gérant vous-même vos services, vous optimisez les ressources et vous évitez le gaspillage énergétique des data centers géants. C’est un petit geste pour vous, un grand pas pour l’humanité.

Bon allez, je ne vais pas vous bassiner plus longtemps et je vous laisse filer sur selfh.st pour découvrir ce petit site par vous-même.

Perplexica – Le moteur de recherche open source propulsé à l’IA

Perplexica est un moteur de recherche gratuit et transparent, qui comprend ce que vous lui demandez et qui vous trouve pile poil ce que vous cherchez, le tout boosté à l’intelligence artificielle dernière génération. Ça vous parle, non ?

Ah bah oui c’est comme Perplexity.ai sauf que c’est gratuit, open source et que ça vous permet de fouiller le web en profondeur pour dénicher les réponses à toutes vos questions. Pour cela, l’outil utilise des algorithmes d’apprentissage automatique basés notamment sur la recherche par similarité sémantique. En gros, il est capable de piger le sens de votre question et de trouver les sources les plus pertinentes.

Comme ça, vous obtenez des réponses claires et sourcées, servies sur un plateau d’argent sans avoir besoin de passer des heures à éplucher les pages de résultats pour trouver l’info qui vous intéresse.

Pas de cookies qui vous espionnent ni de revente de données personnelles en douce et vos recherches restent confidentielles. Côté fonctionnalités, Perplexica propose plusieurs modes de recherche bien pratiques :

  • Le mode Copilot (encore en développement) : il génère des requêtes pour trouver les sources Internet les plus pertinentes. Plutôt que d’utiliser uniquement le contexte fourni par SearXNG, il visite directement les meilleurs résultats pour trouver les sources les plus adaptées à votre question.
  • Le mode Normal : il traite votre requête et effectue une recherche web classique.
  • Les Focus Modes : des modes spécialisés pour répondre à des besoins spécifiques, comme la recherche académique, la recherche YouTube, les calculs via Wolfram Alpha ou encore la recherche Reddit pour les discussions et avis.

Et niveau technique, il utilise un meta-moteur de recherche bien fichu qui s’appelle SearXNG. C’est lui qui récupère les résultats, les trie, les recoupe, pour ne garder que la crème de la crème. L’avantage, c’est que vous avez toujours des infos à jour, sans latence. Et comme je le disais en intro, il s’appuie aussi sur des modèles de langage locaux comme Llama3 et Mixtral, via l’API Ollama ce qui lui permet d’affiner encore plus les résultats.

Et pour l’installer, c’est super simple :

  1. Clonez le dépôt GitHub de Perplexica : git clone https://github.com/ItzCrazyKns/Perplexica.git
  2. Renommez le fichier sample.config.toml en config.toml et remplissez les champs nécessaires (clé API, etc.)
  3. Lancez la commande docker compose up -d
  4. Attendez quelques minutes que l’installation se termine
  5. Accédez à Perplexica via http://localhost:31337 depuis votre navigateur

Une fois que c’est en place, vous pouvez même utiliser Perplexica comme moteur de recherche par défaut dans votre navigateur. Il suffit d’aller dans les paramètres, d’ajouter un nouveau moteur de recherche avec l’URL http://localhost:31337/?q=%s et le tour est joué !

Après, forcément, c’est encore un jeune projet, donc il y a des petits trucs à peaufiner et les devs planchent notamment sur la finalisation du mode Copilot, l’ajout d’une page de paramètres, de fonctionnalités comme l’historique de recherche, et le support des modèles de langage locaux.

Mais même en l’état, je trouve que ça vaut grave le coup de tester Perplexica, ne serait-ce que pour voir à quoi peut ressembler un moteur de recherche IA à la fois éthique et transparent ^^.

Remerciement spécial à Lorenper pour l’info !

Github2file – Partagez votre code avec les chatbots IA

Qui ne s’est jamais dit : « Tiens, ce serait cool de filer tout mon code à mon chatbot pour qu’il puisse m’aider à débugger ce bazar« .

Et bien c’est exactement ce que github2file permet de faire.

Ce petit script Python va se connecter direct à votre dépôt GitHub, aspirer tout votre code en un clin d’œil et vous pondre un joli fichier texte bien propre, prêt à être envoyé à votre IA préférée. Et le top, c’est que vous pouvez filtrer les fichiers par langage (Python ou Go), virer les commentaires et les docstrings si ça vous chante, choisir la branche ou le tag à télécharger et même exclure certains répertoires ou types de fichiers. Bref, c’est vous le patron !

Tenez, un petit exemple pour la route. Disons que vous voulez balancer le code du célèbre dépôt Transformers de Hugging Face à votre chatbot.

Facile ! Suffit de taper ça dans votre terminal :

python github2file.py https://github.com/huggingface/transformers

Et vous voilà avec un fichier transformers_python.txt qui contient tout le code Python du dépôt. Si vous kiffez plus le Go, remplacez juste l’option --lang par "go" et le tour est joué. Easy !

Et si votre dépôt est privé, pas de panique, github2file a pensé à tout ! Balancez-lui votre nom d’utilisateur et un token d’accès personnel GitHub, et il se débrouillera comme un chef :

python github2file.py https://<USERNAME>:<GITHUB_ACCESS_TOKEN>@github.com/username/private-rep

Et voilà, fini les prises de tête pour partager votre code avec les chatbots ! Plus besoin de faire des copier-coller à rallonge ou d’uploader 36 fichiers à la main. Pour tester, c’est par ici que ça se passe.

Avec ça, vous avez toutes les cartes en main pour devenir des pros du partage de code avec les IA. Alors à vos claviers, et montrez-nous ce que vous savez faire ! 🙌

PrivateBin – L’outil préféré des dev pour partager des informations en toute sécurité

Vous en avez ras le bol que vos données personnelles se baladent à poil sur Internet, scrutées par les GAFAM et aspirées par la NSA ?

Alors PrivateBin est fait pour vous ! Cette alternative open source et respectueuse de la vie privée à Pastebin permet de partager du texte et des fichiers de façon ultra sécurisée. Lors de la création d’un paste, le contenu est chiffré directement dans votre navigateur en utilisant AES-256 et même les petits gars de PrivateBin ne peuvent pas mettre leur nez dans vos affaires. C’est ça qu’on appelle le « zero knowledge« , mes amis !

La clé de chiffrement est générée à partir du contenu lui-même et n’est jamais transmise au serveur. Seul le contenu chiffré est stocké. Ainsi, lorsqu’un utilisateur souhaite accéder au paste, il récupère le contenu chiffré et le déchiffre dans son navigateur.

Et l’outil ne fait pas les choses à moitié question sécurité. Il embarque des fonctionnalités de ouf comme le chiffrement des discussions, la protection par mot de passe, des options d’expiration du contenu, et même la possibilité de « burn after reading« . Côté utilisateur, rien de plus simple. Une interface toute bête, tu colles ton texte ou tes fichiers, tu personnalises les options de sécurité et de confidentialité, et bam, t’as un lien à partager. On peut même faire son 007 en scannant un QR code pour transférer direct le lien sur notre smartphone.

De plus, PrivateBin s’installe en deux coups de cuillère à pot grâce à son script d’installation et sa configuration sécurisée par défaut. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour mettre en place son propre serveur privé et si vous êtes encore plus parano, vous pouvez même l’installer sur un serveur onion (Tor).

D’un point de vue plus technique, c’est écrit en PHP mais pas de panique, les développeurs ont optimisé le bouzin pour le rendre plus rapide et efficace. Ils ont même intégré un système de cache pour améliorer les performances. Et grâce à l’utilisation de bibliothèques éprouvées comme GnuPG pour le chiffrement et Twig pour le templating, le code est propre et maintenable.

Les pastes sont automatiquement supprimés après 30 jours par défaut (mais vous pouvez choisir une durée plus courte) et pour l’utiliser au mieux, il y a même un client CLI (en ligne de commande), qui vous permettra de créer et récupérer de la donnée via PrivateBin sans quitter votre terminal.

Alors, prêt à tester PrivateBin ?

Pages CMS – Le nouveau visage de la gestion de contenu

Vous en avez assez de jongler entre Git et YAML pour mettre à jour votre site Next.js, Astro, Hugo ou Nuxt ? Simplifiez-vous la vie en installant un CMS convivial directement sur GitHub à l’aide de Pages CMS, la nouvelle coqueluche des gestionnaires de contenu pour les sites statiques.

Avec cet outil, fini les prises de tête avec les fichiers de configuration et les commits laborieux puisqu’il s’intègre de manière transparente à votre dépôt GitHub, vous permettant de gérer votre contenu directement depuis une interface intuitive. Ainsi, vous pourrez personnaliser vos types de contenu, vos vues, votre recherche… et côté édition, vous profiterez d’un éditeur de texte riche avec coloration syntaxique, d’un glisser-déposer pour vos fichiers, d’une recherche full-text hyper rapide… Le tout saupoudré de fonctionnalités bien pensées comme la planification de mises à jour ou le contrôle d’accès granulaire.

Pages CMS est 100% gratuit, open source et vous pouvez l’utiliser en ligne ou l’auto-héberger sans débourser un centime. En quelques clics, vous créez votre compte, connectez votre dépôt GitHub et hop, vous voilà paré pour dompter votre contenu comme un pro. C’est beau, la vie de développeur, non ? 🌈

Bon, je vous vois venir avec vos grands chevaux. « Mais est-ce que ça va pas transformer mon dépôt en usine à gaz ?« . Que nenni ! Pages CMS est une simple appli front-end avec des fonctionnalités backend limitées. Ça tourne sur Cloudflare Pages et ça n’interfère en rien avec votre code. Et si vous voulez garder la main, vous pouvez toujours passer par Git pour les modifications sensibles.

En parlant de Git justement, je vous rassure tout de suite : Pages CMS n’a pas accès à TOUS vos dépôts. Il utilise le flux OAuth de GitHub pour des autorisations ciblées. Et vos tokens d’accès ne sont jamais stockés côté serveur. Votre code reste votre précieux, comme dirait Gollum.

Pour l’installer, rendez-vous sur pagescms.org, créez votre compte en deux clics et connectez votre dépôt GitHub. Et voilà, vous êtes prêt à dompter votre contenu. Et pour les adeptes de l’auto-hébergement, comptez 10 petites minutes pour déployer Pages CMS sur votre compte Cloudflare.

Sur ce, je vous laisse, j’ai du contenu à publier moi. Allez, tchô la compagnie ! 👋

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